Procédé de préparation d'une bobine au dévidage
et appareil pour la mise en oeuvre du procédé
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une bobine au dévidage, par exemple dans un bobinoir automatique dans lequel le fil est bobiné en paquets à partir de bobines d'alimentation.
L'invention concerne également un appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Dans le brevet américain No 2764362 du 25 septembre 1956 au nom de William V. Goodhue et al, intitulé Winding Machine , on a décrit un bobinoir entièrement automatique permettant de bobiner un fil ou une matière similaire en paquets de diverses formes.
La machine décrite dans ce brevet comprend essentiellement une section de bobinage, comprenant un mandrin de bobinage monté de façon à passer suivant un mouvement contrôlé entre une position de bobinage, une position de freinage et une position de rotation vers l'arrière, et un tambour d'entraînement présentant une gorge pour déplacer en va-et vient le fil sur le mandrin en cours de bobinage ; une section de rattrapage et de nouage de l'extrémité du fil qui intervient dans le cas d'une rupture du fil et qui comprend un dispositif noueur et des moyens séparés pour trouver les extrémités respectives libres du fil rompu et les transférer au noueur qui les noue ensemble; une section de préparation préalable du fil comprenant des moyens de détection, de tension et d'épuration du fil fourni au mandrin;
et une section de contrôle destinée à régler les diverses autres sections et à contrôler leur fonctionnement. On avait envisagé dans la machine décrite dans ce brevet qu'une bobine de réserve de fil serait disponible pour être introduite dans la machine après épuisement de la bobine initiale d'alimentation et des moyens étaient prévus dans la section de préparation du fil pour maintenir l'extrémité du fil de la bobine de réserve en attente et pour substituer ce fil à celui de la bobine précédente dès la réception d'un signal fourni par un autre dispositif de la section de préparation, indiquant que la bobine antérieure est épuisée.
Cependant rien n'était prévu dans cette machine pour transférer la bobine de réserve de sa position de réserve à une position active de déroulement, ni pour transférer la bobine épuisée de la position active à un poste de déchargement où elle pourrait être enlevée. Au lieu de cela, les bobines de fil devaient pouvoir servir comme une source d'alimentation active, et leurs positions devaient obligatoirement constituer un compromis entre la position la plus satisfaisante pour une bobine active, c'est-à-dire dont l'axe est très près du trajet du fil vers le mandrin de bobinage, et la position la plus satisfaisante pour une bobine de réserve, éloignée de la bobine active pour ne pas la gêner, mais cependant accessible au moment de l'utilisation.
Par ailleurs aucun moyen n'était prévu pour amener automatiquement l'extrémité du fil de la bobine de réserve dans une position d'où cette extrémité peut être retrouvée pour son raccordement à l'extrémité libre du paquet en cours de bobinage sur le mandrin.
Le but principal de la présente invention est de fournir une solution simple et efficace pour remédier aux inconvénients cités.
Le procédé selon l'invention consiste à diriger un courant d'air le long des spires extérieures du fil de la bobine afin de libérer au moins une de ses spires, à placer un dispositif de sectionnement de façon à recevoir la spire libérée, et à actionner ce dispositif de sectionnement pour couper cette spire et produire un bout de fil libre relié à cette bobine.
L'appareil suivant l'invention, pour la mise en oeuvre dudit procédé, est caractérisé par des moyens pour maintenir la bobine, un dispositif de sectionnement du fil situé près de la bobine, des moyens pour diriger un courant d'air le long des spires extérieures du fil sur la bobine, afin qu'au moins une des spires extérieures soit soufflée dans le dispositif de sectionnement et des moyens pour actionner le dispositif de sectionnement afin de couper la spire et obtenir ainsi une extrémité libre de fil sur la bobine.
L'invention permet par exemple de réaliser un bobinoir comportant un mécanisme de déplacement à action automatique d'une réserve de fil, et capable de placer une extrémité libre du fil de la bobine de réserve dans une position d'attente dans laquelle elle est prête à être introduite dans le processus du bobinage.
Suivant une forme d'exécution préférée, ledit mécanisme est construit tel que les phases successives de détection de l'épuisement de la première bobine de fil, l'éjection de la bobine épuisée, le chargement d'une nouvelle bobine provenant d'une position de réserve, la mise en place d'une extrémité libre du fil de cette nouvelle bobine et l'introduction de cette extrémité libre dans le processus de bobinage, sont effectuées de façon entièrement automatique et en une opération continue.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien compren- dre comment l'invention peut être réalisée.
La fig. 1 est une vue en élévation d'un bobinoir automatique présentant un mode de réalisation préféré de l'appareil selon l'invention.
La fig. 2 est une vue de côté du bobinoir représenté à la fig. 1, certaines parties n'étant pas représentées, et cette vue montrant le porte-fil dans la position de chargement.
La fig. 3 est une vue à plus grande échelle d'une partie de la fig. 2, montrant le porte-fil dans sa position active de dévidage.
La fig. 4 est une coupe par la ligne IV-IV de la fig. 1.
La fig. 5 est une coupe partielle à plus grande échelle par la ligne V-V de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en plan du bobinoir montrant le magasin de bobines en position de coopération avec le bobinoir.
La fig. 7 est une élévation du magasin de bobines.
La fig. 8 est une vue par en dessous du magasin de bobines représenté à la fig. 7.
La fig. 9 est une vue partielle à plus grande échelle, partiellement en coupe, montrant les organes contrôlant le fonctionnement du magasin de bobines.
La fig. 10 est une vue en plan correspondant à la fig. 9.
La fig. 11 est une vue qui correspond d'une façon générale à la fig. 9 mais montrant les pièces dans une position différente.
La fig. 12 est une vue en plan correspondant à la fig. 11.
La fig. 13 est une coupe horizontale par la ligne
XIII-XIII de la fig. 1.
Les fig. 14 et 15 sont des vues analogues à la fig. 13 mais montrant les pièces dans des positions différentes.
La fig. 16 est une coupe à plus grande échelle montrant le moteur pneumatique et les organes associés pour la commande de l'axe ou mandrin dilatable.
La fig. 17 est une coupe par la ligne XVII-XVII de la fig. 1.
La fig. 18 est une vue en élévation du porte-fil, avec certaines parties non représentées pour montrer le mécanisme éjecteur de bobine dans sa position inactive.
La fig. 19 est une vue analogue à celle de la fig. 18 mais montrant les pièces dans des positions différentes.
La fig. 20 est une vue de détail à plus grande échelle, avec coupe partielle, montrant le mécanisme d'accouplement pour faire avancer d'un pas le porte-fil.
La fig. 21 est une vue détaillée en plan montrant le mécanisme de centrage des bobines.
La fig. 22 est une coupe par la ligne XXII-XXII de la fig. 21.
La fig. 23 est une vue analogue à celle de la fig. 21 mais représentant les pièces dans une position différente.
La fig. 24 est une coupe par la ligne XXIV
XXIV de la fig. 23.
Les fig. 25 à 29 sont des vues schématiques en perspective montrant les positions successives de la bobine de réserve pendant sa descente par gravité sur l'axe dilatable.
La fig. 30 est une vue partielle de côté du bobinoir montrant des détails du mécanisme d'aspiration.
La fig. 31 est un graphique montrant les positions dans le temps et les durées des diverses opérations effectuées par la machine.
Sous sa forme la plus large ou la plus générale, le bobinoir représenté peut être caractérisé comme suit. Le bâti de la section de préparation du fil dans le bobinoir est supporté par une console à l'extrémité antérieure du boîtier de commande. Les divers dispositifs de préparation du fil sur son trajet vers le mandrin de bobinage sont montés à la partie supérieure de ce bâti. Parmi ces éléments, il y a lieu de mentionner plusieurs guides, un dispositif combiné de tension du fil et d'enrobage de cire, ainsi qu'un épurateur ou purgeur de fil. A une certaine distance au-dessous de l'extrémité antérieure du bâti de la section de préparation, est prévu un châssis de support. Une série d'arbres concentriques s'étendent entre ce châssis et la paroi inférieure du bâti précité, ces arbres tournant dans cette paroi de façon indépendante.
L'arbre intérieur est constamment entraîné par un dispositif d'entraînement coopérant avec son extrémité inférieure au-dessous du châssis de support, tandis que l'arbre extérieur qui est normalement empêché de tourner supporte un élément radial portant une seule bobine de fil.
Au bâti de la section de préparation, est associé un accouplement pour réaliser une liaison d'entraînement entre l'extrémité supérieure de l'arbre intérieur avec l'arbre extérieur normalement immobile pour faire tourner celui-ci ainsi que la bobine qu'il supporte, lequel accouplement est du type à semirévolution actionné par un loquet et pouvant faire tourner l'arbre extérieur d'un nombre de degrés prédéterminé pour recevoir une bobine de réserve et la transférer ensuite à la position active de dévidage.
Une rangée de disques de tension est disposée concentriquement par rapport à la broche de détection du fil. L'élément inférieur de la rangée de disques est fixe et l'élément supérieur se déplace avec la broche de détection, tandis que l'organe d'actionnement de l'embrayage de came est agencé de telle façon que pendant la partie de retour du cycle, la broche détectrice et l'élément supérieur de la rangée des disques sont soulevés pour permettre au fil de pénétrer dans la rangée et de venir en contact avec l'épaulement de la broche.
A l'extrémité postérieure de la section de préparation du fil, le panneau supérieur adjacent à la section de commande du bobinoir, porte au moins un purgeur de fil pour provoquer la rupture de celui-ci dans le cas d'un changement anormal de son diamètre et ce purgeur est articulé de façon à se déplacer d'un bloc vers ce panneau supérieur ou à s'en éloigner.
Un bras de manoeuvre formé d'une pièce avec le purgeur descend dans le bâti de la section de préparation, bras avec lequel vient en prise un loquet de came par l'intermédiaire d'un bras de levier porté par la bielle réunissant l'organe d'actionnement de l'accouplement au dispositif détecteur de l'extrémité du fil, de sorte que le mouvement des bielles au cours du cycle de recherche de l'extrémité du fil oblige le purgeur à pivoter pour permettre à l'extrémité menante du fil d'être guidée vers celui-ci, après quoi le purgeur revient à sa position active d'épuration du fil.
Sur la surface inférieure du panneau supérieur est prévu un conduit d'aspiration relié par un tuyau flexible à une source d'aspiration disposée dans le bâti de la section de commande, lequel conduit communique avec une série d'ouvertures de succion percées dans le couvercle supérieur du bâti de la section de préparation du fil, une telle ouverture étant prévue près de chaque dispositif purgeur, de détection et de tension du fil, pour maintenir ces dispositifs exempts de duvet, et avec une troisième ouverture destinée à maintenir l'extrémité libre du fil provenant de la bobine de réserve en position d'attente de substitution d'une bobine d'alimentation à une autre bobine.
Le dispositif de recherche et de transfert de l'extrémité du fil d'alimentation a la forme d'un tube d'aspiration courbe monté sur la section de commande de façon à tourner sur 1800 environ à partir d'une position de repos adjacente au noueur jusqu'à une position de recherche de l'extrémité du fil voisine du dispositif de détection et de tension du fil, puis à revenir en arrière à sa position de repos.
A l'extrémité de ce tube d'aspiration est montée une plaque de fermeture qui est fermée par une came prévue sur le panneau supérieur de la section de préparation après que le fil d'alimentation a été aspiré dans le tube de façon à l'y fixer, ladite plaque de fermeture comportant des arêtes tranchantes permettant de couper l'excès de fil et étant ouverte à l'emplacement du noueur pour fournir le fil à celui-ci.
Un magasin de bobines de réserve est monté sur un côté de la section de préparation, ce magasin étant conçu pour recevoir une série de nouvelles bobines d'alimentation dans une position sensiblement verticale. L'extrémité antérieure du magasin sert de chambre pour recevoir les bobines une à une au fur et à mesure qu'elles progressent dans le magasin, et pour maintenir successivement chaque bobine dans une position d'attente. Une plaquette coulissant dans le fond de la chambre est déplacée pour permettre à la bobine en attente de tomber librement sur le mandrin porte-bobine d'alimentation en réponse à l'actionnement par translation du porte-fil.
Ce mandrin est porté par un porte-fil qui est agencé pour se déplacer en translation le long d'un axe vertical au-dessous du magasin. Un embrayage accouple le porte-fil à une source de mouvement en cas d'interruption du bobinage, à la suite de quoi le porte-fil et le mandrin associé pivotent d'environ 1800 depuis la position de dévidage vers la position de chargement. Pendant ce mouvement de translation, des organes appropriés sont actionnés pour évacuer la bobine épuisée du mandrin. Au poste de chargement, la nouvelle bobine peut tomber librement vers le mandrin. Des éléments de centrage permettent d'assurer que l'ouverture centrale de la bobine tombe bien sur le mandrin. Ces éléments de centrage se referment autour du mandrin pour mettre en place la nouvelle bobine et ensuite s'ouvrent en libérant le mandrin et le porte-fil pour une autre translation.
En réponse au chargement de la nouvelle bobine, d'autres dispositifs sont actionnés pour rappeler le porte-fil avec la nouvelle bobine à la position active de dévidage.
Des organes pneumatiques servent à régler la position de la bobine sur le mandrin et à introduire l'extrémité libre du fil de la nouvelle bobine pour la raccorder au bout de fil du paquet en cours de bobinage.
Une alimentation principale en air est assurée pour une boîte de soupapes qui tourne en synchronisme avec la translation du porte-fil. Une plaque de commande actionne les soupapes à l'intérieur de la boîte.
Lorsqu'une nouvelle bobine est montée sur le mandrin du porte-fil et que ce dernier amorce son cycle de retour vers la position active de dévidage, le mandrin est gonflé de façon à porter solidement contre la paroi intérieure de l'alésage de la bobine et il est mis en rotation par un moteur pneumatique commandé par l'une des soupapes de la boîte à soupapes.
