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Détection d'anormalité quant à la traction de chaîne dans des métiers à tisser automatiques Fondement de l'invention Domaine de l'invention
La présente invention concerne un appareil et un procédé destinés à détecter l'apparition d'une anormalité dans les positions de la chaîne par rapport à un peigne, dans un métier à tisser ou un métier à tisser automatique.
Description de la technique apparentée
De manière conventionnelle, on soumet l'étoffe tissée ou le tissu fini à un procédé d'inspection destiné à détecter la présence ou l'absence de défaut au sein de l'étoffe tissée. Dans ce contexte, il faut toutefois mentionner le fait qu'une telle vérification de présence ou d'absence de défaut lorsqu'on procède à l'inspection, ne procure pas de moyens efficaces pour remédier à un tel défaut qui est apparu du fait d'une erreur ou d'une défaillance quant à l'insertion ou à la traction d'une chaîne à travers un espace ménagé entre les dents d'un peigne après rupture d'une chaîne.
Etant donné qu'un tel défaut apparaît en continu dans le tissu en
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direction de la chaîne, il doit être détecté aussi vite que possible avant qu'il ne donne lieu à un problème grave lié à la fabrication d'un produit de tissu défectueux. Conformément à une technique dévoilée dans le document JP-A-60-231850 (demande de brevet japonais ? 231850/60) et dans le document JP-A- 63-85142, on monte un appareil d'inspection sur un métier afin de réaliser une inspection par champ pour une étoffe tissée. Toutefois, cette inspection est également insatisfaisante quant à l'élimination d'un défaut dû à une erreur ou une défaillance apparue dans l'insertion de la chaîne entre les dents d'un peigne, étant donné qu'on procède à l'inspection sur le tissu fini.
Dans l'appareil dévoilé dans le document JPA-64-14347, on intercale des éléments oscillables, respectivement, entre les dents adjacentes d'un peigne sur une partie supérieure de ce dernier.
Lorsqu'aucune erreur ou défaillance n'apparaît quant à l'insertion d'une chaîne, cette dernière maintient l'élément oscillable associé en dehors d'une voie réservée à un faisceau lumineux provenant d'un palpeur photoélectrique du type photoémetteur, la chaîne se déplaçant jusqu'à sa position supérieure extrême à un angle de rotation du métier, dans lequel les chaînes se déplacent vers une position la plus élevée.
Toutefois, si une chaîne n'est pas présente à l'espace ménagé entre les dents à la position la plus élevée, du fait de l'apparition d'une rupture ou d'un relâchement de chaîne, l'élément oscillable ne se déplace pas vers le haut et reste à une position où la voie réservée au faisceau lumineux est ainsi interceptée. Avec un tel agencement, la présence ou l'absence de la chaîne entre les dents du peigne peut être détectée avec certitude.
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Toutefois, la fonction de l'appareil dévoilé dans le document JP-A-64-14347 est de détecter une rupture de la chaîne, la détection de la présence ou de l'absence de l'intersection entre l'élément oscillable et la voie réservée au faisceau lumineux devant nécessairement avoir lieu au cours de la mise en service du métier. En conséquence, une détection d'erreur ou de défaillance quant à l'insertion des chaînes à travers le peigne n'a lieu qu'après redémarrage du métier ; ceci, à son tour, signifie que le métier a été arrêté lorsqu'une erreur ou une défaillance d'insertion de chaîne a été détectée, le métier ayant ensuite été remis en mouvement, ce qui donne lieu inévitablement au fait qu'un défaut plus ou moins grave fait son apparition dans l'étoffe tissée.
Sommaire de l'invention
En conséquence, un objet principal de la présente invention est de procurer un appareil et un procédé de surveillance ou de détection d'insertion de chaîne, capable d'empêcher positivement l'apparition de défauts dus à une erreur ou à une défaillance quant à l'insertion de chaîne, dans le tissu ou l'étoffe tissée.
Au vu des objets susmentionnés, ainsi que d'autres qui se dégageront à mesure que la description progresse, l'invention concerne un métier à tisser dans lequel une trame insérée à travers une armure élaborée par les mouvements ascendants et descendants de lames, est tassée par un peigne contre une façure d'étoffe que l'on est en train de tisser. Conformément à un aspect de l'invention, on prévoit un détecteur de chaîne couvrant une zone dans laquelle il s'agit de détecter la présence/absence de chaîne, à
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proximité du peigne, afin de détecter la présence ou l'absence d'une anormalité quant aux positions auxquelles les chaînes sont sensées être insérées à travers le peigne, sur base de l'information de détection fournie par le détecteur de chaîne.
La synchronisation nécessaire pour prendre en compte l'information concernant la détection de chaîne, est réglé de telle sorte que cette dernière tombe dans un laps de temps pendant lequel le métier à tisser est à l'arrêt.
