BE494619A - - Google Patents

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BE494619A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B28WORKING CEMENT, CLAY, OR STONE
    • B28BSHAPING CLAY OR OTHER CERAMIC COMPOSITIONS; SHAPING SLAG; SHAPING MIXTURES CONTAINING CEMENTITIOUS MATERIAL, e.g. PLASTER
    • B28B1/00Producing shaped prefabricated articles from the material
    • B28B1/30Producing shaped prefabricated articles from the material by applying the material on to a core or other moulding surface to form a layer thereon
    • B28B1/40Producing shaped prefabricated articles from the material by applying the material on to a core or other moulding surface to form a layer thereon by wrapping, e.g. winding
    • B28B1/42Producing shaped prefabricated articles from the material by applying the material on to a core or other moulding surface to form a layer thereon by wrapping, e.g. winding using mixtures containing fibres, e.g. for making sheets by slitting the wound layer

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Manufacturing & Machinery (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Ceramic Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Producing Shaped Articles From Materials (AREA)

Description


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   INSTALLATION DE FABRICATION D'UN MATERIAU A BASE DE CIMENT ET D'AMIANTE 
UTILISABLE NOTAMMENT POUR LA PRODUCTION   DE¯BARDEAUX.   



   Cette invention a pour objet une installation permettant de fa- briquer un matériau ou carton se présentant sous la forme de panneaux à basé de ciment et d'amiante comme ceux qu'on emploie par exemple pour la production de carreaux ou de bardeaux pour la couverture des toits ou autres parois. 



   Les panneaux à base de ciment et d'amiante de ce genre ont été fabriqués jusqu'à présent dans une installation comprenant les parties sui- vantes :- Un malaxeur destiné à mélanger une barbotine formée de ciment et d'amiante, un distributeur, une cuve de moulage, un dispositif transportant cette barbotine formée de ciment et d'amiante du malaxeur au distributeur et de ce dernier à la cuve de moulage, un tambour de moulage à paroi perforée mon- té de façon à tourner dans la cuve dans des conditions telles qu'une partie;

  de sa surface se trouve au-dessus du niveau de la barbotine, un tablier transpor- teur en feutre passant sur le tambour et un rouleau coucheur pressant ce tablier contre le tambour, celui-ci étant animé d'une vitesse de rotation convenablement calculée par rapport à la vitesse de déplacement linéaire du tablier, de façon à permettre à la pellicule formée de ciment et d'amiante qui a été élevée au- dessus du niveau de la barbotine sur la surface supérieure du tambour d'être ame- née sur le tablier en question. 



   Lorsque cette pellicule à base de ciment et d'amiante était soule- vée, l'eau s'en écoulait en traversant la paroi perforée du tambour. Une quantité supplémentaire d'eau était exprimée hors de la pellicule de matière par le'rouleau coucheur pendant son transfert sur le tablier. En outre, les orifices de la paroi du tambour permettaient également un certain écoulement dans la partie immérgée du tambour. 



   Toute l'eau résultant de cet écoulement entrainait avec elle une certaine propor- tion de ciment ainsi que les fibres d'amiante courtes: En effet, pour permettre un égouttage rapide de la pellicule de matière élevée comme il vient d'être dit, les trous de la paroi du tambour devaient avoir un calibre perceptible (par exem- ple les trous de la paroi tamiseuse d'un tambour de moulage de type classique). 



    La masse aqueuse en question (en fait une barbotine très diluée) n'était pas perdue mais était pompée dans une cuve de récupération placée à proximité. La'bar-   

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 botine peu épaisse se reposait pendant un certain temps dans cette cuve jus- qu'à ce qu'elle se fût séparée en ses éléments constitutifs, le ciment et l'a- miante tombant au fond de la cuve sous la forme d'une boue surmontée d'une co- lonne d'eau. Cette boue de ciment et d'amiante était alors pompée hors de la cuve et renvoyée au malaxeur en même temps qu'une nouvelle quantité de ciment et d'amiante y était amenée. 



   La barbotine était constamment amenée du distributeur vers la cuve de moulage selon un débit approximativement égal au débit d'arrivée de cette barbotine sur le tablier transporteur. Cette opération était surveillée par un ouvrier qui pouvait, en faisant varier le débit d'adduction de la barbotine essayée, maintenir constant son niveau dans la cuve. Mais il arrivait souvent que la barbotine arrivait trop rapidement et que la quantité excédentaire dé- bordait hors de la cuve et se répandait alors sur le sol de l'usine. Cet acci- dent était si commun que les sols et planchers des usines destinées à cette fabrication étaient munis d'organe assurant la captation et l'écoulement de cet excès de liquide vers une cuve de récupération. 



   Par ailleurs, la boue ou barbotine formée de ciment et d'amiante s'accumulait dans les cuves de récupération (dont plusieurs étaient généralé- ment prévues) à une vitesse telle qu'à la fin de chaque semaine ces cuves de- vaient être vidées. Dans la pratique industrielle, une quantité énorme de matiè- re était évacuée hors des cuves de récupération chaque semaine et cette matière était jetée c'est-à-dire perdue. On aura une idée de la perte de matière que cela représentait en observant qu'il est nécessaire d'employer environ 111 kg de sable, de ciment et d'amiante pour obtenir 100 kg de cartion d'amiante. 



   On subissait par conséquent une perte supérieure à 11 kg chaque fois qu'on fa- briquait 100 kg de carton d'amiante puisque le carton expédié à la sortie ren- fermait de 10 à 25% d'eau libre en sus de l'eau d'hydratation. Autrement dit, l'industrie perdait plus de 20% du ciment et de l'amiante employés. 



