Dispositif pour recevoir automatiquement et de façon continue un ruban de fibre textile
distribué par un premier métier d'étirage et fournir le ruban ainsi reçu
sous forme de plusieurs rubans à un second métier d'étirage
La présente invention se rapporte à un dispositif pour recevoir automatiquement et de façon continue un ruban de fibre textile distribué par un premier métier d'étirage et fournir le ruban ainsi reçu sous forme de plusieurs rubans à un second métier d'étirage.
I1 est bien connu, d'apprter plusieurs rubans de fibre textile par une série de diverses phases d'étirage pour les mélanger et étirer en un ruban unique, les fibres devenant uniformes et étant dirigées dans un sens. Afin de réaliser l'action de doublage ou de mélange, la pratique usuelle consiste à réunir les rubans individuels provenant d'une phase particulière dans plusieurs pots ou récipients successifs et de transférer à la main les pots ainsi remplis à la phase d'étirage suivante. Plus typiquement, dans les dispositifs d'étirage habituels, un nombre déterminé d'avance de pots (par exemple de six à huit), contenant les rubans distribués par une machine à carder ou un métier à étirer, sont distribués à la main au métier d'étirage suivant.
Afin d'accomplir cette opération, il est nécessaire que les ouvriers surveillent continuellement les r-ubans distribués dans les pots à la sortie d'une phase d'étirage, de sorte que lorsqu'un de ces pots est rempli de rubans, ils peuvent remplacer celui-ci par un pot vide. Les pots ainsi remplis doivent tre transférés à la main à la phase d'étirage suivante, où il est encore nécessaire que les ouvriers observent si les rubans sont distribués de façon continue à la phase d'étirage suivante afin de remplacer à la main un pot, lorsqu'il est vide, par un pot plein. L'opération précitée nécessite un grand nombre d'ouvriers et des frais résultant d'une surveillance étroite et continue.
Le dispositif suivant l'invention se caractérise en ce qu'il comprend plusieurs récipients disposés en une série sans fin et dont le nombre est au moins égal au nombre de rubans à fournir au second métier d'étirage plus trois, des moyens sur lesquels sont montés lesdits récipients pour déplacer ceux-ci par intermittence sur un parcours s'étendant entre les premier et second métiers d'étirage, un dispositif d'enroulement à proximité du premier métier d'étirage et placé au-dessus dudit parcours et adapté à faire avancer un ruban depuis le premier métier d'étirage, de sorte qu'un récipient vide sous le dispositif d'enroulement est chargé d'un ruban distribué du premier métier d'étirage par le dispositif d'enroulement,
et des moyens pour engager un ruban d'un récipient plein et faire avancer l'extrémité dudit ruban vers le second métier d'étirage lorsque le ruban dans un autre récipient précédant ledit récipient rempli sur ledit parcours est épuisé, de sorte que le nombre de rubans fournis au second métier d'étirage est maintenu constant.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est un schéma montrant une élévation latérale d'un dispositif d'étirage habituel.
La fig. 2 est une vue schématique en perspective de ladite forme d'exécution du dispositif, certaines parties étant omises.
La fig. 3 est une vue schématique en plan d'un dispositif pour soulever un ruban continu s'étendant entre deux récipients avoisinants dans la position préparatoire de distribution.
La fig. 4 est une vue schématique en élévation latérale du dispositif représenté sur la fig. 3.
La fig. 5 est une vue analogue à la fig. 4 mais montrant le dispositif de soulèvement du ruban ayant terminé l'opération de soulèvement du ruban.
Les fig. 6 et 7 montrent la disposition des récipients, la fig. 6 montrant celle qui sera décrite ci-après et la fig. 7 une modification de cette dernière.
La fig. 8 est une vue schématique en élévation latérale montrant un dispositif pour transporter le ruban soulevé à la position de distribution.
La fig. 9 est une vue de face, partiellement brisée, de la fig. 8.
La fig. 10 est une vue analogue à la fig. 8 mais montrant le dispositif de transport du ruban dans la position avancée pour serrer le ruban.
La fig. 11 est une vue analogue à la fig. 10 mais montrant le dispositif de transport du ruban dans la position basculée pour fournir le ruban au deuxième métier d'étirage.
La fig. 12 est une vue de face de la fig. 10.
