FR3060628A1

FR3060628A1 - Ferrure pour la pose de lames de terrasse

Info

Publication number: FR3060628A1
Application number: FR1761092A
Authority: FR
Inventors: Thomas Wilbs
Original assignee: Alfer Aluminum GmbH
Current assignee: Alfer Aluminum GmbH
Priority date: 2016-12-20
Filing date: 2017-11-23
Publication date: 2018-06-22
Anticipated expiration: 2037-11-23
Also published as: US10597877B2; DE102016124988B4; FR3060628B1; DE102016124988A1; GB2559017A; GB2559017B; GB201719379D0; US20180171643A1

Abstract

La présente invention concerne une ferrure (1) pour la liaison et la pose de planches, lames (13) ou madriers sur un élément porteur (14), présentant un élément de base (2) et un élément d'espacement (9), dans laquelle l'élément de base (2) présente au moins deux dispositifs de fixation (3,4) pour relier la ferrure (1) et la lame (13) et pour relier la ferrure (1) et la surface porteuse, dans laquelle l'élément d'espacement (9) et l'élément de base (2) sont disposés, à l'état monté, essentiellement à angle droit l'un par rapport à l'autre, caractérisée en ce que l'élément de base (2) et l'élément d'espacement (9) peuvent être reliés l'un à l'autre de manière amovible au moyen d'un troisième dispositif de fixation (5).

Description

Titulaire(s) : ALFER ALUMINIUM GESELLSCHAFT MBH.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : BUREAU DUTHOIT-LEGROS ASSOCIES.

pA) ferrure pour la pose de lames de terrasse.

FR 3 060 628 - A1 _ La présente invention concerne une ferrure (1 ) pour la liaison et la pose de planches, lames (13) ou madriers sur un élément porteur (14), présentant un élément de base (2) et un élément d'espacement (9), dans laquelle l'élément de base (2) présente au moins deux dispositifs de fixation (3,4) pour relier la ferrure (1) et la lame (13) et pour relier la ferrure (1 ) et la surface porteuse, dans laquelle l'élément d'espacement (9) et l'élément de base (2) sont disposés, à l'état monté, essentiellement à angle droit l'un par rapport à l'autre, caractérisée en ce que l'élément de base (2) et l'élément d'espacement (9) peuvent être reliés l'un à l'autre de manière amovible au moyen d'un troisième dispositif de fixation (5).

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FERRURE POUR LA POSE DE LAMES DE TERRASSE

La présente invention concerne une ferrure pour relier des planches, des lames ou des madriers, ci-après désignés de manière générale sous le nom de lames, à un élément porteur, en particulier dans le domaine des terrasses ou autres revêtements extérieurs.

Les lames sont en général, selon une disposition parallèle les unes aux autres, vissées à une structure porteuse en intercalant une ferrure placée contre la lame. Cette structure porteuse peut comprendre des poutres espacées les unes des autres ou être également une surface uniforme, par exemple en panneaux OSB, en béton ou une surface composée d’autres matériaux, sur laquelle les lames sont posées. Les lames suivantes à poser sont ici orientées en fonction des lames déjà posées sur le plan du parallélisme et de l’espacement, des joints se formant entre les lames. Selon le matériau et les conditions environnementales ambiantes, les lames travaillent, c.-à-d. que les dimensions des joints changent au fil du temps. Pour obtenir une disposition uniforme des joints, il est connu de munir les ferrures d’éléments d’espacement qui se dressent dans le joint entre des lames adjacentes, sont en contact avec celles-ci et restent dans le joint.

Une telle ferrure est connue du document EP 2 527 550 A2. Celui-ci décrit une ferrure pour la liaison de madriers avec une sous-structure, dans laquelle chaque ferrure dépasse sous deux madriers et est reliée aux deux madriers par respectivement au moins une vis, dans laquelle la ferrure repose sur la sous-structure et est reliée à celle-ci par une vis, dans laquelle la ferrure comprend une langue de matériau d’épaisseur déterminée qui est reliée fixement à la ferrure.