   Le but de l'invention est de permettre la réalisation d'une ins- tallation perfectionnée évitant cette déperdition considérable de matière, ne nécessitant pas de cuve de récupération pour son travail normal, ne comportant pas un certain nombre d'éléments utilisés dans les installations ordinaires et capable néanmoins de produire un carton à base de ciment et d'amiante plus ro- buste et de façon générale meilleur que celui qu'on fabrique jusqu'à présent, cette installation étant en même temps de dimensions plus petites et de construc- tion et de fonctionnement plus économiques que les appareils antérieurs. 



   Dans les dessins schématiques annexés est représentée, à titre d'exemple, une des réalisations possibles de l'installation comportant les par- ticularités qui caractérisent l'invention 
La fig. 1 est une vue en élévation de cette installation de fa- brication de carton à base de ciment et d'amiante conforme à l'invention. 



   La fig. 2 est une vue en coupe faite par la ligne 2-2 de la fig. 



   1 montrant le distributeur et le bac agitateur. 



   La fig. 3 est une vue en coupe faite par la ligne 3-3 de la fig. 



   2. 



   La fig. 4 est une vue fragmentaire montrant le fond du caisson d'aspiration, cette vue étant prise par la ligne horizohtale 4-4 de la fig. 1. 



   La fig. 5 est une vue en coupe verticale centrale faite par la ligne 5-5 de la fig. 1 mais dessinée à plus grande échelle et montrant la partie supérieure de la cuve de moulage. 



   La fig. 6 est   une vue   en plan fragmentaire de la cuve de moulage avec un arrachement. 



   La fig. 7 est une vue de côté de la cuve de moulage. 



   La fig. 8 est une vue en coupe par la ligne 8-8 de la fig. 5 mon- trant certains détails de-construction de la cuve de moulage. 

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   L'installation'qui est représentée dans les dessins comprend un distributeur de type classique dans lequel est amenée   une'barbotine   formée d' un mélange de ciment et'd'amiante peu épais provenant d'un malaxeur ou mélan- geur convenable (non représenté). 



   N'importe quel dispositif approprié peut être utilisé dans cette installation pour faire passer cette barbotine selon un débit uniforme mais ré= glable du distributeur 10 dans un couloir de descente 12. Ce dispositif est re- présenté dans la fig. 2   cômmecomprenant   une plaque verticale lA montée pour pouvoir tourner dans le distributeur sur un arbre horizontal 1( tournant sous l'action d'un moteur par l'intermédiaire d'une transmission convenable.

   Cette plaque 14 est pourvue sur son pourtour d'un certain nombre d'augets 18 (Fig. 3) disposés de telle sorte que, quand cette plaque tourne, les augets qui s'élè- vent amènent la barbotine au-dessus du niveau de la barbotine qui se trouve dans le distributeur 10 et que quand les augets basculent, la barbotine soit précipi- tée dans une auge 20 s'étendant depuis le distributeur 10 jusqu'au couloir de descente 12. Cette auge 20 comporte un portillon 22 qui peut y coulisser, de ma- nière à faire varier le débit d'arrivée de la barbotine dans le couloir 12. La barbotine qui descend par ce couloir 12 se déverse dans un bac 24 renfermant un agitateur 26 actionné par le moteur M. 



   L'installation ainsi décrite est de type classique; elle n'a été indiquée que pour faciliter la compréhension de   l'invention.'Suivant   celle-ci, la barbotine plus ou moins diluée formée de ciment et d'amiante est appliquée sur un tablier transporteur sans fin 28 constitué par une matière fibreuse perméable par un appareil logé dans la cuve de moulage. Cette cuve renferme un rouleau col- lecteur cylindrique non perforé 32 qui tourne dans le sens indiqué par la flèche . 



  C avec un arbre horizontal 34 disposé perpendiculairement à l'axe longitudinal du- tablier transporteur 28. Ce dernier est étudié de manière à se déplacer au-dessus de la partie supérieure de la cuve. Ce tablier 28 est guidé dans son mouvement en travers de la cuve par un rouleau de guidage 36 qui tourne fou et par deux rouleaux de guidage   conjugués ce   et 40 assurant sa sortie comme décrit ci-après en détail. 



  Ces rouleaux de guidage imposent au tablier transporteur 28 un parcours supérieur au niveau de la partie supérieure de la cuve de moulage en partant d'une ligne ho- rizontale située légèrement au-dessus du sommet d'un des bords de cette cuve et en s'élevant lentement mais uniformément jusqu'à une hauteur un peu supérieure au-des- sus du bord opposé de la cuve. 



   Un système de réglage (non représenté) est prévu pour faire varier la hauteur du rouleau collecteur dans la cuve et modifier indépendamment la distance séparant la surface supérieure du rouleau collecteur 32 de la surface inférieure du tablier transporteur 28. Ce rouleau peut être plein mais on réalisera une nota- ble économie au point de vue poids s'il est constitué par une pièce tubulaire c' est-à-dire creuse. Ce rouleau doit être constitué par une matière telle que de l' acier inoxydable ou rendu'incorrodible ou encore par du laiton, du bronze, du cui- vre ou de l'eluminium c'est-à-dire par une matière ne risquant pas d'être attaquée par l'un quelconque des constituants de la barbotine. 



   La barbotine provenant de la cuve 24 arrive dans le bac 30 sous l'ac- tion d'une pompe 42 dont l'ouïe d'admission est reliée par un conduit au fond de cette cuve 24 et dont   l'ouïe   de refoulement est reliée par un conduit 46 au fond d'une auge 48 d'admission et d'accumulation de la barbotine montée sur le bord su- périeur de la cuve 30. La paroi latérale externe de l'auge 48 est légèrement plus haute que sa paroi latérale interne. Cette dernière constitue l'une des parois la- térales du bac 30. Cette construction permet une alimentation par débordement de- puis l'auge 48 jusqu'au bac 30. 



