BE393625A - - Google Patents

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BE393625A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D45/00Looms with automatic weft replenishment
    • D03D45/34Shuttle changing

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


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  Perfectionnements relatifs au . garnissage des métiers à rechargement. 



   La présente invention est relative au garnissage des métiers à rechargement et plus particulièrement aux métiers de ce type opérant le tissage avec deux navettes. 



   Les métiers tissant avec deux navettes peuvent être utilisés dans la production de divers genres de tissus. 



  Lorsque deux pas sont formés par les fils des chaines et que les navettes sont lancées, chacune par l'un des pas, il en résulte deux tissus superposés et lorsque les dits tissus .superposés sont unis par des poils formant les fils, on pro- duit un tissu double à poil qui donne deux tissus à poil, lorsque les deux tissus sont coupés en séparant le poil for- mant le fil qui les unit. Dans la fabrication des tissus dé- crits les navettes sont généralement lancées simultanément 

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 chacune par son propre pas. 



   Dans d'autres cas, dans lesquels le métier opère le tissage avec deux navettes lancées alternativement par le même pas, on obtient un tissu unique. Dans tous ces cas il est d'usage de garnir les mêmes navettes sensiblement avec la même quantité de matière. Lorsque le métier est du type à garnissage par rechargement on a jusqu'ici opéré le rechargement de chaque navette séparément lorsque le garnis- sage de celle-ci était sensiblement épuisé. Il en résultat des opérations renouvelées du mécanisme de rechargement et lorsque le métier est du type qui suspend ou ralentit sa marche pendant le rechargement il en résulte une grande perte de temps et de produits. 



   Conformément à l'invention on prévoit un métier à garnissage par rechargement,du type à changement de navettes, opérant le tissage avec deux navettes, comprenant une botte à navette et un mécanisme détecteur de garnissage, pour dé- celer la condition de garnissage dans les deux navettes et comprenant un mécanisme de changement de navettes qui entre en jeu pour tout défaut de garnissage, tel que l'épuisement de la matière dans les deux navettes, afin de changer les dites navettes dans les deux bottes à la fois. On prévoit de préférence deux magasins à navettes, du côté du métier où se fait le rechargement, avec des porte-navettes destinés à transporter ces dernières des magasins aux deux bottes à na- vettes. 



   Diverses autres caractéristiques de l'invention res- sortiront de la description des dessins annexés dans lesquels: 
La figure 1 est une vue antérieure en perspective d'un métier à double tissu à poil contenant la présente in- vention,certaines des parties ayant été supprimées pour 

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 rendre plus claire la figure. 



   La figure 2 est un profil du métier vu du côté où s'opère le rechargement, certains des détails étant représen- tés en coupe et le métier étant à l'arrêt. 



   La figure 5 est un profil du côté opposé au précé- dent sur le métier. 



   La figure 4 est une vue en élévation et en coupe, à plus grande échelle représentant certaines parties du battant, des boites à navettes à rechargement, les deux ma- gasins ou guide-fil, et les porte-navettes dans leur premiè- re position lorsque le rechargement doit être opéré. 



   La figure 5 est un profil avec coupe d'un mécanisme de protection et d'un dispositif de sûreté. 



   La figure 6 montre un détail séparé de la commande de changement d'arbre. 



   La figure 7 est une vue en perspective à plus grande échelle du côté opposé à celui où se fait le rechargement sur le métier, certaines parties ayant été omises et d'autres coupées pour rendre plus claire la figure. 



   La figure 8 est une vue séparée en profil et à plus grande échelle de la commande de la fourchette de recharge- ment et 
La figure 9 représente un profil de certains détails appartenant à la commande pour l'arrêt du métier et le re- chargement des navettes. 



   Le métier représenté est du type à double tissu à poil employant,deux navettes, qui peuvent être lancées simul- tanément au moyen de deux pas pour la production de deux tis- sus superposés qui sont unis pendant l'opération de tissage, par des poils formant les fils de chaîne et les moyens géné- raux employés dans ce but, peuvent être ceux habituels. 

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   Le châssis du métier 1 peut être de toute construc- tion appropriée, en vue de supporter les différentes parties, et celles-ci peuvent être commandées par toute source d'éner- gie appropriée. Dans le cas actuel, la commande est opérée par un moteur électrique 2 monté à l'arrière du métier et muni de transmissions 3 et   4,   destinées à la commande de l'arbre arrière 5. L'arbre oscillant 6 est monté au-dessus de l'arbre 5 et ses bras 7, qui se prolongent vers le bas, s'engagent dans un évidement circulaire d'un manchon monté en vue de coulisser sur l'arbre 5 ; les pièces du manchon peuvent ainsi être accouplées ou désaccouplées lorsqu'on le désire. Une roue dentée 8 est montée sur l'arbre arrière 5 et se trouve en prise avec le pignon 9 qui actionne l'ar- bre coudé 10, lorsque les pièces du manchon sont accouplées. 



  L'arbre coudé est en liaison avec les lames du battant 11, figure 3, par l'intermédiaire de la barre 12, ce qui permet de donner au battant 13 ses mouvements de battement habi- tuels. Le train habituel des mécanismes destinés à actionner les autres parties mobiles du métier n'est pas représenté ici, car ses détails ne forment pas une partie essentielle de la présente invention et sont actuellement bien connus des hom- mes de métier. 



