BE422167A - - Google Patents

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BE422167A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D45/00Looms with automatic weft replenishment
    • D03D45/20Changing bobbins, cops, or other shuttle stock

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


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  " METIER A TISSER A   DOUBLE   NAVETTE A CHARGEMENT,, AUTOMATIQUE   "   
Cette invention est relative aux métiers à tisser dans lesquels deux navettes sont utilisées et dans lesquels les chaînes sont manipulées de façon à constituer des foules superposées à travers lesquelles on fait passer les navettes correspondantes simultanément, mais dans des sens opposés, ce qui permet d'obtenir en même temps, à l'aide d'un tissu double, deux tissus superposés distincts, ou un tissu à poil double, qui peut être divisé sur le métier ou après avoir été enlevé du métier pour donner deux tissus à poil séparés. 



   L'invention concerne plus particulièrement les métiers à plusieurs foules, munis d'un mécanisme de chargement automatique de fil de trame situé d'un des   'côtés   du métier, 

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 dans lesquels le chargement est effectué de haut en bas pendant que le battant occupe sensiblement sa position avant, ou position de serrage de la duite. Chacun des côtés du battant est muni d'une boîte à navettes composée de deux compartiments à navette superposés. Les navettes peuvent être établies de façon à épouser la forme de la foule qu'elles traversent, et les compartiments affectent une forme analogue. 



  En raison de la disposition superposée des navettes dans les métiers de ce genre, on a éprouvé des difficultés pour remplacer les canettes par d'autres, bien que la chasse des navettes soit effectuée simultanément dans des sens opposés de sorte que la boîte à navettes qui se trouve sur le côté du métier où s'effectue le chargement ne peut contenir à tout instant qu'une seule navette à recharger. On avait déjà proposé d'effectuer le changement de canette ou chargement de trame, dans les métiers à plusieurs foules, en insérant la nouvelle canette essentiellement d'un seul côté du métier . 



  Cette méthode de chargement présente de nombreux inconvénients dont l'un est la difficulté qu'on éprouve lorsqu'on cherche à régler effectivement le freinage des navettes dans leurs boîtes respectives pendant le tissage. 



   On décrira l'invention en se référant à un métier à double navette comportant un battant mobile et, de chaque côté, une botte à navettes qui comporte une série de compartiments à navette superposés et qui se meut avec le battant. 



  Il est toutefois évident pour l'homme du métier que l'invention peut être adaptée en vue de son application aux métiers à tisser dont les boites à navettes n'oscillent pas avec le battant. Dans les métiers de ce genre, la partie flexible du devant du compartiment supérieur, sur le côté chargement du 

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 métier, est usuellement supprimée et n'est pas essentielle dans les métiers comportant des boîtes à navettes oscillantes . 



   L'invention peut aussi être adaptée, par l'enlèvement ou le réarrangement de certaines pièces, de façon que le métier fonctionne efficacement lorsqu'une unité de chargement est montée de chaque côté de la foule, la navette supérieure étant rechargée d'un côté et la navette inférieure de l'autre. Si on le désire, on peut supprimer l'un ou l'autre des galets   147   et 148 de chaque unité. Dans cette modification, la navette inférieure est ainsi rechargée par un mouvement sensiblement vertical de la tête de transfert à travers le compartiment supérieur, comme on le verra plus loin. 



   Un des buts de cette invention est de surmonter les inconvénients qu'on a éprouvés jusqu'à ce jour dans les métiers à tisser à plusieurs foules et à chargement automatique de fil de trame, ce qui s'obtient, dans la pratique, de la façon qui sera décrite ci-après avec plus de détail, à l'aide d'un mécanisme automatique relativement simple et sûr et grâce auquel les deux navettes sont contraintes à passer simultanément à travers les foules à partir des deux côtés opposés du métier. Le mécanisme de chargement est monté sur une partie fixe du métier de telle manière qu'une canette pleine peut être maintenue en position sensiblement audessus du compartiment supérieur de la boîte à navettes susmentionnée lorsque le battant a oscillé vers l'avant.

   Cette canette peut être commandée de façon à recharger soit une navette du compartiment supérieur, soit une navette du compartiment inférieur . 



   L'invention a en outre pour objet un métier à tis- 

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 ser tel que celui décrit ci-dessus qui présente, en outre, une ou plusieurs des caractéristiques ou avantages suivants, considérés séparément ou en combinaison :
En combinaison avec le mécanisme de chargement automatique, le métier comprend un dispositif éjecteur qui re- çoit sa commande du battant pour projeter successivement des canettes pleines tirées d'un magasin d'alimentation à gravité dans des navettes et, accessoirement, repousser hors des dites navettes les canettes qui sont devenues sensiblement épuisées. 



   Des moyens automatiques fonctionnant accessoirement au transfert d'une canette à la position qu'elle doit occuper dans une navette pour placer une autre canette dans une position préparatoire au transfert. 



   La boite à navettes située sur le côté de chargement du métier comprend deux compartiments à navette, le compartiment supérieur étant muni d'une face ou paroi avant flexible et d'une partie qui supporte la navette et qui est actionnée, au moment où la navette du compartiment inférieur est en train d'être rechargée, de façon à laisser la place nécessaire pour le mouvement d'un levier de chargement. 



   Des moyens de réglage sont prévus pour régir dans le temps les opérations successives du mécanisme de chargement de trame et le fonctionnement d'un dispositif coupetrame. 