Pendant la rotation de cette bobine, de l'air est souf flé sur les spires inférieures du. fil de la bobine pour les chasser vers le bas sur des couteaux rotatifs qui coupent les spires inférieures pour former une extrémité libre. Ensuite, et simultanément avec l'arrêt des jets d'air dirigés vers le bas, un courant d'air dirigé vers le haut souffle vers le haut l'extrémité libre du fil de la nouvelle bobine. Un jet d'air dirigé contre la pointe supérieure de la bobine empêche les spires de fil supérieures de glisser. Le courant d'air ascendant transfère l'extrémité libre du fil dans un entonnoir qui guide cette extrémité vers l'ouverture d'aspiration du panneau supérieur de la section de préparation où elle est reprise par le tube d'aspiration pivotant, déjà mentionné.
L'air envoyé dans le moteur pneumatique est avantageusement évacué au voisinage des couteaux sur le porte-fil. Un trou d'aspiration fixe reçoit les déchets et rognures produits par les couteaux, qui sont entraînés par l'air d'échappement.
Lorsque la bobine d'alimentation sur le porte-fil atteint sa position active de dévidage, l'échappement du moteur pneumatique est formé. De cette façon la rotation du mandrin est rapidement arrêtée mais il reste gonflé pour maintenir la bobine en position de dévidage. Après l'épuisement de la bobine en cours de dévidage, on ouvre l'échappement du moteur pneumatique pour libérer la bobine en vue de son éjection ultérieure, et on coupe l'arrivée d'air au moteur presque simultanément en préparation de la mise en place d'une nouvelle bobine, après quoi le cycle se reproduit.
Eléments principaux
de la section de bobinage
Avant de commencer la description détaillée en regard du dessin, il convient de faire ressortir que le procédé et l'appareil selon l'invention bien que convenant d'une façon générale à divers types de bobinoirs, ont été spécialement étudiés pour un bobinoir entièrement automatique décrit dans le brevet
No 2764362 précité, et vont donc être décrits en association avec la section de commande de ce bobinoir. Cependant, sur le dessin on n'a représenté que les parties de la machine non modifiée qui sont indispensables à la compréhension du rapport entre cette structure non modifiée et la structure modifiée pour permettre de réaliser la présente invention.
On remarquera également que bien que la description et le dessin soient limités à la structure correspondant à un seul poste de bobinage, la forme courante d'une machine complète est beaucoup plus fréquemment du type multiple, c'est-à-dire comportant une série d'ensembles montés sur un châssis commun pour bobiner une série de brins de fil, tous ces ensembles étant entraînés par une même source d'énergie.
Par ailleurs, dans le brevet suisse No 394000 intitulé Automatische Lieferspulen-Einstelleinrichtung an einer Spulenmaschine , est décrit un mécanisme d'avance pas à pas de bobines d'alimentation, à déclenchement automatique, pour machines à bobiner, et notamment pour les bobinoirs automatiques décrits dans le brevet américain précité. Certaines particularités de la structure décrite dans ledit brevet suisse seront mentionnées dans la présente description. Brièvement, selon le brevet suisse ci-dessus, une bobine d'alimentation en fil, en usage, est disposée sur un support à l'extrémité d'alimentation d'un bobinoir. Ce support est agencé de façon à tourner autour d'un axe vertical pour présenter une bobine de réserve au dévidage dans le cas où la bobine en service serait épuisée ou que son fil viendrait à se rompre.
Les moyens pour déclencher la rotation du support de l'appareil selon la présente invention sont très voisins de ceux décrits dans le brevet suisse précité, et il ne semble donc pas utile de les décrire en détail. Toutefois, une certaine partie de la structure non modifiée du brevet suisse fera l'objet d'une description car elle semble indispensable pour la bonne compréhension de la présente invention. Pour faciliter le rapport existant entre l'appareil selon la présente invention et les autres parties de la machine selon, d'une part, le brevet américain No 2764362 et d'autre part, le brevet suisse No 394000 les éléments non modifiés de la structure seront désignés par les mêmes références numériques que dans ces documents antérieurs.
Dans le mode de réalisation représenté sur le dessin, le bâti de la section de commande de la machine comprend principalement un châssis 20 en U comprenant une base horizontale 21 et des parois latérales verticales 22 et 23 (fig. 30). Le châssis 20 repose sur un banc supporté par le plancher, une partie de ce banc étant indiquée en 2. Le dispositif de recherche et de transport de l'extrémité d'alimentation du fil fait saillie vers l'avant sur le châssis 20 et comprend un tube 155 ayant sensiblement la forme d'un U inversé, dont l'extrémité inférieure seulement est visible sur la fig. 30. L'extrémité du tube 155 adjacente au châssis 20 est montée dans un manchon 163 tournant dans un support (non représenté) qui est fixé à la base 21 du châssis.
Egalement sur le devant du châssis 20, un levier 625 détecteur de rupture du fil (fig. 1) s'étend transversalement au trajet du fil se rendant vers la section de bobinage (non représentée). Comme il a été expliqué dans le brevet américain précité, ce levier détecteur 625 pivote vers le haut à partir de sa position abaissée ou position de fonctionnement (fig. 1) lors de l'interruption du passage du fil sur lui, en donnant ainsi une indication à la machine que le fil a été rompu et cette indication déclenche toute une série d'opérations au cours de laquelle les moyens recherchant les extrémités du fil sont actionnés pour trouver les deux extrémités du fil brisé, les amener au dispositif de nouage pour les réunir, et permettre ainsi une remise en route automatique de la machine.
On peut désigner cette série d'opérations par cycle de recherche des extrémités et de nouage . Par des moyens entièrement décrits dans le brevet précité, la rotation du tube 155 qui cherche l'extrémité d'alimentation du fil s'effectue par l'engrènement de divers pignons qui font tourner ce tube 155 depuis sa position arrière ou de repos adjacente à l'extrémité supérieure avant du châssis 20 et au noueur (non représenté) vers le bas et vers l'avant pour rechercher et saisir l'extrémité d'alimentation du fil rompu, après quoi le tube 155 est ramené à sa position initiale pour transférer l'extrémité rompue au noueur en vue de sa réunion avec l'extrémiét rompue provenant du paquet en cours de bobinage.
La position de l'extrémité antérieure du tube 155 représentée à la fig. 1, est approximativement celle que le tube occupe pendant son mouvement de recherche de l'extrémité d'alimentation. Le tube 155 est creux sur toute sa longueur et son alésage communique avec un alésage approprié (non représenté) qui commun que à son tour avec une chambre d'aspiration 183 s'étendant au-dessous de la base 21 du châssis 20.
Les parties de la machine qui ont été décrites jusqu'à présent ainsi que leur fonctionnement sont strictement les mêmes que dans le brevet américain précité, et l'on pourra se reporter à ce brevet pour obtenir une description plus détaillée que celle donnée ici. Toutes ces parties n'ont pas de rapport essentiel avec l'objet de la présente invention et la raison principale pour laquelle on a jugé utile d'en faire état est surtout de bien faire comprendre que le dispositif de recherche de l'extrémité d'alimentation dudit brevet constitue une source commode pour l'entraînement de certains organes de l'appareil selon l'invention. I1 est évident que l'actionnement des organes du présent dispositif pourrait se faire indépendamment du dispositif de recherche de l'extrémité du fil de la machine décrite dans le brevet précité.
En tout état de cause, la présente invention est de préférence associée à la machine décrite dans ce brevet américain et la description qui a été faite jusqu'à présent ne peut que faciliter la compréhension de l'ensemble préféré dans lequel l'invention est utilisée.
Sur les fig. 1 et 30, la référence 30 désigne un bâti de préparation du fil qui s'étend vers l'avant à partir du prolongement antérieur 21a de la base 21 du châssis 20. Ce bâti se présente d'une façon générale comme une boîte de forme allongée contenant certains organes actifs du bobinoir et comporte une paroi de support 34 dont une partie postérieure inclinée 34a est fixée par son extrémité postérieure à l'extrémité antérieure du prolongement 21 a du châssis, et une partie horizontale antérieure 34b, des parois latérales de gauche et de droite 36 et 38 (fig. 6), une paroi avant 40 et un panneau de dessus 42. Toutes les parois sont formées d'une seule pièce sauf le panneau supérieur 42 qui est amovible à la façon d'un couvercle.
A son extrémité postérieure près de la section de commande, la boîte 30 est au moins partiellement ouverte pour laisser passer certaines bielles de manceuvre. Le panneau supérieur 42 porte un certain nombre de dispositifs de préparation du fil parmi lesquels un dispositif tendeur 70, un dispositif d'enrobage de cire 75 et un épurateur 95, tous ces dispositifs ayant le même but que ceux décrits dans le brevet précité.
Magasin de réserve en bobines d'alimentation
Comme il est représenté, la machine comprend un magasin pour maintenir une réserve de bobines d'alimentation B prêtes à être transférées facilement, l'une après l'autre, à un porte-fil. En conséquence et en se référant à la fig. 1, le magasin 80 est fixé au côté 38 de la boîte de préparation du fil 30, par des moyens appropriés tels que des boulons, non représentés, qui passent à travers des trous percés dans un prolongement en forme d'aile 89 (voir fig. 7), faisant saillie vers l'avant sur une paroi latérale 82.
En plus de cette paroi 82, le magasin 80 comprend une autre paroi latérale 84 opposée à la paroi 82.
Ces deux parois latérales sont réunies par une paroi inférieure ou fond 86 et par un panneau terminal 88.
Avantageusement le magasin est monté avec un certain angle d'inclinaison combiné par rapport au fond de façon que sa dimension longitudinale soit inclinée vers le bas et vers l'arrière en direction du châssis 20, comme on peut le voir à la fig. 1. En même temps le magasin 80 est légèrement incliné vers l'avant de sorte qu'en dimension transversale, son sommet est incliné vers l'extérieur, c'est-à-dire vers l'observateur qui regarderait la fig. 1.
Le magasin étant ainsi placé, les bobines de réserve B disposées dans une position à peu près verticale c'est-à-dire avec leurs axes longitudinaux perpendiculaires à la surface du fond 86, s'appuient contre la paroi 82. Leurs axes s'inclinent légèrement vers l'arrière et vers le bas en se conformant à la position du fond 86 du magasin. Grâce à l'agencement décrit, les bobines de réserve B ont tendance à descendre par gravité, c'est-à-dire à s'éloigner du panneau terminal 88 vers une position appropriée pour leur transfèrement sur le porte-fil. Pour que les bobines de réserve ne se meuvent pas et ne risquent pas ainsi de tomber ou de basculer dans le magasin, une légère pression est exercée sur leurs côtés, pour les pousser contre la paroi 82, par une plaque mobile 90 qui constitue un prolongement supérieur articulé de la paroi 82 (fig. 6).
Un ressort à lame 92 pousse la plaque 90 contre les bobines disposées dans le magasin. La plaque 90 s'évase le long d'un bord en forme d'aile 90a pour faciliter le chargement des bobines de réserve dans le magasin. Une chambre sensiblement circulaire 94 forme l'extrémité antérieure du magasin 80, cette chambre est définie par une paroi relativement haute capable de recevoir une bobine à la fois en position verticale.
I1 est avantageux que pendant le fonctionnement du magasin, des moyens positifs, montrés sur les fig. 6 à 12, facilitent la descente par gravité des bobines successives vers la chambre 94. Pour cela, une tige 96 maintenue par deux supports espacés 98 et 99 s'étend longitudinalement sur sensiblement toute la longueur de la face postérieure de la paroi 82. Un élément angulaire ou curseur 100 glisse sur la tige 96 qui lui sert de guide. Ce curseur 100 supporte à son tour deux éléments 102 et 104 réunis par une broche 105 traversant une partie du curseur 100 permettant une rotation autour d'un axe vertical, chacun de ces éléments étant en regard d'une fente allongée 106 et 108, respectivement, pratiquée dans un côté de la paroi 82 (fig. 9 à 12).
Une pièce en U ou poussoir 110 placée horizontalement est fixée par ses extrémités opposées aux éléments 102 et 104 respectivement et passe à travers les fentes 106 et 108. Le corps principal en U du poussoir 110 se trouve sur le côté de la paroi 82 opposé à celui portant les éléments 102 et 104, c'est-à-dire se trouve dans le canal porte-bobines du magasin. Une bielle plate 112 est montée sur un axe 114 fixé dans l'extrémité inférieure du curseur 100. La bielle 112 s'élève à partir de l'axe 114 et est reliée par l'intermédiaire d'un goujon vertical 116 fixé à son extrémité supérieure, à un côté de l'élément 102. L'axe 114 permet à la bielle 112 un mouvement d'oscillation limité, dont le but sera expliqué plus loin.
Un bras relativement long 119 est relié près de son extrémité supérieure à la bielle 112 à l'aide d'un goujon 113 à tête plate qui traverse avec jeu une boutonnière 120 pratiquée dans le bras 119 et est fixé à peu près au point-milieu de la bielle. L'extrémité éloignée du bras 119 est fixée sur un axe 122 qui tourne dans une patte 124 descendant de la paroi 82 (voir fig. 7). L'axe 122 traverse la patte 124 et porte à son extrémité opposée au bras 119 une courte bielle 126 (fig. 8), montant jusqu'à un point situé au-dessous du fond 86 du magasin. Une tige horizontale 128 est fixée par une extrémité au sommet de la courte bielle 126 tandis que son extrémité est reliée à un doigt 130 d'une fourche oscillante 132 tournant sur un goujon 133 descendant du fond 86.
Toujours sur la fig. 8, le second doigt 134 de la fourche oscillante 132 porte une enclume 136 qui est poussée par des moyens décrits ci-après pour manoeuvrer la tringlerie qui vient d'être décrite afin de déplacer le bras 119. Un ressort 138 est tendu entre u
Avantageusement, le poussoir 110 est actionné pendant un cycle de poussée après le transfert de chaque nouvelle bobine du canal du magasin principal dans la chambre 94. On assure ainsi que le poussoir recule toujours derrière les bobines de réserve qui ont été manuellement chargées dans le magasin. Ainsi lorsque l'enclume 136 est poussée vers la gauche, sur la fig. 7, par des moyens qui n'ont pas encore été décrits, le bras 119 effectue un pivotement correspondant dans le sens sinistrorsum en entraînant le poussoir 110 avec lui. A la suite de ce pivotement du bras 119, le curseur 100 et les organes associés sont poussés vers l'arrière du magasin, c'est-à-dire vers la gauche de la fig. 7.
