CH348376A - Métier à tisser - Google Patents

Métier à tisser

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CH348376A
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CH
Switzerland
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thread
weft
leaf
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Inventor
A Morin Joseph
Original Assignee
Textile Dev And Machinery Limi
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B60VEHICLES IN GENERAL
    • B60BVEHICLE WHEELS; CASTORS; AXLES FOR WHEELS OR CASTORS; INCREASING WHEEL ADHESION
    • B60B9/00Wheels of high resiliency, e.g. with conical interacting pressure-surfaces
    • B60B9/005Comprising a resilient hub
    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms
    • D03D47/12Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms wherein single picks of weft thread are inserted, i.e. with shedding between each pick
    • D03D47/24Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms wherein single picks of weft thread are inserted, i.e. with shedding between each pick by gripper or dummy shuttle

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


      Métier    à     tisser       Cette invention a pour objet un métier à tisser  caractérisé en     ce    qu'il     comprend    un battant, un dis  positif imprimant à ce battant un mouvement de     va-          et-vient,    un système assurant la fourniture des fils  de     chaine,    une navette, un dispositif pour lancer cette  navette transversalement au battant et à travers le  pas que font les fils de chaîne, un peigne, un sys  tème d'alimentation fournissant au moins un fil de  trame à     proximité    de chaque     extrémité    du battant,  un porte-fil pour les     fils    de trame,

   un     récepteur    de  ce support placé à chaque     extrémité    du battant pour  dégager ce support de la navette à proximité de l'ex  trémité de sa course dans l'un ou l'autre sens, des  organes portés par la navette et permettant le trans  fert du porte-fil d'un récepteur à l'autre, et vice  versa, lorsque la navette est lancée transversalement  au battant, ce porte-fil étant étudié pour retenir un  fil de trame, un organe de fixation du fil de trame       engageable    avec le porte-fil,

   des organes placés à  chaque extrémité du battant et dont chacun est com  mandé quand le porte-fil se trouve     dans    l'un des  récepteurs à son extrémité     respective    du     battant    pour       déplacer    l'organe de fixation du fil de     trame    par rap  port au porte-fil 'fin d'assurer leur engagement  mutuel,

   de manière à faire agir cet organe de fixa  tion du fil de trame pour fixer une extrémité d'un  fil de trame fourni à son     extrémité    respective du  battant dans cet organe de fixation du porte-fil et  pour libérer une     extrémité    du fil de trame de cet  organe de fixation fourni à     l'autre    extrémité du bat  tant et     supporté    à travers le pas par ce porte-fil.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution du métier faisant l'objet de  l'invention, ainsi qu'une variante d'un détail.    La     fig.    1 est une vue de     face    de     cette    forme  d'exécution.  



  La     fig.    2 en est une vue de côté.  



  La     fig.    3 est une vue montrant une variante de  la     source    de fil de trame.  



  La     fig.    4 est une vue de côté d'une navette uti  lisée dans ce métier.  



  La     fig.    5 est une vue d'extrémité d'un     récepteur     et du porte-fil monté dedans.  



  La     fig.    6 est une     coupe    par la ligne 6-6 de la       fig.    4.  



  La     fig.    7 est une vue     d'extrémité    de la navette  que montre la     fig.    4, mais en supposant que le     porte-          fil    est placé dans ses mâchoires.  



  La     fig.    8 est une vue montrant les éléments cons  titutifs du porte-fil.  



  La     fig.    9 est une vue en section droite horizontale  du porte-fil montrant, en outre, les éléments consti  tutifs tels qu'ils sont assemblés.  



  La     fig.    10 est une vue du côté droit du métier  montrant une lame de sectionnement de la lisière  ainsi que le récepteur et un mécanisme à came ser  vant à les commander.  



  La     fig.    11 est une vue du côté droit du métier  en supposant que le bâti est enlevé de manière à  montrer le     récepteur    et son mécanisme     d'actionne-          ment,    ainsi que le couteau de     sectionnement    de la  lisière.  



  La     fig.    12 est une vue de la came servant à  commander le récepteur.      La     fig.    13 est une vue du dessus de certaines       parties    placées du côté droit du battant.  



  Les     fig.    14 et 15 sont des vues partielles du       récepteur    montrant de quelle façon le porte-fil est  présenté à la navette.  



  Les     fig.    16 et 17 sont des vues partielles du  récepteur montrant de quelle façon le     porte-fil    est  reçu à partir de la navette.  



  La     fig.    18 est une vue de côté du récepteur.  La     fig.    19 est une vue en plan du récepteur.  La     fig.    20 est une vue en plan du     côté    gauche  du métier, montrant la première phase de     Penser-          rage    du fil de trame.  



  Les     fig.    21 et 22 montrent en outre     l'enserrage     et le sectionnement du fil de trame au moment de  l'avance du battant.  



  La     fig.    23 est une vue de côté montrant le     tem-          plet    qui se trouve du côté gauche du métier.  



  La     fig.    24 est une vue schématique mettant en       évidence    la     méthode    employée pour     l'insertion    des  différentes     duites        successives    formées de fil de  trame.  



  La     fig.    25 est une vue d'un dispositif de com  mande des lisses recevant les fils de trame.  



  Le métier représenté est un métier à navettes  volantes, comportant un équipement     connu    pour  imprimer un mouvement de va-et-vient au battant et  un équipement également connu pour déplacer cha  que navette en travers du     battant    et pour assurer  l'arrivée des     fils    de chaîne. Le métier en question est  nouveau au point de vue du mode     d'insertion    du fil  de trame et des moyens prévus pour la formation de  la bordure     formant    lisière.  



  Le battant, qui est désigné dans son ensemble  par 500, va et vient entre une position avant (repré  sentée en     traits    pleins dans la     fig.    2) et une position  arrière (représentée en traits interrompus dans cette  même     figure)    de la     manière    usuelle sous l'effet d'une  manivelle 502 lorsqu'un arbre     d'actionnement    prin  cipal 504 du métier tourne.  



  Les     fils    de chaîne 506 sont fournis par une     en-          souple    508 qui se trouve à la partie arrière du  métier ; ils passent à travers des lamelles métalliques  510 d'un     mécanisme    classique commandé électrique  ment, formant casse-fil, en passant également à tra  vers des lisses 512 et entre les dents d'un peigne       bourreur    514 pour arriver à la     partie    déjà tissée 516  de l'étoffe de la manière usuelle.  



       Les    lisses 512 que traversent les fils de chaîne  sont montées dans des cadres 513     (fig.    1) de la  manière usuelle et elles montent et baissent sous  l'action de bras pivotants formant un râtelier 520,  ces bras étant eux-mêmes commandés par le méca  nisme d'une chaîne de dessin indiquée de façon    générale par 522 de façon à imposer aux fils de  chaîne le pas     nécessaire    au passage de la navette.  La création du pas, autrement dit de la foule, pour  le passage de la navette, est classique dans la techni  que du tissage et,     comme    elle n'est pas     nécessaire    à  la     compréhension    de l'invention, on ne la décrira pas  ici en détail.  



  Dans le métier représenté, la navette est action  née en travers du battant 500 et passe à travers le  pas formé par les fils de chaîne sous l'action de  fouets de chasse de type classique 524 et 526. Le  fouet de chasse 524, qui est semblable au fouet de  chasse 526, est     relié    à un taquet chasse-navette 528       (fig.    13)     qui    coulisse sur une tige 530 montée à la       partie        arrière    de la boîte à navettes de droite 532  et pénètre dans cette boîte en passant par une fente  (non représentée) de façon à heurter la navette  comme il sera d'ailleurs exposé ci-après.

       Etant    donné  que     l'actionnement    de la navette en va-et-vient en  travers de la glissière du battant 500 et en avant  des dents du peigne 514 sous l'action des fouets de  chasse est bien connu, on. ne le décrira pas ici en  détail. Chacune des boîtes à navettes est munie de  freins tels que     celui    qui est désigné par 540 et qui  est associé à la boîte à navettes de droite 532.

   On  remarquera que ce frein 540 est     soumis    à l'action  de     ressorts    542 qui le poussent vers la paroi posté  rieure de la boîte à navettes et qu'il a pour rôle de  réduire la vitesse du mouvement qui     anime    la  navette au moment où elle arrive dans sa boîte à       l'extrémité    de la     glissière    534 du     battant    500.  



