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METHODE POUR LA PRODUCTION DE MATERIAUX PHOTOSENSIBLES
POUR PROCEDE DE TRANSFERT PAR DIFFUSION HISTORIQUE DE L'INVENTION
La présente invention concerne une méthode pour la production d'un matériau pour un procédé de transfert par diffusion et, en particulier, une méthode pour la production d'un matériau photosensible pour un procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent.
Dans les procédés de transfert par diffusion de complexes d'argent, il existe généralement un matériau photosensible comprenant un support et, sur celuici, une couche d'émulsion d'halogénure d'argent comme couche photosensible, un matériau recevant l'image comprenant un support et-une couche recevant l'image contenant des noyaux de développement physique appliqués sur celle-ci et une solution de traitement contenant un solvant pour l'halogénure d'argent.
La théorie du procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent (appelé ci-après"procédé DTR") est la suivante : l'halogénure d'argent de la partie exposée de la couche photosensible exposée est développé par un agent de développement dans la solution de traitement ou bien le matériau photosensible et, simultanément, l'halogénure d'argent de la partie non exposée réagissent avec le solvant pour l'halogénure d'argent pour fournir un seul complexe d'argent soluble
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qui diffuse dans le matériau recevant l'image et qui est déposé aux noyaux de développement physique dans la couche recevant l'image pour former une image d'argent.
Le procédé DTR basé sur cette théorie a été largement utilisé pour copier des documents tels que imprimés, manuscrits et plans, ainsi que pour la production de copies de blocs dans la réalisation des clichés.
Le mérite du procédé DTR consiste en l'excellent contraste et la bonne reproductibilité des points comparables à ce que l'on peut obtenir avec les films lith disponibles dans le commerce, en mettant en contact intime un matériau photosensible pour DTR et un matériau recevant l'image dans une solution de traitement DTR en utilisant un simple système de traitement, tandis que l'entretien de la solution de traitement est plus facile que dans le système lith.
Jusqu'à présent, la solution de traitement contenait généralement un agent de développement mais, pour améliorer la durabilité de la solution de traitement, on a introduit récemment l'agent de développement dans les matériaux DTR et on utilise une solution d'activation alcaline ne contenant pas ou pratiquement pas d'agent de développement.
La présente invention concerne également les matériaux DTR qui peuvent être traités avec cette solution d'activation alcaline.
Le procédé DTR est supérieur en ce que le traitement est simple, comme mentionné ci-dessus, mais est peu satisfaisant pour ce qui concerne le contrôle de la température de la solution de traitement, et il est sujet à provoquer des modifications de sensibilité de densité. D'autre part, une importante caractéristique requise pour les matériaux photosensibles utilisés pour le procédé DTR est l'obtention d'une densité de
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transfert élevée dans le matériau recevant l'image.
Il existe une méthode pour augmenter la quantité d'argent à appliquer sur le matériau photosensible pour obtenir une densité de transfert élevée, mais cette méthode n'est pas attrayante du point de vue de son coût et de l'économie des ressources d'argent.
Les liants hydrophiles, avantageux pour réaliser des matériaux photosensibles, comprennent les protéines telles que gélatine traitée à la chaux, gélatine traitée à l'acide, dérivés de la gélatine (tels ceux décrits dans les brevets japonais Kokoku n 38-4854, 39-5514,40-12237 et 42-26345, U.
S. n 2.525. 753, 2.594. 293,2. 614.928, 2.763. 639,3. 118.766, 3.132. 945, 3.186. 846 et 3.312. 553, et les brevets britanniques N 861.414 et 1.033. 186), l'albumine et la caséine, les composés de cellulose tels que carboxyméthycellulose et l'hydroxyméthyl-cellulose, les polymères naturels tels que agar-agar et alginate de sodium et les liants synthétiques hydrophiles tels que alcool polyvinylique, poly-N-vinylpyrrolidone, copolymère de l'acide polyacrylique, polyacrylamide et produits partiellement hydrolyses de ces dérivés. Ces liants hydrophiles peuvent être utilisés séparément ou en combinaison.
En général, les matériaux photosensibles avec liant hydrophile dont au moins une partie est de la gélatine sont utilisés et, normalement, ces matériaux photosensibles sont séchés à basse température afin d'obtenir une surface de revêtement uniforme analogue à une couche photosensible photographique ordinaire, en utilisant la formation d'un sol et les phénomènes de gélification de la gélatine.
