FR2973236A1 - Utilisation d'un dispositif de transfert d'un film cosmetique anti-transpirant applique sur la peau - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne l'utilisation sur la peau pour l'application d'un film cosmétique anti-transpirant 7 d'un dispositif de transfert 1 pourvu d'un boîtier 11 muni d'une extrémité ouverte 11c comprenant : - une bobine d'alimentation 3 sur laquelle est enroulée une bande de transfert 6 comprenant une bande de base (8) revêtue du film cosmétique anti-transpirant 7 à transférer, - une tête d'application 9 destinée à appuyer la bande de transfert 6 contre une surface de la peau pour transférer le film cosmétique anti-transpirant 7 sur ladite surface, - une bobine de réception 4 destinée à recevoir la bande de base utilisée 8; - un mécanisme d'entraînement du type à courroie, ledit mécanisme d'entraînement comprenant une courroie sans fin 5 raccordant de façon coopérante la bobine d'alimentation 3 avec la bobine de réception 4.

Description

B 10-4160FR 1 Utilisation d'un dispositif de transfert d'un film cosmétique anti-transpirant appliqué sur la peau La présente invention concerne l'utilisation d'un dispositif de transfert pour appliquer sur la peau d'un utilisateur ou d'une utilisatrice un film cosmétique destiné au traitement de la transpiration humaine. De même, la présente invention concerne également un procédé pour le traitement cosmétique de la transpiration humaine et, éventuellement des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment les odeurs auxiliaires, impliquant la mise en oeuvre dudit dispositif pour appliquer un film cosmétique anti-transpirant sur la surface de la peau.
Les aisselles ainsi que certaines autres parties du corps sont généralement le lieu de plusieurs inconforts qui peuvent provenir directement ou non des phénomènes de transpiration. Ces phénomènes entraînent souvent des sensations désagréables et gênantes qui sont principalement dues à la présence de la sueur résultant de la transpiration pouvant, dans certains cas, rendre la peau moite et mouiller les vêtements, notamment au niveau des aisselles ou du dos, laissant ainsi des traces visibles. Par ailleurs, la présence de la sueur engendre le plus souvent le dégagement d'odeurs corporelles qui sont la plupart du temps désagréables. Enfin, lors de son évaporation, la sueur peut aussi laisser subsister des sels et/ou des protéines à la surface de la peau créant ainsi des traces blanchâtres sur les vêtements. De tels inconforts sont constatés y compris dans le cas d'une transpiration modérée. Dans le domaine cosmétique, il est ainsi bien connu d'utiliser en application topique, des produits anti-transpirants contenant des substances qui ont pour effet de limiter voire de supprimer le flux sudoral afin de remédier aux problèmes mentionnés ci-dessus. Ces produits sont en général disponibles sous forme de roll-on, de sticks, d'aérosol ou de spray.
Les substances anti-transpirantes sont généralement constituées de sels d'aluminium, tels que le chlorure d'aluminium et les hydroxyhalogénures d'aluminium, ou de complexes d'aluminium et de zirconium. Ces substances permettent de réduire le flux de sueur en formant un bouchon au niveau du canal sudoral. Cependant, l'utilisation de ces substances à des concentrations élevées en vue d'obtenir une bonne efficacité anti-transpirante, présente le plus souvent l'inconvénient d'entraîner des difficultés de mise en formulation.
De plus, il été constaté que l'efficacité anti-transpirante de ces substances peut s'avérer limitée ce qui implique qu'elles nécessitent d'être appliquées à plusieurs reprises sur la peau afin d'obtenir un effet anti-transpirant effectif satisfaisant. Toutefois, dans le cas de certains utilisateurs, les applications répétées de ces substances présentent l'inconvénient de conduire à des irritations de la peau. Par ailleurs, un autre inconvénient lié à l'utilisation de ces sels d'aluminium réside dans le fait que l'effet anti-transpirant conféré par de telles substances a généralement tendance à disparaître, notamment dans le cas de lavages successifs ou dans la cas de transpirations importantes. Enfin, ces substances anti-transpirantes peuvent également laisser des traces lors de leur application sur la peau ce qui a pour conséquence de tacher les vêtements. En variante, il a été proposé, notamment pour les consommateurs ayant un problème de tolérance aux sels d'aluminium, une méthode consistant à mettre en oeuvre des supports textiles déodorants destinés à être fixés sur les vêtements afin d'absorber la transpiration. A titre d'exemple, la demande de brevet WO 2005/058082 décrit un tampon absorbant la transpiration, destiné principalement à absorber la transpiration des aisselles d'un corps humain. En particulier, le tampon comprend une unité d'absorption de l'humidité qui est placée le long de la zone de jonction de la manche et du corps du vêtement à un emplacement approprié pour pouvoir fixer le tampon au tissu. De la même façon, le demande de brevet DE 10139849 décrit un dispositif comprenant un absorbant et de la cellulose qui est destiné à être collé à un vêtement au moyen d'une surface adhésive. Le dispositif comprend une couche de support, une pellicule protectrice pour empêcher l'adhérence prématurée, un coussin absorbant, une couche de bâche avec des ouvertures et un pli qui permet d'aider le positionnement du dispositif.
Cependant, une telle méthode reste peu pratique car elle nécessite de fixer des lingettes ou des supports textiles à l'intérieur des vêtements et ne permet pas d'avoir les bras nus. De plus, une telle méthode n'est pas non plus esthétique car les lingettes restent visibles du fait de leur épaisseur.
Pour remédier à l'ensemble des inconvénients mentionnés ci-dessus, il a été proposé de rechercher de nouvelles voies pour déposer facilement et discrètement sur la peau des produits anti-transpirants performants qui sont perméables à la vapeur d'eau, imperméables à la sueur et convenablement tolérés par la peau.
En effet, la limitation du flux sudoral peut être réalisée en obstruant partiellement les canaux sudoraux grâce à la formation d'un bouchon dans le canal sudoral mais également en formant, à la surface de la peau, un film qui est rémanent à la sueur. Ainsi de nombreuses approches visant à recouvrir la surface de la peau à l'aide d'un film ou d'un patch ont été développées afin de limiter le flux sudoral. A titres d'exemples, la demande de brevet US 2007/0218092 décrit un patch déodorant destiné à être utilisé sous les aisselles qui comprend une feuille supérieure de support positionnée sur la face supérieure du patch et une feuille inférieure de support positionnée sur la face inférieure du patch. Le patch comporte un ou plusieurs actifs déodorants et/ou anti-transpirants pouvant être notamment choisis parmi des complexes d'aluminium et de zirconium, la cyclométhicone ou l'alcool stéarylique. En particulier, le patch déodorant se dissout au contact de la peau ce qui permet aux substances déodorantes ainsi qu'aux autres ingrédients de la formulation d'être libérés et d'agir pour traiter la transpiration. La demande de brevet US 2007/0053959 concerne quant à elle une bande anti-transpirante/déodorante destinée à être appliquée sur la peau pouvant être ovale ou rectangulaire. Un film protecteur est disposé sur la face supérieure de la bande anti-transpirante/déodorante et une couche adhésive est disposée sur la face inférieure de la bande. De manière similaire, la demande de brevet WO 2004/024113 porte sur un patch déodorant destiné à administrer des substances déodorantes comprenant au moins deux couches. La première couche contient au moins un actif déodorant pouvant être un sel d'aluminium et au moins un composé filmogène et la deuxième couche contient au moins un composé capable de réaliser l'adhésion entre le patch et la surface de la peau sur laquelle le patch est appliqué. Le patch se décompose au contact de la peau sans laisser de traces ce qui permet de mieux doser la quantité d'actifs déodorants à appliquer. Cependant, ces films ne permettent pas d'obtenir une efficacité anti-transpirante entièrement satisfaisante et suscitent encore des problèmes de formulation. En particulier, les effets anti-transpirants conférés par de telles compositions restent encore trop limités dans le temps. Ainsi il existe encore un réel besoin de rechercher de nouvelles voies qui ne présentent pas les inconvénients mentionnés ci-dessus, c'est-à-dire qui permettent de mettre en oeuvre sur la peau de manière suffisamment précise et discrète des compositions cosmétiques capables de conférer un effet anti-transpirant satisfaisant, notamment en termes d'efficacité, ayant une perméabilité à la vapeur d'eau et une imperméabilité à la sueur satisfaisantes tout en étant convenablement tolérées par la peau.
La demanderesse a découvert, de façon surprenante, qu'en mettant en oeuvre un dispositif de transfert particulier, il était possible de déposer de manière précise et discrète sur la peau d'un utilisateur ou d'une utilisatrice un film cosmétique capable de traiter efficacement la transpiration humaine.
En d'autres termes, la présente invention met en oeuvre un dispositif simple à utiliser capable de délivrer efficacement un film cosmétique anti-transpirant au contact de la peau, en particulier à des emplacements appropriés sur la surface de la peau, notamment sur les aisselles. En particulier, la tête d'application du dispositif présente l'avantage d'être adaptée au dépôt du film cosmétique sur les aisselles. Par ailleurs, le film cosmétique anti-transpirant ainsi déposé présente un profil toxicologique convenable et permet de diminuer ou limiter le flux sudoral de manière satisfaisante. De plus, la présente invention permet de déposer un film antitranspirant ayant une perméabilité contrôlée satisfaisante, en particulier perméable à la vapeur d'eau et imperméable à la sueur. Le film anti-transpirant déposé sur la peau présente également une résistance satisfaisante, notamment par rapport à la pression exercée par les gouttelettes d'eau, par les mouvements du corps ou par la sueur au sortir des pores de la peau. La présente invention a donc notamment pour objet l'utilisation pour l'application sur la peau d'un film cosmétique anti-transpirant d'un dispositif de transfert pourvu d'un boîtier muni d'une extrémité ouverte comprenant : - une bobine d'alimentation sur laquelle est enroulée une bande de transfert comprenant une bande de base revêtue du film cosmétique anti-transpirant à transférer, - une tête d'application montée au niveau de l'extrémité ouverte destinée à appuyer la bande de transfert contre une surface de la peau pour transférer le film cosmétique anti-transpirant sur ladite surface, - une bobine de réception destinée à recevoir la bande de base utilisée, - un mécanisme d'entraînement du type à courroie, ledit mécanisme d'entraînement comprenant une courroie sans fin raccordant de façon coopérante la bobine d'alimentation avec la bobine de réception.
En d'autres termes, la présente invention implique la mise en oeuvre sur la peau d'un film cosmétique qui est utilisé en tant qu'agent de traitement cosmétique de la transpiration humaine. Par « agent de traitement de la transpiration », on entend, au sens de la présente invention, toute substance qui, à elle seule, a pour effet de diminuer ou limiter le flux sudoral. En particulier, l'utilisation d'un film tel que décrit ci-avant permet de conférer un effet anti-transpirant. Ainsi la présente invention porte l'utilisation d'un dispositif tel que décrit précédemment pour appliquer sur la peau un film destiné au traitement cosmétique de la transpiration humaine. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment les odeurs auxiliaires, comprenant la mise en oeuvre d'un dispositif de transfert tel que décrit précédemment pour appliquer sur la peau un film cosmétique anti-transpirant. Un autre objet de la présente invention consiste en un dispositif de transfert tel que décrit précédemment servant à appliquer sur la peau un film cosmétique anti-transpirant particulier. De préférence, le film cosmétique anti-transpirant comprend au moins une couche adhésive afin de permettre l'adhésion du film sur la peau. Selon un premier mode de réalisation, la couche adhésive est formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression. Conformément à ce mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant comprend au moins une couche adhésive formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression.
Ainsi le film cosmétique présente à la fois l'avantage d'adhérer facilement sur la surface de la peau et de traiter efficacement la transpiration humaine. Par composés adhésifs sensibles à la pression (également dénommés « Pressure Sensitive Adhesives » en langue anglaise ou PSA), on entend des substances visqueuses et élastiques qui présentent des propriétés satisfaisantes d'adhésion, de cohésion, de capacité d'étirement et d'élasticité. Les performances d'un adhésif sensible à la pression sont généralement évaluées par le biais de trois propriétés : son pouvoir collant immédiat à température ambiante (souvent désigné sous le terme de « tack »), sa capacité d'étirement et sa contrainte au cisaillement. Les propriétés telles que la contrainte au cisaillement ou la cohésion peuvent être mesurées à partir des tests standards qui sont détaillés dans la littérature scientifique (Ref : A. Zosel, J. Adhesion, 1994, 44 pp 1-6). Les adhésifs sensibles à la pression sont habituellement constitués de fragments chimiques qui sont responsables du comportement élastomériques et collant immédiat à température ambiante. Ainsi en contrôlant les quantités de ces fragments, les différentes propriétés recherchées peuvent être obtenues. Les adhésifs sensibles à la pression mis en oeuvre conformément à la présente invention sont préférablement définis selon le critère de Dahlquist, c'est-à-dire en fonction de leur module de conservation G' (tel que décrit dans l'ouvrage « Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology, Second Edition, D. Satas, ed., Van Nostrand Reinhold, New York, NY, 1989, pages 171-176 » qui est incorporé par référence). Au sens de la présente invention, le module de conservation G' représente la rigidité et l'élasticité d'un matériau. En d'autres termes, ce module exprime la capacité d'un matériau à emmagasiner l'énergie mécanique, lorsque ce dernier est soumis à une contrainte, et sa capacité à restituer cette énergie mécanique sous forme de déformation élastique. Ce module de conservation G' est préférablement mesuré à l'aide d'un analyseur mécanique dynamique.
Ainsi, dans le cadre du critère de Dahlquist, les adhésifs sensibles à la pression selon la présente invention présentent préférentiellement une valeur du module de conservation G' inférieure à 3.105 Pascals mesurée à une vitesse de 10 radians par seconde à une température allant de 20°C à 22°C.
Les adhésifs sensibles à la pression selon l'invention sont des composés qui confèrent au support qui en est revêtu un pouvoir collant immédiat à température ambiante, lequel permet son adhésion instantanée à un substrat sous l'effet d'une pression légère et brève.
Plus particulièrement encore, les adhésifs sensibles à la pression selon l'invention sont des composés qui présentent un pouvoir collant immédiat à température ambiante et qui adhèrent à une surface par simple contact sans nécessité plus que la pression d'un doigt ou d'une main. Par ailleurs, compte tenu de leurs propriétés chimiques, les adhésifs sensibles à la pression présentent des propriétés particulières telles qu'une faible température de transition vitreuse (Tg), une faible surface d'énergie (a), une flexibilité importante et une capacité de liaison importante. De préférence, les composés adhésifs sensibles à la pression selon l'invention n'englobent pas les huiles, en particulier les huiles hydrocarbonées, les huiles végétales ou les huiles de silicone. En d'autres termes, les composés adhésifs sensibles à la pression ne sont pas des huiles, et en particulier des huiles hydrocarbonées, des huiles végétales ou des huiles de silicone.
Les composés adhésifs sensibles à la pression utilisés dans la présente invention sont des composés qui comprennent un ou plusieurs polymères organiques adhésifs. En d'autres termes, de tels composés sont réalisés à partir d'un ou plusieurs polymères organiques adhésifs. Conformément à ce premier mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant comprend au moins une couche adhésive sensible à la pression formée à partir d'un ou plusieurs polymères organiques adhésifs. Le caractère adhésif d'un polymère organique est généralement lié à la température de transition vitreuse de celui-ci. Une condition nécessaire mais non suffisante pour qu'un polymère soit adhésif est d'avoir une température de transition vitreuse (Tg) significativement inférieure à la température ambiante, c'est-à-dire inférieure à une température égale à 25°C.
Les polymères organiques adhésifs utilisés dans la présente invention ont de préférence une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à 10°C, de préférence inférieure ou égale à 0°C. La température de transition vitreuse (Tg) des polymères organiques adhésives selon la présente invention peut être mesurée par analyse calorimétrique différentielle (« Differential Scanning Calorimetry », DSC en langue anglaise) dans les conditions suivantes : Pour mesurer la température de transition vitreuse, on réalise un film ayant une épaisseur d'environ 150 mm du polymère à tester en déposant une solution ou une dispersion aqueuse du polymère dans une matrice circulaire en téflon de 40 mm de diamètre et en laissant sécher le dépôt. Le film est mis à sécher dans une étuve à une température d'environ 23°C sous une humidité relative de 45 %, jusqu'à ce que le poids ne varie plus. On prélève environ 5 à 15 mg du film, que l'on place dans un creuset qui est introduit ensuite dans l'analyseur. L'analyseur thermique est un modèle DSC-2920 de la société TA INSTRUMENTS. Les températures initiales et finales du balayage en température sont choisies de manière à encadrer la température de transition vitreuse recherchée. Le balayage en température se fait à une vitesse de 10 °C/minute. Cette analyse est effectuée selon la norme ASTM D3418-97 aux modifications ci-dessus près. Les polymères organiques adhésifs utilisés dans la présente invention ont de préférence une auto-adhésivité telle que la force de traction (FinaX en Newton (N)) nécessaire pour séparer deux surfaces enduites dudit polymère, est supérieure à 1 N, de préférence supérieure à 3 N et en particulier supérieure à 5N. La force de traction FinaX peut être mesurée dans les conditions suivantes : Deux disques ayant chacun une surface de 38 mm2, en un matériau solide, rigide, inerte et non-absorbant, de préférence du verre, sont enduits d'une couche du polymère adhésif à tester. Le polymère est déposé en une quantité de 500 .1g/mm2 à partir d'une solution dans un solvant approprié. Après évaporation dudit solvant pendant 24 heures à 22°C sous une humidité relative de 50 %, les deux surfaces enduites des disques sont superposées et les disques pressés l'un contre l'autre pendant 20 secondes à une pression de 3 Newtons à l'aide d'un extensomètre LLOYD modèle LR5K. On tire alors sur les disques collés de manière à les éloigner l'un de l'autre à une vitesse de 20 mm/minute et l'on enregistre en continu la force de traction. La force de traction maximale, enregistrée au moment de la séparation des deux surfaces, appelée Finax, caractérise l'auto-adhésivité du polymère. Plus cette force est importante, plus l'auto-adhésivité du polymère est grande.
Les polymères adhésifs utilisables pour la présente invention peuvent également être caractérisés par leur adhésivité sur un matériau inerte, tel que le verre. Cette adhésivité peut être exprimée sous forme d'énergie (Es) fournie par le même extensomètre (LLOYD modèle LR5K) pour séparer deux surfaces de 38 mm2 chacune enduite desdits polymères organiques adhésifs, dans les conditions ci-dessus (500 mg/mm2, séchage 24 heures à 22°C, 50 % RH) d'un polymère adhésif, d'une surface en verre poli, après compression de ces deux surfaces pendant 30 secondes avec une force de 3 Newton. Comme précédemment, la vitesse de traction est de 20 mm/min.
