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"Moulin à condiment"
La présente invention est relative, d'une manière générale, à un distributeur de condiment, le plus habituellement du poivre, qui reçoit et contient le condiment sous forme de particules en vrac, par exemple sous la forme de grains de poivre, en vue d'un broyage et d'une distribution sélectifs.
Les moulins/distributeurs normaux comprennent un long récipient creux contenant un mécanisme de broyage à son extrémité inférieure de décharge. Le mécanisme de broyage est réglable pour faire varier la grosseur du poivre ou autre condiment moulu, lorsqu'il est distribué. Le réglage du mécanisme de broyage est habituellement réalisé par une manipulation, commandée par un écrou, d'un long arbre s'étendant dans le récipient et coopérant, par son extrémité inférieure, avec la pièce constitutive intérieure de mouture du mécanisme de broyage. L'arbre comporte, à son extrémité supérieure, l'écrou de réglage qui est normalement laissé à nu en vue d'une manipulation manuelle directe.
L'écrou de réglage traditionnel est d'un faible pas et il exige de nombreuses rotations pour assurer l'intervalle complet des réglages d'un mécanisme broyeur traditionnel, c'est- à-dire d'un réglage fin à un réglage grossier. Telle quelle, la grosseur particulière désirée est habituellement obtenue par tâtonnement, chaque réglage étant suivi par au moins une distribution partielle permettant de déterminer la grosseur.
On connaît également des moulins à poivre, dans lesquels l'écrou de réglage ou moyen équivalent est
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caché durant l'utilisation du dispositif à titre de distributeur. Toutefois, ce moyen de réglage n'est pas accessible ou ne peut pas être commandé dans sa position cachée, mais il doit au contraire être dégagé pour permettre un réglage.
Les moulins connus pour le sel, le poivre ou d'autres condiments d'utilisation générale, tels que suggérés ci-dessus, exigent des moyens distincts pour réaliser le réglage de la grosseur et pour le broyage et la distribution effectifs, les moyens distincts étant d'un accès et d'une manipulation séparés.
Le moulin à condiment de la présente invention tient compte des déficiences des moulins traditionnels à condiment, du type normalement utilisé pour le service à table, et il surmonte de manière remarquable les déficiences en question.
De façon plus particulière, le moulin de l'invention comprend un mécanisme traditionnel de broyage, localisé à sa base, la grosseur de la matière moulue est ajustée par le réglage d'un écrou caché qui, sans qu'il doive être exposé, est réglable manuellement depuis l'extérieur du moulin. En liaison avec ce réglage, des moyens sont prévus pour qu'un intervalle complet de réglages du mécanisme soit réalisé par la rotation de l'écrou de réglage sur moins d'un tour complet, c'est-àdire moins de 3600, de sorte que, grâce à des marques de guidage appropriées, la grosseur désirée de la matière moulue peut être réglée d'une manière exacte et non pas par tâtonnements, tels qu'on les rencontre dans les cas où l'écrou de réglage doit se déplacer au-delà, et normalement bien au-delà, d'une simple rotation de 3600.
Un but important de l'invention est également de prévoir un moulin à condiment, dans lequel tous les réglages et les manipulations fonctionnels, y compris le réglage de la grosseur de la matière moulue
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et le broyage et la distribution effectifs du condiment, s'obtiennent par la manipulation d'un seul couvercle ou bouton extérieur, pouvant être manipulé à la main.
Pour atteindre les avantages visés par la présente invention, le moulin pourvu d'un mécanisme traditionnel de broyage à l'extrémité inférieure d'une unité formant récipient comprend une barre ou un arbre central allongé, s'étendant depuis le mécanisme de broyage, et une bague de mise en place montée à rotation sur l'extrémité supérieure ouverte du récipient et calée sur l'arbre en vue d'une mise en rotation de celui-ci en réponse à la rotation de cette bague. La rotation de l'arbre provoque l'action de broyage et de distribution du mécanisme broyeur.
