CH198947A - Métier à tisser à plusieurs navettes. - Google Patents

Métier à tisser à plusieurs navettes.

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CH198947A
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Corporation Collins Aikman
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Collins & Aikman Corp
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Description


  Métier à tisser à plusieurs navettes.    On connaît des métiers à tisser à plusieurs  foules, munis d'un mécanisme de chargement  automatique de fil de trame situé d'un des  côtés .du métier, dans lesquels le chargement  est effectué de haut en bas pendant que le  battant occupe sensiblement sa position avant  ou position de serrage de -la duite. Chacun des       côtés    du battant est muni d'une boîte à na  vettes composée de deux compartiments à  navette superposés. Les navettes peuvent être  établies de façon à épouser la forme de la  foule, qu'elles traversent, et les compartiments  affectent une forme analogue.

   En raison de  la disposition superposée des navettes dans les  métiers de ce genre, on a éprouvé des difficul  tés pour     remplacer    les canettes par d'autres,  bien que la chasse des navettes soit effectuée  simultanément dans des sens opposés; de sorte  que la boîte à navettes qui se trouve sur le  côté du métier où s'effectue le chargement ne  peut contenir à tout instant qu'une seule na  vette à recharger. On avait déjà propose d'ef  fectuer le changement de canette ou charge-    ment de trame, dans les métiers à plusieurs  foules, en insérant la nouvelle canette essen  tiellement d'un seul côté du métier.

   Cette mé  thode de chargement présente -de nombreux  inconvénients dont l'un est la difficulté qu'on  éprouve lorsqu'on cherche à régler effective  ment le freinage des navettes dans leurs  boîtes respectives pendant le tissage.  



  La présente invention a pour but de sur  monter,les inconvénients qu'on a éprouvés jus  qu'à ce jour dans les métiers à tisser à plu  sieurs foules et à chargement automatique de  fil de trame. Elle a pour objet un métier à  tisser à plusieurs navettes qui se caractérise  en ce qu'il comprend au moins deux foules,  une boîte à navettes de chaque côté des foules,  chaque boîte à navettes présentant au moins  deux compartiments à navette superposés, un  dispositif de transfert placé sur un seul côté  des foules pour charger une fois la navette se  trouvant dans un compartiment de la boîte à  navettes correspondante et, une autre fois, la  navette se trouvant dans un autre comparu=      ment de cette même boîte à.

   navettes, ce dis  positif étant susceptible d'être animé d'au  moins deux mouvements d'amplitudes fixes  prédéterminées, à l'effet de permettre     ce    char  gement, et des moyens pour actionner ce dis  positif de transfert.  



  On décrira, à titre d'exemple, une forme  d'exécution de l'objet de l'invention compor  tant un battant mobile et, de chaque côté, une  boîte à navettes qui comporte deux compar  timents à navette superposés et qui se meut  avec le battant. Il est. toutefois évident que,  dans d'autres     formes    d'exécution, les boîtes à  navettes peuvent comporter plus de deux com  partiments et que ces boîtes à navettes peu  vent ne pas osciller avec le battant.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple. ladite forme d'exécution du métier  faisant l'objet de l'invention.  



  La     fig.    1 est une vue de côté fragmentaire  d'une partie de ce métier à tisser, qui est à  double navette.  



  La.     fig.    2 est une vue de face du métier,  dont la partie centrale est partiellement bri  sée et dont certaines pièces n'ont pas été re  présentées pour mieux faire voir l'emplace  ment et la disposition de certains perfection  nements.  



  La     fig.    3 est une vue de détail avec coupe  verticale partielle, en regardant de l'arrière  du métier, montrant le mécanisme de régula  tion et de transfert monté sur une partie fixe  du métier.  



  Les     fig.    4 et 5 sont. respectivement une  vue en plan et une vue de côté avec coupe  verticale partielle du dispositif coupe-trame  et montre la position de ce dispositif par rap  port à la navette dans sa boîte.  



  La     fig.    6 est une vue en plan de la boîte  à navettes située sur le     côté    de chargement  de canette du métier et montre le devant flexi  ble pivotant du compartiment supérieur.  



  La     fig.    7 est une vue de     face    de la cons  truction de la     fig.    6.  



  La     fig.    8 est une vue de détail avec coupe  verticale partielle d'une partie du mécanisme  déclenchant le transfert.    La     fig.    9 est une vue de détail d'un sabre  et d'une partie de son     mécanisme    de com  mande.  



  La     fig.    10 est un détail en perspective  d'un     berceau    servant à supporter et faire       avancer    les     canettes        pleines    dans le magasin  d'alimentation.  



  La     fig.    11 est une vue de détail d'un le  vier à came qui actionne un chariot à crochet.  La     fig.    12 représente une partie de la       fig.    3, partie en coupe par la ligne 12-12  de cette figure, et montre la façon dont les  canettes sont maintenues et reçoivent un mou  vement     d'avancement    avant le transfert.  



  La     fig.    13 est une coupe analogue par la  ligne 13-13     (fig.    3).  



  La     fig.    14 est une vue de détail d'un levier  à came d'arrêt.  



