FR3059875A1 - Dispositif de traitement cosmetique - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (10) de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d'un utilisateur, comportant des moyens d'accrochage (7) au corps de l'utilisateur et une face d'application (11), au moins partiellement à cellules ouvertes, réalisée au moins partiellement dans un matériau poreux, la face d'application comportant : - au moins une première zone présentant un premier degré de porosité, et - au moins une deuxième zone présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, et la deuxième zone résultant d'un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.

Description

® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication : 3 059 875 (à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)

©) N° d’enregistrement national : 16 62234

COURBEVOIE

©) Int Cl⁸ : A 45 D 34/00 (2017.01), A 45 D 40/00

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1

©) Date de dépôt : 09.12.16. (30) Priorité :	©) Demandeur(s) : L'OREAL Société anonyme— FR.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 15.06.18 Bulletin 18/24.	©) Inventeur(s) : THIEBAULT LAURE et DIOUF SOUKAI.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés :	©) Titulaire(s) : L'OREAL Société anonyme.
©) Demande(s) d’extension :	@) Mandataire(s) : CABINET NONY.

FR 3 059 875 - A1

104) DISPOSITIF DE TRAITEMENT COSMETIQUE.

©) La présente invention concerne un dispositif (10) de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d'un utilisateur, comportant des moyens d'accrochage (7) au corps de l'utilisateur et une face d'application (11), au moins partiellement à cellules ouvertes, réalisée au moins partiellement dans un matériau poreux, la face d'application comportant:

- au moins une première zone présentant un premier degré de porosité, et

- au moins une deuxième zone présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, et la deuxième zone résultant d'un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.

La présente invention concerne les dispositifs de traitement cosmétique, notamment les applicateurs de produit cosmétique. Par « produit cosmétique », on désigne toute composition telle que définie dans le règlement CE N° 1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil daté du 30 novembre 2009, relatif aux produits cosmétiques. L’invention concerne notamment l’application d’un produit cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, pour le soin, le démaquillage et/ou le nettoyage.

Le produit cosmétique peut être un produit liquide, par exemple aqueux ou huileux. En variante il s'agit d'une pâte ou d'une poudre ou d’un savon biphasé.

L’invention concerne en particulier les dispositifs réalisés au moins partiellement dans au moins un matériau poreux utilisés notamment pour l’application dudit produit cosmétique sur une surface corporelle à traiter.

La demande de brevet EP 0 790 017 divulgue une houppette floquée comportant un bourrelet périphérique. La houppette peut dans un mode de réalisation comporter des pores lui conférant l’aspect d’une mousse.

EP 2 237 932 et WO 2009/090577 ont pour objet un dispositif d’élimination de poils comportant des coussinets réalisés dans une mousse à gradient de compression pour distribuer par une face un fluide sur la peau. Elle est formée par un composite d’une pluralité de mousses ayant différents taux de compression ou par compression à plusieurs degrés de compression d’une mousse. Il en est de même dans EP 2 227 109 et WO 2009/090578.

H est également connu d’utiliser un tel procédé de compression pour la réalisation de joints périphériques de masques de ski.

FR 2 951 919 a pour objet un filtre imperméable aux liquides mais perméable aux gaz, qui est dépourvu de surface d’application.

WO 03/097476 a pour objet un emballage applicateur de composition coulante, comportant un tampon applicateur soudé à sa périphérie par chauffage et compression sur un réservoir étanche.

FR 2 836 029 porte sur un dispositif pour appliquer un produit sur les ongles au moyen d’un organe d’imprégnation qui peut comporter une mousse ou un feutre.

Dans EP 1 094 011, l’organe d’application peut être formé, entre autres, d’une éponge ou d’un bloc de mousse à cellules ouvertes ou semi-ouvertes et comporter au voisinage de sa surface d’application un feutre ou un matériau fritté.

Il existe un besoin pour améliorer les applicateurs réalisés au moins partiellement dans au moins un matériau poreux, afin de faciliter l’application d’un traitement cosmétique, notamment de soin, ainsi que le démaquillage ou le nettoyage.

Il est souhaitable d'offrir une précision suffisante lors du traitement, afin notamment d’éviter l’application sur des zones que l’on ne souhaite pas traiter, telles que des muqueuses, en particulier la muqueuse oculaire, ou des zones de peaux très fines, telles que les paupières, et de permettre une application du produit aussi bien sur des surfaces planes que sur des surfaces présentant des reliefs.

Il existe également un besoin pour bénéficier d'un dispositif offrant de nouvelles opportunités dans les domaines de l’esthétique, de l’hygiène et de l’ergonomie.

Il existe encore un intérêt pour une nouvelle gestuelle d’application d’un produit cosmétique.