La fig. 13 est une vue schématique en perspective d'un mécanisme pour entraîner le dispositif transporteur de ruban.
La fig. 14 est une vue de face, partiellement en coupe, du mécanisme d'entraînement principal représenté sur la fig. 13.
La fig. 15 est une coupe transversale selon la ligne 15-15 de la fig. 14.
Se référant au dessin3 et particulièrement à la fig. 1, qui montre une vue schématique en élévation latérale d'un dispositif d'étirage habituel typique, un nombre déterminé de pots ou récipients 1 sont placés derrière un métier d'étirage A à travers lequel sont tirés des rubans 2 pour former un ruban unique qui est déchargé dans un pot 3.
Lorsque le pot 3 est rempli de ruban, il est retiré par un ouvrier du métier d'étirage A et remplacé par un nouveau pot vide. Le pot rempli 5 est transféré par l'ouvrier au métier d'étirage suivant B où les rubans 6 provenant d'un nombre déterminé de pots 5', sont étirés pour former un ruban unique qui est déchargé dans un autre pot (non représenté). La description précitée concerne un dispositif classique et a été donnée pour montrer la différence entre ce dispositif et une forme d'exécution décrite ci-après du dispositif selon l'invention.
Dans la forme d'exécution du dispositif selon l'invention représentée en fig. 2, des rubans Si sortant d'un métier à carder A' sont réunis de la manière classique en un ruban unique lequel, tout en étant enroulé par un dispositif d'enroulement classique, est distribué ou déchargé dans un récipient 12 analogue au pot classique. Le pot 12 est disposé directement sous le dispositif d'enroulement 1 1 et est porté par une plaque de base ou plaque tournante 13 qui est agencée pour tre entraînée par intermittence dans un rapport de temps qui sera décrit ci-après.
Etant donné que le récipient 12 ne tourne pas de lui-mme, en contraste avec le récipient classique, il est préférable qu'un bobineur du dispositif d'enroulement 1 1 soit construit de façon à exécuter une combinaison de révolution et de rotation au moyen d'un mécanisme approprié (non représenté) tel qu'un dispositif planétaire.
Sur la plaque tournante 13 sont placés, en plus du récipient 12, plusieurs récipients 12a à 12h, chacun étant identique au récipient 12, en une suite sans fin, comme représenté. Dans la forme d'exécution représentée, il y a neuf récipients sur la plaque tournante 13.
Toutefois, le nombre de récipients employé n'est pas limité à ce chiffre, mais déterminé en général de la manière suivante: Au nombre de récipients correspondant au nombre de rubans à fournir au métier d'étirage suivant B' (six rubans ou récipients 12b à 12g dans la forme d'exécution représentée), on ajoute au moins trois - soit au moins un récipient vide 12h, un récipient 12 en train d'tre rempli du ruban provenant du métier d'étirage A' et au moins un récipient plein 12a qui est disposé entre le récipient 12 et le récipient 12b.
Etant donné que dans la forme d'exécution représentée, les rubans S2 fournis au métier d'étirage suivant B' sont au nombre de six, il doit tre prévu un total d'au moins neuf récipients.
Les rubans S2 sont déplacés dans le sens de la flèche F tout en maintenant leur rapport parallèle au moyen d'un dispositif approprié. Dans la forme d'exécution représentée, un transporteur hélicoïdal 30 est prévu et chaque ruban s'étend transversalement par rapport à celui-ci passant entre des parois de vis avoisinantes comme le montre la fig. 2. Le transporteur hélicoïdal 30 est mis en rotation de façon continue ou par intermittence de sorte que les rubans S2 se déplacent sur le transporteur dans le sens de la flèche F.
Les quantités de ruban dans les récipients 12a à 12g diminuent entre 12 et 12g de sorte que le récipient 12a contient la plus grande quantité et le récipient 12g la plus petite quantité de ruban. On se rendra compte, par conséquent, que le récipient le plus en avant, c'est-à-dire le récipient 12g, sera vidé le premier.