Comme le bras 119 et le curseur 100 sont reliés par l'intermédiaire du goujon 113 et de la bielle plate 112, la force initiale du bras 119 provoque un léger pivotement de la bielle 112 autour de l'axe 114 dans le sens sinistrorsum, sur les fig. 7, 8 et 11. Cette rotation oblige l'élément 102 relié à la bielle 112 par l'axe 116 et l'élément 104 qui est réuni avec l'élément 102 par l'axe 105, à tourner dans le sens dextrorsum depuis la position des fig. 9 et 10 vers la position des fig. 1 1 et 12. Le poussoir 110 est ainsi ramené contre la paroi 82, comme on le voit à la fig. 12, et coulisse vers l'arrière dans le magasin sans altérer la position des bobines verticales reposant dans celui-ci. Quand l'enclume 136 est libérée de la came, le curseur 100 a atteint sa position postérieure ou escamotée.
Dans cette position, la bielle 112 rencontre l'amortisseur 143 et il en résulte un brusque pivotement vers l'avant de cette bielle. Les éléments 102 et 104 sont alors obligés de pivoter dans le sens dextrorsum vers la position de la fig. 10. I1 en résulte un pivotement vers l'extérieur du poussoir 110 qui vient occuper une position transversale dans le couloir du magasin 80 et, dans cette position, ce poussoir est en contact avec la bobine B située le plus en arrière dans le magasin. Le ressort 138 oblige le poussoir 110 à exercer une poussée continue qui est transmise par toutes les bobines et qui sert finalement à pousser la bobine la plus proche dans la chambre 94 au-dessus de la butée 144 au moment correct comme il a été expliqué.
Pendant cette poussée vers l'avant, le poussoir 110 ne peut s'écarter des bobines en pivotant, c'est-à-dire ne peut pivoter davantage dans le sens sinistrorsum (fig. 10), puisque l'élément 102 est aplati sur l'un de ses côtés 103 pour porter contre le côté arrière de la paroi 82 lors d'une rotation jusqu'à un point où le poussoir est entièrement normal au trajet des bobines (fig. 12).
Cependant, l'élément 102 présente un rayon approprié sur un coin permettant le mouvement du poussoir sur un quadrant à partir de la paroi 82 (fig. 10) jusqu'à sa position d'extension totale (fig. 12). I1 ressort de la description qui vient d'être faite qu'à chaque fois que le bras 119 se déplace dans le sens sinistrorsum autour de l'axe 122 (fig. 7), le poussoir 110 prend la position de la fig. 12, c'està-dire s'efface contre la paroi 82. Au contraire, lorsque le bras 119 se déplace en sens opposé, le poussoir 110 pivote vers l'extérieur, comme on peut le voir à la fig. 10.
Dispositif de support
de la réserve de fil
On voit sur les fig. 2 et 3, qu'un rail 44 est situé au-dessous de l'extrémité antérieure de la boîte 30. Ce rail 44 fait partie du bâti de la machine et est maintenu à une distance fixe du plancher ou autre surface sur laquelle la machine est montée, le support pour le rail 44 et les autres éléments fixes du bâti n'étant pas représentés. Un palier vertical 46 est monté sur la surface supérieure du rail 44. Un arbre rotatif tubulaire 60 tourne par son extrémité inférieure dans le palier 46. A son extrémité supérieure, l'arbre 60 passe à travers une ouverture ménagée dans la partie horizontale 34b de la paroi inférieure 34 de la boîte 30, avec interposition d'un manchon 61 entre le bord de l'ouverture et la surface de l'arbre (fig. 5).
Un second arbre 64 s'étend à l'intérieur de l'arbre tubulaire 60 et est maintenu concentriquement à lui au moyen d'un second manchon 66 lui permettant de tourner indépendamment de l'arbre tubulaire 60. L'extrémité inférieure de l'arbre intérieur 64 traverse le palier 46 et le rail 44 et porte un pignon conique 68. Un bras 69 descend de la surface inférieure du rail 44 (fig. 18 et 19) et supporte un arbre 71 tournant librement qui porte à son extrémité antérieure libre un pignon conique 73 engrenant avec le pignon conique 68. L'arbre 71 s'étend vers l'arrière à partir du rail 44 au-dessous de la machine et son extrémité postérieure est reliée (d'une façon non représentée) à une source d'énergie appropriée, de sorte que pendant la marche de la machine, l'arbre 71 est constamment entraîné en rotation et transmet cette rotation à l'arbre intérieur 64.
A son tour, l'arbre extérieur 60 effectue périodiquement une rotation de 1800 par actionnement depuis l'arbre intérieur 64. A cet effet, un embrayage est prévu dans la boîte 30 pour l'accouplement et le désaccouplement de ces deux arbres, selon les besoins, pour produire ladite rotation de l'arbre extérieur. On aura l'occasion plus loin de revenir à cet embrayage.
Le mécanisme qui a été décrit jusqu'à présent est destiné à communiquer un mouvement de translation à un support de bobines de fil d'alimentation et, au cours de cette translation, de produire certaines actions afin qu'une bobine d'alimentation épuisée soit enlevée de la position de dévidage et qu'une bobine nouvelle la remplace, et aussi que l'extrémité menante de la nouvelle bobine soit enfilée dans le bobinoir. En conséquence, et en se référant aux fig. 1 à 3 et 13 à 15, le mécanisme portefil est fixé sur l'arbre tubulaire 60 à l'aide d'un support 180 qui est radialement fixé à l'arbre 60 par une vis de pression 181. Le support 180 s'étend latéralement de l'arbre 60 et présente deux gradins horizontaux 182 et 184, l'extrémité extérieure de ce support formant une patte 186 qui descend du gradin 184.
Ce gradin 184 présente une surface plate, assez large pour supporter une pièce 188 ayant la forme générale d'un T (fig. 13 à 15). Le jambage central 190 du T 188 est percé de deux fentes allongées 191 et 192 situées en face l'une de l'autre, à travers chacune desquelles passe une vis de serrage à tête large 193 et 194 respectivement, vissées dans la surface de dessus du gradin 184. On peut donc régler la position de la pièce 188 par rapport au gradin 184 dans les limites permises par les fentes 191 et 192, les vis 193 et 194 servant à bloquer la pièce dans la position choisie.
En pratique, il est avantageux pour la mise en oeuvre de l'invention, de prévoir des moyens pour faire tourner la bobine d'alimentation. Sur la fig. 2, on voit un moteur pneumatique 200 solidaire d'un bloc distributeur 202, lui-même fixé à la patte 186 par des vis 203 (fig. 3). Comme on peut le voir à la fig. 17, le moteur pneumatique 200 comporte une cavité centrale 204 recevant une série d'ailettes 206, qui sont au nombre de quatre dans le présent mode de réalisation et sont régulièrement espacées autour d'un rotor circulaire 207. Ce rotor 207 est excentré dans la cavité 204 afin que l'air puisse pénétrer dans cette cavité pour faire tourner les ailettes.
Une broche verticale 208 (fig. 16) présentant un alésage axial 210 dans sa moitié supérieure, est solidaire du rotor 207 et est supportée dans des paliers appropriés pour tourner solidairement avec ce rotor. Un chapeau 212 est monté sur l'extrémité supérieure de la broche 208 et est maintenu en place par une vis 213. Ce chapeau 212 s'étend vers le haut à partir de la broche 208, et dépasse le niveau horizontal de la pièce 188, il est percé d'un passage central 214 qui communique avec l'alésage 210 et se termine dans deux ouvertures radiales 215.
Comme on le voit à la fig. 16, le chapeau 212 présente une partie supérieure de plus petit diamètre.
Cette partie supérieure est entourée par un arbre ou mandrin gonflable 220 comprenant un diaphragme expansible et étanche à l'air 218 et une cloche 222 entourant le diaphragme. Le diaphragme 218 est fixé de façon étanche au chapeau 212 pour empêcher les fuites d'air entre eux. La cloche 222 entoure le diaphragme 218 et est maintenue en place par une vis 223 qui se visse dans l'extrémité supérieure du chapeau 212. Afin que le mandrin gonflable 220 puisse venir en prise avec une bobine, sa cloche 222 présente une série de larges fentes allongées 224 réparties à égales distances sur sa circonférence.
Chaque fente 224 forme une ouverture à travers laquelle une partie du diaphragme 218 peut être distendue vers l'extérieur par de l'air sous pression. I1 s'ensuit qu'une bobine qui est placée avec son trou intérieur sur le mandrin gonflable 220 est maintenue par le frottement entre les parties du diaphragme 218 qui ont été détendues au-delà des limites périphériques de la cloche 222 et qui viennent en contact avec la bobine.
I1 est évident que l'ouverture intérieure de la bobine doit avoir un diamètre qui correspond exactement au diamètre extérieur du mandrin gonflable 220 pour obtenir un maximum de pression de serrage entre eux. Il est également désirable que la bobine puisse descendre librement sur le mandrin 220 sous l'action de son propre poids pour se placer rapidement sur lui.
Comme il a été dit précédemment, le bloc distributeur 202 est fixé à la patte 186 de l'étrier 180 et est réuni de façon étanche à l'air d'un côté avec le moteur pneumatique 200. Le bloc 202 est pourvu d'une série de robinets rotatifs coniques et de passages de raccordement pour l'air, en vue de commander la rotation de la broche 208 et des organes associés. A cette fin, un orifice principal d'entrée d'air comprenant un raccord approprié est prévu en 228 (fig. 17). Cet orifice communique à son tour par un passage 229 avec un robinet conique rotatif 230. La clé du robinet 230 est percée d'un orifice en forme de T comprenant un passage rectiligne court 232 traversant la clé sur une partie de sa profondeur et débouchant dans un passage transversal 233 qui traverse la clé de part en part.
La clé 230 peut être tournée de manière à mettre le passage transversal 233 en regard de l'un des deux passages opposés 234 ou 236 formés dans le distributeur 202. Le passage rectiligne 232 communique avec un trou 238 formé dans la paroi du moteur pneumatique 200 (voir fig. 16). Le trou 238 communique de son côté avec une admission d'air 240 pour laisser passer l'air depuis l'orifice d'admission 228 vers le passage central, et alimenter ainsi, en air, l'intérieur du mandrin 220 par les trous radiaux 215. De cette façon, le mandrin peut être gonflé pour presser et maintenir solidement la bobine d'alimentation B'.
Le passage 234 qui est, comme il a été dit, contrôlé par le robinet 230, rejoint un passage d'air 242 dans la partie intermédiaire de celui-ci, et le passage 236 se raccorde de façon analogue avec un passage d'air 244 situé à l'opposé du passage 242. Le passage d'air 242 débouche à une extrémité dans la cavité 204. Un robinet rotatif 246 est interposé entre le passage 232 et l'extrémité du passage 242 éloignée de la cavité 204. Le robinet 246 présente un alésage transversal qui le traverse de part en part pour que l'air du passage 242 puisse arriver dans un passage d'échappement 248 se raccordant à un conduit d'échappement 250.
Le passage 244 débouche à une extrémité dans la cavité d'air 204 et rejoint le conduit d'échappement 250 à l'autre extrémité. Un robinet rotatif 252 est percé de part en part d'un trou transversal en regard du passage 244, et il est monté dans ledit passage entre le passage 236 et le conduit 250. Un robinet d'échappement 254 est monté dans le conduit d'échappement 250 et présente un alésage qui peut tourner pour régler la sortie de l'air de la cavité 204.
Avantageusement, chacun des robinets 230, 246,
252 et 254 comprend un dispositif, par exemple une tête fendue appropriée pour permettre sa rotation à la main. En outre, dans un but qui sera expliqué plus loin, le robinet d'échappement 254 comprend une tige descendante 256 (fig. 2 et 3) qui traverse le fond du distributeur 202. Une roue en étoile 258 comprenant quatre doigts radiaux également espacés, est fixée sur l'extrémité inférieure de la tige 256.
Pendant la translation du porte-fil, cette roue 258 est tournée automatiquement et alternativement sous l'action de doigts d'actionnement 255 et 257 (fig. 1 et 4) montés de façon réglable sur une tige 259 supportée par le rail 44 de la machine, pour commander le mouvement du robinet d'échappement 254.
Afin que la direction de rotation de la broche puisse être contrôlée au moyen du robinet 230, ce dernier est tourné de façon à diriger l'air arrivant par l'orifice 228, soit vers le passage 242, soit vers le passage 244, la direction particulière du passage de l'air déterminant celui des côtés de la cavité 204 recevant finalement l'air. Si le robinet 230 est tourné pour faire communiquer le court passage 232 avec le passage 234, l'air arrive dans le passage 242 et ensuite dans la cavité 204, de façon à entraîner en rotation les ailettes 206 et la broche 208 dans le sens dextrorsum, sur la fig. 17. Dans ce cas, le robinet 246 doit être fermé pour que l'air soit refoulé dans la cavité, tandis que le robinet 252 doit être ouvert pour que l'air s'échappe par le passage 244, le robinet 252, le conduit 250 et le robinet 254.
Au contraire, si l'on désire que la broche 208 tourne dans le sens sinistrorsum (fig. 17), on tourne le robinet 230 pour que l'air admis dans celui-ci, et qui sort par le passage 232, arrive dans les passages 236 et 244 et, ensuite, dans le côté opposé de la cavité 204 pour faire tourner, en sens opposé, les ailettes et la broche. Dans ce cas, le robinet 252 doit être fermé pour empêcher l'échappement de l'air et le robinet 246 ouvert. Ainsi, l'air refoulé dans la cavité 204 s'échappe par les passages 242 et 248 et sort par le conduit 250. Le robinet 254 est évidemment ouvert pour permettre à l'air de s'échapper.
Grâce à cet agencement avantageux, on peut imprimer à la bobine B une rotation dans l'un ou dans l'autre sens, suivant les besoins particuliers de son dévidage.