Un écrou de retenue est monté à rotation sur l'arbre au-dessus de la bague de mise en place. La face inférieure de cet écrou forme un galet de came hélicoïdal, d'un pas élevé, qui est en contact avec une surface de came hélicoïdale de pas élevé similaire, orientée vers le haut, prévue sur la bague de mise en place, de sorte qu'une rotation de l'écrou par rapport à l'arbre et à la bague de mise en place provoque un réglage longitudinal effectif de l'arbre central et un réglage correspondant du mécanisme de broyage et de la grosseur du condiment moulu. Le pas élevé de la came et du galet de came assure un intervalle complet de réglages de la grosseur de la matière moulue sur moins d'un tour complet de l'écrou.
Un seul bouton ou couvercle de commande, manipulable à la main, s'adapte par-dessus la bague de mise en place et enferme et cache l'écrou de réglage.
La bague de mise en place comprend une paroi verticale qui reçoit de manière télescopique la jupe pendante du bouton de commande. Le bouton comprend des oreilles dirigées vers l'intérieur et prévues sur
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cette jupe, qui, lors d'un appui complet du bouton vers le bas, entrent en contact avec des cavités de blocage verticales prévues dans la surface extérieure de la paroi et y sont maintenues à rotation entre des blocs formés de chaque côté des cavités, de sorte qu'une rotation du bouton provoquera une rotation correspondante de la bague de mise en place en vue de réaliser le broyage et la distribution. Le bouton comprend un panneau central surplombant et cachant l'écrou de réglage.
Un manchon pendant, formé d'une pièce avec ce panneau, est calé sur l'écrou et peut glisser verticalement sur celui-ci, en vue d'une rotation de cet écrou en même temps qu'une rotation du bouton. Lorsque le bouton est totalement appuyé sur la bague de mise en place, une rotation de ce bouton fait tourner la bague de mise en place du fait de la coopération des oreilles avec les cavités. La bague de mise en place, du fait de sa coopération avec le manchon, provoque une rotation correspondante de l'écrou de réglage de sorte que la relation est maintenue entre l'écrou et la bague de mise en place, et qu'il n'y a pas de réglage relatif de la longueur effective de l'arbre central. De ce fait, la mouture est réalisée à une grosseur déterminée.
La bague de mise en place comprend, immédiatement au-dessus des cavités inférieures et dans un second stade de réglage de position, une rainure ou cavité annulaire continue qui reçoit les oreilles du bouton et permet une libre rotation de celui-ci par rapport à la bague de mise en place. Le manchon du bouton reste en coopération de calage avec l'écrou de réglage, de sorte qu'une rotation de ce bouton fait tourner l'écrou par rapport à la bague de mise en place et a pour effet, à l'intervention des surfaces de came, un réglage longitudinal de la barre ou de l'arbre central du mécanisme de broyage, de sorte que l'on
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arrive à un réglage de la grosseur de la matière moulue, sans distribution.
La surface extérieure de la paroi de la bague de mise en place comporte, au-dessus de la rainure annulaire, une série de passages qui s'étendent depuis la rainure jusqu'à la partie supérieure de cette bague de mise en place, de sorte que, lors d'une mise en alignement des oreilles du bouton de commande avec les passages, ce bouton peut être totalement retiré pour l'introduction de grains de poivre ou d'une autre matière par la partie supérieure ouverte de la bague de mise en place, qui est elle-même conçue sous forme d'un croisillon supportant un collier central que traverse l'arbre du mécanisme de broyage. Les oreilles du bouton de commande et les passages de la bague de mise en place sont de dimensions propres à guider le montage du bouton en vue d'une orientation appropriée de celui-ci par rapport à la bague de mise en place.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description plus détaillée suivante, donnée avec référence aux dessins non limitatifs annexés.
La Figure l est une vue en perspective du moulin à condiment.
La Figure 2 est une vue en coupe transversale verticale, agrandie, prise à travers le moulin.
La Figure 3 est une vue en coupe transversale verticale, prise d'une manière générale à angle droit par rapport à la Figure 2.
La Figure 4 est une vue en perspective éclatée des pièces constitutives de fonctionnement, prévues à l'extrémité supérieure du moulin.
La Figure 5 est une vue en élévation agrandie de la bague de mise en place.
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La Figure 6 est une vue de la bague de mise en place, après une rotation d'environ 900.
La Figure 7 est une vue en plan de la bague de mise en place.