   Le niveau de la barbotine dans la cuve 30 est maintenu constant par un déversoir à débordement formant le bord supérieur 50 d'une paroi latérale de cette cuve disposé plus bas que le niveau auquel la barbotine s'écoulant hors de l'auge d'admission 48 pénètre dans cette cuve. La matière passant au-dessus du bord 50 gagne une auge d'écoulement 52 à partir de laquelle elle s'écoule sous une certaine pression par un conduit 54 pour revenir à la cuve 24. La pompe 42 est ac- tionnée de manière à faire arriver la barbotine dans la cuve 30 à une vitesse plus grande que la vitesse à laquelle elle est transférée par le rouleau collecteur 32   de ce bac au tablier transporteur 28.

   Il en résulte que la matière s'écoule conti- @ trop plein hors de la cuve 30 en maintenant ainsi un niveau de ma-   tière constant sans cependant que la matière déborde par-dessus les côtés du bac en produisant des éclaboussures. Comme on le voit, ce système assure une 

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 nouvelle circulation constante de la barbotine fraiche. Autrement dit, aucune quantité de cette matière ne peut quitter la zone de fonctionnement active et' être transférée à un point éloigné pour y stagner pendant un certain temps sans être employée comme cela était le cas dans les installations antérieures. 



   Bien qu'un seul rouleau collecteur soit prévu (d'après les dessins) dans la cuve, il est évident qu'il peut y en avoir deux ou plusieurs suivant l'épa seur de la couche de ciment et d'amiante qui doit être appliquée sur le tablier transporteur au moment où il passe au-dessus de la cuve 30 et aussi en fonction dE la nature du produit en cours de fabrication.

   Il convient de noter également que quand il est prévu deux ou plusieurs rouleaux collecteurs, il est désirable de pla cer une chicane ou paroi diviseuse 56 entre ces rouleaux, de façon que leur bord supérieur se trouve à un niveau plus bas que l'étiage de la barbotine dans la cuvE 
Cette disposition particulière empêche tout écoulement général à travers la total: té de la cuve, écoulement qui pourrait tendre à détruire l'uniformité du mélange de ciment et d'amiante sous un rouleau donné quelconque.. 



   Le rouleau collecteur est placé de telle sorte par rapport au'sommet de la cuve 30 et au niveau dé la barbotine qui s'y trouve que la partie supérieurE de ce rouleau se trouve au-dessus de l'étiage normal de la barbotine dans la cuve et, en outre, un peu plus haut que le sommet de celle-ci. Comme le montre la fig. 



   5, les deux extrémités du rouleau collecteur sont espacées vers   l'intérieur par'   rapport aux parois latérales de la cuve 30. La raison de cet espacement   est'indiqt   ci-après. Le rouleau collecteur 32 a une longueur inférieure à la largeur du   tabli   transporteur 28, et est monté centralement par rapport à lui. La partie supérieure de ce rouleau 32 est placée à quelque distance au-dessous de la surface inférieure du tablier transporteur 28. Cette distance est très faible mais elle doit être pre 
Pour que l'installation fonctionne comme il faut, cette distance doit être - égale environ 4 à 5 mm. 



   L'arbre 34 traverse les parois latérales de la cuve 30 et   tourilloni   dans le bâti 58. Une des extrémités de cet arbre est entraînée en rotation dans le sens approprié par un mécanisme convenable comprenant par exemple un moteur 60, un chaîne Galle 62 et des roues dentées 64 sur lesquelles passe cette chaîne. En   tou:   nant, le rouleau collecteur 32 soulève au-dessus de l'étiage normal de la matière qui se trouve dans la cuve 30 une couche de cette matière qui se déplace en même temps que sa surface animée d'un mouvement de rotation.

   Suivant l'invention, cette action du rouleau   2   est utilisée pour soulever au-dessus de l'étiage normal de la matière contenue dans la cuve 30 une quantité déterminée et localisée de cette matière (barbotine) sous la forme d'une large colonne se terminant à la surface in férieure du tablier transporteur 28. Ce soulèvement de la matière s'effectue de te le sorte que la colonne de matière ainsi élevée est poussée contre la face   inférif   re du tablier transporteur dans une zone limitée qui est appelée ci-après la "zone de pression". 



   La partie supérieure du rouleau collecteur 32 fonctionne dans un ca: son ou une bâche à faible profondeur placée immédiatement au-dessous de la surfac< inférieure du tablier transporteur. Les parois latérales de ce caisson sont const. tituées par deux tôles parallèles 66 et 68 disposées.verticalement et s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du tablier.

   Ces tôles sont très voisines des d, extrémités du rouleau collecteur 32 (voir les figs. 5 et 6) de façon à empêcher qi la matière qui a été soulevée au-dessus de l'étiage normal dans la cuve par suite la rotation du rouleau collecteur 32 ne passe par-dessus les extrémités de ce rou 
Une des parois terminales du caisson est constituée par une aube ou chicane 70 fi: à la hauteur de son bord supérieur sur un arbre 72 traversant des orifices allong des tôles 66 et 68 et tourillonnant dans les parois latérales de la cuve 30. Une trémité de l'arbre 72 porte un bras 74 (Fig. 7) dont on peut régler la position à l'aide de deux vis de calage 76 et 78. Le bord supérieur de l'aube ou chicane 70 placé tout près de la face inférieure du tablier transporteur et se trouve au-des de l'étiage normal de la matière dans la cuve.