  Les fils de trame sont maintenus dans un sup  port ou porte-fils, tandis que la navette se déplace à  travers le pas que forment les fils de chaîne, afin de  transférer     ce        porte-fils    entre des     récepteurs    voisins  de     chacune    des extrémités du battant 500. Des  moyens sont prévus à chaque extrémité du battant  pour     maintenir    le     fil    de trame à incorporer à l'étoffe  en     cours    de tissage dans les organes de retenue du       porte-fils    quand il se trouve dans les récepteurs.

    D'autres organes sont prévus, en outre,     pour    libérer  les     fils    de trame du     porte-fils    quand ils se trouvent  dans les     récepteurs    après avoir été entraînés trans  versalement au battant.  



  544 désigne dans son ensemble le support des       fils    de     trame    également appelé   porte-fil   et, dans  la     fig.    4, ce porte-fil est représenté entre des griffes  548 et 552 de la navette 554. Au cours du fonction  nement, et     comme    cela est décrit ci-après, les griffes  548 et 552     agissent    pour transférer le     porte-fil    en  question entre des récepteurs qui sont montés à       proximité    de chacune des extrémités du battant 500  comme celle qui est désignée par 556     (fig.    10 et 11)  du côté droit du battant.

   Le récepteur 557     (fig.    20),  qui se trouve du côté gauche du battant, est évidem  ment semblable au     précédent.    Ces récepteurs seront  décrits plus en détail ci-après.  



  Le     porte-fil    544     (fig.    7, 8 et 9) est étudié de  manière à maintenir un fil de trame quand il est  fixé dedans, de telle sorte qu'il entraîne ce fil en      travers de la     glissière    du battant 500 au moment où  il est enserré par les griffes de la navette 554 et  entraîné     transversalement    au battant. Les organes de  maintien comprennent une barre coulissante 560  comportant un     crochet    voisin de chacune de ses       extrémités,    capable de glisser dans une fente 562  pratiquée dans le     corps    du     porte-fil    544.

   Cette barre  560 a une longueur calculée de     telle    sorte qu'une  de ses     extrémités    crochues dépasse par rapport à la  fente 562, tandis que l'autre se trouve à l'intérieur  de la fente, ainsi qu'on s'en rend     compte    en exami  nant les     fig.    14 à 16. Le mode de montage de la  barre     coulissante    560     découle    clairement des     fig.    7  à 9.  



  La barre     coulissante    560 glisse, comme son nom  l'indique, entre une lame 563 placée contre le côté  de la fente 562 du corps du porte-fil 544 et un patin  564 maintenu contre     cette    barre par un ressort 566  et soumis à l'action de     celui-ci.    Dans le patin 564 est  montée une portée à bille 568 qui     coopère    avec des  trous 570 et 572 de la barre 560 pour assurer la  mise en     place    de celle-ci dans la fente 562 dans des  conditions telles que l'une ou l'autre de ses extrémi  tés crochues dépasse hors de la fente.

   Le patin 564  est constitué par une matière dotée d'une certaine       flexibilité,    comme c'est le cas du   Nylon  , et la  force de maintien de la bille montée dedans est cal  culée de façon qu'elle puisse être vaincue pour per  mettre à la barre 560 de     glisser    au     cours    du fonc  tionnement.  



  Pendant le fonctionnement du métier, et     comme     cela est décrit     ci-après,    un fil de trame tombe dans  l'extrémité crochue exposée de la barre coulissante  560, après quoi     celle-ci    glisse dans le     corps    du     porte-          fil    544     pour        placer        l'extrémité    dans laquelle le fil est  tombé dans la fente et pour exposer l'autre extrémité  crochue.

   Tandis que la barre 560 glisse comme il  vient d'être dit, le fil qui vient d'être placé dans l'ex  trémité     crochue    exposée est tiré dans la fente 562  tout d'abord entre le patin 564 et la barre 560 puis  que ce patin est plus long que la lame 563.A mesure  que le fil est tiré davantage dans la fente par la  barre 560, il vient porter     contre    le tranchant de la  lame 563 et est     sectionné    par le couteau et par le  crochet de la barre. Une des extrémités     libres    ainsi  formée est maintenue dans la fente entre le patin 564  et la barre 560.

   L'autre extrémité libre est dégagée  de la barre et maintenue en, place par un ressort 804  du     templet        (fig.    23)     jusqu'à    son retour dans la lisière  de l'étoffe,     comme    cela est décrit plus complètement  ci-après.

   Au moment où un fil de trame est fixé dans  une des extrémités du     porte-fil    544,     ainsi    qu'il vient  d'être     décrit,    un autre fil de trame maintenu entre le  patin 564 et la barre 560 à l'autre     extrémité    du  porte-fil est libéré au moment où une     extrémité    cro  chue de la barre 560 peut dépasser hors de l'extré  mité en question du porte-fil.  



  On remarquera que le haut et le bas du porte-fil  544     (fig.    5 à 7) sont arrondis et ont une forme     con    i  plémentaire à celle des surfaces     d'enserrage    des grif-         fes    548 et 552 de la navette. Un des     côtés    du     porte-          fil    544 présente un feston 574 destiné à coopérer  avec un     picot    636     (fig.    5)     solidaire    des organes ré  cepteurs 556 et 557.

   Le côté opposé du porte-fil  544 est muni d'un canal 576 s'étendant longitudina  lement sur toute sa longueur, afin de protéger le fil  maintenu dans le     porte-fil    tout en ménageant pour  lui un     certain    jeu, afin qu'il puisse être libéré quand  le porte-fil se trouve dans le récepteur     comme    décrit  ci-après. On remarquera également que le ressort  566 est muni d'un bossage 578 qui se loge dans un  trou rond 580 de la face latérale du     corps    du     porte-          fil,    afin de le     maintenir    positivement dans le trou.

    La lame 563 présente un bossage 579 qui coopère  de la même façon avec un trou du     porte-fil,    afin  d'assurer sa mise en     place    de     manière    analogue. On  conçoit que, quand le ressort 566 est bandé (comme       indiqué    dans la     fig.    9) le bossage 578 est engagé  dans le trou 580 pour     maintenir    le patin flexible  564 avec lequel il coopère et l'empêcher de se dépla  cer depuis la fente 562 vers le corps du porte-fil et  que, en outre,

   le bossage 579 s'appuie dans son trou  respectif du corps du     porte-fil.    Les     limites    de dépla  cement de la barre     coulissante    560 sont     déterminées,     ainsi qu'il a été dit ci-avant, grâce à la     coopération     des trous 570 et 572 prévus dans cette barre avec  la portée à bille 568     portée    par le patin flexible 564.  



  La navette 554     (fig.    4, 5, 6 et 7)     comporte,          comme        il    a déjà été indiqué, des organes servant à  transférer le     porte-fil    544 entre les deux récepteurs  et elle est munie à     cet    effet d'un canal 582 s'éten  dant longitudinalement à elle et dans lequel sont  montées les deux griffes 548 et 552. Ces dernières  sont constituées, de     préférence,    par une matière  fibreuse dure et sont montées respectivement sur des  ressorts 584 et 586 eux-mêmes montés rigidement  sur les parois du canal 582 aux endroits     indiqués    par  588 et 590 et par 592 et 594.

   Les     griffes    548 et 552  sont montées sur leurs ressorts     respectifs    au moyen  de vis 596 et 598 qui traversent     ces    ressorts et qui  sont engagées dans des plaques de retenue respecti  ves 600 et 602 montées à la partie arrière. Ces pla  ques 600 et 602     limitent    la course des     griffes    res  pectives vers les côtés du     canal    582, tandis que des  goujons 604 et 606 portés par les plaques 600 et  602 limitent la course des deux     griffes    l'une vers  l'autre par suite de leur engagement avec les bords  latéraux d'une plaque 608. Celle-ci est fixée dans  le canal 582 par des boulons 609.  



  Un second canal 610 est prévu du côté opposé  de la navette<B>;</B> il coopère avec une nervure 627       (fig.    10) placée à l'entrée des boîtes à navettes et  fait     office    de guide pour la navette au moment où  elle pénètre dans les boîtes, ainsi qu'il est     expliqué     ci-après. En plus, le bout de la navette présente une  rampe 612 qui coopère avec le récepteur pour assu  rer son alignement, afin de     lui-    permettre de recevoir  le porte-fil     comme    exposé ci-après.

   Les     griffes        d'en-          serrage    548 et 552 sont normalement soumises à  l'action des ressorts     respectifs    584 et 586 pour venir           occuper    une position fermée et enserrer ainsi le     porte-          fil    544, comme le montrent les     fig.    4, 6 et 7. Tou  tefois, quand le     porte-fil    rencontre le récepteur, il  agit contre lui et est ainsi éjecté par     coulissement     hors des griffes et se loge dans son extrémité four  chue     comme    représenté dans les     fig.    14 et 17.  