Cette énergie Es, correspondant à la somme de travail fourni jusqu'au décollement, peut être calculé selon la formule suivante :
Xs2 J F(x)dx Xsl + 0,05 dans laquelle : F(x) est la force nécessaire pour produire un déplacement (x), Xsl est le déplacement (exprimé en mm) produit par la force de traction maximale, et Xs2 est le déplacement (exprimé en mm) produit par la force de traction permettant la séparation totale des deux surfaces.
Pour les polymères adhésifs utilisés dans la présente invention, l'énergie de séparation Es est de préférence au plus égale à 300 µJ, de préférence au plus égale à 250 µJ. Ainsi pour que les polymères organiques selon l'invention soient adhésifs, il faut donc que le dépôt de polymère présente les caractéristiques d'adhésivité et/ou d'auto-adhésivité telles que décrites ci-dessus. Les polymères organiques adhésifs peuvent être réticulés ou non. Pour trouver des exemples concrets de polymères adhésifs, on pourra se référer aux demandes suivantes décrivant des polymères adhésifs : WO98/38969, FR 2833960 (Polyuréthannes cationiques ou amphotères auto-adhésifs) et FR 2833959 (Polymères radicalaires cationiques ou amphotères auto-adhésifs). En particulier, les polymères organiques adhésifs selon l'invention peuvent être choisis parmi les polyesters adhésifs ayant une ou plusieurs fonctions sulfoniques, les polyuréthannes cationiques ou amphotères comportant une ou plusieurs fonctions amines tertiaires ou quaternaires auto-adhésifs et les polymères radicalaires cationiques ou amphotères auto-adhésifs.
De préférence, les polymères organiques adhésifs selon l'invention peuvent être choisis parmi les polyesters adhésifs ayant une ou plusieurs fonctions sulfoniques, en particulier parmi les polyesters ramifiés adhésifs ayant une ou plusieurs fonctions sulfoniques.
Plus préférentiellement, le polymère organique adhésif selon la présente invention correspond au polyester sulfonique ramifié commercialisé par la Société Eastman AQ1350 sous la dénomination AQ 1350. Un tel polyester sulfonique ramifié est adhésif et est défini par une température de transition vitreuse (Tg) de 0°C et une force de traction maximale Finax égale à 23 Newtons. Les polymères organiques adhésifs selon l'invention peuvent être aussi des polyuréthanes cationiques qui comprennent (a) des motifs dérivés d'une ou de plusieurs amines tertiaires ou quaternaires comportant deux fonctions réactives à hydrogène labile, (b) des motifs dérivés d'un ou de plusieurs polymères non ioniques comportant deux fonctions réactives à hydrogène labile, et (c) des motifs dérivés d'un ou de plusieurs diisocyanates. Les amines tertiaires ou quaternaires formant les motifs 5 cationiques (a) sont de préférence choisies parmi les composés correspondant à l'une des formules suivantes : Rb I HX-R~ N-R~ XH HX-Ra-N±Ra-XH Rb A - Rb Rb,N Rb 1 HX-Ra-CH-Ra-XH Rb\ ,Rb N 1 Ra 1 HX- Ra- CH-Ra- X HHX-Ra- CH-Ra- XH Rb-N-Rb A Rb HX-Ra- CH-Ra- XH R
Rb-N-Rb A-1 Rb dans lesquelles : 10 chaque Ra représente indépendamment un groupe alkylène en C1.6, linéaire ou ramifié, cycloalkylène en C3.6 ou arylène, tous pouvant être substitués par un ou plusieurs atomes d'halogène et comporter un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, P et S, chaque Rb représente indépendamment un groupe alkyle en C1- 15 C6, cycloalkyle en C3.6 ou aryle, tous pouvant être substitués par un ou plusieurs atomes d'halogène et comporter un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, P et S, chaque X représente indépendamment un atome d'oxygène ou de soufre ou un groupe NH ou NRc, où Rc représente un groupe alkyle 20 en C1-C6, et A- représente un contre-ion physiologiquement acceptable. On peut citer à titre d'exemples d'amines tertiaires particulièrement préférées pour l'obtention des polyuréthannes cationiques ou amphotères autoadhésifs de la présente invention la N-méthyldiéthanolamine et la N-tertbutyldiéthanolamine. Ces amines sont de préférence neutralisées par des acides minéraux ou organiques tels que l'acide chlorhydrique ou l'acide citrique.
Les polyuréthannes auto-adhésifs de la présente invention peuvent également comporter des motifs anioniques (d) dérivés par exemple d'acides carboxyliques ou sulfoniques comportant deux fonctions à hydrogène labile, tels que l'acide diméthylolpropionique. Les polyuréthannes auto-adhésifs de la présente invention peuvent également comporter des motifs monomères non ioniques (e) dérivés de composés monomères non ioniques comportant deux fonctions à hydrogène labile, tels que le butanediol ou le néopentylglycol. Dans un mode de réalisation de la présente invention, les polyuréthannes autoadhésifs de la présente invention sont des polyuréthannes auto-adhésifs cationiques ne contenant pas de motifs (d) et (e) et qui sont constitués essentiellement (a) de motifs dérivés d'une ou de plusieurs amines tertiaires ou quaternaires comportant deux fonctions réactives à hydrogène labile, (b) de motifs dérivés d'un ou de plusieurs polymères non ioniques comportant deux fonctions réactives à hydrogène labile, et (c) de motifs dérivés d'un ou de plusieurs diisocyanates. Les polyuréthannes cationiques ont des propriétés d'auto-adhésivité particulièrement intéressantes lorsque le ou les polymères formant les motifs (b) des polyuréthannes auto-adhésifs de la présente invention présentent une température de transition vitreuse (Tg), déterminée par analyse calorimétrique différentielle, inférieure à 0°C, de préférence inférieure à -5°C et mieux encore inférieure à -10°C. On peut indiquer à titre d'exemples de polymères non ioniques susceptibles de former les motifs (b) les polyéthers, les polyesters, les polysiloxanes, les copolymères d'éthylène et de butylène, les polycarbonates et les polymères fluorés ayant une température de transition vitreuse inférieure à 0°C.
On préfère tout particulièrement les polyéthers et parmi ceux-ci le poly (tétraméthylène oxyde). Ces polymères ont de préférence une masse molaire moyenne en poids comprise entre 400 et 10 000 et plus particulièrement entre 500 et 5000. Le nombre de charges cationiques portées par les polyuréthannes autoadhésifs de la présente invention dépend directement du rapport molaire ou pondéral des motifs (a) aux motifs (b). Bien entendu, les motifs (c) sont utilisés en une quantité pratiquement équimolaire par rapport à la somme des motifs (a) et (b). Le rapport molaire des motifs (a) aux motifs (b) des polyuréthannes de la présente invention est de préférence compris entre 0,01 et 50, plus particulièrement entre 0,1 et 6, mieux encore entre 0,2 et 5 et idéalement entre 0,3 et 5.
Les diisocyanates formant les motifs (c) englobent les diisocyanates aliphatiques, alicycliques ou aromatiques. Des diisocyanates préférés sont choisis parmi le tétraméthylxylylènediisocyanate, le méthylènediphényldiisocyanate, le méthylènecyclohexanediisocyanate, l'isophoronediisocyanate, le toluènediisocyanate, le naphtalène-diisocyanate, le butanediisocyanate et l'hexyldiisocyanate. Ces diisocyanates peuvent bien entendu être utilisés seuls ou sous forme de mélange de deux ou plusieurs diisocyanates. Les polymères organiques adhésifs selon l'invention peuvent être des polymères radicalaires cationiques ou amphotères auto-adhésifs. En particulier, les polymères radicalaires cationiques ou amphotères auto-adhésifs comprennent un ou plusieurs dérivés de monomères choisis parmi ceux de formule (Ia), (Ib), (Ic), (Id) et (Ie) : R4 A- dans lesquelles : R1 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, R2 représente un groupe hydrocarboné divalent en C1-30, linéaire, ramifié, cycloaliphatique ou aromatique, pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et P, R3, R4 et R5 représentent chacun indépendamment un groupe hydrocarboné en C1-30, linéaire, ramifié, cycloaliphatique ou aromatique, pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et P, X représente un atome d'oxygène ou un groupe NH, A- représente le contre-ion de l'amine quaternaire, choisi de préférence parmi les ions halogénure, sulfate, phosphate et carboxylate tel qu'acétate, A' dans laquelle : X, R1 et R2 ont la signification indiquée à propos des formules (la) et (Ib), et Cycle+ représente un système monocyclique ou bicyclique condensé, cycloaliphatique ou aromatique, comportant une fonction amine tertiaire ou quaternaire, et pouvant renfermer un ou plusieurs hétéroatomes supplémentaires choisis parmi O, N ou P ; (Id) CH2=Ç-( )p(X)q-R7-N Rs ±Rio-Z R6 O R9 dans laquelle R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C 1.4 linéaire ou ramifié, R8 et R9 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1.4 linéaire ou ramifié, portant éventuellement un groupe COO-, S03- ou PO3H-, R7 et R10 représentent chacun indépendamment un groupe hydrocarboné divalent, en particulier un groupe -(CH2)n avec n compris entre 1 et 4 inclus, et éventuellement interrompu par un atome d'oxygène, X est un atome d'oxygène ou un groupe NH, p et q valent 0 ou 1 Z représente un groupe COO-, S03- ou PO3H-, où R7 peut former avec R8, R9 ou X, lorsque ce dernier représente un groupe NH, un hétérocycle à 5, 6 ou 7 chaînons, aromatique ou non-aromatique ; (le) CH2-CR11-(i-X)r-Cycle± R12-Z O dans laquelle R11 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, R12 représente un groupe hydrocarboné divalent en Cl-4, X représente un atome d'oxygène ou un groupe NH, r vaut 0 ou 1, Cycle+ représente un système monocyclique ou bicyclique condensé, cycloaliphatique ou aromatique, comportant une fonction amine tertiaire ou quaternaire, et pouvant renfermer un ou plusieurs hétéroatomes supplémentaires choisis parmi O, N ou P, et Z représente un groupe COO-, S03- ou PO3H-. On peut citer à titre d'exemples de monomères éthyléniques cationiques définis par les formules (la) à (le) ci-dessus le (méth) acrylate de diméthylaminoéthyle, le (méth) acrylate de diéthylaminoéthyle, le (méth) acrylate de diméthylaminopropyle, le diméthylaminoéthyl(méth)- acrylamide, le diméthylaminopropyl (méth)-acrylamide, (méth) acrylate de N-morpholinoéthyle, le chlorure de (méth) acrylate de triméthylammonio- éthyle, le chlorure de (méth) acrylate de triméthylammoniopropyle, le chlorure de triméthylammonioéthyl(méth)acrylamide, le chlorure de triméthylammoniopropyl(méth)acrylamide et le chlorure de (méth) acrylate de diméthylbenzylammonioéthyle. On peut citer à titre d'exemples de monomères amphotères de formule (Id) ou (le) particulièrement préférés l'hydroxyde de 1-vinyl- méthacryloxyéthyl)-3-sulfopropyl)ammonium, l'hydroxyde de diéthyl-(2-méthacryloxyéthoxy)-2-éthyl-(3-sulfopropyl)ammonium, le 4-vinyl- 4-(sulfobutyl)pyridinium, l'hydroxyde de N-(3-sulfopropyl)-N-méthacrylamidopropyl-N,N-diméthylammonium, l'hydroxyde de N,N-diméthyl-N-(3-(méthacrylamido)propyl)-3-(sulfopropyl)ammonium, l'hydroxyde de N,N-diméthyl-N-(3-méthacrylamidopropyl)-N-(3- carboxypropyl) ammonium et l'hydroxyde de N,N-diméthyl-N-(2- méthacryloxyéthyl-N-(3-carboxypropyl)ammonium. Les polymères cationiques ou amphotères auto-adhésifs de la présente invention comprennent de préférence, outre les motifs dérivés de monomères cationiques et/ou amphotères, des motifs dérivés de monomères éthyléniques non-ioniques.
Les polymères cationiques ou amphotères auto-adhésifs de la présente invention sont particulièrement intéressants lorsqu'ils comprennent des monomères non ioniques choisis parmi ceux qui forment lorsqu'on les homopolymérisent, des polymères ayant une température de transition vitreuse inférieure à 0°C. 2-(3- sulfopropyl)imidazolium, le 1-vinyl-3-(3- sulfopropyl)imidazolium, l'hydroxyde de 1-vinyl-3-(4- sulfobutyl)imidazolium, l'hydroxyde de 1-vinyl-2- méthyl-3-(4- sulfobutyl)imidazolium, l'hydroxyde de 2-vinyl-l- (3 sulfopropyl)pyridinium, l'hydroxyde de 2-méthyl-5-vinyl-l-(3- sulfopropyl)pyridinium, l'hydroxyde de 4-vinyl-l-(3- sul fo propyl)pyridinium, l'hydroxyde de diméthyl-(2- Ces comonomères non-ioniques sont connus dans la technique et peuvent être décrits par les formules (IIa) ou (IIb) : CH2=CH (CH2) O 0u (Ha) O C=0 R14 dans lesquelles R13 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle, X représente un atome d'oxygène ou un groupe NH, et R14 représente un groupe hydrocarboné en C2_30, linéaire, ramifié, cycloaliphatique ou aromatique, pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, S et P.
Parmi ces comonomères non-ioniques donnant des homopolymères à Tg inférieur à 0°C, on préfère en particulier l'acrylate d'éthyle, de n-butyle, de n-hexyle, de 2-éthylhexyle, de nnonyle, de lauryle, de n-octadécyle, d'isooctyle, d'isodécyle, d'hydroxyéthyle, d'hydroxypropyle et de méthoxyéthyle, le méthacrylate de n-hexyle, de 2-éthylhexyle, d'isodécyle, de méthoxyéthyle, d'alcoxy en C1-30-PEG (avec 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène), le propionate de vinyle, et les néoalcanoates de vinyle tels que le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle. Les polymères radicalaires autoadhésifs de la présente invention peuvent également contenir une faible quantité de monomères non-ioniques fortement hydrophobes tels que les monomères vinyliques à chaîne latérale siliconée, le chlorotrifluoroéthylène, le tétrafluoroéthylène, et les monomères vinyliques, allyliques ou (méth) acryliques à chaîne latérale hydrocarbonée perhalogénée, en particulier perfluorée, tels que le (méth) acrylate de perfluorohexyle ou le (méth) acrylate de perfluorooctyle. Lorsque les polymères cationiques ou amphotères auto-adhésifs de la présente invention sont constitués à la fois de monomères R14 1 cationiques ou amphotères et de monomères non-ioniques donnant des homopolymères ayant une température de transition vitreuse Tg inférieure 0°C, les motifs dérivés de monomères éthyléniques cationiques ou amphotères, représentent de 1 à 50 % en poids du polymère, de préférence de 1 à 20 % en poids du polymère, et les motifs dérivés de monomères éthyléniques non-ioniques donnant des homopolymères ayant une température de transition vitreuse Tg inférieure à 0°C représentent de 50 % à 99 % en poids du polymère, de préférence de 80 à 99 % en poids du polymère.
Les polymères autoadhésifs de la présente invention peuvent comporter - en plus des motifs dérivés de monomères cationiques ou amphotères et des motifs dérivés de monomères non-ioniques donnant des homopolymères ayant une température de transition vitreuse Tg inférieure à 0°C - une certaine proportion de comonomères éthyléniques anioniques. Ces comonomères sont des monomères éthyléniques portant au moins une fonction acide carboxylique, acide sulfonique ou acide phosphonique. Ils sont choisis par exemple parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide vinylbenzoïque, l'acide vinylbenzènesulfonique, l'acide acrylamidopropanesulfonique et l'acide vinylphosphonique ou parmi les sels d'addition de bases minérales ou organiques de ces acides.
L'introduction de ces comonomères anioniques permet d'ajuster l'équilibre des charges, de modifier le caractère hydrophile et donc la solubilité des polymères obtenus ou encore de moduler la compatibilité des polymères avec certains substrats ou supports cosmétiques. Conformément à ce premier mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant comprend une couche adhésive sensible à la pression formée à partir d'un ou plusieurs polymères organiques adhésifs correspondant au polyester sulfonique ramifié commercialisé par la Société Eastman AQ1350 sous la dénomination AQ 1350.
Plus préférentiellement, le film cosmétique est constitué d'une couche adhésive sensible à la pression formée à partir d'un polymère organique adhésif, de préférence un polyester sulfonique ramifié tel que celui commercialisé par la société Eastman AQ1350 sous la dénomination AQ 1350. Selon un deuxième mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant comprend au moins une couche adhésive, éventuellement formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression, et au moins une couche formée à partir d'un polymère anti-transpirant filmogène hydrophile ou hydrophobe. Conformément à ce deuxième mode de réalisation, le film cosmétique est mis en contact avec la peau par le biais de la couche adhésive de manière à pouvoir adhérer sur la peau et la couche formée à partir d'un polymère anti-transpirant filmogène hydrophile ou hydrophobe permet de traiter efficacement la transpiration humaine Par « polymère anti-transpirant », on entend au sens de la présente invention un polymère qui, à lui seul, a pour effet de diminuer ou limiter le flux sudoral. Par « polymère filmogène hydrophobe », on entend tout polymère (1°) apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu ou discontinu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques humaines comme la peau, les cheveux, les cils, sourcils, ongle et (2°) dont le film formé est susceptible d'absorber une teneur en eau inférieure ou égale à 30% en poids par rapport au poids du film sec de polymère (avant immersion dans l'eau) lorsqu'il est plongé dans l'eau liquide. La teneur en eau absorbée par les polymères hydrophobes selon la présente invention peut être mesurée dans les conditions suivantes : Pour mesurer la teneur en eau absorbée, également appelée prise en eau, on verse 12 grammes d'une solution aqueuse ou hydroalcoolique comprenant 7% en poids de polymères dans une coupelle d'aluminium ayant un diamètre de 5,5 centimètres pour former un film. La surface interne de la coupelle en aluminium est recouverte par un disque support en Téflon afin de limiter les effets de bords indésirables et faciliter le retrait du film. On laisse évaporer 24 heures sous ventilation afin de permettre un séchage optimal. On obtient un film circulaire mesurant entre 300 et 350 µm d'épaisseur que l'on retire de la coupelle en aluminium. On découpe ensuite le film en deux rectangles de lx2cm. On pèse à sec un des films rectangulaires obtenus ce qui permet d'obtenir la masse du film avant immersion dans l'eau appelée également masse du film à sec. On plonge ensuite le même film dans un flacon de 30 mL rempli par de l'eau pendant une durée de 60 minutes. Après chaque immersion dans l'eau, on enlève l'excédant d'eau en surface par une très légère pression du film sur du papier coton et on pèse le film ce qui correspond à la masse du film après immersion dans l'eau. On calcule le pourcentage d'eau absorbée ou la prise en eau du polymère au bout de 60 minutes selon l'équation suivante eau absorbée = mFilm après immersion - mFilm sec % mFilm sec On répète l'opération trois fois pour chacun des polymères 20 testés. On calcule la moyenne des trois pourcentages d'absorption pour en déduire le pourcentage d'eau absorbée par le polymère. Selon une forme particulière de l'invention, les polymères filmogènes hydrophobes sont des polymères synthétiques. Par « polymère synthétique », on entend tout polymère obtenu 25 chimiquement ou par production dans un organisme des éléments nécessaires à cette production. Les polymères filmogènes hydrophobes synthétiques utilisés selon l'invention, peuvent comprendre : (i) les polymères de type réseau de polymères interpénétrés ; 30 (ii) les polymères siliconés greffés ; (iii) les copolymères d'acide (méth)acrylique et de N-tertiobutylacrylamide non neutralisés, (iv) les copolymères d'acide crotonique et d'acétate de vinyle non neutralisés ; (v) les tétrapolymères d'acide (méth)acrylique, de (méth)acrylates et de (méth)acrylate d'alkyle en C8-C24, et (vi) les polymères qui ont été obtenus suite à la réaction entre un ou plusieurs composés X et un ou plusieurs composés Y, l'un au moins des composés X et Y étant un composé siliconé, lesdits composés X et Y ayant réagi ensemble par une réaction d'hydrosilylation, de condensation ou de réticulation en présence de peroxyde lorsqu'ils ont été mis en contact l'un avec l'autre. (v) leurs mélanges.
