FR2597891A1 - Dispositif pour la formation en continu d'un ourlet a double pli - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DESTINE A LA FORMATION EN CONTINU D'UN OURLET A DOUBLE PLI, SE PRETANT EN PARTICULIER A LA REALISATION EN CONTINU DES OURLETS DE TETE DE PIECES DE TISSU PREALABLEMENT SEPAREES. LE BORD 19 DU TISSU 1 EST POUSSE PAR UNE LAME HORIZONTALE 17 DANS UNE RAINURE 15 D'UNE LONGUE PIECE PIVOTANTE 10. LA PIECE 10 AYANT PIVOTE, L'OURLET EST PREPARE ET DEUX COURROIES 8, 18 LE MAINTIENNENT EN POSITION, PRESSE ENTRE ELLES, ET L'ENTRAINENT VERS L'AIGUILLE 9 DE PIQUAGE.

Description

Dispositif pour la formation en continu d'un ourlet à double-pli.

La présente invention se rapporte à un dispositif destiné à la formation en continu d'un ourlet à double-pli, se prêtant en particulier à la 5 réalisation en continu des ourlets de tête de pièces de tissu préalablement séparées. La plupart des dispositifs à ourler connus actuellement opèrent de manière continue en roulant le bord considéré du tissu au moyen d'une goulotte en escargot, au fur et à mesure de l'avance continue du tissu. Il en 10 résulte inévitablement un décalage transversal de la face visible de l'ourlet

par rapport à la face envers du tissu. Ce décalage est sans inconvénient ou presque, avec les tissus unis mais engendre des défauts d'aspect inacceptables lorsqu'il s'agit de tissus imprimés.

En outre, lorsque les tissus ont déjà des ourlets de bords longitu15 dinaux, les surépaisseurs qu'ils engendrent aux extrémités des ourlets de tête augmentent encore le décalage précité rendant ce mode de réalisation

encore plus inacceptable avec les tissus imprimés.

Le dispositif de l'invention a pour but de pallier ce genre d'inconvénients des ourleuses connues jusqu'alors. Il est caractérisé en ce 20 qu'il comporte des moyens d'amenée du bord du tissu, ou analogue, à ourler, sur la surface supérieure horizontale d'une première pièce, ladite pièce étant plaquée contre le bord vertical d'un bâti de surface supérieure horizontale et légèrement en dessous du niveau en hauteur de la surface supérieure de ladite pièce, ladite pièce comportant, du côté latéral regar25 dant vers le tissu, une rainure horizontale située audessus du niveau de la surface supérieure du bâti et apte à recevoir une pièce amovible comportant une lame horizontale de poussée du tissu dans ladite rainure, ladite première pièce étant équipée de moyens aptes à la faire tourner autour de l'arête supérieure du bâti contre laquelle elle s'appuie, de manière à ce qu'elle se 30 retrouve sens-dessus-dessous et sur la surface horizontale supérieure du bâti, et en ce qu'il comporte en outre des moyens d'extraction de l'ourlet en double-pli alors ainsi préparé dans ladite pièce et d'amenée de celui-ci dans

la machine de piquage dudit ourlet.

Avantageusement, ledit dispositif est en outre caractérisé en ce 35 que ladite pièce comporte au moins une partie coulissante formant le toit

de la rainure.

1 1 j l Préférentiellement, lesdits moyens d'amenée vers la machine de piquage comportent deux courroies d'entraînement venant presser entre elles l'ourlet préparé par ladite pièce, tout en laissant libre la partie interne

destinée à être cousue.

Avantageusement toujours, ladite pièce comporte en outre une partie coulissante agencée pour empêcher le retrait du tissu après son

introduction dans la rainure.

Enfin, sous sa forme préférentielle, le dispositif de l'invention est

caractérisé en ce qu'il comporte des moyens s'opposant au déplacement du 10 tissu lors du coulissement de ladite, ou desditespièces(s) coulissante(s).

De toutes façons, l'invention sera bien comprise, et d'autres

- caractéristiques apparaîtront, à l'aide de la description suivante d'un

exemple de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels Figure 1 est une vue schématique partielle en coupe transversale 15 de la moitié droite, vue dans le sens d'avancée du tissu, de la machine à ourler de l'invention, dans sa première phase de fonctionnement, Figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, montrant la deuxième phase de fonctionnement de l'ourleuse de l'invention, Figure 3 montre de même la troisième phase de fonctionnement 20 de l'invention, Figure 4 est une vue similaire, correspondant à une coupe selon IV-IV de la figure 6, montrant la phase suivante de fonctionnement, Figure 5 montre de même, en coupe partielle selon V-V de la figure 6, la dernière phase de fonctionnement de l'ourleuse de l'invention, 25 Figure 6 est une vue latérale partielle de l'ourleuse de l'invention,

selon la direction F de la figure 4.