       II    convient d'ajouter que, dans la     fig.    4, la  navette est représentée telle qu'elle se présente si on  l'examine au     cours    du fonctionnement depuis la par  tie arrière du métier, c'est-à-dire que le côté de la  navette visible dans     cette    figure bute contre les dents  du     peigne    514 au cours du     fonctionnement.     



       Comme    indiqué     ci-avant,    il est prévu des récep  teurs 556 et 557 à     proximité    de chacune des extré  mités de la     glissière    534 du battant 500.  



  Comme le mettent en évidence les     fig.    11, 13,  18 et 19, 1e récepteur placé du côté droit du battant  500 et désigné dans son ensemble par 556 est sem  blable au récepteur placé du côté gauche; il com  prend une barre 614 dont une     extrémité    est four  chue comme     figuré    en 616 et pivote près de son  autre     extrémité    sur une patte 618 qui dépasse par       rapport    à une crémaillère 620 afin de se placer     au-          dessus    de la     glissière    534 du battant 500.

   Cette cré  maillère 620 peut     coulisser    librement dans le sens  longitudinal du battant dans     une    boîte à engrenage  622 qui est montée rigidement sur le battant. La  patte 618 de la crémaillère 620 traverse une fente  longitudinale de la boîte à engrenage 622, de sorte  que la barre 614 du récepteur 556 est entraînée lon  gitudinalement au battant avec la crémaillère. Le  mode     d'actionnement    de     celle-ci        longitudinalement     dans sa boîte à engrenage est décrit d'ailleurs     ci-          après.     



  L'extrémité fourchue 616 du     récepteur    556 com  porte une paroi     verticale    interne 624     (fig.    5) présen  tant un profil     convexe    en coupe transversale verti  cale de manière à être complémentaire à la conca  vité que forme la paroi festonnée 574 du porte-fil  544 ; sa     paroi    verticale interne opposée 626 est pla  cée à quelque distance pour recevoir et     maintenir    le  porte-fil entre les deux parois lorsqu'il est entraîné  en contact avec lui par la navette.

   On remarquera ici  que la barre 614 du récepteur 556 se trouve     au-          dessus    de la glissière du battant 500 et que son axe  longitudinal se trouve dans     l'alignement    du canal 582  de la navette,     ce    canal étant suffisamment grand  pour pouvoir passer au-dessus de la barre 614, tan  dis que la navette va et vient en     travers    de la glissière  du battant sous l'action des fouets de chasse 524,  526.

   Tandis que la navette 554 franchit le récep  teur au cours de son mouvement vers sa boîte, les  griffes 548 et 552 amènent le porte-fil 544 en con  tact avec     l'extrémité    fourchue du récepteur, de sorte  que le     porte-fil    est arrêté dans le récepteur dans la  position représentée par les     fig.    14 et 15. Tandis que  la navette 554     continue    son trajet dans sa boîte, les  griffes soumises à la charge des     ressorts    glissent par  dessus le porte-fil 544 jusqu'à ce que leurs extrémi  tés dégagent celui-ci et que leur     enserrage    soit réduit.

      On comprendra, à la lecture de ce qui précède,  que normalement la navette ne suit pas chaque fois  exactement le même trajet en travers de la glissière  534 du battant 500 et que des moyens sont     prévus     pour assurer     l'alignement    entre la navette et le récep  teur ainsi que l'alignement entre celui-ci et la navette,  de telle sorte que le     porte-fil    pénètre avec la préci  sion requise dans     l'extrémité    fourchue du récepteur.  



  La navette 554 est maintenue en alignement en  partie au moyen de la nervure longitudinale 627  solidaire de la paroi verticale 628 d'un     boitier    630  monté sur le battant 500 (voir la     fig.    10) qui coopère  avec le canal longitudinal 610 de la navette. Dans  la     fig.    11, ce     boitier    630 est supprimé du battant du  métier pour ne pas embrouiller le dessin et permet  tre d'apercevoir clairement le récepteur. Mais il doit  être entendu que ce     boitier    630 est boulonné sur  une patte 632.  



  Des organes sont également prévus pour obliger  la barre 614 du récepteur 556 à assurer un aligne  ment précis avec le porte-fil maintenu dans les grif  fes de la navette en mouvement au moment où elle  pénètre dans la boîte à navettes. On notera à cet  égard qu'un ressort 634, dont une extrémité passe  dans un trou ménagé dans la crémaillère 620 et dont  l'autre     extrémité    passe dans un trou de la barre 614  du récepteur, est     comprimé    pour écarter normale  ment     l'extrémité    fourchue de la barre de la boîte à  engrenage 622 jusqu'à l'amener à la position dessi  née en traits pleins. dans la     fig.    19. On se rappellera  que la barre 614 est montée pivotante sur la patte  618.

   Le contact de cette barre avec la boîte à engre  nage constitue le     dispositif    d'arrêt qui limite la posi  tion de la barre 614 vers l'extérieur.  



  La barre 614 peut être déviée malgré la pression  du ressort 634 pour venir, le cas échéant,     occuper    la  position représentée en traits interrompus dans la       fig.    19.  



  A mesure que la navette se rapproche tout  d'abord du récepteur, la surface courbe 612 de son       extrémité    s'engage contre la partie courbe 636 de  l'extrémité fourchue de la barre 614 pour la déplacer  vers l'intérieur depuis la position dessinée en traits  pleins jusqu'à la position dessinée en traits interrom  pus sur une distance suffisante pour assurer l'aligne  ment précis du récepteur dans son plan de mouve  ment     permis,    le porte-fil étant serré entre les griffes  de la navette, afin de pouvoir pénétrer dans l'extré  mité fourchue du récepteur.  



  Le canal 610 et la nervure 627 qui     coopère    avec  lui ont tendance à stabiliser la navette 554 dans une       direction    perpendiculaire à la     glissière    du battant  500.  



  Au moment où la navette sort de sa boîte à l'ex  trémité du battant et tandis qu'elle se meut vers  l'autre côté du métier, les ressorts 584 et 586 des  griffes fléchissent en rencontrant le porte-fil qui se  trouve dans le récepteur, de sorte que les     griffes     s'ouvrent pour s'engager sur le     porte-fil    544 et 1e       maintenir    entre leurs extrémités en l'entraînant jus-      qu'au récepteur qui se trouve de l'autre côté du  métier.  



  Quand le porte-fil 544 est tout d'abord amené à  une extrémité fourchue d'un récepteur, il maintient  l'extrémité libre du fil de trame dans son extrémité  qui pénètre la première dans le récepteur, et un cro  chet vide de la barre coulissante 560 dépasse de son  autre     extrémité    et déborde de la barre du     récepteur     comme indiqué dans les     fig.    16 et 17. Le     fil    de trame  qui est fixé dans son extrémité mentionnée en pre  mier lieu a été entraîné transversalement au battant  500 et est passé à travers le pas que font les fils de  chaîne en provenance d'une bobine ou autre masse  fournisseuse     placée    en arrière du battant et du côté  opposé du métier.  



  Comme il est décrit ci-après, une duite est bat  tue, c'est-à-dire introduite au sein de l'étoffe et est  sectionnée ou libérée du porte-fil, puis un autre fil  de trame provenant d'une réserve placée du côté du  métier où le porte-fil se trouve dans le     récepteur    est  fixé dans celui-ci de façon à pouvoir être entraîné  transversalement au battant et à travers le pas ouvert  que font les fils de chaîne pour gagner le récepteur  qui se trouve du côté opposé du métier. Ces opéra  tions sont décrites avec davantage de détails dans la  suite de ce     texte.     



       Comme    le montre la     fig.    2, la fourniture d'un fil  de trame 644 est assurée par une bobine 646 et le  fil passe à travers des tendeurs appropriés, puis à  travers une lamelle métallique 510 d'un     mécanisme     à     commande    électrique formant casse-fil, à travers  une lisse 650, ensuite à travers le peigne 514 pour  gagner la bordure formant     lisière    de l'étoffe, puis il  traverse celle-ci jusqu'à son côté opposé     connue    il       découle    de la suite de     cette    description.

   On remar  quera que la lisse 650 est soulevée toute prête à lais  ser tomber son fil de trame dans l'extrémité crochue  de la barre de support     comme    il sera indiqué plus  loin.  



  Un fil de trame 642 provient d'une bobine sem  blable à celle qui est désignée par 646 mais     placée     du côté gauche du métier ; il est amené de façon  analogue à ce qui est le cas pour le fil 644, mais la  disposition prévue à cet effet n'est pas représentée  spécialement.  



