CH257369A - Appareil équilibreur et amortisseur pour mécanique de tissage d'un métier à tisser. - Google Patents

Appareil équilibreur et amortisseur pour mécanique de tissage d'un métier à tisser.

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CH257369A
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Labbe Albin-Henri
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  Appareil équilibreur et amortisseur pour     mécanique    de tissage d'un métier à tisser.    Pour l'exécution de beaucoup de dessins,  le     nombre:    de crochets que doit lever la méca  nique de tissage d'un métier à tisser varie,       dans    de grandes proportions, d'un coup de  ',rame à l'autre. L'exécution de ces     -dessins          demande    un réglage     minutieux    du métier et       111i,=    surveillance fréquente. Au cours d'une       in'me    chaîne, le changement de dessin exige,       :fénéialc-ment,    un nouveau réglage du métier.  



       L'invention    a: pour objet un appareil       équilibreur    et amortisseur pour     mécanique     de tissage d'un métier à tisser, caractérisé  en.     ce    que -le poids du cadre de griffe est       (.qiiilibré,    à chaque coup, au moyen d'un       organe    fournissant un effort mécanique     indé-          lwndant    de celui du moteur entraînant le       méiier.    mais collaborant avec lui, ledit effort,       préalabl < ment    à. son     intervention.    étant pro  portionné au poids dudit cadre à.

   soulever par       1c.    jeu d'un fléau de balance intercalé entre       1 < -    moteur et le cadre à soulever.  



       Lc.    dessin schématique annexé représente,       s,.        titre    d'exemples, deux     formes    d'exécution       f1(-    l'appareil faisant l'objet de l'invention.  



  Fi,. 1 est une vue en élévation de la       première    forme d'exécution.  



       Fi,-#.    2 en est une vue en élévation avec  coupe     partielle    suivant 2-2 de fi g. 1.  



  3 et 4 sont des coupes horizontales       ru        speetivement        .suivant    3-3 et     4-4    de     fig.    1.       Fig.    5 et 6 sont des vues en élévation       (l'niicy    partie de 'la. deuxième forme     -d'exécu-          lion.        respectivement    de face et de profil,    Fi-. 7 est une coupe verticale suivant  7-7 de la     fig.    5.  



       Fib.    8 et 9 sont des vues     partielles,          respectivement        de,    face et en plan, de la. par  tie supérieure -de cette seconde forme d'exé  cution.  



       Fig.    10 est une vue     partielle    d'un détail.  Fi;-. 11 est une vue partielle d'un autre  détail.  



  Chacun des appareils représentés est  destiné à être placé sur le côté de la, méca  nique de tissage d'un     métier    et est commandé  simultanément par les mêmes organes.  



  Si l'appareil est employé avec une méca  nique de tissage du genre -de celle dénommée:       : < llléca.nique        Verdol ,    il est agencé ide la  manière suivante:  La bielle actionnée par l'arbre- moteur du  métier fait osciller, autour d'un tourillon,  un levier     articulé    à la bielle que soulève le  cadre de griffe.  



  Selon la première forme d'exécution re  présentée en fi-. 1 à 4, la bielle avec tête  de fonte commandant habituellement le sou  lèvement du cadre de griffe 2     (fig.    1 et 2)  ,de da mécanique      Verdol     sommairement       représentée,    ainsi que son     bâti    3, est rem  placée par une bielle 4 à. l'extrémité supé  rieure de laquelle est     claveté    en 5 un bâti 6.

    Ce bâti porte:  10 un piston 7 coulissant dans un loge  ment 8 et dont la tige 9, dont l'extrémité est  filetée, porte une     têts        11,        réglable    en hauteur      au     moyen    d'un     contrécrou    12, et comportant  une douille 13 emmanchée sur le tourillon 14  du cadre à griffe 2;  20 -un tourillon 15 autour duquel oscille  un petit levier 16 à l'autre extrémité duquel  est     articulée    en 17, une bielle 18 articulée       en    19 à un grand levier 21 pivotant autour  d'un tourillon 22     porté    par ledit bâti 6;

    30 un bras 23, à     l'extrémité    duquel     tou-          rillonne    en 24 un organe 25     servant    au  blocage du grand levier 21 pendant l'évolu  tion de la mécanique, comme il sera expliqué  plus loin.  