   Le bord inférieur de la chicane 70 dont on peut régler la position en manipulant les vis de calage 76 et 78 est pla' près de la surface rotative du rouleau collecteur 32. Cette chicane fait office d barrage s'opposant au mouvement dans la cuve de la matière qui y a été élevée au- son étiage normal sôus l'action du rouleau collecteur 32. On conçoit que 1 

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 pace séparant le bord inférieur de la chicane ou aube 70 et le rouleau collec- teur 32 détermine la vitesse à laquelle la matière reflue dans la cuve et règle " ainsi la pression exercée par la colonne de matière élevée contre la surface'in- férieure du tablier transporteur. 



   Les tôles 66 et 68 sont supportées par des morceaux plats de métal flexible 80 formant ressorts portés par des cornières 82 boulonnées entre les pa- rois latérales de la cuve 30. Ces ressorts 80 sont placés et conformés de telle sorte que les bords supérieurs des tôles 66 et 68 soient légèrement pressés contre la face inférieure du tablier transporteur et délimitent nettement le bord avant et le bord arrière de la "zone de   pression".   Le bord avant de cette zone est mar- qué approximativement par le bord supérieur de la chicane   70. En   fait, cette zone se termine un peu en deçà de cette chicane. Quant au bord postérieur de la "zone de pression", il est marqué approximativement par la partie supérieure du rouleau collecteur 32 bien qu'en fait la zone en question s'étende un peu au delà de ce point (voir la fig. 8).

   Lorsque la matière est élevée par la rotation du rouleau collecteur 32, elle s'accumule dans la surface limitée par le sommet de ce rouleau, la chicane 70 et les tôles 66 et 68. Sur une certaine distance à partir du sommet du rouleau collecteur 32 et en allant vers la chicane 70, la matière est en:fait refoulée sous pression contre la surface inférieure du tablier transporteur.' Au fur et à mesure que le niveau de la matière ainsi soulevée se rapproche de la chica- ne 70, il descend légèrement jusqu'au sommet de la chicane. Cependant,   cettè   descen- te ne va pas jusqu'au rouleau collecteur 32 par suite de la nature assez visqueuse de la matière et du débit rapide auquel cette matière est élevé jusque dans   la'!zone     de@   pression".

   Il en résulte que sur la zone délimitée par les éléments susdits; la ma- tière est refoulée de bas en haut contre la face inférieure du tablier transporteur sous pression. ; 
On peut mentionner que le rouleau collecteur 32 et ses organes adjonc- tifs conviennent particulièrement bien à la distribution uniforme de la matière sous une pression approximativement uniforme et sur une notable superficie de   la'face   in- férieure du tablier transporteur, de telle sorte qu'une couche uniforme de matière se trouve appliquée contre le tablier. En outre, l'appareil particulier assure une démarcation exacte des bords longitudinaux de la couche de matière qui est déposée sur le tablier transporteur.

   De plus, le rouleau collecteur 32 ne risque pas de pro- jeter contre la face inférieure du tablier transporteur les objets étrangers lourds ou coupants comme ceux qui peuvent se trouver au sein de la matière et qui réduiraier la durée déjà courte du tablier transporteur. Ce dernier avantage est encore augmen- té si la surface externe du rouleau collecteur est lisse ou même garnie d'un revête- ment métallique. 



   Pour que l'adhérence de la matière comprimée contre la face inférieure du tablier transporteur,soit facilitée sous la forme d'une couche et aussi pour d' autres raisons qui   apparaîtront   ci-après, il est prévu, suivant l'invention, un dis- positif producteur de vide tel qu'un   caissorl   aspirateur 84 au-dessus de la face su- périeure du tablier transporteur 28 et immédiatement au-dessus de la zone de pres- sion. Ce caisson aspirateur 84 est relié par un conduit approprié 86 à l'ouie d'ad- mission d'une pompe d'aspiration 88. Ce caisson peut (comme représenté) affecter la forme d'une enceinte creuse allongée fermée à sa partie inférieure par une plaque perforée 90.

   Son rôle est d'aspirer à travers le tablier transporteur 28 qui est per- méable l'eau qui se trouve dans la couche de matière (barbotine) déposée contre la face inférieure de ce tablier à la hauteur de la zone de pression. Cependant, le ta- blier transporteur 28 empêche qu'une quantité quelconque de ciment ou de fibre d'a- miante ne traverse, de sorte que la totalité ou à peu près des constituants actifs de la matière est retenue dans la couche du mélange de ciment et d'amiante qui est déposée contre la face inférieure du tablier. L'eau refoulée hors de la pompe d'as- piration s'écoule vers un réservoir.

   Le caisson aspirateur 84 peut s'étendre sur une faible distance dans la direction du déplacement du tablier (direction indiquée par la flèche A dans les diverses figures) au delà de la zone de pression, de façon à faciliter l'adhérence contre ce tablier de la couche de matière appliquée dans la zone de pression et aussi à contribuer à empêcher que cette couche de matière fraîche ment déposée ne soit pas trop fortement chargée d'eau. 



  La matière qui se trouve dans la cuve 30 est maintenue à un état d'a- 

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 gitation constante et par conséquent selon une consistance uniforme par des palettes ou aubes rotatives 92. 



   Après avoir quitté le rouleau collecteur 32, le tablier trans- porteur 28 pénètre entre les rouleaux 38 et 40 qui tournent fous et dont le rô- le est d'exprimer une notable quantité de l'eau qui imbibe ce tablier ainsi que la couche fraîchement déposée du mélange de ciment et d'amiante. Celui de ces deux rouleaux qui se trouve en haut peut être constitué par une substance élas- tique (par exemple par du caoutchouc). Celui qui se trouve en bas est constitué, au contraire, par une matière pourvue d'un grand nombre de petits trous, de fa- çon à constituer une sorte de tamis qui hâte l'évacuation de   l'eau   hors de la couche du mélange de ciment et d'amiante.

