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La présente invention concerne des métiers à tisser et, plus particulièrement, des perfectionnements aux barillets-chargeurs destinés à des métiers dans les- quels des paquets de fil de trame sont introduits à par- tir d'un magasin et sont automatiquement réglés au cours de leur avance vers une position de chargement.
Dans les métiers à réapprovisionnement automa- tique des canettes, on'a suggéré qu'un barillet-chargeur automatique soit alimenté à partir d'une réserve de pa- quets de fils de trame (de préférence des canettes envi- dées) préparés de diverses manières, ce qui permet de di- minuer certains des frais de main d'oeuvre afférents au tamisage. La plupart de ces métiers n'ont jamais fonc- tionné de manière satisfaisante et c'est pourquoi on n'en a jamais fait usage dans l'industrie.
Conformément à certains perfectionnements ré- cents, on a mis au point un barillet-chargeur qui est ali- menté à partir d'un magasin, comme par.exemple celui qui est décrit dans la demande de brevet déposée le 17 août
1955 aux Etats-Unis d'Amérique sous le n 528.928, mais qui, cependant, peut être alimenté par d'autres disposi- tifs appropriés quelconques. L'invention doit, toutefois, être mise en oeuvre avec des canettes envidées de fil de trame dans lesquelles on fixe momentanément l'extrémité du fil à la pointe de la canette en l'enroulant sous for- me d'un bobinage de réserve comme dans le brevet des
Etats-Unis d'Amérique n 2.650.769 par exemple.
Conformément à la présente invention, on a réa- lisé un métier tàsser comportant un dispositif d'alimen- tation en canettes destiné à contenir et à présenter, en vue du chargement à une navette de tissage, une réserve de canettes sur lesquelles est envidé un fil de trame dont
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une extrémité est envidée sous forme d'un bobinage de réserve au voisinage de l'extrémité de la canette et com- portant également un dispositif de chargement pour char- ger automatiquement les bobines dans la navette, une carac téristique résidant dans le fait qu'un dispositif entre en jeu pour enlever le bobinage de réserve de l'extrémité de la canette,
pour le maintenir pendant que la navette est lancée et ensuite pour éliminer le bobinage de réser- ve et l'extrémité du fil quand ce dernier a été sectionné au voisinage de la.lisière du tissu.
On va décrire l'invention plus en détail en se référant à un de ses modes de réalisation particuliers représenté sur le dessin annexé sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective montrant l'extrémité de garnissage d'un'métier avec lequel l'in- vention a été mise en oeuvre; - la figure 2 est une vue montrant unepartie d'un métier en élévation de face et illustraht le chrono- déclencheur ainsi que ses liaisons avec le dispositif de chargement; - la figure 3 est une vue en plan de l'extrémité inférieure d'un barillet-chargeur dans lequel une canet- te est en position de chargement; - la figure 4 est une vue de détail de certains dispositifs de commande prévus pour le mécanisme de régla-' ge du chargement; - la figure 5 est une coupe faite par 5-5 de la figure 3;
- la figure 6 est une vue d'ensemble, certaines parties étant en coupe, du dispositif d'éjection du bobi- nage de réserve et des organes qui s'y rattachent ; - la figure 7 est une coupe verticale du mécani me de la figure 6;
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- la figure 8 est une vue d'extrémité du méca- nisme des figures 6 et 7; - la figure 9 est une coupe de la soupape pneu- matique et du dispositif de chrono-déclenchement utilises - la figure 10 est une vue en perspective mon- trant un certain dispositif d'arrêt du magasin et de li- bération des canettes dans une position permettant l'avan ce du magasin; , la figure 11 est une vue similaire, mais qui représente les organes dans leur position de blocage du magasin dans sa position de repos;
- la figure 12 est une coupe d'un ajutage et d'un venturi par lesquels on admet de l'air sous pression pour amorcer l'aspiration dans des organes du système; ' - la figure 13 est une vue en perspective illus- trant encore les raccords entre le dispositif de commando . et le chrono-déclencheur; - les figures 14 et 15 sont des vues de détail à grânde échelle montrant le dispositif de commande à cames utilisé pour soulever les loquets du magasin; - la figure 16 est une vue de détail du dispo- sitif servant à retenir le gros bout d'une bobine dans une position de chargement;
- la figure 17 est une coupe montrant les orga- nes de la figure 16 tels qu'on les voit de l'extrémité de cette figure.
