BE429214A - - Google Patents

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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D41/00Looms not otherwise provided for, e.g. for weaving chenille yarn; Details peculiar to these looms

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


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  Métier à tisser. 



   La présente invention se rapporte à des métiers à tisser dans lesquels les fils de chaîne sont conduits vertica- lement et prévoit pour la commande des moyens du genre de ceux qui entrent en ligne de compte principalement dans les métiers à main. 



   L'invention réside dans le fait que plusieurs chai- nes facilement accessibles des deux côtes et disposées les unes derrières les autres dans des plans verticaux sont con-   .,,duites   à travers un cadre de peignes animé d'un mouvement as- cendant et descendant. Les mécanismes de connexion et de com- 

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 mande pour le déplacement du tissu, pour le déplacement des lames et pour le déplacement de la navette, ainsi que pour le cadre de peignes oscillant sont construits à la façon des métiers à main et peuvent, en empruntant leur commande d'un arbre principal, être mis en action sans une plus grande dépense de force que dans les métiers à main à une seule bande de tissu.

   Les mouvements des mécanismes de connexion ou d'embrayage et de commande ont lieu à partir d'un arbre principal, par exemple d'une commande à manivelle et à pédale, indépendante du métier et disposée dans un chevalet à selle ou un autre dispositif analogue. 



   Les boîtes à navette peuvent être reliées au cadre à peignes qui monte et descend sous l'action d'un excentrique ou d'une commande à manivelle ordinaire ou être montées à demeure, indépendamment de cette commande. Dans le cas de boites à navette fixées à demeure, on a prévu avec avantage un mécanisme de chasse commun, mis en action par des organes de commande particuliers, tandis que lorsque les boites à navette participent à l'oscillation, la mise sous tension des plaques qui chassent la navette est provoquée par le mouvement ascendant et descendant du cadre   à   peigne. 



   On a prévu pour la commande des cadres à lisses, de l'ensouple et des chasse-navette qui participent au mouvement d'oscillation, un arbre de transmission   commandé   à partir de l'arbre moteur principal et pourvu de cames, de segments de disques ou d'autres organes analogues de préférence interchangeables. 



   Les pièces individuelles du métier sont disposées de façon qu'elles soient accessibles en même temps de tous côtés de sorte que plusieurs métiers, par exemple trois métiers, sont en quelque sorte réunis dans un bâti avec une 

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 commande commune. Le cadre de peignes commun pour toutes les bandes de tissu est suspendu, en vue de réduire la force nécessaire pour la commande, à des ressorts compensateurs caloulés de façon qu'ils contribuent en même temps à la mise ,sous tension des chasse-navette. 



   Sur les dessins annexés, on a représenté à titre d'exemples des modes d'exécution de l'objet de l'invention. 



  Sur ces dessins, la figure 1 est une vue latérale schématique d'un métier à tisser servant à tisser trois tissus. 



   La figure 2 est une vue de côté suivant la figure 1. 



   La figure 3 est une vue en perspective des organes principaux du mécanisme d'embrayage et de commande pour la formation de la foule, le transport du tissu,   etc...   



   La figure 4 est une vue en perspective d'une bofte à navette avec le dispositif de mise sous tension des chassenavette. 



   La figure 6 est une vue en perspective d'une navette. 



   La figure 7 montre vu de face le dispositif de déclenchement du crochet de retenue des chasse-navette. 



   La figure 8 est un autre mode d'exécution du métier représenté sur la figure 1, pourvu d'un mécanisme de chassenavette monté à demeure et, la figure 9 est une vue partielle d'une boite à navette du métier représenté sur la figure 8. 



   Dans les montants verticaux 1 du métier   à   tisser un cadre de   peignes 3   commun à des bandes de chaîne 2 disposées l'une derrière l'autre dans trois plans verticaux est, guidé, par exemple par des galets 4 ou des organes analogues, de manière que ce cadre puisse osciller verticalement vers le haut et vers le bas. Les fils de chaîne 2 sont débités 

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 par des rouleaux de chaîne 5 montés à la partie inférieure du métier; ils passent ensuite à travers des lames ou cadres de lisse 7,8 communs, mobiles dans des guidages latéraux et atteignent ensuite le cadre de peignes 3. Dans le plan des fils de chaîne 2, le cadre de peignes 3 est pourvu de peignes de construction connue qui sont établis en même temps pour guider les navettes 9.

