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La présente invention concerne une machine à plier les articles d'habillement, notamment les chemises, particulièrement applicable dans les établissements industriels tels que les grandes blanchisseries, les manu- factures de linge et analogues.
On connait diverses machines servant à plier les chemises et autres articles de lingerie. Ces appareils connus présentent cependant le grand inconvénient que pour plier les chemises et autres articles de lingerie ou .d'habillement analogues, il est nécessaire de les placer avec le plastron en-dessous sur le dispositif de pliage au commencement de cette opération. Etant donné que les bandes destinées à recevoir les boutons et portant les boutonnières qui sont utilisées pour le centrage sont en- suite cachées à l'ouvrier, l'opération de centrage ou alignement de la che- mise est faite à l'aveuglette, puis nécessite beaucoup de temps, d'habileté et un matériel spécial.
En outre, en pareilles circonstances,il est néces- saire que la chemise soit pratiquement boutonnée complètement, du premier au dernier bouton,afin d'assurer un alignement convenable. En conséquen- ce, le principal but de l'invention est de créer une machine à plier les chemises et articles similaires qui supprime les inconvénients mentionnés ci-dessus et qui permet de commencer l'opération de pliage avec le plastron ou devant de la chamise sur le dessus, de façon que ce dernier puisse être aligné convenablement sans avoir à boutonner complètement la chemise ou au- tre article.
L'invention vise aussi à créer un appareil de pliage de chemi- ses dont la construction et le fonctionnement soient considérablement simplifiés par rapport à ceux connus antérieurement de ce type, non seulement en réduisant le prix de la machine, mais en améliorant son fonctionnement, puis en augmentant le débit du travail.
Les buts indiqués ci-dessus ont été atteints par la machine à plier les chemises conforme à l'invention, qui est caractérisée, en premier, lieu, par un support de la chemise monté en porte à faux, qui est constitué par une partie médiane et deux parties latérales pouvant être actionnées sélectivement pour être repliées sur la partie médiane ou pour être écar- tées de celle-ci, ce support pouvant basculer dans son ensemble autour d'un axe sensiblement perpendiculaire aux bords latéraux des parties médianeet latérales.
Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, aux dessins annexés.
La fig. 1 est une vue en perspective d'une machine à plier les chemises selon le mode de réalisation de l'invention.
La fige 2 est une élévation du côté gauche (en regardant lafig. l) du dispositif représenté à la fig. l, après retrait de la plaque-couvercle de gauche.
La fig. 3 est un plan du dispositif de la fig. l, après retrait de certains éléments couvrant des pièces ou parties du mécanisme, le levier d'actionnement proprement dit en forme d'U ayant été basculé d'environ 90 .
La fige 4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de la fig. 3.
La fig. 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la fig. 3.
La fig. 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la fig. 3.
Les fig. 7 et 8 montrent une partie du mécanisme représenté à la fig. 6, mais dans deux positions différentes.
La fig. 9 montre à échelle un peu plus grande que celle de la fig. 2 une partie du mécanisme représenté à cette dernière.
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La fig. 10 montre, partie en coupe, une élévation du côté droit de la machine de la fig. 1.
La fig. Il représente un circuit pneumatique utilisé avec le système de l'invention.
Les fig. 12 à 15 illustrent diverses opérations effectuées par l'ouvrière actionnant la machine pour plier une chemise.
Bien que la machine de l'invention soit décrite, à titre d'exemple, en se référant au pliage d'une chemise d'homme, il est bien évident qu'elle peut être utilisée pour le pliage de blouses et de tous autres articles de lingerie et d'habillement.
Suivant la disposition constructive d'ensemble:représentée endétail aux dessins annexés, la machine à plier les chemises comporte un bâti désigné par 1 dans son ensemble, qui est composé essentiellement de quatre montants 2, dont seuls les montants avant,.sont représentésà la fig.
1. Des panneaux latéraux extérieurs 4 et 5 et des panneaux latéraux intérieurs 6 et 7 sont fixés de façon amovible, par exemple à l'aide de vis 3, sur ces montants, de manière à ménager entre chaque panneau extérieur et chaque panneau intérieur adjacent un compartiment dans lequel sont placés certains éléments du mécanisme décrit plus loin. Les extrémités supérieures des compartiments ainsi formés sont fermées par des couvercles correspondants 8 et 9 auxquels sont reliées des boites à épingles 10 destinées à recevoir une certaine quantité d'épingles à utiliser par l'ouvrière. Une tablette 12 servant à recevoir les chemises pliées est reliée aux couvercles 8 et 9 ou au bâti par des pieds 11.