   On voit, disposé transversalement par rapport au châssis du métier, l'arbre expéditeur 14 auquel est fixé l'expéditeur 15, représenté en traits pleins sur la figure 3 dans sa position de marche et on voit, se prolongeant vers le bas par rapport à l'arbre expéditeur, le bras 16 accouplé par l'intermédiaire de la tige 17 à l'organe de commande du manchon, telle que la glissière 18, en vue d'actionner l'arbre 

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 6 et le bras 19 pour manipuler le manchon, la construction étant telle que lorsque l'expéditeur 15 est dans la position représentée en traits pleins sur la figure 3, les pièces du manchon sont en prise et le métier est dans la position de marche. 



   Le mécanisme de tissage destiné à manipuler les fils de chaîne a pour la formation de deux tissus, peut être celui habituel, mais ainsi qu'on le voit sur les figures, il se compose d'une série de porte-lisse 20 pour commander les fils de chaîne comme d'habitude, dans leurs mouvements de montée et de descente. Le battant 13 porte un peigne 21 à travers lequel passent les fils de chaîne sur leur chemin vers la ligne de serrage de la duite et les deux tissus en liaison avec les fils de garnissage servent, comme d'habitude, à produire deux tissus superposés, pendant que les poils for- mant les chaînes, manipulés par un mécanisme de tissage ap- proprié, passent en avant et en arrière, entre les deux tissus pour produire un double tissu à poil, comme l'indique la figure 1.

   Au fur et à mesure que le double tissu à poil avance, on coupe le poil formant les fils et, ainsi qu'on le voit, le mécanisme de coupe peut se composer d'un chariot 22 muni d'un couteau et déplacé transversalement en avant et en arrière par des moyens de commande appropriés, qui sont actuellement bien connus des hommes de métier. Le résultat en est que les deux tissus superposés sont séparés et forment deux tissus à poil séparés 23 et 24, qui sont conduits par des rouleaux garnis d'aiguilles ou de sable, appropriés, 25 et 26 et entraînés synchroniquement par l'intermédiaire des transmissions 27 pour enrouler les deux tissus à poil qui sont amenés à des rouleaux de toile appropriés. Le mécanisme 

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 décrit jusqu'ici est maintenant bien connu et ne nécessite donc pas d'autres explications. 



   Le battant 13 est muni des boites à rechargement de navettes de l'un des côté du métier et des bottes sans rechargement du côté opposé et, pendant l'opération de tis- sage, les tiges 28 agissent sur les deux navettes, pour lan- cer chacune d'entre elles dans son pas respectif et étant donné que la navette supérieure se déplace la plupart du temps sur le plan inférieur du pas supérieur des fils de chaîne, un guide navette court 29, est disposé dans le prolongement de l'extrémité inférieure de la botte à navette supérieure pour diriger la navette comme l'indique la figure 1. Il peut être avantageux dans certains cas de prévoir un guide supérieur pour la navette supérieure pour assurer l'exactitude de son mouvement de lancement et dans le mode d'exécution représen- té, ce résultat est obtenu au moyen de patins ou guides 30, voir figure 1. 



   Le métier représenté est du type à changement de navettes et une caractéristique importante de la présente invention consiste à opérer un double changement de navettes, lorsque l'une ou 1-'autre de celles-ci est sensiblement épui- sée. 



   A la partie inférieure du bâti du métier et du côté où se fait le rechargement, se trouve un support-guide 31 destiné à porter les deux magasins d'alimentation des navettes garnies. Dans l'exemple représenté, le support-guide 31 est muni de pièces de support 32, qui peuvent être assujetties de façon réglable au support-guide 31 par l'intermédiaire de boulons 33. Chacune des pièces 32 est munie d'un bras 34 qui se loge dans des prolongements appropriés 35 des magasins 36 (figures 1 et 2) et afin que les supports-guide soient main- 

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 tenus dans une position déterminée, ils sont fixés aux bras de façon réglable, au moyen de vis de réglage 37 (figure 2). 



   Chacun des magasins 36 contiendra ordinairement une série de navettes 38, toutes garnies, et prêtes à être ame- nées des magasins aux boites à navettes, lorsqu'un recharge- ment devient nécessaire. 



   Afin que les navettes puissent être retenues dans les magasins, chacun de ceux-ci est muni d'une butée sur laquelle repose la navette inférieure pendant les opérations normales de tissage. Une telle butée ou système d'arrêt peut se composer de bras 39 montés pivotants en 40 sur la paroi du magasin et chacun d'entre eux présentant une partie 41 se pro- longeant vers le bas et une pièce 42 s'étendant à l'arrière, sur laquelle la navette inférieure de la série peut s'appuyer normalement, figure 2. 