  Dans une variante à laquelle se rapporte la     fig.     3, le fil de trame 644 provient d'une bobine 646a,  passe à travers un tendeur 646b et un bras. flexible  de réglage de mou 646c, à travers la     lamelle    métal  lique 510 d'un mécanisme de casse-fil     comme    précé  demment. Les duites formées par les fils de trame 642  et 644 sont     incorporées    à l'étoffe par la navette qui  fait passer le porte-fil entre les récepteurs     comme     décrit ci-après.  



  Quand le porte-fil 544 est tout d'abord transféré,  par exemple, au côté gauche du métier (voir la       fig.    20), il maintient     l'extrémité    libre du fil de trame  644 à son extrémité de gauche entre la barre 560  et le patin flexible 564. Le fil de trame 644 s'étend  depuis     l'extrémité    de gauche du     porte-fil,    longe la    rainure 576 qui y est pratiquée, traverse le pas que  font les fils de chaîne pour gagner le côté droit du  métier et revient en passant entre les dents du pei  gne pour regagner la bobine de fourniture 646 comme  il a été dit.  



  En même temps, le fil de trame 642 s'étend d'une  bobine, d'une manière analogue, jusqu'au fil 644 de  la bordure formant lisière de l'étoffe du côté gauche  du métier duquel     il    passe en travers de l'étoffe pour  gagner la bordure ou     glissière    de droite de l'étoffe.  Ce fil a été soulevé par sa lisse au dessus du niveau  du     porte-fil    544.  



  Un     dispositif    est prévu pour maintenir le fil de  trame 642 qui (comme le montre la     fig.    20) est venu  se placer au-dessus du battant dans l'extrémité de  droite du     porte-fil    544 afin qu'une     duite    formée par  ce fil puisse être     incorporée    à l'étoffe par le passage  suivant de la navette 554 en travers du battant. Des  moyens sont prévus pour dégager l'extrémité libre  du fil de trame 644 qui vient d'être entraîné en tra  vers du battant par le passage de la     navette    en tra  vers du battant.  



  On conçoit que, quand le fil de trame 642 est  fixé dans le porte-fil, il doit être sectionné et qu'il y  aura inévitablement un bout flottant dépassant de la  bordure ou lisière de l'étoffe. Il y aura également un  bout flottant du fil de trame 644 après son dégage  ment du porte-fil voisin de la lisière de l'étoffe.       Comme    il est indiqué ci-après, des moyens permet  tent d'incorporer     ces    bouts libres du fil à la bordure  ou lisière de l'étoffe.  



  S'il s'agit de tisser une étoffe typique en laine  peignée, le battant 500 se trouve à     mi-course    entre  sa position arrière et sa position avant et se meut  vers l'avant quand le     porte-fil    544 arrive dans le  récepteur 557     comme    le montre la     fig.    20.

   Le dis  positif qui est prévu à cet effet pour     fixer    le fil de  trame 642 dans le porte-fil 544, afin qu'une duite de  ce fil puisse être introduite dans l'étoffe jusqu'au  côté opposé du métier,     comprend    un dispositif apte à  déplacer le récepteur 557     longitudinalement    à     lui-          même    et vers la droite ainsi qu'un organe pour lais  ser tomber simultanément la     lisse        correspondante     que traverse le fil 642,

   afin que ce fil 642 tombe  dans     l'extrémité    crochue saillante de droite de la  barre 560 en     supposant    qu'on regarde la     fig.    21.  



  Lorsque le battant 500     continue    son mouvement  d'avancement, le récepteur 557 revient en arrière  vers la gauche par un mouvement longitudinalement  à lui, de sorte que     l'extrémité    libre de la barre cro  chue 560 se trouve à gauche du     templet    800.

   Quand  le battant se rapproche de sa position d'avance  maximum, le récepteur 557 se meut à nouveau lon  gitudinalement à lui-même vers la droite pour obli  ger     l'extrémité        libre    de la barre 560 à     venir        porter          contre    le côté du     templet    800 et à faire     glisser    la  barre entre la lame     coupante    563 et le patin flexible  564.

   Ceci a pour effet de fixer le fil de trame 642  dans le     porte-fil,    de le sectionner pour     libérer    sa par-      tic qui dépasse hors de     l'étoffe    et de dégager le     fil     de trame 644 du     porte-fil    ou     support.     



  Dans les     fig.    14 à 17 sont représentées les deux  positions de la barre de coupe par     rapport    au     porte-          fil.    Ces figures montrent le     porte-fil    dans le     récep-          teur    du     côté    droit du battant 500, mais on conçoit  que les récepteurs qui se trouvent des deux côtés sont  identiques pour le reste.

   Le     porte-fil    est représenté  tel     qu'il    parvient dans le récepteur dans les     fig.    16  et 17, un     fil    de trame 642 étant en pareil cas     fixé    à  son extrémité de droite.

   Du fait qu'il est amené  impérativement en     contact    avec le côté du     templet     800, ainsi     qu'il    vient d'être décrit à propos du côté  gauche du métier, la barre     coulisse    depuis la posi  tion que montrent les     fig.    16 et 17     jusqu'à    la posi  tion qui est représentée par les     fig.    14 et 15, le récep  teur 557 étant     coupé    d'une fente 561 servant de  logement à     l'extrémité    de la barre 560 à double  crochet.  



  Au moment- où     l'extrémité    saillante de la barre  560 à double crochet est poussée dans le     corps    du       porte-fil    544, le     fil    qui se trouve dans     l'extrémité     crochue saillante de la barre 560 est tout d'abord  enserré entre la partie crochue et le patin flexible  564, puis il est sectionné par cet organe crochu et  par la lame tranchante 563.     Ainsi    donc l'extrémité  libre du fil de trame est     fixée    dans le patin de retenue  et la barre du     porte-fil    544, tandis que son autre  extrémité résultant du sectionnement est libre à  proximité de la lisière.  



  On conçoit que     l'extrémité    saillante de la barre  à double crochet 560 est poussée dans le     porte-fil     544 depuis la position que montre la     fig.    22 dans  des conditions telles que     l'extrémité        libre    du fil de  trame 644 qui est maintenue dans l'extrémité de  gauche de     ce        porte-fil    entre l'organe crochu et le  patin flexible va être     libérée    puisque le crochet qui  se trouve à l'extrémité de gauche du     support    va dé  border par     rapport    au corps de celui-ci.

   Ainsi donc       l'extrémité    libre du fil de trame 644 qui a été     entrai-          née        transversalement    au métier lors du     dernier    pas  sage de la navette est     libérée    du     support.     



  Il peut être désirable de     laisser    libre l'extrémité  du fil de trame 642 qui dépasse de la lisière et l'ex  trémité du fil de trame 644 qui     vient    d'être libérée,  afin de former une frange sur le bord de l'étoffe,  mais des moyens sont     décrits        ci-après    pour incorpo  rer les     extrémités        libres    à la     lisière    de l'étoffe dans  des conditions     particulièrement    élégantes et avanta  geuses.  



  Si les extrémités libres du fil de trame doivent  être incorporées à la lisière, un jet d'air les fait ren  trer par soufflage dans le pas ouvert que font les fils  de     chaîne    et les y     maintient    jusqu'à la fermeture du  pas afin de les emprisonner dans la bordure d'étoffe.

         Suivant    une méthode à adopter de préférence pour  la formation de la bordure ou     lisière,    la duite 644       entraînée    à travers le pas par le     porte-fil    est section  née à proximité     mais    un peu en deçà de la bordure  de l'étoffe, et son petit bout     qui    s'étend entre l'en-    droit du     sectionnement    et le     porte-fil    est maintenu  dans     celui-ci    pour être enlevé sous l'action d'une  aspiration     comme    il est décrit ci-après.

       L'extrémité     libre du     fil    de     trame    642, dont une duite est sur le  point d'être insérée dans l'étoffe, et qui est section  née par l'action de la barre coulissante 560 et du       porte-fil    décrit ci-avant est, de     préférence,    maintenue  dans un organe de rétention préalablement au sec  tionnement, puis libérée de cet organe à un moment  approprié     quelconque    pour être introduite dans le  pas ouvert par un jet d'air.  



  A     cet    égard, c'est-à-dire en     ce    qui     concerne    la  rétention de     l'extrémité        libre    du fil de trame 642       avant    qu'il ne soit     incorporé    par     soufflage    à la lisière  de     l'étoffe,    il est prévu une plaque 802 (fi-. 20 et  23), à l'extrémité avant du     templet    800, qui com  porte une fente 803. Un     ressort    804 est monté rigi  dement de manière à presser contre le bord supérieur  de la fente 803     comme    le montre la     fig.    23.