Comme décrit dans Yuji Harazaki,"Coating Engineering", pages 278281 (1971) publié par Asakura Shoten, le procédé de séchage est divisé en trois périodes, à savoir une période de préchauffage du matériau, une période de séchage à vitesse
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constante où la quantité de solvant évaporée par unité de temps, c'est-àdire la vitesse d'évaporation du solvant est constante, et une période ultérieure de séchage à vitesse décroissante où la vitesse d'évaporation du solvant diminue progressivementsi bien que, finalement, pratiquement aucune évaporation ne se produit (c'est- à-dire que la couche devient essentiellement en équilibre avec sa teneur en eau par rapport à la température extérieure et à l'humidité relative de l'ambiance).
Si nécessaire, une période de contrôle de l'humidité peut également être prévue. En général, lorsque la teneur en eau d'équilibre est atteinte pour environ 5 à 8% en poids, le séchage est achevé mais, si la température de surface de la couche en cours de séchage (qui est appelée ici "température de surface à bulbe humide"dans cette description) est abaissée, on obtient un revêtement uniforme. Toutefois, il était impossible, en utilisant la méthode de séchage précitée et dans le cas d'un matériau photosensible pour procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent contenant un agent de développement qui est un dérivé de l'hydroxybenzène, d'obtenir une densité de transfert élevée et d'empêcher les variations de sensibilité de densité causées par les fluctuations de température au cours du traitement.
ABREGE DE L'INVENTION.
La présente invention a pour objet de proposer un matériau photosensible pour transfert par diffusion qui est capable d'assurer une densité de transfert élevée.
Un autre objet de la présente invention est de diminuer les variations de sensibilité et de densité de transfert causées par les fluctuations de température en cours de traitement.
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Les inventeurs ont effectué des recherches poussées dans une tentative pour améliorer les matériaux e photosensibles pour transfert par diffusion, afin d'obtenir et de diminuer les variations de sensibilité et de densité de transfert dues aux fluctuations de température en cours de traitement et ont constaté avec surprise, a la suite de ces recherches, que l'amélioration était en relation étroite avec les conditions de séchage des couches de revêtement d'un matériau photosensible et pouvait être obtenue en utilisant des conditions de séchage opposées à la pratique classique décrite ci-dessus.
Les objectifs précités ont été réalisés grâce à une méthode pour la production de matériaux photosensibles pour procédé de transfert par diffusion d'un complexe d'argent qui contient un agent de développement à base d'hydroxybenzène qui comporte l'application d'au moins une solution d'enduction contenant de la gélatine sur un support sous forme de couche photographique sur le côté de la couche photosensible et le séchage de l'enduit, caractérisée en ce que le séchage est effectué en augmentant la température de surface avec bulbe mouillé du revêtement jusqu'à 140C ou davantage avant que la concentration de la gélatine dans le revêtement n'atteigne, au plus, environ 30% en poids.
DESCRIPTION DE L'INVENTION.
La teneur en gélatine de la solution de revêtement est, de préférence, environ 1 ou davantage et, de préférence encore, environ 2/3 ou davantage de celle du liant hydrophile total dans la solution de revêtement. En général, la solution de revêtement est, de préférence, une solution aqueuse à environ 2% en poids environ 10% en poids dans la concentration du liant hydrophile. Lorsque le liant hydrophile est constitué
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uniquement de gélatine, la solution de revêtement est, de préférence, une solution aqueuse d'environ 4% en poids-environ 10% en poids.
La méthode d'application de la couche de liant hydrophile pour la production de matériau photosensible suivant la présente invention peut s'effectuer en utilisant des méthodes classiques (par exemple, revêtement avec couteau d'air, revêtement par extrusion, revêtement à rideau, etc.).
La quantité appliquée peut être modifiée suivant les besoins, mais est de préférence telle que la quantité de liant hydrophile, soit environ 1 genviron 10 g/m2. La couche de liant hydrophile appliquée est tout d'abord refroidie et durcie et est ensuite séchée dans l'air chaud avec augmentation progressive de la température et le séchage est achevé lorsque l'eau est essentiellement non évaporée. Le temps entre l'application du revêtement et l'achèvement du séchage est de 10 minutes ou moins, ou de 5 minutes ou moins à l'heure actuelle.