Le réglage dans le temps est tel, au fur et à mesure que s'effectue l'opération d'étirage, que sensiblement au mme moment où le récipient 12g est complètement vidé, en d'autres termes au moment où le nombre de rubans SI est réduit de six à cinq, le récipient 12 en cours de remplissage est rempli de rubans S1 provenant du métier d'étirage A'. Dès que le récipient 12 est rempli, la plaque tournante 13 est tournée d'un pas correspondant à un seul récipient dans le sens de la flèche E de sorte que le récipient plein 12 est avancé hors du dispositif d'enroulement 11 et que le récipient vide suivant 12h est amené à la position qui vient d'tre libérée par le récipient 12. Ainsi le ruban Si est fourni sans interruption au nouveau récipient 12h à partir du métier d'étirage précédent A'.
Lors de la rotation de la plaque tournante 13, un dispositif de soulèvement de ruban 40 est actionné pour saisir une partie Sp du ruban s'étendant entre le récipient 12a et le récipient 12, et un dispositif transporteur de ruban 50 (fig. 8, 9, 10, 11, 12 et 14) est également actionné pour saisir la partie Sp ainsi soulevée et la transporter au métier d'étirage B', remplaçant ainsi la perte dans le nombre de rubans Sî.
Cette opération et un mécanisme pour la mise en oeuvre de celle-ci seront décrits en détail ci-après.
Afin d'entraîner par intermittence la plaque tournante 13 dans le rapport de temps précité, une roue dentée 18 est rigidement montée sur l'arbre d'un moteur d'entraînement 19 (fig. 4), cette roue 18 engrenant avec une roue dentée 16 fixée à une extrémité d'un arbre 17, L'autre extrémité de l'arbre 17 étant pourvue d'une roue dentée 15 engrenant avec une roue dentée 14 de plus grand diamètre montée rigidement sur la plaque tournante 13. Cet engrenage constitue un dispositif démultiplicateur, et est agencé de telle façon qu'un mécanisme interrupteur (non représenté), associé par exemple à un rouleau de calandrage 10 (fig. 2), est actionné chaque fois que les rouleaux de calandrage 10 ont effectué un nombre de tours déterminé (ou qu'une quantité sensiblement déterminée d'avance du ruban a été déchargée dans le récipient 12 pour remplir celui-ci).
Le moteur d'entraînement 19 est excité par cet interrupteur de sorte que la plaque tournante tourne d'un angle déterminé (ou d'un pas correspondant à un récipient).
Comme le montre la fig. 2, chacun des récipients employés dans le dispositif est pourvu d'une rainure longitudinale 20 en saillie sur toute la longueur de l'enveloppe extérieure et d'une encoche 21 sur le bord supérieur du récipient. Les récipients sont situés de telle façon que la rainure d'un récipient fait face à l'encoche sur le récipient avoisinant de la manière représentée. L'existence de cette rainure 20 et de l'encoche 21 sert à guider le ruban en position appropriée entre les récipients avoisinants.
Dans le dispositif représenté, lorsqu'un récipient devient plein de ruban et qu'un autre récipient à son tour est sur le point d'tre rempli de ruban, l'extrémité de ruban dans le premier récipient (c'est-à-dire le récipient qui est plein de ruban) s'étend de façon continue depuis celui-ci dans le récipient suivant vide, ou, en d'autres termes, fait un pont entre les deux récipients, en contraste avec un dispositif classique dans lequel le ruban est coupé à la main et le bout résultant de ruban est introduit à la main dans un récipient vide. Ainsi, dans le dispositif représenté, la partie Sp du ruban ainsi formée doit tre retenue dans une position appropriée en vue de l'opération suivante de soulèvement du ruban.
La rainure 20 sert également à fournir un abri pour la partie avant du ruban versée au début du remplissage dans un récipient vide de sorte que cette partie avant ne dérange pas le ruban distribué par la suite sous la forme enroulée. A cet égard, en vue du mouvement de rotation de la bobine du dispositif d'enroulement 11, il est préférable de donner à la rainure 20 un petit angle O par rapport à une génératrice (par exemple 18 ), comme le montre la fig. 5.
On décrira maintenant l'opération et la construction du dispositif de soulèvement du ruban 40. Ce dispositif 40 comprend un arbre 41 porté par une console ou élément analogue approprié (non représenté) et un bras 42 fixé audit arbre à son bossage d'extrémité 43. Ce bras 42 est situé dans un espace central déterminé et entouré par les récipients 12 à 12h afin d'tre accessible à la partie Sp du ruban, comme on le voit sur la fig. 2. Ce dispositif 40 n'est pas porté par la plaque tournante 13 de sorte qu'il n'est pas affecté par le mouvement intermittent de la plaque tournante.