  Au grand levier 21 est     articulée    en 26  une bielle 27, articulée en 28 à l'une     des     branches 29 d'un levier coudé pivotant autour  d'un tourillon 31 porté     pair    une     patte    de       fixation    32, solidaire d'une     pièce    33     fixée    à  une pièce 34, réglable en hauteur le long de  la bielle de commande 4.  



  L'autre branche 35 du levier coudé est       articulée    en 36 à un coulisseau 37, ou pièce  coulissant     horizontalement    sur la pièce 33  portée par la     pièce    34 fixée à la bielle 4.  



       Cette    pièce 37 coulisse     horizontalement     devant des barres verticales 38, au nombre  de huit dans l'exemple choisi. Elle     comporte     deux encoches 39 et 41 et -deux dents 42 et  43, dont     l'utilité    est expliquée plus loin.  



  Les     barres        verticales    38, dénommées       ionnettes ,    qui     comportent    des encoches  <B>e</B>     'ba;     44, peuvent coulisser librement au travers  d'une plaque perforée 45, fixée à la     pièce    33       portée    par la     pièce    34 qui les     déplace        toutes     deux avec elle.

   Au repos, les baïonnettes  reposent sur un cadre fixe 46, solidaire du  bâti du     métier,    et au     travers    duquel passent  ,des     tiges    d'accrochage 47 auxquelles sont  fixés des crochets réglables 48 de ressorts       compensateurs    49.  



  Enfin, un grand     ressort    51 a une de ses  extrémités     fixée    au grand levier 21, du côté  opposé au point     ,d'articulation    19 .de la bielle  18, et son autre     extrémité    à la, bielle 4. Pour  régler la, valeur de     l'effort    antagoniste qu'il  oppose au     déplacement    ,du levier 21, on peut  déplacer -dans l'un des trous 52 son point  de     fixation        au.        .levier    21.

   On peut aussi modi-    fier sa tension en déplaçant le long de la  bielle 4 la pièce 53, qui porte 18 crochet 54,  auquel il est fixé, ou bien encore, en vissant  plus ou moins ce crochet par rapport à cette  pièce.  



       Le    fonctionnement de l'appareil des     fig.    1  à 4 ,est le     suivant:     A     l'ouverture    .du pas, le levier 16, sou  levé par la bielle 4, vient au contact d'un       épaulement    55, en forme de couteau pour  fléau de balance, prévu sur la tige 9 du  piston 7, et     supporte    le poids du cadre de  griffe 2 de la     mécanique    de tissage soulevé  en même     temps    par l'intermédiaire de la;     tige     9 et du tourillon 14.  



  La pression exercée par l'épaulement 55  sur le levier 16 varie donc suivant le nombre  de     crochets    qui ont été levés par le cadre 2.  Par la bielle 18, elle se     transmet    en 19 au  levier 21, qui pivote dans le sens de la  flèche 56.  



  Lorsque le métier frappe un  coup lourd ,  c'est-à-dire quand le cadre de griffe soulève  un     très    grand     nombre    de crochets, pair exem  ple tous les     crochets,    l'effort exercé par  l'épaulement 55 sur le levier est supérieur  à la résistance -du ressort 51. L'extrémité 57  ?du levier soulève au     maximum    la, bielle 27  et, par     l'intermédiaire    du levier coudé 29-35,  déplace au maximum le     coulisseau    37 dans  le sens ide la flèche 58.

   Le coulisseau 37       présente        alors    les     parties    encochées 39 et 41  en     regard    des baïonnettes, de telle     sorte    que  lorsqu'il est soulevé par la, bielle 4 dans le  sens de la flèche 59, toutes échappent à son  emprise. Aucun     effort    ne s'ajoute donc. à,       celui    que doit vaincre la 'bielle 4 pour soule  ver le cadre     tde    griffe 2.  



  Lorsque le     métier        frappe    un      coup    léger>,       c'est-à-dire    quand le cadre de griffe soulève  peu de crochets, par exemple dans le cas  où il n'en     soulève    pas,     l'effort    -de     traction     exercé     isur    le bras 57 du levier 21 par le  ressort 51     compense        l'effort,    exercé sur  l'autre bras par la poussée de la- bielle 18  -et     idu    levier 16 sur lequel repose     l'épaulement     55 du piston 7 ayant soulevé ledit     cadre    de  griffe 2.