  Comme on le voit particulièrement en       fig.    1, 2 et 3, le métier est muni d'un bâti 10  dans lequel tourillonnent convenablement un  arbre à manivelle 11 et un arbre inférieur ou  principal 12, ce dernier pouvant recevoir sa  commande de toute source convenable de force       motrice,    d'une manière connue. Les épées 13  du     battant    sont montées sur un arbre 14 et  oscillent avec lui. L'arbre 14 tourillonne dans  le bâti et supporte une partie du     mécanisme          chasse-navette.    Des engrenages 15 et 16, fixés  respectivement aux arbres 11 et 12 et engre  nant mutuellement,     actionnent    le sommier 17  du battant oscillant à d'aide de bielles 18 atta  quant les épées.

   Sur le sommier 17 du     battant     sont montés un peigne 19, qui est supporté,  à sa partie supérieure, par un chapeau de pei  gne 20, et deux boîtes à navettes 21 et 22.  Chaque     boîte    à navettes comprend deux com  partiments dont la construction     ressortira    de  ce qui suit:  Le mécanisme chasse-navette est le même  des deux côtés du métier; des organes 23,  servant à supporter des bâtons de chasse 24,  sont fixés à l'arbre 14. En 25 pivote une  pédale 26 portant un sabot 27 destiné à  entrer en prise avec des galets 28 montés de  façon réglable     (fig.    1) sur un organe de  support     à.    deux bras 29.

   Les bâtons de chasse  24 pivotent autour d'axes 30     fixés    aux sup-      ports 23 et comprennent un pied 31     destiné     à être actionné par la pédale 26 et un pro  longement 32 auquel est assujettie une des  extrémités d'un ressort 33 qui est fixé au  bâti 10 du métier par son autre extrémité  et tend à maintenir le bâton de chasse dans  sa position     extérieure.    On peut utiliser tout  dispositif     connu    pour freiner les bâtons de  chasse mais, dans un but de clarté, on n'a  pas représenté ce dispositif. Un ressort 34       (fig.    1), fixé au métier par une de ses extré  mités et à la pédale 26 par son autre extré  mité, tend à contrebalancer le poids de cette  dernière.  



  35 et 35' désignent des taquets     chasse-          navette    qui sont construits de façon à épou  ser la forme des boîtes à navettes 21 et 22  en section transversale, et le bâton de chasse  s'élève à travers des fentes en coïncidence,  du sommet 17, de deux des compartiments à  navette et des taquets.  



  Chaque boîte à     navettes    est montée sur  le     battant    mobile et, comme on l'a dit précé  demment, comprend deux compartiments à  navette placés l'un au-dessus de l'autre et  dans lesquels les navettes 36 et 37 sont logées  et maintenues après qu'elles ont traversé les  foules constituées par les nappes de chaînes.  La boîte à navettes de gauche 21 est de la  construction ordinaire, mais la     ,boîte    à na  vettes de droite 22 est construite d'une ma  nière spéciale     (fig.    4 à 7).

   Cette boîte 22 est  située sur le côté de chargement du métier,  et chacun de ses compartiments présente une  fente longitudinale alignée avec une ouver  ture du sommier par laquelle les canettes  épuisées ou sensiblement épuisées sont éjec  tées au moment où elles doivent être rechar  gées. Le côté arrière 38 de la boîte à na  vettes 22 comprend une paroi fixe, en bois ou  matière analogue. Cette paroi arrière présente  une fente, à l'aide de laquelle une languette  39, pivotant autour d'un axe 40, est position  née sur cette paroi pour actionner le méca  nisme. protecteur, freiner les navettes, etc.,  le tout d'une manière connue. Le devant du  compartiment supérieur de la boîte est divisé  en deux parties 41 et 42, la partie 41 étant    montée     @à    pivot à l'extrémité extérieure du  battant.

   La partie 42 est fige et son extré  mité intérieure est évasée pour guider la na  vette vers l'intérieur du compartiment. Il est  préférable de     diviser    la paroi avant du com  partiment supérieur en deux parties, plutôt  que de     diminuer    la hauteur d'une seule paroi  pleine dans la     partie    au-dessus de laquelle  la canette- passe pendant le transfert de la  navette inférieure, bien que cette dernière  pratique soit réalisable. La paroi avant du  compartiment inférieur comprend une cor  nière métallique 43 fixée de façon réglable,  à -l'aide de     boulons    44, au sommier 17.

   Le  sommet du compartiment     inférieur    et la base  du compartiment supérieur sont constitués  par une seule et même plaque 45 fixée à  l'aide de boulons 46 sur la paroi arrière de  la boîte à navettes. Cette plaque constitue,  avec une plaque pivotante 47, la partie infé  rieure du compartiment supérieur. La plaque  47 pivote autour d'un axe 48 qui traverse     im     prolongement fourchu 49 de la plaque 45.  A la plaque 47 est     figée,    ;à l'aide d'une bride  50, une partie de la paroi avant du compar  timent supérieur. Cette paroi règne sensible  ment sur la même étendue que la plaque 47.

    Au sommier du battant est fixée intérieure  ment une bride 51 qui sert à supporter la  partie     fixe    de la base et du devant du com  partiment supérieur. Des brides 52, analogues  aux précédentes, peuvent     relier    entre elles les  parties de la base et des parois latérales. Les  parois avant des     deux    compartiments présen  tent des fentes longitudinales qui sont pro  tégées par des plaques-cames métalliques 53  assujetties par des     vis    54, comme représenté  clairement sur la     fig.    7. Un bras de support  55 coudé à sa partie supérieure constitue une  portée sur laquelle la partie pivotante peut  glisser. Un bras de support coopérant 47' est  figé à la partie pivotante et s'étend vers le  bas.