Une plaque 13 peut, en outre, recouvrir la partie inférieure de l'espace ménagé entre les panneaux intérieurs 6 et 7, puis servir de .table et former en même temps le dessus d'une armoire ou coffre 14 muni de deux portes 15 et 16 et pouvant servir à tout usage convenable.
L'élément ou table de support de la chemise, désigné dans son ensemble par 17, est représenté replié à la fig. 1 et déplié à la fig. 3.
Cette table est essentiellement composée de trois parties, à savoir une partie médiane ou base 18 et deux parties latérales ou abattants 19 et 20.
Lorsque le dispositif est à sa position de repos ou d'inaction de la fig. l, la partie médiane 18 de la table est la partie supérieure, tandis que les autres parties 19 et 20 sont repliées sous elle. La partie médiane 18 comporte de préférence des coins échancrés 21 pour saisir plus facilement la chemise pliée. Comme on le voit à la fig. 1 la partie médiane 18 de la table de support est légèrement courbe. Des lames de serrage 22 sont reliées d'une manière convenable au côté de la partie médiane 18 de la table qui forme en position inactive le dessus de cette partie 18.
Ces lames sont légèrement espacées de la surface adjacente de la partie 18 de la table de façon à permettre l'insertion d'un carton de raidissement de la chemise entre les lames de serrage 22 et la surface adjacente de la partie médiane 18, ce carton étant alors maintenu sous pression, fermement, mais de façon amovible, contre la partie médiane 18. Ce carton, non représenté aux dessins, est ordinairement inséré dans chaque chemise pliée afin de la maintenir dans sa position raidie et ainsi de conserver son aspect. Le dispositif conforme à l'invention peut cependant être utilisé sans insérer de carton entre lesdites lames de serrage.
L'extrémité postérieure de la partie médiane ou de base 18 est reliée de toute manière convenable, par exemple par des boulons 23, à une plaque 24 qui es-t sensiblement parallèle au devant du dispositif. Des manchons de support 25, à travers lesquels passent des barres coudées 26, sont fixés, par exemple soudés,, à la plaque 24. L'extrémité des barres coudées, 26, qui se trouve en avant lorsqu'on regarde le devant du dispositif plieur de chemise, est fixée rigidement aux abattants adjacents 19 et 20, ainsi qu'on le toit clairement à la fig. 3. Comme le montre cette figure, les abattants 19 et 20 sont légèrement écartés de la partie médiane 18.
Les barres 26 tourillonnent dans les manchons 25 formant paliers de façon qu'en
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tournant ces barres 26 dans ces manchons 25, on fasse basculer les abat- tants 19 et 20 chacun autour d'un axe sensiblement parallèle aux bord:. latéraux adjacents de la partie médiane 18. Un pignon 27 et 27a respec- tivement est fixé rigidement à chacune des barres 26. Chacune de ces bar- res porte aussi un collier 28, 28a destiné à coopérer avec un levier 29,
29a en forme de faucille, dont le rôle est expliqué plus loin.
Le pignon 27 relié à chacune des barres 26 engrène avec une crémaillère 30,31 respectivement. La crémaillère 30 est reliée à un piston 32 pouvant prendre un mouvement alternatif dans un cylindre 33 fixé à la plaque 24 de toute manière convenable. La crémaillère 31 est reliée de façon analogue à un piston 34 prenant pareillement un mouvement alter- natif dans un cylindre 33. Chacune des crémaillères 30, 31 porte un col- lier 35, 36 respectivement en prise avec une extrémité d'un ressort 37,
38. Les autres extrémités de ces ressorts prennent appui respectivement sur un écrou 39, 40, réglable sur des pièces tubulaires creuses 41, 42.
Les caractéristiques des ressorts 37, 38 sont différentes; en d'autres termes l'un des ressorts est plus fort que l'autre afin de ramener les crémaillères respectives 30, 31 à des vitesses différentes pour faire bas- culer les abattants 19, 20 également à vitesses différentes en les rame- nant à leur position de repli. Ceci est nécessaire pour éviter que les abattants 19 et 20 butent l'un contre l'autre lorsqu'ils sont rabattus contre le dessous de la partie médiane 18.
Les éléments tubulaires creux 41, 42 servent de support aux extrémités conformées des barres 43, 44 ra- liées respectivement aux colliers 35, 36 et passant dans ces éléments tu- bulaires 41, 42. Il est évident que lorsque les pistons 32, 34 se dépla- cent vers les extrémités adjacentes du cylindre 33, les crémaillères 30, 31 font tourner les barres coudées 26 et avec elles les abattants 19, 20.
Pendant que les crémaillères 30,31 se déplacent' vers l'extérieur, les colliers 35, 36 compriment les ressorts 37, 38 de sorte que ces ressorts sont suffisamment chargés pour ramener les pistons 32, 34 en arrière cha- que fois que la pression agissant sur les pistons 32, 34 tombe.