Réseau de polymères interpénétrés Selon une première variante, les polymères filmogènes hydrophobes sont des polymères de type réseau de polymères interpénétrés.
Par « réseau de polymères interpénétrés » au sens de la présente invention, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une plage de température de transition vitreuse unique.
Un IPN particulièrement préféré se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 50 nm à 100 nm. L'IPN a de préférence une plage de température de transition vitreuse (Tg) qui va d'environ -50°C à +130°C, et de préférence de - 45 °C à +130 °C. La température de transition vitreuse est notamment mesurée par Calorimétrie différentielle à balayage (ou DSC) à l'aide de l'appareil DSC 7 de la société Perkin Elmer, en conditionnant préalablement l'échantillon de polymère dans une enceinte climatique pendant 48 h à 25 °C, 50 % d'humidité relative, dans une coupelle d'aluminium. La mesure est effectuée sous balayage d'azote, avec un premier chauffage allant de -45 °C à +140°C à une vitesse de 10 °C/minute et un deuxième chauffage allant de - 45 °C à +230 °C. Des IPN sont décrits dans la publication Solvent-free urethane-acrylic hybrid polymers for coating ; E. Galgoci et al, JCT Coatings Tech, 2(13), 28-36 (February 2005), ainsi que dans les brevets US 4644030 et US 5173526.
De préférence, les polymères sont des polymères de type réseau de polymères interpénétrés comprenant un polymère polyuréthane et un polymère acrylique. Encore plus préférentiellement, les polymères sont de type réseau de polymères interpénétrés (dits IPN) de polyuréthane et de polymère acrylique sous forme de dispersion aqueuse de particules. Avantageusement, le réseau interpénétré de polymères polyuréthane/acrylique peut être préparé selon le procédé décrit dans le brevet US 5173526. Ce procédé comprend les étapes suivantes (a) former un prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate comprenant des groupements carboxyliques dispersible dans l'eau ; (b) ajouter au prépolymère un mélange de monomère vinylique contenant un monomère à insaturation éthylénique ; (c) ajouter une amine tertiaire au mélange prépolymère/monomère vinylique ; (d) disperser le mélange prépolymère/monomère vinylique dans l'eau ; (e) ajouter un initiateur radicalaire (soluble dans l'huile) et un étendeur de chaîne à la dispersion aqueuse ; et (f) polymériser les monomères vinyliques et compléter l'extension de chaîne du prépolymère en chauffant la dispersion aqueuse.
Le prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate peut être obtenu par réaction de monomère organique contenant au moins deux atomes d'hydrogène actif par molécule, notamment un diol et de préférence un polyester polyol, avec un excès de monomère diisocyanate. De préférence, le prépolymère polyuréthane comprend des groupes acide carboxylique non réagis qui sont neutralisés sous forme de sel d'amine tertiaire après la formation du prépolymère et addition des monomères vinyliques, mais avant la formation de la dispersion aqueuse. Les polyisocyanates utilisés pour la fabrication du prépolymère peuvent être aliphatiques, cycloaliphatiques, ou aromatiques. Comme exemple de polyisocyanates, on peut citer l'éthylène diisocyanate, le 1,6-hexaméthyléne diisocyanate, l'isophorone diisocyanate, le cyclohexane-1,4-diisocyanate, le 4,4'-dicyclohexylméthane diisocyanate, le 1,4-phényléne diisocyanate, le 2,4-toluène diisocyanate, le 2,6-toluène diisocyanate, le 4,4'-diphénylméthane diisocyanate, le 2,4'-diphénylméthane diisocyanate, le 1,5-naphthylène diisocyanate, et leurs mélanges.
Les polyols polymériques ayant un poids moléculaire allant de 500 à 6000, de préférence allant de 700 à 3000, qui peuvent être utilisés pour la préparation du prépolymère, peuvent être choisis parmi les diols et les triols ou leurs mélanges. Les polyols peuvent être notamment choisis parmi les polyesters, les polyesteramides, les polyéthers, les polythioéthers, les polycarbonates, les polyacétals. Les polyester polyols peuvent être choisis parmi les produits de réaction à terminaison hydroxyle d'alcools polyhydriques tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol, le 1,4-butanediol, le furan diméthanol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol, ou leurs mélanges, avec des acides polycarboxyliques, en particulier des acides dicarboxyliques ou leur forme ester, tels que l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique ou leur ester méthylique, l'anhydride phtalique ou le téréphtalate de diméthyle. On peut également utiliser des polyesters obtenus par polymérisation de lactones, comme la caprolactone, et de polyol. Les polyesteramides peuvent être obtenus en utilisant des aminoalcools telle que l'éthanolamine dans le mélange de polyestérification. Les polyols polyéther qui peuvent être utilisés comprennent les produits obtenus par polymérisation d'oxyde cyclique, par exemple l'oxyde d'éthylène, l'oxyde de propylène, le tétrahydrofuranne, ou par addition de ces oxydes cycliques à des initiateurs polyfonctionnels tels que l'eau, l'éthylèneglycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylol propane, le pentaérythritol, le Bisphenol A. Les polyéthers peuvent être également choisis parmi les diols et triols polyoxypropylène, les diols et triols poly(oxyéthylène-oxypropylène) obtenus par addition simultanée ou séquentielle d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène avec les initiateurs appropriés, et les éthers de glycol de polytétraméthylène obtenus par polymérisation de tétrahydrofurane. Les polyols polythioéther peuvent être choisis parmi les produits obtenus par condensation de thiodiglycol, soit seul, soit avec d'autres glycols, acides dicarboxyliques, formaldéhyde, amino-alcools ou acides amino carboxyliques. Les polyols polycarbonate peuvent être choisis parmi les produits de réaction de diols tels que le 1,3-propanediol, le 1,4-butanediol, le 1,6-hexanediol, le diéthylène glycol ou le tétraéthylène glycol avec des diaryl carbonates, comme le diphényl carbonate, ou avec le phosgène. Les polyols polyacétal peuvent être choisis parmi les produits de réaction de glycols tels que le diéthylène glycol, le triethylène glycol ou l'hexanediol avec le formaldéhyde.
Les composés à groupe isocyanate réactif contenant des groupes acides qui peuvent être utilisés dans la préparation des prépolymères anioniques dispersibles dans l'eau comprennent les diols et triols contenant des groupes acides carboxylique, par exemple ceux de formule (I) : R-C(CH2OH)2-COOH (I) dans laquelle R est un hydrogène ou un groupe alkyle en CI-C10. Le diol à groupe carboxylique est de préférence l'acide 2,2- diméthylolpropionique. Le diol ou triol à groupe carboxylique peut être incorporé dans un polyester par réaction avec un acide dicarboxylique avant d'être introduit dans le prépolymère. Des composés à groupement acide sont par exemple des acides aminocarboxyliques, par exemple la lysine, la cystine, l'acide 3,5- diaminobenzoïque. Le prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate anionique dispersible dans l'eau peut être préparé de manière conventionnelle par réaction d'un excès stoechiométrique d'un polyiisocyanate organique avec un polyol polymérique et tout autre composé nécessaire réagissant avec un isocyanate sous des conditions anhydres à une température comprise entre 30 et 130°C jusqu'à ce que la réaction entre les groupes isocyanate et les groupes hydroxyle soit complète. Le polyisocyanate et les composés contenant un hydrogène actif sont avantageusement mis en oeuvre de sorte que le ratio du nombre de groupes isocyanate sur le nombre de groupes hydroxyle va de 1,1/1 à 6/1, de préférence de 1,5/1 à 3/1. I1 est possible d'utiliser un catalyseur d'étain bien connu pour assister la formation du prépolymère.
Un mélange de prépolymère polyuréthane dispersible dans l'eau contenant des groupes carboxyliques et le monomère vinylique est obtenu par simple addition de la composition de monomère vinylique au prépolymère. La composition de monomère vinylique doit contenir au moins un monomère à instauration éthylénique.
Les monomères vinyliques qui peuvent être ajoutés au prépolymère peuvent être des monomères hydrocarbonés à insaturation éthyléniques, des esters à insaturation éthylénique, des éthers à insaturation éthylénique, en particulier des esters d'acide (méth)acrylique, des esters d'alcool vinylique, le styrène.
On peut notamment citer le butadiène, l'isoprène, le styrène, les (méth)acrylates d'alkyle ayant un groupe alkyle en C1-C6, les maléates d'alkyle ayant un groupe alkyle en C 1-C6, l'acétate de vinyle, le butyrate de vinyle, l' acrylonitrile, le vinylméthyl éther, le vinylpropyl éther, le vinylbutyl éther, le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène. Les monomères insaturés polyéthylénques peuvent être choisis parmi le butadiene, l'isoprène, le méthacrylate d'allyle, les diesters d'acide acrylique et de diols en C2-C6 tels que le butylène diacrylate et l'hexylène diacrylate, le divinyl benzène, le divinyl éther, le divinyl sulfide, le triméthylolpropane triacrylate. Avantageusement, le monomère vinylique est le méthacrylate de méthyle. Avant de disperser le mélange prépolymère/monomère vinylique dans l'eau, une amine tertiaire est ajoutée au mélange en une quantité suffisante pour rendre le prépolymère dispersible dans l'eau, c'est-à-dire en une quantité suffisante pour neutraliser les groupements carboxyliques. Par exemple, l'amine peut être ajoutée en une quantité allant de 65 à 100 % d'équivalent amine par équivalent fonction carboxylique.
Les amines tertiaires qui peuvent être utilisées sont relativement volatiles de sorte qu'elles sont évaporées du film après la filmification. On peut citer par exemple des amines de formule R-N(R1)(R2) dans laquelle R, R1, R2 représentent indépendamment un groupe alkyl ou hydroxyalkyl en C1-C4. On peut citer par exemple la triéthyl amine, la diméthyléthanol amine, la méthyldiéthanol amine, et la méthyldiéthyl amine. I1 est important que l'amine tertiaire soit ajoutée au mélange de prépolymère/monomères avant que ce mélange soit dispersé dans l'eau pour assurer une compatibilité des phases organique et aqueuse dans la dispersion obtenue. Le mélange prépolymère/monomère vinylique peut être dispersé dans l'eau en utilisant les technologies connues. De préférence, le mélange est ajouté dans l'eau sous agitation, ou l'eau peut être versée dans le mélange. L'étendeur de chaîne contenant l'hydrogène actif qui réagit avec le prépolymère peut être un polyol, un amino alcool, l'ammoniaque, une amine primaire ou secondaire, et plus particulièrement une diamine. On peut citer par exemple l'éthylènediamine, la diéthylène triamine, la triéthylène tétramine, la propylène diamine, la butylène diamine, l'hexaméthylène diamine, la cyclohexylène diamine, la pipérazine, la 2-méthyl pipérazine, la phénylène diamine, la toluène diamine, la tris(2-aminoéthyl)amine, la 4,4'-méthylènebis(2- chloraniline), la 3,3'-dichloro-4,4'-diphényl diamine, la 2,6-diaminopyridine, la 4,4'-diaminodiphényl méthane, l'isophorone diamine.
L'initiateur de radicaux libres peut être un initiateur de type azo tels que le 2,2'-azobis(2,4-diméthylpentanenitrile) et le 2,2' azobis(2-méthylpropanenitrile) [ou AIBN]. La polymérisation radicalaire du mélange de monomères vinylique et de l'étendeur de chaîne du prépolymère est avantageusement effectuée à température élevée, par exemple entre 50°C et 90°C, et de préférence entre 60°C et 80°C. La quantité d'étendeur de chaîne utilisée est avantageusement équivalente aux groupes isocyanate libres dans le prépolymère, le ratio du nombre d'hydrogènes actifs dans l'étendeur de chaîne au nombre de groupes isocyanate dans le prépolymère allant de préférence de 0,7 à 1,3. La polymérisation des monomères vinyliques peut être effectuée selon deux méthodes. Selon une première méthode, les monomères sont ajoutés et peuvent gonfler le prépolymère polyuréthane avant l'addition de l'amine tertiaire. Les monomères sont ensuite polymérisés en utilisant l'initiateur de radicaux libres. La proportion des monomères vinylique peut aller de 25 à 75 % en poids, de préférence de 40 % à 60 % en poids du poids total de matières solides de la dispersion aqueuse.
Selon une deuxième méthode de polymérisation, on ajoute une partie des monomères vinylique au prépolymère, puis on neutralise avec l'amine tertiaire et on disperse le mélange prépolymère/monomères vinylique dans l'eau, suivi de la polymérisation pendant laquelle on ajoute le reste de monomères. Alternativement, la seconde portion de monomères peut être ajoutée à la dispersion de prépolymère/monomères vinylique après addition de l'amine et agiter le mélange avant le début de la polymérisation. La dispersion de polymère peut contenir de 20 à 60 % en poids de matières solides. Selon un mode préféré de l'invention, le polyuréthane présent dans l'IPN est un copolymère polyester polyol/diol à groupe acide carboxylique/diisocyanate/diamine, comme ceux décrits par exemple précédemment ; le polymère acrylique présent dans l'IPN est un polyméthacrylate de méthyle. On utilise de préférence l'IPN de polyuréthane/polymère acrylique commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale « Hybridur® 875 polymer dispersion » (nom INCI : POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE), ou bien encore sous les dénominations commerciales « Hybridur® 870 », « Hybridur® 880 ». L'IPN « Hybridur® 875 polymer dispersion » présente à lui seul un effet tenseur, mesuré selon le protocole décrit précédemment, égal à + 70 %.
Polymères siliconés greffés
Par « polymère siliconé greffé », on entend au sens de la présente invention, un polymère comprenant une chaîne principale de silicone ou polysiloxane (polymère de Si-O-) sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, un ou plusieurs groupements organiques ne comportant pas de silicone.
Des exemples de polymères à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non-siliconés convenant à une mise en oeuvre de la présente invention, ainsi que leur mode particulier de préparation, sont notamment décrits dans les demandes de brevets EP-A-0582152, WO 93/23009 et WO 95/03776 dont les enseignements sont totalement inclus dans la présente description à titre de références non limitatives. Selon un mode particulièrement préféré de réalisation de la présente invention, le polymère siliconé, à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non siliconés, mis en oeuvre comprend le résultat de la copolymérisation radicalaire entre d'une part un ou plusieurs monomères organiques anioniques non-siliconés présentant une insaturation éthylénique et/ou un ou plusieurs monomères organiques hydrophobes non-siliconés présentant une insaturation éthylénique et d'autre part une silicone présentant dans sa chaîne un ou plusieurs groupements fonctionnels capables de venir réagir sur lesdites insaturations éthyléniques desdits monomères nonsiliconés en formant une liaison covalente, en particulier des groupements thio-fonctionnels.
Selon la présente invention, lesdits monomères anioniques à insaturation éthylénique sont de préférence choisis, seuls ou en mélanges, parmi les acides carboxyliques insaturés, linéaires ou ramifiés, neutralisés, ce ou ces acides carboxyliques insaturés pouvant être plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'anhydride maléique, l'acide itaconique, l'acide fumarique et l'acide crotonique. On notera que, de même, dans le polymère siliconé greffé final, le groupement organique à caractère anionique qui comprend le résultat de 1'(homo)polymérisation radicalaire d'un ou plusieurs monomères anioniques de type acide carboxylique insaturé. Par monomère hydrophobe, on entend au sens de la présente invention, un monomère qui présente une solubilité dans l'eau inférieure à 10g pour 100 mL d'eau à une température de 20°C Selon la présente invention, les monomères hydrophobes à insaturation éthylénique sont de préférence choisis, seuls ou en mélanges, parmi les esters d'acide acrylique d'alcanols et/ou les esters d'acide méthacrylique d'alcanols. Les alcanols sont de préférence en C1-C18 et plus particulièrement en C1-C12. Les monomères préférentiels sont choisis dans le groupe constitué par le (méth)acrylate d'isooctyle, le (méth)acrylate d'isononyle, le 2- éthylhexyl(méth)acrylate, le (méth)acrylate de lauryle, le (méth)acrylate d'isopentyle, le (méth)acrylate de n-butyle, le (méth)acrylate d'isobutyle, le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate de tertio-butyle, le (méth)acrylate de tridécyle, le (méth)acrylate de stéaryle ou leurs mélanges. Une famille de polymères siliconés à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non-siliconés convenant particulièrement bien à la mise en oeuvre de la présente invention est constituée par les polymères siliconés comportant dans leur structure le motif de formule (II) suivant : GI Gl Gl -(-Si-O-)a (-SI-O-)b (-Si-O-) (G2)n S-G3 G1 (G2)m S-G4 (II) dans lequel les radicaux G, identiques ou différents, représentent l'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-Cio ou encore un radical phényle ; les radicaux G2, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène en Ci-Cio ; G3 représente un reste polymérique résultant de 1'(homo)polymérisation d'au moins un monomère anionique à insaturation éthylénique ; G4 représente un reste polymérique résultant de 1'(homo)polymérisation d'au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthylénique ; m et n sont, indépendamment l'un de l'autre, égaux à 0 ou 1 ; a est un nombre entier allant de 0 et 50 ; b est un nombre entier pouvant être compris entre 10 et 350, c est un nombre entier allant de 0 à 50 ; sous réserve que l'un des paramètres a et c soit différent de 0.