L’invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins, et a ainsi pour objet, selon l’un de ses aspects, un dispositif de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d’un utilisateur, comportant des moyens d’accrochage au corps de l’utilisateur et une face d’application, au moins partiellement à cellules ouvertes, réalisée au moins partiellement dans un matériau poreux, la face d’application comportant :

- au moins une première zone présentant un premier degré de porosité, et

- au moins une deuxième zone présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, et la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.

La porosité de la deuxième zone est notamment inférieure à 50% de la porosité de la première zone, de préférence inférieure à 60%, mieux à 70%, voire encore inférieure à 80% de la porosité de la première zone.

La présence des première et deuxième zones comportant des degrés de porosité différents permet, lors de rutilisation du dispositif, d’obtenir un traitement différent selon les zones à traiter du corps de l’utilisateur. La ou les premières zones pourront permettre d’obtenir un premier type de traitement, notamment un traitement intensif, voir même très intensif et la ou les deuxièmes zones pourront permettre d’obtenir un deuxième type de traitement, notamment un traitement peu ou pas intensif, voire même pas de traitement du tout. Par exemple, dans le cas où le dispositif est un masque pour le visage, on peut traiter différemment une zone qui nécessite un traitement intensif et une zone plus fragile où le traitement n’est pas désiré, notamment les zones les plus fragiles du visage, par exemple les paupières.

En outre, le dispositif selon l’invention permet d’adapter la forme du dispositif à la forme des zones à traiter du corps de l’utilisateur : l’utilisation d’un traitement de feltisation permet d’adapter la forme des première et deuxième zones afin de les faire correspondre aux zones à traiter, par exemple d’adapter la forme du dispositif afin que les reliefs de celui-ci épousent la forme de la zone à traiter, par exemple s’adaptent aux reliefs du visage dans le cas où le dispositif est un masque pour le visage, ou du pied par exemple, notamment le talon, la voûte plantaire, le coussinet ou les orteils, ou encore de la main, ou encore de la poitrine, par exemple dans le cas où le dispositif comporte des coques de soutien-gorge.

Les moyens d’accrochages peuvent comporter une partie de retenue sur le corps de l’utilisateur, par exemple une face d’un gant pour la main ou pour le pied. Dans ce cas, le dispositif de traitement est configuré pour être enfilé sur le corps de l’utilisateur, comme un gant ou une chaussette. En variante, les moyens d’accrochage comportent un organe d’accrochage, notamment élastique ou à bande de type « Velcro » par exemple. Dans ce cas, le dispositif de traitement est configuré pour être accroché au corps de l’utilisateur par élasticité et/ou ajustage à la dimension voulue.

La fermeté de la deuxième zone peut être supérieure à la fermeté de la première zone. La première zone peut présenter une fermeté comprise entre 1 et 5, de préférence entre 1 et 3, voire entre 1 et 2. La deuxième zone peut présenter une fermeté supérieure à 10, de préférence supérieure ou égale à 15, voire supérieure à 20.

Le dispositif peut comporter en outre au moins une troisième zone, formant notamment une zone de transition entre la première et la deuxième zone, et présentant un degré de porosité intermédiaire, ladite troisième zone présentant également une fermeté intermédiaire, notamment comprise entre 5 et 10. La fermeté («firmness ») peut correspondre au ratio de feltisation après traitement.

Le traitement de feltisation résulte d’une compression à chaud et permet la mise en forme rapide du matériau poreux à cellules ouvertes, sans endommager sa structure, contrairement au meulage qui peut provoquer le déchirement ou le déchiquetage du matériau.

Le traitement de feltisation permet d’obtenir sur la face traitée une « croûte » de porosité plus faible. Cette croûte peut avoir une épaisseur comprise entre 0,2 et 3 mm, mieux entre 0,3 et 2 mm, voire entre 0,5 et 1 mm.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d’un utilisateur, comportant des moyens d’accrochage au corps de l’utilisateur et une face d’application, au moins partiellement à cellules ouvertes, réalisée au moins partiellement dans un matériau poreux, la face d’application comportant :

- au moins une première zone de distribution préférentielle, présentant un premier degré de porosité, et

- au moins une deuxième zone de non-distribution ou de moindre distribution, présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, notamment supérieur au deuxième degré de porosité.

Le dispositif peut présenter un gradient de porosité entre la face d’application et une portion intérieure du dispositif. La portion intérieure, à porosité plus élevée, peut permettre de constituer une réserve de produit, et ainsi permettre de prolonger l’autonomie du dispositif. La porosité va notamment en augmentant lorsque l’on se déplace de la face d’application vers la portion intérieure du dispositif. Ce gradient dépend du temps de pose dans le moule et du degré de compression.