Les pièces tubulaires 41, 42 sont reliées de toute manière convenable à des plaques latérales 45, 46 qui sont à leur tour assujetties à la plaque longitudinale 24. Les plaques latérales 45, 46 comportent un prolongement 45a, 46a faisant saillie en avant (fig. 1 et 3) auquel est relié un coussinet 47, 48 (fig. 4 et 5) tournant sur un pivot 49, 50 res- pectivement. De même, des barres 66, 67 faisant saillie en avant sont re- liées aux prolongements 45a 46a et des bandes de caoutchouc 68, 69 sont de préférence reliées de toute manière convenable à ces barres 66, 67, ces bandes s'étendant au voisinage immédiat des abattants 19, 20, à une fin qui sera exposée en détail dans la description du fonctionnement.
Lorsque le dispositif de pliage se trouve au repos ou en position d'inac- tion, l'élément de support et les barres occupent une position légèrenent basculée en avant dans laquelle la barre 67 vient en prise avec une butée 70 (fig. 1).
Les extrémités postérieures des plaques latérales 45, 46 qui sont reliées entre elles par une plaque transversale 51 comportent chacune une patte 52, 53. Une extrémité d'un ressort de traction 54 est attachée à la patte 52 et son autre extrémité à un ergot 55 relié à un court doigt 56 (fig. 3, 6 à 8). Le doigt 56 est articulé à l'une des extrémités d'un levier 29 en forme de faucille et l'autre extrémité est solidarisée à une extrémité d'un pivot 57 s'étendant à travers un palier tubulaire 58.
L'autre extrémité du pivot 57 qui traverse la plaque 24 porte un collier 59 et ce dernier porte un doigt de serrage 60. L'extrémité libre du doigt de serrage 60 s'étend au-dessus de la partie médiane 18 de la table 17 de support de la chemise. La patte 53 de la plaque latérale 46 est reliée de façon analogue à un ressort qui est relié à son tour à un mécanisme du même type que celui qui vient d'être décrit. En conséquence, les éléments cor- respondants sont désignés par les mêmes'numéros de références, mais avec
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l'exposant a.
Le dispositif est tel que les ressorts 54, 54a tendent toujours à mouvoir les leviers 29, 29a en faucille de façon à les écarter du milieur de manière analogue à une genouillère, de sorte que les leviers29, 29a et en conséquence les doigts 60, 60a sont maintenus par action positive dans l'une de leurs deux positions extrêmes. Ces deux positions extrêmes sont représentées aux fig. 6 et 7. Comme on le voit par la fig. 6, les doigts 60, 60a sont dégagés de la partie médiane 18 de la table et de la chemise portée par cette partie, tandis que suivant la fig. 7 le doigt 60 vient en prise avec la partie médiane 18 ou la chemise portée par elle.
Le coffre constitué par la plaque antérieure 24, les plaques latérales 45, 46 et la plaque postérieure 51 est de préférence couvert par une plaque de dessus 61, de sorte que l'ensemble du mécanisme entouré par ces plaques est complètement renfermé et protégé contre l'accumulation de crasse, fibres volantes et analogues. Des pattes 62 et 63 sont en outre reliées à la plaque avant 24, puis portent des tampons de caoutchouc 64, 65 servant de butées aux abattants 19 et 20 pour limiter leur mouvement pivotant vers l'extérieur.
Comme on l'a indiqué ci-dessus, les extrémités avant des plaquese 45, 46 tourillonnent au moyen des coussinets 47, 48 sur des pivots 49,50 de sorte que l'ensemble du coffre constitué par les plaques 24, 45, 46, 51 et 61 peut basculer autour des pivots 49, 50. Un collier 71 est également monté de façon à pouvoir tourner sur le pivot 49 et est solidarisé, par exemple par soudure, avec une extrémité d'un levier à main 73 en forme d'U qui constitue le levier de manoeuvre proprement dit. L'autre extrémité du levier à main 73 en forme d'U porte solidarisé avec elle un collier 72 qui est articulé à son tour sur l'axe 50.
Un support 74 est relié de toute manière appropriée à la partie médiane du levier 73 en U et porte à son tour une plaque 75 et un cylindre pneumatique 76. Un piston 77 portant une bielle 78 peut prendre un mouvement alternatif dans le cylindre 76. La bielle 78 traverse la plaque 75 et son extrémité libre est reliée à une plaque 79 sensiblement parallèle à la plaque 75. Cette liai- son peut être effectuée de toute manière désirée, par exemple par un écrou 80. Des tiges 82, traversant un manchon de support 83 porté par la plaque 75, sont également reliées à la plaque 79 au moyen d'écrous 81.