En se référant maintenant aux figures 1 à 5, on voit qu'on a mis en oeuvre, avec un métier à navette volante assez classique, un barillet-chargeur automatique indiqué dans son ensemble par la référence 20 et dans le- quel avancent plusieurs paquets de fil de trame, dont un seul est représenté en 21 (figure 1), jusque dans une po- sition de chargement dans une navette 22 quand cela est
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nécessaire. La navette est lancée par le battant 23 et le chasse-navette 24 habituels hors de la boite à navette 25 sur ce côté du métier et elle est, bien entendu, rame- née par un dispositif similaire du c8té opposé. Elle est guidée d'avant en arrière le long d'une chasse 26 et d'un peigne 27 et à travers la foule habituelle formée par les fils de chaîne passant à travers les lisses montées dans des porte-lisse 28 et 29.
Le tissu F est prélevé après avoir été amené sur un rouleau d'appel 30 qui est entraîné positivement.
Quand le fil de trame de la canette placée dans la navette est presque épuisé, un tâteur de fil de trame et un autre mécanisme indiquent un chargement d'une maniè- re connue, moment auquel un arbre 31 de mise en marche situé à l'avant du métier (figure 2) pivote pour mettre le métier en état pour le cycle de réapprovisionnement.
Lors du déplacement suivant de la chasse, sous la command, de dispositifs bien connus dans la technique, la canette 21 est expulsée hors du barillet-chargeur et est amenée dans la navette par un marteau-chargeur 32 et un poussoir de pointe 33. Ces organes sont montés sur un arbre court de chargement 34 fixé à un prolongement ou plaque 35 fixé au-dessus du bâti latéral 36.
Un dispositif 37 de coupe et de liage, du type Stafford, est monté sur un support 38 de manière à faire saillie vers le bas. à partir de l'arbre 34 (figure 1).
Ce dispositif de coupe est de structure plus ou moins classique et il n'est pas nécessaire de le décrire plus en détail étant donné qu'il est décrit complètement dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.711.193.
On a décrit toute cette partie du métier à'tis- ser de manière brève afin d'établir des bases en vue d'une description détaillée de l'invention qui est mise en oeu-
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vre et qui fonctionne avec la structure de métier qui vient d'être décrite.
Le barillet-chargeur 20 comprend une goulotte inclinée vers le bas comportant un élément supérieur 39 et un élément inférieur 40 (figures 1 et 5) entre les- quels plusieurs canettes sont guidées lorsqu'elles se dé- placent par gravité depuis l'extrémité d'entrée située à la partie supérieure jusqu'à l'extrémité inférieure ou extrémité d'alimentation dans laquelle la canette est maintenue en place en vue de son chargement. Les deux éléments 39 et 40 sont boulonnés contre la plaque de sup- port 35 et une plaque plane 41 est boulonnée aux extrémi- tés extérieures de ces éléments, de sorte que le passage de section en U pour les canettes est ainsi fermé et qu'elles sont obligées de se déplacer vers le bas en pa- rallélisme guidé, tant que la goulotte reste remplie de façon .convenable.
A l'extrémité supérieure, les canettes tombent à partir d'un magasin 42' (figure 14) comme on l'a expli- qué dans la demande de brevet n 528.928 déjà mentionnée, ou de toute autre source et elles passent sur un plateau. tâteur 42 fixé à une broche 43 qui est logée dans les élé- ments latéraux de la goulotte et à chaque extrémité de laquelle est fixé un doigt 44 formant rampe, seul le doigt extérieur étant représenté sur le dessin. Un con- tre-poids 45 tend à maintenir la plaque et les doigts 44 formant rampe dans une position dans laquelle le magasin peut avancer, sauf quand une canette exerce une pression vers le bas sur le plateau. De cette manière, l'avance vers.la goulotte est réglée comme on va maintenant l'ex- pliquer.