C'est pour la raison précitée que, même pour un séchage de courte durée de ce genre, l'augmentation de la température de séchage de la couche de revêtement avec gélatine a été évitée dans toute la mesure du possible.
Toutefois, si la couche de revêtement ou la couche sur le côté de la couche photosensible du matériau photosensible pour procédé de transfert par diffusion d'un sel d'argent qui contient un agent de développement à base d'hydroxybenzène est séchée en maintenant la température de surface avec bulbe mouillé à moins de 14 C jusqu'à ce que la concentration de gélatine dans la couche de revêtement augmente graduellement et atteigne environ 30% en poids ou davantage pendant la phase de séchage, une densité de transfert suffisante
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ne peut pas être obtenue et les variations de sensibilité et de densité dues à la température de traitement sont importantes.
Au contraire on a actuellement constaté que, si le séchage est achevé en augmentant la température de surface avec bulbe humide jusqu'à 14 C ou davantage avant que la concentration de la gélatine n'atteigne au plus environ 30% en poids, la densité de transfert devient plus élevée et les variations de la sensibilité et de la densité dues à la température de traitement diminuent. Même si la concentration de la gélatine dans la couche de revêtement devient trop élevée et si la température de surface avec bulbe humide est augmentée jusqu'à 14 C ou davantage dans la phase d'achèvement du séchage ou dans la phase précédant l'achèvement du séchage, on ne constate essentiellement aucun effet propre à la présente invention.
Si la température de surface avec bulbe humide est augmentée jusqu'à 140C ou davantage juste après l'application du revêtement, il se produit naturellement des difficultés telles que le fluage du film appliqué.
C'est pourquoi il est au moins nécessaire que, après l'application du revêtement, la couche de revêtement soit refroidie et durcie (gélification) et soit progressivement séchée avec une température de surface au bulbe humide inférieure à 14 C, jusqu'à ce que les difficultés dans le revêtement ne se produisent plus, même si de l'air chaud est soufflé sur la couche de revêtement, si bien que la température de surface au bulbe humide atteint 14 C ou davantage.
La période pendant laquelle la température est augmentée jusqu'à 14 C ou davantage est, de préférence, celle où la concentration de gélatine dans la couche de revêtement atteint environ 12% en poids ou davantage et, de préférence, environ 15% en poids ou davantage, quoique ceci varie en fonction de la composition de la couche de
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revêtement. La température de surface nécessaire au bulbe humide varie également en fonction de la composition de la couche de revêtement et l'effet de la présente invention commence à se produire à 140C ou davantage et augmente avec l'augmentation de la température mais, si celle-ci est trop élevée, les caractéristiques du matériau photosensible peuvent disparaître.
Par conséquent, la température de surface au bulbe humide est, de préférence, d'environ 35 C ou ou inférieure. La plage préférée est de 23 à 30 C. La température de surface au bulbe humide correspond à la température au bulbe humide dans l'atmosphère entourant la surface de la couche de revêtement à sécher.
Un agent de développement dérivé de l'hydroxybenzène utilisé à la présente invention peut être, par exemple, l'hydroquinone, la méthylhydroquinone, la chlorohydroquinone, le catéchol, le pyrogallol, le p-aminophénol, le o-aminophénol, le sulfate de monométhylaminiphénol, la p-oxyphénylglycine et le chlorhydrate de diaminophénol. La quantité d'agent de développement ajoutée n'est pas critique mais est, de préférence, d'environ 0,3 à 3. g/m2.
Les couches de liant hydrophile de la présente invention comprennent une couche anti-halogénation, une couche d'émulsion d'halogénure d'argent, une couche intermédiaire, une couche de protection, une couche de décollement, etc. Ces couches peuvent être appliquées successivement ou simultanément.
L'agent de développement à base d'hydroxybenzène peut être contenu dans l'une des couches, soit la couche anti-halogénation, la couche d'émulsion d'halogénure d'argent, la couche intermédiaire, la couche de décollement, etc. et peut également être contenu en étant réparti dans deux ou plusieurs couches.
Lorsque les couches de liant hydrophile sont
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appliquées successivement, la présente invention peut être utilisée pour l'application de la solution de revêtement contenant l'agent de développement à base d'hydroxybenzène et pour le séchage de cette couche.
Lorsque les couches de liant hydrophile multiples sont appliquées simultanément, la présente invention est appliquée, pour ce qui concerne la concentration de gélatine, à toutes les couches appliquées simultanément.