Le document DE 20 2009 002 967 Ut décrit une ferrure pour madriers qui présente une ouverture de passage pour un boulon de fixation, dans laquelle la ferrure comprend un insert de guidage élastique comme élément d’espacement. L’insert de guidage est une griffe reliée de manière fixe à la ferrure, qui entre en prise dans des évidements latéraux des madriers et dépasse latéralement de ceux-ci.

Cet état de la technique présente l’inconvénient que ces éléments d’espacement sont plaqués de manière fixe contre les lames adjacentes et empêchent ainsi au moins localement que les lames à l’état monté ne travaillent, ce qui pourrait conduire à une déformation de la structure porteuse et/ou à la déformation de la surface du sol, donnant lieu à des risques de trébuchement fondamentalement dangereux. Un autre inconvénient réside dans le fait que ces éléments d’espacement imposent une largeur de joints définie, alors que, selon le matériau de lame à poser, il peut être judicieux de former les largeurs de joints de manière sélectionnable.

La présente invention a donc pour objet de fournir une ferrure utilisable de manière plus diversifiée, qui évite les inconvénients de l’état de la technique.

Une ferrure présentant un élément de base et un élément d’espacement, dans laquelle l’élément de base présente au moins deux dispositifs de fixation, dans laquelle l’élément d’espacement et l’élément de base sont, à l’état monté, disposés essentiellement à angle droit l’un par rapport à l’autre, permet d’atteindre cet objet en ce que l’élément de base et l’élément d’espacement peuvent être reliés l’un à l’autre de manière amovible au moyen d’un troisième dispositif de fixation.

La ferrure selon l’invention présente au moins deux dispositifs de fixation, qui servent d’une part à la fixation sur une lame et d’autre part à la fixation de la ferrure sur une sous-structure. Ces deux dispositifs de fixation peuvent être du même type ou d’un type différent, il peut aussi s’agir de moyens de fixation mêmes, mais les dispositifs de fixation préférés sont de type passif, en particulier des ouvertures de passage. Le premier dispositif de fixation est disposé sur la ferrure de telle sorte qu’à l’état monté, il est disposé dans la zone recouverte par une lame, le deuxième est disposé de telle sorte qu’il n’est justement pas recouvert. L’élément de base peut présenter ici n’importe quelle forme de contour, dans la mesure où il présente une portion qui, à l’état monté, est disposée sous une lame, et deux portions qui ne le sont pas. En particulier, l’élément de base peut être triangulaire, rectangulaire, carré, ovale, rond, polygonal ou autre, les formes rectangulaires étant préférées. L’élément d’espacement est, à l’état monté de la ferrure, disposé essentiellement à angle droit par rapport à l’élément de base, ce qui permet une application optimale de la lame contre sa surface. Par « essentiellement à angle droit », on entend également des angles dans la plage de 90°± 2,5°. L’invention propose à présent, très avantageusement, de former l’élément de base et l’élément d’espacement de façon qu’ils puissent être reliés l’un à l’autre de manière amovible au moyen d’un troisième dispositif de liaison. Cela présente l’avantage majeur que l’élément d’espacement peut être retiré du joint après la pose de la lame, de sorte qu’il n’empêche pas celle-ci de travailler et permet simultanément la réalisation d’un joint net. Cela présente également l’avantage que des éléments d’espacement de formes fondamentalement différentes, en particulier épais, peuvent être prévus et reliés à un élément de base, de sorte qu’un type d’élément de base suffit pour réaliser différentes largeurs de joints.

Le perfectionnement de l’invention selon lequel le troisième dispositif de fixation est formé comme logement est particulièrement avantageux. Un logement, c.-àd. un agencement mâle/femelle du troisième dispositif de liaison, simplifie et accélère la liaison des deux composants de la ferrure, le retrait de l’élément d’espacement hors d’un joint étant en particulier facilité en ce qu’il ne nécessite qu’une simple traction au niveau de l’élément d’espacement. On évite ainsi avantageusement les moyens de fixation complexes. Selon l’invention, chacun des deux composants peut ici être formé mâle ou femelle, l’autre composant étant alors respectivement formé de manière inverse. En particulier, la ferrure peut présenter un tenon coiffé par un perçage de l’élément d’espacement ou la ferrure peut présenter une ouverture de logement telle qu’un trou borgne, dans lequel entre en prise une partie de forme correspondante de l’élément d’espacement. Cette dernière solution est préférée, car l’élément de base peut ainsi être formé comme pièce extrudée ou moulée par injection qui ne présente que des surfaces lisses et sans parties saillantes, réduisant ainsi en plus le risque de blessure pour un utilisateur.