Comme représenté sur les figures 10, 11, 13,
14 et 15, le magasin 42' est supporté sur des rails in-
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clinés 46 et 47 qui sont disposés au-dessus de l'extrémité d'entrée de la goulotte. Le magasin glisse vers le bas le long de ces rails de guidage à mesure que la vibration du métier l'amène à se déplacer le long de ceux-ci. Tou- tefois, il est arrêté en position de déchargement de ces canettes dans chacun des alvéoles verticaux successifs par l'action mutuelle de rampes 48 et 49 fixées sur les bords supérieurs extérieurs des rails et par des loquets en forme de crochet 50 et 51. Ces derniers sont articulés en 52 et 53 à des bras 54 et 55 qui sont fixés aux faces extérieures respectives des rails, comme représenté.
Chaque loquet comporte un bossage 56 qui fait saillie latéralement et auquel est fixé un .bras 57 ou 58, respectivement. Ces bras portent sur les doigts 44 des rampes, où tout au-moins sont placés de manière que les rampes puissent venir en contact avec eux. Normalement, lorsque les canettes sont dans l'entrée de la batterie ou au voisinage étroit de celle-ci, la plaque 42 est re- , poussée vers le bas et le contrepoids 45 est soulevé, au- quel cas les doigts 44 ne coopèrent pas avec les bras 57 ou 58 pour soulever les loquets. Ces derniers s'étendent sur la surface supérieure des rampes 48 et 49, ce qui em- pêche le passage des extrémités des tiges 59 'avec lesquel- les viennent en contact les rampes et les loquets.
Ces tiges, comme décrit dans la demande de brevet précitée, empêchent, quand elles sont dans l'extrémité 'inférieure de leurs fentes de retenue 60 découpées dans,les plaques latérales du magasin, le déchargement de la rangée parti- culière de canettes à laquelle elles sont destinées. Quand un magasin descend le long des guides inclinés, les tiges viennent tour à tour en contact avec les rampes et les loquets.
Les rampes soulèvent la tige jusqu'à la partie
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supérieure de ses fentes 60 correspondantes, ce qui libè- re la rangée de canettes précitée qui peuvent ainsi passer dans la batterie. En venant dans cette position, elle vient porter également contre les loquets, ce qui arrête le magasin dans la position pour laquelle l'alvéole parti- culier en jeu vient en alignement avec l'entrée de la bat- terie.
Ce mécanisme constitue un perfectionnement très notable des mécanismes antérieurement utilisés, étant donné que les rampés 48 et 49 possèdent des profils ac- tifs de hauteur graduellement croissante, ce qui fait qu'il n'est pas possible qu'un magasin s'arrête avant-que la tige ait été complètement déplacée. Ces tiges se déplacent plus difficilement au départ que lorsqu'elles ont été partiellement soulevées, ce qui fait que cette hauteur croissante permet une action plus facile pendant le cours entier du déplacement. Les loquets à crochet s'opposent au déplacement dans une certaine mesure quand la tige et le magasin ont atteint une position définie et appropriée de coêncidenceen ce qui concerne chacune des cellules successives.
Les doigts 44 des rampes et les longs bras 57 et 58 constituent un bon système de leviers pour déver- rouiller le magasin quand le ni.veau des canettes dans la batterie vient au-dessous de la plaque 42. Le contrepoids 45 fait alors rapidement basculer les organes dans une position de libération.
A l'extrémité inférieure de la batterie ou gou- lotte, on a prévu un dispositif pour maintenir la canette avant extrême dans une position permettant l'enlèvement de son bobinage de réserve et le transfert de la canette à la navette. Comme représenté sur les figures 3, 5, 16 et 17, le gros bout 61 de la canette est retenu par une
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butée 62 comportant un rebord à l'avant 63 qui est enga- gé entre des bagues 64 et 65 de la bobine, et par un sup- port pivotant 66 à l'arrière. La butée est fixée à de- meure au prolongement 35 tandis que le support constitue une partie d'une broche 67 comportant un collier 68-qui s'ajuste dans un alésage de grand diamètre prévu dans le prolongement et passe dans un coussinet ou autre support qui y est prévu.