   Cette  fente 803     occupe    un emplacement tel et l'extrémité  avant du     ressort    804 est elle-même courbée de façon  telle que, quand le battant du métier se meut vers  l'avant avant le sectionnement du fil de trame par la  barre     porte-fil,    ce fil de trame pénètre entre le bord  supérieur de la fente 803 et le     ressort    804 et soit       maintenu    par lui en vue d'être incorporé ultérieure  ment par soufflage dans la lisière.  



  Une tuyère 808 de projection d'air est prévue et  sa tige présente un     orifice    810     (fig.    21) de     sortie     d'air et une     extrémité    812 en forme de V. . Cette  tuyère est     montée    à     coulissement    dans le     templet    800  afin que sa tige se meuve     longitudinalement    à     elle-          même    et bute contre la plaque 802.

   Dans sa position  normale qui est représentée par les     fig.    21 et 23, la  tige de cette tuyère 808 a la même étendue que la  fente et son extrémité en forme de V s'étend en tra  vers de l'embouchure de la fente 803. Un     ressort    de  tension 814 qui s'étend entre la tuyère 808 et le     tem-          plet    800 maintient     cette    tuyère dans la position nor  male     susindiquée.     



  L'extrémité avant du battant est engagée     contre     un goujon 815     (fig.    23) solidaire de la tuyère 808  lors de son mouvement     d'avancement    afin de battre  une duite de fil et de faire coulisser la tuyère vers  l'arrière dans sa monture     coulissante    à l'intérieur du       templet    malgré la résistance opposée par le     ressort     814 et de déplacer sa tige longitudinalement à     elle-          même    et vers l'arrière de la fente.

   II en résulte que  le fil de trame 642, qui est accroché dans     l'extrémité     saillante du     porte-fil    et qui est entraîné vers l'avant  par le battant au moment où ce dernier progresse,  peut pénétrer dans la-fente 803 (comme représenté  dans la     fig.    22) afin d'être retenu entre son bord  supérieur et le     ressort    804.  



  Au moment où le battant du métier se meut vers  l'avant, le     fil    de trame ainsi retenu dans la fente est  sectionné par suite de la     coopération    entre le     porte-          fil    et le     templet    800     comme    décrit précédemment.  On     conçoit    que     l'extrémité        libre    du fil de trame 642  est retenue dans la fente 803 lors du sectionnement.

        Au moment où le battant se meut vers l'arrière  à partir de sa position     d'avance    maximum et après  que le fil de trame 642 a été     sectionné    et que son  extrémité libre est maintenue entre le ressort 804 et  le bord 803 de la fente, le battant se dégage du gou  jon 815 et le ressort de tension 814 impose à la  tuyère 808 un mouvement de coulissement vers  l'avant dans le     templet    800, de telle sorte que l'ex  trémité 812 en forme de V de la tige de la tuyère  s'engage contre l'extrémité libre du fil de trame 642  et le fait     sortir    de la fente 803.

   En outre, au moment  où le battant se meut vers l'arrière et où le pas des  fils de chaîne     commence    à s'ouvrir, un jet d'air jaillit  de l'embouchure 810 de la tuyère et introduit par       soufflage    l'extrémité libre du fil de trame dans le  pas ouvert afin de former la bordure ou     lisière    de  l'étoffe. L'air qui     jaillit    de la tuyère 808 commence  à agir avant que l'extrémité de     celle-ci,    qui est en  forme de V, ne fasse sortir le fil et se poursuit jus  qu'à ce que tout danger que     l'extrémité    libre du fil  de trame 642 ressorte du pas soit conjuré.  



  La méthode     susdécrite,    grâce à laquelle on main  tient l'extrémité libre du fil de trame sectionné avant  de l'introduire par soufflage dans la bordure ou  lisière de l'étoffe, doit être adoptée de préférence.  Toutefois, on pourrait utiliser un simple jet d'air en  vue d'introduire les extrémités libres du fil de trame  par soufflage dans la bordure ou lisière de l'étoffe.

      On s'est borné, dans     ce    qui     précède,    à mention  ner la possibilité d'introduire par soufflage l'extré  mité libre du fil 642 qui se trouve du côté gauche  de l'étoffe, mais il est évident qu'il y a également une  extrémité libre du fil 644 qui est libérée du porte  fil et qui doit être introduite par soufflage dans la       lisière    de l'étoffe, ou dont il faut se débarrasser d'une  autre façon si l'on veut que l'étoffe ait un bord net.

    Dans le cas du fil de trame 644, il est préférable de  le sectionner à une     distance    prédéterminée du bord  de l'étoffe, puis d'enlever le court brin de ce fil qui  en résulte et qui dépasse de l'endroit     situé    entre le  point de sectionnement et l'extrémité du     porte-fil.     



  Dans les     fig.    10, 20 et 21 est représentée une  lame 820 formant couteau qui est destinée à     s:        ction-          ner    le fil 644 après que le pas s'est refermé     sur    lui  afin de le maintenir pendant le mouvement d'avance  du pas et après que le     porte-fil    est venu dans le  récepteur     placé    du côté gauche du métier comme  indiqué dans les     fig.    20 à 22.

   La lame 820 coopère  avec une des dents du peigne du métier afin de sec  tionner le fil 644 tout près du bord de l'étoffe et à  une distance de celui-ci approximativement égale à  la longueur de l'extrémité     libre    du fil 642 qui doit  être     réincorporée    à la lisière, de telle sorte que, quand  l'extrémité libre de     ce        fil    642 est introduite par souf  flage dans le pas ouvert     comme        décrit    ci-avant, son  bout libre s'étend jusqu'au bout libre du fil 644 à  l'endroit où il est     sectionné.    Ce mode opératoire  permet de donner à l'étoffe une lisière exceptionnel-         lement    nette et propre.

   Le couteau 820     coopère    avec  une des dents du peigne 514 du métier pour assurer  le sectionnement du fil.  



  Si le fonctionnement du métier s'opère de la  manière classique, le     sectionnement    du fil peut se  produire un peu avant que le battant 500 n'atteigne  sa position centrale avant que le porte-fil 544 se  trouve dans le     récepteur.    A ce moment, le peigne  514 a avancé et le pas s'est     fermé    sur la duite intro  duite dans l'étoffe par la dernière     passe    de la  navette, de sorte qu'il n'y a pas de mouvement après  le sectionnement et que sa tension se trouve ainsi  maintenue.  



  Quand la lame 820 sectionne un     fil    de trame 644       comme    il a été décrit, un petit     brin    de ce fil est  maintenu dans le     porte-fil.    Lorsque le fil de trame  642 est fixé     dans    le porte-fil, ce petit brin de fil est  libéré. Un tube d'aspiration 821 a son embouchure  disposée dans le voisinage de     l'extrémité    du récep  teur pour éliminer     ces    petits brins de fil au     fur    et à  mesure qu'ils sont     libérés    par le     porte-fil.     



  Après que le fil 644 a été libéré du     porte-fil,    que  le fil 642 est fixé dans     celui-ci    et que le pas est suf  fisamment ouvert, la navette est déplacée pour entraî  ner le porte-fil transversalement jusqu'au côté droit  du métier où les mêmes opérations se produisent.  



  On a fait allusion au     dispositif    servant à main  tenir le fil de trame dans le porte-fil, à en     libérer    ce  fil et à incorporer les extrémités libres du fil de  trame à la lisière de l'étoffe sans décrire en détail  tous les     dispositifs    prévus à cet effet.  



  Les organes servant à fixer le fil de trame dans  le porte-fil comprennent les lisses dont il a été parlé  ainsi que les organes servant à les soulever et à les  abaisser, d'autres organes pour déplacer les récep  teurs longitudinalement,     enfin    la partie latérale du       templet    800. Ces organes se répètent, bien entendu,  de chaque côté du métier.  



  Dans les     fig.    12, 18 et 19 sont représentés des  organes servant à déplacer le récepteur longitudina  lement à lui-même du côté droit du métier.  



  La barre 614 du récepteur va et vient sous l'ac  tion d'une came 656 montée sur un arbre 658  actionné à partir de l'arbre moteur     principal    du  métier afin de tourner dans le sens     antihoraire    (en  regardant la     fig.    11) à la moitié de la vitesse de  l'arbre moteur     principal    du métier. Un galet 660  porté par un bras 662     coopère    avec la came 656.  Ce bras 662 est articulé en 664 sur le bâti du métier  et     soumis    à son autre     extrén-ité    à l'action d'un res  sort 666 afin d'obliger le galet 660 à porter contre la  came 656.

