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"Perfectionnements apportés aux machines pour fabriquer des tubes"
La présente invention est relative à des ma- chines pour fabriquer des tubes, plus spécialement ceux constitués par un mélange d'amiante et de ciment, soit sous forme de tubes complets, soit sous forme d'un revê- tement ou d'une gaine d'un autre tube ou conduit, soit encore pour former des tubes qui peuvent ensuite être fendus dans le sens de leur longueur pour obtenir des feuilles.
Pour fabriquer des tubes en amiante-ciment,, sous forme d'un tube complet ou pour constituer un re- vêtement ou gaine pour un autre tube ou conduit,.il est d'usage d'enrouler des couches successives des mélanges d'amiante et de ciment, mouillés ou humectés @
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avec de l'eau, autour d'un mandrin jusqu'a ce que l'on obtienne une épaisseur suffisante pour former le tube ou revêtement complet.
Pour pouvoir obtenir un tasse- ment convenable du mélange autour du mandrin, on pré- fère que les rouleaux calendreurs agissent par pres- sion sur les faces opposées du mandrin en exerçant une pression substantielle sur chacune des couches succes- sives jusqu'à ce que l'épaisseur voulue soit obtenue, ce qui produit le tassement des couches à mesure qu' elles sont appliquées sur les couches précédentes, éta- blies sur le mandrin.
La. présente invention a pour but d'améliorer la construction et le fonctionnement des machines de ce genre, plus spécialement en ce qui concerne le sou- lévement et l'abaissement des rouleaux calendreurs et les moyens, utilisés a cet effet, pour exercer une pression sur la partie, déjà formée, du tube; de per- fectionner la manière dont les mandrins nus sont dé- placés dans la machine et celle dont les tubes formés sont enlevés de ceux-ci; d'améliorer la manière dont l'humidité en excès est extraite hors de la couche appliquée et dont on empêche la saturation excessive de celle-ci; et de perfectionner le mécanisme pour fournir les mélanges d'amiante et de ciment au mandrin dans des conditions convenablement réglées.
Ces perfectionnements sont obtenus par des modifications opportunes, apport0es à la constitution des parties correspondantes de la machine afin que cel- le-ci puisse fonctionner, d'une manière plus ration- nelle et efficace, pour appliquer les couches succes sives de matières sur le mandrin ou sur le conduit et pour exercer une pression élevée sur ces matières en
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vue d'obtenir un produit fortement amélioré.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, plusieurs modes de réalisation de l'invention.
Les Figs. 1 et montrent, respectivement en élévation (parties en coupe et parties arrachées) et en coupe verticale transversale (parties en élévation), les parties principales d'une machine destinée à fabriquer des tubes par voie humide, cette machine étant établie conformément a l'invention.
Les Figs. 3 et 4 montrent, respectivement en vue de côté (parties en coupe) et en coupe selon 4-4 fig. 3,, le mécanisme par lequel on obtient le déplacement des mandrins dans la machine et par lequel on enlève les tubes formés sur ceux-ci, certains organes ayant été omis pour des raisons de clarté.
La Fig. 5 montre, en coupe transversale, un rouleau humec- teur pour un rouleau calendreur.
La Fig. 6 montre, semblablement à la fig. l, une partie d'une machine analogue mais fonctionnant selon le procédé s.emi-sec.
La Fig. 7 montre, en élévation, un rouleau calendreur et un mandrin avec une enveloppe en acier (montrée en coupe axiale) en- gagée sur le mandrin.
La Fig. 8 montre, semblablement, une disposition analogue avec un collet engagé sur l'enveloppe pour former un tube avec raccords à emboîtement.
La Fig. 9 montre, semblablement, une autre disposition ana- logue avec des collets engagés sur les deux extrémités pour former un tube avec bouts rapportés en acier.
La machine, faisant l'objet de l'invention, est destinée prin- cipalement à fabriquer des tubes ou des revêtements ou gaines pour conduits à l'aide d'un mélange d'amiante et de ciment convenable- ment.hydraté, mais l'invention n'est pas limitée à cette applica- tion puisqu'elle peut être utilisée pour fabriquer des tubes ou des revêtements de conduits à l'aide d'une autre composition ou d'un autre matériau qui peut être travaillé de la même manière.
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De plus, l'invention peut être appliquée tout aussi bien à, la fabrication par voie humide que selon le procédé demi-sec comme expliqué en détail ci-après.
La machine utilisée pour fabriquer des tubes ou des revête- ments de conduits par voie humide est montrée sur les Figs. 1 a 5.