Les extrémités avant des tiges 82 sont quelque peu coudées, cornue le montrent clairement les fig. 1 et 2, et elles portent l'élément 84 servant à aligner le pan de chemise. L'une des extrémités des deux ressorts de traction 85, 86 est reliée à la plaque 79 et l'autre extrémité est reliée à une plaque 87 de préférence solidarisée à l'extrémité avant du cylindre 76. La disppsition est réalisée de façon que lorsque du fluide sous pression agit surle piston 77, de manière à mouvoir la bielle 78 et en conséquence également la plaque 79 vers- l'extérieure d'élêment 84 d'alighement du pan de chemise est amené'de.sa position extérieure extrême à sa position intérieure extrême.
D'autre part, lorsque le fluide sous pression est relâché,les ressorts 85, 86 tirent la plaque 79 en direction du cylindre 76 et poussent ainsi le pis.ton 77 vers l'intérieur. Afin de permettre le déplacement rapide du piston 77 vers la plaque 75, lorsqu'il est soumis à la pression du fluide, l'ex- trémité du cylindre 76 adjacente à la plaque 75 comporte un orifice d'échappement d'air 88. Il y a lieu de remarquer que lorsque l'élément 84, ser-vant à aligner le pan de chemise, se trouve dans sa position extérieure extrême et est abaissé ensemble avec le levier 73 à sa position inférieure extrême, cet élément 84 se place au-dessous du niveau de la partie médiane 18 de l'élément de support de chemise, mais non pas au dessous de ce dernier.
D'autre part, si l'élément 84, lorsqu'il occupe la dernière position mention- née,vient se placer dans la position intérieure extrême,il se trouve en partie en dessous de cette partie médiane de l'élément de support de chemise.
L'élément de support 74, qui porte la plaque 75 et le cylindre 76, est relié, sur son dessous, à une boîte 89 qui porte une bande de caout-
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chouc spongieux 90 ou matière analogue. Cette bande de caoutchouc spongieux est destinée à venir en prise élastiquement avec le plastron de la chemise supportée par l'élément 17.
Les bras latéraux du levier 73 en U sont reliés à une butée 91 destinée à venir en prise avec un levier 92 claveté ou relié au pivot 49, par exemple par une vis 93; afin que l'actionnement de ce levier 92, par la butée 91 du levier 73, produise une rotation correspondante du pivot
49. L'extrémité extérieure de ce pivot 49 tourillonne dans un manchon
94 porté par le bras 95. La partie du pivot 49 qui s'étend vers l'exté- rieur au delà du manchon 94, formant palier,porte un collier 96 qui porte à son tour un levier 97. Ce dernier est articulé par l'axe 98 avec un le- vier 99 qui est articulé à son tour en 100 avec un levier 101 actionné à la main.
L'extrémité inférieure du levier 99 fait saillie du bord infé- rieur du levier 101 et est destinée à venir en prise avec un bras 102 de préférence par une partie coudée 100a. Le bras 102 est articulé en 112 à une came 104. L'extrémité antérieure. du levier 101 traverse la fentel03 et est munie du bouton 101a. Le l'évier 101 traverse cette fente qui est prévue dans le montant avant 2 de gauche de l'appareil représenté à la fige
1. L'autre extrémité du levier 101 est reliée rigidement de toute manière désirée, par exemple par soudure, à une came 104. Cette came est articulée excentriquement en 105 sur un bossage 106 fixé au bâti.
Un ressort de traction 107 est relié à l'une de ses extrémités à une patte 108 du couvercle 8 et à son autre extrémité au bras 102, de façon à tirer continuellement ce dernier pour le faire pivoter sur l'axe 112. Le dessous de la came 104 représente la surface profilée qui est agencée pour coopérer avec un galet 109 porté par un levier de commande 110. Un ressort de traction 111 est relié à son extrémité supérieure en un point fixe du bâti et à son extrémi- té inférieure au levier de commande 110, de façon à tirer continuellement le galet 109 en prise avec la came 104. La disposition est réalisée de façon que, lorsque le bouton 101a du levier 101 occupe sa position inférieure, le levier de commande 110 occupe la position représentée à la fige 2.
D'autre part, lorsque le bouton 101a se trouve à sa position supérieure dans la fente 103, le levier de commande 110 occupe une position suivant laquelle son plus long bras est abaissé et son plus court bras est soulevé, c'est-à-dire dans une position inverse de celle de la fig. 2.