   Une bielle 668 est reliée à pivotement au  bras 662 grâce à un axe 670 et est articulée à un  bras 672 grâce à un axe 674. Le bras 672 est relié  rigidement à un arbre 676 qui     tourne    entre ses extré  mités dans la     boîte    à engrenage 622. Sur l'autre       extrémité    de l'arbre 676 est monté un pignon 677.  On conçoit que, lorsque le galet 660 suit les dépres  sions du profil de la came 656, la     crémaillère    et, par  conséquent, la barre 614 du récepteur se meuvent           longitudinalement    au     battant    du métier grâce au sys  tème de transmission qui vient d'être     décrit.     



  La barre 614 du récepteur se trouve dans sa  position normale, c'est-à-dire dans la position qu'elle  prend quand elle     reçoit    le porte-fil,     quand    le galet  660 porte     contre    la partie arrondie 678 de la came  656. Lorsque     cette    came tourne dans le sens     anti-          horaire,    le galet 660 pénètre dans une dépression  680     (fig.    12). Il est évident que     ceci    oblige la barre  du récepteur à se mouvoir vers l'avant, c'est-à-dire  vers la gauche dans la     fig.    11.

   Tandis que la rota  tion de la came 656 se poursuit, le galet 660 s'élève  jusqu'en un point 682 de la came qui oblige la barre  du récepteur à revenir vers l'arrière,     c'est-à-dire    vers  la droite en regardant la     fig.    11.

   Quand le galet 660  rencontre une dépression 684 de la came, la barre  du récepteur se meut brusquement vers l'avant,     c7est-          à-dire    vers la     gauche    (en regardant la     fig.    11) d'une  distance qui est limitée par le contact de son extré  mité 636 avec le côté du     templet,    puis se meut  ensuite lentement vers l'arrière, c'est-à-dire vers la  droite, pour reprendre sa position normale à l'endroit  indiqué par 686. Ce qui précède concerne le fonc  tionnement du     récepteur        placé    du côté droit du  métier, mais il est évident que le fonctionnement est  le même pour le récepteur qui se trouve du côté  gauche du métier.  



  Dans la     fig.    25 est représenté le mode de fonc  tionnement des lisses par rapport au fil de trame. La  lisse qui se trouve du côté droit du métier est dési  gnée par 650. La lisse qui se trouve du côté gauche  du métier est analogue à la précédente mais, à propos  de la     fig.    25, on fait allusion à la lisse qui se trouve  du côté gauche et qui est désignée par 651 pour la  distinguer de la lisse qui se trouve du côté droit.  



  La     lisse    -650 est reliée par une     extrémité    à un  ressort 900 et par son autre extrémité à un cordon  902. Ce ressort 900 est sous tension et est relié par  son     extrémité    opposée au bâti du métier en 904. Le  cordon 902 passe sur une poulie 906 et sur une pou  lie 907 pour gagner un bras 910 auquel il est fixé  en 912. Un ressort de tension 914 est relié à l'extré  mité libre du bras 910 en 916 et au bâti du métier  en 918. Ce bras<B>910</B> est monté pour pouvoir pivoter  sur le bâti du métier. Un     cordon    920 relie le bras  910 à un râtelier denté 922.  



  La lisse 651 est également reliée par une extré  mité à un ressort de tension 924 lui-même relié au  bâti du métier en 926. L'extrémité opposée de cette  lisse 651 est reliée à un cordon 928 qui passe sur des  poulies 930 et 932 et qui est relié au bras pivotant  <B>910</B> en 934.  



  Dans la position représentée, la     lisse    650 se trouve  en position relevée et la     lisse   <B>651</B> en position abais  sée. Cette dernière position est celle qu'elle vient       occuper    quand elle présente le fil de     trame    à l'extré  mité crochue saillante de la barre de support du     fil.     La position soulevée est au     contraire    celle que prend  la lisse quand elle est toute prête à laisser tomber  son fil de     trame    dans l'extrémité crochue saillante du    porte-fil comme décrit précédemment. On conçoit  que la position des deux lisses est régie par la posi  tion du bras 910 et des ressorts de tension 900 et  924.

   C'est ainsi, par exemple, que quand le bras  910 occupe la position représentée, le ressort 924  tire la lisse 651 vers la position inférieure et que la  lisse 650 est soulevée jusqu'à sa position relevée  malgré la tension du ressort antagoniste 900.  



  Grâce à un fonctionnement approprié du râte  lier 922 à bras dentés, le bras 910 peut être déplacé  vers la droite malgré la tension du ressort antagoniste  914 pour prendre une position semblable, mais située  en avant de la position du bras qui est représentée  par 940. Ce mouvement permet à la     lisse    650 de  tomber sous l'action du ressort 900 pour prendre une  position semblable à la position de la lisse 651. En  même temps, la lisse 651 est obligée de se soulever  au moment où le ressort 924 est bandé pour venir  prendre une     position    semblable à la position repré  sentée pour la lisse 6,50.

   Quand le râtelier 922 est à  nouveau déplacé vers la gauche, le bras 910 regagne  la position représentée sous     l'action    du ressort 914  et les lisses prennent les     positions    visibles en     fig.    25  par suite de     l'action    des ressorts 900 et 924. D'au  tres moyens pourraient être employés, bien entendu,  pour soulever et abaisser les     lisses.     



  Le bras 940 est     pourvu    de lisses semblables aux  lisses 650 et 651 et reliées à lui de la même façon.  Ces lisses se trouvent en arrière des lisses 650 et 651  et peuvent être employées pour la fourniture de fils  de trame supplémentaires. On     conçoit    qu'on a fait  allusion, dans la présente description, à une étoffe  formée par un seul fil de trame fourni de chaque  côté du métier, mais que n'importe quel nombre de  fils de trame peuvent être fournis en vue de leur  incorporation à l'étoffe à condition qu'une lisse soit  prévue pour chaque fil de trame ainsi que les orga  nes servant à les soulever et à les abaisser     comme     décrit, en vue de leur arrivée au     porte-fil    ou sup  port.  



  Le fonctionnement du râtelier 922 peut être clas  sique. C'est ainsi qu'il est possible de le     commander     de façon. convenable à l'aide de la     chain.e    de dessin  ordinaire réglée de manière à assurer     l'actionnement     des râteliers. désiré, afin de commander les lisses des  fils de     trame.     



  Le dispositif de formation de la bordure ou       lisière    de l'étoffe dont il a été fait mention comprend  la lame coupante 820 qui, comme il a été indiqué,  agit pour sectionner un     fil    de trame     entrainé    en tra  vers du métier après que le porte-fil a été déposé  dans le récepteur et après que le pas s'est suffisam  ment fermé pour l'empêcher de se     déplacer    après le  sectionnement. La lame 820 est     commandée    par une  came à partir de l'arbre moteur du métier et, dans  la     fig.    10, est représenté le mode de montage et le  fonctionnement en ce qui     concerne    le côté droit du  métier.  



  La lame prévue de chaque côté du métier est       désignée    par 820. Comme le montre la     fig.    10, cette      lame 820 est supportée par une lame 850 articulée  sur un axe 854 implanté dans une console 852.  Celle-ci est montée rigidement sur la barre supérieure  du peigne du métier     grâce    à un boulon 856, afin que  la lame 820 soit normalement     placée    en arrière des  dents de ce peigne, étant entendu qu'il s'agit ici du  côté gauche du métier.  



  La position normale de la lame 820 est celle  qu'elle prend quand un galet 858 qui longe une  came 860 et qui le commande franchit la partie  arrondie de     cette    came. Ce galet 858 est monté sur  un bras 862 qui est lui-même articulé sur le bâti du  métier grâce à un axe 864. A son autre extrémité,  c'est-à-dire à son extrémité libre, le bras 862 est relié  à une tige de commande 866 à l'endroit indiqué par  868. A son autre     extrémité,        cette    tige 866 est articu  lée à une     biellette    870, elle-même articulée sur la  barre 850. Un ressort de tension 872 est monté entre  le bâti du métier et     l'extrémité    du bras 862 pour  obliger le galet 858à bien longer la came 860.

   On  remarquera que cette came est ronde sauf à l'endroit  où elle présente une seule dépression 878. Pendant la  rotation de l'arbre 658, le galet 858 longe la came  et pénètre dans la dépression 878, puis en sort. Il est  évident que, au     cours    de ce mouvement, les trans  missions articulées qui viennent d'être décrites agis  sent pour     obliger    la lame 820 portée par la barre  pivotante 850à monter et à descendre.     Comme    indi  qué ci-avant, lorsque le couteau se trouve dans sa  position normale, il est juste en arrière d'une dent  du peigne du métier.