On se sert, dans ce cas, d'un mélange d'amiante et de ciment avec une quantité d'eau suffisante pour former une suspension liquide de ces matières. Une quantité appropriée de cette compo- sition liquide est contenue dans une cuve 1 munie d'agitateurs qui travaillent dans celle-ci pour que les matériaux restent convenablement mélangés et en suspension. Le niveau du mélange liquide dans la cuve 1 peut être réglé par un trop-plein réglable 3. La matière est introduite par le conduit 1' qui débite cet- te matière en un point latéral de la cuve 1.
Dans la cuve 1 peut tourner, dans le sens de Ici. flèche (fig.1), un tamis mouleur 4, du type à filtration ou a succion généralement utilisé à cet effet, qui comporte une paroi perforée sur la péri- phérie de laquelle peut venir s'appliquer une couche de matières fibreuses et humides qui est entraînée hors de la suspension liqui- de et est transférée à des rouleaux superposés, faisant partie de la machine.
Une raclette 5 est montée, a'une manière réglable,d'un cô- té de la cuve 1 à, côté du tamis mouleur 4 pour régler l'épais- seur de la couche formée sur celui-ci et pour enlever la matière en excès. on rapprochant ou en écartant cette raclette de la pé- riphérie du tamis 4 on peut faire varier l'épaisseur de la cou- che formée sur le tamis et, par conséquent, celle des coucnes transférées sur le mandrin et la densité du tube ou du revête- ment de conduit, ainsi obtenu.
La raclette 5 se trouve a proximité de l'entrée 1' de sorte les matières du mélange coulent directement sur la raclette et par dessus celle-ci sur le tamis mouleur. On peut ainsi conserver
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moins d'eau et de matières dans la cuve 1.
Uomme la matière est introduite en un point latéral dans la cuve 1 et comme elle coule sur la raclette 5, il est désira- ble qu'elle soit répartie dans le sens longitudinal de la cuve pour pouvoir former une couche uniforme sur le tamis mouleur 4.
A cet effet on a recours à un agitateur 5' qui s'étend, en sub- stance, sur toute la longueur de la cuve pour distribuer la ma- tière le long de celle-ci et pour agiter et mélanger uniformément ses constituants en suspension dans l'eau, quand cette matière est étalée sur la raclette 5 et appliquée, par celle-ci, sur la périphérie du tamis mouleur 4.
Au-dessus du tamis mouleur 4 est établi un rouleau de trans- fert 6, propre à recevoir la nappe fibreuse et humide depuis le contour du tamis mouleur 4 pour le céder à un mandrin dont la face externe repose, suivant une génératrice, sur ledit rouleau 6. Ce rouleau 6 comprend un corps cylindrique creux 7, dont la paroi est percée de trous radiaux 8 et qui porte une gaîne 9, en tissu ou en feutre, serrée fortement contre le .corps 7 pour tourner . avec lui.
Le rouleau de transfert 6 doit pouvoir coopérer avec le tamis mouleur 4 et avec le mandrin ou conduit qui repose sur lui. Sa forme dépend donc de celle du tube ou du revêtement à obtenir, que ledit tube ou revêtement comporte des extrémités ordinaires ou des raccords à emboîtement ou des colliers à ses extrémités opposées et qui doivent être soudés ou fixés de toute autre ma- nière sur un tube ou conduit adjacent. Le tube, qui l'on veut obtenir à l'aide de la machine selon les Figs. 1 et 2, est de ce dernier type. Il est toutefois entendu que la forme du rouleau de transfert 6 peut être modifiée selon nécessité et d'après le produit que l'on veut'obtenir.
Pour le mode de réalisation montré, les extrémités opposées du corps 7 du rouleau de transfert 6 comportent des moyeux 10
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engagés librement sur un arbre fixe tubulaire 11 reposant dans des paliers 12 montés sur une partie du bâti 13 de la machine.
Les paliers 12 sont constitués par des mandions engagés sur l'ar- bre tubulaire 11 et qui aboutissent au corps 7, auquel ils sont fixés (fig. 2). Les parties des Branchons 12, engagées dans les moyeux perforés 10 correspondants sont également perforées pour permettre le passage de l'eau vers l'arbre tubulaire 11 comme décrit ci-après. Les manchons 12 sont entraînés en rotation par une transmission 12', à chaîne par exemple, reliée a l'arbre du tamis mouleur 4 afin que ces organes tournent en synchronisme.