   D'autres buts et avantages de l'invention seront mis en évidence au cours de la description détaillée qui en sera donnée ci-après en se référant sur les dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 est une vue de côté fragmentaire d'une 

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 partie d'un métier à tisser comportant l'application des présents perfectionnements . 



   La figure 2 est une vue de face d'un métier dont la partie centrale est partiellement brisée et dont certaines pièces n'ont pas été représentées pour mieux faire voir l'emplacement et la disposition des présents perfectionnements. 



   La figure 3 est une vue de détail avec coupe verticale partielle, en regardant de l'arrière du métier, montrant le mécanisme de régulation et de transfert monté sur une partie fixe du métier. 



   Les fig. 4 et 5 sont respectivement une vue en plan et une vue de côté avec coupe verticale partielle du dispositif coupe-trame et montre la position de ce dispositif par rapport à la navette dans sa boîte. 



   La figure 6 est une vue en plan de la boite à navettes située sur le côté de chargement de canette du métier et montre le devant flexible pivotant du compartiment supérieur. 



   La figure 7 est une vue de face de la construction de la figure 6 . 



   La figure 8 est une vue de détail avec coupe verticale partielle d'une partie du mécanisme déclenchant le transfert. 



   La figure 9 est une vue de détail d'un sabre et d'une partie de son mécanisme de commande. 



   La figure 10 est un détail en perspective d'un berceau servant à supporter et faire avancer les canettes pleines dans le magasin d'alimentation. 



   La figure 11 est une vue de détail d'un levier à came qui actionne le chariot à crochet . 

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   La figure 12 représente une partie de la figure 3 partie en coupe par la ligne 12-12 de cette figure et montre la façon dont les canettes sont maintenues et reçoivent un mouvement d'avancement avant le transfert. 



   La figure 13 est une coupe analogue par la ligne 13-13 (figure 3). 



   La figure 14 est une vue de détail du levier à came d'arrêt. 



   On se référera d'abord plus particulièrement à la figure 1 qui représente le métier muni d'un bâti 10 dans lequel tourillonnent convenablement l'arbre à manivelle 11 et un arbre inférieur ou principal 12, ce dernier pouvant recevoir sa commande de toute source convenable de force motrice, d'une manière connue. Les épées 13 du battant sont montées sur un arbre 14 et oscillent avec lui. L'arbre 14 tourillonne dans le bâti et supporte une partie du mécanisme chasse-navette. Des engrenages 15 et 16 fixés respectivement aux arbres 11 et 12 et engrenant mutuellement actionnent le sommier 17 du battant oscillant à l'aide de bielles 18 attaquant les épées.

   Sur le sommier 17 du battant sont montés un peigne 19, qui est supporté, à sa partie supérieure, par un chapeau de peigne 20, et les deux boîtes à navettes, généralement indiquées en 21 et 22 .Chaque boîte à navettes comprend deux compartiments dont la construction ressortira de ce qui suit
En général, le mécanisme chasse-navette est le même des deux côtés du métier; et des organes 23 servant à supporter les bâtons de chasse   24   sont fixés à l'arbre 14 . 



    En        pivote une pédale 26 portant un sabot gz destiné à entrer en prise avec des galets 28 montés de façon réglable 

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 ( figure 1) sur un organe de support à deux bras 29. Les bâtons de chasse 24 pivotent autour d'axes 30 fixés aux supports 23 et comprennent un pied 31 destiné à être actionné par la pédale 26 et un prolongement 32 auquel est assujettie une des extrémités d'un ressort 33 qui est fixé au bâti 10 du métier par son autre extrémité et tend à maintenir le bâton de chasse dans sa position extérieure.

   On peut utiliser tout dispositif connu pour freiner les batons de chasse mais, dans un but de clarté, on n'a pas représenté ce dispositif qui ne fait pas partie de l'invention.Un ressort 34 (figure 1), fixé au métier par une de ses extrémités et à la pédale 26 par son autre extrémité, tend à contrebalancer le poids de cette dernière. 



   35 et 35'désignent des taquets chasse-navette qui sont construits de façon à épouser la forme des boites à navettes 21 et 22 en section transversale, et le bâton de chasse s'élève à travers des fentes en coïncidence du sommier 17 de deux des compartiments à navette et des taquets. 



   Chaque boîte à navettes est montée sur le battant mobile et, comme on l'a dit précédemment, comprend deux compartiments à navette placés l'un au-dessus de l'autre et dans lesquels les navettes 36 et 37 sont logées et maintenues après qu'elles ont traversé les foules constituées par les nappes de chaînes. La boîte à navettes de gauche   21   est de la construction ordinaire, mais la boîte à navettes de droite 22 est construite spécialement selon la présente invention (fig. 4 à 7 ). Cette botte 22 est située sur le côté chargement du métier, et chacun de ses compartiments présente une fente longitudinale alignée avec une ouverture du sommier par laquelle les canettes épuisées ou sensiblement 

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 épuisées sont éjectées au moment où elles doivent être re- chargées.

   Le côté arrière 38 de la boîte à navettes 22 comprend une paroi fixe, en bois ou matière analogue. Cette paroi arrière présente une fente, à l'aide de laquelle la languette 39, pivotant autour d'un axe 40, est positionnée sur cette paroi pour actionner le mécanisme protecteur, freiner les navettes, etc.., le tout d'une manière connue. Le devant du compartiment supérieur de la boite est divisé en deux parties 41 et 42, la partie 41 étant montée à pivot à l'extrémité extérieure du battant. La partie 42 est fixe et son extrémité intérieure est évasée pour guider la navette vers l'intérieur du compartiment.