Dans un perfectionnement de l’invention, il est prévu que le troisième dispositif de fixation soit formé dans l’élément de base comme une ouverture de passage et dans l’élément d’espacement comme une extrémité d’emboîtement de forme correspondante. Ainsi, toute l’épaisseur de l’élément de base est disponible pour le guidage de l’élément d’espacement qui est ancré fixement de manière correspondante et la force exercée sur lui par l’application d’une lame n’est pas ou que peu inclinée par rapport à la verticale.

Si l’élément de base présente deux côtés plus longs et deux côtés plus courts et deux extrémités, le deuxième et le troisième dispositif de fixation étant disposés respectivement dans la zone d’une extrémité et le premier dispositif de fixation étant disposé entre le deuxième et le troisième dispositif de fixation, il est alors possible, de manière particulièrement avantageuse, que l’élément de base soit d’une part construit étroit et d’autre part, que ses deux extrémités dépassent à l’état monté sous la lame, pour maintenir accessible aussi bien le deuxième que le troisième dispositif de fixation et pour permettre une liaison avec une lame déjà posée, en particulier un glissement sous ladite lame. Il est ainsi formé en rectangle.

L’invention propose en outre que l’ouverture de passage présente une section transversale en forme de H, une portion de liaison de la forme de H s’étendant parallèlement au côté plus court et perpendiculairement au côté plus long de l’élément de base. De manière générale, l’ouverture de passage peut être formée avec n’importe quelle forme de section transversale, en particulier une rectangulaire ou une carrée ou une ronde. Elle peut ainsi être choisie indépendamment de la forme de section transversale de l’élément d’espacement qui est prévue dans la zone axiale de celui-ci qui sert en vue de la butée contre une lame. Est toutefois particulièrement préférée une forme rectangulaire, ou une forme de H, qui garantit un maintien sûr et qui permet de former l’élément d’espacement avec une section transversale constante et uniforme en vue axiale, ce qui donne un élément d’espacement maintenu particulièrement simple sur le plan de la construction. L’élément d’espacement peut ainsi être particulièrement bien ancré avec les deux extrémités de l’ouverture de passage épaissies par rapport à la portion de liaison.

Dans un agencement de l’invention, il est prévu que la portion de liaison présente au moins un, de préférence plusieurs, en particulier trois renfoncements faisant saillie vers l’intérieur de celle-ci. Les renfoncements peuvent là encore présenter n’importe quelle section transversale, dans la mesure où ils réduisent le diamètre libre de la portion de liaison, constituant ainsi un obstacle à l’insertion de l’élément d’espacement dans l’ouverture de passage du troisième dispositif de fixation, obstacle qui puisse être surmonté par l’exercice d’une faible force. On garantit ainsi une stabilité supplémentaire de l’élément d’espacement dans le logement de l’élément de base de la ferrure par coopération mécanique et on réduit le risque que l’élément d’espacement ne glisse à travers l’ouverture de passage également en cas d’absence de rétrécissement de l’ouverture ou d’élargissement de l’élément d’espacement. Sur le plan de la technique de production, cela permet ainsi un simple estampage de l’ouverture de passage et de l’élément d’espacement. Concernant le nombre des renfoncements dans la zone de liaison de l’ouverture de passage en forme de H, un nombre assez important est perçu comme avantageux, car un nombre inférieur de renfoncements peut provoquer une déformation ou un basculement de l’élément d’espacement dans l’ouverture de passage. Un nombre trop important de renfoncements nécessite en revanche l’exercice d’une force particulièrement importante pour l’insertion de l’élément d’espacement dans le logement et son extraction hors de celui-ci. Cela donne lieu certes à une stabilité particulièrement bonne de la liaison entre l’élément de base et l’élément d’espacement, mais cela est contraire à l’idée générale de simplicité de détachement du système d’emboîtement. C’est pourquoi trois renfoncements sont en particulier considérés comme avantageux selon l’invention.