De préférence, le motif de formule (II) ci-dessus présente au moins l'une, et encore plus préférentiellement l'ensemble, des caractéristiques suivantes : les radicaux G1, désignent un radical alkyle en C1-Cio, n est non nul et les radicaux G2 représentent un radical divalent en C1-C3 ; G3 représente un radical polymérique résultant de 1'(homo)polymérisation d'au moins un monomère du type acide carboxylique à insaturation éthylénique, de préférence l'acide acrylique et/ou l'acide méthacrylique ; G4 représente un radical polymérique résultant de 1'(homo)polymérisation d'un ou plusieurs monomères du type (méth)acrylate d'alkyle en C1-Cio. Des exemples de polymères siliconés greffés répondant à la formule (II) sont ainsi notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et/ou du type poly(méth)acrylate d'alkyle, notamment d'alkyle en Ci-C3, voire en C1. Ces polymères sont référencés sous le nom INCI "Polysilicone-8". I1 peut ainsi s'agir d'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle/méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique) ou d'un polydiméthyl siloxane 10 greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). En variante, il peut s'agir d'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par la Société 3M sous les dénominations commerciales VS 80 ou VS 70.
On utilise de préférence un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle/méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique) vendu sous la dénomination VS80 par la société 3M. Parmi les polymères filmogènes hydrophobes conformes à l'invention, on utilisera plus préférentiellement les polymères de type réseau de polymères interpénétrés (dits IPN) de polyuréthane et de polymère acrylique sous forme de dispersion aqueuse de particules en particulier l'IPN de polyuréthane/polymère acrylique commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale « Hybridur® 875 polymer dispersion » (nom INCI : POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE), ou bien encore sous les dénominations commerciales « Hybridur® 870 », « Hybridur® 880 ».
Copolymères d'acide acrylique et de N-tertiobutylacrylamide
Parmi les copolymères d'acide acrylique et de N-tertiobutylacrylamide, on utilisera de préférence les copolymères d'acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tert-butylacrylamide non neutralisés (dans lesquels l'acide acrylique est sous forme libre) comme les produits ULTRAHOLD STRONG et ULTRAHOLD 8 (nom INCI : Acrylates/t-Butylacrylamide Copolymer) sous forme non neutralisée de la société BASF. Par « copolymère d'acide (méth)acrylique et de N- tertiobutylacrylamide non neutralisé », on entend tout copolymère d'acide (méth)acrylique et de N-tertiobutylacrylamide dont la fonction acide (méth)acrylique est libre et n'est pas neutralisée par une base organique ou minérale.
Copolymères d'acétate de vinyle et d'acide crotonique non neutralisés
Par « copolymère d'acide crotonique et d'acétate de vinyle non neutralisé », on entend tout copolymère d'acide crotonique et d'acétate de vinyle dont la fonction acide crotonique est libre et n'est pas neutralisée par une base organique ou minérale. Parmi les copolymères d'acétate de vinyle et d'acide crotonique non neutralisés, on utilisera de préférence ceux décrits dans le brevet FR 2.439.798 et en particulier le copolymère d'acétate de vinyle/acide crotonique/tert-butyl-4-benzoate de vinyle (65/10/25) (nom INCI : Vinyl Acetate /Vinyl Butyl Benzoate/Crotonates Copolymer) sous forme non neutralisée tel que le produit commercial MEXOMERE PW fabriqué par la société CHIMEX. Tétrapolymères d'acide (méth)acrylique
Par « tétrapolymère », on entend, au sens de la présente invention, un polymère issu de la copolymérisation de quatre co-10 monomères. Parmi les tétrapolymères d'acide (méth)acrylique, de (méth)acrylates et de (méth)acrylate d'alkyle en C8-C24, on peut citer ceux décrits dans la demande US2003021847 comme le copolymère vendu sous la dénomination Soltex OPT-PG par la société Rhom & 15 Haas ayant comme non INCI : Acrylates/C12-C22 Alkyl Methacrylate Copolymer,
Polymères obtenus suite à la réaction entre un ou plusieurs composés X et un ou plusieurs composés Y 20 Le ou les polymères filmogènes hydrophobes peuvent être également choisis parmi les polymères qui ont été obtenus suite à la réaction entre un ou plusieurs composés X et un ou plusieurs composés Y, l'un au moins des composés X et Y étant un composé 25 siliconé, lesdits composés X et Y ayant réagi ensemble par une réaction d'hydrosilylation, de condensation ou de réticulation en présence de peroxyde lorsqu'ils ont été mis en contact l'un avec l'autre. Par composé siliconé, on entend un composé comprenant au 30 moins deux unités organosiloxanes. Selon un mode de réalisation particulier, les composés X et les composés Y sont siliconés. Les composés X et Y peuvent être aminés ou non aminés. Ils peuvent comprendre des groupes polaires pouvant être choisis parmi les groupes suivants -COOH, -COO- , -COO- , -OH , -NH2 , -NH-,-NR-,5 - SO3H, -SO3-, -OCH2CH2-, -O-CH2CH2CH2-, -O-CH2CH(CH3)-, -NR3+ - SH, -NO2, I, Cl, Br, -CN, -PO4 3-, -CONH-, -CONR-, -CONH2, - CSNH-, -S02-, -SO-, -SO2NH-, -NHCO-, -NHSO2- , -NHCOO-, - OCONH-, -NHCSO- et -OCSNH-, R représentant un groupe alkyle.
Selon un autre mode de réalisation, un ou plusieurs des composés X et Y est un polymère dont la chaîne principale est formée majoritairement d'unités organosiloxanes. Parmi les composés siliconés cités ci-après, certains peuvent présenter à la fois des propriétés filmogènes et adhésives, selon par exemple leur proportion en silicone ou selon qu'on les utilise en mélange avec un additif particulier. Il est par conséquent possible de moduler les propriétés filmogènes ou les propriétés adhésives de tels composés selon l'utilisation envisagée, c'est en particulier le cas pour les silicones élastomères réactives dites "room temperature vulcanization". Les composés X et Y peuvent réagir ensemble à une température variant entre la température ambiante et 180°C. Avantageusement, les polymères filmogènes hydrophobes sont obtenus suite à la réaction des composés X et Y qui sont susceptibles de réagir ensemble à température ambiante (20±5°C) et pression atmosphérique, avantageusement en présence d'un catalyseur, par une réaction d'hydrosilylation ou une réaction de condensation, ou une réaction de réticulation en présence d'un peroxyde. Selon un mode de réalisation particulier, les polymères filmogènes hydrophobes sont obtenus suite à la réaction des composés X et Y qui ont réagi ensemble par hydrosilylation, cette réaction pouvant être de manière simplifiée schématisée comme suit : - i i-H + CH2=CH-W- -Si-CH2=CH2 W - avec W représentant une chaîne carbonée et/ou siliconée contenant un ou plusieurs groupements aliphatiques insaturés. Dans ce cas, le composé X peut être choisi parmi les composés siliconés comprenant deux ou plusieurs groupements aliphatiques insaturés. A titre d'exemple, le composé X peut comprendre une chaîne principale siliconée dont les groupements aliphatiques insaturés sont pendants à la chaîne principale (groupe latéral) ou situés aux extrémités de la chaîne principale du composé (groupe terminal). On appellera, dans la suite de la description, ces composés particuliers des polyorganosiloxanes à groupements aliphatiques insaturés. Selon un mode de réalisation, le composé X est choisi parmi les polyorganosiloxanes comprenant deux ou plusieurs groupements aliphatiques insaturés, par exemple deux ou trois groupements vinyliques ou allyliques, liés chacun à un atome de silicium. Selon un mode de réalisation avantageux, le composé X est choisi parmi les polyorganosiloxanes comprenant des unités siloxanes de formule (III): RER SO' ~x (III) dans laquelle : - R représente un groupe hydrocarboné monovalent, linéaire ou cyclique, comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence de 1 à 20, et mieux de 1 à 10 atomes de carbone, comme par exemple un radical alkyle à chaîne courte, comprenant par exemple de 1 à 10 atomes de carbone, en particulier un radical méthyle ou encore un groupement phényle, de préférence un radical méthyle ; - m est égal à 1 ou 2 ; et - R' représente : - un groupement hydrocarboné aliphatique insaturé comprenant de 2 à 10, de préférence de 2 à 5 atomes de carbone comme par exemple un groupe vinyle ou un groupe -R"-CH=CHR"' dans lequel R" est une chaîne hydrocarbonée aliphatique divalente, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, liée à l'atome de silicium et R"' est un atome d'hydrogène ou un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence un atome d'hydrogène ; on peut citer comme groupement R' les groupements vinyle, allyle et leurs mélanges ; ou - un groupement hydrocarboné cyclique insaturé comprenant de 5 à 8 atomes de carbone comme par exemple un groupe cyclohexényle.
De préférence, R' est un groupement hydrocarboné aliphatique insaturé, de préférence un groupe vinyle. Selon un mode de réalisation particulier, le polyorganosiloxane comprend également des unités de formule (IV) R SiO ~ n (4N n (IV) dans laquelle R est un groupe tel que défini plus haut, et n est égal à 1, 2 ou 3. Selon une variante, le composé X peut être une résine de silicone comprenant deux ou plusieurs insaturations éthyléniques, ladite résine étant apte à réagir avec le composé B par hydrosilylation.
On peut citer par exemple les résines de type MQ ou MT portant elle- même des extrémités réactives insaturées -CH=CH2. Ces résines sont des polymères d'organosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomériques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité. La lettre M représente l'unité monofonctionelle de formule (CH3)3SiO1/2, l'atome de silicium étant relié à un seul atome d'oxygène dans le polymère comprenant cette unité.
La lettre D signifie une unité difonctionnelle (CH3)2SiO2/2 dans laquelle l'atome de silicium est relié à deux atomes d'oxygène La lettre T représente une unité trifonctionnelle de formule (CH3)51O3/2 Dans les motifs M, D, T définis précédemment, au moins un des groupes méthyle peut être substitué par un groupe R différent du groupe méthyle tel qu'un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 2 à 10 atomes de carbone ou un groupe phényle ou bien encore un groupe hydroxyle. Enfin, la lettre Q signifie une unité tétrafonctionnelle SiO412 dans laquelle l'atome de silicium est lié à quatre atomes d'hydrogène eux mêmes liés au reste du polymère. Comme exemples de telles résine, on peut citer les résines de silicone MT telles que les poly(phenyl-vinylsilsesquioxane) comme celle commercialisées sous la référence SST-3PV1 par la société Gelest. De préférence, les composés X comprennent de 0,01 à 1 % en poids de groupes aliphatiques insaturés. Avantageusement, le composé X est choisi parmi les polyorganopolysiloxanes, notamment ceux comprenant les unités siloxanes (III) et éventuellement (IV) décrites précédemment. Le composé Y comprend de préférence au moins deux groupes Si-H (groupes hydrogénosilanes) libres. Le composé Y peut être avantageusement choisi parmi les organosiloxanes comprenant une ou plusieurs unités alkylhydrogènosiloxane de formule suivante HS p (V) dans laquelle : R représente un groupe hydrocarboné monovalent, linéaire ou cyclique, comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, comme par exemple un radical alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence de 1 à 20 et mieux de 1 à 10 atomes de carbone, en particulier un radical méthyle, ou encore un groupement phényle et p est égal à 1 ou 2. De préférence R est un groupement hydrocarboné, de préférence le méthyle. Ces composés Y organosiloxanes à unités alkylhydrogènosiloxanes peuvent comprendre en outre des unités de formule : r (IV) telles que définies plus haut. Le composé Y peut être une résine de silicone comprenant au moins un motif choisis parmi les motifs M, D, T, Q tels que définis ci- dessus et comprenant au moins un groupe Si-H telles que les poly(methyl-hydridosilsesquioxane) commercialisées sous la référence SST-3MH1.1 par la société Gelest. De préférence, ces composés Y organosiloxanes comprennent de 0,5 à 2,5 % en poids de groupes Si-H.
Avantageusement, les radicaux R représentent un groupement méthyle dans les formules (III), (IV), (V) ci-dessus. De préférence, ces organosiloxanes Y comprennent des groupes terminaux de formule (CH3)3SiO112. Avantageusement, les organosiloxanes Y comprennent deux ou plusieurs unités alkylhydrogénosiloxane de formule (H3C)(H)SiO et comprennent éventuellement des unités (H3C)2SiO. De tels composés Y organosiloxanes à groupements hydrogénosilane sont décrits par exemple dans le document EP 0465744.
Selon une variante, le composé X est choisi parmi les oligomères ou polymères organiques (par organique, on entend des composés dont la chaîne principale est non siliconée, de préférence des composés ne comprenant pas d'atomes de silicium) ou parmi les polymères ou oligomères hybrides organique / silicone, lesdits oligomères ou polymères portant au moins deux groupements aliphatiques insaturés réactifs, le composé Y étant choisi parmi les hydrogénosiloxanes cités ci-dessus. Le composé X, de nature organique, peut alors être choisi parmi les polymères ou oligomères vinyliques, (méth)acryliques, les polyesters, les polyuréthanes et/ou les polyurées, les polyéthers, les perfluoropolyéthers, les polyoléfines telles que le polybutène, le 39 P .2 Al. polyisobutylène, les dendrimères ou les polymères hyper-ramifiés organiques, ou leurs mélanges. En particulier, le polymère organique ou la partie organique du polymère hybride peut être choisi parmi les polymères suivants : a) les polyesters à insaturation(s) éthylénique(s) : I1 s'agit d'un groupe de polymères de type polyester présentant deux ou plusieurs doubles liaisons éthyléniques, réparties de manière aléatoire dans la chaîne principale du polymère. Ces polyesters insaturés sont obtenus par polycondensation d'un mélange : - de diacides carboxyliques aliphatiques linéaires ou ramifiés ou cycloaliphatiques comportant notamment de 3 à 50 atomes de carbone, de préférence de 3 à 20 et mieux de 3 à 10 atomes de carbone, tels que l'acide adipique ou l'acide sébacique, de diacides carboxyliques aromatiques ayant notamment de 8 à 50 atomes de carbone, de préférence de 8 à 20 et mieux de 8 à 14 atomes de carbone, tels que les acides phtaliques, notamment l'acide téréphtalique, et/ou de diacides carboxyliques issus de dimères d'acides gras à insaturations éthyléniques tels que les dimères des acides oléique ou linoléique décrits dans la demande EP-A-959 066 (paragraphe [0021]) commercialisés sous les dénominations Pripol® par la société Unichema ou Empol® par la société Henkel, tous ces diacides devant être exempts de doubles liaisons éthyléniques polymérisables, - de diols aliphatiques linéaires ou ramifiés ou cycloaliphatiques comportant notamment de 2 à 50 atomes de carbone, de préférence de 2 à 20 et mieux de 2 à 10 atomes de carbone, tels que l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol, le propylèneglycol, le 1,4-butanediol ou le cyclohexanediméthanol, de diols aromatiques ayant de 6 à 50 atomes de carbone, de préférence de 6 à 20 et mieux de 6 à 15 atomes de carbone tel que le bisphénol A et le bisphénol B, et/ou de dimères diols issus de la réduction des dimères d'acides gras tels que définis précédemment, et - d'un ou de plusieurs diacides carboxyliques ou leurs anhydrides comportant au moins une double liaison éthylénique polymérisable et ayant de 3 à 50 atomes de carbone, de préférence de 3 à 20 et mieux de 3 à 10 atomes de carbone, tels que l'acide maléique, l'acide fumarique ou l'acide itaconique. b) les polyesters à groupes (méth)acrylate latéraux et/ou terminaux : I1 s'agit d'un groupe de polymères de type polyester obtenus par polycondensation d'un mélange : - de diacides carboxyliques aliphatiques linéaires ou ramifiés ou cycloaliphatiques comportant notamment de 3 à 50 atomes de carbone, de préférence de 3 à 20 et mieux de 3 à 10 atomes de carbone, tels que l'acide adipique ou l'acide sébacique, de diacides carboxyliques aromatiques ayant notamment de 8 à 50 atomes de carbone, de préférence de 8 à 20 et mieux de 8 à 14 atomes de carbone, tels que les acides phtaliques, notamment l'acide téréphtalique, et/ou de diacides carboxyliques issus de dimères d'acides gras à insaturation éthyléniques tels que les dimères des acides oléique ou linoléique décrits dans la demande EP-A-959 066 (paragraphe [0021]) commercialisés sous les dénominations Pripol® par la société Unichema ou Empol® par la société Henkel, tous ces diacides devant être exempts de doubles liaisons éthyléniques polymérisables, - de diols aliphatiques linéaires ou ramifiés ou cycloaliphatiques comportant notamment de 2 à 50 atomes de carbone, de préférence de 2 à 20 et mieux de 2 à 10 atomes de carbone, tels que l'éthylèneglycol, le diéthylèneglycol, le propylèneglycol, le 1,4-butanediol ou le cyclohexanediméthanol, de diols aromatiques ayant de 6 à 50 atomes de carbone, de préférence de 6 à 20 et mieux de 6 à 15 atomes de carbone tel que le bisphénol A et le bisphénol B, et - d'au moins un ester d'acide (méth)acrylique et d'un diol ou polyol ayant de 2 à 20 atomes de carbone, de préférence de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le (méth)acrylate de 2-hydroxyéthyle, le (méth)acrylate de 2-hydroxypropyle et le méthacrylate de glycérol. Ces polyesters diffèrent de ceux décrits ci-dessus sous le point a) par le fait que les doubles liaisons éthyléniques ne sont pas situées dans la chaîne principale mais sur des groupes latéraux ou à l'extrémité des chaînes. Ces doubles liaisons éthyléniques sont celles des groupes (méth)acrylate présents dans le polymère.