Le traitement de feltisation peut apporter un effet de douceur à la face traitée.

Enfin, le dispositif selon l’invention peut permettre de réaliser si on le souhaite une surface rugueuse, utile pour le nettoyage et le démaquillage, en fonction du choix du matériau poreux utilisé.

Le deuxième degré de porosité de la deuxième zone peut être inférieur au premier degré de porosité de la première zone. Les degrés de porosité obtenus peuvent résulter d’un traitement de feltisation appliqué différent en fonction des premières et deuxièmes zones. La ou les première(s) zone(s) peuvent être ainsi destinées à venir en contact avec les zones du corps de l’utilisateur à traiter. La porosité de la deuxième zone est notamment inférieure à 50% de la porosité de la première zone, de préférence inférieure à 70%, mieux à 80%, voire encore inférieure à 90% de la porosité de la première zone. La ou les deuxième(s) zone(s) sont destinées à venir en contact avec les zones pour lesquels le traitement n’est pas désiré, notamment les zones les plus fragiles, par exemple les paupières pour le visage.

La ou les deuxièmes zones peuvent avoir subi un traitement de feltisation plus poussé que la ou les premières zones. Par « traitement plus poussé » on entend que le traitement de feltisation est mené à une température et/ou une pression plus élevée et/ou pendant une durée supérieure. Dans un mode de réalisation, c’est le taux de compression qui est plus élevé, la durée et la température restant identiques. La ou les deuxièmes zones ayant subi un traitement plus poussé sont dites « plus feltisées » que la ou les premières zones. La ou les deuxièmes zones sont plus écrasées, et peuvent avoir en surface des cellules moins ouvertes. Au contraire, la ou les premières zones sont « moins feltisées », voire non feltisées, et peuvent prendre la forme d’un bourrelet périphérique. Par « non feltisées », on entend qu’il n’y a pas de gradient de porosité selon une direction perpendiculaire à la surface d’application. La ou les premières zones peuvent être chauffées mais non comprimées. Elles peuvent avoir en surface peu ou pas de cellules fermées, voire être entièrement à cellules ouvertes. Les cellules de la ou des premières zones peuvent être plus ouvertes que les cellules de la ou des deuxièmes zones.

La porosité de la ou des premières zones peut être proche de la porosité du matériau poreux avant le traitement de feltisation.

Les pores de la ou des deuxièmes zones peuvent être très fin, étant presque fermés. La ou les deuxièmes zones peuvent être plus rigides que la ou les premières zones.

Dans une variante de réalisation, la ou les premières zones ne subissent aucun traitement de feltisation.

La face d’application peut être au moins partiellement à cellules ouvertes. La face d’application peut notamment être entièrement à cellules ouvertes en surface. Avant ou après la feltisation, on peut ajouter sur la face d’application une texture particulière, par exemple un flocage ou un collage d’un tissu tissé ou non-tissé.

La face d’application peut être à mémoire de forme. Selon l’invention, la face d’application, laquelle a subi un traitement de feltisation sur la ou les deuxièmes zones au moins, est configurée pour reprendre sa forme initiale en cas de déformation, par exemple lorsque l’utilisateur appuie sur la face d’application, le matériau poreux reprenant alors sa forme initiale par élasticité.

La ou les deuxièmes zones résultant d’un traitement de feltisation peuvent ne pas former qu’un bord du dispositif de traitement. Ainsi, le dispositif peut comporter une ou des deuxièmes zones ailleurs qu’à sa partie périphérique.

Une épaisseur maximale du dispositif de traitement peut être comprise entre 5 et 20 mm, mieux entre 8 et 15 mm, voire entre 9 et 14 mm, voire entre 10 et 13 mm, étant par exemple de l’ordre de 12 mm.

Une épaisseur minimale du dispositif de traitement peut être comprise entre 0,5 et 3 mm, mieux entre 0,7 et 2 mm, étant par exemple de l’ordre de 1 mm.

Le dispositif de traitement peut comporter en outre une face extérieure opposée à la face d’application, la face extérieure pouvant être imperméabilisée ou imperméable. Le dispositif selon l’invention comporte ainsi deux faces. La face d’application peut servir à l’application, tandis que la face extérieure ne sert pas à l’application.

Le dispositif de traitement peut notamment comporter une feuille de protection collée sur le matériau poreux du côté de la face extérieure. La feuille de protection peut comporter un tissu, notamment un tissu imperméable. La présence de la feuille de protection peut permettre également de rigidifier le matériau poreux en plus de le rendre imperméable.