Comme le montre la fig. 4, le bras 42 se trouve normalement dans la position inactive indiquée par les lignes pleines, mais lors de chaque rotation de la plaque tournante au moyen du moteur 19 par l'intermédiaire des roues dentées 18, 17, 16, 15 et 14, le bras 42 est basculé vers le haut sur un angle déterminé d'avance par l'arbre 41 dans le sens de la flèche G vers une position indiquée par les lignes mixtes (fig. 4) afin de saisir et soulever la partie Sp du ruban s'étendant entre le récipient 12 qui est maintenant plein de ruban et le récipient précédent 1 2a qui a été rempli auparavant.
On se rendra compte que la rotation angulaire de l'arbre 41 peut aisément tre effectuée au moyen d'un dispositif d'entraînement approprié (non représenté) actionné par un mécanisme de réglage appropné.
Ainsi, lorsque le bras 42 bascule, un crochet 44 prévu à une extrémité de celui-ci attrape la partie Sp du ruban, sur quoi le ruban dans le récipient 12a de la fig. 3 se déroule et est en mme temps soulevé vers le haut comme le montre la fig. 5. A ce sujet, on se rendra compte que la partie 48 (de la partie Sp du ruban) s'étendant dans le récipient 1 2a est dirigée directement vers la partie supérieure du ruban dans le récipient 12 de sorte qu'elle est aisément déroulée, tandis que le ruban dans le récipient 12 menant directement à l'autre partie 49 de la partie Sp du ruban n'est pas déroulée puisqu'elle s'étend directement dans le fond du récipient 12.
Se référant à la fig. 5, dans le creux du crochet 44 du bras 42 est prévu un élément flexible 47 de préférence en caoutchouc ou en matière analogue. Le profil de l'élément 47 est agencé pour s'ajuster dans le bord intérieur du crochet 44 et cet élément est fixé à l'extrémité d'une vis 46 traversant une console fixe 45. Par cette disposition, la partie Sp du ruban soulevée par le dispositif de soulèvement 40 est serrée entre l'élément flexible 47 et le crochet 44, de sorte que la phase préparatoire à l'opération ultérieure de coupe du ruban et au transport automatique du ruban vers le métier d'étirage suivant est terminée.
On se rendra compte que le ruban 49 représenté sur les fig. 8, 9, 10, 1 1 et 12 s'étend dans le récipient 12 lequel a été omis pour plus de clarté dans le dessin.
Similairement le ruban 48 représenté sur les fig. 5 et 10 s'étend dans le récipient 12a qui a été omis sur ces figures.
Le dispositif 50 de transport et de distribution du ruban sera maintenant décrit. Le dispositif transporteur 50 du ruban est agencé pour couper automatiquement le ruban qui a été soulevé et serré entre les éléments 44 et 47, comme déjà décrit, et porter l'extrémité avant 48 du ruban vers le métier d'étirage suivant B'. Un mécanisme d'entraînement (pour le dispositif transporteur), dont une description détaillée sera donnée ci-après, est disposé, comme le montre la fig. 13, sur une plate-forme 51 située au-dessus et suffisamment à l'écart des récipients, comme indiqué par les lignes en traits mixtes sur la fig. 2, de façon à ne pas gner les rubans s'étendant entre les récipients et le métier d'étirage B'.
Se référant à la fig. 8, le dispositif transporteur 50 du ruban comprend un bras basculant 52, l'extrémité inférieure de ce bras étant fixée par un bossage 52' à un arbre 53 qui est d'abord avancé d'un angle déterminé autour de son axe par le mécanisme d'entraînement d'une manière particulière qui sera décrite ci-après. Le bras basculant 52 est pourvu à son autre extrémité, ou extrémité supérieure, d'un rouleau 55 qui peut tourner autour d'une cheville 54, et d'un bras 57 qui pivote en son centre sur la partie supérieure du bras 52 au moyen d'une cheville 56, ce bras 57 étant pourvu, à son extrémité supérieure, d'un rouleau 59 qui est monté pour tourner autour d'une cheville 58 pour coopérer avec le rouleau 55.