Dans un agencement de l’invention, il est prévu que l’élément d’espacement, en section transversale, soit formé rectangulaire ou en forme de H. H est ainsi de mêmes dimensions ou de dimensions inférieures à l’ouverture de passage, ce qui permet différentes formes et épaisseurs de l’élément d’espacement. S’il est formé rectangulaire, il entre particulièrement en prise dans les renfoncements et, par déformation, les fait disparaître du plan de l’élément de base, une épaisseur minimale de l’élément d’espacement étant imposée de sorte qu’il soit tout juste en contact avec les extrémités libres de renfoncements opposés l’un à l’autre dans l’ouverture de passage. S’il est formé en forme de H avec des traverses prononcées ou faiblement prononcées, celles-ci rentrent avec correspondance de forme dans une forte ou une faible mesure dans l’ouverture de passage également dans les zones d’extrémité épaissies de celle-ci.

Si l’élément d’espacement présente différentes épaisseurs, en particulier 1,2 mm ; 2 mm et 4 mm, cela permet de réaliser, selon le matériau ou l’épaisseur des lames, des largeurs de joint idéales pour permettre une dilatation des lames.

L’invention propose également de manière avantageuse que l’élément de base présente au moins une rainure s’étendant perpendiculairement au côté plus long. Idéalement, l’élément de base, qui est plus large que la largeur des lames, présente deux rainures, les rainures étant disposées sur la ferrure de telle sorte qu’elles sont éloignées l’une de l’autre de la largeur d’une lame. L’avantage technique des rainures réside dans le repérage de la zone qui, à l’état monté, se trouve sous la lame. Cela garantit un accès libre au deuxième et au troisième dispositif de liaison et leur non-obstruction. Cela garantit en outre que l’élément d’espacement soit plaqué contre la lame, en particulier plaqué à plat. Si une lame doit être posée à proximité d’un obstacle, tel qu’un pilier ou un mur, il peut alors arriver que les parties de la ferrure qui dépassent sous la lame et qui servent à sa fixation sur la surface porteuse, n’empêchent d’insérer proprement la lame à l’endroit mentionné. Les rainures permettent dans ce cas également un retrait net de la partie gênante, tout en conservant l’orientation à l’aide des rainures.

Il est en particulier proposé que l’élément de base présente deux rainures qui s’étendent entre le premier et le troisième et entre le premier et le deuxième dispositif de fixation. Cela implémente que le premier dispositif de fixation est disposé dans une zone de l’élément de base qui est contre le dessous de la lame. Les deux autres dispositifs de fixation se trouvent logiquement sur les zones de l’élément de base qui font saillie sous la lame, de sorte que l’élément d’espacement dans le troisième dispositif de fixation se trouve dans un joint après la pose de la lame contre la lame déjà posée et que la ferrure peut être fixée simplement à l’élément porteur à travers le deuxième dispositif de fixation.

Pour une application optimisée de l’invention est proposé un procédé de fixation de lames sur un élément porteur à angle droit par rapport à celles-ci à l’aide une ferrure, présentant les étapes suivantes :

a) fixation amovible d’un élément d’espacement à un élément de base au moyen d’un troisième dispositif de fixation,

b) fixation de la ferrure à une lame au moyen du premier dispositif de fixation,

c) fixation de la ferrure avec lame à un élément porteur au moyen du deuxième dispositif de fixation,

d) répétition des étapes a) à b) sur une autre ou plusieurs autres lames,

e) insertion des ferrures fixées à l’autre lame sous la lame posée à l’étape c) jusqu’à ce que l’élément d’espacement de l’autre lame bute contre la lame déjà fixée,

f) retrait de tous les éléments d’espacement.