   L'eau qui est ainsi exprimée peut donc tomber sur le sol qui présente une certaine déclivité vers le réservoir dans le- quel l'eau s'accumule, en vue de la récupération du sédiment formé de ciment ou de fibres d'amiante qui se séparent par décantation. L'eau récupérée peut ensui- te être réutilisée dans l'installation. 



   On remarquera en passant que la quantité de ciment et de fibres d'amiante qui passe dans le réservoir est très faible par comparaison avec la quantité qui arrivait dans les réservoirs de ce genre dans les installations précédemment employées c'est-à-dire comportant un rouleau collecteur qui était, percé de petits trous plutôt que non perforé. 



   La surface du rouleau 40 percé de petits trous est maintenue propr grâce à une pulvérisation constante d'eau par des   ajutages 1,4.   Un système conve. nable tel par exemple qu'un système à ressorts ou un système faisant intervenir une pression hydraulique est utilisé pour rapprocher les rouleaux impérativement selon le degré de pression convenable. 



   Le tablier transporteur passe sur les rouleaux 38 et 40, puis sur un rouleau inverseur 96 tournant fou et ensuite sur un autre rouleau 98 qui tour ne également fou. Sur le parcours compris entre les deux rouleaux 96 et 98 qui tournent fous c'est-à-dire sur le parcours où la couche du mélange de ciment et d'amiante se trouve contre la face supérieure du tablier transporteur 28, se trouvent deux caissons aspirateurs 100 placés contre la face inférieure de ce ta blier. Ces caissons aspirent une quantité supplémentaire d'eau ou de liquide a- queux à partir de la couche de matière formée de ciment et d'amiante.

   Le,liquide tombe au fond de la couche quand le tablier transporteur 28 est inversé ou suin- te hors de cette couche lorsqu'elle s'est reposée pendant un court laps de temps Ces caissons aspirateurs 100 ont également pour fonction d'aspirer l'eau ou le liquide aqueux hors du tablier transporteur au sein duquel ce liquide s'écoule quand la marche de ce tablier est inversée. 



   Après avoir passé sur le rouleau 98 monté fou, le tablier transpor teur 28 passe sur un rouleau accumulateur   102   auquel la couche du mélange de ci- ment et d'amiante est transférée à partir de ce tablier sous la forme d'un panne ou carreau tubulaire allongé feuilleté 104. 



   Le rouleau accumulateur 102 est supporté par un arbre 106 et s'ap- puie contre un rouleau presseur 108 placé plus bas et actionné par un moteur, de façon à contribuer à transférer la couche du mélange de ciment et d'amiante du tablier transporteur à ce rouleau accumulateur. La pression entre ce rouleau 102 et le rouleau presseur (simple ou multiple) 108 est réglable. On peut la faire varier en faisant tourillonner l'arbre du rouleau accumulateur à ses extrémités opposées sur des leviers 110 montés pivotants, et reliés à des tiges   112   pour- vues de contre-poids mobiles 114 pouvant être déplacés dans leur longueur, de façon à faire varier le degré de force avec lequel le rouleau accumulateur   102   appuie vers le bas contre le rouleau presseur 108. 



   Après avoir quitté le rouleau presseur 108, le tablier transporter 28 passe sur des rouleaux 116, 118 et 120 montés fous, sur des rouleaux exprime\. 



  122 et 124 également montés fous, sur un rouleau envideur 126   monté   fou lui aus: dont on peut faire varier la position de manière à régler le degré de tension di 

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 blier transporteur, enfin sur un rouleau inverseur 128 également monté fou.. 



   Au cours de son parcours entre le rouleau 120 et les rouleaux ex- primeurs   122   et 124, le tablier transporteur 28 passe en face d'un ajutage 130 de pulvérisation d'eau et d'un batteur 132 actionné par un moteur. Après avoir franchi le rouleau inverseur 128, le tablier 28 revient passer sur le rouleau de guidage 36. 



   Pendant le fonctionnement de l'installation telle qu'elle vient d'être décrite, le tablier transporteur   28   peut être entraîné à n'importe quelle vitesse linéaire convenable. Des expériences ont permis de vérifier que la vi- tesse optimum est celle qu'on emploie généralement dans cette industrie de la fabrication des carreaux ou panneaux à base de ciment et d'amiante et qui est choisie de manière à donner au tablier transporteur, qui n'a qu'une longévité assez brève, le maximum de durée   utileo   On peut employer une vitesse typique de 30 mètres par minute. On fait tourner le rouleau collecteur à une vitesse suffisamment élevée pour aspirer une quantité suffisante de barbotine dans la "zone de pression" pour y maintenir une pression convenable.

   La valeur de cette pression est réglée en fonction de la vitesse du tablier transporteur 28 et de l'épaisseur de la couche de ciment et d'amiante qu'il faut déposer contre la face inférieure de ce tablier. Une vitesse typique qui donne des résultats par- faitement satisfaisants à cet égard est de 135 t.p.m. pour un rouleau collec- teur ayant un diamètre égal à 312 mm,5 et espacé de 4 à 5 mm. du tablier trans- porteur. La couche du mélange de ciment et d'amiante qui est appliquée contre le tablier transporteur 28 par un rouleau collecteur mesurant les dimensions susdites placé comme il vient d'être dit et animé de la vitesse indiquée (en supposant,que le tablier se déplace à la vitesse mentionnée) est telle que cinq épaisseurs du mélange en question suffisent à constituer un carreau ou panneau de ciment d'amiante convenant pour les usages commerciaux. 