Fixée à l'autre extrémité du bras 57 se trouve une barre arquée 61 qui est agencée pour coopérer avec un électro-aimant 60 monté sur le bras basculant 52 et relié à une source électrique appropriée par l'intermédiaire d'un interrupteur de réglage approprié (non représenté). Un ressort 62 est interposé entre le bras basculant 52 et le bras 57 de sorte que normalement les rouleaux 55 et 59 sont tenus à l'écart l'un de l'autre pour permettre l'introduction de la partie 48 du ruban entre eux lorsque l'arbre 53 (et par conséquent le dispositif transporteur du ruban 50) est avancé. La barre 61 et l'aimant 60 ont un rapport opératif entre eux tel que lorsque l'électro-aimant 60 est excité, la barre est attirée contre celui-ci contre l'action du ressort 62 et que les rouleaux 55 et 59 se rapprochent afin de serrer le ruban 48 entre eux.
Comme le montre la fig. 9 qui est une élévation de la fig. 8, jusqu'à ce que la partie Sp du ruban soit entièrement soulevée et serrée entre les éléments 44 et 47, le dispositif transporteur du ruban 50 se trouve dans sa position normale ou inactive à l'écart du dispositif de soulèvement du ruban. Toutefois, lorsque l'opération de soulèvement et de serrage du ruban Sp est terminée comme décrit ci-dessus, le dispositif transporteur du ruban 50 est amené par le mécanisme de commande à avancer sur une distance déterminée dans le sens de la flèche H (fig. 9) vers le dispositif de soulèvement du ruban 40 et vers une position où la partie 48 du ruban s'étendant directement du récipient 12a est introduite entre les rouleaux 55 et 59.
La disposition est telle que lors de la fin de l'avancement du dispositif 50 transporteur du ruban, l'interrupteur pour l'électro-aimant 60 est actionné pour exciter l'électro-aimant, vers lequel la barre 61 est par conséquent attirée. Donc, le bras 57 tourne ou bascule autour de la cheville 56 contre l'action du ressort 62 et il en résulte que les rouleaux 55 et 59 se déplacent l'un vers l'autre pour serrer la partie 48 du ruban entre eux comme le montre la fig. 10.
Lors de la fin de l'opération de serrage du ruban, un mécanisme d'entraînement (fig. 13) amène l'arbre 53 à tourner d'un angle déterminé (par exemple environ 45 ) autour de son axe de sorte que le bras 52 fixé à l'arbre 53 tourne ou bascule dans le sens de la flèche J (fig. 10) et vers la position de distribution du ruban (fig. 11), le ruban 48 étant serré entre les rouleaux 55, 59.
Lorsque le bras 52 ou le dispositif 50 transporteur du ruban bascule de cette façon, la partie 48 du ruban est séparée de la partie 49 du ruban et est amenée à la position de distribution représentée sur la fig. il par une rainure du transporteur hélicoïdal 30.
Dans la position de distribution (fig. 11), le rouleau 55, lequel avec le rouleau 59 serre la partie 48 du ruban, entre en contact avec un rouleau de frottement 65 qui se trouve à l'entrée du métier d'étirage B' et est entraîné positivement dans le sens de la flèche K comme le montre la fig. 11, sur quoi les rouleaux 55 et 59 sont amenés à tourner par frottement afin de faire avancer l'extrémité avant de la partie 48 du ruban entre deux rouleaux supérieur et inférieur du métier d'étirage B'. Ainsi la distribution du ruban 48 depuis le récipient 1 2a jusqu'au métier d'étirage B' est terminée.
A la fin de cette distribution du ruban, l'électroaimant 60 est désexcité de sorte que le bras 57 se sépare du bras 52 par suite de l'action du ressort 62 et par conséquent les rouleaux 55 et 59 se séparent l'un de l'autre afin de dégager le ruban 48. Tout de suite après, l'arbre 53 se retire de sorte que le dispositif transporteur 50 du ruban est amené à se déplacer dans le sens inverse à la flèche H (fig. 9). Ensuite la rotation de l'arbre 53 se renverse de sorte que le dispositif 50 est amené à basculer dans le sens contraire à la flèche J (fig. 10) et vers la position primitive inactive.