On a décrit le moteur pneumatique 200 comme étant situé près de l'extrémité extérieure de la pièce 188. Comme on peut le voir, par exemple aux fig.
1 et 3, le mandrin gonflable 220 fait saillie vers le haut, au-dessus de la pièce 188, dans une position où il peut recevoir une bobine. Une barre 260 coulisse sur deux boulons 262 traversant les extrémités extérieures de la pièce en T 188. Cette barre 260 supporte une molette coupante 263, tournant librement et située sensiblement en son milieu, ladite molette présentant un bord périphérique biseauté venant en contact avec le diamètre extérieur de la cloche 222 du mandrin gonflable 220. De façon
analogue, deux molettes coupantes auxiliaires 264 et 265 présentant des bords extérieurs biseautés sont montées de façon à tourner librement sur la pièce
188, ces molettes 264 et 265 étant quelque peu espacées pour éviter qu'elles ne viennent frotter l'une contre l'autre mais chacune étant en contact avec la cloche 222 du mandrin gonflable 220.
Avantageusement, la cloche 222 est munie d'un manchon ou d'une bande 266 en acier à outils ou en un matériau similaire, au voisinage de son bord inférieur, pour réaliser ainsi une surface d'usure et de coupe contre laquelle les molettes coupantes peuvent porter et par laquelle ces molettes sont entraînées en rotation par frottement. On comprend que la barre 260 peut être déplacée le long des boulons 262 pour amener la molette coupante 263 contre le manchon 266 de la cloche 220 et l'entraîner en rotation. De même, la pièce 188 est réglable le long du gradin 184 pour amener les deux autres molettes coupantes 264 et 265 contre le côté opposé de la cloche 220 en vue d'un contact d'entraînement par le manchon 266.
De plus, on remarquera que les trois molettes coupantes 263, 264, 265, et le manchon 266 agissent, en outre, comme des butées sur lesquelles peut reposer une bobine montée sur le mandrin 220. Dans le cas où une bobine s'ajuste trop étroitement sur le mandrin, c'est-à-dire si le diamètre intérieur de la bobine à son extrémité inférieure est trop voisin du diamètre extérieur de la cloche 222, la bobine repose sur le manchon 266. S'il arrive que le diamètre intérieur de la bobine soit tel que la bobine passe au-delà du manchon 266, les molettes coupantes arrêtent la descente de la bobine au-delà du mandrin.
Dispositif de réglage du ballon de fil
et dispositif éjecteur de la bobine
Conjointement avec le mécanisme assurant la rotation de la bobine d'alimentation, la machine comprend des moyens pour contrôler le ballon de fil pendant son dévidage, ces mêmes moyens contribuant à faciliter l'éjection de la bobine épuisée. A cet effet, en un point de l'arbre tubulaire 60, et au-dessus de l'étrier 180, est monté un support 274 (fig. 18, 19) ayant un bras horizontal 276. Ce bras 276 forme une fourche à deux branches 277 et 278 qui s'étendent latéralement et sont disposées de part et d'autre d'un plan vertical passant par l'axe du mandrin gonflable 220 (fig. 4). Au milieu des branches 277 et 278, chacune d'elles est pourvue d'un pivot horizontal 280 qui dépasse vers l'intérieur et s'engage avec jeu dans les côtés opposés d'un anneau 282.
Cet anneau 282 constitue un support pour un tube allongé 284 limitant le ballonnement, ce tube est entouré par un collier conique 286 et un diamètre extérieur suffisant pour s'emboîter étroitement dans l'anneau 282.
Un conduit d'air 288 s'étend sur toute la longueur du tube 284 pour faire passer un courant d'air comme il va être expliqué. Deux agrafes élastiques 290 sont fixées à l'anneau 282 et enserrent élasti quement la partie conique du collier 286 pour le maintenir fermement à l'intérieur de l'anneau. Le tube 284, qui est de préférence en une matière plastique ou en matière similaire, a un diamètre intérieur tel qu'il entoure étroitement et concentriquement une bobine portant une pleine réserve de fil, sans le toucher. De cette façon, le tube 284 contrôle le ballon formé par le fil d'une bobine en cours de dévidage.
Dans la direction verticale, le tube 284 dépasse vers le haut du collier 286 et, au-dessous de ce collier, il se prolonge sur la majeure partie de la longueur de la bobine en se terminant cependant légèrement au-dessus de l'extrémité inférieure de cette bobine et au-dessus du mandrin 220. Sur les fig. 18 et 19, on peut voir que la partie supérieure du tube 284 dépasse quelque peu le dessus de la bobine et que sa partie supérieure extrême est, de préférence, évasée pour faciliter l'admission d'une bobine pleine.
On comprend que l'agencement avantageux qui vient d'être décrit permet un démontage facile du tube 284 et de son collier 286 de l'anneau 282 pour le remplacer par un tube d'un autre diamètre lorsqu'on change les diamètres des bobines d'alimentation.
Ainsi, un tube convenable peut être utilisé pour recevoir des bobines ayant des diamètres différents. On conçoit également que le tube 284 peut osciller autour d'un axe horizontal, la limite de son mouvement dans le sens dextrorsum (fig. 19) étant déterminée par une patte 292 reliée à l'anneau 282 à côté du support 276, cette patte, quand elle est en contact avec le support 276, maintenant le tube dans un plan vertical. Une extrémité d'un ressort 294 est attachée au bord inférieur du support 276 et son extrémité opposée est fixée à l'anneau 282 afin de ramener le tube à sa position verticale.
Les fig. 18 et 19 montrent un support vertical 296 fixé sur le pourtour extérieur de l'anneau 282.
Un galet de came 298 est monté à l'extrémité supérieure de ce support et se termine dans le plan vertical d'une came 300 fixée à la paroi 34 de la boîte de préparation du fil 30. La came 300 forme un élément sensiblement semi-circulaire placé de façon à recevoir le galet 298 contre la paroi intérieure de la came. La piste formée par la came 300 s'éloigne progressivement vers l'intérieur d'un cercle théorique concentrique à l'arbre 60. On comprend ainsi que, lorsque le galet 298 rencontre la came 300 et est poussé Ie long de celle-ci, le tube 284 s'incline progressivement dans le sens sinistrorsum, sur la fig. 19.
Pour assurer l'éjection d'un corps de bobine épuisée C et l'amener dans une position où elle peut être dégagée du mandrin 220, un doigt ou élévateur de bobine 302 est prévu près de la base de la bobine en cours de dévidage. L'élévateur 302 est maintenu dans une position horizontale par une tige 304 coulissant librement dans deux guides 306 et 308. Une came profilée 310 est fixée au rail 44 près de la base de l'arbre 60. L'extrémité inférieure de la tige 304 porte un galet 312 qui est monté de façon à rouler sur le bord du profil de la came 310. La came 310 présente un bossage de maintien 313, qui commence un peu avant le point auquel la came 300 commence à incliner le tube 282.
On voit donc que lors du fonctionnement des organes précités pour l'éjection d'une bobine épuisée, lorsque l'arbre 60 tourne pour faire osciller les pièces associées dans le sens sinistrorsum, le galet 312 roule sur la came 310 pour soulever la tige 304 et obliger l'élévateur 302 à venir en contact avec l'extrémité inférieure du corps de bobine vide C reposant sur le mandrin 220.
Comme la rampe de la came soulève le galet d'une quantité supérieure à la longueur du mandrin 220, le corps vide C est complètement dégagé du mandrin par l'élévateur 302. A ce moment, le galet 312 roule sur le bossage de maintien de la came 310 pour retenir efficacement la bobine en position haute.
Lorsque le corps de bobine C est dans sa position la plus haute, le galet 298 est venu en contact avec la came 300. Une rotation supplémentaire de l'arbre 60 oblige alors le galet 298 à se déplacer vers l'intérieur par suite du profil particulier de la came 300. I1 en résulte que le tube 284 bascule dans le sens sinistrorsum sur les tourillons 280, amenant ainsi le corps de bobine vide hors d'alignement avec le mandrin 220 (figure 19) et lui permettant de tomber librement hors du tube. La rotation ultérieure de l'arbre 60 fait descendre le galet 312 du bossage 313, de sorte que le doigt 302 revient dans sa position adjacente au mandrin 220.
En même temps, le galet 298 quitte l'extrémité de la came 300 en libérant le tube 284 qui revient en tournant à sa position de fonctionnement verticale au-dessus du mandrin 220, sous l'action du ressort 294. I1 va de soi que bien que la description ci-dessus concerne l'éjection d'une bobine vide, le mécanisme élévateur et éjecteur fonctionne tout aussi bien pour détacher, du mandrin 220 et l'éjecter, une bobine portant un enroulement de fil, si un tel enlèvement se révèle nécessaire.
Le support 274 fixé à l'arbre 60 comporte un autre bras vertical 314. Celui-ci est dirigé vers l'extérieur depuis son moyeu le reliant à l'arbre 60, dans une direction à peu près diamétralement opposée au premier bras 276. Un montant 315 est fixé à l'extrémité extérieure du bras 276. Ce montant s'élève verticalement et supporte à son extrémité supérieure un galet 316 pour actionner le mécanisme poussoir des bobines dans le magasin 80. Dans ce but, le galet de came 316 est placé de façon à venir en contact avec l'enclume 136 du magasin 80. Sur la fig. 7, l'enclume 136 est entraînée dans le sens dextrorsum autour de son axe 148 pour faire ainsi tourner le bras 119 décrit précédemment et amorcer le mouvement des bobines de réserve B.
Un autre élément de came 318 constitué par une plaque verticale rigide est également supporté par un côté du support 274 dans une position à peu près diamétralement opposée au galet 316. L'élément 318 se termine à son extrémité supérieure à la hauteur du galet 152 situé à l'extérieur du magasin 80. On voit donc que lors de la rotation de l'arbre 69, l'élé ment 318 vient en contact avec le galet 152 pour actionner le doigt 146.
Mécanisme de chargement et de centrage
des bobines
L'agencement par lequel une bobine est transférée de sa position dans la chambre du magasin de bobines de réserve, sur le mandrin gonflable 220, va maintenant être décrit. Sur un côté de la boîte de préparation 30, et au-dessous de celle-ci, est prévu un arbre vertical 320 (fig. 2 et 3) dont l'extrémité inférieure est maintenue par un collier fendu 322, relié à son tour au rail 44 par une cornière 324 et fixé à sa partie supérieure dans un support ou moyeu fendu 326 attaché sur le côté de la boîte de préparation du fil. Une plaque plate ou tablette 328 ayant une forme générale ovale est portée par un palier approprié de façon à tourner autour de l'arbre 320, à une certaine distance au-dessous du moyeu 326.
La position de la tablette 328 sur l'arbre 320 est déterminée de façon que la partie large de la tablette s'étende horizontalement vers l'extérieur et sous l'ouverture inférieure de la chambre, afin de fermer sensiblement celle-ci. La tablette 328 a donc pour but d'empêcher une bobine de tomber hors de la chambre 94. Un loqueteau coudé 330 est fixé à mi-chemin sur le côté inférieur de la tablette 328 avec une branche dirigée vers le bas. Ainsi, le loqueteau 330 peut être poussé par un galet 331 (fig. 1) fixé à l'extrémité supérieure d'un élément rigide 333 dans le plan du loqueteau 330. L'élément 333 est lui-même relié à un côté du support 276.
Il s'ensuit que pendant la rotation de l'arbre 60, le galet 331 vient en contact avec la tablette 328 qu'il fait pivoter à partir de sa position au-dessous de la chambre 94, à la façon d'un volet, pour libérer une bobine de réserve et lui permettre de tomber librement sur le mandrin 220; après quoi, la tablette revient à sa position au-dessous de la chambre 94. De plus, un ressort de traction 332 traverse par une extrémité le bord de la tablette 328 tandis que son autre extrémité est fixée à une broche 334 plantée dans un bras de support 336. Le ressort 332 exerce donc une force de rappel qui maintient élastiquement la tablette 328 juste au-dessous de la chambre 94. Une butée réglable 327 constituée par une vis vissée dans le moyeu 326 vient en prise avec un doigt latéral 329 de la tablette 326 lors de son mouvement sous l'action du ressort 332.
Ainsi, la tablette est arrêtée sous l'ouverture de la chambre 94.
Le bras du support 336, dont il vient d'être question, est porté par l'extrémité supérieure de l'arbre 320 et calé sur l'arbre entre les branches du moyeu fendu 326. L'extrémité du bras de support 336 opposée au point de fixation sur l'arbre 320 est alésée pour recevoir un autre arbre 340. Cet arbre 340 tourne, à son extrémité supérieure, dans un palier logé dans le bras de support 336, tandis que deux colliers 342 et 344 situés de part et d'autre du bras de support, à proximité immédiate de celui-ci sont solidement fixés à l'arbre 340 pour l'empêcher de se mouvoir axialement.
Les fig. 3 et 20 montrent une bielle plate 346 dirigée vers l'arrière, qui est reliée à l'extrémité supérieure de l'arbre 340 par l'une de ses extrémités.
A l'autre bout, la bielle 346 porte une colonnette verticale oscillante 348. Une tige de commande 350 est fixée par son extrémité extérieure dans la partie supérieure de la colonnette 348, son extrémité opposée ou extrémité intérieure passant à travers un trou de la paroi latérale 38 de la boîte de préparation 30.
A la fig. 20, on voit qu'à l'intérieur de la boîte 30, un levier allongé 352 pivote sensiblement en son milieu sur un axe 354. L'extrémité postérieure du levier 352 supporte une broche verticale tournante 356 dans la partie supérieure de laquelle est percé un trou pour le passage de l'extrémité intérieure de la tige de commande 350. La partie antérieure du levier 352 est légèrement courbe et se termine en un pied 358 situé dans le même plan que la partie verticale du cliquet 118 et immédiatement derrière lui. A ce point de la description, on attire encore une fois l'attention sur le brevet suisse No 394000 précité, dans lequel un mécanisme d'embrayage du type convenant parfaitement pour la présente invention est décrit en détail.