Conformément aux enseignements de la présente invention, on effectue la détection de chaîne pour chaque espace ménagé entre les dents du peigne sur son côté avant ou arrière, à des positions situées à proximité du peigne, ce qui permet d'identifier une erreur ou une défaillance (ci-après, on parlera, en général, de défaillance) quant à l'insertion de la chaîne à travers les espaces ménagés entre les dents, sur base de l'information de détection. Le détecteur de chaîne met en oeuvre la détection de chaîne à un moment auquel le métier est à l'arrêt, ce qui permet de détecter la présence ou l'absence de défaillance d'insertion de chaîne avant la remise en service du métier.
Brève description des dessins
La figure 1 est une vue en perspective représentant une portion majeure d'un métier à tisser qui englobe un appareil de surveillance ou de détection d'insertion de chaîne, conformément à une forme de réalisation de la présente invention, conjointement avec des constituants électroniques de l'appareil qui sont représentés schématiquement sous forme d'un schéma fonctionnel ;
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la figure 2 est une vue schématique latérale du même appareil, conjointement avec les constituants électroniques présentés en blocs ; la figure 3 est une vue représentant une portion majeure de l'appareil de surveillance ou de détection d'insertion de chaîne, conformément à l'invention, conjointement avec des diagrammes de signaux en forme d'ondes destinés à illustrer la mise en oeuvre de cet appareil ;
les figures 4A et 4B représentent des schémas fonctionnels destinés à illustrer les traitements mis en oeuvre pour la détection de défaillances d'insertion de chaîne ; la figure 5 est une vue latérale représentant une portion majeure d'un appareil de supervision d'insertion de chaîne, conformément à une autre forme de réalisation de la présente invention ; la figure 6 est une vue en coupe prise le long de la ligne VI-VI de la figure 5 ; et la figure 7 est un schéma des circuits représentant un agencement de circuits destinés à un appareil de supervision d'insertion de chaîne, conformément à une autre forme de réalisation de la présente invention.
Description des formes de réalisation préférées
A présent, on décrira la présente invention en détail en se référant aux figures 1 à 4, en rapport avec une des premières formes de réalisation données à titre d'exemple.
En se référant aux figures 1 à 4, les chaînes Tl et T2, qui coopèrent pour élaborer mutuellement une armure chaque fois que plusieurs lames 1 se déplacent verticalement à l'opposé l'une de
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l'autre, sont insérées à travers des espaces S, Sx ménagés entre les dents et définis entre des dents adjacentes 2A d'un peigne 2. Toutes les chaînes Tl dans une zone indiquée en figure 3 se trouvent en position supérieure maximale.
Par-dessus les chaînes Tl et T2 et entre une façure W1 d'étoffe W en train d'être tissée et les lames 1, est disposée une paire de rails de guidage 3 et 4 qui sont supportés par des colonnes de support vertical 20 et 21 de façon à s'étendre parallèlement l'une à l'autre sur la largeur de l'étoffe à tisser.
Un arbre fileté 5a est disposé entre les rails de guidage 3 et 4 en position parallèle à ces derniers, une de ses extrémités étant supportée en rotation par la colonne de support 20. L'autre portion terminale de l'arbre fileté 5a s'étend à travers et au-delà de la colonne de support 21 afin d'être couplée en entraînement à un moteur électrique réversible 5. Une pièce coulissante 6 est supportée par les deux rails de guidage 3 et 4, à travers laquelle l'arbre fileté 5a s'étend par l'intermédiaire du filet, de telle sorte que la pièce coulissante 6 puisse se déplacer vers la droite ou vers la gauche, comme on peut le voir en figure 1 sur et le long des rails de guidage 3 et 4 sur base de la direction dans laquelle le moteur électrique 5 effectue des rotations.
On notera que les colonnes de support 20 et 21 sont disposées à des positions telles que les deux extrémités des rails de guidage 3 et 4 et de l'arbre fileté 5a font saillie latéralement au-delà des extrémités correspondantes du peigne 2, respectivement. Habituellement, la pièce coulissante 6 est retirée jusqu'à la position indiquée par des lignes pleines en figure 1 de façon à ne pas interférer avec le mouvement de tassement du peigne 2.
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Une tige de suspension 7 est supportée à demeure par la pièce coulissante 6 pour que vienne s'y fixer un détecteur de chaîne 8 à son extrémité inférieure. Le détecteur de chaîne 8 peut être constitué d'un palpeur d'image photoélectrique du type réflecteur, bien connu dans la technique, et conçu pour balayer une zone linéaire de détection s'étendant sur une longueur prédéterminée dans le sens de largeur de l'étoffe à tisser.
Comme on peut le voir en figure 2, la voie le long de laquelle le détecteur de chaîne 8 se déplace, s'étend devant le peigne 2 à proximité de ce dernier par rapport à la direction d'alimentation de la chaîne lorsque le détecteur de chaîne 8 occupe la position la plus rétractée ; tandis que, lorsqu'on regarde en direction verticale, la voie susmentionnée est située immédiatement au-dessus des portions correspondantes des chaînes Tl qui se sont déplacées en position la plus élevée. La fonction du détecteur de chaîne 8 est de détecter les chaînes situées à la position la plus élevée dans une zone qui recouvre les portions de chaînes Tl et T2 disposées devant le peigne 2 à proximité de ce dernier.