   Il est préférable de diviser la paroi avant du compartiment supérieur en deux parties, plutôt que de diminuer la hauteur d'une seule paroi pleine dans la partie au-dessus de laquelle la canette passe pendant le transfert de la navette inférieure, bien que cette dernière pratique soit réalisable. La paroi avant du compartiment inférieur comprend une cornière métallique 43 fixée de fa- çon réglable, à l'aide de boulons 44, au sommier 17. Le sommet du compartiment inférieur et la base du compartiment supérieur sont constitués par une seule et même plaque 45 fixée à l'aide de boulons 46 sur la paroi arrière de la boîte à navettes. Cette plaque constitue avec une plaque pivotante 47 la partie inférieure du compartiment supérieur. La plaque 47 pivote autour d'un axe 48 qui traverse un prolongement fourchu 49 de la plaque 45.

   A la plaque 47 est soudée ou autrement fixée, par exemple à l'aide d'une bride 50, une partie de la paroi avant du compartiment supérieur. Cette ,paroi règne sensiblement sur la même étendue que la plaque 47. Au sommier du battant est fixée intérieurement une bride 

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 51 qui sert à supporter la partie fixe de la base et du devant du compartiment supérieur. Des brides 52, analogues aux précédentes peuvent relier entre elles les parties de la base et des parois latérales. Les parois avant des deux compartiments présentent des fentes longitudinales qui sont protégées par des plaques-cames métalliques 53 assujetties par des vis   ,   comme représenté clairement sur la figure 7. Un bras de support 55 coudé à sa partie supérieure constitue une portée sur laquelle la partie pivotante peut glisser.

   Un bras de support coopérant 47' est fixé à la partie pivotante et s'étend vers le bas. Le bras 55 et la vis de réglage 57 portée par le   bras 47'   constituent une butée fixe servant à limiter le mouvement de la partie flexible du compartiment supérieur de la boîte à navettes vers l'arrière, ce par quoi on entend le côté arrière du métier. Cette butée et les ressorts 64 maintiennent fermement la partie pivotante 41 convenablement alignée avec les navettes pour le tissage normal.

   Le levier de chargement, qui agit avec deux amplitudes fixes prédéterminées, est destiné à coopérer avec des compartiments à navette mobiles qui reçoivent alternativement ou successivement des mouvements de translation de toute pièce mobile commode du métier pour amener deux navettes normalement superposées aux positions voulues pour le remplacement des canettes. 



   Un support principal 58 est fixé à la paroi avant du sommier 17 par des vis 59. Des oreilles 60 font saillie sur ce support et constituent les paliers d'un pivot destiné à un levier coudé 61 (figure 1) soumis à l'action d'un ressort. Un galet 62 est supporté de façon pivotante entre les branches d'une fourche terminant un bras 63. Approximativement à angle droit par rapport au bras 63 est disposé un autre 

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 bras dont l'extrémité supérieure traverse un trou de la partie flexible de la base du compartiment supérieur (fig . 6 et 7). Deux ressorts 64 relient des oreilles latérales      portées par le levier coudé   61   à des goupilles 66 fixées au sommier 17.

   Ces ressorts sont suffisamment robustes pour maintenir fermement la pièce pivotante 41 dans la position de tissage normal, déterminée par la vis réglable 57. Cette disposition permet à la paroi avant de se comporter, pendant le tissage, de la même manière que si elle était fixe, tout en lui permettant d'être déplacée lorsque le remplissage du compartiment inférieur s'effectue. Le support 58 porte aussi des goujons 200 et 201 qui sont taillés en V et destinés à entrer en prise avec un sabre, comme décrit ci-après plus en détail, pour effectuer le mouvement du levier ou organe de chargement. Les goujons 200 et 201 sont fixés de façon réglable et possèdent des longueurs différentes, de sorte qu'ils font mouvoir le levier de chargement de l'angle voulu pour recharger soit la navette supérieure, soit la navette inférieure. 



   Le magasin à navettes 67 précédemment mentionné est monté sur une partie fixe du métier, telle que le rail à couteau 68 d'un métier à double peluche. Le magasin proprement dit 67 est composé de deux glissières verticales 69 et 70 de section en U dont les extrémités inférieures sont recourbées vers l'arrière du métier et servent à guider les canettes pleines 71 au moment où celles-ci viennent occuper une position où elles sont prêtes à être transférées à des navettes vides. L'extrémité inférieure de la glissière 70 (figure 3) est munie d'un bras 72 dirigé vers le haut et dans lequel coulisse un axe de faible longueur 73 

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 soumis à l'action d'un ressort. Une butée 74 coopère avec le ressort 75 qui fait pression contre le côté 76 du bras 72, constituant ainsi une liaison de sûreté, ou flexible.