La Figure 8 est une vue en perspective éclatée de l'écrou de réglage et de l'extrémité supérieure du collier de la bague de mise en place, cette vue illustrant les surfaces coopérantes de came.
La Figure 9 est une vue en coupe transversale horizontale, prise à travers la bague de mise en place, sensiblement suivant la ligne 9-9 de la Figure 5.
La Figure 10 est une vue en coupe de détail, prise à travers le bouton de commande et à travers la bague de mise en place, et illustrant le blocage libérable du bouton par rapport à la bague de mise en place, en vue d'un réglage.
Les Figures 11, 12 et 13 sont des vues en coupe transversale horizontale, illustrant des positions choisies de réglage rotatif du bouton de commande et de l'écrou de réglage par rapport à la bague de mise en place.
La Figure 14 illustre, en coupe transversale, le bouton de commande pleinement appuyé sur la bague de mise en place en vue d'une commande de la rotation de cette bague de mise en place.
La Figure 15 est une vue semblable à la Figure 14, le bouton de commande étant ajusté vers le haut en vue d'un réglage à rotation libre par rapport à la bague de mise en place.
La Figure 16 est une vue en coupe transversale éclatée du bouton retiré de la bague de mise en place.
Si maintenant on se reporte plus particulièrement aux dessins, le moulin à condiment 10 sera normalement d'une forme cylindrique, allongée verticale-
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ment, le corps de ce moulin étant formé par un récipient cylindrique 12, allongé verticalement. Le récipient 12 comporte une extrémité supérieure ouverte ou embouchure délimitée par une lèvre verticale 14 formée en tant qu'extension d'une pièce avec la paroi cylindrique du récipient 12. Un épaulement orienté vers le haut 16 est formé immédiatement à l'extérieur de la lèvre 14, et ce périphériquement tout autour de la paroi du récipient.
L'extrémité inférieure du récipient 12 comporte une chambre de broyage 18, qui y est formée en s'ouvrant à la fois vers le haut et vers le bas. Cette chambre 18 reçoit le mécanisme de broyage 20. Ce mécanisme de broyage est d'une structure traditionnelle et comprend essentiellement une enveloppe extérieure 22 et une tête de broyage intérieure 24, montée sur et manipulée par un arbre ou barre central 26, s'étendant en direction verticale.
La chambre de broyage 18 est fermée par un couvercle inférieur 28 qui s'adapte à emboîtement ou est fixé d'une autre manière, de façon amovible, à la partie inférieure du récipient 12 et qui, pour des raisons esthétique, présente une surface extérieure qui est un prolongement lisse de la surface extérieure de la paroi du récipient 12. Le couvercle inférieur comprendra, de façon appropriée, une ouverture inférieure de décharge 30 et, comme cela peut être nécessité par le mécanisme de broyage particulier utilisé, ce couvercle peut aider à la mise en place et à la retenue du mécanisme de broyage.
Le mécanisme de broyage 20, tout comme dans un moulin à poivre traditionnel ou dispositif similaire, broie et distribue le condiment du fait de la rotation relative des pièces constitutives de broyage 22 et 24, et ce à l'intervention d'une mise en rotation de l'arbre central 26. Cette rotation est normalement
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provoquée grâce à une poignée ou un bouton de commande, monté à la partie supérieure de l'arbre.
Le mécanisme de broyage 20 est également réglable pour modifier la grosseur de la matière broyée, et ce grâce à un réglage vertical des pièces constitutives de broyage 22 et 24, et ce l'une par rapport à l'autre. Ce réglage vertical est normalement assuré par l'arbre central grâce à un écrou à pas de vis fin, prévu à l'extrémité supérieure de cet arbre et qui est exposé et commandé manuellement, en étant manipulé indépendamment de la poignée ou du bouton de broyage.
Dans le cas de la présente invention, le réglage de la grosseur de la matière moulée et la manipulation de broyage du mécanisme de broyage 20 sont tous deux assurés par la rotation d'un seul couvercle ou bouton de commande 32. Ce bouton de commande 32 se monte sur une bague de mise en place 34 et il est réglable par rapport à cette bague, d'une manière que l'on expliquera par la suite.
