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PERFECTIONNEMENTS RELATIFS AUX MACHINES DESTINEES AU TRAITEMENT
DES FIBRES.
La présente invention se rapporte à une nouvelle machine perfec- tionnée destinée au traitement des fibres.
Après le décorticage ou teillage de la pulpe de plantes fibreuses du type à tige telles que la ramie., ou, encore, n'importe quelles fibres après' qu'elles ont été tout d'abord séparées de la pulpe indésirable, les matières doivent subir différents traitements. L'un de ceux-ci est une opération de dégommage dans laquelle les gommes que l'on trouve normalement associées aux fibres en sont séparées par un procédé de lavage. Une autre opération néces- saire lors du traitement des fibres est simplement un lavage des fibres après que leurs gommes ont été enlevées. Une troisième opération est un blanchiment des fibres dégommées et lavées.
La présente invention a donc pour objet - une machine pour le traitement des fibres constituant un dispositif permettant d'effectuer toutes les opérations telles que le dégommage, -le lavage et/ou le blanchiment des fibres décortiquées ; - une machine pour saisir tout à tour les extrémités opposées des fibres et traiter les extrémités libres des fibres suivant les besoins? - un dispositif pour faire passer les fibres allongées sur une courroie ondulée et pour saisir simultanément et tour à tour les,extrémités opposées des fibres situées dans des rigolas formées dans les ondulations voisines de la courroie et faire passer des liquides sur les fibres des rigoles voisines, dans des sens opposés;
- l'alimentation d'une machine pour le traitement des fibres ayant une courroie en caoutchouc large et allongée présentant une surface supérieure ondulée sur laquelle on fait passer les fibres à traiter et comportant des
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roues à bandages en caoutchouc, de diamètre relativement grand, dont les circonférences sont concentriques aux ondulations arquées et qui peuvent coopérer avec les extrémités des fibres et les saisir lorsque les fibres passer sur les ondulations et au-dessous des roues à bandages en caoutchouc, de grand diamètre ;
- une machine pour le traitement des fibres dans laquelle on traite les fibres en faisant circuler un liquide sur les fibres à l'aide d'un dispositif à raclettes lesraclettes étant disposées de maniène à se déplacer à une vitesse supérieure à la vitesse de circulation du liquide passant sur elles, pour occasionner tour à tour un afflux de liquide et une absence de liquide chan ant constamment sur toute la longueur des fibres à traiter; - un dispositif à raclettes-rouleaux appelant la forme d'un tonneau, ce qui fait que les raclettes travaillent dans les ondulations de la courroie sur laquelle les fibres sont traitées et servent à déplacer les liquides utilisés lors,:du traitement des fibres avec un minimum de frottement entre le rouleau et les fibres;
- l'alimentation d'une machine entière pour le traitement des fibres, cette machine-comportant : un dispositif pour saisir et traiter les fibres au fur et à mesure qu'elles se déplacent longitudinalement le long d'une courroie sans fin ; un réservoir à fluide; et un dispositif pour amener le fluide du réservoir et le faire passer sur les fibres, au fur et à mesure qu'elles se déplacent le long de la surface de là courroie et pour le ramener au réservoir en vue de sa remise en circulation ; - une combinaison de dispositifs de retenue des fibres et de délimitation des ondulations de la courroie au moyen de grandes roues à bandages en caoutchouc.
Des objets et avantages importants ainsi que d'autres apparaîtront au cours de la description qui va suivre et qui est faite en se référant au dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue en élévation de profil de la machine pour le traitement des fibres objet de la présente invention;
La figure 2 est une vue en plan par dessus de la machine représentée à la figure 1; la figure 3 est une vue en élévation en bout de la machine de traitement, représentant son extrémité de chargement des fibres ; la figure 4 est une* vue en coupe, à grande échelle, faite par 4-4 de la figure 1 ; la figure 5 est une vue en coupe faite par 5-5 de la figure 1 et partiellement sous forme schématique;
la figure 6 est une vue en perspective d'un: détail de l'une des raclettes utilisées pour faire circuler le liquide de traitement sur les fibres; la figure 7 est une vue en perspective d'un détail d'une variante de raclette.,
Ainsi qu'on le voit sur le dessin, le nombre de référence 10 désigne, dans son ensemble, le bâti de support de la machine pour le traitement des fibres objet de ;La présente inventiono Le bâti comprend, à sa partie inférieure, un réservoir pour le liquide de traitement qui peut serbir à la séparation par lavage des gommes d'avec les tiges des fibres, au blanchiment des fibres, ou simplement au rinçage des fibres. Le bâti comporte., en outre, de nombreux éléments structuraux destinés à supporter les nombreuses partie s constitutives de la machine.