Un ressort en hélice 69 est retenu par l'une de ses extrémités dans un élément 70 en forme de cuvette relié par un axe à l'extrémité de la broche, tandis que son autre extrémité est fixée dans le moyeu 71 du pa- lier.. Ce ressort sollicite le support 66 de manière qu'il s'oppose au déplacement de la canette vers le bas. Son mouvement sous l'action du ressort est limité par un téton
72 avec lequel vient en contact un prolongement 73 du . collier 68. Quand il est amené vers le bas en direction de la navette par le marteau de chargement, le support 66 qui comporte un rebord 74 rainuré pour recevoir les an- neaux de la canette oscille en s'écartant du trajet de la canette pour permettre au gros bout de celle-ci de passer.
Il revient immédiatement par un effet élastique dans son ancienne position pour supporter la canette suivante qui se déplace vers la position de chargement.
A son bout (figures 3 et 5), la canette .est sup- portée par un support fixe 75 incliné comme représenté et vissé à la partie inférieure 40 du barillet-chargeur. Ce support constitue également un crochet 76 dont le rôle est de saisir l'extrémité entrante du fil de trame au moment du chargement et de le maintenir à distance de l'extrémité de sortie, afin' qu'elles ne soient pas toutes deux sectionnées en même temps à la lisière. En outre, un doigt pivotant 76' fixé à la broche 77' est repoussé
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élastiquement dans la position représentée par un ressort en hélice (non représenté) logé-dans une cuvette de rete- nue 78 fixée à l'autre extrémité de la broche 77.
Cet ensemble est similaire à celui qui est décrit pour le gros bout de la canette aussi, il n'est.pas nécessaire de le décrire ou de le représenter plus en détail.
Le doigt et sa broche sont articulés dans un bossage 79 d'un support 80 boulonné à la partie supérieu- re 39 du barillet-chargeur. Il est arrêté dans sa posi- tion normale ou supérieure par sa saillie 81, qui s'étend vers l'avant à partir du doigt et qui porte contre une seconde saillie venue de fonderie avec le bossage 79.'
Pour enlever le bobinage de réserve, pour le maintenir lorsque la navette est lancée après le transfert et pour le rejeter quand il est finalement sectionné à la lisière du tissu, on utilise un dispositif pneumatique coaxial ayant des caractéristiques nouvelles.
Sur les figures 1, 6,7 et 8, on voit que l'en- . semble lui-même est supporté dans un support 83 qui est fixé à la plaque terminale 41 du barillet-chargeur ou à toute autre partie fixe appropriée du métier. Le bobina- ge de réserve est en réalité dépouillé du bout de la ca- nette par une douille d'extraction 84 qui peut être en métal ou en matière plastique et qui est fendue, comme représenté en 85, ce qui lui permet de fléchir et de laisser passer le fil. Cette douille fait l'objet de la demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le
31 août 1956 sous le n 607.420, et il n'est pas nécessaire de la décrire en détail dans la présente invention..
Elle est pourvue d'un épaulement grâce auquel el.e peut être maintenue par une bague 86 dans l'extrémité d'une tête
87 d'extracteur qui est également ouverte du côté où se trouve la fente 85. Cette tête d'extracteur est vissée
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ou fixée d'une autre manière à l'extrémité de la tige de piston tubulaire 88.
Un cylindre 89 est serré dans le bossage 90 du support 83 et il est pourvu, à l'une de ses extrémités, d'une tête 91 et, à son autre extrémité, d'une tige combi- née 92 d'aspiration et de guidage du tube, grâce à laquel- le le cylindre est fermé. Un piston 93 est placé sur la tige de manière à venir buter contre l'extrémité intérieu- re de la tête 91 quand l'extracteur est situé au-dessus du bobinage de réserve. Une bague d'étançhéité 94 de section en 0 empêche les fuites au delà de la tige et une autre bague 95 assure l'étanchéité du piston dans le cylindre.
L'air sous pression pénètre dans l'espace situé à la tête du piston par un conduit 96.
Sur l'autre face du piston, la tige s'étend dans l'alésage du guide et un ressort 97 applique les par- ties mobiles dans une position de contact avec le bobina- ge de réserve. Quand l'ait sous pression est admis, les éléments se déplacent à l'encontre de l'action du ressort jusque dans la position extrême représentée en traits mix-' tes et, ce faisant, procèdent à l'extraction du bobinage de réserve et tirent sur l'extrémité du fil de trame. Une bague 98 en 0 sert d'amortisseur quand les éléments attei- gnent une position extrême sous l'action de la pression régnant dans le cylindre.