Tout d’abord, l’élément d’espacement est fixé à l’élément de base à travers le troisième dispositif de fixation. Si la ferrure, composée de l’élément de base et de l’élément d’espacement, est disposée sous la lame en vue d’être fixée, la ferrure peut être déplacée de telle sorte que l’élément d’espacement se retrouve contre la lame. Si cela est souhaité, les deux étapes peuvent être interverties, de sorte que l’élément de base est d’abord fixé à la lame en procédant à une orientation par rapport à la lame à l’aide des rainures, l’élément d’espacement étant ensuite inséré. L’agencement des rainures sur l’élément de base rend visible le troisième dispositif de fixation au niveau du côté de la lame de telle sorte que l’élément d’espacement peut être inséré sans problème et est en butée contre la lame. Il est également possible, au choix, de réaliser d’abord les deux étapes susmentionnées pour toutes les lames à poser avant de les poser et de les placer sur l’élément porteur. Cette préparation n’a aucun impact sur le déroulement global du procédé et doit donc être réalisée selon la préférence de l’utilisateur. Il est ensuite prévu que la lame avec ferrure soit alignée sur les lames déjà posées sur l’élément porteur et qu’elle soit poussée contre elles, de telle sorte que les lames soient à la même hauteur verticale et que les ferrures de la lame à poser sur l’élément porteur soient glissées sous les lames déjà posées, jusqu’à ce que l’élément d’espacement bute contre la lame déjà posée et détermine ainsi la largeur de joints. Idéalement, l’extrémité avec le troisième dispositif de fixation se trouve ainsi déjà en partie sous la lame déjà fixée à l’élément porteur. Après l’orientation de la lame, le deuxième dispositif de fixation est utilisé pour fixer la ferrure à l’élément porteur. Il est en outre prévu que la prochaine lame à poser soit préparée pour la pose par la mise en place d’une ferrure, dans la mesure où cela n’a pas déjà eu lieu avant. Cette lame est également plaquée de manière orientée contre la lame posée préalablement, de telle sorte que l’élément d’espacement détermine à nouveau le joint entre l’ensemble de ces lames. H est prévu que ces étapes soient répétées jusqu’à ce que toutes les lames soient posées et fixées à l’élément porteur. Si cela est le cas, selon l’invention, tous les éléments d’espacement sont retirés des joints.

Selon l’invention, il est proposé que l’élément d’espacement d’une ferrure venant d’être posée soit retiré et/ou que les étapes a) et b) soient interverties. Cela présente l’avantage de permettre sans problème un déplacement sur le parterre de lames partiellement posé sans qu’aucun élément d’espacement ne fasse saillie en longueur.

L’invention fait à présent l’objet à titre d’exemple d’une description de son mode de réalisation préféré en référence aux figures ci-après.

La figure la illustre un schéma en perspective d’un élément de base et de trois éléments d’espacement,

La figure lb illustre un schéma en perspective de trois ferrures avec éléments d’espacement insérés,

La figure 2 illustre une vue détaillée d’un dispositif de fixation pour élément d’espacement,

La figure 3a illustre la pose d’une ferrure sur le dessous d’une lame,

La figure 3b illustre la pose d’une lame sur une surface porteuse,

La figure 3c illustre l’orientation d’une lame par rapport à une lame déjà fixée à la surface porteuse à l’aide d’éléments d’espacement,

La figure 3d illustre le retrait d’éléments d’espacement d’un joint entre deux lames déjà fixées à la surface porteuse.