   Etant donné que, conformément à la présente invention deux navettes doivent être simultanément transférées du maga- sin aux bottes à navettes, les dits magasins sont disposés en quinconce, c'est-à-dire que l'un des magasins est placé en avant par rapport à l'autre, pendant que ce dernier est plus élevé que le magasin antérieur, ainsi que le montrent claire- ment les figures 2 et 4. Cette disposition des magasins permet de même aux porte-navettes, qui seront décrits ci-après, de   shivre   leurs parcours respectifs différents, pour amener une navette des magasins aux deux bottes à navettes, lesquelles, ainsi qu'on le remarquera, sont disposées l'une au-dessus de l'autre. 



   Les deux porte-navettes, destinés à amener une na- vette de chacun des magasins aux boites à navettes respecti- ves, se composent des bras 43 et 44 qui sont montés pivotants 

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 à leurs extrémités inférieures en 45, figure 2, et chacun d'entre eux possède une pièce en prise avec une came 46,47 qui prend normalement la position indiquée sur la figure 2 pendant les opérations normales de tissage, et lorsque le métier est arrêté. 



   La partie supérieure de chacun des supports 43, 44, est munie d'une pièce 48 destinée à supporter la navette et sur laquelle descend celle-ci à sa sortie des magasins, lors- que les butées 42 sont retirées. 



   Pour retirer les butées ou parties saillantes 42 et permettre ainsi à une navette de sortir de chaque magasin pour arriver sur le support 48, les porte-navettes 43, 44 sont en premier lieu soumis à un mouvement en avant, de fai- ble envergure, suffisant pour amener la partie 41 de la butée 42, en prise avec la partie supérieure des supports et ensuite, les dits porte-navettes sont déplacés vers l'extérieur, comme l'indique la figure 4, ce qui permet à une navette de chacun des magasins de passer sur les supports 48. 



   Il peut être avantageux dans certains cas, d'inter- cepter le mouvement de descente des navettes au-dessus de celles qui sont déjà sorties jusqu'à ce que les butées 42 puis- sent à nouveau reprendre leur position initiale. Cette condi- tion est représentée sur la figure 1, dans laquelle on remar- quera que le support pivotant 40 de chaque butée comprend un arbre oscillant, normalement sous l'influence d'un ressort 49 tendant à déplacer la butée intérieurement par rapport à sa position normale et, monté pivotant sur le magasin en 50, se trouve un doigt 51 en liaison avec un arbre coudé sur l'arbre 40 par l'intermédiaire d'une goupille 52, de telle sorte que, lorsque la butée oscille.vers l'extérieur dans la position de ,la figure 4,

   les doigts sont tournés vers l'intérieur pour 

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   empêcher   que les rangées de navettes ne descendent dans les magasins. 



   Pour que les navettes puissent être simultanément transférées des deux magasins aux deux boites à navettes, il faut tout d'abord, comme l'indique la figure 4, évacuer des boîtes les deux navettes en service. Au-dessus du battant 13, est montée une console ou bras 53 dont on peut prévoir deux unités, séparées longitudinalement du battant à une distance convenable et, monté pivotant à l'extrémité supérieure de la console 53, se trouve un arbre oscillant 54 qui porte le bras 55 actionnant le plateau antérieur de la boite 56.

   Ce dernier est monté de façon à pouvoir pivoter en 57 à son extrémité supé- rieure sur les bras 55, et cette liaison peut prendre la forme d'un bras oscillant ainsi que l'indique clairement la figure 1, la construction étant telle que si les bras 55 se dépla- cent vers le haut, dans la position indiquée sur la figure 4, le plateau antérieur de la boite sera également soulevé pour libérer l'avant des bottes à navettes en vue de l'éjection des navettes en service. 



   Le plateau antérieur de la boîte 56 est muni d'un bras 58 se prolongeant vers le haut auquel est accouplée l'articulation 59, son extrémité opposée étant accouplée en 60 à une patte fixe 61, la construction'étant telle que lors- que le plateau antérieur de la boite est relevé pour permettre l'éjection de la navette en service, il se soulèvera dans une direction sensiblement verticale, sous l'action du mouve- ment parallèle de l'articulation et ne sera pas, par consé- quent, projeté en dehors de la boite à navettes, dans une me- sure qui pourrait nuire à d'autres parties du métier en fonc- tionnement et le plateau antérieur de la boite prendra la 

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 position indiquée sur la figure 4 avec l'avant des bottes à navettes ouvert pour l'éjection des navettes en service. 



   Pour permettre d'éjecter les deux navettes en ser- vice, la présente invention prévoit des frappeurs doubles 62, portés par un ou plusieurs bras 63, montés pivotants en 64, et possédant une pièce 65 se prolongeant vers le haut, figure 4, La partie extrême du bras 65 est munie d'un organe de commande du frappeur 66 qui peut, de préférence, présenter la forme d'une vis de réglage, figure 2, dont l'extrémité inférieure est heurtée par la partie supérieure 67 du plateau antérieur de la boîte, lorsque ce dernier est basculé vers le haut, dans son mouvement d'articulation parallèle et approche de sa limite supérieure pour exposer la partie avant des bottes à navettes pour l'éjection des navettes en service.

   Lorsque ces dernières ont été éjectées aux conditions représentées sur la figure 4, les frappeurs sont retirés des bottes à navettes par un orga- ne 68, dont la partie extrême 69 s'engage à l'avant du bras 63 et le déplace pour retirer les frappeurs au début du mouve- ment initial de la paroi antérieure de la botte à navettes pour revenir à sa position primitive. 