De tels polyesters sont commercialisés par exemple par la société UCB sous les dénominations EBECRYL® (EBECRYL® 450 : masse molaire 1600, en moyenne 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 652 : masse molaire 1500, en moyenne 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 800 : masse molaire 780, en moyenne 4 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 810 : masse molaire 1000, en moyenne 4 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 50 000 : masse molaire 1500, en moyenne 6 fonctions acrylate par molécule).
c) les polyuréthannes et/ou polyurées à groupes (méth)acrylate, obtenus par polycondensation : - de diisocyanates, triisocyanates et/ou polyisocyanates aliphatiques cycloaliphatiques et/ou aromatiques ayant notamment de 4 à 50, de préférence de 4 à 30 atomes de carbone, tels que
l'hexaméthylènediisocyanate, l'isophoronediisocyanate, le
toluènediisocyanate, le diphénylméthanediisocyanate ou les isocyanurates de formule O I I OCN-R-N N-R-NCO Ô' C'O N 1 R-NCO résultant de la trimérisation de 3 molécules de diisocyanates OCN-R-CNO, où R est un radical hydrocarboné linéaire, ramifié ou cyclique comportant de 2 à 30 atomes de carbone ; - de polyols, notamment de diols, exempts d'insaturations
éthyléniques polymérisables, tels que le 1,4-butanediol, l'éthylèneglycol ou le triméthylolpropane, et / ou de polyamines, notamment de diamines, aliphatiques, cycloaliphatiques et / ou aromatiques ayant notamment de 3 à 50 atomes de carbone, telles que l'éthylènediamine ou l'hexaméthylènediamine, et - d'au moins un ester d'acide (méth)acrylique et d'un diol ou polyol ayant de 2 à 20 atomes de carbone, de préférence de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le (méth)acrylate de 2-hydroxyéthyle, le (méth)acrylate de 2-hydroxypropyle et le méthacrylate de glycérol. De tels polyuréthannes / polyurées à groupes acrylates sont commercialisés par exemple sous la dénomination SR 368 (tris(2-hydroxyéthyl)isocyanurate-triacrylate) ou CRAYNOR® 435 par la société CRAY VALLEY, ou sous la dénomination EBECRYL® par la société UCB (EBECRYL® 210 : masse molaire 1500, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 230 : masse molaire 5000, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 270 : masse molaire 1500, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 8402 : masse molaire 1000, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 8804 : masse molaire 1300, 2 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 220 : masse molaire 1000, 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 2220 : masse molaire 1200, 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 1290 : masse molaire 1000, 6 fonctions acrylate par molécule, EBECRYL® 800 : masse molaire 800, 6 fonctions acrylate par molécule). On peut également citer les polyuréthannes aliphatiques diacrylate hydrosolubles commercialisés sous les dénominations EBECRYL® 2000, EBECRYL® 2001 et EBECRYL® 2002, et les polyuréthannes diacrylate en dispersion aqueuse commercialisés sous les dénominations commerciales IRR® 390, IRR® 400, IRR® 422 IRR® 424 par la société UCB. d) les polyéthers à groupes (méth)acrylate obtenus par estérification, par l'acide (méth)acrylique, des groupes hydroxyle terminaux d'homopolymères ou de copolymères d'alkylèneglycols en C1-C4, tels que le polyéthylèneglycol, le polypropylèneglycol, les copolymères d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène ayant de préférence une masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 10 000, le triméthylolpropane polyéthoxylé ou polypropoxylé.
Des po lyoxyéthylènes-di(méth)acrylate de masse molaire appropriée sont commercialisés par exemple sous les dénominations SR 259, SR 344, SR 610, SR 210, SR 603 et SR 252 par la société CRAY VALLEY ou sous la dénomination EBECRYL® 11 par UCB.
Des triacrylates de triméthylolpropane polyéthoxylé sont commercialisés par exemple sous les dénominations SR 454, SR 498, SR 502, SR 9035, SR 415 par la société CRAY VALLEY ou sous la dénomination EBECRYL® 160 par la société UCB. Des triacrylates de triméthylolpropane polypropoxylé sont commercialisés par exemple sous les dénominations SR 492 et SR 501 par la société CRAY VALLEY. e) les époxyacrylates obtenus par réaction entre : - au moins un diépoxyde choisi par exemple parmi (i) l'éther diglycidylique de bisphénol A, (ii) une résine diépoxy résultant de la réaction entre l'éther diglycidylique de bisphénol A et l'épichlorhydrine, (iii) une résine époxyester à extrémités a.13-diépoxy résultant de la condensation d'un diacide carboxylique ayant de 3 à 50 atomes de carbone avec un excès stoechiométrique de (i) et/ou (ii), (iv) une résine époxyéther à extrémités a3-diépoxy résultant de la condensation d'un diol ayant de 3 à 50 atomes de carbone avec un excès stoechiométrique de (i) et/ou (ii), (v) les huiles naturelles ou synthétiques portant au moins 2 groupes époxyde, telles que l'huile de soja époxydée, l'huile de lin époxydée et l'huile de vernonia époxydée, un polycondensat phénol-formaldéhyde (résine Novolac dont les extrémités et/ou les groupes latéraux ont été époxydés, et - un ou plusieurs acides carboxyliques ou polyacides carboxyliques comportant au moins une double liaison éthylénique en a .P du groupe carboxylique comme l'acide (méth)acrylique ou l'acide crotonique ou les esters d'acide (méth)acrylique et d'un diol ou polyol ayant de 2 à 20 atomes de carbone, de préférence de 2 à 6 atomes de carbone tels que le (méth)acrylate de 2-hydroxyéthyle.
De tels polymères sont commercialisés par exemple sous les dénominations SR 349, SR 601, CD 541, SR 602, SR 9036, SR 348, CD 540, SR 480, CD 9038 par le société CRAY VALLEY, sous les dénominations EBECRYL® 600 et EBECRYL® 609, EBECRYL® 150, EBECRYL® 860, EBECRYL® 3702 par la société UCB et sous les dénominations PHOTOMER® 3005 et PHOTOMER® 3082 par la société HENKEL. f) les poly(méth)acrylates d'(alkyle en C1_50), ledit alkyle étant linéaire, ramifié ou cyclique, comportant au moins deux fonctions à double liaison éthylénique portées par les chaînes hydrocarbonées latérales et/ou terminales. De tels copolymères sont commercialisés par exemple sous les dénominations IRR® 375, OTA® 480 et EBECRYL® 2047 par la société UCB. g) les polyoléfines telles que le polybutène, le polyisobutylène, h) les perfluoropolyéthers à groupes acrylate obtenus par estérification, par exemple par l'acide (méth)acrylique, de perfluoropolyéthers portant des groupes hydroxyle latéraux et / ou terminaux. De tels perfluoropolyéthers c 3-diols sont décrits notamment dans EP-A-1057849 et sont commercialisés par la société AUSIMONT sous la dénomination FOMBLIN® Z DIOL. i) les dendrimères et polymères hyperramifiés portant des groupes terminaux (méth)acrylate ou (méth)acrylamide obtenus respectivement par estérification ou amidification de dendrimères et de polymères hyperramifiés à fonctions terminales hydroxyle ou amino, par de l'acide (méth)acrylique. Les dendrimères (du grec dendron = arbre) sont des molécules polymères "arborescentes", c'est-à-dire très ramifiées inventées par D. A. Tomalia et son équipe au début des années 90 (Donald A. Tomalia et al., Angewandte Chemie, Int. Engl. Ed., vol. 29, n° 2, pages 138 - 175). I1 s'agit de structures construites autour d'un motif central généralement polyvalent. Autour de ce motif central, sont enchaînés, selon une structure parfaitement déterminée, des motifs ramifiés d'allongement de chaîne donnant ainsi naissance à des macromolécules symétriques, monodispersées ayant une structure chimique et stéréochimique bien définie. Des dendrimères de type polyamidoamine sont commercialisés par exemple sous la dénomination STARBUST® par la société DENDRITECH. Les polymères hyperramifiés sont des polycondensats, généralement de type polyester, polyamide ou polyéthylèneamine, obtenus à partir de monomères multifonctionnels, qui ont une structure arborescente similaire à celle des dendrimères mais beaucoup moins régulière que celle-ci (voir par exemple WO-A-93/17060 et WO 96/12754). La société PERSTORP commercialise sous la dénomination BOLTORN® des polyesters hyperramifiés. On trouvera sous la dénomination COMBURST® de la société DENDRITECH des polyéthylèneamines hyperramifiées. Des poly(esteramide) hyperramifiés à extrémités hydroxyle sont commercialisés par la société DSM sous la dénomination HYBRANE®. Ces dendrimères et polymères hyperramifiés estérifiés ou amidifiés par l'acide acrylique et/ou méthacrylique se distinguent des polymères décrits sous les points a) à h) ci-dessus par le très grand nombre de doubles liaisons éthyléniques présentes. Cette fonctionnalité élevée, le plus souvent supérieure à 5, les rend particulièrement utiles en leur permettant de jouer un rôle de "noeud de réticulation", c'est-à-dire de site de réticulation multiple. On peut donc utiliser ces polymères dendritiques et hyperramifiés en association avec un ou plusieurs des polymères et/ou oligomères a) à h) ci-dessus. La réaction d'hydrosilylation se fait avantageusement en présence d'un catalyseur, de préférence à base de platine ou d'étain. On peut citer par exemple déposé sur un support de gel de (charbon), le chlorure de platine chloroplatiniques.les catalyseurs à base de platine silice ou de poudre de charcoal les sels de platine et d'acides On utilise de préférence les acides chloroplatiniques sous forme hexahydrate ou anhydre, facilement dispersible dans les milieux organosiliconés. On peut également citer les complexes de platine tels que ceux à base d'acide chloroplatinique hexahydrate et de divinyl tétraméthyldisiloxane. On peut également introduire des inhibiteurs ou retardateurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs du catalyseur, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps ou de retarder la polymérisation. De façon non limitative, on peut citer les polyméthylvinylsiloxanes cycliques, et en particulier le tétravinyl tétraméthyl cyclotétrasiloxane, les alcools acétyléniques, de préférence volatiles, tels que le méthylisobutynol. La présence de sels ioniques, tels que l'acétate de sodium, dans la composition peut avoir une influence dans la vitesse de polymérisation des composés. De façon avantageuse, les composés X et Y sont choisis parmi les composés siliconés susceptibles de réagir par hydrosilylation ; en particulier le composé X est choisi parmi les polyorganosiloxanes comprenant des unités de formule (III) décrits ci-dessus et le composé Y est choisi parmi les organosiloxanes comprenant des unités alkylhydrogènosiloxanes de formule (IV) décrits ci-dessus. Selon un mode de réalisation particulier, le composé X est un polydiméthylsiloxane à groupements vinyliques terminaux, et le composé Y est le méthylhydrogénosiloxane. A titre d'exemple d'une combinaison de composés X et Y réagissant par hydrosilylation, on peut citer les références suivantes proposée par la société Dow Corning : DC 7-9800 Soft Skin Adhesive Parts A & B, ainsi que les mélanges A et B suivants préparés par Dow Corning : 5 MELANGE A : Ingrédient (Nom N°CAS Teneurs Fonction INCI) (%) Diméthyl 68083- 55-95 Polymère Siloxane, 19-2 Dimethylvinylsil oxy-terminé Silylate Silice 68909- 10-40 Charge 20-6 1,3-Diéthényl- 68478- Trace Catalyseur 1,1,3,3- 92-2 Tétraméthyldisil oxane complexes Tétraméthyldivi 2627-95-4 0,1-1 Polymère nyl-disiloxane MELANGE B : Ingrédient (Nom INCI) N°CAS Teneurs Fonction (%) Dimethyl Siloxane, 68083-19-2 55-95 Polymère Dimethylvinylsiloxy- terminé Silica Silylate 68909-20-6 10-40 Charge Diméthyl, 68037-59-2 1-10 Polymère Méthylhydrogen Siloxane, terminé par un groupement triméthylsiloxy Selon un mode de réalisation, les polymères hydrophobes sont 48 obtenus suite à la réaction des composés X et Y qui ont réagi par condensation, soit en présence d'eau (hydrolyse) par réaction de 2 composés porteurs de groupements alcoxysilanes, soit par condensation dite « directe » par réaction d'un composé porteur de groupement(s) alcoxysilane(s) et d'un composé porteur de groupement(s) silanol(s) ou par réaction de 2 composés porteurs de groupement(s) silanol(s). Lorsque la condensation se fait en présence d'eau, celle-ci peut être en particulier l'humidité ambiante, l'eau résiduelle des fibres kératiniques, ou l'eau apportée par une source extérieure, par exemple par humidification préalable des fibres kératiniques (par exemple par un brumisateur). Dans ce mode de réaction par condensation, les composés X et Y, identiques ou différents, peuvent donc être choisis parmi les composés siliconés dont la chaîne principale comprend deux ou plusieurs groupes alcoxysilane et/ou au moins deux groupes silanol (Si-OH), latéraux et/ou en bout de chaîne. Selon un mode de réalisation avantageux, les composés X et / ou Y sont choisis parmi les polyorganosiloxanes comprenant deux ou plusieurs deux groupes alcoxysilane. Par groupe « alcoxysilane », on entend un groupe comprenant au moins une partie -Si-OR, R étant un groupe alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone. Les composés X et Y sont notamment choisis parmi les polyorganosiloxanes comprenant des groupes terminaux alcoxysilanes, plus spécifiquement ceux qui comprennent deux ou plusieurs groupes alcoxysilanes terminaux, de préférence trialcoxysilanes terminaux. Ces composés X et/ou Y comprennent de préférence de façon majoritaire des unités de formule :4'tiO(4,,s /2. (VI) dans laquelle R9 représente indépendamment un radical choisi parmi les groupes alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, le phényle, les groupes alkyle fluorés, et s est égal à 0, 1, 2 ou 3. De préférence, R9 représente indépendamment un groupe alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone. Comme groupe alkyle, on peut citer notamment le méthyle, le propyle, le butyle, l'hexyle et leurs mélanges, de préférence le méthyle ou l'éthyle. Comme groupe fluoroalkyle, on peut citer le 3,3,3-trifluoropropyle.
Selon un mode de réalisation particulier, les composés X et Y, identiques ou différents, sont des polyorganosiloxanes comprenant des unités de formule : :~~??~ (VII) dans laquelle R9 est tel que décrit ci-dessus, de préférence R9 est un radical méthyle, et f est notamment tel que le polymère présente une viscosité à 25 °C allant de 0,5 à 3000 Pa.s, de préférence allant de 5 à 150 Pa.s et/ou f est notamment un nombre allant de 2 à 5000, de préférence de 3 à 3000, mieux encore de 5 à 1000. Ces composés X et Y polyorganosiloxanes comprennent deux ou plusieurs groupes trialcoxysilanes terminaux par molécule de polymère, lesdits groupes ayant la formule suivante u ZSi:Ri (ORb-x (VIII) dans laquelle : les radicaux R représentent indépendamment un groupe méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, sec-butyle, isobutyle, de préférence un groupe méthyle ou éthyle, R' est un groupe méthyle ou éthyle, x est égal à 0 ou 1, de préférence x est égal à 0, et Z est choisi parmi : les groupes hydrocarbonés divalents ne comportant pas d'insaturation éthylénique et comprenant de 2 à 18 atomes de carbone (groupes alkylène), les combinaisons de radicaux hydrocarbonés divalents et de segments siloxanes de formule (IX) suivante : Rt (IX) R9 étant tel que décrit plus haut, G est un radical hydrocarboné divalent ne comportant pas d'insaturation éthylénique et comprenant de 2 à 18 atomes de carbone et c est un entier allant de 1 à 6.
Z et G peuvent être notamment choisis parmi les groupements alkylène tels que l'éthylène, le propylène, le butylène, le pentylène, l'hexylène, les groupements arylène tels que le phénylène. De préférence, Z est un groupe alkylène, et mieux éthylène. Ces polymères peuvent présenter en moyenne au moins 1,2 groupements terminaux ou chaînes terminales trialcoxysilanes par molécule, et de préférence en moyenne au moins 1,5 groupements terminaux trialcoxysilanes par molécule. Ces polymères pouvant présenter au moins 1,2 groupements terminaux trialcoxysilanes par molécule, certains peuvent comprendre d'autre types de groupes terminaux tels que des groupements terminaux de formule CH2=CHSiR92- ou de formule R63- Si-, dans laquelle R9 est tel que défini plus haut et chaque groupe R6 est indépendamment choisi parmi les groupes R9 ou vinyle. On peut citer comme exemples de tels groupements terminaux les groupes triméthoxysilane, triéthoxysilane, vinyldiméthoxysilane et vinylméthyloxyphénylsilane. De tels polymères sont notamment décrits dans les documents US 3 175 993, US 4 772 675, US 4 871 827, US 4 888 380, US 4 898 910, US 4 906 719 et US 4 962 174 dont le contenu est incorporé par référence à la présente demande.
On peut citer à titre de composé X et/ou Y en particulier le polymère de formule : 51 1-(Si S - 9 R ..Ix R' R9 1 . x (.D ,.Sî r.(Stï;-:5i(O.R , (X) dans laquelle R, R', R9, Z, x et f sont tels que décrits plus haut. Les composés X et/ou Y peuvent également comprendre un 5 mélange de polymère de formule (X) ci-dessus avec des polymères de formule (XI) suivante : Ria R9 Ci t2 C11 S. O(S .0)§i Z. Si( R)3 (XI) dans laquelle R, R', R9, Z, x et f sont tels que décrits plus haut. 10 Lorsque le composé X et/ou Y polyorganosiloxanes à groupe(s) alcoxysilane(s) comprend un tel mélange, les différents polyorganosiloxanes sont présents en des teneurs telles que les chaînes organosilyle terminales représentent moins de 40 %, de préférence moins de 25 % en nombre des chaînes terminales. 15 Les composés X et/ou Y polyorganosiloxanes particulièrement préférés sont ceux de formule (X) décrits ci-dessus. De tels composés X et/ou Y sont décrits par exemple dans la demande de brevet WO 01/96450. Comme indiqué plus haut, les composés X et Y peuvent être 20 identiques ou différents. Selon une variante, l'un des 2 composés réactifs X ou Y est de nature silicone et l'autre est de nature organique. Par exemple le composé X est choisi parmi les oligomères ou polymères organiques ou les oligomères ou polymères hybrides organique / silicone, lesdits 25 polymères ou oligomères comprenant au moins deux groupements alcoxysilanes et Y est choisi parmi les composés siliconés tels que les polyorganosiloxanes décrits ci-dessus. En particulier, les oligomères ou polymères organiques sont choisis parmi les oligomères ou polymères vinyliques, (méth)acryliques, polyesters, polyamides, polyuréthanes et/ou polyurées, polyéthers, polyoléfines, perfluoropolyéthers, dendrimères et polymères hyper-ramifiés organiques, et leurs mélanges. Les polymères organiques de nature vinylique ou (méth)acrylique, porteurs de groupes latéraux alcoxysilanes, pourront en particulier être obtenus par copolymérisation d'au moins un monomère organique vinylique ou (méth)acrylique avec un (méth)acryloxypropyltriméthoxysilane, un vinyl triméthoxysilane, un vinyltriéthoxysilane, un allyltriméthoxysilanes, etc. On peut citer par exemple les polymères (méth)acryliques décrits dans le document de KUSABE.M, Pitture e Verniei - European Coating ; 12-B, pages 43-49, 2005, et notamment les polyacrylates à groupes alcoxysilanes référencés MAX de Kaneka ou ceux décrits dans la publication de PROBSTER, M, Adhesion-Kleben & Dichten, 2004, 481 (1-2), pages 12-14.