Ce dernier est mis en communi- cation avec l'atmosphère en 99 et peut ainsi libérer et admettre de l'air, de sorte qu'il n'y a que la force du ressort à vaincre lorsque l'air est admis et que les or- ganes reviennent rapidement en position quand la pression s'exerçant sur la face de travail du piston est diminuée.
Quand l'opération de chargement est en bonne voie dans un métier, on enlève le bobinage de réserve et cecine demande au plus qu'un déplacement de l'extrac-
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teur dans la mesure indiquée, après quoi il peut immédia- tement revenir en place. Toutefois, étant donné qu'une canette suivante doit venir en position, que l'extracteur doit venir s'engager sur son-bout et sur le bobinage de réserve qui s'y trouve, il est nécessaire de maintenir l'extracteur dans la position de retrait pendant un bref intervalle de temps. On obtient ce résultat grâce à un loquet 100 articulé en 101 à un prolongement 102 en forme 'de fourche de la tête 87 de l'extracteur et qui peut s'enJ gager dans une entaillé pratiquée dans un prolongement si- milaire 103 qui fait partie de la tête de cylindre 91.
Un ressort 104 repousse le loquet dans une position opé- rante.
Pour libérer le loquet, la chasse porte un 'support 105 (figure 8) dans l'extrémité supérieure duquel une vis 106 est maintenue en position réglable par un écrou de blocage 107. Le loquet comporte un doigt 108 orienté vers le bas avec lequel la vis 106 vient en con- tact-lorsque la chasse se déplace vers l'avant et quand le loquet est dans une position dans laquelle il maintient l'extracteur dans sa position extérieure. Il n'est pas désirable de déclencher le loquet tout au début du dépla- cement vers l'avant de la chasse, après le chargement et pour retarder ce déclenchement jusqu'au déplacement sui- vant, le déplacement du piston est supérieur à celui qui est nécessaire comme représenté par un trait mixte sur la figure 6.
La pression continue à s'exercer pendant assez longtemps pour que le premier coup de battant de la chasse vers l'avant se produise à ce moment et pour que le dispo- sitif de déclenchement ne coopère pas avec le prolonge- ment 108 du loquet 100. Toutefois, la pression d'air est diminuée peu de temps après et pendant que la chasse est disposée vers l'arrière, ce qui fait que les organes se dé'
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placent jusqu'à la position de verrouillage dans laquelle ils s'alignent. Ensuite, le déplacement suivant de la chasse vers l'avant libère la tête de l'extracteur.
L'extracteur doit se trouver dans une position angulaire définie par rapport à la canette, c'est-à-dire que la fente de la douille doit être en bas et, dans ce but, les organes sont maintenus dans un alignement appro- prié par une cannelure 109 prévue sur l'extracteur et qui coulisse dans une gorge 110 pratiquée dans le prolongement 111 du support 83. La douille de l'extracteur est fixée par un axe dans la tête de l'extracteur ou est fixée de toute autre manière, afin de ne pas .pouvoir y tourner.
Le bobinage de réserve d'une canette doit être maintenu jusqu'à ce que la navette ait été lancée et il doit être ensuite éjecté ou rejeté en même temps que l'extrémité du fil quand il est finalement coupé à la li- sière. A cet effet, on donne à la tête de l'extracteur une forme quelque peu en forme de cloche et la tige 88 est creuse, ce qui fait qu'un conduit axial s'étend de façon continue sur la longueur de l'ensemble. Le tube 92 d'aspiration et de guidage de la tige est raccordé par son extrémité à un conduit d'aspiration 112.
En même temps'que de l'air sous pression est envoyé dans le cylindre, l'aspiration est amorcée dans le conduit 112. Elle a pour effet d'aspirer le bobinage de réserve à travers cette partie creuse de l'extracteur et de la tige de piston sur une étendue qui dépend du degré auquel le fil de trame peut être extrait de la canette.
On peut prévoir un dispositif pour limiter la quantité de fil de trame à introduire si la tendance à l'aspiration est trop grande. Ce dispositif comprend, dans le mode de réalisation représenté, le bord incliné du support 75 sur lequel la canette prend appui.
