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MACHINE .POUR .FABRIQUER .DES .ELEMENTS EN .BETON.
La présente invention est relative à une machine pour fabriquer, de préférenceà l'avancement, des éléments creux en béton tels que des éléments de hourdis, comprenant un échafaudage mobile portant, entre autres, des feuilles de coffrage et des noyaux de moulage longitudinaux ainsi qu'au moins un conduit de déversement entre lesdites feuilles de coffrages, de la matière mise en oeuvre.
Elle a pour but de procurer une machine dont les noyaux de moulage effectuent le serrage des matériaux mélangés
A cet effet, dans la machine suivant l'invention les noyaux précités sont soumis à des tremblements produits par un appareil à secousses supporté par l'échafaudage susdit et posé, de préférence, sur des appuis élastiques.
Dans une forme de réalisation avantageuse¯de l'objet de l'invention., chacun des noyaux précités est suspendu par sa partie antérieure à l'appareil à secousses susdit au moyon d'une paire d'attaches placées dans deux alignées,. transversales auxdits noyaux.,.des cylindres de pression pour maintenir la matiè- re mise en oeuvre,étant portés par 1$échafaudage susmentionné et disposés entre les alignées susnommées parallèlement à celles-ci.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description d'une machine pour fabriquer des longs éléments creux en béton, notamment des éléments de hourdis, donnée ci-après à titre d'exemple non limi- tatif et avec référence aux dessins ci-annexés,
La figure 1 est une élévation longitudinale schématique de la machi= ne,, ' La figure 2 est une vue en coupe suivant le plan II-II indiqué à la figure 1.
La figure 3 est un schéma d'une coupe transversale dans un élément fabriqué à l'aide de la machine
La machine comprend un échafaudage mobile 1 monté sur des roues 15 cheminant sur deux files de rails 16, placées de part et d'autre d'un chantier
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17 sur lequel sont fabriqués;, de préférence, à l'avancement, les éléments creux en béton. L'échafaudage 1 comprend notamment des montants ou guides 18 qui dirigent le mouvement ascendant ou descendant de traverses 19 d'un châssis 20 supportant un appareil à secousses 4. Ce dernier est posé sur- des appuis élastiques 5. La position en élévation du châssis 20 peut être réglée par un système- de commande 21 qu'on actionne 'en manoeuvrant une roue ou volant 22.
A l'appareil à secousses 4, sont suspendus, entre autres et- par exemple, par l'intermédiaire de trois axes 23 portant des manchons d'é- cartement 24 qui maintiennent en bonne place des organes de suspension 25, des feuilles de coffrage 2 et des noyaux de moulage longitudinaux 3. Les feuilles de coffrage 2 forment les,,parois latérales du moule dans lequel est déversée ,La matière mise en oeuvre. D'autre part, chacun des noyaux de mou- lage 3 est appendu par sa partie antérieure, à l'appareil à secousses 4, au moyen d'une paire d'arraches 6,et 7. Ces attaches sont placées dans deux alignées transversales aux noyaux 3 . Entre ces alignées et parallèlement à celles-ci, sont disposés des cylindres de pression 8 portés par le châssis 20.
Les cylindres de pression 8, maintiennent la matière mise en oeuvre. En outre, au moins =-rouleau de pression'27, également porté par le châssis- 20, est agencé derrière l'attache postérieure 7 de chaque noyau 3. De plus, chaque noyau 3 est terminé à sa partie postérieure, par un appendice 10 as- sujetti au corps 9 de ce noyau par une liaison non rigide 26. Les tremblements transmis aux noyaux 3 par l'appareil à secousses 4 sont ainsi amortis à l'ar- Fière de ceux-ci, dans les parties complètement formées des éléments en béton.
La machine suivant l'invention permet de fabriquer simultanément plusieurs éléments creux. La figure 2 des dessins illustre, à titre d'exem- ple, l'exécution d'une série de trois .éléments présentant, chacun, deux creux longitudinaux ; la-figure 3 est un schéma d'une coupe transversale dans un de ces éléments. Le châssis 20 porte alors des feuilles de séparation ou dé- coupeurs 28 qui divisent longitudinalement la matière pendant la fabrication.
Cette matière est amenée entre les feuilles 2 et 28 par au moins un conduit de déversement 11 qui part d'un bac d'alimentation correspondant 29. Chaque conduit 11 est constitué d'une succession d'anneaux 12 en forme de cuviers retenus par des chaînes 13 et s'emboîtant l'un dans l'autre; son débouché est une-trémie 14 qui déporte. la matière ouvrée et permet ainsi sa décharge sous hauteur constante. Dans' la forme de réalisation représentée aux dessins (voir figure 1), la machine comprend trois conduits de déversement 11. La machine décrite permet l'emploi de mélanges de qualités différentes pour fabriquer des éléments en béton.
Ainsi (voir figure 3), on peut notamment réaliser des éléments présentant des parties 31 faites de b éton riche distribué aux endroits voulus par le conduit de déversement 11 prévu à l'avant de- l'installation tan- dis qu'un mélange normal, par exemple, est amené par le conduit central pour former le corps 32 de l'élémento Un conduit 11, situé à l'arrière de la ma- chine, derrière les rouleaux de pression 27, peut distribuer un mélange con-..
venable pour la constitution d'une chape ou revêtement 33 se prêtant au lissa- ge. Ce lissage est alors avantageusement réalisé par des rouleaux ou des cy- lindres 34 ad hoc, portés par le châssis 20 et venant à la suite du conduit 11 considéréo
La machine suivant 19invention permet donc de réaliser complète- ment et à l'avancement des éléments creux eh béton présentant, le cas échéant, des parties de qualités différentes. La matière ouvrée est serrée entre les feuilles de coffrage ou de séparation par l'effet de tremblements imprimés aux noyaux. L a mise en oeuvre du béton frais est entièrement automatique.
De plus, la machine permet la fabrication en série, par rangées horizontales d'éléments. Ces rangées peuvent être superposées en intercalant entre elles, ainsi qu'il est connu, une couche mince d'un produit empêchant leur adhéren- ce, tel que du papier, de la sciure de bois, etc... La réalisation suivant l'invention est peu complexe; elle est à grand rendement et d'une conduite aiséeo
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée à la réalisation décrite ci-avant et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre de la présente demande de brevet.
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On pourrait notamment prévoir les cylindres ou rouleaux de pres- sion et les cylindres ou rouleaux de lissage en dimensions et nombres appro- priés à des conditions particulières.
On pourrait aussi modifier la forme et le nombre des noyaux de moulage des découpures et des feuilles de coffrage ou de séparation, sui- vant le profil des éléments à fabriquer. On pourrait également régler en conséquence, les écartements des organes précités, REVENDICATIONS.
1.- Machine pour fabriquer,de préférence à l'avancement,des éléments creux en béton tels que des éléments de hourdis, comprenant un écha- faudage mobile (1) portant, entre autres, des feuilles de coffrage (2) et des noyaux de moulage (3) longitudinaux ainsi qu'au moins un conduit de déverse- ment (11) entre lesdites feuilles de coffrage (2), de la matière mise en co vre, caractérisée en ce que les noyaux (3) précités sont soumis à des tremble- ments produits par un appareil à secousses (4) supporté par l'échafaudage (1) susdit et posé, de préférence, sur des appuisélastiques (5).