Ceux-ci sont des éléments latéraix de bâti, disposés verticalement, désignés par 12 sur l'un des côtés de la machine, et désignés par 13 sur l'autre côté de la machine. Un élément principal de bâti 14, latéral et horizontal, complète-les éléments de bâti verticuax 12 et, de même, un élément horizontal 15 'ajoute de la rigidité aux éléments latéraux
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13 du bâtio La partie supérieure de la machine comprend des éléments laté- raux et longitudinaux 16 et 17 espacés l'un de l'autre.
Ainsi qu'on le voit plus clairement sur les figures 1, 2 et 5, deux paliers-supports alignés 18 et 19 sont montés respectivement sur les éléments de bâti horizontaux et latéraux 14 et 15 et supportent un rouleau
20 de manière à lui permettre de tourner,par l'intermédiaire de l'arbre 21 du rouleau. Des paires alignées et écartées l'une de l'autre de paliers-sup- ports sont espacées progressivement vers l'arrière sur les éléments 14 et
15 du bâti et sont désignées par 22 et 23, 24 et 25, 26 et 27, 28 et 29,
30 et 31, 32 et 33, 34 et 35. Ces paires de paliers supportent respectivenent les rouleaux transversaux 36, 37, 38, 39, 40, 41 et 42 par leurs arbres 43,
44, 45, 46, 47, 48 et 49. Les paliers 34 et 35 ne sont pas fixés rigidement aux éléments 14 et 15 du bâti.
Ces paliers particuliers sont respectivement omis de supports 257 et 258 s'étendant vers le bas avec lesquels coopèrert des vis allongées 259 et 260. Ces vis sont fixées dans le sens longitudinal par rapport aux éléments de bâti 14 et 15, mais peuvent tourner séparément.
Cette rotation des vis occasionne le réglage dans le sens longitudinal de la machine des paliers 34 et 35 et, ainsi, également du rouleau d'extrémité
42.
Les rouleaux parallèles rotatifs 20, 36,37, 38, 39,40, 41 et 42 supportent la courroie sans fin en caoutchouc 50, allongée et large. La courroie constitue le transporteur servant à faire passer les fibres à traiter dans la machine, à tous les postes de traitement des fibres. La courroie est tendue et uniformément mise sous tension sur toute sa largeur par la commande des vis 259 et 260 qui retiennent respectivement les paliers 34 et 35.
Un rouleau de pression 51 est supporté sur un arbre 52 qui est monté pour pouvoir tourner dans des bras 53 et 54 espacés l'un de l'autre qui sont respectivement montés à charnières en 55 et 56 sur les éléments 12 et 13 du bâti. Les paliers-supports 57 et 58 sont montés à demeure sur les bras espacés 53 et 54, à distances égales et appréciables de leurs liaisons à charnières, dans le but de recevoir l'arbre 52 du rouleau. Le rouleau 51 roule sur la surface supérieure de la courroie transporteuse 50 en caoutchouc et exprime le liquide de la fibre au fur et à mesure qu'elle passe entre le rouleau et la courroie.
Un boulon 59 est fixé en 60 sur l'élément vertical 12 du bâti et s'étend vers le haut à travers une ouverture prévue dans le bras 53. Un boulon 61, similaire au boulon 59, est disposé sur l'autre côté de la machine et est fixé en 62 sur l'élément vettical 13 du bâti. Le boulon 61 s'étend vers le haut à travers une ouverture pratiquée dans le bras 54. Des écrous 63 et 64 coopèrent respectivement avec les extrémités s'étendant vers le haut des boulons 59 et 61 et constituent les extrémités de retenue supérieures de ressorts 65 et 66 enroulés en hélice. Les ressorts sont disposés autour des boulons 59 et 61 entre les faces supérieures des bras 53 et 54 à charnières et les faces inférieures des écrous 63 et 64. On a désigné le brin (ou surface) supérieur de la courroie 50 par 67 et le brin inférieur par 68.
Le bâti 10 comprend, en outre, des éléments latéraux 69 et 70 de bâti horizontaux et longitudinaux qui sont respectivement placés à mi-distance entre les éléments horizontaux de bâti 14 et 16 et 15 et 17. Un élément de bâti transversal 71, en cornière, s'étend en travers de la partie supérieure de la machine; il réunit les parties supérieures des éléments latéraux et verticaux 12 et 13 du bâti et fixe ensemble les éléments latéraux supérieurs 16 et 17 s'étendant longitudinalemento Des éléments supplémentaires, transversaux et supérieurs du bâti, espacés dans le sens longitudinal de la machine, sont appelés éléments de bâti par 72, 73, 74, 75,'76, 77 et 78.