   A l'aide d'un axe 77 est fixé à l'arbre 73 un élément 78 servant à supporter une attache de canette et muni d'un collier 79 qui entoure ledit arbre et qui est évidé, comme indiqué en 80 , pour établir une liaison relativement ferme entre ledit collier et la partie déportée de la glissière. Approximativement en regard de l'extrémité inférieure de la glissière   (fig.12   et 13) pivotent sur cette glissière deux éléments 81, 82 qui servent à retenir une canette et qui coopèrent avec des éléments analogues 83,   84   portés par les glissières pour maintenir la canette dans la position où elle est prête pour le transfert. Ces éléments de retenue sont tous sollicités par des ressorts de traction 85, 86, 87, 88 qui tendent à maintenir les pièces dans la position voulue pour retenir une bobine.

   Des vis de butée 89 (fig. 12 et 13) limitent le mouvement des éléments 81,82 par les ressorts 85, 86. Les ressorts 87, 88 prennent appui sur des prolongements des éléments 83, 84. Un berceau 90 est supporté au-dessous de la glissière par des consoles 91, 92 ; et un loquet flexible 93 coopère avec deux entailles d'un disque 94 pour maintenir ce berceau dans une position déterminée . 



   Un dispositif 95, qui ne fait pas partie de la présente invention, peut être monté sur l'extrémité du rail à couteau 68 pour effectuer la tension et empêcher l'enchevêtrement des bouts 196 des fils partant des bobines pleines 71 que contient le magasin 67 et pour soumettre la première duite à une tension après le chargement . 



   Des paliers 96, 97 s'étendent à partir du magasin 

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 et, avec le   palier 98,   sont fixés au rail à couteau 68 pour supporter un arbre 99. Sur l'arbre 99 est monté fou un levier ou organe de chargement 100, dont l'extrémité en forme de marteau 101 enfonce une canette pleine dans une navette vide et en chasse la canette épuisée. Le levier de chargement 100 comprend, dans cet exemple, une tête flexible ou marteau 101 qui est soumis à l'action d'un ressort de compression 102 servant à maintenir la tête de façon détachable pour empêcher les dommages qui pourraient résulter d'un fonctionnement impropre ou d'un coincement du mécanisme de transfert. 



  A l'arbre 99 est fixé un levier à trois bras   103   dont deux des bras font saillie au-dessus de cet arbre, un ressort étant monté entre eux pour coopérer avec une oreille déportée   104   du levier de chargement proprement dit 100 pour effectuer une liaison flexible. Un ressort spiral   105   (figure 3) est fixé par une de ses extrémités au rail à couteau 68 et par son autre extrémité à un collier 106, lui-même fixé à l'arbre 99. Le rôle de cette disposition est de maintenir le levier de chargement dans la position de retrait contre le rail à couteau 68, celui-ci constituant ainsi une butée pendant le tissage normal. Une vis de butée   107   limite le mouvement du levier à trois bras vers le bas et, par suite, le mouvement du levier de chargement vers le bas.

   Pour empêcher que le levier de chargement se meuve au-delà de sa course de faible amplitude, un levier à came d'arrêt   183   pivote sur une oreille   138   faisant saillie latéralement sur le levier à trois bras   103   (fig. 9 et 14). Ce levier 183 est muni d'une saillie 184 qui glisse sur la partie à contrepoids 185 du sabre 144. Lorsque la pointe du sabre s'abaisse, le levier à came d'arrêt 183 s'élève, et son extrémi- 

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 té 186 atteint à une position plus élevée que l'extrémité de la came   187   sur la vis de butée 107.

   Le mouvement du levier à trois bras   103   et du sabre 144 vers l'avant, lorsque ces organes sont actionnés par le goujon à entaille en V 200 porté par le battant, provoque l'alignement de la butée   189   du levier 183 avec la vis d'arrêt   107   et assure un arrêt rigide. A l'extrémité de l'arbre 99 est fixé, à l'extérieur des deux paliers, un levier 108 comprenant un collier et un bras muni d'une extrémité fourchue spéciale. Cette extrémité est spécialement établie pour coopérer avec le berceau 90 (figure 10) qui effectue successivement la mise en position des canettes dans les glissières du magasin de façon qu'elles puissent être introduites sensiblement verticalement dans les navettes vides.

   Le berceau proprement dit comprend un arbre 109 comportant deux organes 110 servant à supporter la canette, ces organes étant situés directement au-dessus de la canette dans la position de transfert. L'extrémité de l'arbre   109   porte une plaque en forme de secteur 94 (figure 13),présentant des entailles circonférentiellement espacées, et un bras 111, qui coopère avec le bras fourchu 108 de l'arbre 99 portant le levier de chargement.

   Les entailles coopèrent avec le loquet à ressort susmentionné 93 pour maintenir le support 110 de la canette soit dans une position verticale,soit dans une position qui permette à la canette d'avancer dans le magasin en raison du contour des organes de support.Comme le levier fourchu 108 est fixé à l'arbre 99, ce levier se meut dans une mesure plus ou moins grande, selon celle des navettes qui est en train d'être remplie.

   Lorsque le levier de chargement 100 effectue soit sa course longue, soit sa course courte pour recharger une navette épuisée, une griffe 

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 112 se meut complètement d'un côté à l'autre du bras 111 et, par conséquent, fait mouvoir ce bras et le berceau 90 dans la même mesure,qu'il y ait ou non une navette en train d'être remplie dans la boîte supérieure ou la boîte inférieure Dans sa course de retour, une griffe   113   remet le berceau en position et lui permet de supporter une nouvelle canette qui a avancé par gravité.