Les polymères organiques résultant d'une polycondensation ou d'une polyaddition, tel que les polyesters, polyamides, polyuréthanes et/ou polyurées, polyéthers, et porteurs de groupes alcoxysilanes latéraux et/ou terminaux, pourront résulter par exemple de la réaction d'un prépolymère oligomère tel que décrit plus haut avec l'un des co- réactifs silanes suivant porteurs d'au moins un groupe alcoxysilane : aminopropyltriméthoxysilane, aminopropyl-triéthoxysilane, aminoéthylaminopropyltriméthoxysilane, glycidoxypropyltriméthoxysilane, glycidoxypropyltriéthoxysilane, époxycyclohéxyléthyltriméthoxysilane, mercaptopropyltriméthoxysilane. Des exemples de polyéthers et de polyisobutylènes à groupes alcoxysilanes sont décrits dans la publication de KUSABE.M., Pitture Verniei - European Coating ; 12-B, pages 43-49, 2005. Comme exemple de polyuréthanes à groupes alcoxysilanes terminaux , on peut citer ceux décrits dans le document PROBSTER, M., Adhesion-Kleben & Dichten, 2004, 481 (1-2), pages 12-14 ou encore ceux décrits dans le document LANDON, S., Pitture e Verniei vol. 73, N° 11 , pages 18-24, 1997 ou dans le document HUANG, Mowo, Pitture e Verniei vol. 5, 2000, pages 61-67, on peut notamment citer les polyuréthanes à groupes alcoxysilanes de OSI-WITCO-GE. A titre de composés X et/ou Y polyorganosiloxanes, on peut citer les résines de type MQ ou MT portant elle-même des extrémités alcoxysilanes et/ou silanols comme par exemple les résines poly(isobutylsilsesquioxane) fonctionnalisées par des groupes silanols proposées sous la référence SST-S7C41 (3 groupes Si-OH) par la société Gelest. La réaction de condensation peut se faire en présence d'un catalyseur à base de métal, un catalyseur à base de titane.
On peut citer notamment les catalyseurs à base de tétraalcoxytitane de formule : 'a: (t.. . R3» dans laquelle R2 est choisi parmi les radicaux alkyle tertiaires tels que le tert butyle, le tert amyle et le 2,4-diméthyl-3-pentyle ; R3 représente un radical alkyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un groupe méthyle éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, sec-butyle, hexyle et y est un nombre allant de 3 à 4, mieux de 3,4 à 4.
A titre d'exemple d'une combinaison de composés X et Y porteurs de groupements alcoxysilanes et réagissant par condensation, on peut citer la combinaison des mélanges A' et B' suivants préparés par la société Dow Corning : Mélange A' : Ingrédient (Nom INCI) N°CAS Teneurs Fonction %) Bis- PMN8717 25-45 Polymère Triméthoxysiloxyéthyl 6 Tétraméthyldisiloxyéthyl Dimethicone (1) Silica Silylate 68909-20- 5-20 Charge 6 Disiloxane 107-46-0 30-70 Solvant Mélange B' : Ingrédient (Nom N°CAS Teneurs (%) Fonction INCI) Disiloxane 107-46-0 80-99 Solvant Tétra-t-Butyl - 1-20 Catalyseur Titanate I1 est d'ailleurs à noter que les composés X et Y identiques sont réunis dans le mélange A'. Selon un mode de réalisation, les polymères filmogènes 10 hydrophobes sont obtenus suite à la réaction des composés X et Y qui ont réagi ensemble par réticulation en présence de peroxyde. Cette réaction se fait de préférence par chauffage à une température supérieure ou égale à 50 °C, de préférence supérieure ou égale à 80 °C, allant jusqu'à 120 °C. 15 Les composés X et Y, identiques ou différents, comprennent dans ce cas deux ou plusieurs groupements latéraux -CH3 et/ou deux ou plusieurs chaînes latérales portant un groupement -CH3. Les composés X et Y sont de préférence siliconés et peuvent être choisis par exemple parmi les polydiméthylsiloxanes linéaires 555 non volatiles de haut poids moléculaire, ayant un degré de polymérisation supérieur à 6 présentant au moins deux groupements latéraux -CH3 reliés à l'atome de silicium et / ou au moins deux chaînes latérales portant un groupement -CH3. On peut citer par exemple les polymères décrits dans le Catalogue « Reactive Silicones » de la société Gelest Inc., Edition 2004, page 6, et notamment les copolymères (aussi appelés gommes) de vinylméthylsiloxane-diméthylsiloxane de poids moléculaires allant de 500 000 à 900 000 et de viscosité supérieure à 2 000 000 cSt.
A titre de peroxydes utilisables dans le cadre de l'invention, on peut citer le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de 2,4-dichlorobenzoyle et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, la réaction d'hydrosilylation ou la réaction de condensation ou bien encore la réaction de réticulation en présence d'un peroxyde entre les composés X et Y est accélérée par un apport de chaleur en élevant par exemple la température du système entre 25 °C et 180 °C. Le système réagira notamment sur les fibres kératiniques. D'une façon générale, quel que soit le type de réaction par laquelle les composés X et Y réagissent ensemble, le pourcentage molaire de X par rapport à l'ensemble des composés X et Y, c'est-à-dire le ratio X/(X+Y) x 100, peut varier de 5 % à 95 %, de préférence de 10 % à 90 %, mieux encore de 20 % à 80 %. De même, le pourcentage molaire de Y par rapport à l'ensemble des composés X et Y, c'est-à-dire le ratio Y / (X+Y) x 100, peut varier de 5 % à 95 %, de préférence de 10 % à 90 %, mieux encore de 20 % à 80 %. Le composé X peut présenter une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) allant de 150 à 1 000 000, de préférence de 200 à 800 000, de préférence encore de 200 à 250 000. Le composé Y peut présenter une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) allant de 200 à 1 000 000, de préférence de 300 à 800 000, de préférence encore de 500 à 250 000.
Le composé X peut représenter de 0,5 % à 95 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 % à 90 % et mieux de 5 % à 80 %. Le composé Y peut représenter de 0,05 % à 95 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 % à 90%etmieux de0,2%à80%. Le ratio entre les composés X et Y peut être varié de manière à moduler la vitesse de réaction et donc la vitesse de formation du film ou encore de manière à adapter les propriétés du film formé (par exemple ses propriétés adhésives) selon l'application recherchée. En particulier, les composés X et Y peuvent être présents en un ratio X/Y molaire allant de 0,05 à 20 et mieux de 0,1 à 10. De préférence, le ou les polymères filmogènes hydrophobes peuvent être choisis parmi les copolymères d'acide acrylique et de N- tertiobutylacrylamide non neutralisés vendu sous la dénomination ULTRAHOLD STRONG® par la société BASF, les tétrapolymères d'acide (méth)acrylique, de (méth)acrylates et de (méth)acrylate d'alkyle en C8-C24, tels que ceux vendus sous la dénomination Soltex OPT-PG par la société Rhom & Haas ayant comme non INCI : Acrylates/C12-C22 Alkyl Methacrylate Copolymer, les copolymères d'acétate de vinyle et d'acide crotonique non neutralisés, en particulier le copolymère d'acétate de vinyle/acide crotonique/tertbutyl-4-benzoate de vinyle (65/10/25) (nom INCI : Vinyl Acetate /Vinyl Butyl Benzoate/Crotonates Copolymer) sous forme non neutralisée tel que le produit commercial MEXOMERE PW fabriqué par la société CHIMEX ; les polymères siliconés greffés tels que le polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle/méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique) et les polymères de type réseau de polymères interpénétrés (dits IPN) de polyuréthane et de polymère acrylique sous forme de dispersion aqueuse, en particulier le polymère vendu sous la dénomination « Hybridur® 875 polymer dispersion » par la société AIR PRODUCTS & CHEMICALS.
Par « polymère filmogène hydrophile », on entend tout polymère (1°) apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu ou discontinu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques humaines comme la peau, les cheveux, les cils, sourcils, ongle et (2°) dont le film formé est susceptible d'absorber une teneur en eau supérieure à 35% de préférence supérieure ou égale à 40% et plus particulièrement supérieure ou égale à 60% en poids par rapport au poids du film sec de polymère (avant immersion dans l'eau) lorsqu'il est plongé dans l'eau liquide. La teneur en eau absorbée par les polymères hydrophiles selon la présente invention peut être mesurée dans les mêmes conditions que celles décrites pour les polymères hydrophobes. Le ou les polymères hydrophiles sont choisis parmi : (i) les polyuréthanes, (ii) les polymères vinyliques, (iii) les polymères naturels, (iv) et leurs mélanges. Les polyuréthanes utilisés selon l'invention peuvent être choisis parmi les polyuréthanes filmogènes. Les polyuréthanes peuvent être des copolymères polyuréthanes, ou polyurée-uréthane ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, comportant seul ou en mélange : - au moins une séquence d'origine polyester aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou, - au moins une séquence siliconée, ramifiée ou non, par exemple polydiméthylsiloxane ou polyméthylphénylsiloxane, et/ou - au moins une séquence comportant des groupes fluorés. Les polyuréthanes filmogènes utilisables dans l'invention peuvent être également obtenus à partir de polyesters, ramifiés ou non, ou d'alkyles comportant des hydrogènes mobiles que l'on modifie par réaction avec un diisocyanate et un composé organique bifonctionnel (par exemple dihydro, diamino ou hydroxyamino), comportant en plus soit un groupement acide carboxylique ou carboxylate, soit un groupement acide sulfonique ou sulfonate, soit encore un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire. En vue de former le polyuréthane, on peut citer comme monomère porteur de groupement anionique pouvant être utilisé lors de la polycondensation, l'acide diméthylolpropionique, l'acide trimellitique ou un dérivé tel que l'anhydride trimellitique, le sel de sodium de l'acide 3-sulfopentadiol, le sel de sodium de l'acide 5-sulfo-1,3-benzénedicarboxylique. De préférence, le monomère porteur de groupement anionique est l'acide diméthylolpropionique. Comme polyuréthane filmogène utilisable selon l'invention, on peut ainsi citer les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Avalure UR-405®, Avalure UR-410®, Avalure UR-425®, Avalure UR-450® par la société GOODRICH.
Les polyuréthanes filmogènes peuvent être également choisis parmi les polyuréthanes élastomères filmogènes, aptes à conduire, par séchage dudit ou desdits polyuréthanes, à température ambiante et à un taux d'humidité relative de 55%, à un matériau présentant un profil mécanique défini par au moins : a) un taux d'allongement à la rupture (E) supérieur ou égal à 150%, b) une recouvrance instantanée (R;) supérieur ou égal à 75% après un allongement de 150%, c) une recouvrance à 300 secondes (R3oos) supérieur à 80%, après un allongement de 150%. Le matériau obtenu par séchage dudit ou desdits polyuréthanes filmogènes est donc suffisamment extensible pour ne pas se rompre suite aux déformations provoquées par les mouvements de la peau et retrouver une forme sensiblement identique à sa forme initiale.
Au sens de la présente invention, la recouvrance instantanée (R;) d'un matériau définit la capacité de celui-ci à retrouver sa forme initiale ou une forme sensiblement identique à sa forme initiale après avoir été déformé suite un allongement au cours d'une sollicitation en traction. La recouvrance du matériau est également mesurée en pourcentage. Au sens de la présente invention, le taux d'allongement à la rupture et la recouvrance sont évalués aux moyens des essais de traction décrits ci-après. Pour effectuer les essais de traction, on réalise un film destiné à la réalisation d'éprouvettes en appliquant dans une matrice en téflon la quantité suffisante de mélange comprenant le ou les polymères élastomères filmogènes pour obtenir un film d'épaisseur de 500 µm ± 50 µm. Le séchage est poursuivi jusqu'à ce que le poids du film n'évolue plus, ce qui peut représenter typiquement 12 jours. En particulier, au sens de la présente invention, on entend par « film destiné à la réalisation ou fabrication d'éprouvettes », un film obtenu par séchage dudit ou desdites polyuréthanes élastomères filmogènes, à température ambiante (22°C ± 2°C) et à un taux d'humidité relative de 55% ± 5%, à partir d'un mélange contenant au moins 3% de matières actives, c'est-à-dire 3% en poids de polyuréthanes par rapport au poids total du mélange. Dans le cas où le mélange servant à réaliser le film pour la fabrication d'éprouvettes contient moins de 3% en poids de matières actives, on effectue une opération de concentration préalable, par exemple en évaporant une partie du solvant de façon à ce que le mélange contienne au moins 3% en polymères élastomères. Cette opération permet d'éviter les séchages trop longs.
On découpe ensuite le film obtenu en éprouvettes de forme rectangulaire, d'une longueur de 80 mm et d'une largeur de 15 mm. Les essais sont réalisés sur un appareil commercialisé sous l'appellation Lloyd ou commercialisé sous l'appellation Zwick dans les mêmes conditions de températures et d'humidité que pour le séchage, c'est-à-dire une température ambiante (22°C ± 2°C) et à un taux d'humidité relative de 55% ± 5%. Les éprouvettes sont étirées à la vitesse de 20mm/min et la distance entre les mors est de 50 ± 1 mm.
Pour déterminer la recouvrance instantanée (Ri), on procède comme suit : - on étire l'éprouvette de 150 % (Emax), c'est-à-dire 1,5 fois sa longueur initiale (Io), - on relâche la contrainte en imposant une vitesse de retour égale à la vitesse de traction, soit 20mm/min, et on mesure l'allongement de l'éprouvette en pourcentage, après retour à charge nulle (ci). La recouvrance instantanée en % (Ri) est donnée par la formule ci-après : Ri-((Emax-Ei)/ Emax)X 1 00 Pour déterminer la recouvrance à 300 secondes, on maintient à contrainte nulle pendant 300 secondes supplémentaires, l'éprouvette ayant subi les opérations précédentes, et on mesure son taux d'allongement en pourcentage (C300s). En d'autres termes, la recouvrance à 300 secondes correspond au taux d'allongement résiduel de l'éprouvette 300 secondes après le retour à charge nulle (ci). Ainsi, la recouvrance à 300 secondes (R300s) d'un matériau définit la capacité de celui-ci à retrouver sa forme ou une forme sensiblement identique à sa forme initiale au bout de 300 secondes supplémentaires après le retour à charge nulle (ci) et après avoir été déformé suite un allongement au cours d'une sollicitation en traction. La recouvrance à 300 secondes en pourcentage (R300s) est donc donnée par la formule ci-après : R300s-((Emax-Ei)/ E300s)X100
De manière avantageuse, le ou les polyuréthanes élastomères filmogènes selon l'invention sont tels qu'ils forment, dans les conditions des tests ci-dessus décrits, un matériau ayant un taux d'allongement à la rupture (0) supérieur à 150%, de préférence au moins supérieur à 250%, et encore plus préférentiellement allant de 250% à 1000%, une recouvrance instantanée (Ri) allant de 75% à 100% et une recouvrance à 300 secondes (R3oos) allant de 80 à l00%, de préférence de 90% à l00%. De préférence, les polyuréthanes élastomères filmogènes sont choisis parmi les copolymères obtenus par copolymérisation de l'hexanediol, du néopentyl glycol, de l'acide adipique, de l'hexaméthylène diisocyanate, de l'acide sulfonique N-(2-aminoéthyl)-3-aminoéthane et de l' éthylènediamine. De préférence, les polyuréthanes peuvent être également choisis parmi les copolymères obtenus par copolymérisation de l'acide adipique, du dicyclohexylméthane diisocyanate, de l' éthylènediamine, l'hexanediol, du néopentyl glycol et du sodium N-(2-aminoéthyl)-3-aminoéthane sufonate. En particulier, les polyuréthanes sont choisis parmi ceux commercialisés sous la dénomination Baycusan C1001 ou C1004, et plus particulier celui vendu sous la dénomination Baycusan C1001. Le ou les polymères hydrophiles peuvent être choisis parmi les polymères vinyliques. De préférence, le ou les polymères vinyliques sont choisis parmi les alcools polyvinyliques, les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-Cg et les copolymères méthylvinyléther/monomaléate de butyle. Par alcool polyvinylique, on entend, au sens de la présente invention, un polymère comprenant des motifs -CH2CH(OH)-. Les alcools polyvinyliques sont généralement produits par hydrolyse de l'acétate de polyvinyle. Le plus souvent la réaction se produit en présence de méthanol (alcoolyse). La réaction est habituellement catalysée par voie acide ou basique. Le taux d'hydrolyse des produits commerciaux est variable, souvent autour de 87% mais il existe aussi des produits à l00 de taux d'hydrolyse. I1 existe aussi des copolymères avec d'autres monomères que l'acétate de vinyle tels que les copolymères éthylène/alcool vinylique. Les polymères alcools polyvinyliques sont de préférence choisis parmi les homopolymères ou les copolymères avec l'acétate de vinyle, ces derniers correspondant en particulier à une hydrolyse partielle du polyacétate de vinyle. On peut par exemple utiliser les produits de la gamme Celvol proposés par la société CELANESE sous les dénominations Celvol 540, Celvol 350, Celvol 325, Celvol 165, Celvol 125 Celvol 540 S, Celvol 840, Celvol 443. De préférence, les alcools polyvinyliques sont choisis parmi les produits vendus sous la dénomination Celvol 540 par la société CELANESE.
Le ou les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 peuvent être choisis parmi les copolymères comprenant (i) un ou plusieurs acides ou anhydrides maléique, fumarique, itaconique et (ii) un ou plusieurs monomères choisis parmi les esters vinyliques, les éthers vinyliques, les halogénures vinyliques, les dérivés phénylvinyliques, l'acide acrylique et ses esters, les fonctions anhydrides de ces copolymères étant éventuellement monoestérifiées ou monoamidifiées. De tels polymères sont décrits en particulier dans les brevets US 2.047.398, 2.723.248, 2.102.113, le brevet GB 839.805 et notamment ceux commercialisés sous les dénominations GANTREZ AN ou ES, AVANTAGE CP par la société ISP. De préférence, le ou les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-C8 sont choisis parmi l'acide acrylique et ses esters tels que les copolymères méthylvinyléther/anhydride maléique mono estérifiés commercialisés par exemple sous la dénomination GANTREZ ES 225 par la société ISP. Parmi les copolymères méthylvinyléther/monomaléate de butyle, on peut notamment citer le copolymère vendu par la société ISP. Le ou les polymères hydrophiles peuvent être également choisis parmi les polymères naturels, en particulier les polysaccharides qui présentent comme unités de base des monosaccharides ou des disaccharides.
Les polymères naturels sont de préférence choisis parmi les gommes de guar et les gommes de guar modifiées, les celluloses, la gomme de gellane et ses dérivés. Les gommes de guar sont des galactomannanes constitués de mannose et de galactose. Par « gomme de guar modifiée » au sens de la présente demande, on entend les gommes de guar alkylées par au moins un groupe alkyle en C1_8, les gommes de guar hydroxyalkylées par au moins un groupe hydroxyalkyle en C1_8, les gommes de guar acylées par au moins un groupe acyle en C1_8. De préférence, il s'agit de gommes de guar hydroxypropylées telles que celle vendue sous la dénomination JAGUAR HP 105 par la société RHODIA. La cellulose est un (3 1-4-polyacétal de cellobiose, le cellobiose étant un disaccharide constitué de deux molécules de glucose. Les dérivés de celluloses peuvent être anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques. Parmi ces dérivés, on distingue les éthers de celluloses, les esters de celluloses et les esters éthers de celluloses. Parmi les éthers de cellulose non ioniques, on peut citer les alkylcelluloses telles que les méthylcelluloses et les éthylcelluloses ; les hydroxyalkylcelluloses telles que les hydroxyméthylcelluloses, les hydroxyéthylcelluloses et les hydroxypropylcelluloses ; les celluloses mixtes hydroxyalkyl-alkylcelluloses telles que les hydroxypropyl- méthylcellulo ses, les hydroxyéthyl-méthylcelluloses, les hydroxyéthyl-éthylcelluloses et les hydroxybutyl-méthylcelluloses. Parmi les éthers de cellulose anioniques, on peut citer les carboxyalkylcelluloses et leurs sels. A titre d'exemple, on peut citer les carboxyméthylcelluloses, les carboxyméthylméthylcelluloses et les carboxyméthylhydroxyéthylcelluloses et leurs sels de sodium.