Le bras 102 constitue un bras d'avancement et porte fixé ou venu de fabrication sur lui un bras 113 qui s'étend à travers le panneau 4 à l'extérieur (fig. 1) dans une rainure 114a d'un magasin 114 destiné à être chargé de bandes 115. Comme le montre la tige l, le magasin 114 est relié de toute manière convenable à l'extérieur du panneau 4 et le bras 113 solidaire du bras d'avancement 102 est placé sous la bande inférieure 115. De même, un tuyau 116, auquel est relié un ajutage 117, traverse le panneau 4. Cet ajutage est suspendu au-dessus de la bande supérieure 115 et son dessous présente une conformation légèrement sphérique.
L'ajutage présente un orifice 117a qui s'étend approximativement à travers la partie centrale de ladite surface légèrement sphérique et qui communique avec le tuyau 116. Ce tuyau 116 est relié à un circuit pneumatique décrit plus loin. Le rôle de l'ajutage 117 consiste à coopérer avec le bras 113 pour saisir la bande supérieure 115 de façon que l'ouvrière puisse facilement prendre, à la fin du pliage, la bande 115 se trouvant sur le dessus pour la placer autour d'une chemise pliée.
Cet effet de l'ajutage Il?, pour saisir la bande,est produit tout d'abord par le soulèvement de toutes les bandes 115 avec le bras 113 de manière que la bande supérieure 115 vienne en contact avec la surface légèrement sphérique de l'ajutage il? En @relâchant de l'air par l'orifice de cet ajutage 117 la bande supérieure 115 colle à ce dernier, de sorte que, lorsque le bras 113 est abaissé, toutes les bandes, à l'exception de la bande de dessus 115, sont séparées de l'ajutage 117. En d'autres termes, une seule bande 115 reste collée à l'ajutage 117 et peut ainsi être saisie facilement par
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1' ouvrière.
En se reportant aux fig. 5 et 10, on voit qu'un pignon 118 est relié solidairement par un manchon 48a au bossage 48, de sorte que 1a rotation de ce pignon 118 fait basculer le boîtier composé des plaques 24, 45, 46, 51 et 61 ensemble avec les éléments portés par lui. Ce pignon engrène avec une crémailllère 119 faisant partie d'une tige de piston 120 reliée au piston 121 se trouvant dans un cylindre pneumatique 122. L'extrémité supérieure du cylindre 122 comporte un orifice 123 de passage d'air.
Pour faciliter le mouvement de la crémaillère 119, un galet 124, tourillonnant dans le bâti de toute manière convenable, vient en prise avec le dessous de la crémaillère 119. Le cylindre 122; qui peut aussi être appelé cylindre de retournement, est ainsi mis en mesure par le pignon 118 de faire basculer le support 17 et également le levier 73 lorsque ce dernier est bloqué avec le support 17 par l'élément 84 d'alignement du pan de chemise.
Bien que le dispositif conforme à l'invention puisse être actionné autrement que par voie pneumatisue, on estime préférable d'actionner le dispositif de pliage selon l'invention au moyen d'un système pneumatique et il est en conséquence représenté et décrit en liaison avec une commande pneumatiqueo Le circuit pneumatique est illustré schématiquement à la fig.
11. Il comporte un tuyau 125 destiné à être relié à un tuyau souple ou élément analogue servant à conduire de l'air comprimé. Le tuyau 125 est de préférence relié à un filtre à air 126 qui communique à son tour avec un robinet ou une soupape de réglage de pression 127. Ce dernier est relié à un manomètre 128 et à un robinet de commande réglable 129 contrôlant la distribution d'air à tous les cylindres pneumatiques actionnnant les éléments de pliage respectifs. Un robinet principal 129 est relié par un conduit 130 à une valve principale 131 qui est fermée lorsque l'appareil de pliage n'est pas en action. La valve 131 est reliée par un conduit 132 à une valve 133. Cette dernière est ouverte lorsque le dispositif de pliage n'est pas en action.
Les valves 131 et 133 sont destinées à être ouvertes alternativement au moyen du levier 110 (voir également fig. 2). Un conduit 134 part de la valve 133 et mène, d'une part, par le tuyau 116, à l'ajutage 117 (fig. 1) . Le conduit 134 mène, d'autre part, à une valve 135 qui commande le passage à travers le tuyau d'échappement 136.
Un tuyau 137 est branché sur le conduit 132 et mène au cylindre 76 qui commande le fonctionnement de l'élément 84 d'alignement du pan de chemise (voir également fig. 1 et 2). Un conduit 138 est branché sur le tuyau 137, puis contient une valve 139, et mène au cylindre 122. La valve 139 commande la distribution d'air au cylindre de retournement 122 qui actionne la crémaillère 119 pour faire basculer le levier 73, comme indiqué ci-dessus.