   La bande de tissu qui y fait suite est conduite ensuite à la partie supérieure du métier par des cylindres   d'entraînement   et est enroulée sur des ensouples 12 qui s'appliquent, sous l'action des ressorts 11, contre les cylindres d'entraînement. Les supports 13 des ensouples 12 peuvent osciller autour des pivots 14. Grace à cette suspension oscillante et à la disposition des ressorts 11, les ensouples 12 s'appliquent toujours sur les cylindres d'entraînement 10, qu'il y ait peu ou beaucoup de tissu sur les ensouples 12. 



   La commande de toutes les pièces individuelles du métier à tisser a lieu à partir d'un arbre principal 15. 



  Attendu que, conformément à l'invention, la commande de tous les mécanismes de connexion ou d'embrayages et de commande n'exigent pas une dépe,nse de force plus grande que celle des métiers à main à une seule bande de tissu, on peut faire tourner avec avantage l'arbre principal au moyen d'une transmission à marches et manivelles 17, par l'intermédiaire d'une courroie 18, d'une chaîne ou d'un autre organe analogue, cette transmission étant montée par exemple, séparément du métier à tisser, dans un chevalet à selle 16. La rotation de l'arbre principal 15 est   transmise,   au moyen de courroies 21-22 de chaînes ou d'autres organes   analogues,   à deux arbres   19,20   montés de préférence à proximité du montant 1. 

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  A chacune des extrémités des arbres 19,20 sont disposés des disques à manivelle 23,24 articulés sur le cadre à peignes 3 au moyen de bielles 25. Le cadre à peignes 3 est soulevé et abaissé ainsi uniformément en quatre points par la commande à manivelles et bielles 23,24,25 dans les montants 1, sa course correspondant au diamètre des disques 23,24. 



   L'arbre 20 porte un doigt d'entraînement 26 qui, au moyen d'une roue étoilée 28, fait tourner cran par cran un arbre de transmission 27 (figure 3). Sur cet arbre 27 sont calées des cames 29 qui coopère avec un levier 31 à deux bras, oscillant en 30. Le levier 31 présente une boutonnière 32 dans laquelle est guidée une pièce de connexion 33 pour un organe de traction 34, la pièce 33 pouvant être déplacée et immobilisée dans la boutonnière (figure 1). L'organe de traction 34 est fixé par son autre extrémité à une deuxième pièce de connexion 35 qui peut être déplacée et fixée dans une boutonnière de forme convenable 36 que présente un levier 37 à un bras.

   Le levier 37, disposé à la partie supérieure du métier, peut osciller autour de l'arbre 38 et est sollicité continuellement par le ressort 39 dans la direction de la butée   40;   La rotation de la came 29 fait osciller à certains intervalles de temps le levier 31 malgré l'action antagoniste du ressort 39 et, par l'intermédiaire de l'organe de traction 34, elle fait osciller le levier 37 également dans le même sens; en d'autres termes, une traction est excercée momentanément dans la direction de la flèche a sur l'organe 34. 



  Par suite des mouvements d'oscillation du levier   37,   son cliquet 41   entraine   une roue à rochet 42 qu'un cliquet 43 empêche de revenir en arrière. L'entraînement cran par cran de la roue à rochet, 42 est transmis à une roue à chaîne 44 calée 

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 avec elle sur le même arbre 38. Une chaîne 45 passe autour de la roue 44 ainsi qu'autour d'autres roues à chîne 47 fixée sur les arbres 46 des cylindres   d'entraînement   10, de façon que la roue 44 fasse tourner toutes les roues 47 et par conséquent les cylindres   d'entraînement   10 dans le même sens.

   Des rouleaux tendeurs 48 assurent l'application de la chaine 45 sur les roues   47.   Les pièces   29,31,37,42,   etc.. sont réglées les unes par rapport aux autres de façon à garantir que le tissu soit transporté, sans entrave, suivant la trame, une modification du déplacement du tissu pouvant avoir lieu très simplement entre certaines limites au moyen des pièces 33,35. 



   Sur l'arbre de transmission 27 sont calés suivant l'armature à produire et suivant les lames 7,8 présentes, des segments de   roues 49   destinées à fixer des cames 50. 