Un ordinateur de commande de détection de chaîne C1 est raccordé électriquement au détecteur de chaîne 8, de telle sorte qu'une sortie de signal de détection de chaîne provenant du détecteur de chaîne 8 entre l'ordinateur de commande de détection de chaîne Cl qui, à son tour, est raccordé à un ordinateur de commande C2 d'entrée d'informations concernant la
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couleur et l'armure du textile ; cet ordinateur englobe une mémoire de données C21 dans laquelle on a préalablement mémorisé des informations concernant l'armure de textile de l'étoffe W à tisser, les informations concernant la couleur pour les chaînes Tl et T2, ainsi que les informations concernant la
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densité des dents (c'est-à-dire le nombre de dents par unité de longueur).
L'ordinateur d'entrée C2 d'information concernant la couleur et l'armure du textile commande la transmission de l'information concernant la couleur et l'armure du textile, ainsi que l'information concernant la densité des dents, conformément à un programme de tissage ou de travail mémorisé dans une mémoire de programme C22, tandis que l'ordinateur de commande Cl extrait l'information concernant la couleur dans une mémoire de données Ci afin de mettre en oeuvre la correction et la détection de chaîne sur base d'un programme de travail mémorisé dans une mémoire de programme C12.
Le moteur électrique 5 destiné au déplacement ou à l'entraînement du détecteur de chaîne 8 dans le sens de la largeur de l'étoffe à tisser, est raccordé à un ordinateur de commande C3 destiné au déplacement de la pièce coulissante, de telle sorte que le détecteur de chaîne 8 se déplace sous le contrôle de l'ordinateur C3. Plus spécifiquement, l'ordinateur de commande C3 destiné au déplacement de la pièce coulissante est conçu pour effectuer une commande à réaction pour la rotation et l'arrêt du moteur 5, sur base de l'information de position concernant la détection, chargée dans une mémoire de données C31 et d'un programme de travail mémorisé dans une mémoire de programme C32.
En d'autres termes, l'ordinateur de commande C3 destiné au déplacement de la pièce coulissante reçoit un signal de position rotative ou angulaire détectée par un encodeur rotatif (non représenté mais bien connu dans la technique) qui est incorporé au sein du moteur 5, permettant ainsi d'effectuer la commande telle que la position à laquelle la pièce coulissante 6 doit s'arrêter, coïncide avec la position déterminée sur base du
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signal de position angulaire détecté, tel que mentionné ci-dessus.
L'ensemble des lames 1 effectuent des mouvements ascendants et descendants à l'aide d'un
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appareil électronique"Dobby"9 d'une manière bien connue dans la technique, l'appareil"Dobby"9 étant soumis à la commande d'un ordinateur de commande d'armure C4. Plus spécifiquement, l'ordinateur de commande d'armure C4 commande l'appareil électronique "Dobby"9 sur base d'une information d'armure de textile de l'étoffe W à tisser, qui a été préalablement chargée dans une mémoire de données C41 et d'un programme de travail mémorisé dans une mémoire de programme C42, tout en commandant le transfert ou la transmission de l'information concernant l'armure du textile et l'information concernant la position du cadre.
Un ordinateur de commande de détection de position de cadre C5 est raccordé à l'ordinateur de commande d'armure C4, l'ordinateur C5 recevant l'information concernant l'armure du textile et l'information concernant la position du cadre en provenance de l'ordinateur de commande d'armure C4, l'information reçue étant mémorisée dans une mémoire de données C5,.
L'ordinateur de commande de détection de position de cadre C5 est conçu pour exécuter une commande destinée à la transmission ou au transfert de l'information concernant l'armure du textile et l'information concernant la position du cadre, conformément à un programme de travail mémorisé dans une mémoire de programme C52'En outre, l'ordinateur de commande de détection de chaîne Ci est raccordé à l'ordinateur de commande de détection de position de cadre C5, de telle sorte que l'information concernant
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la position du cadre puisse être envoyée à l'ordinateur de commande de détection de chaîne Cl.
Un ordinateur de commande C6 pour l'élaboration de modèles normalisés de chaînes est raccordé à l'ordinateur de commande C2 pour l'entrée d'information concernant la couleur et l'armure du textile, à l'ordinateur de commande C3 destiné au déplacement de la pièce coulissante (détecteur de chaîne), ainsi qu'à l'ordinateur de commande C5 destiné à la détection de la position du cadre, de la manière telle que représentée en figure 2.
L'ordinateur de commande C6 destiné à l'élaboration de modèles normalisés de chaînes reçoit l'information concernant l'armure du textile et l'information concernant la densité des dents provenant de l'ordinateur de commande C2 d'entrée d'information concernant la couleur et l'armure du textile, l'information concernant la position de la détection désignée provenant de l'ordinateur de commande C3 destiné au déplacement de la pièce coulissante, ainsi que l'information concernant la position du cadre provenant de l'ordinateur de commande C5 de détection de position de cadre, respectivement, les informations reçues mentionnées ci-dessus étant mémorisées dans une mémoire de données C61 qui leur est associée (figure 2).