        Le. levier 21 ne basculant pas, la. bielle  2 7 et le levier coudé 29-35 restent. immo  biles, ainsi que le coulisseau 37, dans la  position montrée en     fig.    1 à 3. Les talons 44  (le, baïonnettes 38 étant en     prise    .avec les  (lent.. 42, 43 du     coulisseau    37, dans son sou  lèvement dans le sens de la flèche 59, celui-ci  les     soulève    en même temps que les ressorts  49 fixés à leurs bases, pour qu'ils exercent  alors un effort     de    traction compensant la  différence de poids du cadre de griffe entre  un     -coup    lourd  et un  coup léger .  



  Lorsque le métier frappe un coup inter  médiaire entre un  coup lourd:, et un  <  < coup  léger-,, le levier 21 prend une position  d'équilibre, de telle     sorte    que, son extrémité  n'oscillant que.     ,partiellement,    le     coulisseau     3 7 ne se déplace pas complètement et une  partie de     .ses.    dents 42 et 43 reste en prise       avec    les talons 44 de     certaines    baïonnettes<B>38.</B>  Dans son ascension, le     coulisseau    ne les sou  lève donc pas toutes.  



  Cette sélection des baïonnettes à soulever  s'effectue au début     @du        soulèvement    du bâti 6  et     pur    une     longeur    de déplacement correspon  dant au moins à la hauteur de la. crémaillère  61, dont le rôle est expliqué ci-après.  



  Pour     éviter    que, pendant l'évolution de  la mécanique, des vibrations ou autres     inci-          clent:z    produisent un déplacement fortuit du  levier 21, celui-ci est bloqué, par rapport au  bâti 6, par le chien 62 d'un levier 25 venant  en prise avec l'un .des creux de la.     crémaillère     61, solidaire     dudit    levier 21.  



  Un ressort antagoniste 63     tend    à appli  quer le chien 62 contre la crémaillère 61. Il       en.    est éloigné par une béquille 64, de Ion  gacur réglable, solidaire du levier coudé 25,  ,ut qui vient, à fin de course, reposer sur le       bâti    3 de la, mécanique.  



  Pour éviter que le chien 62 porté par le  levier 25 vienne immédiatement verrouiller  la crémaillère 61 avant tout     déplacement    de       cette    dernière, il est prévu entre eux une  distance telle que le verrouillage ne se pro  duit qu'avec un certain retard fonction :de la.       ]onlueur    de la béquille 64, pendant lequel    le levier 21 a le temps d'osciller sous l'effet  du     poids    du cadre de griffe qu'il a soulevé.  



  Dans l'exemple décrit, l'appareil comporte  huit baïonnettes, ce qui correspond à neuf  positions différentes de travail. En mettant  un appareil     @de    huit baïonnettes .de chaque  côté de la mécanique,     et    en décalant le       ,déplacement    des coulisseaux l'un par rapport  à l'autre, on obtient dix-sept     positions,    diffé  rentes possibles. de travail.  



  Pour le montage donné d'un     métier,    on  règle la résistance du ressort 51 en fonction  du      < ..coup    le plus -lourd , en faisant coulisser  la pièce 53 le long de la bielle 4, et par le  déplacement du crochet 54, afin     d'obtenir,    à  ce moment, la. levée maxima de l'extrémité  57 du levier 21.     Les     coups plus légers  sont  alors     automatiquement    compensés.  



       Cet    appareil régularise la marche des       métiers    à tisser en équilibrant les  coups  lourds  et les  coups légers  des tissus façon  nés. En même temps, à l'ouverture du pas,  il amortit la levée des crochets et, à ,la fer  meture du pas, il     amortit    le contact de ces  crochets avec la; planche à collets; il en       résulte    une réduction     importante    de l'usure  ,des montages.  



  Dans cet appareil, la     différence,    de poids  du cadre de griffe est compensée entre les.  différents     coups    par     rapport    au coup le plus  lourd, en faisant lever par cet appareil un  plus ou moins     grand    nombre de     ressorts,    com  pensateurs.  



  Malgré ces avantages, ce moyen d'équili  brer les mécaniques de tissage a l'inconvé  nient de demander     continuellement    au mo  teur l'effort maximum     correspondant    au  coup le plus lourd.  