Ce mécanisme d'embrayage comprend notamment un plateau d'embrayage 359 pour faire tourner l'arbre 60 par l'arbre intérieur 64 en imprimant ainsi un mouvement de translation au porte-fil sur un arc de 1800. Ce mode d'actionnement est avantageusement utilisé dans la présente invention pour déplacer le porte-fil entre un poste de dévidage actif où la bobine d'alimentation est facilement déroulée pour alimenter la broche de bobinage et un poste de chargement où une bobine de réserve peut être placée sur le mandrin du porte-fil.
Comme partie de l'opération d'embrayage, le dégagement du cliquet 118 est indispensable pour faire tourner de 1800 l'embrayage à demi-révolution. Il s'ensuit que ce mouvement est transmis à l'arbre 60, comme il est décrit dans ladite demande de brevet.
A son tour, le porte-fil tourne de 1800. Avantageusement, l'agencement des parties décrites précédemment fournissent des moyens pour dégager le cliquet
On a déjà indiqué que la tablette 328 pouvait pivoter en s'écartant de sa position adjacente à la chambre 94 pour libérer une bobine fraîche de réserve portée par la tablette et située à l'intérieur de la chambre et la transférer sur le mandrin 220.
Pendant ce transfert, il est souhaitable de disposer de moyens pour aider à la mise en place de la bobine avec son alésage solidement en prise avec le mandrin 220. Dans ce but, et selon les fig. 21 à 24, on a prévu un mécanisme de centrage de bobine dont le fonctionnement est synchronisé à celui du portefil revenant en place sous la chambre 94 et la chute de la bobine sur le mandrin 220, afin de la centrer sur lui. Ainsi, un élément sensiblement en forme de croissant 360 est porté par les arbres 320 et 350 au-dessous du magasin 80 et de la chambre 94. Par ailleurs, l'élément 360 est dans un plan intermédiaire entre l'extrémité inférieure du tube 284 et le sommet du mandrin 220 (voir fig. 2 et 3). Un collier 362 fixé à la pièce 360 et maintenu sur l'arbre 320 par une vis de blocage 364 maintient la pièce 360 dans des plans vertical et horizontal fixés sur l'arbre.
De préférence, l'arbre 320 présente une rainure de clavette longitudinale en forme de V 361, dans laquelle s'engage la vis de blocage 364 pour permettre le réglage vertical de la pièce 360. De cette façon, la pièce 360 est maintenue avec un calage angulaire constant sur l'arbre 320 pendant son réglage vertical. L'angle de calage particulier de la pièce 360 sur l'arbre 320 est déterminé de façon que cette pièce 360 se trouve sur une partie d'un cercle imaginaire concentrique à un prolongement théorique de l'axe de la chambre 94. La pièce 360 constitue le châssis central autour duquel sont orientés les divers éléments du mécanisme de centrage. Un bras de manoeuvre 366 est articulé sur un axe 368 de façon à osciller sur l'extrémité extérieure de la pièce 360.
Le bras 366 est coudé à peu près à 900, de sorte qu'à partir de son point d'articulation sur la pièce 360 il passe directement sous cette pièce sur une certaine distance, il la dépasse à peu près en son milieu puis s'écarte progressivement vers l'extérieur sensiblement suivant une ligne droite. Dans sa partie située sous la pièce 360, le bras de manoeuvre 366 est percé d'une fente allongée 370 dans laquelle passe un axe 372 se prolongeant au-dessous de la pièce 360 et dont la partie inférieure est fourchue. Pour que l'axe 372 puisse se mouvoir latéralement, une encoche transversale 374 est formée dans le côté de la pièce 360. Une plaque semi-circulaire 376 recouvre l'extrémité extérieure de la pièce 360 et dépasse même cette extrémité de la pièce 360.
Deux bras 378 et 380 tournent sur les extrémités opposées de la plaque 376 à l'aide de rivets à têtes plates 382 et 384, respectivement, traversant des boutonnières 383 et 385 formées dans les bras près des extrémités de la plaque 376. Chaque bras 378 et 380 s'étend au-delà des limites de la plaque 376. Comme on le voit sur les fig. 21 et 23, ces bras sont recourbés vers l'avant et le bras 380 recouvre une partie de la pièce 360.
Par ailleurs, le bras 378 suit sensiblement la courbure de la pièce 360 et se termine en regard de l'extrémité antérieure du bras associé 380. On remarquera que les extrémités intérieures des bras 378 et 380 sont maintenues par des rivets à têtes larges 386 et 388 respectivement, chacun de ces rivets passe librement à travers des fentes appropriées 390 et 392, chaque fente étant située sur un côté de l'axe de symétrie de la plaque 376.
Entre les fentes 390 et 392 et sur l'axe de symétrie de la plaque 376 est fixée une autre plaque 394 ayant la forme générale d'un T, qui est maintenu en place par l'axe 372 qui la traverse et par un écrou 396 vissé sur l'extrémité de cet axe.
Le mécanisme de centrage comporte trois segments 397, 398 et 399, espacés sur un cercle commun, chaque segment étant destiné à se mouvoir radialement par rapport à un centre commun. Chaque segment est concave ou en forme de cuvette et présente une forme courbe sur sa grande dimension en vue d'offrir une surface profilée qui correspond généralement à la périphérie conique inférieure d'une bobine d'alimentation de fil qui a été bobinée suivant la pratique en usage dans l'industrie textile. La fig. 2 montre que l'extrémité inférieure de chaque segment se trouve à proximité immédiate de la partie supérieure du mandrin gonflable 220. Le segment 397 est fixé sur l'extrémité extérieure du bras 380 par une vis 402 traversant une boutonnière formée dans une queue 404 du segment permettant un réglage du segment par rapport au bras.
De même, et dans le même but, le segment 399 est porté par une queue 406 maintenue par une vis 408. De plus, le segment 398 est fixé sur l'axe de symétrie de la plaque 376 par une vis 410 traversant sa queue 412.
On a indiqué précédemment que la partie inférieure de l'axe 372 est fourchue. Dans l'entaille formée entre les branches de la fourche est monté un déclencheur 414 qui s'étend horizontalement vers l'avant et se termine sensiblement dans le plan vertical contenant l'axe des segments 397 et 399 (fig. 22 et 24). Le déclencheur 414 a pour but de supprimer l'action des segments sur la nouvelle bobine d'alimentation lorsque cette dernière est placée sur le mandrin 220. Avantageusement, le déclencheur 414 est légèrement déporté sur sa partie antérieure de façon que son extrémité extérieure soit un peu plus près du segment 399 que des autres segments. Grâce à ce déport, le déclencheur 414 n'est pas actionné par l'extrémité inférieure de la bobine mais vient en contact avec une partie de la bobine se trouvant légèrement au-dessus de son extrémité inférieure.
Ainsi, le déclencheur n'est pas actionné avant que la bobine ne soit fermement montée sur le mandrin 220. Le déclencheur 414 est articulé sur un axe 416 et est poussé vers le haut par un ressort 418. Comme on le voit sur les fig. 22 et 24, le déclencheur 414 présente une saillie 420 dirigée vers le haut ayant un bord formant came 422 qui s'incline progressivement. Une patte fixe 424 est alignée sur la saillie 420 et est recourbée vers le bas au droit du bord avant de la pièce 360 et est placée de façon à venir en prise avec le bord de came 422, contre lequel elle glisse pour abaisser ainsi le déclencheur 414 à l'encontre de l'action du ressort 418. A la base du bord de came 418, est formé un épaulement 426 qui est normalement poussé contre la patte 424 par le ressort 418 en empêchant ainsi élastiquement la patte de venir en contact avec le bord de came 422.
Afin que les segments 397, 398 et 399 puissent s'ouvrir simultanément, à la position représentée à la fig. 23, après avoir été libérés par le déclencheur 414, un ressort de tension relativement puissant 428 est accroché par une extrémité à l'extrémité inférieure du rivet 384. L'autre extrémité du ressort 428 est accrochée à une oreille 429 partant vers l'intérieur sur un côté de la pièce 360. Lorsque les segments sont refermés (fig. 21), le ressort 428 est tenu. I1 résulte de ce qui précède que l'actionnement du déclencheur 414 permet au ressort de tirer le bras 366 dans le sens sinistrorsum (fig. 23) pour ouvrir les segments.
En marche, les segments 397, 398 et 399 sont normalement maintenus en position fermée ou armée, représentée à la fig. 21, par engagement de la patte 424 dans l'épaulement 426. Cependant, lorsque le déclencheur 414 est poussé vers le bas, comme c est le cas quand il est déplacé par une bobine, la patte 424 est libérée de l'épaulement 426. Aussitôt, le ressort 428 fait tourner le bras de manoeuvre 366 autour du goujon 368 (fig. 21 et 23). Ce mouvement oblige la plaque 376 qui est articulée sur le bras 366 par l'axe 372 à se déplacer brusquement vers l'arrière (fig. 23), l'axe 372 parcourant toute la longueur de l'encoche 370. Lorsque la plaque 376 se déplace vers l'arrière, le segment 398 et la plaque 384, qui sont tous deux fixés à la plaque 394 par la vis 410, sont entraînés vers l'arrière avec elle.
En même temps, les rivets 386 et 388 qui commandent respectivement le mouvement des bras 378 et 380 se déplacent de leurs positions à l'avant des fentes respectives 390 et 392. Chaque bras est ainsi déplacé radialement vers l'extérieur depuis la position de la fig. 21 à la position de la fig. 23. Chacune des fentes 383 et 385 sert de guide tout en permettant à chaque bras 378 et 380 de tourner en s'écartant de la bobine qui a été placée sur le mandrin 220.
Pour réarmer le mécanisme de centrage il est nécessaire de faire tourner le bras de manoeuvre 366 dans le sens dextrorsum (fig. 21 et 23). Ce mouvement tire la plaque 376 et le segment 398 vers l'avant. Ce même mouvement vers l'avant de la plaque 376 déplace les rivets 386 et 388 vers l'arrière des fentes 390 et 392, respectivement, ce qui fait pivoter les segments 397 et 399 vers l'intérieur à la position de la fig. 21. L'axe 372 et le déclencheur 414 sont avancés conjointement avec le mouvement vers l'avant de la plaque 376. La patte 424 descend le long du bord de came 422 et s'engage contre l'épaulement 426 pour maintenir le mécanisme de centrage en position armée jusqu'au déclenchement suivant par abaissement du déclencheur 414.
Un galet 430 est monté sur un prolongement latéral en forme d'oreille 431 du support 274. Le galet 430 est au même niveau vertical que le bras 380 et sert à réarmer le mécanisme de centrage en portant contre le bras de manoeuvre 366 en réponse à la rotation de l'arbre 60 après chaque déclenchement du dispositif de centrage.
Des dispositions sont prises selon l'invention pour utiliser le mouvement vers l'arrière du bras 378 pour amorcer le mouvement cyclique de l'arbre 60 et des organes qu'il porte. Dans ce but, un levier coudé 432 est fixé à l'extrémité inférieure de l'arbre 340, comme on le voit à la fig. 4. L'extrémité du levier coudé 432 porte un doigt vertical 433 placé dans le trajet du bras 378 (fig. 2, 3 et 4). Comme il a déjà été dit, l'extrémité supérieure de l'arbre 340 est reliée par une tringlerie à l'embrayage 359.
Grâce à ce montage avantageux, le mouvement vers l'arrière du bras 378, c'est-à-dire son mouvement dans le sens dextrorsum selon les fig. 22 et 24, amène le bras en contact avec le doigt 433. Ce dernier est à son tour entraîné pour faire tourner l'arbre 340.
De ce fait, le cliquet 118 de l'embrayage 359 est déplacé par le pied 358 pour permettre à l'embrayage d'effectuer une révolution de 1800.
Distributeur d'air principal
Comme on le voit sur les fig. 4 et 5, un distributeur d'air rotatif 440 est claveté sur l'extrémité supérieure de l'arbre 60 pour tourner avec lui. Ce distributeur 440 comprend une série de robinets d'air qui sont représentés au nombre de quatre et portent les références respectives 442, 444, 446 et 448. Chaque robinet comporte une clé conique qui tourne dans un boisseau formé dans le distributeur 440, de même conicité. L'air arrive aux robinets à partir d'une source extérieure (non représentée) par une conduite d'air 450 qui s'étend sur toute la longueur de la machine et alimente plusieurs bobinoirs.
L'air arrive à chaque distributeur à travers une chambre annulaire non rotative 452 qui entoure une tubulure 454, un joint convenable, étanche à l'air, étant interposé pour empêcher l'air de s'échapper entre la chambre et la tubulure. La tubulure 454 est d'une pièce avec le distributeur 440 et fait saillie vers le haut sur celui-ci afin d'entourer la partie supérieure de l'arbre creux 60. La tubulure 454 est percée transversalement pour former des passages, dont l'un est représenté en 456, répartis autour de sa circonférence sur le tronçon situé à l'intérieur de la chambre 452. On conçoit que la tubulure 454 tourne de concert avec le distributeur 440, tandis que la chambre 452 reste fixe. Ainsi, l'air passe par les orifices 456 et descend par le canal 458 formé entre la tubulure 454 et l'arbre 60 pour arriver dans le distributeur 440.
A l'intérieur du distributeur, l'air admis pénètre dans des passages appropriés (non représentés) qui l'amènent aux robinets coniques 442, 444, 446 et 448. Chaque clé de robinet présente un passage axial qui communique avec un trou transversal percé dans la clé pour former deux ouvertures diamétrales 462 et 464 dans la paroi de chaque clé.
De son côté, chaque boisseau conique de robinet est percé à sa partie inférieure pour présenter une seule sortie 466 alignée sur l'une des ouvertures 462 ou 464 lorsque cette ouverture particulière de l'un des robinets vient par rotation en regard de la sortie 466, et l'autre extrémité de cette ouverture de sortie débouche sur la face inférieure du distributeur 440.