   Le bras 55 et la vis de réglage 57 por  tée par le bras 47' constituent une butée fige  servant à limiter le mouvement de la partie       flexible    du compartiment supérieur de la  boîte à     navettes    vers l'arrière, ce par quoi  on entend le côté arrière du métier. Cette      butée et des ressorts 64 maintiennent ferme  ment la partie pivotante 41 convenablement  alignée avec les navettes pour le tissage nor  mal. Le levier de chargement, qui agit avec  deux amplitudes fixes prédéterminées, est  destiné à coopérer avec des compartiments à  navette mobiles.  



  Un support principal 58 est     fixé    à la  paroi avant du sommier 17 par des vis 59.  Des oreilles 60 font saillie sur ce support et  constituent les paliers d'un pivot destiné à. un  levier coudé soumis à l'action d'un ressort.  Un galet 62 (fi-. 1) est supporté de façon  pivotante entre les branches d'une fourche  terminant un bras 63 de ce levier coudé.  Approximativement à angle droit par rapport  au bras 63 est disposé un autre bras 61 dont  l'extrémité supérieure traverse un trou de la  partie flexible de la base du compartiment  supérieur     (fig.    6 et 7). Deux ressorts 64 re  lient des oreilles latérales 65 portées par le  bras 61 du levier coudé, à des goupilles 66  fixées au sommier 17.

   Ces ressorts sont suf  fisamment robustes pour maintenir ferme  ment la pièce pivotante 41 dans la position  de tissage normal, déterminée par la vis ré  glable 57. Cette disposition permet à la pa  roi avant de se comporter, pendant le tissage,  de la même manière que si elle     était    fixe,  tout en lui permettant d'être déplacée lorsque  le remplissage du compartiment inférieur  s'effectue. Le support 58 porte aussi des gou  jons 200 et 201     qui    sont. taillés en     V    et desti  nés à entrer en prise avec un sabre, comme  décrit ci-après plus en détail, pour effectuer  le mouvement du levier ou organe de charge  ment.

   Les goujons 200 et 201 sont fixés de  façon réglable et possèdent des longueurs dif  férentes, de sorte qu'ils font mouvoir le levier  de chargement de l'angle voulu pour rechar  ger soit la navette supérieure, soit la navette  inférieure.  



  Le magasin à canettes 67 précédemment  mentionné est monté sur une partie fixe du  métier, constituée par le rail à couteau 68  d'un métier à double peluche. Le magasin  proprement dit 67 est composé de deux glis-         sières    verticales 69 et 70 de     section    en U  dont les extrémités inférieures sont recour  bées vers l'arrière du métier et servent à gui  der les canettes pleines 71 au moment où  celles-ci viennent occuper une position où elles  sont prêtes à être transférées à des navettes  vides.

   L'extrémité inférieure de la glissière  70     (fig.    3) est     munie    d'un bras 72 dirigé  vers le haut et dans lequel coulisse un axe  73 de faible longueur,     soumis    à l'action d'un       ressort    75. Une butée 74     coopère    avec le res  sort 75 qui fait pression     contre    le côté 76  du bras 72, constituant ainsi une liaison de       sûreté,    ou flexible.

   A l'aide d'un axe 7 7     est     fixé à     l'arbre    73 un élément 78     servant    à  supporter une attache de     canette    et muni  d'un collier 79 qui entoure ledit arbre et qui  est évidé, comme indiqué en 80, pour établir  une liaison relativement ferme entre ledit col  lier et la partie déportée de la glissière.

   Ap  proximativement en regard de l'extrémité  inférieure de la glissière     (fig.    12 et 13) pi  votent sur cette glissière deux éléments 81,  82 qui servent à retenir une canette et qui  coopèrent avec des éléments analogues 83, 84  portés par les glissières pour maintenir la ca  nette dans la     position    où elle est prête pour  le     transfert.    Ces éléments de     retenue    sont tous  sollicités par des ressorts de traction 85, 86,  87, 88 qui tendent     ù    maintenir les pièces dans  la position voulue pour     retenir    une     canette.     Des vis de     butée    89     (fig.    12 et 13)

       limitent     le mouvement des éléments 81, 82 par les       ressorts    85, 86. Les     ressorts    87, 88 prennent  appui sur des     prolongements    des éléments 83,  84. Un     berceau    90     (fig.    10, 12 et 13) est  supporté au-dessous de la glissière par des  consoles 91, 92; un loquet flexible 93 coopère  avec deux entailles d'un disque 94 pour main  tenir ce berceau dans une position déter  minée.  



  Un dispositif 95 est monté sur l'extrémité  du rail à couteau 68 pour effectuer la ten  sion et     empêcher    l'enchevêtrement des bouts  196 des fils partant des canettes pleines 71  que contient le magasin 67 et pour soumettre  la première duite à une tension après le char  gement.      Des paliers 96, 97 (fia.     3@    s'étendent à  partir du magasin et, avec un palier 98, sont  fixés au rail à couteau 68 pour supporter un  arbre 99. Sur l'arbre 99 est monté fou un  levier ou organe de chargement 100, dont  l'extrémité 101, en forme de marteau, enfonce  une canette pleine dans une navette vide et  en chasse la canette épuisée.

