FR3069439A1 - Emulsion eau dans huile comprenant au moins une huile non volatile, au moins une resine siliconee et au moins un polymere filmogene a groupe polyurethane - Google Patents

Emulsion eau dans huile comprenant au moins une huile non volatile, au moins une resine siliconee et au moins un polymere filmogene a groupe polyurethane Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne une composition cosmétique sous forme d'une émulsion eau dans huile comprenant : - au moins une huile non volatile ; - au moins une résine siliconée ; - au moins un polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane. Elle concerne également un procédé de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, de préférence des lèvres, dans lequel on applique la composition selon l'une quelconque des revendications précédentes.

Description

EMULSION EAU DANS HUILE COMPRENANT AU MOINS UNE HUILE
NON VOLATILE, AU MOINS UNE RESINE SILICONEE ET
AU MOINS UN POLYMERE FILMOGENE A GROUPE POLYURETHANE
La présente invention a pour objet des compositions se présentant sous la forme d’émulsions eau dans huile, comprenant au moins une huile non volatile, au moins une résine siliconée et au moins un polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane.
La présente invention a pour objet des compositions destinées à être appliquées sur les lèvres.
Jusqu’à il y a quelques années, ces compositions étaient anhydres, liquides ou solides. Elles comprennent habituellement, en plus des pigments, une association d’huiles, volatiles ou non, et éventuellement des cires ou des agents épaississants, pour obtenir une texture applicable sur les lèvres.
Récemment, des nouvelles compositions sont apparues sur le marché, se trouvant sous la forme d’émulsions, directes ou inverses. Ces compositions ont changé la perception du dépôt par les utilisatrices, en apportant une sensation de fraîcheur et de finesse dont étaient dépourvues les compositions classiques.
La présente invention concerne des compositions présentant entre autres des propriétés de tenue de la couleur.
Les formules anhydres de ce type mettent en général en œuvre des polymères filmogènes, siliconés ou non, comme par exemple des résines siliconées. Lors du séchage de la composition, le polymère filmogène forme un réseau qui piège, entre autres, les matières colorées (pigments, colorants) à la surface des lèvres et en ralentit ainsi l’élimination.
L’un des problèmes rencontrés avec ce type de compositions est qu’elles sont souvent mises en œuvre avec des teneurs importantes d’huile(s) volatile(s). Or ces huiles, en s’évaporant, rendent le dépôt inconfortable, laissant une sensation de sécheresse, voire de tiraillement sur les lèvres.
Dans d’autres cas, les polymères filmogènes employés peuvent rendre la composition plus difficile à étaler, avec notamment une sensation de frein durant l’application. Et il n’est pas rare que ces compositions deviennent collantes, au moins lors du séchage, phénomène synonyme là-encore, d’inconfort.
Quant aux compositions sous forme d’émulsion, elles contiennent elles aussi des polymères filmogènes. Si les avantages sont perceptibles, il rien reste pas moins que l’on cherche toujours à améliorer le confort du dépôt, sans dégrader les propriétés de tenue de la couleur.
La présente invention a pour objet de proposer des compositions ne présentant pas les inconvénients ci-dessus.
La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique sous forme d’une émulsion eau dans huile comprenant :
- au moins une huile non volatile ;
- au moins une résine siliconée ;
- au moins un polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane.
Elle a également pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin de la peau et des lèvres, de préférence des lèvres, dans lequel on applique ladite composition.
On a constaté que la composition selon l’invention permet d’augmenter la tenue de la couleur tout en améliorant les propriétés de confort.
Ainsi, les compositions donnent un dépôt non collant, sans sensation de sécheresse, ni de tiraillement une fois en place, et laisse les lèvres mobiles.
En outre, les compositions selon l’invention sont stables et faciles à appliquer, en un dépôt frais, fin, précis, ne coulant pas en dehors de la zone d’application.
Par ailleurs, du fait de la présence d’eau, les compositions selon l’invention rendent possible l’incorporation de teneurs plus importantes en composés hydrosolubles, comme des actifs hydrosolubles, par exemple des actifs de soin, ainsi que des matières colorantes hydrosolubles, permettant ainsi d’accéder à des gammes de colorations plus étendues.
Mais d’autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui vont suivre.