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Lorsque la canette a été prélevée, le fil de trame entrant s'étend depuis la lisière jusqu'à l'extrac- teur et quand on le coupe à la lisière, il est amené par le tube 112 dans une chambre d'un venturi 113 (figure 12) d'où il est éjecté dans un réceptacle 114 (figure 1).
L'air sous pression est envoyé au venturi à travers l'arbre creux 34 de chargement et un ajutage 115 dans la tête 116 du venturi. Evidemment, le jet d'air projeté par l'ajutage amorce l'aspiration dans les cham- bres 117 et 118 et le conduit 112 est raccordé à la pre- mière de ces chambres tandis qu'un conduit d'aspiration 119 raccordé à la. deuxième.de ces chambres sert à rejeter l'extrémité du fil sortant, en aspirant tout d'abord une partie de ce fil quand il est coupé à la lisière et en aspirant le restant quand le fil est libéré à l'endroit du dispositif de coupe du type Stafford ou autre. Ce tu- be d'aspiration fonctionne d'une manière connue des tech- niciens et comme il est décrit dans la demande de brevet précitée, et c'est pourquoi il n'est pas décrit plus en détail.
On envisage l'itilisation d'une source appro- priée d'air sous pression qui peut être engendré à l'en- droit du métier ou bien il peut exister une source commu- ne pour un groupe de métiers. Si la pression dépasse la valeur désirée, on peut utiliser un détendeur. Cette pression d'air est réglée par un chrono-déclencheur qui peut être appelé chrono-déclencheur à air plutôt que chrono--déclencheur mécanique.
L'ensemble du chrono-déclencheur et du déten-. deur (voir en particulier la figure 9) comporte un corps divisé en deux parties 120 et 121 de forme cylindrique.
L'air sous la pression désirée pénètre en 122 dans une chambre 123 qui est raccordée par un orifice 124 à une
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seconde chambre 125 logée dans un cylindre 120.
La chambre 123 est mise en communication avec le tube de sortie 96 qui s'étend jusqu'au cylindre de l'extracteur par une soupape 126. Cette dernière prend appui sur une rondelle 127 ou une autre surface appropriée et peut monter et descendre sur sa tige 128. Quand elle est soulevée de la manière qu'on va expliquer, l'air peut s'écouler au delà de la soupape jusque dans un espace 129 avec lequel le tube 96 communique. Grâce à cette soupape, l'écoulement jusqu'au cylindre de l'extracteur est réglé.
L'air contenu dans la chambre 125 peut parvenir à l'ajutage 115 et au venturi par un tube 130 et l'arbre creux 34 de chargement. Ce tube raccorde au corps du chrono-déclencheur, en un point opposé à l'espace 131 formé autour d'un manchon perforé 132, une partie d'un obturateur 133. Une bague 134 et une rondelle 135 en caoutchouc ou en matière plastique sont ainsi maintenues en contact d'étanchéité avec un épaulement prévu à l'ex- trémité inférieure de la chambre 125.. Ces organes compor tent une ouverture relativement grande qui assure un es- pace libre autour d'une tige 136 de chrono-déclencheur qui s'étend vers le haut à travers l'obturateur et dont une collerette 137 est fixée par un axe ou d'une autre maniè- re à cet obturateur de façon à assurer une étanchéité à l'air.
A son extrémité supérieure, cette tige traverse une tête 138 qui prend appui contre un épaulement dans la chambre, endroit auquel la dimension de l'alésage di- minue, pour se prolonger vers le haut par une troisième partie 139. Un ressort 140 placé entre la tête 138 et la collerette 137 tend à maintenir la tige dans une posi- tion pour laquelle la collerette repose sur la rondelle 135, de sorte que l'air contenu dans la chambre 125 ne peut pas pénétrer dans l'espace inférieur 131.
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La tête 138 est rendue étanche par des bagues
141 et 142 de section annulaire. Au-dessus de la tête et à cette extrémité de la tige, un piston qui comprend une rondelle 143 est maintenue en place par une vis et une rondelle Belleville et cet agencement maintient, bien en- tendu, la pression de l'air lorsque le ressort attire l'en* semble vers le bas, mais permet le passage de l'air quand il est déplacé dans le sens opposé.
La chambre 139 est mise en communication avec l'atmosphère en dessous du piston par une ouverture 144.