Des éléments de bâti 79-et 80 en coornière verticaux et espacés latéralement l'un de l'autre sont fixés respectivement à l'élément 71 et aux éléments 69 et 70. Ces éléments verticaux 79 et 80 ne s'étendant pas sur la hauteur complète du bâti, mais ils sont plutôt disposés entièrement au-dessus du brin supérieur 67 du transporteur à courroie 50. De façon correspondante, des paires d'éléments de bâti situés à fauble distance l'un de l'autre
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dans le se@s latéral et disposés verticalement, similaires aux éléments 79 et 80, sont disposés à intervalles vers l'extrémité de la machine en s'éloignant de l'extrémité d'alimentation en tiges.
Ces paires espacées d'éléments de bâti sont 80 et 82 (qui sont fixés à l'élément 72) 83 et 84 (qui sont fixés à l'élément 73)., 85 et 86 (qui sont fixés à riment 74),87 et 88 (qui sont fixés à l'élément 75),89 et 90 (qui sont fixés à l'élément 76),91 et 92 (qui sont fixés à l'élément enfin 93 et 94 (qui sont fixés à l'élément 78). Il y a-lieu de rappeler que tous les éléments de bâti que l'on vient de mentionner sont également fixés aux éléments de bâti longitudinaux 69 et 70 de la mâme manière que les éléments de bâti verticaux 79 et 80. L'élément de bâti transversal 95 en cornière réunit les éléments de bâti vetticaux 79 et 80 et s'étend latéralemet jusqu'à l'élément de bâti latéral vertical 12 auquel il est réuni.
De même les éléments de bâti transversaux en cornière sont espacés vers l'arrière le long de la machine, à partir de l'élément 95. L'élément de bâti 96 (fig.
5) est fixé aux éléments de bâti verticaux 81 et 82 et également à l'élément de bâti latéral vertical 12. L'élément de bâti 97 est presque dans l'alignement des éléments 83 et 84 auxquels il est fixé ainsi qu'à l'autre élément de bâti latéral vertical 13. L'élément de bâti 98 est espacé de l'élément 97 dans le sens longitudinal de la machine et réunit les extrémités inférieures des éléments 85 et 86, ainsi que l'élément de bâti latéral vertical 13.
L'élément de bâti 99est fixé aux parties inférieures des éléments de bâti 87 et 88 et s'étend dans le sens opposé pour permettre sa fixation à l'élément de bâti latéral vertical 120 L'élément de bâti 100, en cornière, est fixé aux éléments 89 et 90 et est parallèle à l'élément 99, pour sa fixation à l'élément de bâti 12. L'élément de bâti 101 fait partie de la même série d'éléments et réunit les éléments de bâti verticaux 91 et 92 à partir desquels il s'étend transversalement jusqu'à son point de raccordement avec l'élément de bâti 13. L'élément de bâti 102 termine la série des éléments transversaux ,le bâti en coornière et il est fixé aussi bien aux extrémités inférieures des éléments verticaux 93 et 94 qu'à l'élément latéral 13.
L'élément transversal 103 du bâti, eh cornière, s'étend en travers de la partie supérieure de la machine à l'extrémité d'alimentation et réunit les éléments latéraux et verticaux 12 et 130
Deux paliers-supports opposés et alignés 104 et 105 sont montés respectivement à demeure sur les éléments 69 et 70 du bâti. Des paires de paliers-supports, longitudinalement espacées les unes des autres, 106, et 107, 108 et 109, et 110 et 111, correspondant aux paliers 104 et:'105 et sent placées par intervalles le long des éléments de bâti 69 et 70. Les paires de paliers.supportent de manière qu'lis puissent tourner, des arbres 112, 113, 114 et 115. Sur l'arbre 112 est fixée une roue 116 de grand diamètre.
De même, l'arbre 113 porte une roue 117 de grand diamètre, l'arbre 114 porte une roue 118 de grand diamètre et l'arbre 115 porte une roue 119 de grand diamètre. Ces roues sont disposées sur la surface 67 du brin supérieur de la courroie 50 du transporteur et coopèrent avec la courroie pour déplacer les tiges fibreuses à traiter. La roue 116 comporte un moyeu 120, une jante 121 et un bandage annulaire 122 en caoutchouc. Les rayons 123 sont très minces et réunissent le moyeu 120 à la jante 121. La roue 117 se compose, de façon similaire, d'un moyeu 124, d'une jante 125, d'un bandage 126 en caoutchouc et de rayons minces 127.