Un conduit 140 est branché sur le tuyau 137 et mène au cylindre 33 (voir aussi fig. 3) pour actionner les abattants 19 et 20. Le circuit pneumatique de la fige 11 représente les divers éléments dans leur position respective qu'ils occupent lorsque l'appareil de pliage est au repos ou en position d'inaction. La valve 129 a pour fêle de couper sélectivement la, dis- tribution d'air à tous les cylindres, par exemple pour les réglages, réparations, etc... La valve 139 peut être fermée sélectivement ou être réglée pour effectuer un réglage désiré du cylindre 122. On peut aussi prévoir un dispositif de commande analogue dans le conduit 140 et également dans le conduit 137 immédiatement avant le oylindre 76.
Le circuit pneumatique fonctionne de la façon suivante.
On suppose que les valves 127, 139 et 135 ont été réglées d'une manière désirée et que le circuit doit travailler. A cette fin, le levier 110 est basculé de façon que la valve 131 soit ouverte, après quoi le ressort 141 ferme automatiquement la valve 133. De l'air comprimé arrivant du tuyau 125 passe alors par le filtre à air 126, la valve 127, la valve
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129, le conduit 130, la valve 131 maintenant ouverte, le tuyau 137 et le conduit 140 dans le cylindre 33, où. l'air agit sur les pistons 32 et 34, qui font basculer à leur tour, avec les pignons 27 et 27a, les abattants
19 et 20 vers l'extérieur, à partir des positions représentées en traits pleins, pour les amener dans les positions en traits mixtes.
Sensiblement au même moment de l'air arrive du tuyau 137 dans le cylindre 76 et ce der- nier déplace, de la façon décrite ci-dessus, l'élément 84 d'alignement du pan de chemise en l'amenant en partie en-dessous de l'élément médian 18 de la table 17.
En outre, de l'air arrivant du tuyau 137 passe dans le conduit
138 et de là dans le cylindre 122 où il agit sur le piston 121 et repousse la crémaillère 119 vers l'extérieur. A son tour, cette crémaillère fait pivoter, par le pignon 118 et la plaque 24, l'élément de support 17 en ar- rière ensemble avec le levier 73 bloqué sur le support.
Lorsque les divers cylindres pneumatiques et les pièces com- mandées par eux doivent revenir à leurs positions initiales, le levier 110 est de nouveau basculé dans la position de la fig. Il, il en résulte que la valve 131 se referme sous l'action de son ressort 142 en coupant la com- munication de tous les cylindres avec la distribution d'air comprimé 125.
En outre, la valve 131 est de nouveau ouverte et établit ainsi la commani- cation de chacun des cylindres 33, 76 et 122 avec l'échappement 136, de sorte que les ressorts associés aux cylindres ramènent, presque instantanément, les pistons respectifs, appartenant à ces cylindres, à leurs positions antérieures, tandis que l'air s'échappe rapidement par l'échappement 136. En conséquence, les éléments commandés par ces pistons sont ramenés par leurs ressorts respectifs à leurs positions antériaures représentées en traits pleins à la fig. 11. Une petite partie de 1'air déchappement passe ainsi par le tuyau 116 et l'orifice 117a de l'ajutage 117, ce qui a pour effet que la bande supérieure de la pile de bandes contenue dansle magasin 114 colle à l'ajutage 117.
On va maintenant expliquer le fonctionnement de la machine de pliage.
On suppose que cette machine a été convenablement raccordée à une distribution d'air comprimé et que les diverses valves ont été qonve- nablement réglées, comme indiqué relativement au circuit pneumatique. On peut, en outre, supposer que la. machine de pliage est à sa position de repos et que-l'on désire maintenant plier une chemise. On suppose aussi qu'un carton raidisseur doit être placé dans la chemise pliée; l'ouvrière saisit un carton correspondant et le serre sous les lames de serrage- 22, de façon- que ce carton ne fasse pas saillie des c8tés longitudinaux de la tablette 18.
Ensuite,l'ouvrière place la chemise devant être pliée de la manière représentée à la fig. 12 sur le carton en boutonnant un seul bouton à savoir celui du col. L'ouvrière appuie maintenant sur les doigts de ser- rage 60, 60a, de façon que leurs extrémités libres exercent une pression contre les épaules de la chemise près du col. Sous l'action. des ressorts 54 et 54a, qui, comme on l'a expliqué précédemment, agissent sous forme de ressorts d'excentrage sur les doigts 60, 60a, par l'intermédiaire du levier 29, 29a en faucille, l'extrémité libre des doigts 60, 60a reste fermement pressée contre les épaules de la chemise en maintenant ainsi cette dernière dans la position où l'ouvrière l'a placée.