   Ainsi qu'on le voit sur la figure 4, le plateau anté- rieur de la botte 56 est soumis à un mouvement ascendant, lé- gèrement en excès de celui nécessaire pour découvrir ou libérer les navettes à éjecter et un tel excès de mouvement est utilisé pour actionner les frappeurs, de telle sorte que, lorsque le plateau antérieur de la botte approche de la limite supérieure de son mouvement, la partie supérieure 67 de ce plateau frap- pera l'organe de commande du frappeur 66, dont l'extrémité inférieure est normalement à une certaine distance au-dessus de la partie supérieure 67 du plateau antérieur de la botte, ce 

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 qui produira l'éjection des navettes;

   avant que les navettes qui arrivent ne soient transférées aux boites à navettes, le plateau de la botte, antérieur, 56 commence à descendre vers sa position initiale, après quoi, la pièce 68 retire le frappeur des boites à navettes pendant la première partie du mouvement du plateau et avant que celui-ci soit suffisamment abaissé pour empêcher l'entrée de nouvelles navettes, dans les boites à navettes. Les frapeurs sont ainsi enlevés des boites à navettes, de nouvelles navettes sont amenées dans celles-ci et le plateau antérieur achève alors son mouvement vers la position initiale. 



   On prévoit, dans le prolongement de l'arbre oscillant 54 porté par les consoles 53, un bras 70 en liaison par l'in- termédiaire d'une articulation 71 avec le bras inférieur 72 porté par le bras oscillant 73 à la partie inférieure des con- soles 53 et, accouplé au bras   72,   se trouve un ressort 74 qui agit normalement pour déplacer la paroi antérieure de la botte à navettes en la ramenant à sa position initiale. 



   Dans la construction ainsi décrite, on voit qu'en actionnant le mécanisme de rechargement de la navette décrit plus haut, les deux navettes en service sont remplacées par des navettes garnies et, lorsque le métier représenté est du type général dans lequel le tissage est arrêté pendant un changement de navettes, il devient utile de faire ressortir ici comment l'indication de l'épuisement des deux navettes détermine un changement de ces deux navettes. 



   En face des bottes à navettes du côté du métier où ne s'opère pas le rechargement, se trouve un système sondeur qui sert à indiquer l'état de remplissage de chaque navette, pendant qu'elle se trouve dans les boites sans rechargement, 

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 et bien que l'on puisse employer une forme appropriée de mécanisme de sondage pour déceler l'épuisement du remplissage de chaque navette, celle représentée se compose de deux pai- res d'organes de sondage 75, dont une paire coopère avec cha- que navette.

   Le mécanisme représenté est du type électrique et lorsque le garnissage de chaque navette a atteint un degré d'épuisement prédéterminé, les colliers métalliques 76, vien- nent en contact avec une plaque métallique 77 sur la navette sensiblement vidée et ferment un circuit électrique 78, fi- gure 1, en excitant ainsi un solénoïde ou aimant 79. On bran- che au noyau du solénolde une tige 80, qui est normalement soumise à l'action d'un ressort léger 81 et possédant une pièce coulissante 82, dont l'extrémité se prolonge normalement dans le guide 83 et sous un fil ou bras 84 qui est lui-même connecté au contacteur 85, la construction étant telle que pendant le tissage normal, la partie extrême 86 du contacteur est maintenue dans une position relevée en dehors du par- cours de la partie surélevée 87 de la pièce 88.

   Lorsque tou- tefois le solénolde est excité par la fermeture du circuit, la tige 80 sera poussée vers la droite, par les deux paires de dispositifs de sondage, figures 1 et 7, en retirant ainsi l'extrémité de la glissière 82 qui se trouvait au-dessous du bras 84 et en permettant à la partie extrême 86 du contacteur 85 de descendre sur le parcours de la partie surélevée 87 de la pièce 88. 



   Le contacteur 85 est monté pivotant en 89 sur un levier coudé 90 qui peut pivoter sur un support 91x. Le bras 91 du levier coudé possède un dispositif de serrage 92 dans lequel est montée la tige de commande du rechargement 93 qui   se 11   prolonge vers le bas et dont la partie inférieure est ac- 

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 couplée en 94, figure 3, avec un levier 95 monté pivotant en 96 sur le bâti du métier. 



   On voit sur la figure 3, la roue conique 97, montée en vue d'un mouvement continu sur l'arbre 5 et qui est en prise avec une autre roue conique 98 assujettie à la partie supérieu- re de l'arbre de transmission 99, à l'extrémité inférieure du- quel se trouve une vis sans fin 100, accouplée d'une façon permanente avec une roue hélicoïdale 101. Cette dernière est fixée à un manchon 102 monté fou sur l'arbre 103, la construc- tion étant telle qu'alors que la roue hélicoïdale et le man- chon 102 peuvent tourner de façon continue, l'arbre 103 de- meure immobile pendant les opérations normales de tissage. 