La roue 118 de grand diamètre comporte également un moyeu 128, une jante 129, un bandage périphérique 130 en caoutchouc, le moyeu et la jante étant réunis par de minces rayons 131. De même, la roue 119 de grand diamètre comporte un moyeu 132, une jante 133, un bandage annulaire 134 en caoutchouc et de minces rayons radiaux 1350 La roue 116 à bandage en caoutchouc délimité la première rigole concave 136 dans la surface supérieure 67 de la courroie 50.
La roue 117 forme la seconde ondulation 137 dans la surface de la courroie, la roue 118 forme la troisième ondulation 138 et, enfin, la quatrième ondulation concave 139 cet réalisée par la roue 119o Ces ondulations ou série transversale de rigoles constituent une caractéristique très importante de la machine pour le traitement des fibres objet de la présente invention. C'est dans ces rigoles successives que les fibres sont lavées de façon répétée ou submergées avec des liquides de traitement.
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Un arbre 140 s'étend longitudinalement au voisinage des éléments de bâti latéraux 12. L'arbre 140 est monté pour pouvoir tourner dans des paliers-supports 141, 142, 143 et 141, espacés les uns des autres, qui sort montés respectivement sur les éléments de bâti transversaux 95, 96, 99 et
100, espacés les uns des autres, comme représenté sur la figure 5. Un arbre court longitudinal 145 est disposé parallèlement à l'arbre long 140 dont il est espacé latéralemento L'arbre 145 est monté pour pouvoir tourner dans des paliers-supports 146 et 147 qui sont montés à demeure sur les éléments de bâti 95 et 96 respectivement et en alignement avec les paliers 141 et 142.
Un second arbre court 148, espacé du premier dans le sens de la longueur, est, de même, disposé parallèlement à l'arbre 140 et en alignement axial avec l'arbre court 145. L'arbre court 148 est monté pour pouvoir tourner dans des paliers-supports 149 et 150, montés sur les éléments de bâti 99 et 1000
Ces paliers sont dans l'alignement des paliers 143 et 144, de la même manière que les paliers 146 et 147 sont dans l'alignement des paliers 141 et 142.
Sur l'autre côté de la machine, au voisinage des éléments de bâti latéraux 13, se trouve un arbre longitudinal 151 comparable à l'arbre 1400 L'arbre 151 est monté pour pouvoir tourner dans des paliers-supports 152, 153 154 et 155, espacés les uns des autres, qui sont, à leur tour, montés à demeure sur les éléments de bâti transvérsaux 97, 98, 101 et 102. Parallèlement à l'arbre 151 et espacé vers l'intérieur en direction de l'axe de la machine se trouve un arbre court 156 qui est monté pour pouvoir tourner dans des paliers-supports 157 et 158, montés sur les éléments de bâti 97 et 98. Les paliers 157 et 158 sont dans l'alignement des paliers 152 et 153. Un second arbre court 159 est disposé dans l'alignement axial du premier arbre court 156 et parallèlement, lui aussi, à l'arbre long 151.
L'arbre 159 est monté pour pouvoir tourner dans des paliers-supports 160 et 161 montés sur les éléments de bâti transversaux 101 et 102 de manière à se trouver respectivement dans l'alignement des paliers 154 et 1550 '
Une roue à chaîne 162 est fixée à l'arbre 140 dans la première ondulation 136 analogue à une rigole formée sur la courroie 50 du transporteur principal.
Une roue à chaîne 163, alignée avec la précédente, est montée sur l'arbre 145 et une chaîne 164 passe autour des roues à chaîne espa- éées 162 et 1630 Des raclettes 165 sont espacées sur la chaîne sans fin 164 et, lorsque cette dernière est entraînée, les raclettes se déplacent dans le sens transversal du transporteur entier, mais dans le sens longitudinal de la première ondulation 1360
Une roue à chaîne 166 est fixée à l'arbre 151 et se trouve dans l'alignement d'une roue à chaîne 167 calée sur l'arbre 156 écarté du premier.
Une chaîne 168 réunit les roues à chaîne 166 et 167 et, de même que la chaîne 164, comporte des raclettes 169 régulièrement espacées les unes des autres, raclettes qui sont fixées à la chaîne 168 afin de se déplacer le long de la seconde ondulation 137, analogue à une rigole, réalisée dans la surface supérieure de la courroie transportant les fibres.