L'extrémité extérieure de chacune des clés de robinets 442, 444, 446 et 448 forme une queue 468 qui dépasse radialement sur une certaine distance à l'extérieur de la paroi du distributeur 440. Une série de roues en étoile 470, 472, 474, 476, respectivement, sont fixées à la queue de chaque clé de robinet, chaque roue en étoile présentant à son extrémité extérieure quatre doigts radiaux équidistants. Grâce à ce montage, on peut faire tourner commodément chaque robinet en faisant tourner sa roue en étoile.
Pendant une telle rotation, les ouvertures 315 et 316 se présentent de temps à autre en regard de l'ouverture correspondante 318. Lorsque l'une ou l'autre ouverture communique ainsi avec la sortie 318, l'air passe par les deux ouvertures et une nouvelle rotation des clés de robinets de 900 environ permet de mettre les ouvertures complètement hors de communication avec cette sortie pour empêcher le passage de l'air.
Au-dessus du distributeur à air 440, un plateau circulaire, non rotatif et plat 482, est fixé à la partie antérieure horizontale 346 de la boîte de préparation du fil 30. Dans ce plateau 482 sont découpées plusieurs fentes curvilignes allongées dont chacune est concentrique à l'axe de l'arbre 60. Comme on le voit à la fig. 4, ces fentes sont disposées en quatre paires, chaque paire étant située sur un cercle concentrique différent du plateau. Toujours sur la fig. 4, on voit que chaque fente de la paire extérieure 484a et 484b qui sont diamétralement disposées sur le plateau 482, est munie d'une vis à mouvement indépendant ou doigt d'actionnement 486a et 486b, respective- ment.
Les doigts d'actionnement font saillie sous les fentes et sont maintenus en place par des écrous appropriés, de sorte que chaque doigt peut être amené à l'emplacement désiré en coulissant à l'intérieur de la fente. On remarquera sur la fig. 4 que les doigts 486a et 486b sont alignés avec la roue en étoile 470 du robinet 442 et descendent dans le plan horizontal de cette roue 470 pour se terminer légèrement au-dessus de la queue 468. Ainsi lorsque le distributeur d'air 440 tourne avec l'arbre 60 auquel il est fixé, les doigts 486a et 486b rencontrent successivement la roue en étoile 470.
Chaque contact ainsi établi entre la roue 470 et l'un ou l'autre des doigts 486a ou 486b fait tourner le robinet 442 de 900 environ. I1 en résulte qu'une fois sur deux le robinet 442 présente l'ouverture 462 ou l'ouverture 464 (séparées de 1800) en regard de la sortie 466 pour mettre le robinet en position d'ouverture et permettre le passage d'air, tandis que les rotations intermédiaires du robinet mettent les deux ouvertures à l'écart de la sortie 466, dans une position horizontale ou de fermeture, de sorte que l'air est effectivement empêché de passer.
Un raccord approprié 488 est fixé au distributeur 440 du côté sortie du robinet 442. Une extrémité d'un tuyau flexible 490 est fixée de façon étanche à ce raccord 488. L'extrémité opposée du tuyau 490 est fixée de façon également étanche à l'orifice principal d'admission d'air 228 du distributeur 202. Le tuyau 490 sert donc à amener de l'air comprimé dans le distributeur 202 pour entraîner le moteur pneumatique 200.
En revenant à la fig. 4, on voit trois paires supplémentaires de fentes curvilignes taillées dans le plateau 482, les fentes de chaque paire étant situées à des écartements différents et chaque paire étant située sur un cercle concentrique différent de ceux des autres paires. Ainsi, les fentes 492a et 492b sont situées sur un cercle légèrement à l'intérieur des fentes 484a et 484b. De la même façon que celle qui a été décrite à propos des premières fentes du plateau 482, un doigt d'actionnement 494a est fixé dans la fente 492a et un doigt similaire 494b est fixé dans la fente 492b. Les doigts 494a et 494b sont situés sous le plateau 482 et ont une longueur suffisante pour rencontrer et faire tourner la roue en étoile 474 du robinet 446. Un raccord étanche à l'air 496 sert à réunir un tuyau flexible 498 au distributeur 440 sur le côté de sortie du robinet 446 (fig. 2 et 3).
L'autre extrémité du tuyau 498 est fixée à un cylindre mobile 500. Le cylindre 500 est supporté de façon à pivoter sur un support 502 s'étendant vers l'extérieur de l'arbre 60. Un tube 504 qu'on désignera par la suite ajutage inférieur sort d'une extrémité du cylindre 500 et se termine très près du tube 284, il est agencé de façon à diriger un jet d'air vers l'extrémité inférieure d'une bobine. Le montage rotatif du cylindre 500 constitue un moyen de réglage commode pour diriger le jet sortant de l'ajutage inférieur 504 dans la direction désirée par rapport à la bobine B'.
Une troisième paire de fentes 506a et 506b sont taillées dans le plateau 482, et de même qu'avec les fentes précédentes, la fente 506a reçoit un doigt d'actionnement 508a et la fente 506b un doigt d'actionnement 508b. chacun de ces doigts s'étend dans le plan de la roue en étoile 476 du robinet 448 pour venir en contact avec elle. I1 s'ensuit, comme il a été décrit pour les doigts d'actionnement précédents que lorsque l'arbre 60 est entraîné pour faire tourner le distributeur 440, les doigts 508a et 508b se rencontrent et font tourner la roue 476 pour également faire tourner le robinet 448. I1 en résulte que les ouvertures 462 et 464 viennent en regard de l'orifice de sortie 466 pour faire passer de l'air à travers lui, à chaque rotation de 1800.
Le côté de sortie du robinet 448 porte un raccord 510 auquel est fixé un tube d'air 512 qui sera appelé ajutage supérieur (fig. 2 et 3). L'ajutage supérieur 512 est placé de façon à envoyer un jet d'air contre les spires supérieures de la bobine B' en vue de maintenir ces spires en place à l'encontre de la pression ascendante provenant de sources qui vont être décrites plus loin. On comprend que pour un fonctionnement satisfaisant du bobinoir, les spires supérieures de la bobine d'alimentation ne doivent pas glisser de la bobine, et on obtient ce résultat par le jet d'air de l'ajutage supérieur 512.
La paire de fentes 514a, 514b, la plus à l'intérieur du plateau 582 porte des doigts d'actionnement 51 6a et 51 6b respectivement. A la fig. 4, on peut voir que les doigts 516a et 516b sont placés de façon à rencontrer et faire tourner la roue en étoile 472 fixée sur l'extrémité extérieure du robinet 444.
De la même façon que les autres robinets du distributeur 440, le robinet 472 est actionné par les doigts 51 6a et 516b. La sortie du robinet 444 dans le distributeur 440 porte un raccord en T 518. Un côté du raccord 518 porte un tube 520 ou ajutage supérieur auxiliaire , dont l'extrémité est disposée dans le canal 288 du tube 284 pour former une source d'air à cet endroit. Avantageusement, un robinet d'arrêt 522 est monté entre la sortie de l'ajutage auxiliaire 520 et le raccord 518 afin que cet ajutage puisse être rendu inopérant.
Dans la pratique on a trouvé que l'ajutage auxiliaire 520 n'est nécessaire que lorsqu'on traite des fils d'un denier élevé se dévidant de la bobine B. I1 est donc intéressant au point de vue du fonctionnement économique, que cet ajutage auxiliaire soit fermé lorsque son action n'est pas nécessaire.
L'extrémité du raccord en T 518 opposée à celle qui est raccordée à l'ajutage auxiliaire 520, porte un tuyau flexible 524 qui y est fixé de façon étanche.
Le tuyau 524 descend autour de l'arbre 60 et est fixé à son extrémité inférieure dans un cylindre pivotant 526. La sortie du cylindre 526 est reliée à une extrémité d'un tube 528 appelé ajutage ascendant .
L'extrémité opposée de cet ajutage 528 s'élève en direction de l'extrémité inférieure du tube 284 et est située à proximité immédiate du mandrin 220. Le cylindre pivotant 526 constitue un mode de montage pratique pour régler la position de l'ajutage ascendant 528 afin qu'il dirige un courant d'air longitudinalement vers le haut, le long d'une bobine montée sur le mandrin 220, cet air étant avantageusement confiné entre la bobine et le canal 288 du tube 284.
Un autre ajutage 530 qu'on peut appeler convenablement ajutage transversal est monté de façon étanche dans le raccord 532 communiquant avec le robinet 254 (fig. 17). L'extrémité opposée de l'ajutage transversal 530 se trouve légèrement au-dessus du plan contenant les molettes coupantes 263, 264 et 265, et le courant d'air est émis transversalement à ces molettes, l'air fourni à cet ajutage provenant de l'échappement du moteur pneumatique 200. On comprend que les duvets, les bouts de fils et autres débris sont balayés de la zone des molettes coupantes par l'air sortant de l'ajutage transversal 530 et de l'ajutage inférieur 504.
Dispositif collecteur de déchets
Des moyens sont prévus pour coopérer avec l'ajutage transversal 530 en vue de rassembler les déchets soufflés de la zone des molettes et pour les entraîner au loin. Dans ce but, un compartiment ou couloir sensiblement rectangulaire 540 est monté verticalement sur une tubulure rigide 544 traversant le prolongement 542 du rail 44 (fig. 1 et 2). Cette tubulure 544 forme une connexion entre le couloir 540 et une source d'aspiration. Sur les fig. 13 à 15, on voit qu'une paroi longitudinale intérieure 546 du couloir 540 est légèrement inclinée en section transversale, de façon à présenter une surface relativement large faisant face vers l'intérieur à l'arbre 60.
Dans la paroi 546, est formée une ouverture ou fente longitudinale relativement large 548. Cette fente 548 est fermée par une porte articulée 550 qui est poussée par un ressort 552 la maintenant normalement en position de fermeture. A l'extrémité inférieure de la porte 550 est fixé un bras latéral 554 dont l'extrémité extérieure porte un galet 556. Un disque de came radial 558 est fixé à l'extrémité inférieure de l'arbre 60 et tourne avec lui. Quand l'arbre 60 tourne, la came 558 est entraînée en rotation. Le profil de la came 558 est tel qu'elle vienne en contact avec le galet 556 et fasse pivoter la porte 550 pour l'ouvrir et permettre au couloir d'aspiration 540 d'aspirer les déchets.
Comme on l'expliquera ci-après, cette dernière action s'effectue dans le temps de façon à coïncider avec le fonctionnement du moteur pneumatique 200 afin que l'air s'échappe par l'ajutage transversal 530. Avantageusement, une plaque déflectrice 560 est placée verticalement près de la fente 548 pour diriger les déchets soufflés par l'ajutage 530 vers le couloir 540.
Dispositif de guidage et de retenue
de l'extrémité du fil
Lorsque l'extrémité du fil d'une nouvelle bobine d'alimentation a été sortie de la bobine et dirigée vers la section de bobinage, il est désirable que des moyens guident son mouvement jusqu'à un dispositif de retenue qui la reçoit et la transfère ultérieurement pour être réunie à l'extrémité du fil du paquet en cours de bobinage. Comme on peut le voir à la fig. 1, un capot déflecteur d'air, de forme généralement conique 570 s'étend vers l'avant à partir de la boîte de préparation 30 et entoure la zone au-dessus du tube 284 contenant la bobine. De préférence, le capot 570 est supporté sur un pivot 572 ou un dispositif similaire pour pouvoir pivoter en s'éloignant de la boîte 30 pour faciliter l'accès à celle-ci.
Comme on le voit à la fig. 6, la partie postérieure du capot 570 converge suivant une section ayant plus ou moins une forme en V pour présenter une ouverture 574 en forme d'entonnoir, dirigée vers l'ouverture d'aspiration 576. Cette ouverture 576 est située sensiblement au milieu du panneau supérieur de la boîte 30 vers un côté de celui-ci et est en communication avec la chambre à vide 183 précédemment mentionnée. Une coiffe ou récipient semicirculaire 578 fermé à une extrémité est monté en position inversée sur le panneau 42 et entoure la zone située au-dessus de l'ouverture 576. L'ouverture ou extrémité ouverte 580 de la coiffe 578 est en regard de l'entonnoir 574 du capot 570.
On comprend que, grâce à la coopération entre le capot 570 et l'ouverture 576, le fil qui est soufflé vers le haut depuis la bobine d'alimentation B dans le capot, est dévié avec son courant d'air de transport vers la section en V 574. A cet endroit, le fil arrive dans la coiffe 578 et est aspiré dans l'ouverture 576. Dans cette position, le fil peut être repris facilement par le tube d'aspiration 155 de la façon décrite dans le brevet américain No 2764362 précité.
Pour rendre le fonctionnement économique, la machine comporte des moyens pour contrôler l'aspiration à l'ouverture 576. Comme on le voit sur les fig. 6 et 30, l'ouverture 576 communique avec une ouverture 590 à travers la paroi antérieure de la chambre à vide 183, au moyen d'un tube de liaison 586. L'extrémité de fixation du tube 586 forme une partie élargie en forme de boîte carrée 588 servant à entourer et à fermer l'ouverture 590 de la chambre à vide. Un registre coulissant 592 ferme l'ouverture 590. Ce registre est relié à une extrémité d'une bielle de manoeuvre excentrée 594 pouvant tourner autour d'un axe 595 (voir fig. 30), l'autre extrémité de la bielle portant un galet 596.
Comme on le voit à la fig. 30, la partie 588 du tube 586 présente une fente convenable dans sa paroi supe rieure pour permettre le déplacement du registre 592 de sa position de fermeture de l'ouverture 590 lors du déplacement vers le haut de l'extrémité correspondante de la bielle 594.
Sur la fig. 30, on peut voir que le support 274 qui est fixé de façon à tourner avec l'arbre 60 et qui supporte le tube 284 et les organes associés, comporte une seconde aile latérale 598 se dirigeant dans le sens diamétralement opposé au tube 284. Une came 600 présentant deux bossages indépendants est reliée à l'aile 598, ces profils se trouvant dans le trajet du galet 596 pour l'actionner. Ainsi, une surface de came 602 de la came 600 est inclinée vers le bas et vers l'arrière, de sorte que pendant sa rotation dans le sens sinistrorsum, sur la fig. 30, pour venir en contact avec le galet 596, elle oblige la bielle 594 à pivoter dans le sens sinistrorsum autour de l'axe 595 pour soulever ou ouvrir le registre 592 et découvrir l'ouverture 590, de sorte que le conduit d'aspiration 183 est connecté à l'ouverture 576.