En particulier, la feuille de protection pourra être assemblée par complexage, c’est-à-dire que la mousse de polyuréthane est brûlée en surface par une flamme vive. La mousse en fusion colle instantanément aux matériaux à contre-coller. Alternativement, il est bien évidemment possible de coller ou souder la feuille de protection.

Le matériau poreux peut comporter au moins une mousse thermoplastique, notamment du polyuréthane (PU), notamment avec PPI 60 ou 80. Par PPI, on entend le nombre de pores par pouce.

En ce qui concerne la fermeté des zones, la ou les premières zones peuvent présenter une fermeté comprise entre 1 et 3, de préférence 1 et 2 (par exemple), et les deuxième zones très feltisées peuvent présenter une fermeté supérieure à 10, voire supérieure à 15, ou encore supérieure à 20.

L'épaisseur du bloc de mousse mis dans le moule peut être comprise entre 15 mm et 20 mm.

La hauteur maximale dans le moule peut être de 15 mm et l’épaisseur minimale de 1 mm.

Sur la pièce fabriquée, on peut obtenir une épaisseur maximale mesurée entre 10 et 12 mm, et une épaisseur minimale à 1 mm.

Le dispositif peut encore comporter au moins une troisième zone de fermeté intermédiaire. Il peut s’agir notamment des zones de transition entre les premières et deuxièmes zones de fermeté extrêmes.

Le matériau poreux peut être imbibé d’un produit cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin.

Traitement de feltisation

Le traitement de feltisation est un procédé de thermoformage dans lequel on comprime le matériau poreux dans un moule, notamment un moule en métal, de manière permanente, avec une montée en température.

Pour assurer la montée en température, on peut chauffer l’ensemble du moule à une même température, par exemple comprise entre 180°C et 250°C. La montée en température peut atteindre 210°C avec du PU comme matériau poreux.

Le degré de compression (ou ratio de feltisation, correspondant au rapport de l’épaisseur initiale sur l’épaisseur finale), détermine les propriétés physiques du matériau poreux feltisé et notamment sa densité et ses interactions avec les liquides. Le degré de compression ou ratio de feltisation peut être généralement compris entre 3 et 100, notamment entre 5 et 70, mieux entre 10 et 50. Le ratio de feltisation peut correspondre à la fermeté du matériau après traitement («firmness »).

Le traitement de feltisation peut être appliqué pendant une durée supérieure à 10 secondes (s), mieux supérieure 30 s, mieux encore supérieure à 60 s. Le traitement peut être appliqué pendant une durée inférieure à 5 s, mieux inférieure à 3 s, mieux encore inférieure à 2 s. Le traitement de feltisation peut avoir dans un mode de réalisation une durée de une minute et 30 secondes.

Le traitement appliqué peut comporter les étapes suivantes :

- découpe du matériau poreux,

- montée en température du moule,

- ouverture du moule,

- insertion du bloc de matériau poreux dans le moule,

- fermeture du moule,

- attente,

- ouverture du moule.

Le traitement appliqué peut permettre de réduire la taille des pores du ou des matériaux poreux.

Le procédé de feltisation utilisé est par exemple tel que décrit dans le brevet US 8 247 466.

Le procédé de feltisation a pour objet un traitement dans lequel un matériau poreux, mousse de polyuréthane par exemple, est comprimé de manière permanente en plaçant une feuille ou un bloc du matériau poreux entre deux plaques chauffées, la compression du matériau dans le moule ayant lieu jusqu'à ce que la compression du matériau devienne permanente. Le matériau feltisé pourra avoir une meilleure capillarité, ce qui lui permettra de mieux éliminer l'eau, qu’un matériau non feltisé de composition identique par exemple. Le taux de compression est calculé comme étant l'épaisseur avant feltisation par rapport à l'épaisseur après feltisation. Le taux de compression est généralement désigné sous le nom de fermeté. Par exemple, une mousse comprimée à un tiers de son épaisseur d'origine a une fermeté et a un taux de compression de 3. Une mousse comprimée à un cinquième de son épaisseur initiale a une fermeté 5.

Un matériau poreux feltisé est par exemple utilisé pour la conduite de fluides, comme régulateur acoustique, ou encore pour d’autres applications générales industrielles, comme par exemple des fonctions de filtration, dans l’industrie d’images numériques comme conduit pour contrôler les flux d’encre dans les imprimantes à jet d’encre, ou encore comme absorbant du son ou comme matériau amortisseur de vibrations dans des utilisations pour matériel de bureau, bien de consommation électroniques et véhicules de transport.

Matériau poreux et traitement complémentaire

Le dispositif peut avoir une mémoire de forme. Le dispositif peut recouvrer sa forme initiale après déformation. Le matériau du dispositif peut être choisi en conséquence.