Les moyeux 10 sont perforés de manière que l'eau puisse pas- ser à l'intérieur de ceux-ci et ensuite dans l'arbre 11. Ces moyeux 10 sont montrés comme ayant un diamètre extérieur plus pe- tit que celui du corps 7 et ils sont également entourés d'une cou- che de tissu ou de feutre. Pour coopérer avec les moyeux 10, de diamètre plus petit, le tamis mouleur 4 comporte des parties per- forées, de diamètre plus grand, à ses extrémités opposées et qui peuvent tourner indépendamment de la partie médiane du tamis 4 de manière que leurs vitesses périphériques correspondent a celle des moyeux 10 du rouleau de transfert 6.
L'arbre tubulaire 11 s'étend axialement dans le corps 7, à trous radiaux (fig. 2) du rouleau 6 et dans sa partie supérieure est ménagée une fente 14 qui intéresse peu près la moitié supé- rieure du contour de l'arbre 11 (fig. 1). Cette arbre fendu for- me une auge établie à l'intérieur du corps creux 7 du rouleau à pour recueillir le liquide provenant de celui-ci. Aux bords lon- gitudinaux opposés de l'auge sont articulées des ailettes 15, en 16, de manière qu'elles puissent se déplacer angulairement vers leurs positions d'ouverture et -de fermeture, par rapport a l'ar- bre tubulaire 11.
Quand la machine fonctionne, les ailettes sont ouvertes et occupent leurs positions, montrées sur la fig. 1 pour donner aux bords de l'auge une étendue plus grande pour augmenter
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la surface par laquelle l'eau est recueillie depuis la partie supérieure du rouleau de transfert en tendant ainsi à réduire l'imprégnation avec de l'eau de la gaine 9, en -tissu ou en feutre, portée par ledit rouleau, ce qui facilite l'évacuation de l'humidité en excès depuis la nappe transférée par le rouleau.
L'eau peut être évacuée vers l'extérieur pat une ou par les deux extrémités de l'arbre tubulaire 11 à l'aide de moyens agissant par dépression ou succion et reliée à celui-ci.
Pour permettre à l'eau en excès de s'écouler ou d'être as- pirée par succion à l'intérieur du rouleau de transfert, elle est empêchée de s'accumuler à l'endroit où le rouleau ou le man- drin ou le conduit sont en contact et où. elle aurait une tendance à abîmer la nappe qui se trouve sur la périphérie du rouleau de transfert ou à délayer ou laver cette nappe depuis la surface de celui-ci. De plus, on empêche ainsi qu'un excès d'humidité s'accumule à la périphérie du rouleau de transfert, à l'endroit où celui-ci est en contact avec le tamis mouleur, de manière à faciliter le passage du tamis au rouleau puisqu'on empêche l'eau en excès de s'écouler jusqu'à la partie inférieure du rouleau de transf ert.
Les ailettes 15 peuvent être rabattues vers l'intérieur de manière qu'elles se trouvent, en substance, à l'intérieur des limites du contour de l'arbre 11, quand on désire dégager, cet arbre hors du rouleau de transfert 6 pour une raison quelconque.
Ueci permet de dégager l'arbre 11 ainsi que les ailettes 15 par les manchons 12, formant paliers,, lorsqu'on démonte la machine ou lors de leur remise en place, à travers ces manchons, lors du montage .
Afin que le tissu de la gaine 9 reste propre et que des fibres ne soient pas accumulées sur celui-ci, on fait intervenir un jet d'eau 17 orienté vers la périphérie de la gaine 9, recou- vrant le rouleau 6, du côté de ce rouleau qui se déplace vers le bas pour détacher les fibres de cette gaine après que la nappe a
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été transférée sur le mandrin. Le jet 17 est legs dans une boîte 16 pour cmpêcher l'éclaboussage de, l'eau. Dans cette boîte 18, en un point on-dessous du jeu, est établi un rouleau essorsur 19 qui est presse contre le). gaine 9 recouvrant le rouleau de transfert 3, pour en expulser l'eau en excès et pour régler la quantité d'eau qui subsiste dans le tissu 9.
La boîte 13 peut être reliée à une source de dépression ou de succion pour faciliter le nettoya- ge de la gaine et enlever l'excès d'humidité de celle-ci, afin qu'elle soit juste assez mouillée pour pouvoir recueillir la nap- pe qui lui est présentée par le tamis mouleur 4.
AU-dessus du rouleau de transfert 6 est établi un mandrin @@ qui repose librement sur celui-ci et dans les extrémités oppo- sées duquel sont introduits des axes ou pivots 33. Le mandrin @2 peut être introduit d'un côté dans la machine en un point au-des- sus du rouleau de transfert 6 pour reposer librement sur la surfa- ce de celui-ci et permettre le dépôt des couches successives et en nombre voulu, suivant une spirale, sur le mandrin après quoi le mandrin, recouvert du tube fabriqué, est dégagé par le côté oppo- sé de la machine, comme indiqué par des flèches sur les figs. 1 et 3.