La troisième ondulation 138 de la courroie 50 est pourvue d'un dispositif transporteur à raclettes qui comprend une roue à chaîne 170, calée sur l'arbre 140, une roue à chaîne 171, alignée avec la première, dont elle est écartée, et calée sur l'arbre 148, une chaîne 172, tendue autour des roues à chaîne, écartées l'une de l'autre 170 et 171, et, enfin, des raclettes 173, espacées les unes des autres, montées sur la chaîne pour se déplacer dans la rigole.
Une roue à chaîne 174 est montée sur l'arbre 151 dans la quatrième ondulation 139, espacée dans le sens longitudinal de la machine. Une roue à chaîne 175, alignée avec la première dont elle est écartée, est montée sur l'arbre 1590 Les roues à chaines espacées sont réunies par une chaîne de liaison 176 qui est munie de raclettes 177, espacées les unes des autres, pour se déplacer le long de la quatrième ondulation ou'rigolo.
Un moteur 178 est monté à demeure sur la partie supérieure,du bâti de la machine entre les éléments transversaux supérieurs 72 et 73. Des
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boulons de fixation 179 et 180 fixent le moteur 178 aux éléments de bâti 72 et 73 respectivement. Une boîte de vitesse 181 est montée sur la partie su.- - périeure de la machine destinée au traitement des fibres, au voisinage du moteur 178. Les détails intérieurs de la boîte de vitesse n'ont pas été représentés, car ils sont relativement courants et ne constituent pas une partie distincte de la présente invention.
Un embrayage 182 est interposé entre le moteur et la boîte de vitesse et il est évident que le moteur est la source motrice rotative qui communique l'entraînement à la boîte de vitesse 181 par l'intermédiaire de l'embrayage 1820 Un arbre 183 constitue l'arbre de sortie de la boîte de vitesse 181 et est disposé perpendiculairement à l'arbre d'entrée entraînant l'embrayage 182. L'arbre 183 est relativement long et est monté pour pouvoir tourner dans un palier-support 184 espacé de son support prévu dans la boîte de vitesse 181.
Une première roue à chaîne 185 est fixée à l'arbre mené 183 et une seconde et une troisième roue à chaîne 186 et 187, espacées, respectivement montées sur l'arbre 183, succèdent à cette première roue à chaîne. Une chaîne 188 passe autour de la première roue à chaîne 185 et autour d'une roue à chaîne 189, alignée avec la première roue à chaîne 185, dont elle est espaeée etc, montée sur un arbre 190. Une seconde boîte de vitesse 191, dont l'intérieur n'est pas représenté, reçoit sa commande d'un arbre 190. Un arbre mené 192 fait saillie vers l'extérieur à partir de la boîte de vitesse 191, perpendiculairement à l'arbre menant 190.
Une roue à chaîne 193 (fig. 2) est montée sur l'arbre mené 192 et entraîne une chaîne 194. L'autre extrémité de la chaîne passe sur une roue à chaîne 195 qui est montée sur un arbre 196. Un palier 197 reçoit l'arbre 196 de manière qu'il puisse tourner. Une seconde roue à chaîne 198 (fig. 1) est montée sur l'arbre 196 et, par l'intermédiaire de la chaîne 199, entraîne une roue à chaîne 200. La roue à chaîne 200 est montée sur l'arbre 21 du rouleau 20 pour entraîner la courroie sans fin flexible et lar- ge 50 dans le sens de la flèche 201.
Une chaîne 202 (fig. 2) est entraînée par la seconde roue à chatne 186, montée sur l'arbre 183, et transmet le mouvement de rotation du moteur à leroue à chaîne 203, sur laquelle passe ladite chaîne. Cette roue à chaîne est montée sur l'arbre 204 qui est monté pour pouvoir tourner entre les paliers-supports 205 et 206, espacés l'un de l'autre. Ces paliers sont respectivement fixés aux éléments de bâti transversaux supérieurs 73 et 74, espacés l'un de l'autre,un arbre 207, disposé parallèlement à l'arbre 204, est monté de façon similaire dans des paliers-supports 208 et 209, espacés l'un de l'autre, prévus sur les éléments de bâti supérieurs 73 et 74.
Une roue à chaîne 210 est montée sur l'arbre 207 et coopère avec la chaîne 202, qui l'entraîne. Une seconde roue à chaîne 211 est fixée à l'arbre 207, qui l'entraîne. Une chaîne 212 communique le mouvement de rotation de la roue à chaîne 211 à une roue à chaîne 213 (fig. 5), qui est montée sur l'arbre 140, pour entraîner ainsi deux transporteurs à raclettes prévus dans la première ondulation 136 et dans la troisième ondulation 138 de la courroie sans fin 50 entraînant les fibres.