  Sur un arbre 51 sont fixés de manière à pouvoir osciller des leviers 52 à deux bras en nombre correspondant à celui des segments de roues 49. Les mouvements d'oscillation des leviers 52 dépendent de la grandeur des cames 50. Les extrémités libres des leviers 52 sont reliés aux lames 7,8 par des organes de traction flexibles 53. Suivant la position des cames 50 sur l'arbre de transmission 27, les leviers 52 oscillent à intervalles réguliers et de ce fait les lames 7,8, sont déplacées par l'intermédiaire des organes 53, dans des guidages 6, malgré l'action antagoniste de ressorts 54 travaillant à la traction (figure 1), pour former la foule. 



   Le passage des navettes a lieu simultanément pour toutes les bandes de chaîne 2, au moyen du chasse-navette représenté sur la figure 4. Sur le cadre de peignes 3 sont 

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 fixés, dans le prolongement des peignes individuels, des boîtes à navette 55, constituées essentiellement par deux parois verticales 56. La boite 55 qui est ouverte vers le peigne est fermée par un chasse-navette 57 qui peut se déplacer sur le fond 58 de la boite. Les tiges latérales 59 qui sont fixées à elle et qui passent à travers des oeillets fixés sur les faces extérieures des parois, servent de guidage. Des ressorts 61 travaillant'à la traction ont une tendance à presser constamment la plaque   57   contre le bord antérieur des parois 56.

   Sur le fond 58 de la boîte à navette, sont fixés des bras 62 constituant des points d'articulation pour une tringlerie 64 à levier coudé. A cette tringlerie 64 de chaque botte à navette 55 est articulé en 68 un levier à flexion 67, relié par des charnières 65 à des longerons 66 du métier. 



  Les bras libres 69 de la tringlerie 64 à levier coudé s'appliquent contre des galets 70 prévus sur le chasse-navette 57. 



   Lorsque le cadre de peignes 3 se trouve dans sa position inférieure, les bottes à navette 55 sont fermées et les leviers à flexion 67 se trouvent à peu près dans une position verticale (figures 2 et 4). Lorsque le cadre de peignes se déplace vers le haut, les leviers à flexion   67   doivent s'écarter et s'inclinent, grâce à leur suspension à charnière, vers le côté intérieur du métier.

   Il en résulte que la tringlerie 64 à levier coudé s'écarte également comme on l'a indiqué en traits mixtes sur la figure 2, grâce à quoi les bras 69 repoussent les galets 70, et avec eux les chassenavette   57   des diverses boites à navette, malgré l'action antagoniste des ressorts 61, jusqu'à ce qu'ils arrivent   derriè-   re les crochets de retenue élastiques 71 qui passent à travers le fond 58 des bottes à navette. Chacun des crochets de 

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 retenue 71 se trouve à l'extrémité d'un levier à deux bras 72 qui peut osciller en 73 sur le fond 58   et.,qui   est sollicité par le ressort 74.

   Pour chasser la   navette   9 il suffit de faire basculer le levier 72 de façon que le crochet de retenue 71 libère le chasse-navette 57 qui lance la navette 9 dans la boite à navette opposée, sous l'action des ressorts 61. 



   Pour faire basculer le levier 72, on a prévu de chaque côté du métier un dispositif de commande suivant la figure 7. Ce dispositif est constitué, dans le mode d'exécution représenté, par trois leviers à un bras 75, conformément au nombre de bandes de chaîne présentes, ces leviers pouvant osciller sous l'action du ressort 77 autour des pivots 76 pour prendre la position représentée en traits mixtes. Leurs déplacements communs sont assurés par une tige de liaison 78 qui est articulée sur ce levier. Lorsque les leviers 75 se trouvent dans la position verticale, l'extrémité libre du levier à deux bras 72 qui repose sur un des   côtés   du cadre à peignes vient heurter leur bord supérieur lorsque le cadre à peignes descend.

   Lorsque celui-ci continue à descendre, les crochets de retenue 71 sont retirés du trajet des chasse-navette 59 et il s'ensuit un passage simultané de toutes les navettes à partir d'un côté. Mais pendant cette opération, les leviers 75 prévus sur le côté   opposé   du métier se trouvent dans la position d'écartement, de sorte que dans ce cas il ne peut pas y avoir une libération des chasse-navette 57. 