  Au moyen d'une autre forme d'exécution  de l'appareil, on peut compenser la diffé  rence de poids du cadre de griffe entre les  différents coups     pa.r    rapport au coup le plus  léger, en faisant     intervenir,    pour aider son  soulèvement, un nombre de ressorts compen  sateurs variable en fonction du poids à sou  lever, ce qui a l'avantage de réduire l'effort  demandé au moteur,           Dans    une telle forme d'exécution, repré  sentée en     fig.    5 à 11, un levier oscillant 71       articulé    à la bielle 72 actionnée par     l'a-rbre     du moteur,

   est articulé en 73à un bloc mobile  74 pair l'intermédiaire -duquel est commandé  le déplacement du     cadre    de griffe 2 (fi,-. 8).  



  Ce bloc mobile coulisse longitudinale  ment, d'une faible longueur, cinq millimètres  environ, dans l'exemple décrit,     sur    un four  reau 75, fixé rigidement sur la bielle 76 et  dont le réglage en hauteur se fait, le long  d'une partie     filetée    dans ce but, au moyen de  deux écrous 77. Les déplacements, sont gui  dés par des rails 78 d'un bâti fixe 79 sur  lesquels roulent des galets à gorge 80.  



  Sur ce bloc 74 est     articulé    en 81 un fléau  à .deux branches 82 sur chacune desquelles  reposent l'un des couteaux 83 portés par le  fourreau 75 solidaire de la bielle 76.  



  Les deux branches 82 -du fléau sont arti  culées en 84 à une bielle 85, ou barre de  poussée, dont l'autre extrémité est. articulée  en 86 à un balancier 87 qui Pivote en<B>88</B>  sur le bloc mobile 74 et qui est pourvu, en  bout, d'une denture de crémaillère 89 dont  le rôle sera     expliqué    plus loin.  



  A l'extrémité de ce balancier est articu  lée en 90 une bielle 91 dont l'autre     extrémité     est     articulée    en 92 à une manivelle 93     (fig.    5)  calée sur un arbre 94 sur lequel est encore  calée une manivelle 95 articulée à une     biel-          lette    96, de     longueur    réglable, attelée     elle-          même    en 97 à une barre -de     sélection    98 des       ba;

  ionnettes@    99 en vue de commander le     cou-          lissemient        longitudinal    comme il     sera.    expliqué  plus loin.  



  L'oscillation du balancier 87     (fig.    7), vers  le bas, est     équilibrée    par l'effort antagoniste  réglable de ressorts 101 amarrés en 102 audit  balancier et en 103 au bloc mobile 74 par  l'entremise .d'une tige filetée 104 et d'écrous  105     @de,    réglage.  



  Les     ressorts    106, qui doivent     équilibrer     le poids du cadre .de griffe 2 avec ou sans       dispositif    de réglage de     tension,    ont une de  leurs extrémités fixées en 107 au bâti 79  solidaire du métier. Leurs autres extrémités  sont amarrées, individuellement ou par    groupe, à la tête 108 des baïonnettes 99 qui,  dans cet exemple, sont disposées au nombre  de six devant une barre d'accrochage 109.  



  Les ressorts 106, dont l'intervention doit  équilibrer un coup de trame déterminé en  soulevant le cadre de griffe, sont libérés par  leur dispositif individuel de verrouillage,       tandis    que les autres restent     bloqués.     



       Cette    sélection des ressorts devant inter  venir est obtenue par le déplacement longitu  dinal de la     barre    98 dite     barre    de sélection,  qui comporte des bossages 111 pouvant être  mis en regard de tout ou partie des dispositifs       individuels    de verrouillage de chacune des       baïonnettes.    Ce déplacement est en effet  fonction de la position d'équilibre     prise!    par  le balancier 87 soumis, d'une part, à l'action       antagoniste    .des ressorts     équilibreurs    101 et,  d'autre part, à celles des     branches    82 ,

  du fléau  sur     lesquelles    pèse tout le poids du cadre de  griffe 2 à soulever.  



       Chaquedispositif    de verrouillage comporte,  en effet, un 'verrou 113     (fig.    6) qui norma  lement, sous l'action d'un ressort 114,     tend     à pénétrer dans une encoche 115 prévue pour  cela à la     base    de chaque baïonnette 99 pour  la bloquer, Lorsque cette baïonnette doit être  libérée pour que le     ressort    de traction 106  qui lui est attaché en 108 concours au sou  lèvement du cadre de griffe 2 en soulevant  le bloc mobile 74 porté par     la    bielle 76, le  verrou 113 est extrait de l'encoche 115 par       l'intervention    de la barre de sélection 98.  