Le mandrin est guidé, pendant ce mouvement, par des chaînes sans fin 24 établies de part et d'autre de la machine, comme mon- tré sur les figs. et 4.
Les chaînes 24 portent des supports 25, en forme d'étriers renversés, établis à des écartements appropriés le long de ces chaînes et propres à recevoir et à retenir librement les axes 23 du mandrin 22 afin que celui-ci soit entraîné dans le sens du mouvement des chaînes tout en pouvant se déplacer verticalement par rapport à celles-ci. De plus, ces supports 25 sont tels que le mandrin puisse être posé facilement sur les chaînes et enlevé de celles-ci. Les chaînes 24 sont engagées sur des roues dentées pour chaînes 6 établies aux extrémités de celles-ci (figs.3 et 4).
Le brin supérieur de chaque chaîne 24 passe et est guidé uans
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un rail 27, à section transversale en U, qui est transversal par rapport à la machine et ce rail s'étend, en substance, sur toute la longueur de la chaîne correspondante. Les roues dentées 26 sont montées sur des arbres tourillonnés dans les paliers montés sur la face inférieure des rails 27 (figs. 3 et 4). Chaque rail 27 est supporté, à proximité des roues dentées 26, par des tiges verticales 28, montées d'une manière réglable dans des guides 29 fixés sur les faces latérales de montants 30 faisant partie du bâti de la machine.
Les rails 27 peuvent être déplacés, vers le haut ou le bas, en entraînant avec eux les chaînes 24 et les mandrins 22 en faisant comporter à chaque tige 28 une crémaillère 28' qui engrène avec un pignon 29' commandé par une manivelle 31 que l'on fixe sur un.arbre transversal 31' portant les deux pi- gnons alignés 29'. On peut donc faire monter ou descendre simul- tanément les deux tiges 28 qui se trouvent aux extrémités corres- pondantes des rails 27. Ceci permet, en agissant alternativement sur les deux arbres 31' , de faire monter et descendre les rails 27, à volonté. Un tel réglage n'est nécessaire que de temps en temps, à des intervalles prolongés.
A une extrémité des rails 27 est établi un mécanisme d'entraî- nement 26a par chaîne qui agit sur l'une des roues dentées 26 de chaque chaîne, les pignons moteurs de ce mécanisme étant calés res- pectivement sur les extrémités d'un arbre transversal 26b sur le- quel est montée une manivelle 26c à l'aide de laquelle on peut faire tourner cet arbre en vue d'actionner les roues dentées 26 pour déplacer les chaînes 24 longitudinalement.
De part et d'autre de la partie supérieure du mandrin 22, quand celui-ci occupe sa position centrale ou active, sont établis deux rouleaux calendreurs 32 , qui reposent sur ce mandrin ou sur le tube formé sur celui-ci. Chaque rouleau calendreur 32 est tou- rillonné, par chacun de ses bouts, dans l'extrémité supérieure ou interne d'un bras 33, incliné vers l'intérieur et dont l'extrémité
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externe est, articulée, par un pivot 31, au bout. sup@reur du mon- tant correspondant 30. Les rouleaux supportés par les bras @@, inclinés vers le mandrin 22 quand il occupe sa position centrale, peuvent ainsi exercer une pression sur les cotes opposés de ce- lui-ci.
Pour pouvoir augmenter cette pression, on fait intervenir un dispositif hydraulique 36, relié à chacun des bras 33, pour pou- voir soulever et abaisser lesdits bras et exercer sur ceux-ci une pression suffisante, vers le bas, pour serrer les rouleaux calen- dreurs correspondants contre le mandrin ou le tube formé sur ce- lui-ci, cette pression correspondant à peu près à @70 kg par cm linéaire, cette pression pouvant, néanmoins, être modifiée jus- qu'à avoir la valeur désirée quand l'épaisseur du tube augmente.
Un tel dispositif . hydraulique, est constitue comme bien connu et comprend un cylindre dans lequel travaille un piston dont la tige, sortant du cylindre, est articulée en 37 au bras 33. Le disposi- tif 35 est supporté, à son extrémité inférieure, par un pivot 36' afin qu'il puisse se déplacer latéralement quand le bras cor- respondant se déplace angulairement.