Le support utilisé pour le matériau photosensible de la présente invention peut être tout support couramment employé.
Ces supports comprennent, par exemple, le papier, le verre, des films tels que film d'acétate de cellulose, film d'acétal polyvinyle, film de polystyrène et film de téréphtalate de polyéthylène, support métallique enduit de papier sur les deux faces et support de papier enduit de polyoléfine tel que polyéthylène sur une face ou sur les deux faces. Les halogénures d'argent utilisés à la présente invention peuvent être l'un des composés suivants, par exemple, chlorure d'argent, bromure d'argent, chlorobromure d'argent et ces halogénures d'argent combinés avec de l'iodure d'argent.
Les émulsions composées principalement de chlorure d'argent sont considérées comme préférables pour la reproduction de l'image pour ce qui concerne à la fois la vitesse de développement chimique et la vitesse de dissolution. Il est préférable d'utiliser le chlorure d'argent, le chlorobromure d'argent, le chloroiodure d'argent et le chloro-iodobromure d'argent contenant au moins 90 moles % de chlorure.
L'émulsion d'halogénure d'argent peut être soumise à sensibilisation spectrale pour le bleu, le vert et le rouge. On peut utiliser à cet effet des
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colorants à base de mérocyanine, des colorants à base de cyanine et d'autres colorants de sensibilisation.
D'autre part, l'émulsion d'halogénure d'argent peut être sensibilisée chimiquement avec différents agents de sensibilisation comme, par exemple, des agents de sensibilisation au soufre (tels que hypo, thio-urée et gélatine contenant du soufre instable), des agents de sensibilisation avec métal noble (tels que chlorure d'or, thiocyanate d'or, chloroplatinate d'ammonium, nitrate d'argent, chlorure d'argent, sels de palladium, sels de rhodium, sels d'irridium et sels de ruthénium) des composés de la polyalkylènepolyamine mentionnés dans le brevet U. S. n 2,518, 698, de l'acide iminoaminométhanesulfinique mentionné dans le brevet allemand n 1,020, 864 et des agents de sensibilisation de réduction (tels que le chlorure stanneux).
La couche de support, qui est appliquée de préférence sur le verso du support, contient un colloïde hydrophile en quantité nécessaire pour maintenir l'équilibre avec le côté de la couche photosensible pour éviter l'ondulation. La quantité dépend de la quantité totale de colloïde hydrophile sur le côté de la couche photosensible, etc.
Lorsqu'une couche anti-halogénation contenant un pigment noir ou analogue est appliquée comme souscouche sur la couche d'émulsion d'halogénure d'argent, la reproductibilité de l'image peut être améliorée.
Lorsque la couche d'émulsion d'halogénure d'argent est combinée avec une sous-couche anti-halogénation contenant un pigment blanc, la reproductibilité de l'image peut être améliorée. De même, lorsque la couche d'émulsion d'halogénure d'argent est combinée avec une sous- - couche anti-halogénation dans laquelle le pigment noir et le pigment blanc sont utilisés en combinaison, la reproductibilité de l'image peut être améliorée.
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La couche de liant hydrophile de la présente invention peut être durcie avec les durcisseurs appropriés. Comme exemple de ceux-ci on peut citer les compo- sés de l'aldéhyde qui sont le formaldéhyde et le glutaraldéhyde, les composés cétoniques tels que diacétyle et cyclopentanedione, les composés ayant un halogène réactif tels que bis (2-chloroéthylurée) 2-hydroxy-4,6-dichloro-1,3, 5-triazine et ceux décrits dans le brevet U. S. n 3,288, 775, les composés contenant une oléfine réactive telle que divinylsulfone et ceux décrits dans le brevet U. S. n 3,635, 718, les composés du N-méthylol tels ceux décrits dans le brevet U. S. n 2, 732,316, les isocyanates tels ceux décrits dans le brevet U.
S. n 3,103, 437, les composés de l'aziridine tels ceux décrits dans les brevets U. S. n 3, 017,230 et 2,983, 611, les composés du carbodiimide tels ceux décrits dans le brevet U. S. n 3,100, 704, les composés d'époxy tels ceux décrits dans le brevet U. S. n 3,091, 537, les carboxyaldéhydes halogénés tels que l'acide mucochlorique, les dévivés de la dioxane tels que la dihydroxydioxane et les durcisseurs inorganiques tels que l'alun de chrome, l'alun de potasse et le sulfate de zirconium. Ceux-ci peuvent être utilisés séparément ou en combinaison par deux ou davantage.