   Au moment où il monte, il  passe à travers jusqu'à l'avant du peigne du métier  pour se glisser par-dessus et se     placer    au-dessus du  fil de trame qui vient d'être amené en travers du  métier. La position     occupée    par la lame à ce moment  est représentée dans la     fig.    21. On conçoit que cette  vue représente le côté gauche du métier. Au moment  où la lame tombe pour reprendre sa position nor  male en arrière du peigne, elle sectionne le fil de  trame grâce à sa coopération avec une dent du  peigne.  



  Comme indiqué, le     templet    800     comporte    une  tuyère 808 montée à coulissement et soumise à l'ac  tion d'un ressort 814 l'amenant à la position repré  sentée dans les     fig.    21 et 20. L'arrivée d'air dont il  a déjà été parlé, et qui est destiné à alimenter cette  tuyère 808, se fait par un tube 890     (fig.    11) ; elle  est     commandée    de façon     convenable    par une came  892 commandant un. doigt 894 afin de     commander     une vanne 896. On conçoit que chaque fois que la  came 892 heurte le doigt 894, tandis que l'arbre  658 tourne, ce doigt 894 est actionné pour faire agir  le jet d'air.

   La durée d'application, de     celui-ci    peut  évidemment être modifiée en     influant    sur la durée  de     contact    entre la came 892 et le doigt 894. Les       templets    prévus des deux côtés du métier sont iden  tiques.  



  On décrira ci-après le fonctionnement du métier  représenté. En vue de     faciliter    l'exposé, on se repor  tera à la     fig.    24 qui est une représentation schéma-    tique de l'étoffe quand le métier se trouve dans la  position que montre la     fig.    21. Le fil de trame 644  fourni par la bobine 646 pénètre dans l'étoffe 516  à côté de sa lisière de droite à partir de laquelle     ce     fil s'incorpore transversalement à l'étoffe. L'extré  mité libre de ce fil est alors encore retenue dans le  porte-fil 544. Le fil de trame 644 traverse les ten  deurs, le casse-fil, la     lisse    et le peigne comme pré  cédemment décrit.  



  Le fil de trame 642 traverse de même les ten  deurs, un casse-fil, une     lisse    et un peigne et pénètre  dans la lisière de gauche de l'étoffe d'où il s'incor  pore transversalement à celle-ci en passant jusqu'à  son côté opposé où il se termine un peu en deçà de  la bordure à l'endroit     indiqué    en 901. La partie de  ce fil qui s'étend en travers de l'étoffe a été incor  porée par battage à l'étoffe et constitue ainsi désor  mais une duite.  



  Le fil de trame 644, qui vient d'être incorporé à  l'étoffe par passage transversalement au métier, doit  maintenant être soumis au coup de battant en vue  de la constitution d'une nouvelle duite du fil de trame  642, de sorte que, au moment où le battant se meut  vers l'avant depuis la position représentée dans la       fig.    21 afin de soumettre au battage une     duite    du     fil     644, le pas des fils de chaîne se ferme, et la lisse  correspondant au fil de trame 642 tombe pour insé  rer ce fil 642 dans     l'extrémité    crochue saillante de la  barre 560 comme représenté par la     fig.    21.  



  Au moment où le battant se meut encore davan  tage vers l'avant, la lame 820     réagissant    au fonction  nement de sa came 860 se meut vers le haut, et le  fil de trame tendu 644 glisse par-dessus son extré  mité en pente, de     sorte    que le tranchant de la lame  se place au-dessus de ce fil de trame (voir la     fig.    10).  Tandis que le battant se meut encore davantage  vers l'avant, la came 860 tourne davantage pour  faire tomber la lame sur le fil de trame 644 et sec  tionner ce fil à l'endroit indiqué en 902 contre une  dent du peigne voisin mais à quelque distance vers  l'intérieur par rapport à la bordure du tissu 516.

    Avant le sectionnement, le pas s'est d'ailleurs fermé  suffisamment sur le fil de trame 644 pour le main  tenir afin que, à la suite du sectionnement, il ne se  déplace pas au sein de l'étoffe.  



  Lorsque le battant se déplace     davantage    vers  l'avant, le récepteur dans lequel repose le porte-fil  544     commence    à se mouvoir vers la gauche à l'écart  du pas, ce qui libère le côté du     templet    800 tout en  dégageant en même temps l'extrémité libre du court  brin du fil de     trame    644 qui est maintenu dans le  porte-fil par rapport à l'étoffe.

   Le     récepteur    com  mence alors à se mouvoir vers la droite en se rap  prochant du pas, tandis que le battant s'approche de  sa nouvelle position avant et     coopère    avec le côté  du     templet    pour faire     coulisser    la barre de coupe 560  et sectionner le fil 642 à côté de la lisière de l'étoffe.  Le sectionnement effectif est assuré, de     préférence,     quand le battant se trouve dans sa position d'avance  maximum. C'est en effet en cet endroit du mouve-      ment que le battant marque un temps d'arrêt avant  de revenir en arrière et que le     frottement    entre l'ex  trémité de la barre de coupe et le     templet    est réduit.  



  Il     convient    peut-être de remarquer que, au  moment où le battant se meut vers l'avant jusqu'à  sa     position    d'avancement     maximum    dont il vient  d'être parlé, de telle     sorte    que le fil de trame 642       est    étiré entre le     bord    supérieur de la fente 803 et  le ressort 804 en vue de sa rétention, la tuyère 808       coulisse    dans sa rainure ménagée dans le     templet     800 pour libérer la fente à     cet    effet en raison du  contact du battant     avec    le goujon 815 prévu sur la  tuyère.

   Celle-ci est repoussée vers l'arrière malgré  la tension du ressort antagoniste 814.  



  Au moment où le fil de trame 642 est sectionné  de la manière qui     vient    d'être indiquée, l'extrémité  libre d'arrivée est     fixée    dans l'extrémité avant du  porte-fil 544 en même temps que le     court    brin du  fil de trame 644 qui était maintenu dans l'extrémité  de gauche du     porte-fil    544 est     libéré    et tiré à l'écart  à travers le tube d'aspiration 821.  



  L'extrémité libre du     fil    de trame 642 est main  tenue par la fente 803 et le     ressort    804 à une cer  taine     distance    et vers la gauche de la bordure ou  lisière de l'étoffe.  



  Au moment où le battant 500 revient en arrière,  le pas     commence    à s'ouvrir, et la tuyère 808 de       jaillissement    d'air     commence    elle-même à     avancer     sous la tension du     ressort    814. Ce faisant, son extré  mité 812 en forme de V refoule le brin libre du fil  de trame 642 maintenu par elle hors de la fente.

    Lorsque le fil est presque complètement sorti de cette  fente, un jet d'air     jaillit    de la tuyère 810     grâce    à la  vanne 896 commandée par sa came 892 et le galet  894 associé à elle.     Ce    jet d'air introduit de force le  brin libre du fil 642 dans l'ouverture du pas vers  l'extrémité     libre    du     fil    644 à l'endroit désigné par  901 où elle a été     sectionnée.    Les points de section  nement 901 sont disposés de préférence de telle       sorte    que deux     extrémités    libres se trouvent à la  même     distance    de la bordure ou     lisière    

  de l'étoffe.  Le jet d'air est     maintenu    pendant un laps de temps  suffisant pour que le pas se referme, afin d'assurer  que le brin libre     soumis    à ce jet     d'air    du fil de trame  642 soit bien     maintenu    par le pas     fermé    et ne risque  pas de     ressortir    de l'étoffe.  



  Au moment où le battant 500 se meut davantage  vers l'arrière et où le pas     continue    à s'ouvrir, la  navette est entraînée     transversalement    au battant par  le fouet de chasse     afin    d'agir sur le porte-fil 544 et       d'entramer    le fil de     trame    642 qu'il renferme jus  qu'au récepteur placé du     côté    droit du métier. Le       porte-fil    parvient au côté droit du métier à peu près  au même instant du cycle de fonctionnement du mé  tier où il a été reçu du côté gauche du métier,     c'est-          à-dire    au moment où le battant se meut vers l'avant.

    Le     fonctionnement    qui vient d'être     décrit    se répète       sauf    que, dans ce cas, c'est le     fil    642 qui est  sectionné par le     couteau    et le fil 644 qui est sec  tionné par la barre du     porte-fil.       C'est par la répétition de ces opérations telles  qu'elles viennent d'être décrites que la fabrication du  tissu se produit.  