   Les expériences dont il a été parlé ont permis de constater, en outre, que la vitesse à laquelle cette installation peut fabriquer les carreaux ou panneaux en question quand elle fonctionne de la manière indiquée est au moins trois fois plus rapide que la vitesse d'une installation ordinaire comportant un tablier transporteur de même largeur mais n'utilisant pas le mode opératoire ici décrit. Le rendement de production plus élevé est dû principalement au fait que les couches individuelles des carreaux ou panneaux feuilletés à base de ciment et d'amiante sont plus épaisses que dans la technique antérieure. 



   Si l'on suppose que le rouleau collecteur mesure les dimensions, occupe l'emplacement et est animé de la vitesse indiquée et que le tablier trans- porteur se déplace à la vitesse susdite, l'aube ou chicane 70 fonctionne comme il faut à condition que son bord inférieur se trouve à un ou deux millimètres environ du rouleau collecteur. 



     Comme   les tôles 66 et 68 constituent les côtés de la "zone de pres- sion", il n'est pas nécessaire de débarrasser par raclage la bande du mélange de ciment et d'amiante qui se trouve à l'extérieur de la surface où l'on veut assu- rer le dépôt de la matière. 



   Pourpréparer l'installation en vue de son fonctionnement, et si l'on suppose qu'elle est demeurée au repos après une interruption de travail de fin de semaine, on mélange en proportions convenables le ciment, le sable et l'amiante dans un malaxeur de façon à donner naissance à une bouillie ou barbo- tine ayant la consistance convenableo Cette matière est envoyée dans le distri- buteur, puis on met en marche le moteur M. On repousse le portillon 22, de maniè- re à permettre un écoulement maximum et on laisse la matière en question remplir le bac 24 pourvu de l'agitateur. On met ensuite en marche le moteur d'actionnement de la pompe 42,de façon que la matière s'écoule dans la cuvé 30.A ce moment, le moteur 62 qui doit commander le rouleau collecteur 40 est encore au repos mais les agitateurs 92 fonctionnent.

   Au bout d'un temps très court, la cuvé 30 est pleine, et le débordement commence à se produire par-dessus le déversoir 50 et par le con- duit 54, le reflux s'opérant vers le bac 24 à agitateur. 



    Pendant que ce processus se déroule, l'ouvrier règle la hauteur'de la partie superieure extrême du rouleau collecteur par rapport à deux ,parties de   machine. L'un de ces réglages est destiné à assurer une certaine relation entre le 

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 sommet du rouleau et le niveau de la matière. L'autre réglage a pour rôle d'es- pacer le sommet du rouleau d'une faible distance par rapport à la face   inférieu-   re du tablier transporteur 28. Ces relations fonctionnelles dépendront   d'ailleurs   dans chaque cas de la composition de la matière, des dimensions du rouleau col- lecteur 40, de la vitesse de rotation de ce rouleau et du type de produit en cour de fabrication. L'installation est alors prête à fonctionner. 



   Pendant le fonctionnement de l'installation, la matière plus ou moins consistante arrive constamment dans l'auge d'admission et est constamment évacuée hors de l'auge d'écoulement, tandis que dans ce qui a été appelé la "zonE de pression" la matière est maintenue à environ 35 à 40mm. au-dessus de l'étiage normal de cette matière dans la cuve 30 par suite du pompage dû au rouleau collec teur 32. 



   Dans la fabrication classique des carreaux, panneaux ou cartons à t se de ciment et d'amiante, quand le tube feuilleté 104 est détaché du rouleau ac- cumulateur, il est encore tellement humide qu'il ne peut être manié à la main ou calendré sans risquer de se déchirer. Il en résulte que les panneaux ou carreaux débités par le rouleau accumulateur ont dû être envoyés jusqu'à présent dans une enceinte de cuisson où ils étaient séchés au moins partiellement, de façon à pou- voir être manipulés en toute sécurité..

     @        
Par opposition à ce qui vient d'être dit, un panneau, carreau ou ur carton de ciment d'amiante séparé du rouleau accumulateur dans la présente instal lation et qui, par suite du traitement qu'il a subi dans les parties de cette ins tallation qui sont décrites ci-avant, est déjà suffisamment débarrassé de l'eau qu'il contenanit peut subir la manutention ultérieure nécessaire sans crainte de déchirure, sa résistance à l'allongement étant déjà appréciable. La'siccité compe rative du carreau ou panneau résulte des divers facteurs déjà mentionnés.

   On est fondé à croire qu'elle est due principalement à la présence du dispositif produc- teur de vide à l'endroit où la matière est appliquée contre le tablier   c'est-à-dj   re en un endroit situé au-dessus du rouleau collecteur et aussi à la présence du rouleau 40 qui exprime une notable quantité de l'eau présente dans la couche de c ment à l'amiante avant que le tablier transporteur 28 ne soit inversé et amené au dessus des caissons aspirateurs 1000 
Quand la couche du mélange de ciment et d'amiante qui s'est formée sur le tablier transporteur 28 est transférée sur le rouleau accumulateur,   plusiE   épaisseurs de matières entourent ce rouleau. Ces épaisseurs se forment jusqu'à cE que le tube feuilleté ait atteint une épaisseur suffisante.

   A titre d'exemple, ur tube typique est formé de cinq épaisseurs ou couches c'est-à-dire que la matière qui passe du tablier transporteur sur le rouleau accumulateur peut s'enrouler cir fois autour de ce dernier avant d'en être détaché. 



   Dès que le nombre désiré des couches de matière s'est superposé sur le rouleau accumulateur, le tube est dégagé de ce rouleau. Cette opération de dé- gagement, autrement sit de détachage, peut être effectuée d'une manière bien con- nue dans cette technique. C'est ainsi par exemple que le rouleau accumulateur 40 peut présenter deux fentes 134 et 136 diamétralement opposées s'étendant transvei salement à la face de ce rouleau, parallèlement à l'arbre 106.