La bague de mise en place 34 comprend une paroi annulaire 36 allongée en direction verticale et s'étendant vers le haut depuis une partie de base 38 qui comprend une rainure annulaire 40 orientée vers le bas et recevant, de façon complémentaire, la lèvre 14 du récipient, orientée vers le haut. La base 38 comprend, immédiatement à l'extérieur de la cavité 40 orientée angulairement vers le bas, une jupe pendante 42 dont le bord inférieur s'appuie sur l'épaulement 16 et dont la surface extérieure est, d'une manière générale, en extension de la surface extérieure du récipient 12 pour constituer un prolongement lisse de cette dernière surface.
Le contact de la lèvre 14 du récipient dans la rainure 40 de la bague 34 est tel qu'une rotation de cette bague 34, par rapport au récipient 12, est possible, la nature des matières utilisées pour ces éléments
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assurant une rotation qui, d'une façon générale, est sans frottement.
La partie de base 38 de la bague de mise en place 34 comprend en outre un croisillon de support 44, se présentant par exemple sous la forme d'une paire de rayons, formés d'une pièce et alignés diamétralement, ces rayons s'étendant depuis la paroi 36 de la bague annulaire jusqu'à un collier central 46. Ce collier 46 comprend un passage central 48 de section transversale polygonale, de préférence carrée. Le collier 46 comporte un bossage pendant 50 en dessous du croisillon 44, et un bossage 52, orienté vers le haut, au-dessus de ce croisillon 44. Le bossage supérieur 52 se termine par un bord supérieur hélicoïdal large 54 formant une surface de came d'un pas élevé.
L'arbre central 26 est de section transversale polygonale, et ce depuis le mécanisme de broyage 20 jusqu'à mi-hauteur environ à l'intérieur du collier 46. Le passage 48 existant dans ce collier est complémentaire de cet arbre 26 et il reçoit celui-ci suivant un montage étroit, non rotatif, de sorte qu'une rotation de la bague 34 provoquera une rotation correspondante de l'arbre central 26 et une mise en marche rotative de l'opération de broyage du mécanisme de broyage 20.
L'arbre central 26 s'étend verticalement à travers la partie supérieure du collier 46 et, au-delà, il est cylindrique, cette partie cylindrique étant désignée par le numéro de référence 58.
Un écrou de réglage 60 est monté à rotation tout autour de la partie supérieure cylindrique 58 de l'arbre central 26 et il comporte une face inférieure hélicoïdale 62, orientée vers le bas et formant un galet de came d'un pas élevé qui entre en contact et coopère avec la surface de came 54, orientée vers le haut. L'écrou de réglage 60 est maintenu sur la partie d'arbre
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58 et le galet de came 62 est maintenu en contact avec la surface de came 54, grâce à une rondelle de retenue 64 s'adaptant à emboîtement élastique dans une rainure annulaire de l'arbre 26, immédiatement au-dessus de l'écrou 60 et en contact d'appui, orienté vers le bas, avec cet écrou 60.
Dans un tel agencement, une rotation de l'écrou 60 autour de la partie d'arbre supérieure cylindrique 48 réalisera, du fait des surfaces de came à pas élevé, qui sont en contact, un réglage vertical de l'arbre central 26 et, ce de fait, un réglage vertical de la tête de broyage intérieure 24 du mécanisme de broyage 60, pour arriver au réglage désiré de la grosseur. Comme on le comprendra, le réglage effectif impliquera un soulèvement positif de l'arbre 26 par l'intermédiaire des surfaces en contact 54 et 62, et un abaissement correspondant de l'arbre 26, lors d'une mise en rotation appropriée de l'écrou 60, principalement sous l'effet du poids de l'élément de broyage intérieur 24, et ce comme dans un moulin à poivre traditionnel ou autre dispositif de ce genre.
Le pas de l'assemblage à came est tel que l'intervalle complet des réglages de la grosseur est obtenu par une rotation totale de l'écrou de réglage, qui n'est pas supérieure à 3600. Ceci diffère nettement de l'écrou de réglage traditionnel, normalement vissé directement sur l'arbre central et exigeant, en raison du filet de faible pas, des rotations multiples pour assurer le plein intervalle des réglages. Ceci rend, à son tour, extrêmement difficile l'obtention d'une indication précise de la grosseur réelle de la matière broyée, sans expérimentation par tâtonnements.