   Les supports 110 du berceau 90 sont proportionnés, par rapport aux dimensions des têtes des canettes, de telle sorte que la réserve entière n'est pas repoussée en arrière pendant l'action de remise en position, la canette étant supportée par les organes 110 avant que la première canette du groupe ait été amenée à l'extrémité inférieure du magasin 67. 



   Sur l'extrémité extérieure de l'arbre      (figure 4) du levier de chargement est fixé un bras 114 qui porte à son extrémité supérieure un maneton   115   pouvant tourner dans l'extrémité aplatie et percée d'une biellette 116. De petits colliers   117   et 118 sont fixés à cette biellette , , le collier 117 constituant un épaulement sur lequel prend appui un ressort   119   qui entoure ladite biellette et fait pression,par l'intermédiaire d'une demi-rotule 120 prévue à son autre extrémité, contre un bras porte-couteau 121 pivotant sur un axe 122.

   Une console de butée 123, fixée par des boulons 124, porte une patte 125 qui fait saillie vers le haut et limite le mouvement d'avancement du levier porte-couteau 121 à une position déterminée, quel que soit celui des compartiments (supérieur ou inférieur) dans lequel une navette doit être rechargée par le mouvement du levier de chargement. 



   Les couteaux 126 (figure 5) sont du type "cisaille" et pivotent autour d'axes fixes   127   portés par l'extrémité 

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 plate 128 du bras 121. Des ressorts de compression 129 tendent à maintenir ouvertes les lames de la cisaille, et des ressorts 129' tendent à maintenir les surfaces coupantes en contact pour la coupe.

   Vers l'avant (du métier) les lames 126 sont munies de prolongements déportés   130,   et les ressorts de compression   129   occupent des positions telles qu'ils maintiennent la cisaille ouverte à la limite permise par des butées 131, jusqu'à ce que les lames se trouvent fermées par l'action de came d'une ouverture évasée de la plaque 53, ouverture à travers laquelle lesdites lames sont enfoncées pour couper la trame de la canette épuisée près de l'oeil de la navette au moment du chargement. Les navettes 36, 37 présentent des fentes qui sont alignées avec celles de la plaque 63 lorsque la navette a été convenablement reçue dans sa boîte . 



   Le levier de chargement 100 (fig. 3 et 11 ) porte une goupille intermédiaire 132 sur laquelle pivote un levier de came 133 dont la partie formant came   134   est tournée vers le haut, et dont un prolongement 135 traverse une fente du rail à couteau 68. Par conséquent, lorsque le levier de chargement 100 s'abaisse, le levier de came 133 se meut avec lui et agit sur un galet   136   prévu à l'une des extrémités d'un levier à crochet 137 muni de deux bras et pivotant sur un axe 137' s'élevant du rail à couteau 68. Le mouvement du levier 137 communique une poussée directe vers l'arrière à des crochets   138, 139   fixés à un chariot 140 (figure 3). Le bras du levier 137 opposé à celui sur lequel est monté le galet est fourchu et entre en prise avec un axe 141 du chariot 140. 



  Une rainure en forme de T d'une pièce 142 fixée au rail à couteau 68 guide le chariot. Les crochets 138, 139 entrent 

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 en prise avec les fils en un point situé entre la lisière et les extrémités internes des parois avant des compartiments de la navette sur le côté chargement. Un nettoyeur de lisière, généralement indiqué en   143,   (figure 3) enlève le bout de trame de la canette épuisée et le bout de la première duite de la lisière du tissu. Ce dispositif peut être actionné par le battant. 



   La figure 1 montre l'arbre 99 du levier de chargement approximativement dans le même plan horizontal que le devant de la base du compartiment supérieur de la boîte à navettes. On a trouvé que cette position est encore plus avantageuse qu'au dessus dudit plan, étant donné que, dans cette dernière position, la partie marteau 101 du levier de chargement 100 effectuerait un mouvement dans le même sens, c'est-à-dire vers l'avant, pendant une partie de l'opération de chargement. 



   A l'extrémité inférieure du levier à trois bras   103,   qui commande le levier de chargement 100, est monté (figure 9) le sabre 144 muni d'un contrepoids et commandé par un ressort. Ce sabre porte, en saillie latéralement, des axes 145, 146 supportant des galets 147, 148. Le dispositif de commande à ressort comprend un bras de support 149 fixé à la partie inférieure du rail à couteau. Ce bras est muni d'une partie verticale centrale présentant, de part et d'autre dudit bras, deux oreilles déportées qui coopèrent avec des tiges   150,     151   entourées par des ressorts de compression 152.

   La tige   150   est pliée à la partie supérieure et tend à empêcher le sabre 144 de se mouvoir vers le haut, alors que la tige   151   supporte le sabre et tend à l'empêcher de se mouvoir vers le bas, ce qui établit un contact efficace pen- 

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 dant le chargement. Le sabre 144 est ainsi maintenu dans une position neutre entre les deux goujons taillés en V 200 et 201 lorsque le battant a été amené à l'avant au cours du tissage normal. 



   Le sabre 144 est animé d'un mouvement au moment où la canette de trame est à peu près entièrement épuisée, en vue d'effectuer le chargement.Le levier de came d'arrêt 153 pivote librement autour d'un axe 153' monté dans une console   154   fixée sur la face de dessous du rail à couteau 68. Le mouvement du levier 153 est limité par la base de la console et par une vis réglable 155 (figure 1).