   Dans l'hypothèse r tionnée, c'est-à-dire si la matière comprend cinq épaisseurs, le rouleau 40 a acc pli quatre tours et demi à partir du moment où le tube précédent en a été   détacht   
L'ouvrier qui surveille la marche de la machine fait passer le bout d'un outil te qu'une tige de métal le long de la fente qui est recouverte par les quatre épais- seurs de matière, puis quand la fente suivante est recouverte de cinq épaisseurs de matière, il fait passer le même outil le   longde la   fente suivante.

   Il introduit imr diatement après le bout de son outil sous la surface du tube sur le bord posté rif de la rainure (dans le sens de la rotation du rouleau accumulateur 40 qui est in- diqué par la flèche B) ce qui amorce la'chute du panneau feuilleté à l'écart du t beo Ce panneau tombe vers la gauche (en regardant la fig. 1) sur un rouleau de gu dage 138 qui tourne fou et est monté de manière à tourner autour d'un arbre qui e parallèle au rouleau accumulateur 102 et est placé juste au-dessus dudit rouleau dans le secteur inférieur de gauche, de sorte que le rouleau de guidage reçoit lE bord antérieur du panneau -ou carreau de matière lorsque celui-ci tombe à l'écart 

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 du rouleau accumulateur   102.   Le panneau ou carreau est conduit par le rouleau.

   de guidage au moment   où   il s'écarte du rouleau accumulateur 102. 



   Tandis que le rouleau accumulateur   102   continue à tourner, le carreau ou panneau est amené sur le rouleau   138   jusqu'au moment où la fente dans laquelle l'ouvrier a tout d'abord introduit l'outil en question atteint le rouleau de guidage. A ce moment, l'ouvrier déplace à nouveau son outil à travers la fente, de façon à séparer le panneau ou carreau du reste du tube feuilleté qui se trouve encore sur le rouleau accumulateur. L'ouvrier intro- duit alors l'instrument au-dessus du bord postérieur de la fente mentionnée en dernier lieu, de façon à détacher le bord antérieur du carreau suivant du- dit rouleau. C'est à ce moment que le carreau ou le panneau commence à tomber au-dessus du rouleau de guidage   138.   



   L'installation décrite en détail ci-avant permet d'améliorer la fabrication industrielle du carton à base de ciment et d'amiante à divers égards. 



   Certains des présents perfectionnements concernent l'installation générale en ce serra qu'un certain nombre d'éléments constitutifs qui étaient considérés jusqu'ici comme essentiels sont ici supprimés. C'est le cas notammént des cuves de récupération et des tuyauteries qui raccordaient les cuves de mou- lage et les tuyaux de purge, prévus sur le sol à l'usine, à ces cuves de récu- pération. Ces importantes suppressions permettent de réaliser des économies considérables au point de vue du prix de revient de l'installation tout en re- présentant une réduction notable de l'encombrement. En outre, le rouleau non perforé qui est utilisé selon l'invention est notablement plus petit que les rou- leaux grillagés ou tamiseurs que comportent les installations antérieures et est beaucoup moins onéreux à produire.

   Ceci non seulement réduit le coût de ce rou- leau mais permet d'utiliser une cuve de moulage plus petite et moins coûteuse. De plus, comme le rouleau n'est pas perforé, on peut supprimer les rondelles et les ajutages de pulvérisation métallique. Il est évident, au surplus, que l'installa- tion n'a pas besoin de compendre un rouleau coucheur ni une barre d'égouttage pour éliminer l'eau qui jusqu'ici était exprimée hors du tablier transporteur par le rouleau coucheur. 



   D'autres avantages ressortissent à l'amélioration du fonctionnement. 



  Parmi ces avantages on peut citer tout d'abord l'économie de matière première qui représente au moins 20% par rapport à la quantité de matière première nécessaire dans les installations antérieures. Un autre avantage réside dans la suppression du rouleau coucheur qui permet de faire durer les feutres beaucoup plus longtemps. 



   Un autre avantage encore réside dans la plus grande facilité de net- toyage de l'installation. On sait que, dans les installations antérieures, on était obligé de les mettre au repos une fois par semaine pour les nettoyer. En outre, le nettoyage utilisait un temps considérable dont une grande partie était consacrée à l'épuisement du liquide èt au nettoyage des cuves de récupération et des tuyaux aboutissant à ces cuves et aussi au lavage du rouleau grillagé, enfin au raclage du sol de l'atelier de manière tout autour des cuves de moulage c'est-à-dire aux en- droits où la barbotine formée de ciment et d'amiante avait débordé et s'était dur- cie ou pour débarrasser le sol du ciment. Cette opération n'est plus nécessaire avec l'installation présente.

   En effet, les seuls éléments de l'installation qui nécessi- tent ici un nettoyage sont les deux cuves, le distributeur et le mélangeur ou mala- xeur. Or ces éléments de l'installation devaient, eux aussi, être nettoyés antérieu- rement. 



   Un autre avantage encore de la nouvelle installation, c'est qu'elle permet de produire un carton ou matériau formé de ciment et d'amiante de bien meil- leure qualité que précédemment. Ceci est dû notamment au fait que, dans l'ancien mode de fabrication, la cuve de récupération recueillait un pourcentage considéra- ble de fibres courtes puisque ces dernières étaient celles qui avaient tendance à se séparer de la barbotine et à passer à travers les orifices de la garniture en toile métallique du rouleau conformateur. Quand ces fibres étaient renvoyées dans la barbotine, elles ne se mélangeaient pas bien avec les fibres longues de l'amian- te fraîche.