Une chaîne 214 (figo 2) est entraînée par la troisième roue à cha lne 187, montée sur l'arbre 183, et transmet le mouvement de rotation à une roue à chaîne 215 (fig. 5) (alignée avec la première roue à chaîne 187, dont elle est espacée), qui est montée sur l'arbre 151. Ceci provoque l'entraînement de deux transporteurs à raclettes dans la seconde ondulation 137 et dans la quatrième ondulation 139 de la courroie sans fin 50 flexible et large.
Un conduit 216, venant d'une pompe ou dispositif analogue (non représenté), amène le liquide de traitement à un conduit de décharge d'exthémité 217. Une ouverture de décharge 218, à grand diamètre, est prévue à son extrémité pour envoyer du liquide sur la courroie 50 dans la première ondulation 136, en forme de rigole.
De même, le conduit 216 amène le liquide de traitement à plusieurs conduits de décharge d'extrémité, désignés par 219, 220 et 221, qui sont progressivement espacés vers l'arrière sur la machine
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et en alignement avec les ondulations successives 137, 138 et 1390
Ainsi que le montre plus clairement la figure 4, une pièce 222, à ouverture de plus grand diamètre, est prévue sur le conduit de décharge
219 qui dirige le liquide et le fait couler à travers les minces rayons de la roue 117, à bandage en caoutchouc, représentée à grande échelle sur cette figure 4.
Grâce à l'ouverture de grand diamètre de la pièce d'extrémité, le liquide de traitement ne se trouve absolument pas sous pression lorsqu'il est envoyé dans la rigole Le bon fonctionnement de la machine dépend dans une certaine mesure de l'écoulement du liquide sur les fibres à traiter, s'ef- fectuant sous la forme d'une projection d'un courant de liquide sur ces fi- bres.
Ainsi que le montrent plus clairement les figures 2 et 4, un espa- ce 223 est laissé entre le bord latéral de la courroie 50 et les éléments- latéraux 13 du bâti pour permettre le passage des liquides de traitement à évacuer par le côté de la courroie. On dispose dans l'ouverture 223 un tamis
224 recouvrant le réservoir 11 à liquide et servant à filtrer le liquide avant qu'il ne soit ramené au réservoir à liquidée Une trèmie pare-éclaboussures
225 s'étend vers l'extérieur à partir du côté de la machine, au voisinage de la seconde rigole ondulée 137 et assure le retour des liquides de traite- ment au réservoiro La première, la troisième et la quatrième rigoles ondu- lées sont, de même, pourvues de trémies pare-éclaboussures 226,
227 et 228 s'étendant vers l'extérieuro Ces trémies pare-éclaboussures jouent le même rôle que la trémie 225 et guident les liquides de lavage ou autres pour les ramener au réservoir sans aucune tendance à éclabousser le plancher sur le- quel la machine de traitement est placéeo
Le tamis de filtration 224 présente une partie plate horizontale 229 et une partie 230 inclinée vers le bas et vers l'extérieure Un support 231, fixé dans la trémie 225, reçoit l'extrémité extérieure de la partie in- clinée du tamis, tandis que le support longitudinal 15 du bâti reçoit le tamis proprement dite
Les parois longitudinales du réservoir 11 à liquide, à la partie inférieure de la structure 10 supportant le bâti, sont évasées vers l'extérieur et vers le haut en 232, sur l'un des côtés, et en 233,
sur l'autre côtéo Les trémies pare-éclaboussures 225, 226, 227 et 228 s'emboîtent télescopiquement dans les parois évasées 232 et 233 auxquelles elles- amènent le liquide pour lui permettre de retourner au réservoir 11. Des tamis 234, 235 et 236 sont montés dans les trémies pare-éclaboussures 226,227 et 228 de la même manière que le tamis 224 dans la trémie 225, dans le but de séparer par filtration toutes particules étrangères telles que de la pulpe qui peuvent se détacher par lavage des tiges fibreuses traitées. Ceci permet d'utiliser les liquides de traitement à plusieurs reprises lors du traitement de lots successifs de fibres.
Un conduit d'écoulement 237 est disposé dans le fond du réservoir 11 pour amener, par son intermédiaire,le liquide de traitement à un conduit 238 en vue de son retour à la pompe (non représentée) ou autre dispositif, pour permettre au liquide d'être mis en circulation et d'être utilisé lors du lavage ou du traitement des fibres lorsqu'elles sont amenées transversalement à travers la machine à partir de l'extrémité de chargement du transporteur 50.