   Le levier de  chargement 100 comprend une tête flexible  ou marteau 101 qui est soumis à l'action d'un  ressort de compression 102 (fia. 3) servant  à maintenir la tête de façon détachable pour  empêcher les dommages qui pourraient résul  ter d'un fonctionnement impropre ou d'un  coincement du mécanisme de transfert. A  l'arbre 99 est fixé un levier :à trois bras 10:3  dont deux des bras font saillie     au-dessus    de  cet arbre, un ressort 100' étant monté entre  eux pour coopérer avec une oreille déportée  104 du levier de chargement proprement dit  100 pour effectuer une liaison flexible. Un  ressort spiral 105 (fia. 3) est fixé par une  de ses extrémités au rail à couteau 68 et par  son autre extrémité à un collier 106,     lui-          même    fixé à l'arbre 99.

   Le rôle de cette dis  position est de maintenir le levier de charge  ment dans la position de retrait contre le  rail à couteau 68, celui-ci constituant ainsi  une butée pendant le tissage normal. Une vis  de butée 107 limite le mouvement du levier  à trois bras vers le bas et, par suite, le mou  vement du levier de chargement vers le bas.  Four empêcher que le levier de chargement  se meuve au delà de sa course de faible am  plitude, un levier à came d'arrêt 183 pivote  sur une oreille 188 faisant saillie latéralement  sur le levier à trois bras 103 (fia. 9 et 14).  Ce levier 183 est     muni    d'une saillie 184 qui  glisse sur une partie à contrepoids 185 du  sabre 144.

   Lorsque la pointe du sabre s'a  baisse, le levier à came d'arrêt 183 s'élève,  et son extrémité 186     atteint    à une position  plus élevée que l'extrémité de la came 187  sur la vis de butée 107. Le mouvement du  levier à trois bras 103 et du sabre 144 vers  l'avant, lorsque ces organes sont actionnés  par le goujon à entaille en<B>V</B> 200 porté par  le battant, provoque l'alignement de la butée    189 du levier 183 avec la vis d'arrêt 107 et  assure un arrêt rigide. A l'extrémité de l'ar  bre 99 est     fixé,    à l'extérieur des deux pa  liers, un levier 108 comprenant un collier et  un bras muni d'une extrémité fourchue spé  ciale.

   Cette extrémité est spécialement établie  pour coopérer avec le berceau 90 (fia. 10)  qui effectue successivement la mise en posi  tion des canettes dans les glissières du ma  gasin de façon qu'elles puissent être intro  duites sensiblement verticalement dans les  navettes vides. Le berceau proprement dit  comprend un arbre 109 comportant deux or  ganes 110 servant à supporter la canette, ces  organes étant situés directement au-dessus de  la canette dans la position de transfert.  L'extrémité de l'arbre 109 porte une plaque  94 en forme de secteur (fia. 13), présentant  des entailles     circonférentiellement    espacées,  'et un bras 111 qui coopère avec le bras four  chu 108 de l'arbre 99 portant le levier de  chargement.

   Les entailles coopèrent avec le  loquet à ressort susmentionné 93 pour main  tenir le support 110 de la canette soit dans  une position verticale, soit dans une     position     qui permette à la canette d'avancer dans le  magasin en raison du contour des organes de  support. Comme le levier fourchu 108 est  fixé à l'arbre 99, ce levier se meut dans une  mesure plus ou moins grande, selon celle des  navettes     qui    est en train d'être remplie.

   Lors  que le levier de. chargement 100 effectue soit  sa course longue, soit sa course courte pour  recharger une     navette    épuisée, une griffe 112  (fia. 1) se meut complètement d'un côté à  l'autre du bras 111 et, par conséquent, fait  mouvoir ce bras et le berceau 90 dans la  même mesure, qu'il y ait ou non une navette  en train d'être remplie dans la boîte supé  rieure ou la boîte inférieure. Dans sa course  de retour, une griffe 113 remet le berceau en  position et lui permet de supporter une nou  velle canette qui a avancé par gravité.

   Les  supports 110 du berceau 90 sont proportion  nés, par rapport aux dimensions des têtes  des canettes, de telle sorte que la réserve  entière n'est pas repoussée en arrière pendant  l'action de remise en position, la canette étant      supportée par les organes 110 avant que la  première     canette    du groupe ait été amenée à  l'extrémité inférieure du magasin 67.  



  Sur l'extrémité extérieure de l'arbre 99       (fig.    3. 4 et 5) du levier de chargement     est     fixé un bras 114 qui porte à son extrémité       supérieure    un maneton 115 pouvant tourner  dans l'extrémité aplatie et percée d'une     biel-          lette    116. De petits colliers 117 et 118 sont  fixés à cette     biellette,    le collier 117 consti  tuant un épaulement sur lequel prend appui  un ressort 119 qui entoure ladite biellette et  fait pression, par l'intermédiaire d'une demi  iotule 120 prévue à son autre extrémité, con  tre un bras porte-couteau 121 pivotant sur un  axe 122.

   Une console de butée 123, fixée par  des boulons 124     (fig.    4), porte une patte 125  qui fait saillie vers le haut et limite le mou  vement d'avancement du levier porte-couteau  121 à une position déterminée, quel que soit  celui des compartiments (supérieur ou infé  rieur) dans lequel une navette doit être re  chargée par le mouvement du levier de char  gement.  



  Les couteaux<B>126</B>     (fig.    5) sont du type  "cisaille" et pivotent autour d'axes fixes 127  portés par l'extrémité plate<B>128</B> du bras 121.  Des ressorts de compression 129 tendent à  maintenir ouvertes les lames de la cisaille,  et des ressorts 129' tendent à maintenir les  surfaces coupantes en contact pour la coupe.