C'est ainsi que l'ordinateur de commande C6 destiné à l'élaboration de modèles normalisés de chaîne sert à l'élaboration d'un groupe de modèles normalisés de rangées de chaînes sur base des diverses informations reçues conformément à un programme de travail mémorisé dans une mémoire de programme C62 qui lui est associée et sert à commander le transfert ou la transmission de modèles normalisés de rangées de chaînes.
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Un ordinateur de commande de comparaison c7 est raccordé à l'ordinateur de commande Cg destiné à l'élaboration de modèles normalisés de chaînes, ainsi qu'à l'ordinateur de commande Cl de détection de chaîne. L'ordinateur de commande de comparaison C7 reçoit un groupe de modèles normalisés de rangées de chaînes provenant de l'ordinateur de commande C6 d'élaboration de modèles normalisés de chaînes, ainsi que l'information concernant la détection de chaîne provenant de l'ordinateur de commande de détection de chaîne Cl, respectivement ;
ces informations sont mémorisées dans une mémoire de données C71 incorporée au sein de l'ordinateur de commande de comparaison Cy. La fonction de l'ordinateur de commande de comparaison c7 est de comparer un des modèles normalisé (de référence) de rangées de chaînes à l'information concernant la détection de chaîne, en réponse à un signal de synchronisation entré à partir d'un générateur de synchronisation 10.
Le générateur de synchronisation 10 est réalisé de façon à donner une forme d'ondes à un signal angulaire émis par l'encodeur rotatif 11 destiné à détecter l'angle de rotation du métier, une fois, par révolution du métier, afin de fournir ainsi le signal de synchronisation qui est alors envoyé à l'ordinateur de contrôle de comparaison Cy.
Comme on le comprendra à partir de la description ci-dessus, on peut dire que le système de supervision ou de détection d'insertion de chaîne selon la forme de réalisation illustrée de la présente invention, comprend : un moyen de détection de position de cadre destiné à détecter les positions supérieures/inférieures des lames lors de l'élaboration de l'armure destinée à la trame ; un moyen d'entrée d'information concernant l'armure du
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textile, destiné à entrer l'information concernant l'armure du textile d'un tissu en train d'être tissé ;
un moyen fournissant un modèle normalisé ou de référence de chaîne, destiné à procurer une information de référence concernant une rangée de chaînes sur base de l'information quant à l'armure du textile disponible à partir du moyen d'entrée d'information concernant l'armure du textile et de l'information concernant la détection de la position de cadre fournie par le moyen de détection de position de cadre ; un moyen de déplacement de détecteur de chaîne destiné à déplacer et à positionner le détecteur de chaîne qui couvre la zone de détection de présence/absence de chaîne devant le peigne et à proximité de ce dernier, à une position spécifique ou particulière s'étendant dans le sens de la largeur de l'étoffe en train d'être tissée ;
un moyen de comparaison/décision destiné à prendre une décision quant à la présence ou l'absence d'une anormalité quant à la position de la chaîne insérée dans le peigne sur base du résultat de la comparaison entre l'information concernant le modèle de rangées de chaînes au sein de la zone spécifique susmentionnée, telle que fournie par le détecteur de chaîne et l'information de modèles normalisés de rangées de chaînes, fourni par le moyen destiné à élaborer un modèle normalisé de rangées de chaînes ; ainsi qu'un moyen générateur de signal de synchronisation afin de générer un signal de comparaison de synchronisation à acheminer au moyen de comparaison/décision.
Comme il est bien connu dans la technique, chacune des chaînes Ti, T2 est insérée à travers une lamelle casse-chaîne respective 13, dans laquelle sont insérées des barres de contact 12, respectivement ; lorsqu'apparaît une rupture d'une chaîne T, T2, la
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lamelle casse-chaîne associée 13 s'abaisse sur la barre de contact 12, émettant ainsi un signal de détection de rupture de chaîne qui est alors entré dans un ordinateur de commande de métier Cg. En réponse au signal de rupture de chaîne, l'ordinateur de commande de métier C0 donne l'ordre d'arrêter la mise en service du métier.
Ensuite, l'ordinateur de commande de métier Co ordonne la rotation en sens inverse du métier afin de déplacer le peigne 2 jusqu'à sa position la plus rétractée représentée en figure 2 lors de l'élaboration de l'armure.
Les figures 4A et 4B représentent des schémas fonctionnels illustrant une procédure programmée pour la détection de défaillance quant à l'insertion des chaînes T, T2 dans et à travers le peigne 2. Ce programme de détection de défaillance d'insertion de chaîne est exécuté après l'arrêt du métier dû à la rupture de chaîne et après la rotation en sens inverse du métier décrit ci-dessus.
Il convient de rappeler que l'on a préalablement chargé les données ou les informations concernant l'armure du textile pour l'étoffe W en train d'être tissée, dans l'ordinateur de commande d'armure C4 destiné à commander l'appareil électronique"Dobby"9, tandis qu'on a chargé préalablement l'information concernant la couleur pour le tissu dans l'ordinateur de commande C2 destiné à l'information concernant la couleur et l'armure du textile.