A noter que dans la suite de la description, à moins d’une indication contraire, les bornes indiquées pour un domaine sont inclues dans ce domaines.
Les expressions « au moins un » et « plusieurs » sont utilisées indifféremment.
La composition selon l’invention se présente avantageusement sous une forme liquide à température ambiante.
Par « liquide », on entend une texture fluide dont la viscosité à 25 °C est plus particulièrement comprise entre 0.005 et 15 Pa.s, de préférence comprise entre 0,1 et 6 Pa.s.
Protocole pour la mesure de la viscosité :
La mesure de la viscosité est généralement effectuée à 25 °C, à l’aide d’un viscosimètre RHEOMAT RM 100 équipé d’un mobile n° 3 ou 4, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation du mobile au sein de la composition, à un cisaillement de 200 tours/min (rpm).
RESINE SILICONEE
La composition selon l’invention comprend au moins une résine siliconée.
De manière plus générale, par le terme « résine », on entend un composé dont la structure est tridimensionnelle. Ainsi, au sens de la présente invention, une polydiméthylsiloxane n’est pas une résine de silicone.
La nomenclature des résines de silicone (également appelées résines de siloxanes ou résine siliconées) est connue sous le nom de MDTQ, la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomériques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres MDTQ caractérisant un type d'unité.
La lettre «M» représente l'unité Monofonctionnelle de formule R1R2R3SiOi/2, l'atome de silicium étant relié à un seul atome d'oxygène dans le polymère comprenant cette unité.
La lettre « D » signifie une unité Difonctionnelle RIR2S1O2/2 dans laquelle l'atome de silicium est relié à deux atomes d'oxygène.
La lettre « T » représente une unité Trifonctionnelle de formule RIS1O3/2.
De telles résines sont décrites par exemple dans « Encyclopedia of Polymer Science and Engineering, vol. 15, John et Wiley and Sons, New York, (1989), p. 265-270, et US 2,676,182, US 3,627,851, US 3,772,247, US 5,248,739 ou encore US 5,082,706, US 5,319,040, US 5,302, 685 et US 4,935,484.
Dans les motifs M, D, T définis précédemment, Ri, à savoir R1, R2 et R3, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényle, un groupe phénylalkyle ou bien encore un groupe hydroxyle.
Enfin, la lettre « Q » signifie une unité Tétrafonctionnelle S1O4/2 dans laquelle l'atome de silicium est lié à quatre atomes d'oxygène eux-mêmes liés au reste du polymère.
Diverses résines siliconées de propriétés différentes peuvent être obtenues à partir de ces différentes unités, les propriétés de ces polymères variant en fonction du type de monomères (ou unités), de la nature et du nombre du ou des radicaux Ri, de la longueur de la chaîne polymérique, du degré de ramification et de la taille des chaînes pendantes.
A titre de résines siliconées pouvant être utilisées dans les compositions selon l’invention on peut utiliser par exemple des résines siliconées de type MQ, de type T ou de type MQT.
Résines MQ :
A titre d'exemple de résines siliconées de type MQ, on peut citer les alkylsiloxysilicates de formule [(R1)3SiOi/2]x(SiO4/2)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80, et tel que le groupement R1 représente un radical tel que défini précédemment, et de préférence est un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, ou un groupe hydroxyle, de préférence, un groupe méthyle,
Comme exemples de résines siliconées solides de type MQ de type triméthylsiloxysilicate on peut citer celles commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric, sous la référence TMS 803 par la société Wacker, sous la dénomination KF-7312J par la société Shin-Etsu, DC 749, DC 593 par la société Dow Corning.
Comme résines siliconées comprenant des motifs MQ siloxysilicates, on peut également citer les résines phénylalkylesiloxysilicate, telle que la phénylpropyldiméthylsiloxysilicate (Silshine 151 commercialisée par la société General Electric). La préparation de telles résines est décrite notamment dans le brevet US5817302.
Résines T :
A titre d'exemples de résines siliconées de type T, on peut citer les polysilsesquioxanes de formule (RSiO3/2)x (unités T) dans laquelle x est supérieur à 100 et tel que le groupement R est un groupement alkyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone, lesdites polysilsesquioxanes pouvant en outre comprendre des groupes terminaux Si-OH.