    Vers l'avant (du métier) les lames 126 sont  munies de prolongements déportés 130, et les  ressorts de compression 129     occupent    des     lxr     citions telles qu'ils maintiennent. la cisaille  ouverte à la limite permise par des     butées     <B>131,</B> jusqu'à ce que les lames se trouvent  fermées par l'action de came d'une ouverture  évasée de la plaque 53, ouverture à travers  laquelle lesdites lames sont enfoncées pour  couper la trame de la canette épuisée près de       l'oeil    de la navette au moment du chargement.  Les navettes 36, 37 présentent des fentes qui  sont alignées avec celles de la plaque 53  lorsque la navette a été convenablement re  çue dans sa boîte.  



  Le levier de chargement 100     (fig.    3) porte  une goupille intermédiaire<B>132</B> sur laquelle    pivote un levier de came 133 dont la partie  formant     came    134     (fig.    11) est tournée     vers     le haut, et dont un prolongement 135 tra  verse     une    fente du rail à couteau 68. Par  conséquent,     lorsque    le levier de chargement  100     s'abaisse,    le levier de     came    133 se meut  avec     lui    et agit sur un galet 136 prévu, à  l'une des     extrémités    d'un levier à crochet 137  muni de deux bras et pivotant sur un axe  137' s'élevant du rail à couteau 68.

   Le mou  vement du levier 137 communique une pous  sée directe vers l'arrière à des crochets 138,  139 fixés     â,    un chariot 140     (fig.    3). Le bras  du levier 137 opposé à celui sur lequel est  monté le galet est fourchu et entre en prise  avec un axe 141 du chariot 140. Une rainure  en forme de<B>T</B>     d'une        pièce    142 fixée au rail  à.     couteau    68 guide le     chariot.    Les crochets  138, 139 entrent en prise avec les fils en un  point situé entre la     lisière    et les extrémités  internes des parois avant des compartiments  de la navette sur le côté chargement.

   U n  nettoyeur de lisière 143     (fig.    3) enlève le  bout de trame de la canette épuisée et le bout  de la première duite de la lisière du tissu.  Ce dispositif peut     être    actionné par le bat  tant.  



  La     fig.    1 montre l'arbre 99 du levier de  chargement approximativement dans le même  plan horizontal que le devant de la base du  compartiment supérieur de la boîte à navettes.  On a trouvé que     cette    position est encore plus  avantageuse     qu'au-dessus    dudit plan, étant       dcnné    que, dans cette     dernière    position, la  partie marteau 101 du levier de chargement  100     effectuerait    un mouvement vers l'avant.  pendant une partie de     l'opération    de charge  ment.  



  A l'extrémité inférieure du levier à trois  bras 103, qui commande le levier de charge  ment 100, est monté     (fig.    9) le sabre 144  muni     d'un    contrepoids et commandé par un  ressort. Ce sabre porte, en saillie latéralement,  des axes 145, 146 supportant des galets 147,  148. Le dispositif de commande à ressort  comprend     un    bras de support 149     (fig.    3)  fixé à la partie     inférieure    du rail à couteau.

    Ce bras est muni d'une partie verticale cen-           trale    présentant, de part et d'autre dudit bras,  deux oreilles déportées     qui    coopèrent avec des  tiges 150, 151 entourées par des ressorts de  compression<B>152.</B> La tige 150 est pliée à la  partie supérieure et tend à empêcher le sabre  144 de se mouvoir vers le haut, alors que la  tige 151 supporte le sabre et tend à l'empê  cher de se mouvoir vers le bas, ce qui éta  blit un contact efficace     pendant    le charge  ment. Le sabre 144 est ainsi maintenu dans  une position neutre entre les deux goujons  taillés en<B>V</B> 200 et 201 lorsque le battant a  été amené à l'avant au cours du     tissage    nor  mal.  



  Le sabre 144 est animé d'un mouvement  au moment où la canette de trame est à peu  près entièrement épuisée, en vue d'effectuer  le chargement. Le levier de came d'arrêt 153  pivote librement autour d'un axe 153' monté  dans une console 154 fixée sur la face de  dessous du rail à couteau 68. Le mouvement  du levier 153 est limité par la base de la  console et par une vis réglable 155     (fig.    1  et 9).

   Un élément 156, fixé au levier 153  et s'étendant latéralement, fait saillie     au-          dessus    du sabre 144 pour entrer en prise avec  ce dernier pendant que s'effectue le     rechar-          gement    de la navette inférieure, la disposi  tion étant telle que le sabre soulève le levier  jusqu'à ce qu'il bute contre la vis d'arrêt 155,  en permettant ainsi au galet 62 porté par  le bras 61 d'être repoussé vers le bas, lorsque  le battant avance, pour infléchir la paroi  avant du compartiment supérieur et assurer  la place nécessaire pour le mouvement de la  tête 101 du levier de chargement.  



  Le mécanisme régulateur proprement dit  peut recevoir sa commande d'une pièce mobile  quelconque située sur le métier ou hors du  métier, mais, dans la forme d'exécution re  présentée, il reçoit sa commande, à l'aide de  pignons et roues à chaîne convenables et  d'une chaîne de transmission 157, du méca  nisme de commande 158     (fig.    1) de l'en  rouleur.  