Les figures la et b illustrent un élément de base rectangulaire longitudinal 2 selon l’invention avec deux côtés plus longs 15 et deux côtés plus courts 16, qui présente trois dispositifs de fixation différents 3, 4, 5. Le premier dispositif de fixation 3 est prévu deux fois dans la zone médiane 7 de l’élément de base 2 comme ouverture de passage sous forme d’un trou longitudinal, en particulier avec le côté long parallèle aux côtés plus courts 16. Cela permet avantageusement à la ferrure de se déplacer si la lame travaille, sans risque qu’une vis traversant le trou longitudinal ne perde son filet. Bien entendu, des ouvertures de passage rondes ou formées polygonales sont également conformes à l’invention, en particulier lorsque des boulons bruts à tête bombée et collet carré doivent être utilisés comme moyen de fixation. Le deuxième dispositif de fixation 4 est également formé comme ouverture de passage, ici toutefois avec un rayon étagé en vue axiale pour permettre d’encastrer un moyen de fixation 12, donnant lieu à une surface plane. Cela permet de pousser de façon nette une lame à poser 13 contre une lame 13 déjà fixée préalablement à un élément porteur 14 à travers un deuxième dispositif de fixation 4. Le troisième dispositif de fixation 5 est formé comme ouverture de passage avec une section transversale en forme de H. Chaque élément d’espacement 9, illustré dans la figure la en trois réalisations différentes, s’insère, comme illustré à la figure lb, dans le troisième dispositif de fixation 5 formé uniforme pour chaque élément de base 2, car l’épaisseur de la partie de l’élément d’espacement 9 devant être disposée perpendiculairement au côté plus long de l’élément de base 2 correspond à l’épaisseur de la portion de liaison 10 correspondante du troisième dispositif de fixation 5. Selon l’invention, la section transversale de l’élément d’espacement 9 est formée rectangulaire ou en forme de H. Les figures la et lb illustrent une autre variante de l’élément d’espacement 9 avec une section transversale en forme de H moins prononcée. L’élément de base 2 présente deux rainures 6 qui séparent la zone médiane 7 de l’élément de base 2 des deux zones d’extrémité 8.

La figure 2 illustre une vue détaillée de l’élément de base 2 selon l’invention avec le troisième dispositif de fixation 5 et une rainure 6. La rainure 6 marque la limite entre la zone d’extrémité 8, dans laquelle se trouve le troisième dispositif de fixation 5, et le reste de l’élément de base. Le troisième dispositif de fixation 5 est formé comme ouverture de passage, il présente une portion de liaison 10 entre les deux extrémités épaissies de l’ouverture de passage en forme de H. On distingue trois renfoncements 11, qui sont ici formés comme des demi-cercles. Lors de l’insertion d’un élément d’espacement, ils se déforment sous l’exercice d’une force relativement faible suffisamment pour que celui-ci soit maintenu par adhérence.

Les figures 3a à 3d expliquent le procédé de pose et de fixation selon l’invention de lames 13 sur un élément porteur 14 au moyen des ferrures 1. La figure 3a illustre la fixation de la ferrure 1 sur le dessous d’une lame 13, opération pour laquelle la ferrure 1 est maintenue contre la lame 13 par son côté correspondant et est fixée à celle-ci, à savoir à travers le premier dispositif de fixation 3, à l’aide de moyens de fixation 12 qui sont réalisés ici sous forme de vis. H ressort que l’élément de base 2 présente des parois de renfort, aussi bien suivant les côtés plus longs et plus courts 15, 16, que dans la zone située entre eux, ici trois parois parallèles aux deux extérieures au niveau du côté plus court 16. Le premier et le deuxième dispositif de fixation 3, 4, sous la forme des ouvertures de passage trou longitudinal et trou rond étagé axial, sont ici munis également de parois circulaires pour le renforcement et la production d’une couche de dessous uniforme. H serait également conforme à l’invention de réaliser l’élément de base en un matériau massif dans lequel les ouvertures de passage sont réalisées. La construction représentée permet toutefois une économie de matière et une réduction de poids tout en garantissant la même stabilité.

De manière similaire au deuxième dispositif de fixation 4, à la figure la, les ouvertures de passage du premier dispositif de fixation 3 présentent en vue axiale un rayon étagé pour encastrer le moyen de fixation 12 dans l’ouverture de passage. La ferrure 1 dépasse par ses deux extrémités 8 de la largeur de la lame. Ainsi, aussi bien le deuxième dispositif de fixation 4 que le troisième dispositif de fixation 5 se trouvent à côté de la lame 13. La fixation de la lame 13 à l’élément porteur 14 a lieu à l’aide de moyens de fixation 12, ici des vis, qui pénètrent dans le deuxième dispositif de fixation 4 des ferrures 1. Ici, la ferrure t n’est fixée sur l’élément porteur 14 qu’après le ίο positionnement de la lame 13 sur celui-ci. Ensuite, la lame 13 avec les ferrures 1 fixées, est placée sur un élément porteur 14 et poussée contre les lames déjà montées 13 jusqu’à ce que les éléments d’espacement 9 butent contre la lame déjà posée 13 et définissent le joint souhaité. La figure 3d illustre enfin le retrait de l’élément d’espacement 9 du troisième dispositif de fixation 5 de l’élément de base 2 déjà posé sur l’élément porteur 14. Comme mentionné déjà précédemment, la succession des étapes peut être intervertie.