A des fins de mémorisation, l'ordinateur de commande C5 de détection de position de cadre prélève l'information concernant l'armure du textile dans l'ordinateur de commande d'armure C4, tandis que l'ordinateur d'élaboration de modèles normalisés de chaînes C6 va chercher l'information concernant l'armure du textile dans l'ordinateur de commande C5
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de détection de position de cadre, à des fins de mémorisation. En outre, à des fins de mémorisation, l'ordinateur de commande Cl de détection de chaîne prélève l'information concernant la couleur dans l'ordinateur de commande C2 d'entrée d'information quant à la couleur et au tissage du textile.
Après apparition de la rupture d'une chaîne, on interrompt les opérations d'un appareil d'alimentation de chaîne (non représenté) et d'un appareil d'enroulement d'étoffe tissée (qui n'est pas non plus représenté. Dans cet état, on met en oeuvre l'insertion d'une chaîne à travers le peigne 2, ainsi que son raccordement à l'étoffe tissée W, l'information concernant la position de la chaîne Tlx insérée à travers le peigne 2 (c'est-à-dire que la position de chaîne détectée par le détecteur de chaîne 8) est entrée dans l'ordinateur de commande de déplacement de pièce coulissante C3. Dans le cas de la forme de réalisation illustrée, la position en question se situe dans une zone X (figure 3) s'étendant dans le sens de la largeur de l'étoffe tissée.
L'ordinateur de commande de déplacement de pièce coulissante C3 mémorise cette information concernant la position détectée et simultanément envoie cette information à l'ordinateur de commande C6 d'élaboration de modèles normalisés de chaînes, qui y répond en déterminant arithmétiquement un groupe de modèles de rangées de chaînes au sein de la zone X sur base de l'information concernant la position détectée et telle qu'elle a été fournie, ainsi que sur base de l'information concernant la densité des dents du peigne et de l'information concernant l'armure du textile mémorisées au préalable. Le groupe de modèles de rangées de chaînes représente tous les modèles de rangées de chaînes normalisés pour toutes les
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positions ascendantes/descendantes des lames 1, c'est- à-dire pour chaque modèle d'armure.
A l'état stationnaire de l'appareil d'alimentation de chaîne et de l'appareil d'enroulement de tissu, l'ordinateur de commande de déplacement de pièce coulissante c3 ordonne la rotation vers l'avant du moteur électrique 5 sur base d'un signal manuel d'entrée requérant la mise en service du moteur. En conséquence, la pièce coulissante 6 quitte sa position rétractée dans le sens de la largeur. Lorsque le détecteur de chaîne 8 a atteint la zone X, l'ordinateur de commande de déplacement de pièce coulissante c3 ordonne l'arrêt du moteur 5.
Lorsqu'il atteint la zone X, le détecteur de chaîne 8 déclenche l'opération de réception/émission de faisceaux lumineux afin d'effectuer la transformation photo-électrique et de balayage. L'ordinateur de commande destiné à la détection de chaîne c1 corrige le signal dérivé de la transformation photoélectrique au moment où s'élabore l'armure, c'est-à-dire l'information concernant la détection de chaîne sur base de l'information de couleur. Les quantités de lumière réfléchie à partir des chaînes Tl et T2 diffèrent selon les couleurs de ces chaînes. En conséquence, en corrigeant l'information de détection de chaîne à l'aide de l'information de couleur de chaîne, on peut rendre disponible une information plus précise concernant l'absence/la présence de chaîne.
L'ordinateur de commande de détection de chaîne CI mémorise l'information de détection de chaîne corrigée et simultanément l'achemine à l'ordinateur de commande de comparaison C7.
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L'ordinateur de commande d'armure C4 fournit à l'ordinateur de commande de détection de position de cadre C5 l'information concernant la position du cadre, qui représente les positions supérieure/inférieure des lames 1 dans l'état où a été constituée l'armure. L'ordinateur de commande de détection de position de cadre C5 mémorise cette information de position de cadre et simultanément l'achemine à l'ordinateur de génération de modèles normalisés de chaîne C6, qui détermine alors un modèle de rangées de chaînes à partir d'une série de modèles de rangées de chaînes mémorisés, sur base de l'information concernant la position du cadre et achemine ce modèle à l'ordinateur de commande de comparaison C7.
L'ordinateur de commande de comparaison C7 compare alors le modèle normalisé de rangées de chaînes déterminé et le modèle de rangées de chaînes détecté, dérivé de l'information concernant la détection de chaîne mentionnée ci-dessus, en réponse à l'entrée du signal de synchronisation de comparaison acheminé par le générateur de synchronisation 10.
Lorsque la chaîne Tlx n'est pas ihsérée dans sa position intrinsèque, c'est-à-dire à travers l'espace Sx, comme illustré en figure 3, le modèle détecté de rangées de chaînes élaboré pour la zone X est représenté par un train de signaux Px sous forme d'impulsions, représenté dans la même figure, chaque apparition du signal sous forme d'impulsion représente une "présence de la chaîne", tandis qu'un train de signaux P0 sous forme d'impulsions représente le modèle normalisé de rangées de chaînes pour la zone X.