  On vient de     décrire    le fonctionnement du métier  lorsqu'on utilise un seul fil de trame de chaque côté  du métier, mais il est évident que, dans une variante,  on pourrait prévoir plusieurs fils de différentes cou  leurs de chaque côté du métier à condition que cha  cun de     ces    fils passe à travers une     lisse    séparée et  soit fourni à partir d'une bobine     alimentatrice    dis  tincte ou d'une     source    de fil analogue.

   Chaque fil  de couleur passerait, bien entendu, à travers l'étoffe  d'une lisière à l'autre et il suffirait, pour introduire  dans cette étoffe un fil de trame ayant telle ou telle  couleur     particulière    désirée, de faire fonctionner la  lisse appropriée afin de faire tomber le fil dans l'ex  trémité crochue du porte-fil.  



  On peut ajouter que, dans la forme d'exécution  qui est représentée par les     fig.    1 à 25, il est prévu  un mécanisme de casse-fil à     actionnement    électrique.  Mais on conçoit que, après qu'un fil de trame a été  sectionné par le mouvement du récepteur contre le       templet    et que le battant     commence    à se déplacer  vers l'arrière, le fil de trame prend du mou et que  le mécanisme de casse-fil à fonctionnement électri  que intervient normalement pour arrêter le métier.

    Pour éviter cela, il est prévu une came de forme  convenable montée sur l'arbre     d'actionnement    du  métier afin de couper le circuit électrique desservant  le mécanisme de     casse-fil    électrique pendant la  période où le fil de trame     flotte    au moment où le  battant commence à se déplacer vers l'arrière après  le sectionnement du fil de trame.  



  On a constaté que la lame cintrée 646c repré  sentée dans la     fig.    3 est efficace pour rattraper le  mou du fil de trame au moment où le battant se  meut vers l'arrière afin d'empêcher un fonctionne  ment indésirable du mécanisme de casse-fil. Au  moment où le fil est tiré à partir de la bobine     ali-          mentatrice    646, la lame 646c est     déplacée    malgré  la charge d'un ressort à sa base. Tandis que le bat  tant se meut vers l'arrière, le     ressort    prend son état  antérieur et rattrape le mou du fil pour empêcher le  mécanisme de     casse-fil    d'agir.  



  En outre, quand on établit une bordure ou lisière  en sectionnant les duites un peu en deçà mais tout  près du bord de l'étoffe     comme    décrit ci-avant, et en  introduisant par un jet d'air un autre fil de trame  vers le précédent également     comme    décrit, il en  résulte une lisière inégale si un fil de trame de sec  tion relativement grosse est employé. En effet, deux  fils de trame se trouveraient dans un seul pas sur la  lisière.

   Ceci peut être évité en maintenant l'extrémité  libre du fil de trame qui est incorporée par le jet  d'air à la lisière de l'étoffe jusqu'à     ce    que le porte  fil ait atteint le côté opposé du métier et soit  ramené, puis en     libérant    cette même extrémité du  fil de trame et en l'introduisant par un jet d'air dans  le même pas que le fil qui vient d'être passé en tra  vers de l'étoffe et qui peut être sectionné tout près      mais un peu en deçà de la     bordure    de l'étoffe.

   De  cette manière, c'est à la fois     l'extrémité    de la duite  qui est sectionnée un peu en deçà mais tout près de  la bordure de l'étoffe, et l'extrémité du fil de trame  qui est introduite par le jet d'air au     sein    de l'étoffe  qui se trouve dans le même pas. Un système de ver  rouillage peut être prévu pour maintenir la tuyère  dans la position dans laquelle elle est actionnée par  le mouvement d'avancement du battant et qui est  libérée par une came, afin de permettre à la tige de  la tuyère d'éjecter le brin de fil de trame ainsi retenu  hors de la fente, quand le     porte-fil    revient sur     lui-          même        comme    il a été décrit.

   Ce     dispositif    de déga  gement après verrouillage n'est pas représenté.    II     convient    d'ajouter également que     l'arrivée    de  vide, autrement dit l'action de la dépression qui éli  mine les petits brins de fil de trame après leur sec  tionnement par la lame 820 doit être débranchée  quand son action n'est pas utile faute de quoi un  brin de fil ainsi sectionné pourrait entrer de telle  sorte que le fil de trame cassé serait maintenu sous  tension et que le mécanisme de     casse-fil    du métier  ne fonctionnerait pas.  



  Ce métier représenté et décrit insère et sectionne  les longueurs requises de fil de trame provenant de  sources d'alimentation placées à quelque distance de  la navette, et se prête à     l'utilisation    de plusieurs gen  res de fils de trame, leur nombre n'étant limité que  par la disposition des,     lisses    qui est employée.  



  De façon, générale, le métier décrit est étudié de  telle sorte que les fils de trame soient amenés depuis  une source de     fourniture    continue à un     porte-fil,    tan  dis que ce dernier est maintenu dans un récepteur  et hors de la navette, et il comprend. des organes  prévus dans la navette pour transférer le porte-fil  à travers les fils de chaîne et de l'un à l'autre des  deux récepteurs     placés    de part et d'autre du métier.       Les    fils de trame sont incorporés à l'étoffe par le  peigne de la manière ordinaire.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Métier à tisser, caractérisé en ce qu'il comprend un battant, un dispositif imprimant à ce battant un mouvement de va-et-vient, un système assurant la fourniture des fils de chaîne, une navette, un dispo sitif pour lancer cette navette transversalement au battant et à travers le pas que font les fils de chaîne, un peigne, un système d'alimentation fournissant au moins un fil de trame à proximité de chaque extré mité du battant, un porte-fil pour les fils de trame, un récepteur de ce support placé à chaque extrémité du battant pour dégager ce support de la navette à proximité de l'extrémité de sa course dans l'un ou l'autre sens,
    des organes portés par la navette et per mettant le transfert du porte-fil d'un récepteur à l'autre, et vice versa, lorsque la navette est lancée transversalement au battant, ce porte-fil étant étudié pour retenir un fil de trame, un organe de fixation du fil de trame engageable avec le porte-fil, des organes placés à chaque extrémité du battant et dont chacun est commandé quand le porte-fil se trouve dans l'un des récepteurs à son extrémité respective du battant pour déplacer l'organe de fixation du fil de trame par rapport au porte-fil afin d'assurer leur engagement mutuel;
    de manière à faire agir cet organe de fixation du fil de trame pour fixer une extrémité d'un fil de trame fourni à son extrémité respective du battant dans cet organe de fixation du porte-fil et pour libérer une extrémité du fil de trame de cet organe de fixation fourni à l'autre extrémité du battant et supporté à travers le pas par ce porte- fil. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Métier à tisser suivant la revendication, carac térisé en ce que l'organe servant à déplacer l'organe de fixation du fil de trame par rapport au porte-fil comprend un organe pour rapprocher les récepteurs de leurs organes respectifs de fixation du fil de trame, afin de déplacer ce dernier organe par rapport au porte-fil. 2.
    Métier à tisser suivant la revendication, carac térisé en ce que l'organe de fixation du fil de trame appartenant au porte-fil comprend des crochets soli daires de celui-ci et destinés à venir en prise avec le fil de trame dans son parcours entre la lisière de l'étoffe en cours. de tissage et son organe fournisseur respectif et un organe sectionnant le fil de trame engagé dans son crochet à proximité de son point d'engagement avec le crochet, afin de ménager un bout libre par rapport à la fourniture et un bout libre par rapport à l'étoffe. 3.
    Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le dispositif permettant le transfert du porte-fil d'un récepteur à l'autre comprend au moins deux pinces dont toutes deux sont montées élastiquement sur la navette et sont capables de fléchir pour enserrer et libérer le porte-fil lors de son transfert d'un récep teur à l'autre. 4.
    Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les récepteurs comprennent des barres allongées pour vues d'extrémités fourchues étudiées pour recevoir le porte-fil lors de son transfert entre les récepteurs par les pinces, la navette étant munie d'un canal s'éten dant longitudinalement à elle et dans lequel sont montées les pinces, ce canal étant étudié pour passer au-dessus des récepteurs. pendant le déplacement de la navette en travers du battant. 5.
    Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le fil de trame est fourni depuis un endroit situé en arrière du battant et en passant à travers les fentes du peigne. 6. Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend une lisse commandant chaque fil de trame et un système séparé de soulèvement et d'abaisse ment des lisses respectives, une lisse occupant sa position inférieure maintenant son fil en position d'engagement par l'organe de fixation du porte-fil: 7.
    Métier à tisser suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les lisses et le mécanisme de production du dessin de l'étoffe sélectionnent et présentent un fil de trame au porte-fil.
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