Bien entendu, l’invention n’est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d’autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

LISTE DES NUMEROS DE REFERENCE

Ferrure

Elément de base

Premier dispositif de fixation Deuxième dispositif de fixation Troisième dispositif de fixation Rainure

Zone médiane

Zone d’extrémité

Elément d’espacement Portion de liaison

Renfoncement

Moyen de fixation

Lame

Elément porteur

Côté plus long

Côté plus court

Claims

REVENDICATIONS

1. Ferrure (1) comprenant un élément de base (2) et un élément d’espacement (9), dans laquelle l’élément de base (2) présente au moins deux dispositifs de fixation (3, 4), dans laquelle l’élément d’espacement (9) et l’élément de base (2) sont disposés, à l’état monté, essentiellement à angle droit l’un par rapport à l’autre, caractérisée en ce que l’élément de base (2) et l’élément d’espacement (9) peuvent être reliés l’un à l’autre de manière amovible à l’aide d’un troisième dispositif de fixation (5).
2. Ferrure (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le troisième dispositif de fixation (5) est formé comme logement.
3. Ferrure (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le troisième dispositif de fixation (5) est formé dans l’élément de base (2) comme une ouverture de passage et dans l’élément d’espacement (9) comme une extrémité d’emboîtement.
4. Ferrure (1) selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que l’élément de base (2) présente deux côtés plus longs (15) et deux côtés plus courts (16) et a deux extrémités (8), dans laquelle le deuxième et le troisième dispositif de fixation (4, 5) sont disposés respectivement dans la zone d’une extrémité (8) et dans lequel le premier dispositif de fixation (3) est disposé entre le deuxième (4) et le troisième (5) dispositif de fixation.
5. Ferrure (1) selon Tune des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’ouverture de passage présente une section transversale en forme de H, une portion de liaison (10) de la forme en H s’étendant perpendiculairement aux côtés plus longs (15) de l’élément de base (2).
6. Ferrure (1) selon Tune des revendications précédentes, caractérisée en ce que la portion de liaison (10) présente au moins un, de préférence plusieurs, en particulier trois renfoncements (11) faisant saillie vers l’intérieur de celle-ci.
7. Ferrure (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’élément d’espacement (9), en section transversale, est formé rectangulaire ou en forme de H.
8. Ferrure (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’élément d’espacement (9) présente différentes épaisseurs, en particulier 1,2 mm; 2 mm et 4 mm.
9. Ferrure (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’élément de base (2) présente au moins une rainure (6) s’étendant perpendiculairement au côté plus long.
10. Ferrure (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’élément de base (2) présente deux rainures (6) qui s’étendent entre le premier (3) et le troisième (5), et entre le premier (3) et le deuxième (4) dispositif de fixation.
11. Procédé de fixation de lames (13) sur un élément porteur à l’aide d’une ferrure selon l’une des revendications 1 à 10, comprenant les étapes suivantes :

a) fixation amovible d’un élément d’espacement (9) à un élément de base (2) au moyen d’un troisième dispositif de fixation (5),

b) fixation de la ferrure (1) à une lame (13) au moyen du premier dispositif de fixation (3),

c) fixation de la ferrure (1) avec lame (13) à un élément porteur (14) au moyen du deuxième dispositif de fixation (4),

d) répétition des étapes a) à b) sur une ou plusieurs autres lames (13),

e) insertion des ferrures (1) fixées sur l’autre lame (13) sous la lame (13) placée à l’étape c) jusqu’à ce que l’élément d’espacement (9) de l’autre lame (13) bute contre la lame (13) déjà fixée,

f) retrait de tous les éléments d’espacement (9).
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que les éléments d’espacement (9) sont retirés après chaque mise en place des ferrures (1) sur l’élément porteur (14) et/ou en ce que les étapes a) et b) sont interverties.