La figure 6 représente plus clairement l'une des raclettes montées sur les transporteurs se déplaçant de façon "flottante" et désignées par' les références 165, 169, 173 et 177. La raclette de la figure 6 présente une surface inférieure arquée 239 qui fait partie d'un cercel concentrique à la surface des ondulations analogues à des rigoles formées dans la surface de la courroie 50 par les roue de grand diamètre à bandage en caoutchouc. Pour réaliser la raclette, on utilise de préférence une matière constituant les carcasses de pneumatiques dans laquelle le caoutchouc est renforcé par de multiples couches de tissu. Une bande de renforcement métallique 240 est rivée à la carcasse de pneumatique constituant la raclette et supporte un maillon de chaîne 241.
Le maillon 241 est fixé rigidement à la bande 240
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de telle m@nière qu'il fasse saillie vers le haut à partir du corps de la raclette en carcasse de pneumatique dans une direction opposée à sa surface inférieure arquée 2390 Le maillon de chaîne 241 est monté dans lets chaînes 164,168, 172 et 176 des transporteurs fonctionnant transversalement et il en fait partie. Cette construction permet aux surfaces intérieures arquées de passer dans les rigoles concentriques dans lesquelles les fibres sont lavées et traitées par les liquides qui y circulent.
La figure 7 représente plus clairement une variante de raclette 242 qui se compose d'un tambour ou élémenten forme de tonneau 243 qui comporte des parties terminales 244 et 245 convergeant de façon opposée et vers l'extérieur. Une pièce transversale 246 comprend des bras 247 et 248, latéralement espacés, destinés à recevoir de façon qu'il puisse tourner un arbre 249 sur lequel est monté le tambour ou élément en forme de tonneau. Un maillon de chaîne 250 est fixé à la partie supérieure de la pièce transversale 246 et peut être fixé dans n'importe laquelle des chaînes 164, 168, 172 et 176 des transporteurs, de la même manière que les maillons de chaîne 241 de la raclette de la figure 6.
Cette variante de raclette, en raison de son mouvement rotatif sur les fibres à traiter, crée un minimum de friction et, ainsi, un minimum de déchirement ou de détérioration indésirables des fibres en cours de dégommage, de lavage ou de blanchiment.
Lors du fonctionnement de la machine objet de la présente inven tion, les fibres 251, qui ont été préalablement décortiquées, sont déposées transversalement sur l'extrémité de chargement de la courroie 50 du transporteur large et flexible, et en raison du déplacement de la courroie dans le sens de la flèche 201 (Figure 2), les fibres décortiquées sont entraînées le long de celle-ci pour leur traitement en plusieurs opérations ou stades.
Les extrémités 252 des fibres décortiquées 251 entrent tout d'abord en contact avec la grande roue 116 à bandage en coutchoux qui les saisit. La roue 116,ainsi qu'on l'a mentionné précédemment, oblige la surface de la courroie 50 à prendre une forme concave, et, il est ainsi évident que la roue se trouve en contact amec la courroie. Les extrémités 252 (figure 2) des fibres sont ainsi saisies entre la surface annulaire à bandage en caoutchouc de la roue et la surface supérieure 67 de la courroie 50.
La courroie est entrâinée le long de la machine par le moteur 178 et par un mécanisme réducteur interposé entre le moteur et la courrokeo Les fibres, tandis qu'elles se déplacent avec la courroie 50, sont soumises à un traitement de dégommage qui consiste à faire écouler des liquides de dégommage dans le sens transversal de la courroie et le long des différentes rigoles formées sur la surface de la courroie. Dans la première rigole ondulée, le liquide de dégommage est envoyé à travers les rayons étroits et minces de la roue de retenue 116 à une vitesse relativement faible.
Les raclettes des transporteurs circulant transversalement sont disposées et construites pour être entraînées à une vitesse dépassant celle des liquides de traitement, et par suite, le liquide de traitement couvre et découvre alternativement les fibres, ce qui fait que les gommes et autres matières étrangères en sont séparées par flottation avec le minimum de détérioration des fibres.
Les fibres ne sont pas brossées ou frottées, mais plutôt traitées sans brutalité pour effectuer une séparation par flottation des gommes indésirables lorsque les masses de liquide passant sur toute la longueur des fibres 251 les couvrent et les décau- vrent alternativemento Le déplacement du liquide étant de vitesse quelque peu plus faible que le déplacement des raclettes, le liquide est obligé de s'accumuler en avant de ces dernières, de sorte que les raclettes successives tendent à "presser" les fibres, un minimum de liquide s'accumulant graduellement. Par suite de la différence de vitesse du liquide et des raclettes, les gommes sont séparées des fibres par "flottation".