Parmi les éthers de cellulose cationiques, on peut citer les hydroxyéthylcelluloses quaternisées réticulées ou non. Le quaternisant peut être notamment le chlorure de glycidyltriméthylammonium ou une aminé grasse telle que la laurylamine ou la stéarylamine. Comme autre éther de cellulose cationique, on peut citer rhydroxyéthylcellulosehydroxypropyltriméthylammonium. Parmi les esters de celluloses, on trouve les esters inorganiques de cellulose (nitrates, sulfates, ou phosphates de cellulose...), les esters organiques de cellulose (monoacétates, triacétates, amidopropionates, acétatebutyrates, acétatepropionates ou acétatetrimellitates de cellulose....) et les esters mixtes organique/inorganique de cellulose tels que les acétatebutyratesulfates et les acétatepropionatesulfates de cellulose. Parmi les esters éthers de cellulose, on peut citer les phtalates d'hydroxypropylméthylcellulose et les sulftates déthylcellulose. Les composés cellulosiques de l'invention peuvent être choisis parmi les celluloses non substituées et les celluloses substituées. Les celluloses et dérivés sont représentés par exemple par les produits vendus sous les dénominations Avicel ® (microcristalline cellulose, MCC) par la société FMC Biopolymers, sous la dénomination Cekol (carboxyméthylcellulose) par la société Noviant (CP-Kelco), sous la dénomination Akucell AF (sodium carboxyméthylcellulose) par la société Akzo Nobel, sous la dénomination MethocelTM (éthers de cellulose) et EthocelTM (éthylcellulose) par la société DOW, sous les dénominations Aqualon ® (carboxyméthylcellulose et sodium carboxyméthylcellulose), Benecel ® (méthylcellulose), Blanose(TM) (carboxyméthylcellulose), Culminai® (Méthylcellulose, hydroxypropyl méthylcellulose), Klucel ® (hydroxypropylcellulose), Polysurf ® (cétyl hydroxyéthylcellulose) et Natrosol ® CS (hydroxyéthylcellulose) par la société Hercules Aqualon. La gomme de gellane est un polysaccharide produit par fermentation aérobie de Sphingomonas elodea plus communément appelé Psedomonas elodea. Ce polysaccharide linéaire est constitué par l'enchaînement des monosaccharides suivants D-Glucose, acide D-glucuronique et L-Rhamnose. A l'état natif la gomme de gellane est hautement acylée. La gomme de gellane utilisée de manière préférée dans le film selon la présente invention est une gomme de gellane au moins partiellement désacylée. Cette gomme de gellane au moins partiellement désacylée est obtenue par un traitement alcalin à haute température. On utilisera par exemple une solution de KOH ou de NaOH.
La gomme de gellane purifiée vendue sous la dénomination commerciale « KELCOGEL® » par la société KELCO convient pour préparer les compositions selon l'invention. Les dérivés de la gomme de gellane sont tous les produits obtenus en mettant en oeuvre des réactions chimiques classiques, tels que notamment les estérifications, addition d'un sel d'un acide organique ou minéral. A titre de dérivé de la gomme de gellane, on utilise par exemple la gomme de welane. La gomme de welane est une gomme de gellane modifiée par fermentation au moyen de Alcaligenes souche ATCC 31 555. La gomme de welane possède une structure pentasaccharidique récurrente formée d'une chaîne principale constituée d'unités D-Glucose, acide D-glucuronique et L-Rhamnose sur laquelle un motif pendant de L-Rhamnose ou de L-Mannose est greffé.
La gomme de welane vendue sous la dénomination commerciale « KELCO CRETE ®» par la société KELCO convient pour préparer les compositions selon l'invention. Comme autres polymères saccharidiques utilisables selon l'invention, on peut citer les amidons et leurs dérivés.
De préférence, le ou les polymères naturels sont choisis parmi les celluloses et leurs dérivés, en particulier ceux vendus sous les dénominations Avicel ® (microcristalline cellulose, MCC) par la société FMC Biopolymers. De préférence, le ou les polymères hydrophiles sont choisis parmi les polyuréthanes vendus sous la dénomination Baycusan C1004 et Baycusan C1001 par la société Bayer Material science. Selon un troisième mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant comprend au moins une couche adhésive, au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophiles et au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophobes, la couche adhésive, la couche de polymère filmogène hydrophile et la couche de polymère filmogène hydrophobe étant superposées les unes sur les autres.
Le film cosmétique est ainsi mis en contact avec la peau par le biais de la couche adhésive de manière à faire adhérer le film. La présence combinée des deux couches de polymères hydrophiles et hydrophobes permet d'améliorer la perméabilité du film.
Dans ce mode de réalisation, la couche adhésive peut être également formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression. Conformément à ce troisième mode de réalisation, les polymères hydrophobes et les polymères hydrophiles sont tels que décrits précédemment dans le deuxième mode de réalisation. De préférence, le film cosmétique anti-transpirant comprend : (a) au moins une couche adhésive, éventuellement formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression, (b) au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophiles choisis parmi les polyuréthanes élastomères filmogènes, en particulier les copolymères obtenus par copolymérisation de l'acide adipique, du dicyclohexylméthane diisocyanate, de l' éthylènediamine, l'hexanediol, du néopentyl glycol et du sodium N-(2-aminoéthyl)-3-aminoéthane sufonate, (c) au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophobes choisis parmi les copolymères hydrophobes d'acide (méth)acrylique ou crotonique non neutralisés tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tertbutylacrylamide non neutralisés comme les produits ULTRAHOLD STRONG, les polymères de type réseau de polymères interpénétrés (dits IPN) de polyuréthane et de polymère acrylique sous forme de dispersion aqueuse ou les tétrapolymères d'acide (méth)acrylique, de (méth)acrylates et de (méth)acrylate d'alkyle en C8-C24, comme le copolymère vendu sous la dénomination Soltex OPT-PG.
Plus préférentiellement, le film cosmétique anti-transpirant comprend : (a) au moins une couche adhésive, éventuellement formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression, (b) au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophiles choisis parmi les polyuréthanes élastomères filmogènes, en particulier les copolymères obtenus par copolymérisation de l'acide adipique, du dicyclohexylméthane diisocyanate, de l' éthylènediamine, l'hexanediol, du néopentyl glycol et du sodium N-(2-aminoéthyl)-3-aminoéthane sufonate, et (c) au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophobes choisis parmi les copolymères hydrophobes d'acide (méth)acrylique ou crotonique non neutralisés tels que les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tert- butylacrylamide non neutralisés comme les produits ULTRAHOLD STRONG. Selon un quatrième mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant peut comporter au moins une couche adhésive sensible à la pression positionnée sur une face d'une monocouche comportant au moins deux zones A et B, la zone A étant formé à partir d'au moins un polymère filmogène hydrophile et la zone B étant formée à partir d'au moins un polymère hydrophobe filmogène, les zones A et B étant adjacentes. Selon un cinquième mode de réalisation, le film cosmétique anti-transpirant peut comporter au moins une couche adhésive sensible à la pression positionnée sur une face d'une couche de base en élastomère de polyuréthane, dans laquelle : (a) la couche de base est une couche d'élastomère de polyuréthane ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 0°C, (b) la couche adhésive sensible à la pression est une couche acrylique comprenant un ou plusieurs copolymères contenant au moins 70% en poids par rapport au poids total dudit ou desdits copolymères d'un ou plusieurs motifs dérivés de monomères choisis parmi les acrylates d'alkyles ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone et les méthacrylates d'alkyles ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone. Le film cosmétique adhère ainsi sur la surface de la peau par le biais de la couche adhésive. La couche de base utilisée dans le film anti-transpirant de la présente invention correspond à une couche d'élastomère en polyuréthane ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 0°C.
L'élastomère de polyuréthane servant à former la couche de base peut être choisi parmi les polyuréthanes élastomères filmogènes décrits précédemment. La couche adhésive sensible à la pression est une couche acrylique comprenant un ou plusieurs copolymères contenant au moins 70% en poids par rapport au poids total dudit ou desdits copolymères d'un ou plusieurs motifs dérivés de monomères choisis parmi les acrylates d'alkyle comportant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone et les méthacrylates d'alkyle comportant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone.
Parmi les motifs dérivés de monomère, les acrylates d'alkyle ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone sont particulièrement préférés. De préférence, les acrylates d'alkyle ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone sont choisis parmi l'acrylate de 2-éthylhexyle, l'acrylate d'isooctyle, l'acrylate de n-octyle et l'acrylate d'isononyle. Ainsi le ou les copolymères utilisés dans la couche acrylique adhésive sensible à la pression peuvent comporter un ou plusieurs motifs dérivés de monomère, en particulier deux ou plusieurs motifs dérivés de monomère, choisis parmi l'acrylate de 2-éthylhexyle, l'acrylate d'isooctyle, l'acrylate de n-octyle et l'acrylate d'isononyle. De préférence, le ou les copolymères comportent un ou plusieurs motifs dérivés de monomères choisis parmi les acrylates d'alkyles et les méthacrylates d'alkyles dans une teneur d'au moins 70% en poids, plus préférentiellement dans une teneur d'au moins 80% en poids par rapport au poids total du ou desdits copolymères. En particulier, le ou les copolymères comportent de 70 à 95% en poids, préférentiellement de 80 à 95% en poids de motifs dérivés de monomères choisis parmi les acrylates d'alkyles ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone et les méthacrylates d'alkyles ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone. Le ou les copolymères peuvent également comporter un ou plusieurs autres co-monomères. A titre d'exemples de co-monomères envisageables, on peut notamment citer les monomères ayant un groupement fonctionnel comme les monomères ayant un groupement carboxyle, tels que l'acide acrylique et l'acide méthacrylique, et les monomères ayant un groupement hydroxyle tel que l'acrylate d'hydroxyéthyle ou l'acrylate d'hydroxypropyle. Comme autres co-monomères envisageables, on peut également citer l'acétate de vinyle, le styrène, la vinylpyrrolidone et l' acrylamide.
Un acrylate d'alkyle ou un méthacrylate d'alkyle n'ayant pas un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone peut être aussi utilisé en tant que co-monomères tel que l'acrylate d'éthyle ou l'acrylate de butyle. Le ou les copolymères peuvent être choisis parmi les copolymères obtenus par copolymérisation : (1) de 70% à 95% en poids, par rapport au poids total du ou desdits copolymères, d'un ou plusieurs monomères choisis par les acrylates d'alkyle ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone et/ou les méthacrylates d'alkyle ayant un groupement alkyle allant de 8 à 12 atomes de carbone, (2) de 1 à 10% en poids, par rapport au poids total du ou desdits copolymères, d'un ou plusieurs co-monomères choisis parmi les monomères ayant un groupement fonctionnel différents des monomères (1), et (3) de 0 à 25% en poids, par rapport au poids total du ou desdits copolymères, d'un ou plusieurs autres co-monomères différents des monomères (1) et (2). Le ou les copolymères adhésifs sensibles à la pression peut ou peuvent être préparés en soumettant les monomères décrits ci-avant à une polymérisation en solution dans un solvant organique tel que le toluène, l'hexane ou l'acétate d'éthyle sous une atmosphère d'azote en utilisant un peroxyde tel que le peroxyde benzoyle ou un composé azoté tel que l'AIBN (azobisisobutyronitrile) en tant qu'initiateurs.
Le film cosmétique anti-transpirant selon la présente invention peut en outre comprendre un ou plusieurs actifs anti-transpirants. Le ou les actifs anti-transpirants utilisables selon l'invention peuvent être choisis parmi les sels d'aluminium et/ou de zirconium, les complexes d'hydroxychlorure de zirconium et d'hydroxychlorure d'aluminium avec un acide aminé et/ou leurs mélanges. Parmi les sels d'aluminium, on peut notamment citer le chlorhydrate d'aluminium sous forme activée ou non activée, l'aluminium chlorohydrex, le complexe aluminium chlorohydrex polyéthylèneglycol, le complexe aluminium chlorohydrex propylèneglycol, l'aluminium dichlorohydrate, le complexe aluminium dichlorohydrex polyéthylèneglycol, le complexe aluminium dichlorohydrex propylèneglycol, l'aluminium sesquichlorohydrate, le complexe aluminium sesquichlorohydrex polyéthylèneglycol, le complexe aluminium sesquichlorohydrex propylèneglycol, le sulfate d'aluminium tamponné par le lactate de sodium et d'aluminium. Parmi les sels d'aluminium et de zirconium, on peut citer en particulier l'aluminium zirconium octachlorohydrate, l'aluminium zirconium pentachlorohydrate, l'aluminium zirconium tétrachlorohydrate, l'aluminium zirconium trichlorohydrate.
Les complexes d'hydroxychlorure de zirconium et d'hydroxychlorure d'aluminium avec un acide aminé sont généralement connus sous l'appellation ZAG (lorsque l'acide aminé est la glycine). Parmi ces produits on peut citer les complexes aluminium zirconium octachlorohydrex glycine, aluminium zirconium pentachlorohydrex glycine, aluminium zirconium tetrachlorohydrex glycine et aluminium zirconium trichlorohydrex glycine. Ainsi le ou les actifs anti-transpirants peuvent être choisis parmi les chlorhydrates d'aluminium et les complexes les renfermant utilisés dans la couche adhésive sensible à la pression, on peut citer les substances utilisées et approuvées par la F.D.A. (Food & Drug Administration) suivantes : l'aluminum chlorohydrate, l'aluminum chlorohydrex PEG, l'aluminum chlorohydrex PG, l'aluminum dichlorohydrate, l'aluminum dichlorohydrex PEG, l'aluminum dichlorohydrex PG, l'aluminum sesquichlorohydrate, l'aluminum sesquichlorohydrex PEG, l'aluminum sesquichlorohydrex PG, l'aluminum zirconium octachlorohydrate, l'aluminum zirconium octachlorohydrex GLY, l'aluminum zirconium pentachlorohydrate, l'aluminum zirconium pentachlorohydrex GLY, l'aluminum zirconium tetrachlorohydrate, l'aluminum zirconium trichlorohydrate, l'aluminum zirconium tetrachlorohydrex GLY, et l'aluminum zirconium trichlorohydrex-GLY, sachant que les sigles PEG, PG et GLY désignent respectivement polyéthyléneglycol, propylèneglycol et glycine. Des produits commercialisés de ce type sont vendus par exemple par la société CLARIANT sous la dénomination LOCRON S (chlorhydrate d'aluminium), par la société REHEIS sous la dénomination REACH 301 ou par la société GUILINI CHEMIE sous la dénomination ALOXICOLL PF 40 (aluminum chlorohydrex), par la société REHEIS sous la dénomination REZAL 67 SOLUTION (aluminum zirconium pentachlorohydrate vendu en solution aqueuse à 40% de matière active). De préférence, l'actif anti-transpirant est choisi parmi les sels d'aluminium et plus précisément les sels de chlorhydrates d'aluminium La largeur du film cosmétique transféré sur la peau par la tête de transfert du dispositif de la présente invention peut varier de 3 à 10 centimètres et la longueur du film peut varier de 5 à 20 centimètres. L'épaisseur du film cosmétique peut varier de 1 à 100 µm, de préférence de 1 à 30 µm.
Par le terme « film », on entend, au sens de la présente invention, un solide fin et préhensible. On entend par "fin", un solide ayant une épaisseur d'au maximum 100 µm. Ce film a généralement une dimension adéquate pour pouvoir être facilement manipulé par l'utilisateur. I1 peut avoir une forme de carré, de rectangle, de disque ou toute autre forme. Le film anti-transpirant selon la présente invention peut comporter en outre un ou plusieurs agents plastifiants pour moduler les propriétés mécaniques du film.
Parmi les agents plastifiants préférés, on peut notamment citer les éthers de glycol, l'alcool benzylique, le citrate de triéthyle, le 1,3-butylèneglycol, le dipropylèneglycol et le carbonate de propylène. Le film anti-transpirant peut comporter en outre des charges tels que la perlite ou la silice poreuse pour moduler la perméabilité à la vapeur d'eau ou pour modifier les propriétés optiques et mécaniques. Afin de protéger le film cosmétique anti-transpirant de toute contamination extérieure lorsqu'il se trouve à l'extérieur du dispositif de transfert, une couche de protection peut être positionnée sur le film anti-transpirant. De le même façon, afin d'améliorer la préhension du film cosmétique lorsqu'il se trouve à l'extérieur du dispositif de transfert, une couche support peut être également positionnée sur la couche de protection.
La couche support permet à l'utilisateur de manipuler le film cosmétique lorsqu'il souhaite notamment le placer dans le dispositif de transfert de la présente invention. La couche support peut être formée en utilisant un film qui est composé de n'importe quelles résines thermoplastiques par exemple, polyuréthane, polyéthylène, polypropylène, ionomères, polyamide, chlorure de polyvinyle, copolymères d'acétate d'éthylène vinyle, les polyesters thermoplastiques et le polytétrafluoroéthylène. La couche support peut aussi être composée de n'importe quels matériaux plastiques biodégradables par exemple les polyhydroxybutyrates, les polyhydroxyalkanoates, le maltotriose, l'acide polylactique, les résines acides polylactiques, les résines de polyéthylène succinate, les résines de polybutylène succinate, les résines polycaprolactone, le poly(butylène-adipate-co-terephtalate), le po ly(tétraméthyléne adipate-co-téréphtalate), les résines poly(éthylène téréphtalate), l'alcool polyvinylique, l'acide polyglycolique, les esters d'acides gras d'amidon, les polyesters à base d'amidon, l'acétate de cellulose et le chitosane. Les différents types de film peuvent être laminés sur papier.