Une tête 145 est vissée sur l'extrémité supérieure de ce cylindre et un joint est prévu entre ces deux éléments, et elle comporte un dispositif grâce auquel l'air peut s'y écouler lentement, ce dispositif se présentant ici sous la forme d'un corps poreux 146 en métal fritté logé dans une ouverture 147 et maintenu en place par tout moyen approprié. A cet endroit, un bouchon 148 pourvu d'une rondelle 149 en fibres ou en caoutchouc est mainte- nu en place par une vis 150 et peut comporter une série d'ouvertures 151 (figure 1) de diamètre croissant progres- sivement, qui peuvent être amenées en regard du corps poreux. Le diamètre utile de ce dernier peut être réglé de manière réglable de toute autre façon appropriée.
La tige 128 de la soupape 126 comporte un con- duit d'évacuation 152 percé au centre de la tige et com- portant à chaque extrémité un orifice d'échappement ra- dial, l'un étant destiné à l'espace 129 et l'autre étant à l'extérieur du corps du chrono-déclencheur quand la soupape est fermée, mais dans la tige de guidage quand elle est ouverte, ce qui fait que, lorsque la soupape elle-même est fermée, le piston de l'extracteur peut, lors de sa course de retour, refouler l'air emprisonné en le chassant par l'orifice d'échappement de cette tige
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de soupape. Une vis 153 est vissée dans l'extrémité de la tige 128 et obture l'orifice d'évacuation; elle constitue également une butée réglable contre laquelle peut fonc- tionner un organe servant à ouvrir la soupape. La vis est bloquée en position par un écrou 154.
Lorsqu'on fait fonctionner cet ensemble de chrono-déclencheur et de soupape, l'impulsion de commande provient du mécanisme de chargement et, plus particuliè- rement, de l'arbre de mise en route et d'un bras 155 qui peut se déplacer avec cet arbre (figure 4). Au bras 155 est fixée, en 156, une bielle 157 qui s'étend jusqu'en .
158 où elle est fixée à un bras 159 fixé sur l'une des extrémités d'un arbre 160. Cet arbre est porté dans des paliers appropriés et, à son extrémité opposée, est fixé un doigt 161 aligné en dessous de la tige 136 du chrono- déclencheur et de la tige 128 de la soupape. La bielle est de longueur réglable et on peut ainsi régler le pivo- 'tement du doigt de manière à déplacer le chrono-déclen- cheur à un degré plus ou moins grand. Elle ouvre égale- ment la soupape 126.
L'ensemble de chrono-déclencheur et de soupape est maintenu en place par un support 162 qui est fixé à un organe du bâti ou prolongement 35 ou à tout autre élé- ment fixe du métier. Le tube 96 passe en dessous de la batterie.
En cours de fonctionnement, en supposant que toutes les pièces sont dans la position de chargement d'une canette, l'extracteur est dans la position représen- tée sur la figure 7, dans laquelle sa douille 84 est pla- cée sur le bobinage de réserve et, bien entendu, la pres- sion de l'air exerce son action contre la soupape 126 et dans la-chambre 125. A ce moment, il n'y a toutefois
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pas d'effet de pression ou de succion dans une partie quelconque du système. Le fil de trame sortant est mainte- nu par une de ses extrémités à l'endroit de l'organe de coupe 37 tandis que l'autre extrémité de ce fil a été ame- née dans le tube 119 au cours du cycle précédent.
Quand le signal du chargement est donné, le bras 155 pivote dans un sens tel que la bielle 157 soit soule- vée et que le doigt 161 repousse la soupape 126 vers le haut pour l'ouvrir et repousser vers le haut la tige 136 du chrono-déclencheur afin de le régler et d'admettre de l'air dans l'ajutage et le venturi. Le jet envoyé par l'ajutage amoree ensuite l'aspiration dans les conduits 112 et 119.
Bien entendu, les organes de chargement sont réglés pendant l'exécution des opérations qui précèdent et lorsque l'organe de coupe se déplace vers l'arrière, il s'ouvre et libère le-fil sortant, de sorte qu'il puisse être entièrement rejeté dans le réceptacle 114.