On effectue alors la comparaison afin de vérifier si oui ou non on trouve une coïncidence entre les trains de signaux Px et Po sous forme d'impulsions. A moins
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que la chaîne Tlx se trouve insérée dans sa propre position intrinsèque Sx, on trouve une antinomie entre les trains de signaux Px et P0 sous forme d'impulsions. En conséquence, l'ordinateur de commande de comparaison C7 émet un signal de défaillance d'insertion en direction de l'ordinateur de commande de métier Co, qui met alors en place des mesures d'alarme en réponse à l'entrée de ce signal de défaillance d'insertion.
Par ailleurs, si on détermine une coïncidence entre les deux trains de signaux Px et P0 sous forme d'impulsions, l'ordinateur de commande de comparaison Cy émet un signal normal, c'est-à-dire un signal d'absence de défaillance, en direction de l'ordinateur de commande de métier C0 qui y répond alors et ordonne à l'ordinateur de commande d'armure C4 de provoquer l'entraînement de l'appareil électronique"Dobby"9. C'est ainsi que l'ordinateur de commande d'armure C4 entraîne l'appareil électronique"Dobby"9 sous son contrôle, afin d'élaborer l'armure pour l'ensemble des positions de cadre suite aux positions de cadre précédentes.
L'ordinateur de commande destiné à la détection de chaîne Cl confirme alors l'élaboration de l'armure sur base de l'information concernant la position de cadre fournie par l'ordinateur de commande de détection de position de cadre C5. Ensuite, l'élaboration du pas étant en cours, on met en oeuvre le traitement concernant la correction de l'information de détection de chaîne, la détermination du modèle normalisé de rangées de chaînes et la comparaison entre le modèle détecté de rangées de chaînes et le modèle de référence de rangées de chaînes, de manière telle que décrite précédemment.
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De cette manière, lorsqu'on constate une antinomie entre le modèle détecté de rangées de chaînes et le modèle normalisé de rangées de chaînes, on met en oeuvre le traitement d'alarme, tandis que l'élaboration de l'armure de la chaîne est mise en oeuvre en modifiant la position du cadre lorsqu'on a pu déterminer une coïncidence entre le modèle détecté de rangées de chaînes et le modèle normalisé de rangées de chaînes. On met en oeuvre la détection d'absence/présence de défaillance d'insertion de chaîne jusqu'à ce qu'on ait fait le tour des modèles d'armure pour les vérifier.
Après avoir fait le tour de tous les modèles d'armure à des fins de vérification, l'ordinateur de commande de déplacement de pièce coulissante C3 ordonne la rotation inverse ou en retour du moteur 5, en réponse à une commande d'entraînement de moteur entrée manuellement. En conséquence, la pièce coulissante 6 se déplace en direction de la position rétractée. Lorsque la pièce coulissante 6 arrive à la position rétractée, l'ordinateur de commande de déplacement de pièce coulissante C3 envoie une commande destinée à interrompre la mise en service du moteur 5.
Ensuite, l'ordinateur de commande de métier c0 se met en service afin de régler la position de la façure de tissu W1'en provoquant une rotation en retour de l'appareil d'alimentation de chaîne et de l'appareil d'enroulement de tissu (aucun des deux n'étant représenté) et ensuite, ordonne le redémarrage du métier.
On comprendra que l'appareil de surveillance d'insertion de chaîne selon l'invention peut faire appel à un agencement tel que, si une erreur d'insertion de chaîne est détectée au cours de la vérification concernant tous les modèles d'armure,
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l'alarme avertit l'opérateur de l'erreur de telle sorte qu'il puisse y faire face, et lorsque la réparation est terminée, le détecteur de chaîne 8 se déplace automatiquement jusque dans sa position rétractée, permettant le redémarrage du métier. Dans ce cas, il sera nécessaire de charger dans la mémoire de programme C72 de l'ordinateur de commande de comparaison C7, un programme de mise en service de l'appareil de surveillance d'insertion de chaîne, de la manière mentionnée ci-dessus.
Concernant la mise en oeuvre de l'armure réalisée dans l'état où l'appareil d'alimentation de chaîne et l'appareil d'enroulement de tissu se trouvent à l'arrêt, on notera que le tissu pourrait se mettre à pelucher de manière inopportune, étant donné la friction s'exerçant entre le peigne et les chaînes en des endroits identiques. Afin d'éviter un tel phénomène inopportun, on peut mettre en service, à la fois, l'appareil d'alimentation de chaîne et l'appareil d'enroulement au lieu de les arrêter et on peut retarder ou prendre en compte les mises en service de ces appareils au moment où on règle la position de la façure de tissu.