   De plus, le ciment arrivait lui aussi dans les cuves de récupération et, en   s'y reposant,   prenait une certaine inertie, de telle sorte que quand il était renvoyé dans la cuve de moulage, il constituait tout bonnement une matière de rem- 

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 plissage équivalente au sable mais plus fine. 



   Ces divers inconvénients sont supprimés par l'élimination des cuves de récupération et par la remise en circulation de la barbotine à base de ciment et d'amiante qui déborde de la cuve de moulage. En outre, la qua- . lité du carton précédemment fabriqué était fonction du jugement de l'ouvrier appelé à mélanger la matière provenant de la cuve de récupération avec la matière fraîche. Or, même avec des ouvriers expérimentés, les cartons qu'on obtenait de cette façon manquaient d'uniformité au point de vue dureté et solidité.

   Par contre, en supprimant complètement les cuves de récupération, on obtient des cartons parfaitement uniformes au point de vue dureté et   so--   lidité, cette dernière étant d'ailleurs nettement plus grande qu'auparavant,, 
En fait, ainsi qu'on peut le vérifier, la nouvelle installation permet de produire des carreaux, panneaux ou bardeaux ayant une solidité supérieure de   30%   à celle des matériaux produits à l'aide des mêmes matières premières dans l'ancienne installation, 
Il convient de noter que le produit qu'on obtient en définitive' n'est pas nécessairement un panneau plat mais peut se présenter sous la for- me d'un tube.

   Cependant,- étant donné que la forme finale du produit ne fait pas partie de l'invention, il doit être entendu que l'expression "carton de ci- ment et d'amiante" employée dans le présent texte anglobe tout matériau de ce genre constitué par une ou plusieurs feuilles minces formant une structure feuilletée quand deux ou plusieurs feuilles sont utilisées, 
On voit par ce qui précède que la présente installation de fabri- cation de carton à base de ciment et d'amiante permet d'atteindre les buts que s'est assignés l'invention et répond bien aux conditions de son utilisation pra- tique. 



    REVENDICATIONS.   



   1.- Installation pour la fabrication du carton de ciment et d'a- miante comprenant un rouleau collecteur monté pour pouvoir tourner dans une cu- ve de moulage renfermant une barbotine de ciment et d'amiante, la surface supé- rieure de ce rouleau se trouvant au-dessus du niveau de cette barbotine, le plein de cette dernière se faisant par un conduit venant d'un réservoir de barbotine, et caractérisée en ce que le rouleau collecteur présente une surface non perforée de manière à soulever une pellicule ou couche mince de la barbotine au-dessus du niveau de celle-ci dans la cuve et en ce qu'un deuxième conduit est prévu pour ramener directement audit réservoir la barbotine qui se trouve dans cette cuve au-dessus d'un niveau prédéterminé. 



   2.- Installation suivant la revendication 1, caractérisée par une pompe amenant un excès de la barbotine du réservoir dans la cuve de moulage, et un trop-plein de débordement prévu au niveau préséterminé en question, le deuxiè- me conduit ou conduit de reflux étant disposé au-dessous de ce trop plein, de façon à ramener l'excès de barbotine au réservoir.

Claims (1)

  1. 3.- Installation suivant les revendications 1 et 2 comprenant un rouleau collecteur dont la surface supérieure est disposée au-dessous du niveau de la barbotine contenue dans la cuve de moulage au-dessous d'un tablier trans- porteur perméable passant par-dessus cette cuve et ledit rouleau, de façon à capter au passage la barbotine soulevée par ledit rouleau, et caractérisée par un organe disposé le long de la surface supérieure de ce rouleau et espacé de son sommet dans son sens de rotation, de façon à bourrer la barbotine sou- levée par la surface en rotation du rouleau et à comprimer ou tasser cette bar- botine contre la face inférieure espacée du tablier transporteur, 4.-Installation suivant la revendication 3,
    caractérisée par un dispositif d'aspiration placé au-dessus du tablier transporteur et destiné à créer une dépression sur la surface supérieure de ce tablier au-dessus du rouleau 5.- Installation suivant la revendication 3, caractérisée en ce que l'organe bourreur qui s'étend le long du rouleau est mobile pour pouvoir se rap- rocher et s'éloigner de la surface de ce rouleau, afin de régler l'effet de bour procher s'exerce sur la barbotine soulevée par la rotation du rouleau. <Desc/Clms Page number 11>
    6. - Installation suivant la revendication 5, caractérisée en ce l'organe bourreur est constitué par une plaque formant chicane montée pour pouvoir pivoter autour d'un axe supérieur, de manière à faire varier l'spa- cement entre le bord inférieur de cette chicane et le rouleau.
    7.- Installation suivant la revendication 3, caractérisée en ce que les extrémités longitudinales de l'organe bourreur sont espacées des parois latérales de la cuve de moulage.
    8. - Installation suivant la revendication 7, caractérisée par deux organes montés le long des extrémités du rouleau et s'étendant parallè- lement à la direction du mouvement du tablier, les bords supérieurs de ces organes étant en contact avec la face inférieure du tablier et délimitant, en coopération avec l'organe bourreur, une zone espacée des parois latéra- les de la cuve de moulage dans laquelle la barbotine est soulevée par le rou- leauo 9.- Installation suivant la revendication 8, caractérisée par des ressorts sollicitant élastiquement les deux organes en question de venir s'ap- pliquer contre la face inférieure du tablier transporteur.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE2559553A1 (de) * 1975-01-22 1977-03-31 Seelze & Eichriede Fulgurit Vorrichtung zur herstellung von faserplatten, insbesondere von asbestzementplatten

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE2559553A1 (de) * 1975-01-22 1977-03-31 Seelze & Eichriede Fulgurit Vorrichtung zur herstellung von faserplatten, insbesondere von asbestzementplatten

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