Le passage central 68 de l'écrou 60 est cylindrique et à surface lisse pour permettre une libre rotation de l'écrou de réglage 60 autour de la partie supérieure cylindrique 58 de l'arbre 26, comme on l'a
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décrit précédemment. L'écrou 60 lui-même, tel que délimité par sa périphérie externe, est d'une forme polygonale, de préférence hexagonale d'une manière générale, et il comprend un rebord 72 formé d'une pièce avec lui et s'étendant vers l'extérieur depuis cet écrou, parallèlement et au voisinage immédiat d'un axe de symétrie diamétral de l'écrou 60, une face verticale de ce rebord 72 se trouvant dans un plan se situant sur cet axe de symétrie diamétral.
Si on se reporte à nouveau à la bague de mise en place 34, la paroi annulaire verticale 26 de cette bague est conformée extérieurement pour coopérer avec le couvercle ou bouton de commande 32, s'adaptant télescopiquement par-dessus cette paroi 36. De façon plus particulière, la paroi 36 est entourée par un épaulement annulaire 76, orienté vers le haut, se situant au-dessus de la rainure 40 qui reçoit la lèvre 14 du récipient. Une série de blocs 78 formés d'une pièce avec l'épaulement 76 s'étendent vers le haut depuis celui-ci, intérieurement à sa périphérie extérieure, et ils forment, entre eux, une série de cavités de blocage 80, de dimensions sensiblement égales. Les cavités 80 s'ouvrent vers le haut dans une rainure annulaire continue 82 prévue tout autour de l'extérieur de la paroi 36 de la bague de mise en place.
Les coins supérieurs 84 des blocs, menant aux cavités 80, peuvent être chanfreinés.
Une série supérieure de blocs 86 sont formés d'une pièce tout autour de la périphérie de la surface extérieure de la paroi 36 de la bague de mise en place 34 et ils délimitent l'extrémité supérieure de la rainure centrale 82. Les blocs supérieurs 86 sont espacés et forment six passages de libération, s'étendant verticalement entre la rainure annulaire 82 et l'extrémité supérieure de la bague de mise en place 34.
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Ces passages sont, d'une manière générale, décalés circonférentiellement de manière à se situer intermédiairement aux six cavités inférieures de blocage 80.
Les passages de libération comprennent une première paire de passages étroits 88, diamétralement opposés, une seconde paire de passages de libération 90, sensiblement plus larges et opposés diamétralement, et une troisième paire de passages diamétralement opposés 92, qui sont au moins aussi larges que les passages 90. Les passages 92 mentionnés en dernier lieu sont conformés pour se présenter comme des méplats ou aires planes qui non seulement forment les passages correspondants 92 mais créent également une plage relativement plus étroite 94 se situant verticalement en travers de la rainure annulaire 82 et se situant immédiatement en dessous de celle-ci.
Si on se réfère à nouveau aux cavités de blocage 80, deux de ces cavités, diamétralement opposées, se situant suivant un diamètre qui d'une façon générale est perpendiculaire au diamètre des méplats 92, comprennent chacune une oreille de blocage en saillie 96, du côté de l'extrémité supérieure de la cavité de blocage correspondante 80, ces oreilles se situant verticalement à l'écart et au-dessus de l'épaulement annulaire 76 orienté vers le haut. Ces oreilles 96, comme on l'expliquera par la suite, sont destinées à assurer un montage à emboîtement élastique, amovible, du bouton ou couvercle de commande dans sa première position par rapport à la bague de mise en place 34. Dans ce cas, un certain degré de flexion est désirable dans la paroi 36 de la bague de mise en place 34, au voisinage de chaque oreille 96.
Ce degré de flexion est assuré grâce à une fente à angle droit 98 pratiquée dans la paroi 36 au voisinage de chaque oreille 96. Chaque fente 98 comprend une branche verticale s'étendant au voisi-
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nage immédiat de l'oreille correspondante 96, et une branche horizontale s'étendant en dessous de l'oreille 96 et immédiatement au-dessus de l'épaulement 76, en formant en fait une paroi à angle droit, capable d'un léger degré inhérent de flexion, qui n'affecte pas le caractère de structure d'une pièce de la bague de mise en place.