Avant que le marteau de chargement entre en jeu la pression exercée sur le piston 93 amène l'extracteur vers la droite (figure 7) en extrayant le bobinage de ré- serve. Les organes sont d'abord amenés dans une position extrême, après quoi, quand la chasse s'est déplacée vers l'avant et vers l'arrière une fois, ils sont verrouillés dans la position d'extraction par le loquet 100. Il s'exerce une aspiration dans la tige tubulaire 88 et dans l'étranglement de l'extracteur, ce qui fait qu'après avoir été extraits, le bout de la canette, le bobinage de réser- ve et l'extrémité du fil de trame sont amenés dans le con- duit 112. L'utilisation d'une brosse ou d'un autre dispo- sitif exerçant un effet de retard sur la canette empêche l'extraction d'une quantité trop grande de fil de trame en, une seule fois.
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La canette est chargée dans la navette et l'ex- trémité maintenue paraspiration peuvent donner un coup pour libérer la tension exercée sur le fil de trame.
Le dispositif de coupe et de maintien coupe et maintient l'ancienne extrémité lorsque la canette vide est éjectée, ce qui fait que, lorsque le chargement est terminé, l'ancienne extrémité s'étend depuis la lisière jusqu'au dispositif de coupe du type Stafford et l'extré- mité entrante s'étend depuis la lisière jusqu'à un crochet
76 et ensuite jusqu'à la tige 88. Lors de son premier mouvement vers l'avant, après le chargement, la chasse déclenche le loquet 100, ce qui fait que le ressort 97 ramène les pièces de l'extracteur dans une position dans laquelle elles passent sur le bobinage de réserve et le bout de la canette suivante qui auront alors été amenés dans la position représentée sur les figures 4 et 5.
Il est bien entendu que les organes de chargement reviennent rapidement en position inopérante après le chargement et que la soupape 126 peut alors se fermer sous l'action de la pression qui s'exerce sur elle. Elle se ferme avant le déverrouillage de l'extracteur. L'air contenu dans la tête 91 et le conduit 96 est évacué par l'orifice d'éva- cuation 152.
L'air se trouvant dans l'ajutage est maintenu pendant plusieurs duites par le chrono-déclencheur.
Toutefois, lorsque 1'organe de coupe du fil à la lisière a fonctionné, la tige et le piston ont été fermés par un ressort 140, ce qui fait que le cycle se termine par une aspiration qui éjecte l'extrémité coupée entrante tandis qu'une extrémité coupée du fil sortant est aspirée, mais l'autre extrémité'se trouvant à l'endroit de l'organe de coupe 37 est retenue jusqu'au cycle suivant.
En faisant varier le débit avec lequel l'air
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peut être amené dans la chambre 139, on règle le temps pendant lequel l'aspiration est exercée. Le fil entrant est saisi par le crochet 76 et une séparation est mainte- nue, de sorte que les deux extrémités ne sont pas coupées en même temps à l'endroit de la lisière.
Les canettes sont amenées à partir du magasin 42' à mesure que les alvéoles successifs viennent en re- gard de l'entrée du barillet-chargeur. Tant que ce der- nier est rempli au point que la plaque 42 soit appliquée vers le bas, le magasin reste verrouillé en place par les crochets 50 et 51. Mais, dès que la réserve de canettes est épuisée en dessous de la plaque 42, celle-ci est bas- culée vers le haut par le contrepoids 45 et les doigts de rampes 44 repoussent les bras 57 et 58 pour soulever les loquets, ce qui libère le magasin. Ce dernier descend ensuite sous l'action de la pesanteur le long des pistes inclinées 46 et 47 et la tige 59 soulève les rampes 48, 49 pour y exercer une pression vers le haut ainsi que vers l'arrière.
Cette action libère la rangée de canet- tes en question qui descendent alors dans la goulotte pour repousser la plaque vers le bas et permettre aux lo- quets de tomber avant que le magasin et la tige aient at- teint ce point. Les rampes sont inclinées progressive- ment à un degré de plus en plus grand, ce qui fait qu'un grand avantage est procuré par l'ascension graduelle et lente au démarrage, suivie d'un mouvement rapide vers la partie supérieure des rampes puisque le poids des canet- tes et la position de la tige par rapport à celles-ci sont presque suffisants pour déplacer la tige sans que les rampes entrent en-action.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.