Le dispositif peut comprendre, notamment consister en un matériau cellulaire, en particulier une mousse, notamment une mousse polyuréthane (PU). Une mousse peut être définie et fabriquée comme explicité dans le brevet US 8 247 466.

Le dispositif peut comprendre, notamment consister en un matériau cellulaire, en particulier une mousse injectée, par exemple une mousse de polyamide (Nylon), une mousse de polyuréthane (PU), une mousse de polyacrylonitrile (PAN), une mousse de polyéthylène (PE), une mousse de EVA, une mousse de PVC, une mousse de polyuréthane imprégnée d'un élastomère thermoplastique.

Au moins l’une des faces d’application et extérieure peut comporter un flocage au moins partiel, notamment un flocage complet. Le flocage est par exemple réalisé au moyen d’un floc maintenu sur la face correspondante au moyen d’une colle. La colle utilisée peut être choisie de manière à laisser passer le produit cosmétique destiné à être appliqué au moyen du dispositif.

Au moins l’une des faces d’application et extérieure peut avoir subi un traitement de gravure au laser de motifs ou d’un logo.

Forme de l’applicateur

Les faces d’application et extérieure peuvent être opposées, en particulier diamétralement opposées. Une normale à la face d’application et une normale à la face extérieure peuvent être confondues.

Le dispositif peut avoir une forme générale de masque, de gant, de semelle ou de chaussette.

La face d’application peut être non plane. Le traitement de feltisation peut permettre d’obtenir une surface non plane pour la face d’application.

La face extérieure peut être plane ou non plane, le dispositif ayant par exemple une forme de masque. Le traitement de feltisation peut permettre d’obtenir une surface plane ou non pour la face extérieure.

La face extérieure peut être convexe vers l’extérieur. Dans une variante de réalisation, la face d’application comporte une zone concave et une zone convexe.

Au moins l’une des faces d’application et extérieure peut comporter au moins un relief. Ce relief peut être un creux ou une saillie. L’applicateur peut définir au moins deux reliefs ayant chacun une forme différente. Ces reliefs peuvent permettre à l'utilisateur d'appliquer le produit cosmétique dans certaines zones, par exemple du visage, difficiles d'accès.

Les reliefs peuvent correspondre à la forme des yeux, dans le cas où le dispositif a une forme générale de masque. Dans ce cas, il s’agit de reliefs en creux. Ainsi, le dispositif permet d’éviter que l’utilisateur ne se mette du produit dans les yeux.

Les reliefs peuvent avoir la forme des doigts, dans le cas où le dispositif a une forme générale de gant pour la main.

Les reliefs peuvent avoir la forme du dessus du pied ou du dessous du pied, dans le cas où le dispositif a une forme générale de chaussette ou de semelle pour le pied.

Les reliefs peuvent être symétriques l’un par rapport à l’autre.

Les reliefs sont dans un mode de réalisation non symétriques l’un par rapport à l'autre. L'applicateur peut avoir un plan de symétrie P et les reliefs être non symétriques par rapport à un plan Q perpendiculaire au plan de symétrie P. Le plan Q peut être un plan de joint entre deux parties de l’applicateur définissant l’une la face d’application et l’autre la face extérieure.

Le plan de symétrie P peut couper le dispositif en son milieu, perpendiculairement à un plan d’aplatissement du dispositif.

L’applicateur peut être plein, étant dépourvu de cavité intérieure.

Procédés de traitement cosmétique et de fabrication

L’invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, comportant l’étape consistant à charger un dispositif de traitement tel que défini plus haut avec un produit cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, et à l’appliquer sur une surface à traiter, notamment sur les matières kératiniques humaines, notamment sur la peau. Il peut s’agir de la peau du corps ou du visage.

Le chargement peut être effectué à partir d’un réservoir de produit cosmétique. On peut faire couler sur le dispositif quelques gouttes d’un produit cosmétique, par exemple de sérum. Le traitement effectué peut également être un traitement de réhydratation, antirides, antipoches, ou anticernes.

On peut laisser sur la zone à traiter le dispositif de traitement pendant une durée déterminée, laquelle peut être notamment comprise entre 1 et 30 minutes, voire entre 2 et 20 minutes, étant par exemple de l’ordre de 10-15 minutes environ.

On peut, avant ou après la mise en œuvre du traitement, procéder au rinçage et/ou au lavage du dispositif de traitement. Ainsi, ce dernier peut être réutilisé plusieurs fois.