Des moyens sont prévus pour obtenir le mouvement du piston dans chaque cylindre 36 dans l'un ou l'autre sens par l'effet de la pression du fluide admis dans le cylindre et agissent sur les faces opposées du piston. De cette manière, 1'ensemble des dis- positifs hydrauliques intervient non seulement pour que les rou- leaux calendreurs puissent exercer unepression sur les couches forcées sur le mandrin, mais il permet également de soulever suf- fisamment les rouleaux calendreurs pour qu'ils soientécartés dudit 'mandrin en vue de permettre le soulèvement et l'enlèvement (le celui-ci.
Chaque rouleau calendreur peut, si on le désire, être constitué en acier ou en tout autre métal ayant une surface périphérique lisse qui puisse être mouillée et recevoir une couche de matières sèches. On a constaté que de meilleurs résultats
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peuvent être obtenus en entourant chaque rouleau calendreur d'une couche de feutre ou de tissu ce qui permet non seulement un fonc- tionnement plus rapide de la machine pour la raison que les rou- leaux peuvent être entraînés à une vitesse plus élevée mais éga- lement d'obtenir un transfert plus adhérent de la matière au mandrin.
Chacun des rouleaux calendreurs 32 comporte des moyens pour fournir de l'humidité à sa surface. On a constaté qu'une unifor- mité plus grande peut être obtenue quand on applique une couche régulière d'humidité sur la surface périphérique du rouleau.
Ceci peut être obtenu en ayant recours à un rouleau humecteur ana- logue à celui montré en coupe transversale sur la Fig. 5. Ce rouleau comporte un corps tubulaire 42 avec des trous radiaux et recouvert d'une gaine 43 en feutre ou en tissu. Cette der- nière peut être humectée ou imbibée à l'aide d'un ou de plusieurs jets d'eau établis à l'intérieur du corps 4 ,.. Les extrémités op- posées du corps tubulaire 42.sont tourillonnées dans des bras 45 montés respectivement sur les faces internes des bras 33 afin que le rouleau humecteur soit maintenu en contact périphérique avec le rouleau calendreur 32 et qu'il puisse tourner avec celui- ci. Un conduit 44, quialimente le ou les jets, peut traverser-un des bras 45 et peut être relié, par un raccord flexible, à une source d'alimentation d'eau appropriée.
Les deux rouleaux calendreurs 32 doivent être entraînés dans le même sens puisqu'ils appuyent de part et d'autre sur le man- drin 22, établi entre ceux-ci. Ces rouleaux sont propres à rece- voir une réserve de matières à base de ciment sur leurs surfaces périphériques humides, cette couche étant entraînée en rotation avec ces rouleaux tout en étant en contact avec le mandrin 22 ou avec les couches formées sur celui-ci. La couche humectée accom- pagne un des rouleaux calendreurs pendant un déplacement angulaire inférieur à 1800 et la couche humectée de l'autre rouleau accom- pagne celui-ci suivant un angle d'environ 2700 avant que ces cou-
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cnes soient appliquées sur le mandrin.
Sur la face latérale de ce dernier rouleau calenareur appuie un rouleau presseur 16' de
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manière a serrer la coucne formée contre le rouleau calendreur pour appliquer cette coucrze avec une adhérence assez Granüe sur celui-ci pour qu'elle soit entraînée par celui-ci vers l'endroit où le rouleau calendreur et le mandrin sont en contact, ce qui empêche la séparation de cette couche d'avec la partie inférieure du rouleau calendreur.
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Chaque rouleau cçzl.nùrc;c,r :. coniporte 'également ijii-= raclette 45 qui débarrasse sa surface des fibres ou autres matières étran- gères qui pourraient s'accumuler sur celle-ci. La raclette 48 est articulée aux bras correspondants 33 et elle est, de préfé-
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rence, sollicitée élastiquen::ent vers la surface du rouleau calen- dreur.
Tous les rouleaux sont entraînés mécaniquement, comme indi-
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sué à traits interrompus sur la Fig. l, par un arbre moteur 50, -vitesse variable et qui est relié, par une chaîne 51, au rouleau de transfert 6 qui, à son tour, entraîne le t@lli;:; mouleur 4, a l'aide de la 4 anbna.ssion à chaîne 1.S' , établie a son extrémité opposée, cornue décrit plus haut. Les agitateurs et 5' sont actionnés par une transmissions chaîne 52 partir .1u tamis mou- leur 4. Le rouleau de transfert 6 est relié, par des cilaînes 52, à des roue;:) à chaînes coaxiales avec les axes ou pivots 34 et qui
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sont reliées par len chaînes 54, établies 10 long des bras é3, des pignons qui entraînent les rouleaux calsndreurs .32 dans le sens des flèches indiquées sur la fige 1.