   Un élément 156 fixé au levier 153 et s'étendant latéralement fait saillie audessus du sabre 144 pour entrer en prise avec ce dernier pendant que s'effectue le rechargement de la navette inférieure, la disposition étant telle que le sabre soulève le levier jusqu'à ce qu'il bute contre la vis d'arrêt 155, en permettant ainsi au galet 62 porté par le bras   61   d'être repoussé vers le bas, lorsque le battant avance, pour infléchir la paroi avant du compartiment supérieur et assurer la place nécessaire pour le mouvement de la tête 101 du levier de chargement . 



   Le mécanisme régulateur proprement dit peut recevoir sa commande d'une pièce mobile quelconque située sur le métier ou hors du métier, mais,dans l'exemple représenté,il reçoit sa commande, à l'aide de pignons et roues à chaîne convenables et d'une chaîne de transmission 157, du mécanisme de commande   158   de l'enrouleur. 



   Sur la face de dessous du rail à couteau est fixée une console 159 qui s'étend vers le bas et sert de palier à un arbre court 160 et à un axe 161 et, conjointement 

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 avec une autre console 162, sert de palier à l'arbre régulateur principal 163 s'étendant longitudinalement par rapport au rail à couteau 68 . A l'arbre 163 est fixée une roue à chaîne 164 actionnée par une chaîne 157 (figure 1). Sur l'arbre 163 est assemblée de façon coulissante, sans toutefois pouvoir participer à la rotation dudit arbre, une douille   165   comprenant une bride 166 et des oreilles saillantes   167   dans lesquelles est monté un axe   168   constituant un pivot autour duquel la tête   169   du rotor de sabre 170 peut tourner d'un angle limité.

   L'arbre 163 effectue un tour complet toutes les seize duites. La distance entre les galets   147   et 148 du sabre est déterminée d'avance et représente un nombre impair de duites lorsqu'on la mesure par le nombre de duites qu'il faut au rotor pour passer de l'un à l'autre. Dans le présent exemple, les galets   147,  148 du sabre   144   sont espacés de telle sorte qu'ils coopèrent avec la tête   169   du rotor à la première et à la quatrième duites du cycle de chargement.Le rotor 170 et la chaîne régulatrice 178 sont initialement réglés pour effectuer un chargement au moment où la première paire de canettes est approximativement épuisée. 



  Aucun autre réglage n'est nécessaire.Le rotor est muni d'une tête 'qui est capable de fléchir et qui est normalement maintenue contre une butée 167'(figure 8) à l'aide d'un ressort de traction 171 relié par l'une de ses extrémités à des oreilles déportées de la tête de rotor   169   et pardon autre extrémité au collier   165.   



   Comme on le voit clairement sur la figure 8,l'arbre de faible longueur 160 porte une   roue'à   chaîne fixe   172   et un disque 173. Sur le moyeu de support de l'arbre 160 pivote, de façon à effectuer un mouvement d'oscillation hori- 

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 zontal, un levier à deux bras   174   dont un des bras fait coulisser la douille 165 en surmontant la compression d'un ressort 175 lorsqu'un galet 176 porté par un élément s'étendant latéralement à l'autre bras dudit levier est actionné par des saillies 177 de la chaîne régulatrice   178.   Cette chaîne relie entre elles des roues à chaîne 179 et 180 dont la première est montée de façon réglable.

   Le réglage permet l'enlèvement ou l'addition de maillons et, par suite, l'adaptation à différentes longueurs de canettes mesurées. Un pignon à une seule dent 181 est fixé à l'une des extrémités de l'arbre 163 et, par conséquent, fait avancer le disque 173 d'une dent et la chaîne d'un maillon toutes les seize duites. Un levier   192   soumis à la traction d'un ressort porte un galet 193 et maintient le disque fermement en prise, mais permet un mouvement manuel si l'on désire régler ou modifier l'instant du chargement . 



   Des pattes actionnant les dispositifs de chargement des canettes de trame sont placées sur la chaîne à des intervalles correspondants à la longueur de trame d'une canette pleine. 



   FONCTIONNEMENT . 



   Préparatoirement au tissage sur un métier à plusieurs foules avec deux navettes contenant des canettes pourvues d'une longueur connue et mesurée de trame, comme on l'a dit précédemment, on place la chaîne régulatrice 178 autour des roues à chaîne 179 et 180 de façon que, lorsqu'un jeu de pattes de cette chaîne atteint le galet   176   pour provoquer une action de chargement, les canettes mesurées sont approximativement épuisées, et la tête 169 est située en avant des 

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 galets   147   et 148 sur le sabre 144.

   La chaîne, qui effectue un mouvement toutes les seize duites, provoquera, après avoir agi sur le galet lors d'une duite donnée,le déplacement de la douille 165 par le levier à deux bras 174 et, par suite, l'amenée de la tête   169   à l'alignement des galets du sabre. 



  Dans la continuation du tissage, après une ou plusieurs duites, la tête   169   agit sur le galet   147   et abaisse la pointe du sabre de façon à l'amener sur le trajet du goujon entaillé en V 200 .Dans son mouvement vers l'avant, le battant entraîne le sabre vers l'avant et fait tourner le levier à trois bras   103   autour de son arbre 199 en surmontant l'action du ressort spiral. Ce mouvement du levier à trois bras provoque ltabaissement du levier de chargement, qui entre en contact avec une canette pleine du magasin 67, cette action ayant lieu avant que le battant soit arrivé au point mort antérieur.