En tout cas, on met en oeuvre une série de traitements de détection de présence/absence de défaillance d'insertion de chaîne décrits ci-dessus, avant que le métier ne redémarre et on réalise la détection de chaîne par l'intermédiaire du détecteur de chaîne 8, uniquement dans le laps de temps pendant lequel le métier est à l'arrêt. En conséquence, on empêche positivement l'apparition même légère de n'importe quelle avarie ou de n'importe quel défaut dû à une défaillance quant à l'insertion de la chaîne à travers le peigne 2 ; ceci signifie, à son tour, que l'on peut également éviter une réduction quant à la
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disponibilité ou l'efficacité opérationnelle du métier due à l'arrêt du métier que l'on a fait redémarrer, du fait d'une telle détection de défaillance d'insertion de trame.
Dans le cas de l'appareil dévoilé dans le document JP-A-64-14347 mentionné dans le préambule, la détection de présence/absence de défaillance d'insertion de chaîne est restreinte à l'armure de textiles unis. De même, il est nécessaire qu'au moins des chaînes adjacentes supérieure et inférieure soient insérées, respectivement, à travers un espace ménagé entre les dents. En conséquence, tant que certains des éléments oscillables ne se sont pas déplacés en dehors de la voie réservée au faisceau lumineux provenant du palpeur optique, on constatera qu'une défaillance d'insertion de chaîne a pris place. Dans ces circonstances, les chaînes insérées à travers les espaces ménagés entre les dents, respectivement, doivent être déplacés vers le haut jusqu'à atteindre leur position de déplacement supérieure extrême.
La seule armure de textile, qui peut satisfaire à une telle condition, concerne les tissus unis, pour autant qu'au moins des chaînes adjacentes supérieure et inférieure se trouvent insérées, respectivement, à travers un espace ménagé entre les dents. Pour cette raison, les appareils de détection de défaillance d'insertion de chaîne connus jusqu'à présent ne sont pas en mesure de faire face à une variété de tissus.
En revanche, dans la forme de réalisation de la présente invention, on détecte la présence ou l'absence de la défaillance d'insertion de chaîne en comparant le modèle détecté de rangées de chaînes au modèle normalisé de rangées de chaînes. En conséquence, on peut soumettre pratiquement toutes les armures de textile au procédé inventif de détection de
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présence/absence de défaillance d'insertion de chaîne, qui est basé sur la comparaison réalisée pour chacune des chaînes.
En outre, du fait du schéma de détection de chaîne dans lequel on prend en compte la couleur de la chaîne, on peut garantir une précision de détection extrêmement élevée. Toutefois, on comprendra que l'on peut également obtenir une précision de détection suffisamment élevée même lorsqu'aucune information de couleur n'est disponible.
Dans la forme de réalisation décrite cidessus, on considère que l'on utilise un appareil électronique"Dobby"9, dans lequel l'information concernant l'armure du textile est acheminée à l'ordinateur de commande C6 de formation de modèle normalisé de chaîne à partir de l'ordinateur de commande d'armure C4 ; cette caractéristique a pour conséquence le fait que seule l'information concernant la couleur est entrée dans l'ordinateur de commande C2 d'entrée d'information concernant la couleur et l'armure du textile.
Toutefois, on notera que, dans le cas d'un appareil"Dobby"mécanique, on adopte un mouvement de formation du pas à cames ou un mouvement de formation du pas à manivelle ou bien, dans le cas d'une armure unie, d'une armure croisée ou d'une armure satin, on peut entrer l'information concernant l'armure du textile dans l'ordinateur de commande C2 d'information de couleur/armure du textile.
On comprendra que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus.
Par exemple, comme représenté dans les figures 5 et 6, on peut mettre en oeuvre l'invention dans un agencement tel que l'on combine un palpeur photoélectrique 14 conçu pour détecter les dents 2a du peigne et un autre palpeur photoélectrique 15 conçu
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pour détecter les chaînes Ti, en une unité intégrale qui se déplace dans le sens de la largeur de l'étoffe, agencement dans lequel on recherche ou on établit le modèle réel de rangées de chaînes en déterminant les correspondances existant entre les espaces S ménagés entre les dents, détectés par le palpeur photo- électrique 14 et les chaînes T1 détectées par le palpeur photoélectrique 15.
Un corps de montage 16 destiné à monter les palpeurs photoélectriques 14 et 15 comprend une surface de fond qui vient se placer en contact avec la chaîne Ti, le palpeur photoélectrique étant positionné à proximité étroite et en position adjacente des chaînes Ti. Avec cet agencement, il n'est plus nécessaire de charger l'information concernant la densité des dents dans la mémoire de données C21 de l'ordinateur de commande C2 d'entrée d'information concernant la couleur/armure du textile.
La figure 7 représente une autre forme encore de réalisation de la présente invention, selon laquelle on peut déterminer la position du détecteur de chaîne mobile 8, ainsi que le modèle de référence de rangées de chaînes, à l'aide d'un dispositif de détection de rupture de chaîne, dans lequel une lamelle casse-chaîne 13x associée à la chaîne cassée, s'abaisse sur une barre de contact 12 constituée d'un conducteur 12a et d'une résistance 12b.