On a prévu des moyens pour fournir une ou plusieurs couches d'un mélange demi-sec d'amiante et de ciment, ou toute composition moulable, à la surface périphérique du mandrin 22 en une partie de son contour, formant cette ou ces couches demi-sèches ou humides
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sur les surfaces périphériques des rouleaux calendreurs 3. ÜOliill16 ces surfaces sont mouillées par les rouleaux humecteurs 42, il est seulement nécessaire d'appliquer une couche de matières sèches sur
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cette surface mouillée, afin qu'elle soit hydratée par la couche d'humidité qu'elle porte, pour qu'elle soit prête à être transfé- rée sur le mandrin.
A cet effet, on a recours à plusieurs séries de trémies 58 et 59, établies à des niveaux différents en étant supportées par un bâti approprié 60 supporté, à sa position surélevée, d'une manière appropriée quelconque. Ces trémies sont propres à rece- voir et à mélanger les matières et à les décharger par le bas pour leur usage. Chacune des trémies 58 comporte un organe mala- xeur hélicoïdal 61 propre à agiter et à mélanger soigneusement les matières qu'elle contient. Chaque trémie 59 comporte un agi- tateur 62,, animé d'un mouvement alternatif et dans le sens axial de la trémie pour produire un débit régulier de la matière débitée par la trémie correspondante 58 sur un distributeur à rainures ou en forme de brosse, établi au fond de la trémie 59.
Le débit de chacune des trémies 58 et 59 est réglé à l'aide d'un distribu- teur 63 analogue. Le débit des matières est réglé de manière tel- le que les trémies 59 soient maintenues à peu près vides et qu'el- les soient traveraées seulement par les matières quand celles-ci sont débitées par les trémies. Les parties actives des trémies 58 et 59 sont entraînées par un mécanisme moteur 64 comprenant un moteur et un réducteur de vitesse.
-dessous des trémies 59 sont établis des goulottes fixes 66 qui sont engagées télescopiquement dans'des goulottes 67 mon- tées sur des traverses 68 du bâti 60. Les goulottes 67 sont en- gagées librement dans des goulottes supplémentaires 69 reliées, par des articulations ou charnières 70 aux goulottes 67 de manière à pouvoir osciller latéralement par rapport à celles-ci. L'ex- trémité inférieure de chaque goulotte 69 est établie de manière à . pouvoir décharger directement les matières sur la partie supérieu- re du rouleau calendreur correspondant 3 pour alimenter cette partie avec les matières débitées par la trémie correspondante 59.
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Les goulottes 69 sont supportées, a l'aide Lies picots ou charnières 70, par les ê:,oulottes 57 mais peuvent osciller latéra- lement par rapport a celles-ci pour suivre les mouvements d'ou-
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verture et àc fermeture àes bras 00. Leurs positions sont égale- nient réglables, dans le sens latéral, à l'aide d'ergots 69' raaori- tés sur des traverses 66' du bât*50 afin qu'elles débitent, aux eno.roits désirés, sur les faces latérales des rouleaux calendreurs 32 quand ceux-ci occupent des positions actives différentes.
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entre les trémies 39 est établie une trémie intermédiaire 72 avec une goulotte de décharge 76 qui est logée, téll:' Bcopiy-uvw611t, dans une goulotte 74 montée sur les traverses 66 et 08'.
L'extré- mité inférieure de cette goulotte '74 se trouve directement au-aes- sus de la.. surface supérieure du mandrin 22 quand celui-ci est à sa position centrale.
La trémie 72 est propre à recevoir et à contenir une certai- ne quantité de ciment qui peut être fourni directement a la face périphérique du tube ou au revêtement de conduit, aprèb sa fabrica- tion. De cette manière on recouvre la face externe du tube ou
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revêtement u.' une coucs2e de ciment pour rendre cette face plus lis- se et pour lui donner un fini plus régulier.
Les traverses 68 et 68' sont montres, o.'une manière varia-
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ble en hauteur, sur le bâti zou en utant reliées entre-elles par des entretoises 75 qui peuvent coulisser le long des montants du bâti dans lesquels sont ménagées des rainures 76 dans lesquelles peuvent glisser des ergots 77 montés sur les entre-toiles. De cette manière on peut modifier, a volonté, les emplacements des
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goulottes par rapport au mandrin et aux rouleaux calendreu'rs.
Les traverses 68 et 68' peuvent se déplacer librement et dans
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le sens vertical par rapport au bâti riJ et >sllé> sont supportées par suite que les traverses 68' reposent libreuient sur des galets 78 articulés aux extrémités supérieures des bras respectifs33.