  Sur la face de dessous du rail à couteau  est fixée une console 159 qui s'étend vers le    bas et sert de palier à un arbre     court    160       (fig.    8) et à un axe 161     (fig.    3) et, conjoin  tement avec une autre console 162, sert de  palier à un arbre régulateur principal 163  s'étendant longitudinalement par rapport au  rail à couteau 68. A l'arbre 163 est fixée une  roue à chaîne 164 actionnée par une chaîne  157     (fig.    1).

   Sur l'arbre 163 est assemblée de  façon coulissante, sans     toutefois    pouvoir par  ticiper à la rotation dudit arbre, une douille  165     (fig.    8) comprenant une     bride    166 et des  oreilles saillantes 167 dans lesquelles est  monté un axe 168 constituant un pivot autour  duquel la tête 169 du rotor de sabre 170 peut  tourner d'un angle limité. L'arbre<B>163</B> effec  tue un tour complet toutes les seize duites.  La distance entre les galets 147 et 148 du  sabre est déterminée d'avance et représente  un nombre impair de     duites        lorsqu'on    la me  sure par le nombre de duites qu'il faut au  rotor pour passer de l'un à l'autre.

   Les galets  147, 148 du sabre 144 sont espacés de telle       sorte    qu'ils coopèrent avec 1a tête 169 du ro  tor à la première et à la quatrième duites du  cycle de chargement. Le rotor 170 et la chaîne  régulatrice 178 sont initialement réglés pour  effectuer un chargement au moment où la pre  mière paire de canettes-est approximativement       épuisée.    Aucun autre réglage n'est     nécessaire.     Le rotor est muni d'une tête qui est capable  de fléchir et qui est normalement maintenue  contre une butée 167'     (fig.    8) à l'aide d'un  ressort de traction 171 relié par l'une de ses  extrémités à .des oreilles déportées de la tête  de rotor 169 et par son autre extrémité au  collier 165.  



  Comme on le voit clairement sur la     fig.    8,  l'arbre de faible longueur 160 porte une roue  à chaîne fixe 172 et un disque     173.    Sur le  moyeu de support de l'arbre 160 pivote, de  façon à effectuer un mouvement d'oscillation  horizontal, un levier à deux bras 174 dont un  des bras fait coulisser la douille 165 en sur  montant la compression d'un ressort 175 lors  qu'un galet 176 porté par un élément s'éten  dant latéralement à l'autre bras dudit levier  est actionné par des saillies 177 de la chaîne  régulatrice<B>178.</B> Cette chaîne relie entre elles      des roues à chaîne 179 et 180 dont la première  est montée de façon réglable.

       Le    réglage per  met l'enlèvement ou l'addition de maillons et,  par     suite,    l'adaptation à différentes longueurs  de canettes mesurées. Un pignon à une seule  dent 181 est fixé à l'une des extrémités de  l'arbre 163 et, par conséquent, fait avancer le  disque 173 d'une dent et la chaîne d'un mail  lon toutes les seize duites. Un levier 192, sou  mis à la traction d'un ressort, porte un galet  193 et maintient le disque fermement en prise,  mais permet un mouvement manuel si l'on dé  sire régler ou modifier     l'instant    du charge  ment.  



  Des pattes actionnant les     dispositifs    de  chargement des canettes de trame sont placées  sur la chaîne à des intervalles correspondant  à la longueur de trame d'une canette pleine.  <I>Fonctionnement.</I>  



       Préparatoirement    au tissage sur un métier  à plusieurs foules avec deux navettes conte  nant des canettes pourvues d'une longueur  connue et mesurée de trame, comme on l'a dit  précédemment, on     place    la chaîne     régulatrice     178 autour des roues à. chaîne 179 et 180 de  façon que, lorsqu'un jeu de pattes de cette  chaîne atteint le galet 176 pour provoquer une  action de chargement, les canettes mesurées  sont approximativement épuisées, et la tête  169 est située en avant des galets 147 et 148  sur le sabre 144.

   La. chaîne, qui effectue un  mouvement toutes les seize     duites,    provoquera.,       après    avoir agi sur le galet. lors d'une duite  donnée, le déplacement de la douille 165 par  le levier à deux bras 174 et, par suite, l'ame  née (le la tête 169 à l'alignement. des galets  du sabre. Dans la continuation du tissage,  après une ou plusieurs duites, la tête 169 agit  sur le galet 147 et abaisse la pointe du sabre  de façon à l'amener sur le trajet du goujon  entaillé en     1/    200. Dans son mouvement vers  l'avant, le battant entraîne le sabre vers       l'avant    et fait tourner le levier à trois bras  103 autour de son arbre 199 en surmontant  l'action du ressort spiral.

   Ce mouvement du  levier à trois bras provoque l'abaissement du  levier de chargement, qui entre en contact    avec une     canette    pleine du magasin 67, cette  action ayant lieu avant que le battant soit  arrivé au point mort antérieur. Dans la conti  nuation du mouvement tant du battant que  du levier de chargement, une     canette    pleine  pénètre dans la navette supérieure et la ca  nette épuisée est en même temps     éjectée        hors     de     cette    navette.

   Le mouvement d'abaissement  du levier de chargement 100 et la rotation  simultanée du levier du chariot ont pour effet  de faire mouvoir les     crochets    du chariot vers  l'intérieur, le crochet. supérieur accrochant la  trame de la navette     supérieure.    En même  temps, l'arbre 99 et la biellette 116 font mou  voir la cisaille vers l'intérieur,     ce    qui a pour  effet que les lamés de     cette    cisaille se refer  ment l'une sur l'autre sous l'action de came  résultant de leur pénétration dans la plaque  53 et coupent la trame de la     canette    épuisée  au moment où le battant se meut vers l'avant.