Le traitement cosmétique appliqué est par exemple choisi dans la liste suivante, qui n’est pas limitative : antirides, anticernes, anti-poches. On peut traiter le dessous des pieds, le dessus des mains, le visage entier, le contour des yeux, les rides, notamment les rides du lion, les pattes d’oie, les cernes, la voûte plantaire, les callosités des pieds.

L’utilisation du dispositif selon l’invention pour mettre en œuvre le traitement cosmétique permet d’en améliorer l’efficacité, de par la précision obtenue à l’application.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de fabrication d’un dispositif de traitement tel que défini plus haut, dans lequel on fait subir à un bloc de matériau poreux un traitement de feltisation au moins partiel pour former sur une surface destinée à former une face d’application du dispositif :

- au moins une première zone présentant un premier degré de porosité, et

- au moins une deuxième zone présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un procédé de fabrication d’un dispositif de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d’un utilisateur, incluant le visage, comportant une face d’application, au moins partiellement à cellules ouvertes, procédé dans lequel on fait subir à un bloc de matériau poreux un traitement de feltisation au moins partiel pour former sur une surface destinée à former une face d’application du dispositif :

- au moins une première zone présentant un premier degré de porosité, et

- au moins une deuxième zone présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.

Le bloc de matériau poreux peut avoir une épaisseur sensiblement constante, avant le traitement.

Le traitement de feltisation peut être choisi de manière à obtenir sur la face traitée une « croûte » de porosité plus faible. Ladite croûte peut avoir une épaisseur comprise entre 0,2 et 3 mm, mieux entre 0,3 et 2 mm, voire entre 0,5 et 1 mm.

Le traitement de feltisation peut comporter au moins l’application d’un gradient de température et/ou d’un gradient de compression. Le traitement de feltisation peut être appliqué pendant une durée supérieure à 10 secondes (s), mieux supérieure 30 s.

Le traitement de feltisation peut être non homogène sur la surface des première et deuxième faces.

Le traitement de feltisation peut être non homogène sur la face d’application. Le dispositif peut comporter au moins une première zone présentant un premier degré de porosité et au moins une deuxième zone présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone. La ou les deuxièmes zones peuvent avoir subi un traitement de feltisation plus poussé, notamment une compression plus poussée, que la ou les premières zones.

La face d’application peut avoir subi un traitement de flocage au moins partiel.

Pour la mise en œuvre du ou des procédés ci-dessus, on peut utiliser un moule conférant au bloc de matériau la forme voulue pour le dispositif. Avantageusement, dans le cas où le bloc de matériau avant traitement de feltisation est moins large que le moule utilisé, on obtient un dispositif sans plan de joint visible. On peut partir d’un bloc de matériau poreux unique, ou en variante de plusieurs blocs accolés.

Le bloc peut être de forme initiale choisie dans la liste suivante : cylindrique, sphérique, hémisphérique, parallélépipédique, cubique, trapézoïdale, pyramidale, cette liste n’étant pas limitative. Le bloc peut être, dans un mode particulier de réalisation, de forme initiale cylindrique. Le bloc peut subir une ou plusieurs découpe(s) avant ou après le traitement de feltisation.

On peut effectuer le traitement de feltisation dans un moule de feltisation dont la forme et/ou les dimensions sont déterminées en fonction de caractéristiques physiques de l’utilisateur. Ainsi, le dispositif peut être conçu « sur mesure » pour l’utilisateur, et s’adapter parfaitement à sa morphologie. Le moule peut être fabriqué à partir d’un scan de tout ou partie du corps de l’utilisateur.

Le procédé peut notamment comporter l’étape (z) consistant à effectuer une acquisition de données tridimensionnelles d’une partie du corps de l’utilisateur, notamment du visage, d’une main ou d’un pied, puis (z'z) à fabriquer un moule en fonction des données recueillies à l’étape (z).

Le moule peut être réalisé en aluminium ou en acier.

Avant le traitement de feltisation, on peut éventuellement fixer au dispositif de traitement une feuille de protection du côté de la face extérieure du matériau poreux. La feuille de protection peut par exemple être collée, soudée ou cousue sur le matériau poreux, avant le traitement de feltisation.

En variante, après la mise en œuvre du traitement de feltisation, on peut éventuellement fixer au dispositif de traitement une feuille de protection du côté de la face extérieure. La feuille de protection peut par exemple être collée, soudée ou cousue sur le matériau poreux, après le traitement de feltisation.

Description détaillée

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel :

- les figures la et lb sont des vues en perspective d'un exemple de dispositif selon l'invention,

- les figures le et ld sont des vues de face respectivement selon les flèches C et D du dispositif des figures la et lb,

- les figures le et lf sont des coupes longitudinales et transversales, respectivement selon E-E et F-F,

- les figures 2a à 2e sont des vues respectivement analogues aux figures la à le, le et lf d’une variante de réalisation, et

- les figures 3a à 3f sont des vues analogues aux figures la à lf d’une autre variante de réalisation.