Entre-temps, après que le ruban 48 a été séparé du ruban 49 de la manière décrite ci-dessus, l'arbre 41 tourne dans le sens inverse de sorte que le bras 42 bascule vers le bas et que le crochet 44 est dégagé de l'élément 47 pour libérer la partie 49 du ruban qui tombe sous l'effet de son poids dans le récipient 12.
Les détails du mécanisme pour entraîner le dispositif transporteur 50 du ruban de la manière précitée seront maintenant décrits en se référant aux fig. 13 à 15. Ainsi qu'on se rendra compte de la description précitée, le mécanisme d'entraînement a deux fonctions, l'une consistant à faire avancer et reculer l'arbre 53 et l'autre consistant à faire tourner l'arbre dans un sens et ensuite dans l'autre d'un angle déterminé.
Comme on le voit aux fig. 13 et 14, un arbre d'entraînement 71 est agencé pour tourner dans un sens et dans l'autre d'un angle déterminé (qui correspond à la course basculante du dispositif transporteur 50 du ruban) par intervalle de temps déterminé.
Cette rotation peut tre effectuée par un moyen approprié quelconque, par exemple par un moteur distinct associé à un interrupteur à temps (non représenté).
Une roue dentée 72 montée rigidement sur l'arbre 71 est en prise avec une roue dentée 73 fixée à un arbre 74 pourvu d'une partie cylindrique agrandie 75 qui est clavetée intérieurement. L'arbre 53 du dispositif 50 est pourvu à son extrémité d'une partie 53' (fig. 14) qui est clavetée extérieurement afin de s'engager dans la partie clavetée intérieurement 75. Montée librement sur l'arbre 53 se trouve une douille 76 sur laquelle est prévue une ouverture ou fente 76' à travers laquelle s'étend une cheville 77 fixée à l'arbre 53 comme le montre clairement la fig. 15. Comme on le voit sur la fig. 13, il est prévu un palier 78 pour porter la partie 75 de l'arbre 74, un palier 79 pour porter la douille 76 sur l'arbre 53, et un palier 80 pour porter l'arbre 53.
Pour empcher la douille 76 de tourner par suite de frottement lorsque l'arbre 53 tourne, il est prévu sur l'extérieur de la douille 76 une fente longitudinale 81 dans laquelle s'étend un taquet 82 fixé sur le palier 79.
Du fait de cette construction, lorsque l'arbre 71 tourne, l'arbre 53 est amené à tourner sans faire tourner la douille 76, de sorte que le dispositif transporteur 50 du ruban est aussi amené à basculer comme déjà décrit.
Le mécanisme pour faire avancer ou reculer l'arbre 53 sera maintenant décrit. De la description précitée se rapportant à la construction de la douille 76, il ressort que si la douille 76 se déplace axialement,
L'arbre 53 se déplace également par suite de l'engagement de la cheville 77 dans la fente 76' de la douille 76. On se rendra également compte que le mouvement de rotation et le mouvement axial de l'arbre 53 peuvent avoir lieu indépendamment l'un de l'autre. Comme le montrent les fig. 13 et 14, la douille 76 est formée avec une crémaillère 83 qui engrène avec une roue dentée 84 montée pour tourner sur une cheville 85 s'étendant à travers la base du palier 79 (fig. 13). Se référant à la fig. 13, la roue dentée 84 engrène avec une roue dentée 86 montée pour tourner sur un goujon 86'.
Fixé rigidement à la roue dentée 86 se trouve un bras oscillant 87 qui pivote en 88 à une extrémité d'une tige d'accouplement 89 dont l'autre extrémité pivote en 90 sur une roue hélicoïdale 91 en prise avec une vis sans fin 92 fixée à un arbre 93 porté par des paliers 94 et 95. A l'extrémité de l'arbre 93 est fixé un embrayage 97. Un arbre 93' mis en rotation de façon continue par une source d'entraînement appropriée (non représentée) est maintenu par un palier 96 dans le prolongement de l'arbre 93 et est pourvu d'un embrayage 98 s'engageant dans l'embrayage 97. Quoique l'embrayage 98 est représenté schématiquement, il est construit de façon à tourner avec l'arbre 93' tout en pouvant tre déplacé pour s'engager avec l'embrayage 97 ou se dégager de celui-ci.