Ainsi, le soulèvement et l'abaissement des bras @@ provoque la montée et la descente des traverses 68 et 68' de sorte que les
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goulottes conservent des positions convenables par rapport aux périphéries des rouleaux calendreurs.
Il est possible de fabriquer, à l'aide d'une telle machine, des tubes ou de former des revêtements ou gaines sur des conduits ou des enveloppes cylindriques. Le mandrin 22 varie suivant les dimensions transversales et le genre du tube que l'on désire ob- tenir, celui-ci pouvant être cylindrique sur toute sa longueur ou comporter, à une extrémité, une partie plus large pour qu'on puisse y engager, par emboîtement, l'extrémité de section moin- dre d'un tube adjacent. Les rouleaux calendreurs, destinés à prendre appui sur le mandrin, sont alors façonnés en conséquence.
Les Figs. 7 à 9 montrent quelques exemples de ce qui peut ainsi être réalisé. Dans le brevet E.U.A.N 2.283.921, déposé au même non!, on a décrit la manière dont on peut fabriquer un tube termi- né par une partie élargie et solidaire dudit tube, pour obtenir un raccord par emboîtement.
Sur la Fig. 7, le mandrin 22a est cylindrique d'une extré- mité à l'autre et il coopère avec un rouleau calendreur cylindri- que 32a. Le mandrin 22a est entouré d'une gaine 80 en acier, engagée d'une manière amovible sur le mandrin et qui sert unique- ment à supporter le tube pendant le séchage ou à former un rêve tement interne pour celui-ci. Dans ce dernier cas, l'enveloppe 80 reste solidaire-du tube au cours de l'usage.
Sur la Fig. 8, le mandrin 22b est entouré d'une gaine métal- lique 81 comportant à une extrémité un collet plus large 82 pour former un tube ayant une extrémité élargie et solidaire dudit tube. Dans ce cas on donne au rouleau calendreur 32b une forme complémentaire, c'est-à-dire que son extrémité, qui se trouve en regard du collet 82, a une section transversale plus réduite.
Sur la Fig. 9, le mandrin 22c est entouré d'une gaine 83 en acier qui reste dans le tube obtenu, des colliers ou manchons étant soudés ou fixés de toute autre manière aux extrémités opposées de la dite gaine pour faciliter le raccordement des
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tronçons adjacents des tubes. Le rouleau calendreur 32c compor- te, dans ce cas, des parties complémentaires en retrait aux en- droits où se trouvent lesdits mancnons 84.
La machine ainsi constituée fonctionne comme suit. Le mé- lange liquide est introduit dans la cuve 1 en substance couine indiqué plus riaut alors qu'un mélange sec d'amiante et de ciment ou tout autre matériau utilisé est fourni aux trémies 58 comme montré sur les dessins. Quand le mandrin 22 occupe la position montrée et quand les rouleaux calendreurs 32 appuient sur les côtés opposés de ce mandrin avec la pression nécessaire, la ma- cnine est prête a fonctionner. Quand le moteur, agissant, sur l'arbre 50, est mis en marche, le tamis mouleur 4, le rouleau de -transfert 6 et les rouleaux calendreurs6 sont entraînés dans les directions indiquées par des flèches sur la fige 1.
Le'tamis mou- leur recueille,., sur ses surfaces, une nappe humide d'amiante et de ciment qui provient de la cuve 1 ou qui a coulé sur la raclette 5 ou qui est fournie par ces deux sources à la fois, l'épaisseur de cette,nappe pouvant être modifiée en réglant la position de la raclette. La nappe, ainsi formée a la surface du tamis mouleur, est attirée par la gaine 9, en tissu ou on feutre, que porte le rouleau de transfert et celui-ci dirige, son tour, cette nappe vers l'enaroit où le rouleau 6 est voisin du manarin 23, sur le- quel cette nappe est transférée.
Un peu d'humidité s'échappe, hors de cette nappe, sur le rou- leau de transfert J et l'excès d'humidité, qui peut être absorbée par le tissu 9 de celui-ci, tombe dans l'auge formée par l'arbre creux 11 avec fente, les bords longitudinaux ou¯posés de cette fente étant munis d'ailettes basculantes 15. Le liquide peut ainsi être évacué par l'arbre 11 en faisant agir un effet,de suc- cion à l'intérieur de celui-ci.