On a illustré aux figures la à lf un dispositif 10 conforme à l’invention, ayant une forme générale de masque, pour l’application d’un traitement cosmétique sur la peau, notamment de nettoyage ou de soin.

Le masque peut avoir une longueur L d’environ 200 mm, étant en particulier supérieure à 190 mm. Il peut avoir une hauteur l d’environ 70 mm, étant notamment supérieure à 50 mm, mieux supérieure à 60 mm.

Le dispositif a une épaisseur maximum h d’environ 12 mm, et une épaisseur minimum e d’environ 1 mm. Le moule utilisé a une hauteur maximum d’environ 15 mm.

Le dispositif 10 est réalisé dans au moins un matériau poreux, une mousse de polyuréthane (PU) dans l’exemple décrit, qui peut être imbibé du produit cosmétique à appliquer pour réaliser le traitement.

Le dispositif comporte des moyens d’accrochage au corps de l’utilisateur, qui sont dans l’exemple décrit formés par un élastique 7 destiné à être fixé à l’aide de trous de fixation 8 au bloc de matériau poreux, au moyen de rivets ou d’agrafes.

Le dispositif présente également une face d’application 11, ainsi qu’une face extérieure 12, opposée à la face d’application 11, et comporte une portion intérieure délimitée par les faces 11 et 12. Dans une utilisation normale du dispositif 10, seule la face d’application 11 sert à l’application. La portion intérieure, à porosité plus élevée, permet de constituer une réserve de produit dans les porosités du matériau. Le dispositif est plein, étant dépourvu de cavité intérieure macroscopique.

La face d’application 11 résulte d’un traitement de feltisation partielle (feltisation'') du matériau poreux. La face d’application 11 est ainsi au moins partiellement à cellules ouvertes, et comporte une première zone 15 présentant un premier degré de porosité, et des deuxièmes zones 16 présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité. En particulier, dans l’exemple décrit, le degré de porosité des deuxièmes zones 16 est inférieur au degré de porosité de la première zone 15, de sorte que la distribution du produit cosmétique sera plus importante dans la première zone que dans les deuxièmes zones.

Dans l’exemple décrit, les deuxièmes zones 16 correspondent notamment aux yeux et aux paupières, sur lesquelles on ne souhaite pas distribuer du produit, dans la mesure où il s’agit de zones plus fragiles.

En outre, les deuxièmes zones 16 résultent d’un traitement de feltisation plus poussé que la ou les premières zones 15. Ainsi, les deuxièmes zones 16 ayant subi un traitement plus poussé sont dites « plus feltisées » que la ou les premières zones, et sont en conséquence plus écrasées, et peuvent avoir en surface des cellules moins ouvertes. L’épaisseur du dispositif y est minimale, comme illustré.

Entre la première zone 15 et les deuxièmes zones 16, le dispositif peut comporter des zones de porosité intermédiaire.

Le dispositif comporte enfin une portion périphérique également écrasée, formant un bord du dispositif également d’épaisseur minimale, dans laquelle sont ménagés les trous de fixation 8 susmentionnés.

Dans l’exemple décrit, la face extérieure 12 est plane et le dispositif est recouvert d’une feuille de protection 18 collée sur le matériau poreux du côté de la face extérieure. La feuille de protection comporte par exemple un tissu, notamment un tissu imperméable. La feuille de protection est configurée pour résister au traitement de feltisation, notamment pour résister à des températures élevées et à une certaine pression. La feuille de protection peut par exemple comporter du lycra qui du fait de son élasticité permet à la feuille de protection de suivre les déformations du matériau poreux subies lors du traitement de feltisation La feuille de protection peut être décorée avec un motif ou logo.

Le masque des figures la à lf est conçu pour s’adapter parfaitement aux reliefs du contour des yeux afin de traiter au mieux cette zone du visage. On y trouve une zone courbe sous le creux des yeux pour traiter les cernes et les poches, ainsi qu’une zone sur les coté pour traiter les rides du contour de l’œil, dites « pattes d’oie », et enfin une zone sur le haut entre les yeux pour traiter les rides du lion.

La forme du dispositif peut varier. A titre d’exemple, on a illustré aux figures 2a à 2e un dispositif qui diffère de celui des figures la à lf par la forme et le positionnement des deuxièmes zones 16, lesquelles correspondent aux yeux et aux paupières lorsque le dispositif est en place sur le visage d’un utilisateur. Dans cet exemple également, la face extérieure n’est pas recouverte par un tissu, mais est rendue non poreuse seulement de par le traitement de feltisation appliqué sur cette face 12, dont la durée et la température sont supérieures à ceux du mode de réalisation des figures la à lf.