On peut aussi citer les polyméthylsilsesquioxanes qui sont des polysilsesquioxanes dans lesquels aucun des radicaux méthyle n'est substitué par un autre groupement. De tels polyméthylsilsesquioxanes sont décrits par exemple dans le document US 5,246,694.
De préférence, on peut utiliser les résines polyméthylsilsesquioxanes dans lesquelles R représente un groupe méthyl, comme par exemple celles commercialisées :
- - par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK : polymère comprenant des unités répétitives CH3SiO3/2 (unités T), pouvant aussi comprendre jusqu'à 1% en poids d'unités (CH3)2SiO2/2 (unités D) et présentant un poids moléculaire moyen d'environ 10000 g/mol, ou
- - par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L qui sont composées d'unités T de formule CH3SiO3/2 et ont des groupes terminaux Si-OH (silanol), sous la référence KR-242A qui comprennent 98% d'unités T et 2% d'unités diméthyle D et ont des groupes terminaux Si-OH ou encore sous la référence KR-251 comprenant 88% d'unités T et 12% d'unités diméthyl D et ont des groupes terminaux Si-OH.
Résines MQT :
A titre de résine comprenant des motifs MQT, on connaît notamment celles citées dans le document US 5 110 890.
Une forme préférée de résines de type MQT sont les résines MQT-propyl (également appelée MQTPr). De telles résines utilisables dans les compositions selon l’invention sont notamment celles décrites et préparées dans la demande WO 2005/075542, dont le contenu est incorporé ici par référence.
La résine MQ-T-propyl comprend de préférence les unités :
- (I) (Rl3SîOl/2)a
- (ii) (R22SiO2/2)b
- (iii) (R3SiO3/2)c et
- (iv) (SiO4/2)d avec
- R1, R2 et R3 représentant indépendamment un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényle, un groupe phénylalkyle ou bien encore un groupe hydroxyle et de préférence un radical alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone ou un groupement phényle,
- a, b, c et d étant des fractions molaires,
- a étant compris entre 0,05 et 0,5,
- b étant compris entre zéro et 0,3,
- c étant supérieur à zéro,
- d étant compris entre 0,05 et 0,6,
-a + b + c+ d=1,
- à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de siloxane soient des groupements propyle.
De façon préférée la résine de siloxane comprend les unités :
- (i) (R13SiOi/2)a
- (iii) (R3SiO3/2)c et
- (iv) (SiO4/2)d avec
- R1 et R3 représentant indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, R1 étant de préférence un groupement méthyle et R3 étant de préférence un groupement propyle,
- a étant compris entre 0,05 et 0,5, de préférence entre 0,15 et 0,4,
- c étant supérieur à zéro, de préférence entre 0,15 et 0,4,
- d étant compris entre 0,05 et 0,6, de préférence entre 0,2 et 0,6, ou encore entre 0,2 et 0,55,
-a + b + c+ d=1,eta, b, cetd étant des fractions molaires,
- à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de siloxane soient des groupements propyle.
Les résines de siloxane utilisables selon l’invention peuvent être obtenues par un procédé comprenant la réaction de :
A) une résine MQ comprenant au moins 80% en moles d’unités (R13SiOi/2)a et (SlO4/2)d
- R1 représentant un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino,
- a et d étant supérieurs à zéro,
- le rapport a/d étant compris entre 0,5 et 1,5 ;
et de
B) une résine de propyle T comprenant au moins 80 % en moles d’unités (R3SiO3/2)c,
- R3 représentant un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino,
- c étant supérieur à zéro,
- à condition qu’au moins 40 % en moles des groupements R3 soient des groupements propyle,
- où le ratio massique A/B est compris entre 95/5 et 15/85, de préférence le ratio massique A/B est de 30:70.
De préférence, la composition selon l’invention comprend, à titre de résine siliconée, au moins une résine de type MQ telle que décrite précédemment.
En particulier, la résine siliconée est une résine siloxysilicate, de préférence une résine triméthylsiloxysilicate.
Avantageusement, la résine siliconée est présente dans la composition à une teneur comprise entre 2 et 12 % en poids, de préférence à une teneur comprise entre 3 et 8 % en poids, par rapport au poids de la composition.