La rotation des rouleaux calendrcurs au contact de la coucne humids, appliquée sur le mandrin, sert non seulement à
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comprimer la couche qui se trouve sur celui-ci mais également à appliquer une ou plusieurs couches humides sur celle-ci, l'ensemble étant comprimé pour former, en substance, une masse homogène. La surface mouillée de chaque rouleau calendreur 32 reçoit de la matière relativement sèche provenant de la tré-mie 59 et fournie par les goulottes 66 à 69, l'humidité étant suffisante pour qu'el- le oblige cette matière sèche à adhérer fermement au contour du rouleau calendreur 32. Cette couche semi-sèche est alors appli- quée sur la couche humide à l'endroit où le mandrin et le rouleau calendreur sont voisins et cela avec une pression importante d'en- viron 270 kg par cm linéaire.
Ces couches semi-sèches peuvent être appliquées sur chacun ou sur les deux rouleau calendreurs 32, à volonté.
Ce fonctionnement continue jusqu'à ce que le tube ou le re- vêtement ait reçu l'épaisseur voulue sur le mandrin ou sur la gaine métallique engagée sur celui-ci. Dès que cette épaisseur est atteinte, le rouleau de transfert 6 est mis en contact du tamis mouleur 4 et les moyens d'alimentation de la trémie 72 peuvent entrer en action pour fournir une quantité de ciment suffisante, par les goulottes 73 et 74, à la périphérie du tube ainsi formé sans addition d'une couche humide ou semi-sèche, ce ciment étant hydraté par l'humidité fournie par les couches précédentes et permettant d'obtenir un revêtement cimenté et lisse autour du tube fabriqué.
Ensuite on fait fonctionner les dispositifs hydrauliques 36 pour déplacer les bras 33 vers le haut ce qui écarte les rouleaux calendreurs 32 des côtés opposés du mandrin 22. Ce dernier peut ainsi être soulevé et dégagé hors de la machine. Quand les rou- leaux calendreurs 32 ont été soulevés suffisamment pour qu'ils soient écartés du mandrin et du tube formé sur celui-ci, les chaînes 24 peuvent être manoeuvrées à l'aide de la manivelle 26c (fig. 4) ou être commandées par des moyens mécaniques.
Les chai= nes 24 se déplacent alors suivant un mouvement rectiligne pour
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ramener un mandrin vide 22 à sa position active alors que le tube forme sur le mandrin précédent, est écarté vers la aroite, comme indiqué en P sur les figs. 1 et 3. Les organes peuvent ensuite être ramenés a leurs positions actives respectives et le fonctionnement peut reprendre.
Il est a noter que les étriers 25 reçoivent librement les axes d'extrémité au mandrin de sorte que ceux-ci peuvent être déplacés aisément et verticalement par rap- port a ces étriers non seulement lors de la mise en place ou de l'enlèvement de ces mandrins mais également pendant que le tube est formé sur chaque mandrin, ainsi que l'on peut s'en rendre -compte sur la fig. 3.
Le tube peut être formé entièrement en ayant recours, si on le désire, à un procédé semi-sec, soit en écartant le roule.au de transfert 6 du tamis mouleur 4, soit un supprimant complètement ce dernier et dans ce cas les couches sont forcées uniquement sur les rouleaux calendreurs et sont transférées depuis celui-ci sur le mandrin, comme montré sur la Fig. 6.
Dans le cas où on a recours à ce procédé semi-sec, le man- drin 122 reçoit des couches depuis les rouleaux calendreurs 132 supportés par les bras 133. Ces rouleaux exercent, sur les côtés opposés du mandrin, une pression importante, comme indiqué plus haut, et qui est obtenue par les dispositifs hydrauliques 136 qui servent également à ramener les bras à leurs positions rele- vées pour écarter les rouleaux calendreurs du mandrin.
Un rouleau 10ô, établi dans une position correspondant à celle du rouleau de transfert 6, supporte le mandrin 122 et le maintient quand une pression est exercée sur ses côtés opposés par les rouleaux calendreurs 132. Le rouleau 106 est, de préfé- rence, recouvert d'un tissu ou de feutre qui peut être nettoyé par un jet atomiseur 101 et, soumis ensuite à l'action d'une brosse 103 et finalement celle d'un roulsau essoreur 103. Le rouleau 106 est entouré, en partie, d'un carter fixe104.
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A part cela la machine,, fonctionnant selon le procédé serai- sec et montrée, d'une manière générale, sur la Fig. 6, agit com- me celle montrée sur les figs. 1 et 2 excepté qu'elle ne permet pas la formation d'une nappe liquide destinée à être appliquée sur le mandrin.
Comme il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui pré- cède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes drap- plication non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses di- verses parties, ayant été plus spécialement indiqués ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.