   Pour le déplacement alternatif des organes   75,76,77,   78 commandant les chasse-navette, on utilise deux roues étoilées 79 fixées sur l'arbre de transmission 27, décalées les unes par .rapport aux autres et coopérant avec deux leviers oscillants 80. Les déplacements alternés des leviers 80 

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 sont transmis, par des organes de traction 81, aux organes de commande 75,76,77,78 des chasse-navette, par l'intermédiaire de galets montés d'une façon appropriée. 



   Pour pouvoir, malgré son rendement plus élevé, munir le métier d'une commande commune à la main ou par les pieds,   etc...,   on suspend le cadre à peignes 3 par exemple à huit ressorts de compensation 82, dont la force est calculée de manière qu'elle corresponde à peu près au total des charges résultant du poids du cadre à peignes 3 et de la force des ressorts 61 des chasse-navette et des autres ressorts, travaillant à la traction, qui sont employés. 



   Comme garde-navette, on emploie avec avantage un levier 84 sollicité par le ressort 83 et articulé sur le chasse-navette 57. Ce levier 84 présente un crochet de retenue 85 qui peut s'engager derrière un étrier 86 s'élevant sur la navette 9. D'autre part, le levier garde-navette 84 présente un côté de glissement, ou rampe oblique 87 et, à son extrémité antérieure, il est guidé dans un rail 88 fixé aux parois 56 de la boîte à navette. Ce rail 88 ne s'étend toutefois pas jusque sur le trajet de l'étrier 86 de la navette. La navette projetée dans la boite 55 se heurte au chasse-navette 57 qui ,est pourvu d'un revêtement approprié, mais il ne'peut pas rebondir de la boité sous l'influence du recul, parce que le crochet de retenue 85 est placé derrière l'étrier 86.

   Lorsque le chasse-navette 57 est libéré, le levier de.retenue 84 se déplace avec lui dans la même direction et sa rampe 87 vient en contact avec le rail 88, grâce quoi ce levier   s'efface {.automatiquement   de manière que son crochet 85 libère la navette 9. 



   Sur la figure 8, un plateau 89 entouré d'un excentrique 90 est fixé sur l'arbre moteur 15. L'excentrique 90 

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 est fixé sur le cadre de peignes 3 et il s'ensuit que, par la rotation de l'arbre 15 et du plateau 89, cet excentrique est soulevé et abaisse dans le sens vertical. 



   De chaque côté du cadre de peignes 3 sont prévues des planchettes de lancement 91 fixes, c'est-à-dire non entrainantes pour toutes les trois ou les six boites à navette 55. Des ressorts 92 tendent à appuyer les planchettes 91 qui vont de part en part, contre les chasse-navette 57 des boites 55. Un organe de traction 93 guidé par des galets 94,95 et fixé à un levier 96, ramène toujours les planchettes de lancement 91 dans la 'position de tension. Pour provoquer la tension et la libération des planchettes de lancement 91 qui vont de part en part des deux côtés, on a prévu, aux deux   extrémi-   tés d'un arbre 97, des cames 98 dont les bossages sont décalés l'un par rapport à l'autre de façon que les leviers 96 qui se trouvent constamment en contact avec les cames 98 au moyen des galets 99 soient abaissés tour à tour.

   Il en résulte que par l'intermédiaire des organes de traction 93, les planchettes de lancement 91 sont retirées et que les ressorts 92 sont tendus. A chaque tour de la came   98,   le galet 99 tombe derrière le bossage 100, ce qui libère les ressorts 92 et projette les planchettes de lancement 91 contre les chasse-navette 57 ou contre les   navettes   9. Le   mouvement   de rotation de l'arbre 97 est transmis de l'arbre moteur 15 par un train de roues dentées 101,102. Lorsqu'on supprime les ressorts 61, les chasse-navette 57 peuvent servir d'amortisseurs et être pourvus, à la façon connue, d'un revêtement en cuir ou en une matière analogue.

   De préférence,'chaque peigne, ou chaque planchette 103 de guidage des navettes du cadre 3, est fixé à des charnières 114 de façon à pouvoir se rabattre et il peut être immobilisé par des goupilles 115 ou des organes analogues. 