On peut concevoir les dispositifs selon l’invention à partir du scan 3D du visage d’un utilisateur. Par exemple, le mode de réalisation des figures 3a à 3f correspond à un visage ayant un nez fin et des yeux assez rapprochés. Dans le mode de réalisation des figures 3a à 3f, les deuxièmes zones 16 sont plus éloignées des bords du dispositif que dans le mode de réalisation des figures la à lf. Ils sont plus centrés.

L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être donnés.

Par exemple, on peut réaliser le dispositif avec une forme générale différente, ou avec des bossages ou creux supplémentaires, par exemple pour le traitement de zones différentes du corps, notamment du visage, des mains, des pieds ou de la poitrine.

Dans ce cas, le dispositif peut définir des reliefs ayant des formes différentes. 5 Le traitement de feltisation peut être non homogène sur la surface de la face d’application.

On peut ainsi obtenir des zones plus ou moins « feltisées ».

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif (10) de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d’un utilisateur, comportant des moyens d’accrochage (7) au corps de Γutilisateur et une face d’application (11), au moins partiellement à cellules ouvertes, réalisée au moins partiellement dans un matériau poreux, la face d’application comportant :

   - au moins une première zone (15) présentant un premier degré de porosité, et

   - au moins une deuxième zone (16) présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, et la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.
2. 2. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le degré de porosité de la deuxième zone est inférieur au degré de porosité de la première zone.
3. 3. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la face d’application (11) est à mémoire de forme.
4. 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première zone présente une fermeté comprise entre 1 et 5, de préférence entre 1 et 3, voire entre 1 et 2.
5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième zone présente une fermeté supérieure à 10, de préférence supérieure ou égale à 15, voire supérieure à 20.
6. 6. Dispositif selon la revendication précédente, comportant au moins une troisième zone, formant notamment une zone de transition entre la première et la deuxième zone, et présentant un degré de porosité intermédiaire, ladite troisième zone présentant également une fermeté intermédiaire, notamment comprise entre 5 et 10.
7. 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la ou les deuxièmes zones résultant d’un traitement de feltisation ne forment pas qu’un bord du dispositif de traitement.
8. 8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une épaisseur maximale (h) du dispositif de traitement est comprise entre 5 et 20 mm, mieux entre 10 et 15 mm.
9. 9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une épaisseur minimale (e) du dispositif de traitement est comprise entre 0,5 et 3 mm, mieux entre 0,7 et 2 mm.
10. 10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une face extérieure (12) opposée à la face d’application, la face extérieure pouvant être imperméabilisée ou imperméable.
11. 11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le matériau poreux comporte au moins une mousse thermoplastique, notamment du polyuréthane (PU).
12. 12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le matériau poreux étant imbibé d’un produit cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin.
13. 13. Procédé de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, comportant l’étape consistant à charger un dispositif de traitement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes avec un produit cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, et à l’appliquer sur une surface à traiter, notamment sur les matières kératiniques humaines, notamment sur la peau.
14. 14. Procédé de fabrication d’un dispositif de traitement cosmétique selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel on fait subir à un bloc de matériau poreux un traitement de feltisation au moins partiel pour former sur une surface destinée à former une face d’application (11) du dispositif :

    - au moins une première zone (15) présentant un premier degré de porosité, et

    - au moins une deuxième zone (16) présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux dans ladite deuxième zone.
15. 15. Procédé de fabrication d’un dispositif de traitement cosmétique, notamment de nettoyage ou de soin, du corps d’un utilisateur, incluant le visage, comportant une face d’application, au moins partiellement à cellules ouvertes, procédé dans lequel on fait subir à un bloc de matériau poreux un traitement de feltisation au moins partiel pour former sur une surface destinée à former une face d’application (11) du dispositif :

    - au moins une première zone (15) présentant un premier degré de porosité, et

    - au moins une deuxième zone (16) présentant un deuxième degré de porosité, le premier degré de porosité étant différent du deuxième degré de porosité, la deuxième zone résultant d’un traitement de feltisation au moins partiel du ou des matériaux poreux

    5 dans ladite deuxième zone.
16. 16. Procédé selon l’une des trois revendications précédentes, le traitement de feltisation étant non homogène sur la face d’application (11).
17. 17. Procédé selon l’une des revendications 14 à 16, dans lequel on effectue le traitement de feltisation dans un moule de feltisation dont la forme et/ou les dimensions

    10 sont déterminées en fonction de caractéristiques physiques de l’utilisateur.

    1/3

    15 16 15