Etant donné que le plastron de la chemise est sur le dessus, l'ouvrière voit complètement les boutons et boutonnières, ce qui lui permet d'aligner très facilement et avec précision les boutons avec la bande de boutonnières. Dès qu'elle a effectué cette opération d'alignement, l'ouvrière saisit le levier en U 73 et le rabat vers elle, comme représenté à la fig. 13. Au cours de ce mouvemmt., la butée 91 vient en prise avec le levier 92 qu'elle entraîne et qui fait basculer le levier 97, ce dernier relevant le levier 101, de sorte que la commande 104 est tournée en sens contraire aux aiguilles d'une montre par
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rapport aux fig. 2 et 9.
Il en résulte que le galet 109 roule sur la surface profilée arrière de la came 104, tandis que le ressort 111 maintient le galet 109 en contact avec cette partie de la came. Par suite du pivotement de cette dernière, le levier 110 (fig. 2 et 11) est basculé de la position représentée aux fig. 2 et Il dans la position de la fig. 9, dans laquelle la valve 131 est ouverte, tandis que la valve 133 est fermée. Le bouton 101a occupe maintenant sa position supérieure dans la fente 103.
De la manière décrite ci-dessus au sujet du circuit pneumatique, de l'air comprimé arrive dans le cylindre 33, pousse les crémaillères 30, 31 vers l'extérieur et par les pignons 27, 27a fait pivoter les abattants 19 et 20 vers l'extérieur dans la position représentée à la fig. 13. Pendant que les pignons 27, 27a sont tournés de cette manière, les doigts 144, 144a disposés excentriquement et rehiés aux colliers 28, 28a glissent simplement le long des doigts 56, 56a tout en les faisant basculer légèrement autour du pivot 145 sans cependant actionner les leviers 29, 29a.
Etant donné que ces derniers sont solidarisés avec les doitgs 60, 60a respectivement, ils ne peuvent pas être basculés davantage dans la direction de la flèche A puisque ces doigts sont arrêtés dans cette direction en venant en prise avec la partie médiane 18 ou plutôt avec la chemise supportée par cette dernière .
Lorsque les abattants 19, 20 occupent leurs positions étendues vers l'extérieur, les bandes de caoutchouc 68, 69 sont en contact étroit avec les parties adjacentes de la chemise, de sorte que les parties de cette dernière adjacentes aux côtés longitudinaux des abattants extérieurs sont bien maintenues en place.
Peu après que les abattants 19 et 20 ont été pivotés vers 1'extérieur dans les positions des fig. 3 et 13, le levier 73 a atteint sa position inférieure qui est déterminée par la butée du levier 73 contre les barres 66, 67 et le piston 77 pousse 1-'élément 84 d'alignement du pan de chemise vers l'intérieur dans les positions représentées aux fig. 3 et 13.
La chemise est maintenant serrée fermement et maintenue contre le dessus du support à savoir près de son col par les doigts 60, 60a, le long des bords longitudinaux extérieurs des abattants 19, 20 par les bandes de caoutchouc 68, 69 puis le long des boutons et boutonnières par la pièce de caoutchouc spongieux 90 en coopération avec l'élément 84 d'alignement du pan de chemise qui a en même temps replié ce pan sous la partie médiane 18.
A ce moment, de l'air comprimé est entré dans le cylindre de retournement 122 et l'ouvrière relâche le levier 73. Le piston 121 (fig. 10) placé dans le cylindre de retournement 122 est maintenant poussé de bas en haut pour amener la crémaillère 119 à faire tourner le pignon 118 et par ce dernier à faire basculer la plaque 24 et le support 17 qui y est relié de bas en haut. Etant donné que le levier 73 et l'élément 84 sont bloqués sur le support 17, ils sont entraînés par ce dernier.
La machine de pliage occupe maintenant la position représentée à la fig. 14. Tout glissement accidentel des épaules ou des parties des manches de la chemise adjacentes à ses.épaules pendant le basculement en arrière est empêché du fait que les bandes de caoutchouc 68, 69 sont en prise avec les parties correspondantes de la chemise. L'ouvrière saisit maintenant, tout d'abord une manche et la place transversalement à la partie de la chemise repliée en dessous par l'élément 84 qui est maintenant relevé comme représenté à la fig. 14, puis elle place l'autre manche de façon analogue transversalement sous cette partie repliée.