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   Au cadre de peignes 3 sont fixés un ou plusieurs organes de traction 106 venant en prise avec une tige transversale 104. A la tige 104 sont reliés par articulation des bras 105 auxquels sont adaptés des cliquets 106'. Les bras 105 sont maintenus en position par des organes de traction   107   pourvus de ressorts de compensation 108. Chaque cliquet 106' vient en prise avec une roue à rochet 109. Les mouvements des roues à rochet 109 sont, comme on l'a indiqué sur la figure 8, transmis aux cylindres   10'relies   chacun, par une courroie ou une chaîne 110 avec l'ensouple correspondant 12. L'avancement des cylindres ou des ensouples 10,12 marche donc de pair avec le soulèvement et l'abaissement du cadre de peignes 3.

   Chaque fois que le cadre 3 descend, les bras 105 sont déplacés vers le bas, de sorte que la mise en mouvement ou la rotation ultérieure des organes 109, 10 et 12 qui sont reliés à ces bras s'ensuit. Comme le cadre de peignes 3 parcourt un trajet plus long pendant son mouvement ascendant et descendant que le permet la rotation des cylindres 10,12, on a   pxévu   dans les organes de traction 106 des éléments compensateurs de longueur sous la forme de ressorts 111 travaillant à la traction. 



   Lorsque l'arbre de transmission 27 est supprime, le mouvement des cadres des lisses ou des lames 7,8 a lieu par exemple au moyen d'un dispositif à carter 112 dont l'application est bien connue dans les métiers à tisser. 



   Dans le mode d'exécution de l'invention représenté par les figures 8 et 9, les boites   à ,navette   55 peuvent aussi 'monter et descendre avec le cadre de peignes 3, mais la construction du mécanisme commun de lancement 91,93,96,98 monté à demeure permet aussi un montage à demeure des boites à navet- te 55. 

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   L'invention a créé un métier à tisser destiné éventuellement à être pourvu d'une commande à la main ou au pied et permettant, pour une même dépense d'énergie, un rendement double, triple ou multiple de celui des métiers à tisser à une seule bande de tissu, la production de toutes les bandes pouvant néanmoins être surveillée de tous les côtés. D'une façon correspondante, toutes les pièces individuelles sont facilement accessibles aussi pour éventuellement supprimer des dérangements. Tous les organes de connexion et de commande importants sont réunis, d'une manière facilitant la surveillance, sur un arbre commun de transmission.

   L'emploi de segments de roue pour permettre de fixer d'une manière amovible les cames de commande des lames supprime la commande, sinon nécessaire, au moyen de cartes ou tout autre dispositif de commande compliqué pour la production de l'armure désirée. Malgré la construction simple du métier à tisser, on peut modifier à volonté, suivant la nature du tissu à produire, le réglage du déplacement du tissu, l'actionnement des lames, etc... Du fait que ce ne sont pas les ensouples, mais des cylindres d'entraînement à surface rugueuse qui sont commandés et que les ensouples sont pressés contre ces cylindres, il est possible de maintenir une commande uniforme des cylindres d'entraînement bien que le diamètre de l'ensouple sur lequel s'enroule le tissu devienne plus grand. 



   Les deux modes d'exécution décrits de l'invention écartent donc tous les inconvénients qu'entraînent forcément jusqu'à présent les métiers pour la production de plusieurs bandes de tissu, en comparaison de ceux pour la production d'une seule bande. La construction est considérablement simplifiée, grâce   à   quoi une commande moins puissante devient nécessaire. Tandis que par le déplacement en sens contraire 

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 des tissus dans les métiers à'plusieurs bandes verticales de tissu les fils doivent forcément se trouver immédiatement les uns derrière les autres, ils sont accessibles librement des deux cotés dans l'objet de l'invention.

   L'opération de tissage proprement dite a lieu dans tous les tissus dans le même plan, ce qui simplifie considérablement la surveillance du métier à tisser en ce qui concerne la rupture des fils, les défauts de tissage, etc... Du point de vue technique du mouvement, toutes les pièces peuvent être observées et leur fonction se comprend facilement. Aussi, l'objet de l'invention peut être employé avec avantage pour l'enseignement. 



   REVENDICATIONS. 