La couche de liant hydrophile peut contenir des agents tensioactifs comme, par exemple, des agents tensioactifs naturels tels que la saponine, des agents tensioactifs non ioniques tels que ceux du type à l'oxyde d'alkylène, du type à la glycérine et du type au glycidol, des agents tensioactifs cationiques tels que les alkylamines supérieures, les sels d'ammonium quaternaire, la pyridine et les autres composés hétérocycliques ainsi que les sels de sulfonium, des agents tensioactifs anioniques ayant des groupes acides tels que acide carboxylique, acide sulfonique, acide phospho-
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rique, ester de sulfate et ester de phosphate, Ces agents tensioactifs amphotères tels que acides aminés,
acides aminosulfoniques et esters de sulfates ou esters de phosphates de l'alcool aminé et agents tensioactifs de type anionique au fluor et agents tensioactifs ampho- teres contenant du fluor.
Les éléments constitutifs du matériau de transfert par diffusion de la présente invention peuvent contenir en outre différents additifs, mentionnés ciaprès à titre d'exemple.
Les antibrouillard et les stabilisants tels que les composés mercapto et tétrazalnidènes et également les agents mouillants tels que cire, composés polyols, glycérides, acides gras supérieurs et esters d'alcool supérieurs, les agents de mordançage tels que composés de N-quanylhydrazone, composés onium quaternaires et composés d'amines tertiaires, agents antistatiques tels que diacétylcellulose, copolymères de styrène et de maléate de perfluoroalkylènesodium et sels alcalins des produits de réaction du copolymère de styrène et d'anhydride maléique avec l'acide p-aminobenzènesulfonique, agents de mattage tels que esters de l'acide polymétacrylique, polystyrène et silice colloïdal, modificateurs des propriétés de films tels que les esters de l'acide acrylique et différents latex,
des agents épaississants tels que copolymères de styrène et d'acide maléique et ceux décrits dans le brevet japonais Kokoku n 36-21574, les antioxydants et les ajusteurs de pH.
La solution de traitement utilisée pour le procédé de transfert par diffusion peut contenir des matériaux alcalins tels que hydroxyde de sodium, hydroxyde de potassium, hydroxyde de lithium et phosphate de sodium tribasique ; les solvants d'halogénure d'argent tels que thiosulfate de sodium, thiocyanate d'ammonium,
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les composés d'imidescycliques et acides thiosalicyliques, les agents de conservation tels que sulfite de sodium ; les agents épaississants tels que hydroxyéthylcellulose et carboxyméthyl-cellulose, les antibrouillards tels que bromure de potassium et 1-phényl-5-mercaptotétrazole ; les modificateurs de développement tels que composés de polyoxyalkylène et composés onium ; agents de développement tels que hydroquinone et 1-phényl-3-pyrazolidone ; et alkanol-amines.
Toutefois, dans la solution de traitement fortement alcaline contenant l'agent de développement, l'agent de développement a comme inconvénient que celui-
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e ci subit une oxydation en présence de l'air, qui diminue son activité. Ce défaut peut être fortement atténué en mettant l'agent de développement dans le matériau DTR, à savoir dans la couche d'émulsion d'halogénure d'argent et/ou la couche de colloïde hydrophile, qui sont perméables à l'eau.
Dans le cas d'un matériau de transfert par diffusion contenant l'agent de développement, la solution d'activation alcaline ne contenant pas, ou essentiellement pas d'agent de développement est normalement utilisée.
Les brevets japonais Kokoku n 39-27568, 47-30856 et 51-43778 peuvent être appliqués pour le procédé DTR utilisant la solution d'activation alcaline.
La présente invention concerne également les matériaux DTR pouvant être traités par une solution d'activation alcaline de ce genre, mais le matériau peut également être traité de manière efficace avec une solution de traitement DTR du type à développement qui contient un agent de développement.
La présente invention sera décrite à l'aide des exemples suivants.
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EXEMPLE 1.
Une couche de gélatine de 6 g/m2 est appliquée sur une face d'un support de papier de 110 g/m2 enduit de polyéthylène sur les deux faces. Une autre face du support de papier enduit de polyéthylène est enduite avec les solutions de revêtement suivantes A et B, avec des quantités à l'état humide de 50 g/m2 et de 20 g/m' respectivement, dans cet ordre par rapport au support, et les revêtements ont été séchés.