  Celle-ci porte en effet des bossages 111  qui, dans leur déplacement     longitudinal    dont       l'im@orta-nce    est fonction du poids du cadre  de griffe à soulever pour un coup- de trame  déterminé, sont amenés en regard d'un plus  ou moins grand nombre d'organes individuels  de     @verrauillage    à commander.  



  Chaque organe .comprend un levier meneur  116 oscillant sur une barre 117 dont l'extré  mité 118 peut venir au contact du bossage  111     @de    la barre de sélection 98,     -tandis    que  l'autre     extrémité    119 est articulée en 121  à l'extrémité d'un levier mené 122 dont       l'a:

  utre        extrémité    123 est. -attelée en 124 au  verrou     11â,              L'int.roduct.ion    d'un bossage 111 sous son  extrémité 118 fait basculer le levier dans le  sens de la flèche 125, son autre     extrémitA-          1l9    fait basculer le levier 122-123 dans le  sens de la. flèche 126, de telle sorte que son  extrémité 123     déplace,    le verrou 113 dans le       yens    de la. flèche 127, le     dégageant    de- l'en  coche 115 de la baïonnette 99 qui est ainsi  libérée.  



       Lorsque    le verrou 113 a été     retiré,    dans  le     sens    de la flèche     1'27        (fig.    6), par l'action       clic    bossage 111 contre la. manivelle 116, il       est    bloqué dans. cette position par un     cont.re-          verrou    128 porté par un levier 129 oscillant  en 131.

   Sous l'action -d'un ressort de rappel       1:12,    tendu entre lui et un support 134. ce       eontre-verrou    128 vient, en effet, en ;prise       dans    l'encoche     133    du verrou 113     (fib.    10).  



  A son retour en position de repos, le       contre-verrou    128 est     dégagé    de l'échancrure  du     verrou    113 par l'extrémité inférieure de  la. baïonnette 99 pourvue d'un tenon 135 qui,       en    venant au contact de l'extrémité du levier  129, le ramène dans la, position de repos  montrée en fi* 6.  



  Sous     l'action    du     ressort    antagoniste 114,  comprimé lors -de son retrait, le     verrou    113  revient alors dans la. position montrée     fig.    6  pour bloquer à     nouveau    la, baïonnette<B>99.</B>  



  Le fonctionnement de l'appareil     repré-          #senté    en fi-. 5 à 11 est le suivant:  A l'ouverture du pas, la bielle 76 com  mence à. soulever le cadre à .griffe 2; les  couteaux 83 reposant sur les branches 82 du  fléau exercent sur elles une pression d'autant       phis        forte    que, le métier frappe un coup plus  (,lourd>), c'est-à-dire que le cadre 2 lève un  plus grand nombre de crochets.  



  Quand il les lève tous, le fléau 82 bascule  au     maximum,    entraînant avec lui le- balancier  87 qui, par l'intermédiaire de la bielle 91 et  des     manivelle;    93 et 95     (fig.    7) calées sur       l'arbre    94, provoque le déplacement maxi  mum de la barre de sélection 98 dans le sens  de la flèche 136 (fi-. 8 et 9), ce déplacement       ,nant    un bossage 111 sous des leviers 118;  <B>î</B>     -imc    c  ceux-ci basculent et     retirent    tous les verrous    113 de telle sorte que     toutes    les     baïonnettes     99 sont libérées.  



  Au moment de la. levée du cadre de     griffe     2 par la, bielle 76, les baïonnettes 99 .sou  mises à l'action des ressorts 106 toujours ten  dus au repos, et toutes en prise avec la. barre  d'accrochage 109, soulèvent le bloc mobile 74  dont elle est solidaire et. par son intermé  diaire, aident ainsi au soulèvement de la,  'bielle 76, .par conséquent dudit cadre de  griffe.  



  Pour éviter qu'au cours de la. frappe d'un  coup la position du balancier 8 7 soit     mo@di-          fiée    par un     changement    des conditions d'équi  libre, ledit balancier 87 est bloqué dans la  position qu'il occupe dès le début du dépla  cement du bloc mobile 74 par le verrou 138  qui agit de la. façon suivante:       ,Sur    le bloc 74 oscille un levier coudé 139  dont l'extrémité portant le verrou 138 est  soumise à l'action d'un ressort de rappel 140.