POLYMERE FILMOGENE
La composition comprend par ailleurs au moins un polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane.
Avantageusement, le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane peut être choisi parmi les polymères de noms INCI suivants : polyurethane-2, polyurethane-20, polyurethane-21, polyurethane-32, polyurethane-34, polyurethane-35, polyurethane-48 ainsi que leurs mélanges, et de préférence le polyurethane-2.
De préférence, le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane se présente sous la forme d’une dispersion de particules, de préférence solides, de polymère, dans une phase aqueuse (donc sous forme de latex).
De préférence, le polymère filmogène est un polymère hydrophobe. Au sens de la présente invention, on entend désigner par « polymère filmogène hydrophobe », un polymère filmogène dénué d’une affinité pour l’eau et à ce titre ne pouvant se trouver à l’état de soluté dans une phase aqueuse. En particulier, par polymère hydrophobe, on entend un polymère ayant une solubilité dans l’eau à 25°C inférieure à 1 % en poids.
Parmi les polymères comprenant au moins un groupement polyuréthane utilisables dans le cadre de l’invention, on peut citer les produits commercialisés sous les dénominations BAYCUSAN C 1003 (dispersion d’eau et de polyurethane-32), BAYCUSAN C 1001 (dispersion d’eau et de polyurethane-34), BAYCUSAN C 1000 (dispersion d’eau et de polyurethane-34), BAYCUSAN C 1008 (dispersion d’eau et de polyurethane-32), BAYCUSAN C 1004 (dispersion d’eau et de polyurethane-35), BAYCUSAN C 1010 (dispersion d’eau et de polyurethane-35) de Covestro ; les produits commercialisés sous les dénominations CARFILT9281 (dispersion d’eau et de polyurethane-35) de Wanhua Chemical Group Co., LTD.
Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane se présente une dispersion aqueuse de particules, de préférence solides, d’un polymère de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane (dit IPN) et de polymère acrylique, plus particulièrement de polyméthacrylate de méthyle.
Par réseau de polymères interpénétrés au sens de la présente invention, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une plage de température de transition vitreuse unique.
Un IPN particulièrement préféré se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne en nombre allant de 50 nm à 100 nm.
L’IPN a de préférence une plage de température de transition vitreuse (Tg) qui va d'environ -50°C à +130°C, et de préférence de -45°C à + 130°C.
La Tg est notamment mesurée par Calorimétrie différentielle à balayage (ou DSC) à l’aide de l’appareil DSC 7 de la société Perkin Elmer, en conditionnant préalablement l’échantillon de polymère dans une enceinte climatique pendant 48 h à 25°C, 50 % d’humidité relative, dans une coupelle d’aluminium.
La mesure est effectuée sous balayage d’azote, avec un premier chauffage allant de -45°C à +140°C à une vitesse de 10°C/minute et un deuxième chauffage allant de -45°C à + 230°C.
Des IPN sont décrits dans la publication Solvent-free urethane-acrylic hybrid polymers for coating; E. Galgoci et al, JCT Coatings Tech, 2(13), 28-36 (February 2005), ainsi que dans les brevets US 4 644 030 et US 5 173 526.
Avantageusement, le réseau interpénétré de polymères polyuréthane et acrylique peut être préparé selon le procédé décrit dans le brevet US 5 173 526.
Ce procédé comprend les étapes suivantes :
(a) former un prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate comprenant des groupements carboxyliques, dispersible dans l’eau ;
(b) ajouter au prépolymère un mélange de monomères vinyliques contenant un monomère à insaturation éthylénique ;
(c) ajouter une amine tertiaire au mélange prépolymère/monomère vinylique ;
(d) disperser le mélange prépolymère/monomère vinylique dans l’eau ;
(e) ajouter un initiateur radicalaire (soluble dans l’huile) et un étendeur de chaîne à la dispersion aqueuse ; et (f) polymériser les monomères vinyliques et compléter l’extension de chaîne du prépolymère en chauffant la dispersion aqueuse.
Le prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate utilisé pour l’étape (a) peut être obtenu par réaction de monomère organique contenant au moins deux atomes d’hydrogène actif par molécule, notamment un diol et de préférence un polyester polyol, avec un excès de monomère diisocyanate.