         Le    goujon entaillé en     1/    200 s'éloigne du sabre  et permet à l'arbre 99 et au levier de charge  ment d'être ramenés à leurs positions initiales  par le ressort spiral. Les crochets sont rappe  lés et entraînent dans leur mouvement le bout  coupé de la     canette        épuisée    et les lames re  viennent à leur position initiale. Le mouve  ment du battant vers l'arrière permet à la  trame prise par le crochet d'être complètement  retirée de la     boîte    à navettes.  



  En même temps que le levier de charge  ment 100 effectue ses mouvements de com  mande, la biellette 108 se meut vers le bas et  fait tourner la plaque en forme de secteur 94,  comme représenté clairement sur les     fig.    12 et  13, pour faire avancer une     canette    dans le       magasin.    Le mouvement inverse de l'arbre 99  ramène la plaque 94 à sa position initiale.  Entre temps, la     canette    épuisée est     descendue     à     travers    le     sommier    du battant et est tombée  à     l'écart    du métier.  



  A la quatrième duite, la tête 169     rencontre     le galet 148 et élève le     sabre    sur le chemin du  goujon entaillé 201. L'action est analogue à  celle déjà     décrite,    excepté que le goujon 201  fait mouvoir le sabre d'une distance plus  grande pour recharger la navette inférieure.  L'élévation du sabre effectue l'élévation du           levier-came    153 à l'aide de l'élément prolongé  latéralement 156 et permet au galet 62 du       levier    coudé 61-63 de passer au-dessous du  levier 153 et de soulever ce levier contre une  vis réglable 155.

   Dans la continuation du  mouvement du battant vers l'intérieur, le  levier coudé pivote autour de son axe et fait       mouvoir    la partie flexible du compartiment       supérieur    de la boîte à navettes au moment où  le marteau du levier de chargement pénètre à  fond dans     cette    boîte pour recharger la na  vette inférieure.

   Le goujon à tête entaillée  201, faisant saillie en avant du goujon à     tête     entaillée 200, entre en     prise    avec le sabre un  instant plus tôt lors du mouvement du battant  vers l'avant et, par conséquent, fait mouvoir  le levier de chargement d'une distance plus  grande pour     enfoncer    la canette pleine dans  la navette inférieure et chasser la canette vide  par la canette pleine. Il se produit un mouve  ment réel de la canette à l'écart de la tête du  levier de .chargement.