Cette bague de mise en place est complétée par un rebord de butée 100 formé d'une pièce avec la face intérieure de la paroi 36 de la bague de mise en place 34 et s'étendant radialement vers l'intérieur en étant décalée d'environ 300 par rapport à l'un des méplats 92 en formant une face de butée 102. La partie intérieure radiale du rebord de butée 100 est incurvée latéralement, par exemple comme en 104, et elle définit un bord de butée 106 décalé angulairement de la face de butée 102.
Le bouton ou couvercle de commande 32 comprend une paroi périphérique 110 qui, lors du montage de ce couvercle 32 sur la bague de mise en place 34, entoure la paroi 36 de cette dernière bague. Le bouton de commande 32 comporte également un panneau supérieur 112 formé d'une pièce avec lui et surplombant la bague de mise en place 34 et l'extrémité supérieure ouverte du récipient 12.
Un manchon 114 est formé d'une pièce avec le panneau supérieur 112 et pend centralement depuis celui-ci jusqu'en un point se situant immédiatement audessus du croisillon 44 de la bague de mise en place, lors du plein appui du bouton de commande. Ce manchon 114 est une section transversale polygonale, complémentaire de celle de l'écrou de réglage 60 en vue d'une mise en contact en direction verticale, à glissement libre et sans rotation, autour de cet écrou 60. Lorsqu'il est ainsi mis en place, le manchon 114 et, de la
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sorte, le bouton de commande 32 lui-même sont ajustables verticalement par rapport à l'écrou 60 et sont en contact de commande par rotation avec cet écrou, dans les positions ajustées verticalement.
Le manchon pendant 114 comprend un rebord ou prolongement d'alignement 116, s'étendant radialement et qui, lors d'une mise en place et d'une mise en alignement appropriées du bouton de commande, d'une manière que l'on expliquera par la suite, le rebord 116 du manchon 114 s'appuie contre le rebord ou prolongement d'alignement 72 de l'écrou en constituant en fait une limite à la rotation du bouton de commande et de l'écrou lors d'une mise en contact sélective contre le rebord de butée 100 existant sur la bague de mise en place 34.
La surface intérieure de la paroi 110 du bouton de commande comprend, immédiatement au-dessus de son bord inférieur, six oreilles formées d'une pièce et se présentant en saillie vers l'intérieur depuis cette surface. Ces oreilles, arrangées par paires opposées, comprennent une première paire d'oreilles relativement étroites 120 destinées à s'aligner et à coopérer avec les passages supérieurs 88 prévus sur la surface extérieure de la paroi 36 de la bague de mise en place 34, une seconde paire d'oreilles plus grandes 122 destinées à se mettre en alignement et à passer à travers les passages supérieurs 90 existant sur la paroi 36 de la bague de mise en place 34, et une troisième paire d'oreilles 124, d'une largeur approximativement égale à celle des oreilles 122,
et destinées à s'aligner avec les passages formés par les méplats 92 existant sur la paroi 36 de la bague de mise en place 34. Les oreilles 122 et 124 ne peuvent pas s'introduire dans les passages relativement plus étroits 88. Comme on le notera sur les dessins, le manchon 114 pendant du panneau supérieur 112 du bouton de commande 32 s'étend en dessous du bord
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inférieur périphérique de la paroi 110 du bouton de commande et, tel quel, un alignement approprié avec l'écrou de réglage 60 peut être aisément vérifié à la vue.
En outre, et comme on le notera sur les vues en coupe transversale des Figures 11 et 12, tandis que l'écrou 60 et le manchon 114 sont d'une forme d'allure générale hexagonale, la légère irrégularité de ces deux sections transversales, due aux rebords en saillie 72 et 116, ne permet une mise en alignement que dans une seule position, dans laquelle les rebords 72 et 116 sont en contact et constituent un bras commun d'arrêt ou de limitation.