De préférence, le prépolymère polyuréthane comprend des groupes acide carboxylique non réagis qui sont neutralisés sous forme de sel d’amine tertiaire après la formation du prépolymère et addition des monomères vinyliques, mais avant la formation de la dispersion aqueuse.
Les polyisocyanates utilisés pour la fabrication du prépolymère peuvent être aliphatiques, cycloaliphatiques, ou aromatiques. Comme exemple de polyisocyanates, on peut citer l’éthylène diisocyanate, Ie1,6-hexaméthylène diisocyanate, l’isophorone diisocyanate, le cyclohexane-1,4-diisocyanate, le 4,4'-dicyclohexylméthane diisocyanate, le 1,4-phénylène diisocyanate, le 2,4-toluène diisocyanate, le 2,6-toluène diisocyanate, le 4,4'-diphénylméthane diisocyanate, le 2,4'-diphénylméthane diisocyanate, le 1,5naphthylène diisocyanate, et leurs mélanges.
Les polyols polymériques ayant un poids moléculaire allant de 500 à 6 000, de préférence allant de 700 à 3 000, qui peuvent être utilisés pour la préparation du prépolymère, peuvent être choisis parmi les diols et les triols ou leurs mélanges. Les polyols peuvent être notamment choisis parmi les polyesters, les polyesteramides, les polyéthers, les polythioéthers, les polycarbonates et les polyacétals.
Les polyester polyols peuvent être choisis parmi les produits de réaction à terminaison hydroxyle d’alcools polyhydriques tels que l’éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le néopentyl glycol, le 1,4-butanediol, le furane diméthanol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylolpropane, le pentaérythritol, ou leurs mélanges, avec des acides polycarboxyliques, en particulier des acides dicarboxyliques ou leur forme ester, tels que l’acide succinique, l’acide glutarique, l’acide adipique ou leur ester méthylique, l’anhydride phtalique ou le téréphtalate de diméthyle. On peut également utiliser des polyesters obtenus par polymérisation de lactones, comme la caprolactone, et de polyols.
Les polyesteramides peuvent être obtenus en utilisant des aminoalcools telle que l’éthanolamine dans le mélange de polyestérification.
Les polyols polyéther qui peuvent être utilisés comprennent les produits obtenus par polymérisation d’oxyde cyclique, par exemple l’oxyde d’éthylène, l’oxyde de propylène, le tétrahydrofuranne, ou par addition de ces oxydes cycliques à des initiateurs polyfonctionnels tels que l’eau, l’éthylèneglycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le cyclohexane diméthanol, le glycérol, le triméthylol propane, le pentaérythritol, le Bisphenol A. Les polyéthers peuvent être également choisis parmi les diols et triols polyoxypropylène, les diols et triols poly(oxyéthylène-oxypropylène) obtenus par addition simultanée ou séquentielle d’oxyde de propylène et d’oxyde d’éthylène avec les initiateurs appropriés, et les éthers de glycol de polytétraméthylène obtenus par polymérisation de tétrahydrofurane.
Les polyols polythioéther peuvent être choisis parmi les produits obtenus par condensation de thiodiglycol, soit seul, soit avec d’autres glycols, acides dicarboxyliques, formaldéhyde, amino-alcools ou acides aminocarboxyliques.
Les polyols polycarbonates peuvent être choisis parmi les produits de réaction de diols tels que le 1,3-propanediol, le 1,4-butanediol, le 1,6-hexanediol, le diéthylène glycol ou le tétraéthylène glycol avec des diarylcarbonates, comme le diphénylcarbonate, ou avec le phosgène.
Les polyols polyacétals peuvent être choisis parmi les produits de réaction de glycols tels que le diéthylène glycol, le triethylène glycol ou l’hexanediol avec le formaldéhyde.
Les composés à groupe isocyanate réactif contenant des groupes acides qui peuvent être utilisés dans la préparation des prépolymères anioniques dispersibles dans l’eau comprennent les diols et triols contenant des groupes acides carboxyliques, par exemple ceux de formule (I) suivante :
R-C(CH2OH)2-COOH (I) dans laquelle R est un hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C10.
Le diol à groupe carboxylique est de préférence l’acide 2,2-diméthylolpropionique.