En se reportant tout d'abord à la figure 1, la référence I désigne une serviette en tissu, précédemment découpée dans une bande de tissu, amenée sur l'ourleuse à l'aide des courroies sans-fin d'entraînement 2, qui 30 pressent le tissu contre une pièce longitudinale 3, une de chaque côté, de surface supérieure horizontale 6 plane et lisse, cette longue pièce 3 étant montée sur des vérins pneumatiques verticaux, non représentés, permettant de descendre cette pièce 3 pour relâcher sa pression contre la courroie 3, et

donc libérer la bande de tissu 1.

Contre la pièce 3, dans le sens radial centrifuge, se trouve un bâti parallélépipèdique, dont la surface plane supérieure 5 est substantiellement en alignement horizontal avec la surface 6. Sur cette surface 5 coulissent deux petites courroies sans-fin 7,8 parallèles entre elles et à la courroie 2, et séparées l'une de l'autre par un espace d'écartement e. En aval du plan de coupe, et au droit de l'espace e, on distingue l'aiguille 9 de la piqueuse

qui fait suite à l'ourleuse de l'invention.

La référence 10 désigne la tête à ourler elle-même, qui est la pièce maîtresse du dispositif de l'invention. Cette pièce est constituée d'une longue barre longitudinale 11, montée sur une tige, non apparente, la prolongeant du côté amont par rapport au plan de coupe de la figure 1, l'autre extrémité de la barre 11, située bien en aval de ce plan de coupe, 10 mais en amont de l'aiguille 9, étant en porte-à-faux. Comme on le voit sur le dessin, la barre 11 est bordée par deux pièces longitudinales, montées coulissantes dans le sens longitudinal sur deux vérins pneumatiques longitudinaux non représentés: - une première pièce 12 à section en équerre, bordant la barre Il 15 sur sa face supérieure et sa face latérale droite, - une deuxième pièce 13, en forme de fer-plat épais bordant la face latérale gauche de la barre 11, sur la presque totalité de sa hauteur, vue de bas en haut; la face supérieure 14 de la pièce 13 a une section en dents de scie dirigée, comme représenté, de manière à autoriser l'intro20 duction latérale d'un morceau de tissu dans une fente latérale longitudinale

gauche supérieur 15 de la tête 10, ladite fente regardant vers l'intérieur, mais à s'opposer ensuite au retrait latéral du tissu alors introduit.

La tige de support de la tête 10 est montée sur un dispositif, excentré, non représenté, à pignon et chaîne, permettant de lui faire 25 effectuer une rotation anti-horaire d'un demi-tour autour du coin supérieur

extérieur 16 du bâti 4, de manière à amener la tête 10 dans la position, représentée sur la figure 4, o elle repose, après retournement par rotation, sur la surface 5, avec la fente 15 regardant cette fois-ci vers l'extérieur.

La référence 17 désigne une pièce longitudinale à section en L, de 30 même longueur que la tête 10 et parallèle à celle-ci. La pièce 17 est montée sur des bras, non représentés, permettant de lui imprimer le mouvement en arc de cercle schématisé par la flèche f, l'axe de rotation de ces bras étant par ailleurs monté sur des vérins horizontaux permettant

d'imprimer à la pièce L un mouvement latéral horizontal.

Enfin, la référence 18 désigne une courroie sans fin circulaire (voir aussi sur la figure 6) dont l'axe de rotation est monté sur un vérin pneumatique vertical (non représenté) permettant de lui imprimer un

déplacement du haut en bas, et vice-versa.

La figure I schématise la phase d'arrivée de la serviette en tissu I à ourler dont chaque côté est entraîné par une courroie 2, serré contre le support lisse et amovible 3, le centre de la serviette pendant par son propre 5 poids. Chaque bord latéral extrême 19 de la serviette repose comme

représenté sur la face supérieure lisse de la pièce coulissante en forme d'équerre 12. Lorsque la serviette 1 est parvenue à l'extrémité aval de l'ourleuse de l'invention, ce qui est détecté par une cellule photoélectrique, les courroies 2 sont arrêtées et le cycle de préparation de l'ourlet par la 10 tête à ourler 10 commence aussitôt après.

Tout d'abord, comme représenté sur la figure 2, la pièce longitudinale 17, à section en L, descend en suivant l'arc de cercle selon la flèche f, jusqu'à arriver au niveau et en face de la fente 15, en prise avec le tissu 1, dont il amorce un pliage du bord 19 dans le sens anti-horaire. 15 En se reportant maintenant à la figure 3, on fait alors descendre le support de contre-partie 3, ce qui libère la pression de la courroie 2 sur la serviette 1. On provoque ensuite la translation vers l'extérieur (vers la droite sur le dessin) de la pièce 17, ce qui fait pénétrer son côté horizontal dans la fente 15, entraînant dans ce mouvement le bord 19 de manière à 20 former un premier pli comme représenté. On ramène alors la pièce 17 à sa

position de départ de la figure 1.