   Un disque 104 est claveté sur l'arbre 103 et, monté sur le manchon 102, se trouve un disque voisin 105 muni d'une série d'orifices 106, figure   3,   dont l'un quelconque desquels est adapté pour être en prise par intermittence avec une tige 107 montée sur le bras radial 108, lequel est comme d'habitude, maintenu normalement dans sa position par l'intermédiaire de la tige 107 retirée d'une encoche 106 du disque 105 par un bras coudé 109, figure 6. Aussi longtemps que ce dernier ne peut se déplacer autour de son support pivotant 110, il s'ap- puie sur le bras radial 108 et empêche que la tige ne soit en prise avec l'encoche du disque 105. 



   Un loquet coudé 112 est monté pivotant en 111, fi- gures 3 et 6, et sa partie supérieure dépasse généralement le bras 113 du contrôleur 109, ce qui fait que, aussi long- temps que les pièces sont dans la position indiquée dans la figure 6, le bras radial 108 empêche que la tige de verrouil- lage 107 ne vienne en prise avec une encoche du disque 105. 



   On voit sur la figure 3, accouplée au levier 95 dé- crit plus haut, une pièce d'articulation 114, normalement sous 

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 l'influence du ressort 115 et accouplée au bras 116 du loquet 112, il en résulte que, pendant les opérations de tissage nor- males, les pièces conservent la position indiquée sur les fi- gures 3 et 6, mais lorsque le contacteur 85 décrit plus haut, fait un appel pour le rechargement des navettes, le levier 95 dégage la partie supérieure du loquet 112 de sa prise avec le contrôleur 109 et l'arbre 103 est verrouillé pour opérer le mouvement de rotation avec le manchon 102.

   Le mouvement du levier 95 est brusque et à peine suffisant pour libérer le loquet 109 et permettre à l'extrémité du bras 108 de passer au-delà de l'extrémité de la partie inférieure du loquet, après quoi, les différentes parties reprennent leur position de verrouillage comme l'indiquent les figures 3 et 6, de telle sorte que pour une seule rotation de l'arbre 103, la tige de verrouillage 107 est à nouveau séparée de l'encoche dans la- quelle elle était engagée et l'arbre qui opère le changement revient au repos. 



   Les cames de commande montées sur l'arbre 103 sont destinées l'une d'entre elles, c'est-à-dire la came 117, à relever la paroi antérieure de la boîte à navettes, et les deux autres 118, 119 à commander les mouvements des porte- navettes 43 et 44, figure 2. 



   Un bras 120 est monté sur l'arbre 73 porté par le battant, figure 2 et 4, et sa partie extrême est accouplée à une tige 121 se prolongeant vers le bas, laquelle est en liaison à son extrémité inférieure avec un levier 122 monté pivotant en 123 sur le bâti du métier et, coopérant avec le levier 122, se trouve la came 117 mentionnée plus haut qui agit sur un rouleau 124 porté par le levier 1221'action de la disposition précitée consistant en ce que à la mise en 

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 marche de l'arbre 103 de la façon décrite plus haut, la came   117   sert au moyen des dispositifs décrits, à lever la paroi antérieure des boites à navettes au-dessus de la position indiquée sur la figure 2 pour l'amener à celle représentée sur la figure 4, après quoi, les navettes en service sont enlevées de leur botte de la façon décrite.

   



   Ainsi qu'on l'a dit plus haut, les porte-navettes 43, 44, sont soumis à un léger mouvement en avant, à leurs extrémités supérieures afin de permettre à une navette de chaque magasin, de passer sous la commande des porte-navettes, condition qui est réalisée par un léger bossage 125, 126, formant partie des cames 118,119 qui commandent le porte-na- vettes, figure 2.

   Pendant que l'arbre qui opère le changement continue à tourner après avoir communiqué le mouvement en avant aux porte-navettes, les rouleaux montés aux extrémités des bras 46 et 47 des porte-navettes, suivent le contour de la came, ou plus exactement, les cames passent sous les rou- leaux, pour permettre à ces derniers d'arriver à la partie inférieure des cames, après quoi, les ressorts 127 et 128 qui sont accouplés aux porte-navettes 43 et 44, déplacent ces derniers vers l'arrière dans leurs différents parcours res- pectifs pour amener une navette pleine dans chacune des bottes à navettes en remplacement de celles préalablement éjectées, comme l'indique la figure 4, les parties remontantes des deux cames 118, 119 ramènent alors les porte-navettes dans leur position avant, comme l'indique la figure 2, et à ce moment,

   le double rechargement de navettes a été accompli. 



   Le métier à double tissu à poil, représenté sur les dessins, est du type dans lequel le fonctionnement est inter- rompu ou suivant lequel, le métier est amené au repos pendant 

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 le cycle de rechargement du métier et étant donné que l'arrêt du métier doit être opéré au moment, ou à peu près au moment, où le rechargement est demandé, la présente invention prévoit des moyens pour arrêter le métier, lorsque se fait l'appel pour le rechargement, de la façon indiquée ci-après et en se rapportant plus particulièrement aux figures 3, 7 et 9. 