   Dans la continuation du mouvement tant du battant que du levier de chargement, une canette pleine pénètre dans la navette supérieure et la canette épuisée est en même temps éjectée hors de cette navette.Le mouvement d'abaissement du levier de chargement 100 et la rotation simultanée du levier du chariot ont pour effet de faire mouvoir les crochets du chariot vers l'intérieur,le croche-t supérieur accrochant la trame de la navette supérieure.En même temps l'arbre 99 et la biellette 116 font mouvoir la cisaille vers l'intérieur, ce qui a pour effet que les lames de cette cisaille se referment l'une sur l'autre sous l'action de came résultant de leur pénétration dans la plaque 53 et coupent la trame de la canette épuisée au moment oà le battant se meut vers l'avant.

   Le goujon entaillé en V 200 s'éloigne du sabre et permet à l'arbre 99 et au levier de 

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 chargement d'être ramenés à leurs positions initiales par le ressort spiral. Les crochets sont rappelés et entraînent dans leur mouvement le bout coupé de la canette épuisée et les lames reviennent à leur position initiale. Le mouvement du battant vers l'arrière permet à la trame prise par le crochet d'être complètement retirée de la boîte à navettes. 



   En même temps que le levier de chargement 100 effectue ses mouvements de commande, la biellette 108 se meut vers le bas et fait tourner la plaque en forme de secteur 94, comme représenté clairement sur les fig.12 et 13, pour faire avancer une canette dans le magasin.Le mouvement inverse de l'arbre 99 ramène la plaque 94 à sa position initiale.   Entretemps,   la canette épuisée est descendue à travers le sommier du battant et est tombée à l'écart du métier. 



   A la quatrième duite, la tête 169 rencontre le galet 148 et élève le sabre sur le chemin du goujon entaillé 201. L'action est analogue à celle déjà décrite, excepté que le goujon 201 fait mouvoir le sabre d'une distance plus grande pour recharger la navette inférieure. L'élévation du sabre effectue l'élévation du levier-came 153 à l'aide de l'élément prolongé latéralement 156 et permet au galet 162 du levier coudé   61   de passer au-dessous du levier 153 et de soulever ce levier contre une vis réglable 155. Dans la continuation du mouvement du battant vers l'intérieur, le levier coudé pivote autour de son exe et fait mouvoir la partie flexible du compartiment supérieur de la botte à navettes au moment où le marteau du levier de chargement pénètre à fond dans cette boite pour recharger la navette inférieure. 



  Le goujon à tête entaillée 201, faisant saillie en avant du goujon à tête entaillée 200, entre en prise avec le sabre 

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 un instant plus tôt du mouvement du battant vers l'avant, et par conséquent, fait mouvoir le levier de chargement d'une distance plus grande pour enfoncer la canette pleine dans la navette inférieure et chasser la canette vide par la canette pleine. Il se produit un mouvement réel de la canette à l'écart de la tête du levier de chargement. Le fonctionnement de la cisaille 126 et des crochets 138, 139 et l'avan-   @   cement des canettes sont analogues aux mouvements décrits en premier lieu, excepté que, cette fois, le crochet inférieur 139 agit de façon à retirer la trame coupée, et la butée 125 à limiter le mouvement de cette cisaille vers l'intérieur. 



  Une ou plusieurs duites plus tard, le pignon à une seule dent fait avancer le disque 173 et la chaîne. Bien entendu, ceci a lieu avant que le rotor soit de nouveau entré en contact avec un des galets du sabre. Le templet dégage de la lisière le bout coupé de la canette épuisée et le bout de la première duite de la canette pleine .

Claims (1)