   1.- Métier à tisser, caractérisé   en.,Ce   qu'un cadre de peignes, oscillant de bas en haut et de haut en bas prévu pour des chaînes disposées les unes derrière les autres dans des plans verticaux et accessibles librement des deux côtés, ainsi que les organes de connexion et de commande pour le déplacement des tissus, pour celui des lames et pour celui de la navette sont construits à la façon d'un métier à main et peuvent être mis en action à-partir d'un arbre principal sans dépense de force plus grande que dans les métiers à main à une seule bande de tissu.

Claims (1)

  1. 2.- Métier à tisser suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les déplacements des organes de connexion ou d'embrayage et de commande sont provoqués par un arbre principal (15) à partir d'une commande à marches et manivelles (17) disposée dans un chevalet à selle (16) ou un dispositif analogue indépendant du métier à tisser. <Desc/Clms Page number 14>
    3,- Métier à tisser suivant les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le cadre de peignes (3), commun à toutes les chaînes (2), suspendu à des ressorts de compensation (82) et mettant, au cours de sa course ascendante, les chasse-navette (57) sous tension, est déplacé de bas en haut et de haut en bas dans les montants (1) du métier par une commande à manivelles ordinaire (19,20,24,25) ou par une commande à excentrique(89,90).
    4. - Métier à tisser suivant les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le cadre de peignes (3) oscillant dans le sens vertical, au moyen du cadre à lisses (7,8) qui peut glisser dans des planchettes de guidage (6) et pourvu de vidages de navette (103) et de peignes articulés sur des charnières (114) fait avancer dans le même sens de rotation tous les ensouples (12) ou leurs roues de transmission (109) au moyen d'un organe de traction (106), présentant éventuellement des éléments compensateurs de longueur tels que des ressorts (111), et à l'aide d'un système de tringles et leviers (104,105), toutes les navettes (9) étant déplacées par un dispositif de lancement (91,93,96) commun fixé à demeure ou des chasse-navette (57) adaptés au cadre de peignes oscillant (3).
    5.- Métier à tisser suivant les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les chasse-navette (57) servant de fermeture des bottes à navette (55) prévues sur le cadre à peignes (3) sont mis sous tension, derrière des crochets de retenue élastiques (71) pendant le mouvement ascendant du cadre de peignes (3) par un système de leviers à flexion et de leviers coudés (64,67,69), malgré.l'action antagoniste de ressorts (61) travaillant à la traction. <Desc/Clms Page number 15>
    6. - Métier à tisser suivant les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les ressorts de compensation (82) correspondent au total des forces résultant du poids du cadre de peignes (3) et de la force desressorts de traction (61) des chasse-navette.
    7.- Métier à tisser suivant les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, sur un arbre de transmission commun (27) que font tourner cran par cran les commandes à manivelle (24,25), sont calées les cames (29), pour l'avancement des ensouples (12) ou des cylindres d'entraînement (10), et des cames (79,50) pour le retrait alterné des crochets de retenue (71) des chasse-navette et pour la commande des lames (7,8).
    8.- Métier suivant les revendications 1 à 7, caractérisé en ce que sur l'arbre de transmission commun (27) sont calés des segments de disques (49) destinés à fixer d'une manière amovible les cames (50) pour la commande 'des lames (7,8).
    9.- Métier à tisser suivant les revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les différents ensouples (12) s'appliquent, sous l'action de ressorts, contre des cylindres d'entraînement (101) que font avancer ensemble une roue à rochet (42) et une commande par chafnes (44,45,47)'.
    10.- Métier à tisser suivant les revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les chasse-navette (57) de chaque, boîte à navette (55) possèdent un levier de retenue élastique (84) qui vient en prise, par exemple avec la partie postérieure d'un étrier surélevé (86) de la navette (9).
    11.- Métier à tisser suivant les revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le levier de retenue (84) est guidé par une rampe (87) dans un rail (88) fixé sur la botte à na- vette (55,56). <Desc/Clms Page number 16>
    12. - Métier à tisser suivant les revendications 1 à 11, caractérisé en ce que, dans le cas d'un mécanisme de lancement de navette (91) (93,96) fixé à demeure, la commande du cadre de peignes (3) et des ensouples (12) est accouplé directement par des roues dentées (101,102) avec la commande des planchettes de lancement (91) disposées de chaque coté du métier et communes à toutes les boîtes à navette (55).
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