Une seconde surface de came 604 se trouve à la gauche ou à l'extrémité postérieure de la came 600 de façon à venir en contact avec le galet 596 après la surface 602 lorsque l'arbre 60 tourne dans le sens sinistrorsum. La surface de came 604 est inclinée vers le haut depuis son bord menant vers son bord postérieur pour venir en prise avec le galet 596 après que celui-ci a été abaissé par la surface 602 et le soulever. Ainsi, la surface de came 604 assure le pivotement de la bielle 594 dans le sens dextrorsum autour du pivot 595 pour fermer le registre 592 et l'ouverture 590. Une surface de guidage 606 de la came 600 est pliée directement au-dessus de la surface 604 et sert à limiter la course vers le haut du galet 596 dans le cas où celui-ci aurait tendance à quitter la surface 604 pendant sa course ascendante.
Fonctionnement général
Lorsque l'appareil décrit est dans sa position active de dévidage, le mandrin gonflable 20 et ses accessoires, doit être placé à sa position avant, c'està-dire en avant du plan vertical passant par la paroi antérieure 40 de la boîte de préparation du fil 30, ainsi qu'il est représenté à la figure 3. Le fil provenant de la bobine d'alimentation B' est mis en place sur le panneau supérieur de la boîte 30 et pendant cette opération il est guidé à travers le dispositif tendeur 70, l'applicateur de cire 75 et le purgeur de fil 95 ; après quoi, on le fait passer sur le levier détecteur ou cassefil 625, la tension dans le fil en cours d'enroulement servant à maintenir le levier détecteur en position basse et inopérante.
On remarquera qu'à ce moment, le robinet d'air 442 est dans sa position d'ouverture, c'est-à-dire admet l'air par le tuyau 490 dans le distributeur 202. L'air ainsi admis est confiné dans le distributeur puisque le robinet d'échappement 230 est fermé. En conséquence, le diaphragme 218 du mandrin gonflable 220, répondant à cette pression d'air, est distendu à travers les fentes radiales 224 pour maintenir fermement la bobine d'alim
mence un cycle d'avance d'une bobine d'alimenta
tion pour mettre en service une nouvelle bobine et
présenter l'extrémité de son fil afin qu'il soit introduit
dans le dispositif de recherche des extrémités et de
jonction. Comme il a été décrit en détail dans le
brevet suisse précité, la course ascendante du levier
détecteur, quand il est libéré de l'action du brin de fil, actionne divers accessoires qui font tourner l'arbre 60.
A la suite de la rotation de cet arbre, toute
une série d'opérations sont déclenchées.
Ces opérations sont:
a) Purge du moteur pneumatique 200. b) Ejection du corps de bobine C du mandrin gon
flable 220. c) Mise en place d'une nouvelle bobine d'alimenta
tion sur le mandrin gonflable 220.
d) Actionnement du moteur pneumatique 200 et du
mandrin gonflable 220. e) Actionnement de l'ajutage inférieur 504. f) Actionnement de l'ajutage supérieur 512. g) Actionnement du système d'aspiration par l'ou
verture 576. h) Actionnement de l'ajutage ascendant 528, et, éven
tuellement, de l'ajutage supérieur auxiliaire 520. i) Actionnement du magasin 80 pour préparer une
nouvelle bobine en vue de son transfert sur le
mandrin gonflable 220. j) Réarmement du mécanisme de centrage des
bobines. a) Purge du moteur pneumatique 200
On se reportera au diagramme de la fig.
31, où le point d'origine (c'est-à-dire 00) correspond à la position du porte-fil dans laquelle le mandrin 220 est dans sa position active de dévidage. On remarquera sur la figure 31, que, pendant le dévidage de la bobine B', le moteur pneumatique est en action du fait que le robinet 442 est ouvert pour admettre de l'air dans le distributeur 202. En même temps, le robinet d'échappement 254 est fermé. La présence d'air comprimé dans le distributeur permet de bloquer les ailettes 206 en les empêchant de tourner, maintenant ainsi le mandrin gonflable 220 et la bobine B' dans une position fixe où ils ne tournent pas. De plus, l'air à l'intérieur du distributeur 202 est admis dans le mandarin gonflable 220 pour le distendre et lui permettre de maintenir la bobine B'.
Au cours de la première partie du mouvement de l'arbre 60, pour faire passer le porte-fil et ses divers accessoires de la position active de dévidage (fig. 1, 3 et 4) à la position de chargement (fig. 2), la roue en étoile 442 tourne de 900 pour fermer l'arrivée d'air au moteur pneumatique 200. Comme il est indiqué sur la fig. 31 par la barre adjacente à moteur pneumatique 200 , cette action est terminée après une rotation d'environ 180 depuis la position active de dévidage. En même temps que l'air est arrêté vers le moteur 200, le robinet d'échappement 254 du distributeur 226 est ouvert, par suite du contact entre le doigt d'actionnement 257 et la roue en étoile 258 pendant la rotation de l'arbre 60.
A ce moment, le mandrin gonflable 220 qui était sous pression et portait contre le diamètre intérieur du corps de bobine C, se dégonfle par suite de l'échappement d'air. Ainsi, le corps C de la bobine B' repose librement sur le mandrin 220. b) Ejection du noyau C du mandrin gonflable 220
Comme il est représenté sur la fig. 31, après environ 250 de rotation à partir de la position de dévidage, le soulève-bobine 302 est actionné. Cette action a lieu lorsque le galet 312 vient en prise avec la périphérie de la came 310 pour amorcer le mouvement ascendant du lève-bobine 302. Ce dernier soulève graduellement le noyau C axialement vers le haut pour le dégager du mandrin gonflable 220 et le maintient au-dessus du mandrin et momentanément aligné sur lui, pendant que le galet 312 roule sur le bossage de maintien 313.
Pendant que le noyau C est maintenu au-dessus du mandrin 220, le tube en matière plastique 284 limitant le ballonnement du fil bascule par suite du contact entre le galet 298 et la came 300 pour faire pivoter le bas du tube vers l'extérieur et l'éloigner de l'axe du mandrin gonflable 220. Ce basculement commence après 600 de rotation environ du porte-fil (fig. 31). Ce mouvement entraîne vers l'extérieur le corps de bobine vide C qui se trouve à l'intérieur du tube 284, et le libère du lève-bobine 302 pour le laisser tomber ensuite librement du tube, comme il est représenté à la fig. 19. La fig. 31 montre que le cycle d'éjection du corps de bobine C est terminé après une rotation de 1300 environ de l'arbre 60, la fin de ce cycle étant déterminée par le galet 298 quittant l'extrémité de la came 300.
Le ressort 294 rappelle le tube pour le réaligner sur l'axe du mandrin 220, tandis que la patte 292 se comporte comme un élément de verrouillage et comme une butée pendant le rappel du tube 284 par le ressort. Pendant l'intervalle de temps au cours duquel le corps de bobine C est déplacé par le tube 284, soit environ après 1000 de rotation de l'arbre 60, le galet 312 quitte le bossage 313 de la came 310 pour ramener le lève-bobine dans sa position inopérante à côté du mandrin gonflable 220. c) Mise en place d'une nouvelle bobine
d'alimentation sur le mandrin gonflable 220
Immédiatement avant l'achèvement du cycle d'éjection du corps de bobine, commencent les mouvements nécessaires pour mettre en place une nouvelle bobine d'alimentation du magasin 80 sur le mandrin gonflable.
Ainsi après environ 1700 de rotation de l'arbre 60, le galet 331 vient en prise avec le loquet 330 qui descend du côté inférieur de la tablette 328. En conséquence, la tablette 328 portant une nouvelle bobine verticale commence à tourner dans le sens dextrorsum (sur les fig. 4 et 26) pour s'écarter de la chambre 94.
En même temps que le mandrin gonflable 220 arrive à sa position de chargement (fig. 2), la tablette 328 a complètement dégagé l'ouverture de la chambre 94, pour permettre ainsi à la nouvelle bobine, qui reposait jusqu'alors sur elle, de tomber par gravité dans le tube 284 et sur le mandrin 220.
Cette action se produit lorsque l'arbre 60 a tourné d'environ 1800 depuis la position active de dévidage du mandrin gonflable 220. A ce moment, la rotation de l'arbre 60 est provisoirement arrêtée par suite de l'action de l'embrayage à semi-révolution 359.
Lorsque le mandrin gonflable 220 arrive à sa position de chargement, il se trouve légèrement au-dessous et aligné axialement avec le centre d'un cercle théorique circonscrit par les segments 397, 398 et 399 du mécanisme de centrage de la bobine, comme il est représenté à la fig. 14. Comme il va être expliqué plus loin, le mécanisme de centrage est armé c'est-à-dire que les segments sont tirés vers l'intérieur en direction d'un centre commun en vue de recevoir la partie inférieure de la nouvelle bobine (voir fig. 14, 22, 24). Pendant sa chute vers le bas à travers l'ouverture de la chambre 94, la bobine B pénètre dans le tube 284 et continue à descendre sur la cloche 222 et sur le mandrin gonflable 220. Les segments 397, 398 et 399 reçoivent l'extrémité inférieure de la bobine sur leur partie conique et aident à la guider sur le mandrin 220.
Lorsque la bobine descend sur le mandrin gonflable, le déclencheur 414 est heurté par la partie conique inférieure de la bobine et il est abaissé. Ce mouvement libère la patte 424 de l'épaulement 426, de sorte que cette patte est poussée sur le bord de came 422 par le ressort 428, et les segments s'ouvrent brusquement comme il est représenté aux fig. 15 et 24. A ce moment, le bras 378 frappe le doigt 433 pour réamorcer la rotation de l'arbre 60 pour une nouvelle révolution de 1800. Les molettes coupantes 263, 264 et 265 ou, en variante, le manchon 266 agissent comme butée pour limiter la descente de la nouvelle bobine sur le mandrin 220, la bobine reposant sur ces molettes et en contact avec elles, jusqu'à son soulèvement par le lève-bobine 302 au cours du cycle d'éjection du corps de bobine.
Si le diamètre intérieur de la bobine est suffisamment petit, elle vient reposer sur le manchon 266. On conçoit que la disposition verticale de la bobine dans l'un ou dans l'autre cas, est à peu près la même puisque le dessus des molettes coupantes et la circonférence supérieure du manchon sont à peu près au même niveau. d) Actionnement du moteur pneumatique 200
et du mandrin gonflable 220
Lorsque l'arbre 60 commence sa nouvelle rotation de 1800, afin de mettre la nouvelle bobine d'alimentation dans la position active de dévidage, différentes opérations se produisent pour dégager l'extrémité du fil de la nouvelle bobine et pour la rattacher avec le bout de fil sur le paquet en cours d'enroulement.
Le premier temps de ce processus est la rotation de la roue en étoile 470 par suite de son contact avec le doigt d'actionnement 486a fixé à la plaque fine 482. Ce contact fait tourner la roue en étoile de 900 pour aligner l'une des ouvertures 462 ou 464 avec la sortie d'air, de sorte que l'air sous pression arrive par le tuyau 490 dans le distributeur 202. li n'est pas inutile de rappeler ici que le robinet d'échappement 254 du distributeur 202 avait été ouvert comme une des premières opérations du cycle d'éjection du corps de bobine. Ainsi, l'air admis dans le distributeur 202 traverse la cavité 204 et s'échappe vers l'extérieur par le robinet 254. I1 en résulte que les ailettes 206 sont entraînées pour faire tourner le mandrin 220.
De plus, l'air provenant du distributeur 202 arrive dans le mandrin 220 et distend celui-ci à travers les fentes 224 de la cloche 222 en l'obligeant à agripper le corps de la bobine B'. De cette manière la bobine B' tourne avec le mandrin 220. Avantageusement, l'air qui s'échappe par le robinet 254 est dirigé par l'ajutage transversal 530 vers l'extrémité inférieure de la bobine B' et les molettes coupantes 263, 264 et 265 pour enlever les impuretés ayant pu s'accumuler. Comme il est représenté à la fig. 31, l'air arrive au moteur pneumatique 200 dès que l'arbre 60 a commencé sa rotation de 1800 depuis la position de chargement de la bobine.
Dans la mise en oeuvre de l'invention, on a obtenu des résultats satisfaisants avec des vitesses de rotation du moteur pneumatique comprises entre 1000 et 9000 t/mn, les vitesses les plus élevées dans cette gamme étant plus avantageuses avec les fils de numéros les plus gros.
Au cours de la description qui a été faite du mode de construction du distributeur 226 et des robinets associés on a indiqué comment on peut contrôler le sens de rotation du mandrin 220. Cette particularité est avantageuse pour faciliter l'extraction de l'extrémité du fil de la bobine, de la façon suivante. Si une bobine de fil devant servir de source d'alimentation a été précédemment bobinée sur une broche tournant dans le sens dextrorsum, il en résulte que les spires de fil sont enroulées sur la bobine dans le sens sinistrorsum, si on regarde par en dessus. Avantageusement, en pratique, avec une bobine bobinée de cette façon, on a intérêt à régler le moteur pneumatique 200 de façon qu'il fasse tourner le mandrin 220 dans le sens sinistrorsum.
L'extrémité extérieure du fil a alors tendance à s'éloigner du corps de la bobine sous l'action de la force centrifuge et elle peut être aisément manipulée au cours des opérations ultérieures.