Les fibres sont ensuite saisies à leur autre extrémité, désignée par la référence 253=, par la seconde roue 117,de grand diamètre et à bandage en caoutchouc, qui est tram versalement décalée par rapport à la première grande roue de retenue 116. La roue 117 délimite la seconde ondulation 137 dans la courroie 50 et, ainsi qu'on vient juste de le mentionner, elle maintient également l'autre extrémité des fibres à traiter aussi, de sorte qu'en fait la longueur totale de la fibre peut être traitée de façon égale et l'est réellemento Le même mode opé-
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ratoire se répète dans la seconde rigole, le liquide de traitement étant di- rigé en sens inverse à travers les étroits rayons de la roue 117 le long des fibres 251 et sur celles-ci,
lorsqu'elles passent par cette seconde ondula- tiono Ici, de nouveau, le liquide de lavage ou de dégommage est envoyé sur les fibres qu'il couvre et découvre pour le débarrasser des gommes par lavage.
La troisième grande roue 118, délimitant la troisième ondulation et égalenent le troisième stade de traitement, est dans l'alignement longitudinal de la première grande roue 116 et saisit ainsi les extrémités 252 des fibres, le traitement de dégommage, de lavage ou de blanchiment se trouvant répété de la même manière que dans la première rigoleo La quatrième grande roue 119 est décalée latéralement par rapport à la première et à la troisième roue et se trouve dans l'alignement longitudinal de la seconde roue placée dans la seconde ondulationo Le lavage des fibres est effectué gr.âce à la cir- culation du liquide de traitement à travers les minces rayons de la roue et sur les fibres qui sont saisies de façon positive à leurs extrémités par la grande roue à bandage en caoutchouc Grâceàla minceur des rayons des roues,
l'é- coulement du liquide de traitement dans la rigole n'est pas gêné et, de même, grâce aux grandes extrémités de décharge des conduits à liquide, l'envoi du liquide ne peut se faire sous forme d'un jet violenta Le trajet du liquide est ainsi limité à une seule rigole et il y est mis en circulation très lentemento Que les raclettes soient du type représenté sur la figure 6 et sur la figure 7, elles obligent une séparation du liquide circulant sous forme de grandes masses ou de faibles massés, ce qui contribue à un dégommage, un lavage et/ou à un blanchiment faciles et satisfaisants des fibres à traiter.
Il est évident que le traitement désiré exige l'utilisation de liquides de traitement appropriés qui ne font pas partie de la présente in- ventiona Toutefois, la machine fonctionne également bien pour n'importe lequel des trois traitements décritso
Après que les fibres ont été traitées dans les quatre ondulations de la courroie 50 du transporteur, elles arrivent à son extrémité de décharge.
Les fibres traitées passent sous le rouleau 51 rappelé par des ressorts et elles sont exprimées sur¯leur longueur pour leur faixs ahandonner tout liquide de traitenent qui y reste après leur passage à travers les différents stades de lavage par liquidée L'extrémité de décharge de la courroie 50, désignée par 254, entraîne les fibres lavées et essorées, après quoi elles peuvent être enlevées à la main ou tomber par gravité dans un récipient collecteur ou élément analogue (non représenté).,
Un tamis 256 (figure 1) est disposé dans le réservoir 11 pour aider à filtrer le liquide de traitement avant qu'il soit ramené à la pompe de circulation par le conduit d'écoulement 237. Le liquide est, de préférence, chauffé préalablement avant de s'écouler sur les fibres à traiter.
Pour effectuer le chauffage du liquide, on dispose dans le réservoir 11 à liquide un enroulement électrique de chauffage 261 qui est relié à une source d'énergie électrique, comme représenté en 262. Ainsi, le liquide de traitement est chauffé dans le réservoir avant samise en circulation à travers la machine
Il est évident que la présente description concerne une nouvelle machine pour le traitement des fibres que l'on peut adapter à divers travaux de dégommage, de lavage ou de blanchiment Le traitement des fibres avec cette machine s'effectue facilement et cependant elle remplit son rôle de lavage complet au moyen du liquide de traitemento En outre,
les fibres sont traitées de façon égale sur toute leur longueur et sont traitées successivement et alternativement à partir de l'une de leurs extrémités et ensuite à partir de leur autre extrémité.
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