Enfin l'ouvrière bascule un petit abattant médian 143 qui est articulé à l'extrémité postérieure de la partie médiane 18 en sens contraire aux aiguilles d'une montre par rapport à la fig. 14, de sorte qu'il prend appui que le pan de chemise adjacent et qu'il peut aussi appuyer sur les parties adjacentes des manches. Après cela l'ouvrière saisit le bouton 101a et pousse le levier 101 vers le bas aussi loin qu'elle peut dans la fente 103. Il en résulte que 1a came 104 est tournée dans
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le sens des aiguilles d'une montre suivant la fig. 2, de sorte que le levier 110 est basculé dans la position représentée aux fig. 2 et 10. Ceci ouvre la valve 133 et fait fermer la valve 131.
En conséquence, la distribution d'air comprimé aux divers cylindres 33, 76, 122 est interrompue et ces cylindres laissent échapper leur air comprimé comme décrit au sujet du circuit de la fige 11. Les ressorts 37 et 38 poussent en conséquence les crémaillères 30, 31 vers l'intérieur.- Au cours de ce mouvement, les pignons 27, 27a sont tournés de façon à replier les abattants 19, 20 vers l'intérieur,, de sorte que la chemise est maintenue pliée entre les abattants et la partie médiane 18. Comme indiqué précédemment, l'un des abattants bascule avec un léger retard par rapport à l'autre de façon à éviter qu'ils butent l'un contre l'autre.
Lorsque les pignons 27, 27a tournent, les doigts 144, 144a reliés excentriquement aux colliers 28, 28a, s'engagentsous les doigts 56, 56a (fig. 8) de façon à actionner les leviers 29, 29a en forme de faucille et à les faire basculer de la position de la fig.
8 à celle de la fig. 6, ce qui soulève les doigts 60,60a de la chemise.A cet
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stt, ,1ls ddigts l44,'144a ne glissent pas sous 1-laction dies doigts 566a,parce que .La. partît médiane J.8..m.résiste pas au mouvement des doigts 60a les écartant de la chemise,tandis qua,.daue par.t,1tout,¯basc:uJ.ement--.tJ.otable des doigts 56,56a, nécessaire pour permettre aux doigts 144, 144a de glisser sous l'action des doigts 56, 56a, rencontre l'opposition des ressorts 54, 54a. La che- mise est ainsi dégagée par les doigts 60, 60a. Le mouvement de ces derniers les écartant de la chemise est arrêté lorsque les leviers 29, 29a viennent en prise avec les colliers 28, 28a respectivement, (fig. 6).
De façon analogue, les ressorts 85, 86 tirent la plaque 79 vers la plaque 75 de façon à déplacer le piston 77 vers l'intérieur et à déplacer l'élément 84 vers l'extérieur. Ainsi, l'élément 84 est retiré de la chemise et le levier 73 est déblqué de la tablette de support 17.
Les ressorts 146 (fig. 1), ayant une extrémité reliée à la tablette 12 et une autre reliée à un bras 147 fixé au levier 73, maintiennent alors ce dernier relevé, tandis que l'élément 17 est amené dans la position représentée à la fig. 15 au moyen du ressort 120 qui pousse le piston 121 vers l'intérieur et qui fait ainsi tourner par la crémaillère 119 le pignon 118 relié à la plaque de devant 24. Lorsque la barre 67 rencontre la butée 70, la continuation du mouvement de basculement vers l'avant de l'élément 17 est empêchée et le mouvement vers l'intérieur du piston 121 est arrêté.
La chemise est maintenant munie d'une bande 115 provenant du magasin 114; à cet égard on conçoit que lorsque le bouton 101a est relevé de façon que la came 104 tourne en sens contraire aux aiguilles d'une montre, par râpport à la fig. 2, le bras 113 faisant partie du bras 102 est tiré de bas en haut par le ressort 107 en soulevant ainsi les bandes contre l'ajutage 117.
Lorsque le bouton 101a est ensuite poussé vers le bas et que de l'air commence 'à sortir de l'orifice 117a de l'ajutage,la bande supérieure colle à cet orifice et peut être saisie- par l'ouvrière, puis 8tre placée autour de la chemise. Il est évident que l'extreémité inférieure du levier 99 maintient normalement une certaine distance entre le levier 101 et le levier 102, de sorte que lorsque le levier 101 est abaissé et lorsque la:came 104 commence, sous l'action du levier, à permettre l'ouver- ture de la soupape d'échappement 133, la descente du levier 102 et par suite du bras 113 est légèrement retardée, ce qui signifie que la pile de bandes 115 supportée par le bras 113 ne descend qu'après que la bande supérieure a déjà collé à l'ajutage 117.
La chemise est alors saisie comme représenté à la fig. 15 et tirée hors du support 17 ensemble avec le carton qui y est inséré. Ceci achève le pliage de la chemise. Les évidements-prévus aux angles avant de la partie médiane 18 du support facilitent beaucoup la préhension de la chemise pliée pour la retirer de ce support.