    A l'autre extrémité de ce levier, un galet  141 -roule sur un rail 142 pourvu, à la posi  tion     basse    occupée au repos par le. bloc     mobile     74, d'une rampe 143 dont     l'action    est d'éloi  gner le verrou constitué par le tenon 138 de  la denture de la crémaillère 89.  



  Au contraire, quand le galet 141     quitte     la rampe 143, le ressort 140 fait basculer le  levier 139 dans le sens de<B>l</B>a     flèche    144       (fig.    11), de telle sorte que le tenon 138  pénètre dans le creux de la denture     @de    la cré  maillère 89 qui est le plus en regard de lui.  Gomme cette crémaillère est solidaire du ba  lancier 87, tous les     organes    qu'il     actionne     sont immobilisés en même temps que lui pen  dant tout le déplacement du bloc mobile 74  et jusqu'à coque celui-ci vienne réoccuper sa  position de     repos,        (fig.    5).  



  Une fois réglé pour un  montage  .donné,  cet appareil permet de     tisser    n'importe quel  dessin correspondant à     ce         montage,,>    sans  qu'il soit nécessaire de modifier le     réglage     des autres organes du métier comme la     chasse     par exemple.  



       Quand    tous les coups sont     équilibrés    par  rapport au plus léger, comme     c'est    le cas avec  la seconde forme     d'exécution    décrite, un me-      leur d'un     demi-cheval.        suffit    pour actionner  un métier pourvu de cet appareil     équilibreur     alors que sans lui un moteur de 3/4 et même  d'un cheval serait nécessaire.  



  Il en résulte donc une réduction -de la  consommation d'électricité, une économie du  temps consacré à l'entretien du métier, une  marche plus     régulière    de celui-ci, une meil  leure     fabrication    et une diminution de l'usure  du matériel tel que, par exemple, les     s.aebres,     les taquets, les navettes et notamment les  cordes des montages.  



  En outre -de cela, la compensation qui .se  produit à     l'ouverture    du pas, entre les   coups lourds  et  légers , facilite le passage  de la     navette.    En effet, beaucoup de fils, en  levant, élèvent la:     façure    de telle sorte que  l'angle qu'ils forment entre eux est plus  grand que si peu d'entre eux levaient.  



  Cet :appareil joue aussi le rôle d'amor  tisseur. En effet, il     amortit    la levée des cro  chets, et, à la fermeture du pas, marque un  temps d'arrêt à proximité de la planche à  collets. I'1 en     résulte    que le mouvement des  crochets se trouve amorti à son contact et,  -de ce fait, supprime le     brassement    des mail  lons qui servent à commander le mouvement  des fils     contrôlés    par la mécanique.

   Il en  résulte la possibilité d'augmenter de 15 à  20% la vitesse des métiers pourvus de cet       appareil    et     une        diminution    de l'usure des  organes désignés sous le     terme    -de  montage   et  collets   dans les mécaniques dites   Jacquard ,      Verdol     ou autres:.  