Solution de revêtement A
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<tb>
<tb> Gélatine <SEP> 30 <SEP> g
<tb> Eau <SEP> 300 <SEP> ml
<tb> Noir <SEP> de <SEP> carbone <SEP> 3 <SEP> g
<tb> Hydroquinone <SEP> 10 <SEP> g
<tb> 1-phényl-4, <SEP> 4-diméthyl-3-pyrozolidone <SEP> 1 <SEP> g
<tb> dodécylbenzènesulfonate <SEP> de <SEP> sodium
<tb> (solution <SEP> aqueuse <SEP> à <SEP> 5%) <SEP> 20 <SEP> ml
<tb> Total <SEP> 500 <SEP> g
<tb> pH <SEP> = <SEP> 4,5
<tb>
Solution de revêtement B
EMI14.2
<tb>
<tb> Emulsion <SEP> de <SEP> chlorobromure <SEP> d'argent
<tb> sensibilisée <SEP> orthochromatiquement
<tb> (granulométrie <SEP> moyenne <SEP> : <SEP> 0,35 <SEP> u <SEP> ;
<tb> bromure <SEP> d'argent <SEP> : <SEP> 5 <SEP> moles <SEP> % <SEP> ;
<tb> halogénure <SEP> d'argent <SEP> :
<SEP> 0,12 <SEP> mole <SEP> ;
<tb> teneur <SEP> en <SEP> gélatine <SEP> 15 <SEP> g) <SEP> 150 <SEP> g
<tb> sel <SEP> sodique <SEP> de <SEP> la <SEP> 2,4-dichloro-
<tb> 6-hydroxy-S-triazine <SEP> (solution
<tb> aqueuse <SEP> à <SEP> 5%) <SEP> 10 <SEP> ml
<tb> dodêcybenzènesulfonate <SEP> de <SEP> sodium
<tb> (solution <SEP> aqueuse <SEP> à <SEP> 5%) <SEP> 15 <SEP> ml
<tb> Total <SEP> 200 <SEP> g
<tb> pH <SEP> = <SEP> 4.5
<tb>
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Le séchage est effectué de la manière suivante.
Après achèvement du revêtement, les échantillons sont refroidis pendant 15 minutes pour les durcir, puis introduits dans les zones de séchage où la température est augmentée graduellement et où on évapore environ 75% de l'eau. Les échantillons sont maintenus à une température de surface au bulbe humide de 8 C (échantillon A), de 110C (échantillon B), de 14 C (échantillon C) et de 17 C (échantillon D), avec une température maximale au bulbe humide de 35 C, et le séchage est achevé dans ces conditions.
Dans cet exemple, le séchage est effectué sur un modèle et en production réelle, après que la température de surface au bulbe humide a été augmentée jusqu'à 14 C ou davantage, le séchage est effectué en augmentant graduellement la température.
Ces échantillons sont soumis à une exposition correcte à un original ayant des parties de noir appropriées, au moyen d'une caméra de traitement. Ces échantillons sont mis en contact étroit avec des films récepteurs d'images et ceux-ci sont introduits dans un appareil de traitement ordinaire contenant la solution de traitement par transfert par diffusion suivante et sont séparés l'un de l'autre après 60 secondes.
La température de traitement est modifiée comme indiqué au tableau 1.
Solution de traitement par transfert par diffusion.
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<tb>
<tb>
Eau <SEP> 800 <SEP> ml
<tb> Phosphate <SEP> tertiaire <SEP> de <SEP> sodium <SEP> (12H20) <SEP> 75 <SEP> g
<tb> Sulfite <SEP> de <SEP> sodium <SEP> anhydre <SEP> 40 <SEP> g
<tb> Hydroxyde <SEP> de <SEP> potassium <SEP> 5 <SEP> g
<tb> Thiosulfate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> (5H20) <SEP> 20 <SEP> g
<tb> Bromure <SEP> de <SEP> potassium <SEP> 1 <SEP> g
<tb> 1-phényl-5-mercaptotétrazole <SEP> 0, <SEP> 1 <SEP> g
<tb> Total <SEP> 1 <SEP> litre
<tb>
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La sensibilité est exprimée en fonction de la durée d'exposition correcte en secondes et la densité est exprimée par la densité de transmission.