  1. RESUME.
    Cette invention a pour objet un métier à tisser à plusieurs navettes caractérisé par les points, suivants, ensemble ou séparément : 1 - Il comprend une ou plusieurs foules ou paires de nappes de chaînes, une boîte à navettes comprenant deux ou plus de deux compartiments à navette d'un seul côté de la foule, un dispositif servant au transfert de canettes et susceptible d'être animé de deux ou plus de deux mouvements d'amplitudes fixes prédéterminées sur le même côté de la foule, et des moyens pour actionner ce dispositif de transfert . <Desc/Clms Page number 23>
    2 - Des moyens sont prévus pour régler l'amplitude et la durée du mouvement du dispositif de transf ert.
    3 - Le métier est du type à battant mobile.
    4 - Les mouvements du dispositif de transfert sont sensiblement verticaux .
    5 - Un frein de navette est situé sur le coté de chaque compartiment .
    6 - La boite à navettes est munie de deux ou plus de deux compartiments à navette qui sont superposés pendant le tissage et destinés à recevoir deux ou plus de deux na- vettes rechargées automatiquement ; et les moyens de commande du dispositif de transfert agissent sur ce dernier de:façon qu'il entre en prise avec les canettes d'un magasin à canettes pleines, ou autre dispositif fournisseur de canettes, et transfère ces canettes, à travers la paroi supérieure d'une navette, dans cette navette, et ce, soit dans le compartiment supérieur, soit dans le compartiment inférieur, 7 - Un organe mobile verticalement et sensiblement aligné avec une canette pleine du magasin est déplacé d'une distance suffisante pour agir sur ladite canette pleine et la placer dans la navette du compartiment inférieur.
    8 - Les deux navettes d'une boîte à navettes contiennent chacune une canette de trame,et le métier est muni d'un dispositif chasse-navette qui lance simultanément les navettes entre les compartiments correspondants des boîtes à navettes respectives, un dispositif à mouvement vertical actionnant un organe de transfert à des instants prédéterminés pour le faire entrer en prise avec les canettes du magasin et transférer des canettes, par un mouvement de haut en bas, dans les navettes, lorsque celles-ci sont pla- <Desc/Clms Page number 24> cées dans leurs compartiments respectifs d'une des boîtes à navettes .
    9 - Le métier est du type à plusieurs foules et comprend, en combinaison avec un mécanisme chasse-navette prévu de chaque côté du métier, deux navettes contenant des canettes et destinées à être lancées simultanément à partir des deux côtés opposés du métier, les compartiments supérieur et inférieur superposés de la navette présentant chacun une ouverture continue suffisamment grande pour le passage d'une canette, le mécanisme de chargement de trame comprenant un organe susceptible de recevoir deux mouvements d'amplitudes différentes pour agir sur une canette pleine du magasin et l'introduire dans une navette soit du compartiment supérieur, soit du compartiment inférieur, selon l'amplitude du mouvement communiqué audit organe,
    en combinaison avec des moyens pour déterminer cette amplitude et des moyens pour actionner ledit organe et les moyens de détermination.
    10 - Un dispositif ramène l'organe à mouvement vertical à sa position initiale.
    11 - Le magasin à canettes pleines est muni d'un support distinct destiné à une seule canette, et l'organe à mouvement vertical transfère la canette pleine reposant sur ce support à l'un ou l'autre des compartiments de la navette .
    12 - Le battant présente également une ouverture suffisamment grande pour le passage de la canette, cette ouverture étant alignée avec celle des compartiments de la boîte à navettes .
    13 - Un dispositif tire-trame est relié mécaniquement à l'organe à mouvement vertical . <Desc/Clms Page number 25>
    14 - A l'organe à mouvement vertical est également relié un dispositif coupant qui sectionne la trame de la navette, lorsque celle-ci a été reçue dans sa boîte et que le dit organe effectue un mouvement d'amplitude suffisante pour recharger la navette soit dans le compartiment supérieur soit dans le compartiment inférieur .
    15 - Le dispositif ramenant l'organe à mouvement vertical à sa position initiale effectue également le retour du dispositif coupant à sa position initiale.
    16 - Le compartiment supérieur est muni d'une partie flexible et un dispositif fait mouvoir cette partie lorsque l'organe à mouvement vertical se meut pour remplir le compartiment inférieur de la canette .
    17 - Des languettes d'arrêt sont disposées dans la partie arrière des compartiments de la boîte à navette.
    18 - La partie flexible du compartiment supérieur est située en regard des languettes.
    @ 19 - Le dispositif servant à déterminer l'amplitude du mouvement de l'organe à mouvement vertical comprend un sabre pivotant comportant deux éléments latéraux situés de part et d'autre de l'axe de pivotement de façon à faire mouvoir le sabre soit vers le haut, soit vers le bas, de façon que des éléments correspondants du battant entrent en prise avec- le'sabre lorsqu'iloccupe ces positions et fasse mouvoir ce sabre et l'organe à mouvement vertical d'une des deux amplitudes fixes.
    20 - Le métier est muni d'un dispositif régulateur comprenant des moyens qui, pour provoquer un chargement de trame, avance après le lancement d'une série de duites,ce dispositif étant actionné par un mécanisme de commande con- <Desc/Clms Page number 26> tinu.
    21 - Le dispositif coupant est monté élastiquement pour se mouvoir de la même distance, quelle que soit l'am- plitude de l'organe à mouvement vertical, en coopérant avec une butée.
    22 - Le régulateur est muni d'une douille qui peut être déplacée sur un arbre pour venir en alignement avec les éléments latéraux du sabre à des instants prédéterminés.
    23 - Les moyens provoquant un chargement de trame sont maintenus élastiquement dans leur position de repos.
    24 - Les canettes du magasin sont supportées, à l'exception de la canette unique reposant sur un support spécial, par un berceau qui permet à l'une des canettes qu'il supporte d'avancer jusqu'au support spécial, l'organe à mouvement vertical est muni de butées et un dispositif relié à cet organe communique à ce berceau un mouvement dont l'am- plitude ne varie pas, quelle que soit celle des navettes (supérieure ou inférieure) qui est en train d'être rechargée, le berceau et ses moyens de commande étant ramenés à leur position initiale par le dispositif de rappel de l'organe à mouvement vertical.
    25 - D'un côté de la foule sont montés deux compartiments à navette et l'axe horizontal d'un de ces compartiments est déplacé par rapport à l'axe horizontal de l'autre compar- timent, l'organe de chargement à deux mouvements d'amplitudes différentes étant disposé de façon à entrer en prise -avec une canette reposant sur le support spécial, à pénétrer dans l'un quelconque des compartiments et à recharger une navette de l'un quelconque des compartiments.
    26 - Une partie de la paroi avant de la boite à navettes à deux compartiments superposés est alignée avec 'la canette pleine du magasin et guide cette canette vers <Desc/Clms Page number 27> l'intérieur de la boîte, cette partie étant toutefois maintenue à l'écart du chemin de ladite canette et de l'organe mobile pendant le rechargement de la navette du compartiment inf éri eur .
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