   Le levier coudé 90 sur lequel pivote le contacteur 85, possède une tige 129 qui appuie sur le bras inférieur 130, figure 9, du levier 131 monté pivotant sur la même liaison pi- votante que le levier coudé 90 et une articulation 132 est accouplée au bras inférieur 130 du levier, son extrémité ex- térieure étant munie d'une encoche 133 en prise avec une tige 134 dans le prolongement d'un bras 135, fixé à l'arbre expédi- teur 14, la tige 134 appuyant normalement au fond de l'encoche, ce qui fait que, lorsque le contacteur 85 est déplacé vers l'avant, lorsque se fait l'appel pour le rechargement, la tige 129 fait tourner le bras de levier 130 vers la droite, en entrainant ainsi l'arbre expéditeur et l'expéditeur 15 dans la position destinée à opérer l'arrêt du métier.

   L'encoche 133 prévue dans l'articulation 132, permet le mouvement de l'ex- péditeur, à la main si on le désire, jusqu'à sa position d'ar- rêt. 



   On voit d'après ce qui précède que lorsque se fait l'appel pour le rechargement et d'après le mécanisme décrit plus haut, le métier s'arrêtera et l'arbre 103 opérera une révolution complète, en effectuant ainsi le rechargement dans les deux bottes à navettes et qu'avant que cette révolution unique de l'arbre opérant le changement soit achevée, le mé- tier doit être automatiquement remis en marche. 



   Le bras de démarrage 136 est monté en vue de basculer autour du centre 123, figures 2 et 5, et on voit rigidement 

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 accouplé, en vue de se déplacer avec le bras précité, un autre bras 137 dont la partie extrême se trouve sur le par- cours du déplacement d'une came 138, laquelle avant   l'achève-   ment d'une révolution unique de l'arbre 103 qui opère le chan- gement, se déplace sous le bras 137 et entraîne vers la gauche le bras de démarrage 136, figure 2. 



   La tige de démarrage 139 qui passe librement à travers l'extrémité supérieure du bras de démarrage 136, possède une pièce évidée 140 munie d'une encoche de verrouillage 141, normalement en prise avec un axe 142, prolongeant le bras 143 monté en vue de limiter le mouvement basculant sur l'arbre expéditeur 14, figure 5. Le bras 143 est accouplé à la partie inférieure du levier expéditeur 15, au moyen d'une liaison 144 par tige se déplaçant dans une rainure et un ressort 145 se prolonge entre la poignée auxiliaire 146 et le bras 143 en permettant ainsi un mouvement élastique limité comme facteur de sécurité. 



   Un ressort 147 entoure la tige de démarrage 139 entre un collier fixe 148 et un collier lâche 149 contre lequel ap- puie le bras de démarrage 136, ce qui fait que, lorsque ce dernier est déplacé vers la gauche, figure 2, il agit sur la rainure ou butée 150 pour pousser vers la gauche la tige de démarrage 139 et déplacer par conséquent, l'expéditeur 15 dans sa position destinée à opérer le fonctionnement du métier lorsque la came 138 passe sous le bras 137. Lorsque la came a finalement amené le bras 137 dans la position de marche nor- male du métier, telle que l'indiquâmes lignes en pointillés de la figure 2, le bras de démarrage se déplace autour de son support pivotant dans la direction opposée ou vers la droite, sous l'impulsion du ressort 127 qui l'accouple au porte-navet- 

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 tes 43.

   A ce moment, le bras 136 comprimera légèrement le ressort 147 et l'extrémité de la tige de démarrage 139 dépas- sera l'extrémité du bras de démarrage, comme l'indiquent les lignes en pointillés de la figure 5, et le métier sera alors mis en marche. 



   Il peut arriver parfois que l'une des navettes ne soit pas convenablement mise en place dans sa boite et si l'appel pour le rechargement se fait à ce moment là, une panne pourrait se produire, de telle sorte que la présente invention prévoit un dispositif de sécurité ou mécanisme de protection, pour que, après que le métier a été arrêté pour une mauvaise position d'une navette il ne puisse pas être re- mis en marche automatiquement. 



   Un butoir coulissant 151 est monté sur des rails ap- propriés sur le bâti de la machine et peut être actionné ou poussé en avant par l'un ou l'autre des doigts 152 et 153, figure 5, pour opérer l'arrêt du métier. 



   Dans le cas actuel, le butoir 151 possède un doigt d'arrêt 154 se prolongeant vers l'avant et appuyant normale- ment sur la partie inférieure de l'expéditeur 15 ou sur le bras 143 solidaire de ce dernier, pendant que le métier fonc- tionne. Le butoir est maintenu en retrait par un ressort 155 et lorsqu'il est déplacé vers l'avant par l'un des doigts 152, 153, l'extrémité du butoir bute contre un tampon en caout- chouc 156 pour empêcher le mouvement en avant du butoir en liaison avec le ressort 155. 



   Chacun des doigts 152, 153 est monté pivotant sur le battant, comme d'habitude, et des doigts 157,158 prolon- gent vers le haut celui-ci et appuient contre les liaisons habituelles des boites à navettes, ce qui fait que lorsqu'une ;navette n'est pas convenablement mise en place dans la botte, 

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 le doigt correspondant descendra et se trouvera en prise avec l'un des bossages du butoir 151 pour que ce dernier glisse vers l'avant et opère l'arrêt du métier. 