   Le fonctionnement de  la cisaille 126 et des crochets 138, 139 et  l'avancement des canettes sont analogues aux  mouvements décrits en premier lieu, excepté  que, cette fois, le crochet inférieur 139 agit  de façon à retirer la trame coupée, et la butée  125 à limiter le mouvement de cette cisaille  vers l'intérieur. Une ou plusieurs duites plus  tard, le pignon à une seule dent fait avancer  le disque 173 et la chaîne. Bien entendu, ceci  a. lieu avant que le rotor soit de nouveau entré  en contact avec un des galets du sabre. Le       templet    dégage de la lisière le bout coupé de  la canette épuisée et le bout de la première       duite    -de la canette pleine.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Métier à tisser à plusieurs navettes, carac térisé en ce qu'il comprend au moins deux foules, une boîte à navettes de chaque côté des foules, chaque boîte à navettes présentant au moins deux compartiments à navette super posés, un dispositif de transfert placé sur un seul côté des foules pour charger une fois la navette se trouvant dans un compartiment de la boite à navettes correspondante et, une autre fois, la navette se trouvant dans un autre compartiment de cette même boîte à na vettes, ce dispositif étant susceptible d'être animé d'au moins deux mouvements d'ampli tudes fixes prédéterminées, à l'effet -de per mettre ce chargement,
    et des moyens pour ac tionner ce dispositif de transfert. SOUS-REVENDICATIONS 1 Métier à tisser selon la revendication, ca ractérisé par des moyens pour régler l'am plitude et la durée du mouvement du dis positif de transfert. 2 Métier à tisser selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le métier est du. type à battant mobile. 3 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les mouvements du dispositif de transfert sont sensiblement verticaux. 4 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'un frein de navette est situé sur le côté de chaque compartiment.
    5 Métier à, tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la boîte à navettes placée sur le côté de chargement est munie de deux compartiments à navette qui sont superpo sés pendant le tissage et destinés à rece voir deux navettes rechargées automati quement, les moyens de commande du dispositif de transfert agissant sur ce der nier de façon qu'il entre en prise avec les canettes d'un dispositif fournisseur de ca nettes, et transfère ces canettes, à travers la, paroi supérieure d'une navette, dans cette navette, et ce, soit dans le comparti ment supérieur, soit dans le compartiment inférieur.
    6 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'un organe mobile verticalement et sensiblement aligné avec une canette pleine du dispositif fournisseur est déplacé d'une distance suffisante pour agir sur la dite canette pleine et la placer dans la na vette du compartiment inférieur. 7 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les deux navettes d'une boîte à navettes contiennent chacune une canette de trame,
    le métier étant muni d'un dis positif chasse-navette qui lance simultané ment les navettes entre les compartiments correspondants des boîtes à navettes res pectives, un dispositif à mouvement ver tical actionnant. un organe de transfert à des instants prédéterminés pour le faire entrer en prise avec les canettes du dispo sitif fournisseur et transférer des canettes, par un mouvement de haut en bas, dans les navettes, lorsque celles-ci sont placées dans leurs compartiments respectifs d'une des boîtes à navettes.
    8 Métier à tisser selon la revendication, ca ractérisé en ce que le métier comprend, en combinaison avec un mécanisme chasse- navette prévu de chaque côté du métier, deux navettes contenant. des canettes et destinées à être lancées simultanément à partir des deux côtés opposés du métier, les compartiments supérieur et inférieur superposés de la boîte à navettes placée du côté de chargement présentant chacun une ouverture continue suffisamment.
    grande pour le passage d'une canette, le méca nisme de transfert comprenant un organe susceptible de recevoir deux mouvements d'amplitudes différentes pour agir sur une canette pleine d'un magasin et l'introduire dans une navette soit du compartiment su périeur, soit du compartiment inférieur, selon l'amplitude du mouvement commu niqué audit organe, en combinaison avec des moyens pour déterminer cette ampli tude et des moyens pour actionner ledit organe et les moyens de détermination.
    9 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'un dispositif ramène l'organe à mou vement vertical à sa position initiale. 10 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le magasin à canettes pleines est muni d'un support distinct destiné à 'Une seule canette,
    et en ce que l'organe à mouvement vertical transfère la canette pleine reposant sur ce support à l'un ou l'autre des compartiments de la boîte à navettes.
    11 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le battant présente également une ouverture suffisamment grande pour le passage de la canette, cette ouverture étant alignée avec celle des compartiments de la boîte à navettes. 12 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 11,
    caractérisé par un dispositif tire-trame relié méca niquement à l'organe à mouvement ver tical. 13 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 12, caracté risé par le fait qu'à l'organe à mouve ment vertical est également relié un dis positif coupant qui sectionne la trame de la navette, lorsque celle-ei a été reçue dans sa boîte et que ledit organe effectue un mouvement d'amplitude suffisante pour recharger la navette soit dans le compar timent supérieur, soit dans le comparti ment inférieur.
    14 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif ramenant l'organe à mouvement vertical à sa position ini tiale effectue également le retour du dis positif coupant à sa position initiale.
    15 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 14. caractérisé en ce que le compartiment supérieur de la boîte à nâvettes placée du côté de char gement est muni d'une partie flexible, un dispositif faisant mouvoir cette partie lorsque l'organe à mouvement vertical se meut pour remplir le compartiment infé rieur de la canette. 16 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 15,
    caracté risé par le fait que des languettes d'arrêt sont disposées dans la partie arrière des compartiments de ladite boîte à navettes. 17 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 16, caractérisé en ce que la partie flexible du compar timent supérieur est située en regard des languettes.
    18 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le dispositif servant à déter- miner l'amplitude du mouvement de l'or gane à mouvement vertical comprend un sabre pivotant comportant deux éléments latéraux situés de part et d'autre de l'axe de pivotement, de façon à faire mouvoir le sabre soit vers le haut, soit vers le bas, de façon que des éléments correspondants du battant entrent en prise avec le sabre lorsqu'il occupe ces positions et fasse mouvoir ce sabre et l'organe à mouvement vertical d'une des deux amplitudes fixes.
    19 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 18, caractérisé en ce que le métier est muni d'un dispo sitif régulateur comprenant des moyens qui, pour provoquer un chargement de trame, avance après le lancement d'une série de duites, ce dispositif étant actionné par un mécanisme de commande continu. 20 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 19, caractérisé en ce que le dispositif coupant est monté élastiquement pour se mouvoir de la même distance, quelle que soit l'ampli tude de l'organe à mouvement vertical, en coopérant avec une butée.
    21 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 20, caractérisé en ce que le dispositif régulateur est muni d'une douille qui peut être déplacée sur un arbre pour venir en alignement avec les éléments latéraux du sabre à des ins tants prédéterminés. 22 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 21, caractérisé en ce que les moyens provoquant un chargement de trame sont maintenus élastiquement dans leur position de repos.
    23 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 22, caractérisé en ce que les canettes du magasin sont supportées, à l'exception de la canette uni que reposant sur un support spécial, par un berceau qui permet à l'une des canettes qu'il supporte d'avancer jusqu'au support spécial, l'organe à mouvement vertical étant muni de butées et un dispositif re lié à cet organe communiquant à ce ber ceau un mouvement dont l'amplitude ne varie pas, quelle que soià celle des na vettes qui est en train d'être rechargée,
    le berceau et ses moyens de commande étant ramenés à leur position initiale par le dispositif de rappel de l'organe à mou vement vertical. 24 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 23, caractérisé en ce que d'un côté des foules est montée une boîte à navettes comportant deux compartiments à navette, l'organe de transfert à deux mouvements d'ampli tudes différentes étant disposé de façon à entrer en prise avec une canette repo sant sur le support spécial,
    à pénétrer dans l'un quelconque des compartiments et à recharger une navette de l'un quel conque des compartiments. 25 Métier à tisser selon la revendication et les sous-revendications 1 à 24, caractérisé en ce qu'une partie de la paroi avant de la boîte à navettes à deux compartiments superposés est alignée avec la canette pleine du magasin et guide cette canette vers l'intérieur de la boîte,
    cette partie étant toutefois maintenue à l'écart du che min de ladite canette et de l'organe mo bile pendant le rechargement de la na vette du compartiment inférieur.
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