TABLEAU 1
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<tb>
<tb> Température <SEP> de
<tb> traitement <SEP> 18 C <SEP> 23 C <SEP> 28 C
<tb> Echan- <SEP> Exposi- <SEP> Densi- <SEP> Expo- <SEP> Densi- <SEP> Exposi- <SEP> Densitillon <SEP> tion <SEP> te <SEP> sition <SEP> te <SEP> tion <SEP> té
<tb> (sec) <SEP> (sec) <SEP> (sec)
<tb> A <SEP> 20 <SEP> 2.20 <SEP> 21 <SEP> 2.40 <SEP> 23 <SEP> 2.65
<tb> B <SEP> 22 <SEP> 2.25 <SEP> 23 <SEP> 2.30 <SEP> 24 <SEP> 2.80
<tb> C <SEP> 24 <SEP> 3.60 <SEP> 24 <SEP> 3.65 <SEP> 24 <SEP> 3.80
<tb> D <SEP> 24 <SEP> 3.50 <SEP> 24 <SEP> 3.65 <SEP> 24 <SEP> 3.
<SEP> 70
<tb>
On peut constater, d'après le tableau 1, que les échantillons C et D qui ont été séchés avec une température de surface au bulbe humide de 14 C ou davantage présentent une densité de transfert plus élevée et nettement moins de variation de la densité de transfert et du temps d'exposition due aux variations de la température de traitement que les échantillons A et B.
Exemple comparatif.
La méthode de l'exemple A a été appliquée, en modifiant les conditions de séchage de la manière suivante. Les échantillons sont refroidis pendant 10 sec. pour les durcir et sont introduits dans les zones de
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séchage où la température est augmentée graduellement j et où environ 90% de l'eau est évaporée.
Les échantillons sont maintenus à une température de surface au bulbe humide de 8 C (échantillon A'), de 110C (échantillon B'), de 14 C (échantillon C') et de 17 C (échantillon D'), avec une température maximale au bulbe humide de 35OC, et le séchage est achevé dans ces conditions.
Les résultats sont indiqués au tableau 2.
TABLEAU 2
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<tb>
<tb> Température <SEP> de
<tb> traitement <SEP> 18 C <SEP> 23 C <SEP> 28 C
<tb> Echan- <SEP> Exposi- <SEP> Densi- <SEP> Expo- <SEP> Densi- <SEP> Exposi- <SEP> Densitillon <SEP> tion <SEP> té <SEP> sition <SEP> té <SEP> tion <SEP> té
<tb> (sec) <SEP> (sec) <SEP> (sec)
<tb> A' <SEP> 21 <SEP> 2.20 <SEP> 22 <SEP> 2.40 <SEP> 24 <SEP> 2.55
<tb> B' <SEP> 22 <SEP> 2.20 <SEP> 22 <SEP> 2.30 <SEP> 24 <SEP> 2.60
<tb> C' <SEP> 22 <SEP> 2.15 <SEP> 23 <SEP> 2.50 <SEP> 24 <SEP> 2.60
<tb> D' <SEP> 22 <SEP> 2.20 <SEP> 23 <SEP> 2.35 <SEP> 24 <SEP> 2.50
<tb>
D'après les résultats du tableau 2, on peut constater que les échantillons C'et D'qui ont été séchés en augmentant la température de surface au bulbe humide jusqu'à 14 C ou davantage après que la concentration de gélatine a atteint 30% en poids ou davantage,
ne présentent pas de différence de densité de transfert par rapport aux échantillons A'et B'et qu'il n'y
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a pas de différence de variation de densité de transfert et de durée d'exposition due à la température de traitement et donc qu'aucun effet de ce genre n'a été constaté.
EXEMPLE 2
L'exemple 1 a et répété, sauf que la solution de revêtement suivante C a été utilisée à la place de la solution de revêtement B.