Lorsque le manchon du bouton de commande est au départ mis en alignement et en contact avec l'écrou 60, le bouton de commande et l'écrou sont mis en rotation pour mettre en alignement correct les oreilles 120,122 et 124 du bouton de commande, avec les passages correspondants 88,90 et 92. Cette mise en alignement est de préférence réalisée grâce à des marques ou des signes de mise en place 130 et 132 prévus respectivement sur la surface extérieure de la bague de mise en place 34 et sur la paroi 110 du bouton de commande. Lors d'un tel alignement, les oreilles s'engageront à travers les passages correspondants et se déplaceront dans la rainure annulaire 82 et en contact d'appui sur les bords supérieurs des blocs inférieurs 78 de la bague de mise en place 34.
En outre, lors d'un tel alignement, les rebords combinés 72 et 116 de butée ou de limitation de la rotation, prévus sur l'écrou de réglage et le manchon 116 du couvercle se trouveront dans une position extrême, en contact avec le rebord de butée ou arrêt 100 faisant saillie radialement vers l'intérieur depuis la surface intérieure de la bague de mise en place 34, voir la Figure il.
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Lors d'un tel montage et tandis que les oreilles du bouton de commande sont libres de se déplacer dans la rainure 82 de la bague de mise en place, le bouton de commande 32 tourne par rapport à la bague 34. En même temps, le manchon 114 du bouton de commande est en contact de coopération avec l'écrou de réglage 60 et provoque une rotation de cet écrou par rapport à la bague de mise en place. Ceci à son tour assure, par l'intermédiaire des surfaces de came en contact 54 et 62, un réglage vertical de l'arbre central 26 et un réglage du mécanisme de broyage 20 pour modifier la grosseur de la matière broyée.
L'ajustement complet, à l'intervention du pas élevé des surfaces de came, est assuré sur moins d'un tour complet de 3600 du bouton de commande 32, les positions extrêmes étant limitées par l'arrêt 100 de la bague de mise en place et par le rebord 116 du manchon 114, soit par eux-mêmes, soit par le rebord 72 immédiatement adjacent à l'écrou, en entrant alternativement en contact avec la surface de butée et d'arrêt 102 et le bord de butée d'arrêt 106, comme on le verra particulièrement bien sur les Figures 11 et 13.
Six positions ou degrés de grosseur sont envisagés et sont désignés visuellement par des indices ou des marques 134 prévus tout autour de la surface extérieure de la paroi 110 du bouton de commande, en vue d'une mise en alignement avec la marque 130 de la bague de mise en place. Comme suggéré par les dessins, la dimension des marques 134 peut se modifier progressivement pour fournir une indication immédiate de la grosseur envisagée. En outre, en assurant l'intervalle complet des réglages sur moins d'une rotation complète, ou tout au moins sur une rotation non supérieure à 3600, on peut utiliser des indices ou des marques visuelles ou tactiles pour désigner la grosseur exacte de la matière
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moulue.
Les rotations multiples nécessaires pour assurer un intervalle complet des réglages de broyage, que l'on rencontre couramment dans les moulins traditionnels, n'apportent pas de moyens pratiques pour fournir une indication de la grosseur sans une distribution effective du condiment, au cours de laquelle aucun moyen n'est disponible pour déterminer quelle rotation ou combien de rotations ont été réalisées durant le réglage. De même, les moulins traditionnels ne comportent pas de moyen indiquant la grosseur à laquelle le mécanisme est réglé, et ce en regardant simplement le moulin.
Lors d'un réglage du bouton de commande 32 par rotation pour arriver à la grosseur désirée, en passant par les marques ou les indices alignés, les oreilles seront mise en alignement au-dessus des cavités inférieures correspondantes de blocage 80 de la bague de mise en place 34. Pour réaliser alors le broyage et la distribution désirés, le bouton de commande 32 est poussé vers le bas pour faire entrer les oreilles qu'il comporte, dans les cavités de blocage 38 et entre les blocs adjacents 78.
Les oreilles du bouton de commande, qui sont en alignement avec les cavités de blocage 80 comportant les oreilles de blocage 96, s'adapteront à emboîtement élastique en dessous des oreilles 96, par un léger degré de flexion existant dans la paroi 36 de la bague de mise en place 34, et ce grâce aux fentes 98 de la paroi 36. Comme on le comprendra, la hauteur des oreilles du bouton de commande sont telles qu'elles pénètrent dans les cavités appropriées de blocage 80 en dessous des oreilles d'emboîtement élastique 96.