Le diol ou triol à groupe carboxylique peut être incorporé dans un polyester par réaction avec un acide dicarboxylique avant d’être introduit dans le prépolymère. Des composés à groupement acide sont par exemple des acides aminocarboxyliques, par exemple la lysine, la cystine, l’acide 3,5-diaminobenzoïque.
Le prépolymère polyuréthane à terminaison isocyanate anionique dispersible dans l’eau peut également être préparé de manière conventionnelle par réaction d’un excès stoechiométrique d’un polyiisocyanate organique avec un polyol polymérique et tout autre composé nécessaire réagissant avec un isocyanate sous des conditions anhydres à une température allant de 30°C à 130°C jusqu’à ce que la réaction entre les groupes isocyanate et les groupes hydroxyle soit complète.
Le polyisocyanate et les composés contenant un hydrogène actif sont avantageusement mis en œuvre de sorte que le ratio du nombre de groupes isocyanate sur le nombre de groupes hydroxyle va de 1,1/1 à 6/1, de préférence de 1,5/1 à 3/1. Il est possible d’utiliser un catalyseur d’étain bien connu pour assister la formation du prépolymère.
Un mélange de prépolymère polyuréthane dispersible dans l’eau contenant des groupes carboxyliques et le monomère vinylique est obtenu par simple addition de la composition de monomère vinylique au prépolymère. La composition de monomère vinylique doit contenir au moins un monomère à instauration éthylénique.
Les monomères vinyliques qui peuvent être ajoutés au prépolymère lors de l’étape (b) ci-dessus peuvent être des monomères hydrocarbonés à insaturation éthylénique, des esters à insaturation éthylénique, des éthers à insaturation éthylénique, en particulier des esters d’acide (méth)acrylique, des esters d’alcool vinylique ou le styrène.
On peut notamment citer le butadiène, l’isoprène, le styrène, les (méth)acrylates d’alkyle ayant un groupe alkyle en C1-C6, les maléates d’alkyle ayant un groupe alkyle en C1-C6, l’acétate de vinyle, le butyrate de vinyle, l’acrylonitrile, le vinylméthyl éther, le vinylpropyl éther, le vinylbutyl éther, le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène. Les monomères insaturés polyéthyléniques peuvent être choisis parmi le butadiène, l’isoprène, le méthacrylate d’allyle, les diesters d’acide acrylique et de diols en C2-C6 tels que le butylène diacrylate et l’hexylène diacrylate, le divinyl benzène, le divinyl éther, le divinyl sulfide, le triméthylolpropane triacrylate.
Avantageusement, le monomère vinylique est le méthacrylate de méthyle.
Avant de disperser le mélange prépolymère/monomère vinylique dans l’eau, une amine tertiaire est ajoutée au mélange en une quantité suffisante pour rendre le prépolymère dispersible dans l’eau, c’est-à-dire en une quantité suffisante pour neutraliser les groupements carboxyliques (étape (c) telle que décrite ci-dessus). Par exemple, l’amine peut être ajoutée en une quantité allant de 65% à 100 % d’équivalent amine par équivalent fonction carboxylique.
Les amines tertiaires qui peuvent être utilisées sont relativement volatiles de sorte qu’elles sont évaporées du film après la filmification.
On peut citer par exemple des amines de formule R-N(Ri)(R2) dans laquelle R, Ri et R2 représentent indépendamment un groupe alkyle ou hydroxyalkyle en C1-C4. On peut citer par exemple la triéthyl amine, la diméthyléthanol amine, la méthyldiéthanol amine et la méthyldiéthyl amine.
Il est important que l’amine tertiaire soit ajoutée au mélange de prépolymère/monomères avant que ce mélange soit dispersé dans l’eau pour assurer une compatibilité des phases organique et aqueuse dans la dispersion obtenue.
Le mélange prépolymère/monomère vinylique peut être dispersé dans l’eau en utilisant les technologies connues. De préférence, le mélange est ajouté dans l’eau sous agitation, ou l’eau peut être versée dans le mélange (étape (d)).
Défendeur de chaîne contenant l’hydrogène actif qui réagit avec le prépolymère peut être un polyol, un amino alcool, l’ammoniaque, une amine primaire ou secondaire, et plus particulièrement une diamine.