       Quand    le métier travaille avec un  mon  tage léger , seule fonctionne la     partie    de  l'appareil jouant le rôle d'amortisseur.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Appareil équilibreur et amortisseur pour mécanique de tissage d'un métier à tisser, caractérisé en ce que le poids -du cadre -de griffe est équilibré, à chaque coup,, au moyen d'un organe fournissant un effort mécanique indépendant de celui du moteur entraînant le métier, mais collaborant avec lui, ledit effort, préalablement à son intervention, étant proportionné au. poids dudit cadre à soulever par le jeu d'un fléau de balance intercalé entre le moteur et le cadre à sou lever.
    SOUS-REVE\ DICATION S 1. Appareil selon la revendication, carac térisé en ce que le poids du cadre de griffe à soulever agit sur l'un des bras d'un levier oscillant autour d'un tourillon porté par la bielle .de commande de ladite mécanique, l'autre bras de ce levier étant soumis à l'effort d'un ressort antagoniste, qui équilibre le poids du cadre de griffe dans le cas de la frappe d'un coup léger , ce bras étant aussi articulé à un organe mobile dont l'importance du déplacement provoqué par l'oscillation -de ce levier, qui est fonction de la.
    différence ,de poids entre un coup léger et un coup lourd , sélectionne le nombre de ressorts compensateurs à faire lever par ladite bielle de commande pour que l'effort de soulève ment -du cadre de griffe corresponde toujours à l'effort demandé dans le cas d'un coup lourd . 2. Appareil selon la revendication et la; sous-revendication 1, caractérisé en ce que la.
    tête de la bielle de commande de la mécani que du cadre de griffe est un bâti portant un petit levier oscillant sur lequel vient reposer l'épaulement d'une tige solidaire du cadre, l'extrémité dudit petit levier oscillant étant articulée à une bielle transmettant l'effort au levier oscillant équilibré par un effort antagoniste. 3. Appareil selon la revendication et la. sous-revendication 1, caractérisé en ce que, par l'intermédiaire d'une bielle et d'un levier coudé, ledit levier équilibré provoque le, dé placement horizontal d'un coulisseau que la. bielle de commande -de la mécanique déplace verticalement avec elle, ledit coulisseau com portant des parties encochées. 4.
    Appareil selon la revendication et les sous-revendications 1 et 3, caractérisé en ce que les ressorts compensateurs sont attelés à des baïonnettes dont les talons peuvent venir en prise avec les parties pleines du coulisseau qui, dans son déplacement vertical, les soulève avec lui, les baïonnettes dont les EMI0007.0001 talon.;
    <SEP> pont <SEP> en <SEP> regard <SEP> des <SEP> encoches <SEP> de <SEP> la mécanique <SEP> échappant <SEP> à <SEP> ce <SEP> mouvement. <tb> :@. <SEP> Appareil <SEP> selon <SEP> la <SEP> revendication <SEP> et <SEP> la <tb> =ou@-revendication <SEP> 1, <SEP> caractérisé <SEP> en <SEP> ce <SEP> que <tb> pendant <SEP> l'évolution <SEP> de <SEP> la. <SEP> mécanique, <SEP> le <SEP> levier <tb> o#cillant <SEP> équilibré <SEP> est <SEP> bloqué <SEP> par <SEP> un <SEP> levier <tb> P <SEP> cliii@n <SEP> venant <SEP> en <SEP> prise <SEP> avec <SEP> la <SEP> denture <SEP> d'une <tb> crémaillère <SEP> portée <SEP> par <SEP> ledit <SEP> levier <SEP> rappelé <SEP> par <tb> iin <SEP> re;;ort <SEP> antagoniste, <SEP> une <SEP> butée <SEP> fixe <SEP> a.gi;
    s sant <SEP> 4-n <SEP> fin. <SEP> de <SEP> course <SEP> pour <SEP> déverrouiller <SEP> le <tb> levier <SEP> en <SEP> faisant <SEP> échapper <SEP> le <SEP> chien. <tb> @@. <SEP> Appareil <SEP> selon <SEP> la, <SEP> revendication, <SEP> carac léri@é <SEP> en <SEP> ce <SEP> que <SEP> le <SEP> poids <SEP> du <SEP> cadre:
    <SEP> de <SEP> griffe <tb> < i <SEP> soulever <SEP> agit <SEP> sur <SEP> un <SEP> des <SEP> bras <SEP> doubles <SEP> d'un <tb> fléau <SEP> oscillant <SEP> autour <SEP> d'un <SEP> tourillon <SEP> porté <tb> par <SEP> un <SEP> bloc <SEP> pouvant <SEP> légèrement <SEP> coulisser <SEP> par <tb> rapport <SEP> à <SEP> la. <SEP> bicll(, <SEP> de <SEP> commande <SEP> de <SEP> la. <SEP> méca- nique qui le porte, par l'intermédiaire d'une bielle @de poussée et d'un balancier, te fléau (,tant aussi soumis à l'effort d'un ressort antagoniste qui équilibre le poids dudit cadre de griffe dans le cas de la frappe :
    d'un coup léger>, ledit balancier étant aussi articulé à un organe mobile dont l'importance du dé placement, provoqué pair l'oscillation du ba lancier dont l'amplitude est fonction de la valeur de la. différence de poids entre un coup léger;> et un < coup lourd , sélectionne le nombre de ressorts compensateurs à faire intervenir pour aider au soulèvement dudit cadre de griffe afin que l'effort demandé corresponde toujours à celui nécessaire dans le cas du coup le plus léger .
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