Bien entendu, si la bobine d'alimentation est enroulée dans le sens opposé, c'est-à-dire si les spires du fil sont enroulées dans le sens dextrorsum, on a intérêt à faire tourner le mandrin 220 dans le sens dextrorsum pour profiter des forces résultantes tendant à éloigner l'extrémité du fil du corps de la bobine. e) Actionnement de l'a juta ge inférieur 504
Avec la bobine B' tournant sur le mandrin 220 de la façon qui vient d'être décrite, l'opération suivante du cycle de recherche des extrémités du fil est réalisée lorsque l'ajutage inférieur 504 est alimenté pour envoyer un jet d'air contre l'extrémité inférieure de la bobine B'. Cette opération débute peu de temps après le commencement de la rotation de la bobine, comme le montre le graphique de la fig. 31.
Avantageusement l'air est dirigé vers le bas et le long des spires inférieures de la bobine, en agissant surtout contre l'extrémité extérieure libre qui s'est éloignée du corps de la bobine, d'où décollage et déroulement de cette extrémité libre et des spires voisines (voir fig. 28). Si les spires inférieures se terminant par ladite extrémité sont disposées sur un tronc de cône et se rapprochent vers l'intérieur et vers le corps de la bobine, on dirige le jet d'air sur cette surface, c'est-à-dire en l'inclinant par rapport à l'axe de la bobine. L'alimentation en air de l'ajutage inférieur 504 se produit lorsque la roue en étoile 474 du robinet 446 tourne par suite de son contact avec le doigt d'actionnement 494a.
Il y a lieu de rappeler que la bobine B' repose à proximité immédiate des molettes coupantes rotatives 263, 264, 265. En conséquence, lorsque la bobine B' tourne, les molettes tournent également en raison du contact de frottement avec le manchon 266 du mandrin 220. Ainsi, lorsque les spires de fil sont soufflées vers le bas et hors de la bobine, elles sont attaquées par les molettes et coupée. Les bouts de fil ainsi coupés sont enlevés par l'ajutage transversal 530 et par l'ajutage inférieur 504. I1 s'ensuit que, lorsqu'on arrête l'ajutage inférieur 504 lorsque la roue en étoile 474 rencontre le doigt d'actionnement 494b, une extrémité libre de fil partant de la bobine B et connectée à cette dernière est présente à l'extrémité inférieure de la bobine.
Comme le montre la fig. 31, la fermeture de l'ajutage inférieur 504 se produit après une rotation de l'arbre 60 de 2800 environ. f) Actionnement de l'ajutage supérieur 512
Au cours du cycle de recherche des extrémités du fil, il est avantageux de disposer de moyens pour empêcher les spires de fil à l'extrémité supérieure de glisser du corps de la bobine. Dans ce but, l'ajutage supérieur 512 dirige un courant d'air fixe sensiblement de haut en bas contre les spires supérieures du fil sur la bobine.
L'air sort de l'ajutage 512 lorsque l'arbre 60 a tourné d'environ 1820 et ce jet d'air persiste pratiquement pendant toute la durée du cycle de recherche des extrémités, et il est arrêté juste avant que la bobine B' atteigne sa position de dévidage, comme on peut le voir à la fig. 31. g) Actionnement du système d'aspiration
par l'ouverture 576
Toujours sur la fig. 31, on voit qu'après une rotation de 2900 de l'arbre 60, la surface de came 602 vient en contact avec le galet 596. A ce moment, le registre 592 est déplacé de sa position de fermeture de l'ouverture 590. De ce fait, l'aspiration se fait à travers l'ouverture 576 en prévision de la réception de l'extrémité libre du fil de la bobine B' dans cette ouverture. Le registre 592 se referme lorsque le galet 596 est soulevé par la surface de came 604.
Ce mouvement se produit pendant les derniers 100 de rotation de l'arbre 60, la fermeture de l'ouverture d'aspiration n'étant désirable que lorsque le tube 155 a saisi la nouvelle extrémité du fil. h) Actionnement de l'ajutage ascendant 528
et, éventuellement, du gicleur supérieur
auxiliaire 520
On voit sur le diagramme de la fig. 31 que, lorsque l'arbre 60 a tourné d'environ 2900, le moteur 200 tourne et que l'ajutage inférieur 504, l'ajutage supérieur 512 et l'ouverture d'aspiration 576 fonctionnent de la façon précédemment décrite. A ce moment, le doigt d'entraînement 494b fait tourner le robinet 446 pour arrêter l'ajutage inférieur 504.
En même temps, la roue en étoile 472 tourne sous l'action du doigt d'actionnement 51 6a pour amener le robinet 444 en position d'ouverture. En conséquence, un courant d'air fixe est dirigé par l'ajutage ascendant 528 longitudinalement et de bas en haut contre un côté de la bobine B'. On se souvient qu'à ce moment la bobine traîne un bout de fil pendant à l'extérieur de son corps, qui provient de l'action de l'ajutage inférieur 504 et du sectionnement ultérieur par les molettes coupantes.
Si l'on considère maintenant l'action de l'air provenant de l'ajutage ascendant 528 et son effet sur l'extrémité pendante du fil, on conçoit que cette extrémité revient en arrière jusqu'à s'accrocher à une spire de fil, qui est l'une des nombreuses spires formant la masse de fil sur la bobine. Le point exact où cette extrémité du fil s'accroche à une spire de la bobine est soumis à un courant d'air intermittent ou pulsé . Cet effet est obtenu par le courant fixe provenant de l'ajutage ascendant et du fait que le point de contact entre l'extrémité du bout de fil et la spire de la masse de fil ne se présente à ce courant d'air que par intermittence.
Ainsi, lors de la rotation de la bobine B', le point de contact entre l'extrémtié du fil et la masse se rapproche alterna tivement du courant d'air fixe puis s'en éloigne. I1 en résulte qu'un nombre de plus en plus grand de spires de fil se détachent de la masse sur le corps de la bobine en allongeant d'autant la longueur de l'extrémité libre. Cette extrémité est soufflée vers le haut hors du tube 284 et, sous l'action du courant d'air provenant de l'ajutage ascendant 528, elle est soufflée dans le capot 570. En ce point, le courant d'air et le bout de fil sont déviés vers l'ouverture 574 à l'arrière du capot et se déplacent vers l'extérieur de celui-ci. A ce moment, l'extrémité libre du fil pénètre dans la boîte 578 par suite de l'aspiration à travers l'ouverture 576.
Un moment après, l'ajutage d'aspiration pivote vers l'avant pour amener cette extrémité libre vers le dispositif de nouage, comme il a été décrit en détail dans le brevet américain précité.
On a déjà indiqué que l'ajutage supérieur auxiliaire 520 fonctionne en même temps que l'ajutage ascendant 528. Cet ajutage auxiliaire est placé de façon à souffler de l'air vers le haut le long du côté de la bobine B', le courant d'air coïncidant avec celui provenant de l'ajutage ascendant 528. De cette façon, le bout de fil provenant de la bobine B' qui s'élève sous l'effet du jet provenant de l'ajutage ascendant 528 reçoit l'aide du courant provenant de l'ajutage auxiliaire.
Comme il a déjà été dit, cette propulsion auxiliaire est surtout avantageuse pour les fils les plus fins, particulièrement quand on utilise les tubes antiballonnement les plus longs, ou encore pour les fils qui ont tendance à s'accrocher aux spires adjacentes sur la bobine. I1 va de soi également que, bien qu'un seul ajutage auxiliaire ait été décrit ci-dessus, il est parfaitement possible d'en disposer plusieurs dans le trajet ascendant du fil pour faciliter son transfert dans l'ouverture 578. i) Disposition des robinets
après le cycle de recherche des extrémités
et avant le dévidage de la bobine B'
Au moment où l'arbre 60 a tourné de 2800, le robinet 446 qui commande l'ajutage inférieur 504 a été amené à sa position de fermeture par le doigt d'actionnement 494b.
Le robinet 448 a été fermé par l'action du doigt d'actionnement 508b pour arrêter l'ajutage supérieur 512.
Pendant une autre partie de la rotation finale de l'arbre 60, celui-ci entraîne la roue en étoile 258 du robinet d'échappement 254 par l'intermédiaire du doigt d'actionnement 255. On remarquera qu'à ce moment le robinet 442 est ouvert pour fournir une alimentation continue en air au moteur 200. Lorsque la roue en étoile 258 remonte le doigt 255, le robinet d'échappement 254 se ferme brusquement en isolant hermétiquement la colonne d'air comprise entre lui et la source d'air. Ceci sert effectivement à freiner la rotation du mandrin 220 et à maintenir la bobine en position fixe pour son dévidage. Bien entendu, comme le distributeur est entièrement rempli d'air comprimé, le mandrin gonflable 220 reste distendu et maintient la bobine.
Comme dernière opération et à la fin de sa rotation de 3600, I'arbre 60 fait tourner la roue en étoile 472 du robinet 444 par l'intermédiaire du doigt d'actionnement 51 6b pour fermer l'arrivée d'air à l'ajutage ascendant 528 et à l'ajutage auxiliaire 520.
Lorsque l'arbre 60 termine sa révolution complète, le mandrin 220 et les autres accessoires portés par cet arbre sont revenus à la position active de dévidage représentée sur les fig. 1, 3 et 4. La nouvelle bobine B' est maintenant prête à fournir du fil aux moyens de bobinage. Dans le cas d'une défaillance au cours du cycle de jonction pendant la première révolution complète de l'arbre 60, tous les accessoires décrits interviennent encore une fois pour une seconde tentative de renouer les extrémités du fil. Dans ce cas, la bobine pleine est éjectée de la même façon que celle qui a été décrite pour le corps de la bobine vide C.
La construction et le fonctionnement du mécanisme pour amorcer le second cycle de l'arbre 60 sont décrits en détail dans le brevet américain et dans le brevet suisse précités. j) Réarmement du mécanisme de centrage
et préparation du magasin
en vue de fournir une nouvelle bobine
Pendant les derniers 1800 de la rotation de l'arbre 60, certains organes sont actionnés pour réar- mer le mécanisme de centrage afin qu'il soit prêt à guider une nouvelle bobine sur le mandrin 220. De plus, une bobine de réserve B est avancée dans le magasin 80 à la position verticale dans la chambre 94 et de façon que sa grande extrémité repose sur la tablette 328. I1 est évident que ces deux opérations sont quelque peu étrangères à l'opération principale de recherche des extrémités.
Par suite, elles peuvent prendre place à un moment commode quelconque après que l'arbre 60 a tourné de plus de 1800 mais avant la mise en place ultérieure d'une nouvelle bobine sur le mandrin 220 pendant le cycle suivant. Dans le mode de réalisation représenté, les segments 397, 398 et 399 sont représentés fermés, c'est-à-dire que le mécanisme de centrage est réarmé, pendant le dernier quadrant de la rotation de l'arbre 60 (fig. 4). I1 en est ainsi du fait que le galet 430 qui actionne le bras 366 pour fermer les segments 397, 398 et 399 suit le mandrin 220 avec un retard d'environ 1200 lorsque l'arbre 60 tourne de la manière décrite ci-dessus.
Lors du réarmement, le galet 430 porte initialement contre le bras 366 et, l'arbre 60 continuant à tourner, il pousse le bras 366 dans le sens dextrorsum jusqu'à ce qu'il soit verrouillé par l'épaulement 426 de la façon précédemment décrite. Ensuite le galet 430 peut rouler librement pour quitter l'extrémité du bras 366.
* Au cours du fonctionnement du présent mode de réalisation, le magasin 80 est actionné en réponse au contact avec un dispositif d'actionnement supporté par l'arbre 60, de la facon suivante. Avant d'avancer une bobine de réserve B dans la chambre 94 du magasin, le poussoir 110 est actionné pour faire avancer toutes les bobines vers la chambre. Ce mouvement est effectué lorsque le galet 316 vient en contact avec l'enclume 136 du magasin 80. Le galet 316 peut être agencé de façon à venir en contact avec l'enclume 136 et à l'actionner à un moment quelconque avant l'avance d'une nouvelle bobine B dans la chambre 94 du magasin.
Pour une raison de commodité, cette action a lieu, dans le mode de réalisation représenté, après que l'arbre 60 a fait tourner le mandrin 220 de 900 environ depuis sa position active de dévidage. Le mouvement du galet 316 oblige l'enclume 136 à tourner dans le sens sinistrorsum (fig. 8) sur l'axe 133, en actionnant ainsi le bras 119 par l'intermédiaire de la tige 128 pour déplacer le poussoir vers l'arrière dans le magasin 80. Lorsque le galet 316 dépasse l'enclume 136 et se dégage de celle-ci, le poussoir 110 agit sur les bobines de réserve pour les faire avancer dans le magasin. Cependant, la bobine la plus en avant est temporairement empêchée de pénétrer dans la chambre 94 parce qu'elle rencontre la butée 144, en supposant qu'une bobine de réserve a déjà été placée dans la chambre 94 pendant le cycle précédent.
Les moyens permettant d'amener une bobine dans la chambre 94 sont actionnés pendant la seconde moitié de la rotation de l'arbre 60, observation n'étant faite que sur la fig. 4, l'élément de came 318 se trouve à environ 300 en arrière du mandrin 220 lorsque l'arbre tourne dans le sens sinistrorsum. Ainsi au moment où la came 318 agit sur le galet 152 et le pousse vers l'arrière, la chambre 94 est vide, puisque la bobine de réserve qu'elle contenait a été transférée sur le mandrin 220. I1 est utile d'observer ici qu'avant le contact entre la came 318 et le galet 152, le bras 119 du magasin est déjà intervenu pour amener le poussoir 110 derrière les bobines de réserve B dans le magasin et les pousser en avant vers la chambre 94.
Ainsi, lors de la rotation de la came 318 venant en contact avec le galet 152, ce galet recule (fig. 7) en obligeant l'arbre 148, auquel il est relié, à tourner dans le sens dextrorsum jusqu'à la position représentée en pointillé à la fig. 7.
I1 en résulte un pivotement du doigt 146. Comme il a été précédemment expliqué, la grosse extrémité de la bobine de réserve étant maintenue contre la butée 144 se trouve au-dessus du doigt 146. Ainsi lors du pivotement de ce doigt, la bobine de réserve est soulevée d'un bloc légèrement au-dessus de la butée 144. Le poussoir déplace alors la bobine latéralement vers la chambre 94, où elle vient reposer verticalement sur la tablette 328.