   Un bras 160 muni d'un axe 161 qui appuie sur le côté intérieur de la barre de démarrage 139 est monté pivotant sur le bâti du métier en 159. L'extrémité supérieure du le- vier 160 est accouplée en 152 à une articulation 163, en liaison pivotante avec le butoir 151 en 164, ce qui fait que, lorsque le butoir est déplacé vers l'avant à la suite de la mise en place inappropriée d'une navette dans sa botte, le dit butoir amènera en premier lieu l'expéditeur dans sa posi- tion destinée à opérer l'arrêt du métier et tournera simulta- nément le levier 160, pour relever de cette façon, la tige de démarrage et séparer l'encoche 141 de l'axe 142 du levier de démarrage, de telle sorte que même si l'appel pour le rechar- gement est effectué, le bras de démarrage 136 ne peut pas dé- placer l'expéditeur dans sa position pour la mise en marche du métier. 



   Lorsqu'il se produit un défaut de la matière à amener   dans')le   pas par l'une ou l'autre des navettes, la présente invention propose que le métier soit arrêtée pour corriger le dit défaut et que le mécanisme de rechargement soit arrêté, de telle sorte que même si l'appel pour le rechargement s'effec- tue lorsque se produit le défaut le métier sera arrêté sans que commence l'opération de rechargement et comme l'une des formes destinée à exécuter l'objet de l'invention proposé, on prévoit un mécanisme de fourchette de garnissage du côté du métier où ne se fait pas le rechargement qui décèle la pré- sence ou l'absence de garnissage de l'une ou l'autre des navet- tes en percevant des battements. 

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   Un porte-fourchette 165, figure 8, est monté tout près de la pièce 88 et comprend un bras monté pivotant en 166 à son extrémité inférieure et des supports 167,168, sont fixés au porte-fourchette et sur chacun d'entre eux, est montée pivotante une fourchette de garnissage 169, et 170, dont les extrémités antérieures sont munies de crochets 171 et 172. 



   Les crochets 173, 174, en liaison pivotante avec l'entraîneur de came en 175 et 176 sont montés sur la pièce 88, figure 8. Les parties antérieures des crochets 173 et 174 portent un dispositif de levage 177 qui est muni d'une partie prolongée vers l'avant 178, normalement placée quel- que peu au-dessous de l'extrémité 86 du contacteur 85.

   Lors- que l'une ou l'autre des fourchettes décèle l'absence de gar- nissage amené dans le pas, la partie antérieure crochue s'en- gage dans le crochet correspondant de l'entratneur de came, comme l'indiquent les traits en pointillés sur la fourchette inférieure, figure 8, ce qui fait que le dispositif de levage 177 est relevé et sa partie saillante 178 soulèvera la partie arrière du contacteur 85 au-dessus du parcours de la partie saillante de la came en soulevant de ce fait le contacteur pour qu'il ne puisse pas être déplacé par la came, même si l'appel pour le rechargement se fait à ce moment. 



   Pour opérer l'arrêt du métier aux conditions ci- dessus, le porte-fourchette 165 est en liaison à son extré- mité supérieure en 179 avec une tige 180 qui se prolonge vers l'avant, figures 8 et 9, et qui accouple avec la partie su- périeure du bras de levier 131, ce qui fait que, lorsque la came se déplace vers l'avant, l'articulation 132 qui, ainsi qu'il a été décrit plus haut, est accouplée avec l'expéditeur 15, amènera ce dernier de .sa position de marche à sa position   d'arrêt.   

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   Le double changement de navettes, ainsi que le montre la figure 1, consiste à opérer le transfert d'une navette de chacun des magasins aux deux bottes à navettes et on remarquera que les deux porte-navettes 43, 44, se trou- vent sensiblement dans leur position arrière avec les parties 
48 supportant les navettes se prolongeant dans chacune des bottes à navettes, et la paroi antérieure des deux boites à navettes qui est constituée par une seule pièce, se trouve dans sa position relevée ou sensiblement dans celle-ci. 



   Lorsque les porte-navettes 43, 44, sont retirés des bottes à navettes, la paroi antérieure de celles-ci qui est formée par une pièce unique, doit empêcher que les nouvel- les navettes introduites soient retirées des bottes à navet- tes et pour obtenir avantageusement ce résultat, on prévoit, dans la paroi antérieure 56, des orifices 181 qui permettent à la paroi antérieure des porte-navettes de descendre sen- siblement à sa position inférieure, lorsque les porte-navettes 
43 et 44 sont retirés. 



   Un récepteur de navettes 182, figures 1 et 2, est monté sur le bâti du métier et sert à recevoir les navettes éjectées des bottes et, pour guider ces dernières vers le bas dans le récepteur, se trouve un guide ou tablier appro- prié 183. 