Selon un mode de réalisation, le dispositif de transfert comprend un élément de guidage destiné à guider la courroie qui est disposé entre la bobine d'alimentation et la bobine de réception. Avantageusement, l'élément de guidage permet d'éviter à la partie de la courroie se trouvant entre la bobine d'alimentation et la bobine de réception de s'affaisser. De préférence, l'élément de guidage est un rouleau, en particulier un rouleau en forme de sablier. Selon un mode de réalisation, la tête d'application est en saillie par rapport au boîtier et présente une forme générale arrondie au niveau de son extrémité. La tête d'application permet donc à l'utilisateur de pouvoir exercer une pression de la bande de transfert sur la surface de la peau de manière à déposer le film cosmétique anti-transpirant. Par ailleurs, la tête d'application permet de guider le déroulement de la bande de transfert lors de l'utilisation du dispositif de transfert. En effet, la bande de transfert est amenée à l'extérieur du boîtier par l'intermédiaire de l'extrémité ouverte (ou orifice de sortie) du boîtier puis revient vers l'intérieur du boîtier par le biais de cette même extrémité tout en formant une boucle autour de la tête d'application.
La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment les odeurs auxiliaires, comprenant la mise en oeuvre d'un dispositif de transfert tel que décrit précédemment pour appliquer sur la peau un film cosmétique anti-transpirant. En particulier, le procédé de traitement selon la présente invention comporte au moins une étape consistant à appliquer sur la peau le film cosmétique anti-transpirant délivré par le dispositif de transfert tel que décrit précédemment. Plus particulièrement, on applique sur la peau la tête d'application du dispositif de transfert pour déposer le film cosmétique anti-transpirant.
De même, la présente invention concerne un dispositif de transfert tel que décrit précédemment comprenant un film cosmétique anti-transpirant comprenant un film cosmétique anti-transpirant comportant au moins une couche adhésive, au moins une couche constituée d'au moins un polymère filmogène hydrophobe et au moins une couche constituée d'au moins un polymère filmogène hydrophobe, lesdites couches étant superposées les unes sur les autres. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen détaillé d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif de l'application sur la peau d'un film cosmétique anti-transpirant appliqué par l'intermédiaire d'un dispositif de transfert selon l'invention et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe en élévation d'un dispositif de transfert d'un film cosmétique selon l'invention, - la figure 2 représente schématiquement une bande de transfert comprenant un film cosmétique anti-transpirant prédécoupé ayant une forme géométrique rectangulaire et disposé sur une bande de base. Sur la figure 1, on a représenté un dispositif de transfert, désigné par la référence numérique générale 1. Le dispositif est destiné à être utilisé pour le transfert ou l'application sur une surface de la peau d'un film cosmétique anti-transpirant 7 disposé sur une bande de transfert 6. Le dispositif 1 comprend un boîtier 11 qui présente en section droite un profil sensiblement rectangulaire. Le boîtier 11 comprend à une extrémité une portion arrondie lla, une portion centrale llb cylindrique dont les parois convergent vers une extrémité ouverte ou un orifice de sortie l l c . La portion arrondie l l a et la portion centrale llb peuvent être réalisées d'un seul tenant. Mais on pourrait également prévoir de réaliser la portion d'extrémité arrondie l i a et la portion centrale 1 lb sous la forme de deux pièces distinctes fixées l'une sur l'autre, par exemple par encliquetage ou par tout autre moyen approprié. La portion arrondie l l a permet à un utilisateur de maintenir le boîtier 1l contre la paume de sa main.
Le boîtier 11 comprend une bobine d'alimentation 3 sur laquelle est enroulée une bande de transfert 6, une bobine de réception 4 et une tête d'application 9 qui est montée fixe au niveau de l'extrémité ouverte l l c du boîtier. Ainsi la bobine d'alimentation 3 est entourée par la bande de transfert 6 qui comporte une bande de base 8 revêtue d'un film cosmétique anti-transpirant 7. En particulier, la bande de transfert 6 peut être directement en contact avec la bobine d'alimentation 3. La bobine d'alimentation 3 est montée libre en rotation sur un axe de support 13. Initialement, la majeure partie de la bande de transfert 6 est enroulée autour de la bobine d'alimentation 3. La bobine de réception 4 est quant à elle entourée par la bande de transfert 6 une fois que celle-ci est dépourvue du film cosmétique 7. En d'autres termes, la bobine de réception 4 est entourée par la bande de base 8. La bobine de réception 4 est également montée libre en rotation sur un axe de support 14. La tête d'application 9 est en saillie par rapport au boîtier Il et est maintenue par le biais d'un élément de fixation 9a. La tête d'application 9 peut, par exemple, présenter une forme cylindrique ou avoir la forme d'une languette. De préférence, la tête d'application 9 présente une forme générale arrondie au niveau de son extrémité. En particulier, la tête d'application 9 comporte une portion 9b et une extrémité de pressage 10 pouvant avoir une forme arrondie. La tête d'application 9 est en saillie dans l'orifice de sortie llc et délimite deux passages 20a et 20b.
Ainsi l'orifice de sortie llc présente deux passages 20a et 20b, notées passages supérieurs 20a et inférieurs 20b par rapport à la surface de la peau notée S, qui sont situées de part et d'autre de la tête d'application 9 ce qui permet d'amener, à l'extérieur du boîtier Il, la bande de transfert 6 pourvue du film cosmétique 7 par le biais du passage 20b et de récupérer, à l'intérieur du boîtier 11, la bande de transfert 6 dépourvue du film cosmétique 7, c'est-à-dire la bande de base 8 utilisée, par le biais du passage 20a. Les passages 20a et 20b présentent une dimension suffisante de manière à ne pas entraver l'acheminement de la bande de transfert 6 vers l'extérieur ou l'intérieur du boîtier Il ainsi que la variation d'épaisseur de la bande de transfert 6. En d'autres termes, la tête d'application 9 est montée en saillie dans l'ouverture du boîtier 11 de manière à délimiter deux passages 20a et 20b dont les dimensions sont suffisantes pour permettre la circulation de la bande de transfert 6 et la variation d'épaisseur de la bande de transfert 6. De préférence, les passages 20a et 20b présentent une largeur identique. En variante, la tête d'application 9 peut correspondre à un embout ayant une forme de patin. La tête d'application 9 peut être ainsi montée de façon amovible au niveau de l'extrémité ouverte l l c, par exemple par encliquetage afin de faciliter son remplacement par un embout de forme différente qui soit adapté à la partie du corps à traiter.
Comme le montre la figure 1, une courroie sans fin 5 pouvant être en caoutchouc s'étend entre la bobine d'alimentation 3 et la bobine de réception 4 afin de les raccorder et les faire fonctionner de manière coopérative, en particulier de manière à ce que la rotation de la bobine d'alimentation 3 entraîne la rotation de la bobine de réception 4. La courroie sans fin 5 présente un côté extérieur 5a et un côté intérieur 5b. Un élément de guidage 2 servant à guider la courroie 5 peut être disposé entre la bobine d'alimentation 3 et la bobine de réception 4 sur la côté extérieur 5a de la courroie 5. En particulier, l'élément de guidage 2 est en contact avec le côté extérieur 5a de la courroie 5. L'élément de guidage 2 permet d'éviter à la partie de la courroie 5 se trouvant entre la bobine d'alimentation 3 et la bobine de réception 4 de s'affaisser. L'élément de guidage 2 a de préférence une section transversale circulaire et est de préférence un rouleau. L'élément de guidage 2 peut être sous forme de vérin circulaire, mais est de préférence, un rouleau façonné en forme de sablier. La position de l'élément de guidage 2 est choisie de manière à empêcher le desserrage de la courroie 5 et à éviter que l'élément de guidage n'exerce une résistance élevée contre la courroie lors son fonctionnement. Lorsque l'utilisateur appuie la tête d'application 9 sur une surface de la peau notée S et fait glisser le dispositif de transfert 1 vers la direction 15, la bobine d'alimentation 3 se déplace en rotation autour de l'axe de support 13 ce qui entraîne également le déroulement de la bande de transfert 6 dans le sens horaire. Ainsi la bande de transfert 6 est amenée à l'extérieur du boîtier 1 l à travers l'extrémité ouverte l l c par le biais du passage 20b puis revient vers l'intérieur du boîtier 11 par l'intermédiaire du passage 20a en formant une boucle autour de la tête d'application 9.
Plus particulièrement, lorsque l'utilisateur pose et fait glisser la tête d'application 9 sur la surface de la peau S, la bande de transfert 6 se retrouve pressée contre la surface de la peau par l'intermédiaire de la portion 9b ce qui permet d'appliquer le film cosmétique antitranspirant 7 sur ladite surface. La portion 9b présente une surface suffisante pour appliquer une partie significative de la bande de transfert 6 sur la surface de la peau S. Cette partie de la bande de transfert déposée sur la peau a une surface déterminée en fonction de la largeur de la bande de transfert 6 et de la surface de la portion 9b de la tête d'application 9. Par exemple, la portion 9b peut présenter une surface variant de 3cm à 10cm de largeur et de 5 cm à 20 cm en longueur. La tête d'application 9 permet donc à l'utilisateur d'exercer une pression de la bande de transfert 6 sur la surface de la peau S. De plus, la tête d'application 9 permet de guider le déroulement de la bande de transfert 6.
Dès lors, une fois que le film cosmétique anti-transpirant 7 est appliqué sur la surface de la peau S, la bande de transfert 6 dépourvue du film cosmétique 7 est acheminée vers la bobine de réception 4 qui se déplace en rotation autour de l'axe de support 13.
En effet, la rotation de la bobine d'alimentation 3 autour de l'axe de support 13 entraîne une tension de la courroie 5 ce qui provoque la rotation de la bobine de réception 4 autour de l'axe de support 14. Le boîtier 11 du dispositif de transfert 1 peut être formé par l'intermédiaire d'une résine transparente ou semi-transparente pour permettre l'observation visuelle de la bande de transfert 6. Le boîtier 11 peut être également formé par l'intermédiaire de n'importe quel matériau approprié tel qu'une résine opaque. L'élément de guidage 2 et le boîtier 11 peuvent être formés d'un seul tenant ou être formés séparément. L'élément de guidage 2 peut être en saillie par rapport au boîtier et peut être élaboré à partir d'un métal ou d'une résine. Comme indiqué précédemment, le film cosmétique antitranspirant 7 peut présenter plusieurs formes géométriques. En particulier, le film cosmétique 7 peut être ovale, rectangulaire, circulaire ou en forme d'étoile. Comme le montre la figure 2, le film cosmétique antitranspirant 7 peut être prédécoupé, en particulier sous une forme rectangulaire, et être positionné sur la bande de base 8. Le film cosmétique anti-transpirant 7 peut également se découper par retrait de la tête d'application 9 de la surface de la peau. Le film cosmétique 7 déposé sur la peau permet de conférer un effet anti-transpirant satisfaisant. Avantageusement, le boîtier 11 du dispositif de transfert 1 peut être réalisé en deux parties s'emboîtant l'une dans l'autre pour permettre l'insertion d'une recharge de la bande de transfert 6. En particulier, la recharge comprend une bobine d'alimentation 3 sur laquelle la bande de transfert 6 pourvue du film cosmétique antitranspirant 7 est enroulée et qui est reliée par l'intermédiaire d'une courroie sans fin à une bobine de réception 4.

Claims (18)

  1. REVENDICATIONS1. Utilisation pour l'application sur la peau d'un film cosmétique anti-transpirant (7) d'un dispositif de transfert (1) pourvu d'un boîtier (11) muni d'une extrémité ouverte (11c) comprenant : - une bobine d'alimentation (3) sur laquelle est enroulée une bande de transfert (6) comprenant une bande de base (8) revêtue du film cosmétique anti-transpirant (7) à transférer, - une tête d'application (9) montée au niveau de l'extrémité ouverte (11c) destinée à appuyer la bande de transfert (6) contre une surface de la peau pour transférer le film cosmétique anti-transpirant (7) sur ladite surface, - une bobine de réception (4) destinée à recevoir la bande de base utilisée (8); - un mécanisme d'entraînement du type à courroie, ledit mécanisme d'entraînement comprenant une courroie sans fin (5) raccordant de façon coopérante la bobine d'alimentation (3) avec la bobine de réception (4).
  2. 2. Utilisation selon la revendication 1 caractérisée en ce que le film cosmétique anti-transpirant (7) comporte au moins une couche adhésive.
  3. 3. Utilisation selon la revendication 2, caractérisée en ce que le film cosmétique anti-transpirant (7) comprend au moins une couche adhésive formée à partir d'un ou plusieurs composés adhésifs sensibles à la pression.
  4. 4. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que le ou les composés adhésifs sensibles à la pression sont choisis parmi les polymères organiques adhésifs.
  5. 5. Utilisation selon la revendication 4, caractérisée en ce que les polymères organiques adhésifs sont choisis parmi les polyesters adhésifs ayant une ou plusieurs fonctions sulfoniques, les polyuréthannes cationiques ou amphotères comportant une ou plusieursfonctions amines tertiaires ou quaternaires auto-adhésifs et les polymères radicalaires cationiques ou amphotères auto-adhésifs.
  6. 6. Utilisation selon la revendication 2, caractérisée en ce que le film cosmétique anti-transpirant (7) comporte en outre au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères anti- transpirants filmogènes hydrophiles ou hydrophobes.
  7. 7. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée en ce que les polymères filmogènes hydrophobes sont des polymères synthétiques choisis parmi : (i) les polymères de type réseau de polymères interpénétrés (dits IPN) de polyuréthane et de polymère acrylique sous forme de dispersion aqueuse de particules, (ii) les polymères siliconés greffés, (iii) les copolymères d'acide (méth)acrylique et de N- tertiobutylacrylamide non neutralisés, (iv) les copolymères d'acide crotonique et d'acétate de vinyle non neutralisés ; (v) les tétrapolymères d'acide (méth)acrylique, de (méth)acrylates et de (méth)acrylate d'alkyle en C8-C24, et (vi) les polymères qui ont été obtenus suite à la réaction entre un ou plusieurs composés X et un ou plusieurs composés Y, l'un au moins des composés X et Y étant un composé siliconé, lesdits composés X et Y ayant réagi ensemble par une réaction d'hydrosilylation, de condensation ou de réticulation en présence de peroxyde lorsqu'ils ont été mis en contact l'un avec l'autre, (vii) leurs mélanges.
  8. 8. Utilisation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les polymères filmogènes hydrophobes sont choisis parmi : - les copolymères d'acide (méth)acrylique et de N- tertiobutylacrylamide non neutralisés sont choisis parmi les terpolymères acide acrylique/acrylate d'éthyle/N-tert-butylacrylamide non neutralisés, et- le copolymère d'acide crotonique et d'acétate de vinyle non neutralisé est le terpolymère d'acétate de vinyle/acide crotonique/tertbutyl-4-benzoate de vinyle (65/10/25) sous forme non neutralisée.
  9. 9. Utilisation selon la revendication 7, caractérisée en ce que les polymères siliconés greffés sont des polymères siliconés à squelette polysiloxanique greffé par des monomères organiques non siliconés, lesdits polymères siliconés comportant dans leur structure le motif de formule (II) suivant : (II) dans lequel les radicaux G, identiques ou différents, représentent l'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C10 ou encore un radical phényle ; les radicaux G2 , identiques ou différents, représentent un groupe alkylène en C1-C10 ; G3 représente un reste 15 polymérique résultant de 1'(homo)polymérisation d'au moins un monomère anionique à insaturation éthylénique ; G4 représente un reste polymérique résultant de 1'(homo)polymérisation d'au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthylénique ; m et n sont, indépendamment l'un de l'autre, égaux à 0 ou 1 ; a est un nombre 20 entier allant de 0 et 50 ; b est un nombre entier pouvant être compris entre 10 et 350, c est un nombre entier allant de 0 à 50 ; sous réserve que l'un des paramètres a et c soit différent de 0.
  10. 10. Utilisation selon la revendication 7, caractérisée en ce que le ou les polymères filmogènes hydrophobes sont susceptibles d'être 25 obtenus suite à la réaction entre un ou plusieurs composés X et un ou plusieurs composés Y, l'un au moins des composés X et Y étant un composé siliconé, lesdits composés X et Y ayant réagi ensemble par une réaction d'hydrosilylation, de condensation ou de réticulation en présence de peroxyde lorsqu'ils sont mis en contact l'un avec l'autre. 30
  11. 11. Utilisation selon la revendication 6, caractérisée en ce que les polymères filmogènes hydrophiles sont choisis parmi : G Gl -(-Si-O-)a (-SI-O-)b (G2)n S-G3 G1 Gl 1 (-Si-o-) (G2)m S-G410(i) les polyuréthanes, (ii) les polymères vinyliques, (iii) les polymères naturels, (iv) et leurs mélanges.
  12. 12. Utilisation selon la revendication 11, caractérisée en ce que les polyuréthanes sont choisis parmi les polyuréthanes filmogènes sous forme de dispersions aqueuses, les copolymères obtenus par copolymérisation de l'hexanediol, du néopentyl glycol, de l'acide adipique, de l'hexaméthylène diisocyanate, de l'acide sulfonique N-(2- aminoéthyl)-3-aminoéthane et de l'éthylènediamine et les copolymères obtenus par copolymérisation de l'acide adipique, du dicyclohexylméthane diisocyanate, de l'éthylènediamine, l'hexanediol, du néopentyl glycol et du sodium N-(2-aminoéthyl)-3-aminoéthane sufonate.
  13. 13. Utilisation selon la revendication 11, caractérisée en ce que les polymères vinyliques sont choisis parmi les alcools polyvinyliques, les copolymères dérivés d'acides ou d'anhydrides carboxyliques monoinsaturés en C4-Cg et les copolymères méthylvinyléther/monomaléate de butyle.
  14. 14. Utilisation selon la revendication 11, caractérisée en ce que les polymères naturels sont choisis les gommes de guar et les gommes de guar modifiées, les celluloses, la gomme de gellane et ses dérivés, en particulier les celluloses.
  15. 15. Utilisation selon la revendication 2, caractérisée en ce que le film cosmétique anti-transpirant (7) comporte en outre au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophiles et au moins une couche formée à partir d'un ou plusieurs polymères filmogènes hydrophobes, la couche adhésive, la couche de polymère filmogène hydrophile et la couche de polymère filmogène hydrophobe étant superposées les unes sur les autres.
  16. 16. Utilisation selon la revendication 2, caractérisée en ce que le film cosmétique anti-transpirant (7) comporte en outre une monocouche comportant au moins deux zones A et B, la zone A étantformée à partir d'au moins un polymère filmogène hydrophile et la zone B étant formée à partir d'au moins un polymère filmogène hydrophobe, les zones A et B étant adjacentes.
  17. 17. Procédé de traitement cosmétique de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles liées à la transpiration humaine, notamment les odeurs auxiliaires, consistant à appliquer sur la peau le dispositif de transfert (1) tel que défini selon l'une quelconque des revendications 1 à 16.
  18. 18. Dispositif de transfert (1) selon la revendication 1 comprenant un film cosmétique anti-transpirant (7) comportant au moins une couche adhésive, au moins une couche constituée d'au moins un polymère filmogène hydrophobe et au moins une couche constituée d'au moins un polymère filmogène hydrophile, lesdites couches étant superposées les unes sur les autres.
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