Lors d'un tel appui, une rotation du bouton de commande 32 assurera, grâce à l'entrée en contact des oreilles avec les blocs 78 de chaque côté des cavités de blocage 80, une rotation correspondante de la bague de mise en place
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et, par l'intermédiaire du contact calé entre le côté 46 de la bague et l'arbre central 26, une rotation de cet arbre 26 et une manipulation de mouture du mécanisme de broyage 20 pour à la fois broyer et distribuer le condiment. En même temps, l'écrou de réglage 60 sur lequel est engagé le manchon 114 du bouton de commande est mis en rotation avec la bague de mise en place 34, et non pas par rapport à celle-ci. De la sorte, la position verticale de l'arbre central 26 est maintenue et la grosseur réglée de la matière broyée restera la même durant toute l'opération de broyage et de distribution.
Lorsqu'on désire régler la grosseur de la matière moulue, le bouton de commande 32 est élevé par rapport à la bague de mise en place 34, les oreilles du bouton de commande se libérant de leur emboîtement par rapport aux oreilles 96 de la bague de mise en place et se déplaçant vers le haut dans la rainure de réglage 82.
Le déplacement ascendant dans la rainure 82 est limité par l'entrée en contact des oreilles du bouton de commande avec les blocs supérieurs 86. Ce mouvement ascendant du bouton de commande, et en particulier la libération depuis les oreilles à emboîtement élastique 96 sont réalisés facilement tandis que la bague de mise en place 34 est retenue à l'encontre d'un déplacement vertical par la rondelle de retenue 64 fixée sur l'arbre central 26 et s'appuyant contre l'écrou de réglage 60 qui, à son tour, s'appuie contre le manchon central de la bague de mise en place 34.
Lorsque le bouton de commande 32 doit être totalement enlevé, par exemple pour permettre de recharger le récipient 12 à travers le croisillon de support ouvert 44 de la bague de mise en place 34, les oreilles du bouton de commande sont mises en alignement avec les passages supérieurs correspondants, par mise en aligne-
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ment des marques 130 et 132, et un enlèvement vertical du couvercle ou bouton de commande est alors réalisé.
Si on se réfère à nouveaux aux méplats opposés 92, et particulièrement aux parties formant plages 94 de ceux-ci dans la rainure de réglage 82 tout autour de la surface extérieure de la paroi 36 de la bague de mise en place 34, ces plages sont destinées à former un arrêt de mise en place, décelé physiquement, lorsque le bouton est mis en alignement en vue de son enlèvement. De façon plus particulière, lorsque le bouton de commande est mis en rotation pour mettre en alignement les indices 130 et 132, il y aura une détection physique de l'entrée en contact des oreilles 124 dans les zones formant plages et une résistance à la poursuite d'une rotation au-delà de ces zones.
Cette résistance est minimale et, bien que servant de moyens de mise en place et de retenue jusqu'à enlèvement du bouton de commande, elle ne gêne pas le réglage par rotation du bouton par rapport à la bague de mise en place.
Comme on l'aura compris de la description détaillée précédente de l'invention, la totalité du fonctionnement du moulin, notamment le réglage de la grosseur de la matière moulée et le broyage et la distribution effectifs du condiment, est réalisée en utilisant un seul bouton de commande. L'écrou de réglage destiné à modifier la grosseur est caché à tout moment, y compris durant sa manipulation. Le bouton de commande est également de la nature d'un élément de fermeture ou d'un couvercle destiné à la partie formant récipient du moulin et qui, à nouveau seulement par manipulation du bouton de commande, est totalement amovible pour permettre un remplissage du récipient.
La description précédente doit être considérée comme illustrant simplement les principes de
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l'invention, car d'autres formes de réalisation ou modifications pourront être envisagées par les spécialistes en ce domaine, l'invention n'étant donc nullement limitée à la construction exacte et à la méthode de fonctionnement illustrée et décrite, toute les modifiations et les équivalents appropriés restant dans le cadre du présent brevet.