   D'après la construction décrite d'une forme avanta- geuse de l'invention, il est évident qu'en décelant l'épui- sement de l'une des navettes par le mécanisme de sondage,   . les   deux navettes en service seront rechargées, les anciennes navettes en service seront éjectées des deux bottes à navet- tes, et deux navettes garnies seront amenées dans ces derniè- res.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS --------------------------- 1.- Un métier à garnissage par rechargement, du type à changement de navettes, opérant le tissage avec deux navettes, caractérisé par des boites à navettes et un mécanisme déceleur pour indiquer l'état de garnissage des deux navettes et compre- nant un mécanisme de changement de navettes, qui entre en jeu lorsqu'un défaut de garnissage est perçu, tel que l'épuisement de l'une des navettes pour changer en même temps les navettes dans les deux boites.
    2.- Un métier conforme à la revendication 1, caracté- risé par le fait que deux bottes à navettes sont prévues du même coté du.métier.
    3.- Un métier conforme à la revendication 2, caracté- risé par le fait que le mécanisme déceleur se trouve du côté opposé du métier.
    4. - Un métier conforme à la revendication 1, caracté- , risé par le fait que l'on prévoit deux bottes à navettes, de chaque côté du métier.
    5.- Un métier conforme aux revendications 1, 2, 3, ou 4, caractérisé par le fait que le mécanisme déceleur est desti- né à indiquer l'état de garnissage des navettes, en percevant des battements, le mécanisme de changement de navettes entrant en jeu, lorsqu'est perçu l'épuisement de garnissage de chaque navette pour recharger simultanément les navettes dans les deux boîtes, comme résultat d'une détection unique.
    6. - Un métier conforme à la revendication 5, carac- térisé par un mécanisme de changement de navettes pour chaque botte à navettes, adapté en vue d'éjecter simultanément pen- dant le fonctionnement, les deux navettes en service de leurs bottes à navettes respectives et introduire dans chacune , d'entre elles au même moment, une navette garnie. <Desc/Clms Page number 23>
    7.- Un métier conforme à l'une des revendications précédentes, caractérisé par deux magasins à navettes du côté du métier où se fait le rechargement, ainsi que par des porte- navettes pour amener celles-ci, des magasins aux deux boites à navettes.
    8. - Un métier conforme à la revendication 7, carac- térisé par le fait que les dits magasins sont montés à des hauteurs différentes.
    9. - Un métier conforme aux revendications 7 ou 8, caractérisé par le.fait que les magasins sont montés de telle sorte que l'un d'eux se trouve en avant par rapport à l'autre.
    10.- Un métier conforme aux revendications 7, 8, ou 9, caractérisé par le fait que les deux porte-navettes sont montés en vue de se déplacer suivant des parcours différents pour transporter des navettes, des magasins aux deux bottes à navettes.
    Il.- Un métier conforme à la revendication 10, dans lequel les deux porte-navettes sont montés en vue d'effectuer des mouvements oscillants, suivant des arcs différents.
    12.- Un métier conforme à l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le mécanisme déce- leur de garnissage se compose de deux dispositifs de sondage placés du côté du métier où ne s'opère pas le rechargement.
    13.- Un métier conforme à l'une des revendications 1 à 12, caractérisé par le fait qu'un système de fourchette est prévu pour arrêter le métier, lorsque se produit une fausse duite par l'une des navettes, ainsi que des moyens auxiliaires commandés par le système de fourchette pour empêcher le fonc- tionnement du mécanisme de changement de navettes, lorsque le système de fourchette décèle une fausse duite de l'une des navettes.
    A <Desc/Clms Page number 24> 14. - Un métier conforme à l'une des revendications 1 à 13, caractérisé par le fait qu'on prévoit un système de fourchette pour déceler un défaut du garnissage que chaque navette doit amener dans le pas, ainsi que des moyens auxi- liaires commandés par le mécanisme de fourchette pour empê- cher le fonctionnement du mécanisme de rechargement, lorsque l'une des navettes n'opère plus de garnissage.
    15. - Un métier conforme à l'une quelconque des re- vendications précédentes, caractérisé par le-fait que l'on prévoit une commande pour remettre en marche le métier lors- que le rechargement est achevé dans les deux boites et un mécanisme de sûreté pour que les organes de commande ne puis- sent pas mettre en route le métier si l'une des navettes n'était pas convenablement mise en place dans sa botte.
    16. - Un métier conforme à la revendication 15, ca- ractérisé par le fait que les organes de commande comprennent une tige de démarrage, accouplée d'une façon amovible à l'ex- péditeur, pour démarrer le métier, et des moyens sont prévus pour désaccoupler la tige de démarrage et l'expéditeur, afin d'empêcher que le métier ne soit mis en marche, lorsque l'une des navettes n'est pas bien mise en place dans sa botte.
    17. - Un métier conforme à l'une quelconque des re- vendications précédentes, caractérisé par le fait que l'on prévoit une seule paroi antérieure pour les deux boîtes à navettes et deux articulations en liaison pivotante avec la paroi unique des boites à navettes et comprenant des moyens pour actionner la dite articulation et pour empêcher que la paroi antérieure des boîtes à navettes, ne bascule en dehors de celles-ci, dans une mesure sensible lorsque la paroi est déplacée de sa position de fonctionnement ou amenée à celle-ci. <Desc/Clms Page number 25>
    18. - Un métier conforme à 1-lune quelconque des re- vendications précédentes, caractérisé par le fait que l'on prévoit un mécanisme pour former le pas, en divisant les fils de chaîne en deux pas, un pour chaque navette.
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