L'opération suivante, représentée sur la figure 4, consiste à provoquer le retournement, avec rotation autour du coin 18, de la tête 10, qui aboutit donc, sens-dessus-dessous comme représenté, sur la surface 25 supérieure 5 du bâti 4, ce qui, comme on le voit sur la figure 4, entraîne la

réalisation d'une deuxième pli pour le bord de la serviette 1.

En se reportant maintenant aux figures 5 et 6, on constate qu'au cours de la rotation de la tête 10, une griffe 20, articulée autour d'un axe 21, qui reposait dans le fond d'une rainure longitudinale 22 de la barre 11, 30 est tombée sous l'effet de son propre poids et vient agripper le tissu I pour

l'empêcher de se déplacer longitudinalement vers l'aval, tout en lui permettant de se déplacer longitudinalement vers l'amont.

On fait alors glisser longitudinalement les deux pièces coulissantes 12 et 13 vers l'amont, jusqu'à les faire parvenir à la position représentée 35 sur la figure 6. Les griffes 20 empêchent le tissu I de glisser en arrière

avec les deux pièces coulissantes 12 et 13.

On provoque alors la descente de la courroie circulaire 18. Comme on le voit nettement sur la figure 5, les trois épaisseurs de tissu formant le double-pli de l'ourlet sont alors pressées entre la courroie circulaire 18 et la petite courroie latérale d'extrémité 8, laissant libre, au niveau de l'espace e 5 entre les courroies 7 et 8, c'est-à-dire à l'aplomb de l'aiguille 9 située plus en aval, la partie interne 21 de l'ourlet, destinée à être cousue ensuite à

l'aide de l'aiguille 9.

L'ensemble des courroies 2,7,8,18 est alors mis en route, ce qui permet de faire avancer la serviette 1, avec ses ourlets bien préparés, vers 10 la machine à coudre, dont les deux aiguilles 9 passent très près de la

courroie 8, qui joue alors le rôle de pied de biche.

On remarquera qu'avec le dispositif de l'invention, l'ourlet ne se forme pas au fur et à mesure de l'avance de la pièce sous l'aiguille de la machine à coudre. Il est réalisé complètement avant la couture et maintenu 15 étroitement dans sa forme sur toute sa longueur pendant la durée de la couture. Les points d'arrêt sont obtenus en ralentissant les courroies d'entraînement de la pièce sous la machine à coudre qui en comporte, de ce

fait, ni griffes, ni pied de biche.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour la formation en continu d'un ourlet en double-pli, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2,3) d'amenée du bord (19) du tissu (1), ou analogue, à ourler, sur la surface supérieure 5 horizontale d'une première pièce (10), ladite pièce (10) étant plaquée contre le bord vertical d'un bâti (4) de surface supérieure (5) horizontale et légèrement en dessous du niveau en hauteur de la surface supérieure de ladite pièce (10), ladite pièce (10) comportant, du côté latéral regardant vers le tissu (1), une rainure horizontale (15) située au-dessus du niveau de 10 la surface supérieure (5) du bâti (4) et apte à recevoir une autre pièce amovible (17) comportant une lame horizontale de poussée du tissu dans ladite rainure, ladite première pièce (10) étant équipée de moyens aptes à la faire tourner autour de l'arête supérieure (16) du bâti contre laquelle elle s'appuie, de manière a ce qu'elle se retrouve sens-dessus-dessous et sur la 15 surface horizontale supérieure du bâti, et en ce qu'il comporte en outre des moyens (8,18) d'extraction de l'ourlet en double-pli alors ainsi préparé dans ladite pièce et d'amenée de celui-ci dans la machine de piquage (9) dudit ourlet.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite 20 première pièce (10) comporte au moins une partie coulissante (12) formant

le toit de la rainure (15).

3. Dispositif selon l'une des revendications I ou 2, caractérisé en

ce que lesdits moyens d'amenée vers la machine de piquage comportent deux courroies d'entraînement (8,18) venant presser entre elles l'ourlet 25 préparé par ladite première pièce (10), tout en laissant libre la partie

interne (21) destinée à être cousue.

4. Dispositif selon l'une des revendications I à 3, caractérisé en

ce que ladite première pièce (10) comporte en outre une partie coulissante (13) agencée pour empêcher le retrait du tissu après son introduction dans la 30 rainure (15).

5. Dispositif selon l'une des revendications 2 ou 4, caractérisé en

ce qu'il comporte des moyens (20) s'opposant au déplacement du tissu lors du coulissement de ladite, ou desdites, pièces(s) coulissante(s) (12,13).