L'embrayage 98 est pourvu d'une rainure périphérique 99 dans laquelle est introduite une extrémité d'un levier de manoeuvre 100 pivotant à son autre extrémité en 101. L'engagement et le dégagement entre les embrayages 97 et 98 sont effectués par un électro-aimant 102 par l'intermédiaire d'un organe de tirage 103 dont une extrémité est articulée sur l'organe 100 et l'autre extrémité coopère avec l'électro-aimant 102. L'électro-aimant 102 est excité et désexcité par un interrupteur à temps (non représenté) en rapport actif de réglage avec les autres mécanismes du dispositif.
La disposition est telle que lors de l'engagement entre l'embrayage rotatif 98 et l'embrayage 97, le bras oscillant 87 fixé à la roue dentée 86 oscillera vers l'avant et vers l'arrière d'un degré déterminé pour occasionner l'avance ou le recul désiré de l'arbre 53 par l'intermédiaire des roues dentées 86, 84 et de la crémaillère 83. Ainsi, on se rendra compte que l'avance ou le recul désiré de l'arbre 53 du dispositif transporteur 50 du ruban peut tre effectué par l'excitation et la désexcitation de l'électro-aimant 102 à des intervalles de temps déterminés, de sorte que la douille 76 (et par conséquent l'arbre 53) peut avancer et reculer d'une distance déterminée à des intervalles de temps déterminés.
On décrira maintenant en détail le transporteur à vis sans fin 30. Dans les dispositifs d'étirage classiques, un nombre donné de rubans (normalement de 6 à 8) sont fournis à un métier d'étirage et lorsqu'un des rubans est épuisé (c'est-à-dire lorsque le récipient ou le pot pour le ruban a été vidé) un nouveau ruban provenant d'un nouveau pot est amené à la main à la position libérée par le ruban épuisé. Il est donc nécessaire que l'ouvrier fasse attention à chercher où le nouveau ruban doit tre fourni. Ainsi, il est évident qu'il serait très commode si le métier d'étirage était modifié de façon que la nouvelle fourniture ou l'addition d'un nouveau ruban se fasse toujours à une position déterminée. Ceci est vrai particulièrement dans le dispositif décrit où l'opération d'addition d'un ruban est effectuée automatiquement.
Ceci est accompli en amenant les rubans Si en cours de distribution au métier d'étirage B1 à se déplacer dans le sens de la flèche F (fig. 2) au moyen de ce guide-ruban ou transporteur à vis sans fin 30.
Se référant à la fig. 9, le transporteur 30 est pourvu d'un arbre 31 qui s'étend horizontalement parallèle aux rouleaux d'étirage du métier d'étirage B1 et est entraîné par une source motrice. Il est prévu une paroi de circonvolution 32 sur l'arbre 31 pour recevoir et guider un ruban dans chaque rainure ou espace formé par les sections de parois avoisinantes. L'arbre 31 est mis en rotation de façon que les rubans S2 se déplacent d'un pas de la vis avant que le récipient 12g de la fig. 2 ne soit vide, de sorte qu'une rainure à une position déterminée soit libérée pour recevoir le ruban supplémentaire du dispositif 50 transporteur de ruban lorsque ce dernier bascule dans le sens de la flèche J (fig. 10).
Le chiffre 33 (fig. 2) indique un organe courbe pour guider les rubans provenant des récipients 12b à 12g.
Tous les mécanismes décrits ci-dessus sont en rapport de temps entre eux pour compléter les diverses opérations en une succession appropriée, mais le nombre de rubans S2 fournis au métier d'étirage B1 pourrait varier (d'un ruban) pendant une période de temps très courte. Ceci n'affecte pas de façon appréciable la qualité du ruban résultant car une telle petite irrégularité peut tre corrigée au moyen d'un contrôle automatique approprié (non représenté) associé au métier d'étirage B'.
Quoique la fig. 6 montre une disposition préférée des récipients utilisés dans la forme d'exécution décrite ci-dessus, on se rendra compte que, pour le but de l'invention, on peut disposer les récipients de façon aussi satisfaisante selon un dessin triangulaire ou polygonal. En outre, il est également possible d'adopter un dispositif dans lequel, comme le montre la fig. 7, les récipients sont poussés un par un par un bras pousseur 113 dans le sens de la flèche K dans un compartiment annulaire 112 constitué par la paroi extérieure 110 et la paroi intérieure 111.