Plus spécifiquement, en se référant à la figure 7, un convertisseur analogique-numérique 17 est raccordé à la barre de contact 12 de telle sorte qu'une tension dérivée de la barre de contact 12 et dont la grandeur est déterminée, de manière définie, par la position sur la résistance 12b à laquelle la lamelle casse-chaîne 13 s'abaisse, est transformée en un signal numérique binaire correspondant par l'intermédiaire du convertisseur analogique-numérique
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17.
On entre alors le signal numérique binaire émis par le convertisseur analogique-numérique 17, dans un décodeur 18 muni d'un certain nombre de broches ou de lignes de sortie Li (où i = 1 à 8 dans la présente forme de réalisation), ce nombre correspondant au nombre de"bits"contenus dans la sortie du signal binaire du convertisseur analogique-numérique 17. En réponse au signal numérique binaire, le décodeur 18 émet un signal fort à une ligne particulière des lignes de sorties Li (L4, dans la forme de réalisation illustrée), qui correspond à la tension dérivée de la barre de contact 12.
La sortie de signal fort provenant du décodeur 18 est appliquée aux entrées d'une paire de portes OR (G2 et G4 en figure 7) des portes Gl à G6, ce qui donne finalement lieu au fait qu'une paire de lampes d'indication (19D et 19F) de la série 19A à 19J, s'allument. C'est ainsi qu'on peut aisément identifier la position de la rupture de chaîne.
En outre, le convertisseur analogiquenumérique 17 est également raccordé à l'ordinateur de déplacement de pièce coulissante c3 et à l'ordinateur de commande c6 de formation de modèles normalisés de chaîne, de telle sorte que l'ordinateur de commande du déplacement de la pièce coulissante C3 identifie la position de détection par l'intermédiaire du détecteur de chaîne 8, sur base de l'information de détection de position de rupture de chaîne fournie par le convertisseur analogique-numérique 17, tandis que l'ordinateur de commande C6 d'élaboration de modèles normalisés de chaîne détermine arithmétiquement le groupe de modèles de rangées de chaînes sur base de l'information de position de rupture de chaîne détectée,
émise par le convertisseur analogique-
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numérique 17 et sur base de l'information d'armure de textile.
On notera entre parenthèses, que, dans le cas d'armures de textile pour lesquelles les rangées des lamelles casse-chaînes 13 par-dessus la barre de contact 12 et les lames 1 se trouvent en relation de correspondance une à une par rapport à l'accrochage ou à l'insertion de chaîne, on peut détecter un accrochage ou une insertion de chaîne erroné sans devoir vérifier tous les modèles d'armure. En d'autres termes, on peut réaliser la détection d'un accrochage de maillon erroné (c'est-à-dire une insertion de chaîne erronée) uniquement pour la lame qui correspond à la rangée de lamelles casse-chaînes, qui contient la lamelle casse-chaîne qui s'est abaissée.
Dans ce cas, on peut réaliser la détection de chaîne simultanément à la rotation en sens inverse de l'appareil d'alimentation de chaîne et de l'appareil d'enroulement de tissu mis en oeuvre pour le réglage de la façure de tissu.
Conformément à d'autres aspects de l'invention, on peut réaliser la détection de chaîne du côté arrière du peigne, c'est-à-dire du côté d'alimentation de la chaîne, et/ou on peut disposer plusieurs séries de détecteurs de chaîne de telle sorte qu'ils réalisent simultanément l'opération de recherche, à la fois, pour les rangées supérieure et inférieure de chaîne.
En outre, on peut mettre en oeuvre l'invention de telle sorte que l'on recherche la défaillance d'insertion de chaîne en détectant la nombre de chaînes insérées à travers un espace ménagé entre les dents.
Comme on le comprendra à partir de la description détaillée ci-dessus, conformément à la
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présente invention, on procure un détecteur de chaîne qui couvre une zone de détection de présence/absence de chaîne située à proximité d'un peigne, à l'avant ou à l'arrière de celui-ci, pour un métier, de telle sorte que l'on puisse détecter la présence ou l'absence d'une anormalité dans les positions des chaînes insérées à travers le peigne, sur base de l'information de détection fournie par le détecteur de chaîne au moment où le métier se trouve à l'arrêt.
Cette caractéristique permet d'identifier, de manière discriminative, toute insertion ou accrochage de chaîne erroné avant le redémarrage du métier : les avantages qui en résultent résident dans le fait que l'on évite l'apparition de défauts dus à l'insertion erronée de chaîne, ainsi que toute dégradation quant à la disponibilité ou l'efficacité opérationnelle du métier due à la détection de la présence d'une insertion de chaîne erronée.
On pense que la présente invention sera comprise à partir de la description donnée ci-dessus et il est évident que l'on peut envisager diverses modifications quant à la forme, la construction et l'agencement de cette dernière, sans se départir de l'esprit du cadre de l'invention ou sans sacrifier tous les avantages matériels, la forme décrite ciavant n'étant qu'une forme de réalisation préférée de l'invention ou donnée à titre d'exemple.