Solution de revêtement C
EMI18.1
<tb>
<tb> Emulsion <SEP> de <SEP> chloro-iodobromure
<tb> d'argent <SEP> sensibilisée <SEP> orthochromatiquement <SEP> (granulométrie
<tb> moyenne <SEP> : <SEP> 0,35 <SEP> u <SEP> ; <SEP> bromure <SEP> d'argent <SEP> :
<tb> 2 <SEP> mole% <SEP> ; <SEP> iodure <SEP> d'argent <SEP> : <SEP> 0, <SEP> 3 <SEP> mole% <SEP> ;
<tb> halogénure <SEP> d'argent <SEP> : <SEP> 0, <SEP> 12 <SEP> mole <SEP> ;
<tb> teneur <SEP> en <SEP> gélatine <SEP> :
<SEP> 15 <SEP> g) <SEP> 150 <SEP> g
<tb> Hydroquinone <SEP> 3 <SEP> g
<tb> Sel <SEP> sodique <SEP> de <SEP> la <SEP> 2,4-dichloro-
<tb> 6-hydroxy-S-triazine <SEP> (solution
<tb> aqueuse <SEP> à <SEP> 5%) <SEP> 10 <SEP> ml
<tb> Dodécylbenzènesulfonate <SEP> de <SEP> sodium
<tb> (solution <SEP> aqueuse <SEP> à <SEP> 5%) <SEP> 15 <SEP> ml
<tb> Total <SEP> 200 <SEP> g
<tb> pH <SEP> = <SEP> 4, <SEP> 5
<tb> Les <SEP> résultats <SEP> sont <SEP> indiqués <SEP> au <SEP> tableau <SEP> 3.
<tb>
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EMI19.1
TABLEAU 3
EMI19.2
<tb>
<tb> Température
<tb> de <SEP> traitement <SEP> 18 C <SEP> 23 C <SEP> 28 C
<tb> Température <SEP> de <SEP> Expo- <SEP> Densi- <SEP> Exposi- <SEP> Densi <SEP> Exposi- <SEP> Densisurface <SEP> au <SEP> sition <SEP> té <SEP> tion <SEP> té <SEP> tion <SEP> té
<tb> bulde <SEP> humide <SEP> (sec) <SEP> (sec) <SEP> (sec)
<tb> 8 C <SEP> 18 <SEP> 2.40 <SEP> 20 <SEP> 2.65 <SEP> 22 <SEP> 2.95
<tb> 11 C <SEP> 19 <SEP> 2.35 <SEP> 21 <SEP> 2.55 <SEP> 24 <SEP> 2.90
<tb> 14 C <SEP> 21 <SEP> 3.50 <SEP> 22 <SEP> 3.55 <SEP> 22 <SEP> 3.60
<tb> 17 C <SEP> 21 <SEP> 3.50 <SEP> 21 <SEP> 3.55 <SEP> 21 <SEP> 3.55
<tb>
Les résultats du tableau 3 permettent de constater que les échantillons séchés avec une température de surface au bulbe humide de 14 C ou davantage présentent une densité de transfert plus élevée et nettement moins de variation de la densité de transfert et de la-durée d'exposition due aux variations de la température de traitement que les
EMI19.3
e échantillons séchés à 8 C et 11 C.
EXEMPLE 3.
L'exemple 1 est répété, sauf que l'on utilise du catéchol à la place de l'hydroquinone dans la solution de revêtement A. Les résultats sont indiqués au tableau 4.
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EMI20.1
TABLEAU 4
EMI20.2
<tb>
<tb> Température
<tb> 18 C <SEP> 23"C <SEP> 28"C
<tb> de <SEP> traitement
<tb> Température <SEP> de <SEP> Expo- <SEP> Densi- <SEP> Exposi- <SEP> Densi- <SEP> Exposi- <SEP> Densisurface <SEP> au <SEP> sition <SEP> té <SEP> tion <SEP> té <SEP> tion <SEP> té
<tb> bulbe <SEP> humide <SEP> (sec) <SEP> (sec) <SEP> (sec)
<tb> 12 C <SEP> 15 <SEP> 1.
<SEP> 90 <SEP> 17 <SEP> 2.20 <SEP> 21 <SEP> 2.50
<tb> 140C <SEP> 16 <SEP> 2.70 <SEP> 17 <SEP> 2.75 <SEP> 17 <SEP> 2.80
<tb> 16 C <SEP> 17 <SEP> 2.65 <SEP> 17 <SEP> 2.70 <SEP> 17 <SEP> 2.68
<tb>
Les résultats du tableau 4 permettent de constater que les échantillons séchés avec une température de surface au bulbe humide de 140C et de 16 C présentent une densité de transfert plus élevée et nettement moins de variation de la densité de transfert et de la durée d'exposition due à la variation
EMI20.3
de la température de traitement que l'échantillon séché à 12OC.