On peut citer par exemple l’éthylène diamine, la diéthylène triamine, la triéthylène tétramine, la propylène diamine, la butylène diamine, l’hexaméthylène diamine, la cyclohexylène diamine, la pipérazine, la 2-méthyl pipérazine, la phénylène diamine, la toluène diamine, la tris(2-aminoéthyl)amine, la 4,4'-méthylènebis(2-chloraniline), la 3,3'dichloro-4,4'-diphényl diamine, la 2,6-diaminopyridine, la 4,4'-diaminodiphényl méthane et l’isophorone diamine.
L’initiateur de radicaux libres utilisé pour l’étape (e) peut être un initiateur de type azo tels que le 2,2'-azobis(2,4-diméthylpentanenitrile) et le 2,2'-azobis(2-méthylpropanenitrile) [ou AIBN],
La polymérisation radicalaire du mélange de monomères vinyliques et de l’étendeur de chaîne du prépolymère (étape (f)) est avantageusement effectuée à température élevée, par exemple entre 50°C et 90°C, et de préférence entre 60°C et 80°C.
La quantité d’étendeur de chaîne utilisée est avantageusement équivalente aux groupes isocyanate libres dans le prépolymère, le ratio du nombre d’hydrogènes actifs dans l’étendeur de chaîne au nombre de groupes isocyanate dans le prépolymère allant de préférence de 0,7 à 1,3.
La polymérisation des monomères vinyliques peut être effectuée selon deux méthodes. Selon une première méthode, les monomères sont ajoutés et peuvent gonfler le prépolymère polyuréthane avant l’addition de l’amine tertiaire. Les monomères sont ensuite polymérisés en utilisant l’initiateur de radicaux libres.
La proportion des monomères vinyliques peut aller de 25% à 75%, de préférence de 40% à 60%, en poids du poids total de matières solides de la dispersion aqueuse.
Selon une deuxième méthode de polymérisation, on ajoute une partie des monomères vinyliques au prépolymère, puis on neutralise avec l’amine tertiaire et on disperse le mélange prépolymère/monomères vinyliques dans l'eau, suivi de la polymérisation pendant laquelle on ajoute le reste de monomères. Alternativement, la seconde portion de monomères peut être ajoutée à la dispersion de prépolymère/monomères vinyliques après addition de l’amine et agiter le mélange avant le début de la polymérisation.
La dispersion de polymère peut contenir de 20% à 60% en poids de matières solides.
Selon un mode de réalisation, le polymère acrylique de ΙΊΡΝ tel que défini ci-dessus est un polyméthacrylate de méthyle.
Selon un mode de réalisation, le polyuréthane de ΙΊΡΝ tel que défini ci-dessus est un copolymère polyester polyol / diol à groupe acide carboxylique / diisocyanate / diamine, les composés polyester polyol, diol à groupe acide carboxylique, diisocyanate et diamine étant tels que définis ci-dessus.
Ainsi, selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l’invention, le polymère filmogène est un polymère de type réseau de polymères interpénétrés de polyméthacrylate de méthyle et de copolymère polyester polyol / diol à groupe acide carboxylique / diisocyanate / diamine à titre de polyuréthane.
On utilise de préférence ΙΊΡΝ de polyuréthane/polymère acrylique commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale « Hybridur® 875 polymer dispersion » (nom INCI : POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE), ou bien encore sous les dénominations commerciales « Hybridur® 870 », « Hybridur® 880 ».
De préférence, la composition selon l’invention comprend une teneur en polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane représente de 1 à 10 % en poids, exprimé en matière active de polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane, de préférence de 2 à 7 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Par matière active de polymère, on entend ledit polymère sans le milieu dans lequel il se trouve en dispersion.
Conformément à un mode de réalisation particulier de l’invention, le rapport pondéral résine siliconée / polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane, varie de 0,1 à 0,7.
Ce rapport pondéral est exprimé en matière active de résine siliconée d’une part, et en matière active de polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane.
POLYMERE FILMOGENE ADDITIONNEL
La composition selon l’invention peut éventuellement comprendre au moins un polymère filmogène additionnel, choisi plus particulièrement parmi les polymères vinyliques comprenant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane.
Le ou les polymères vinyliques possèdent notamment un squelette et au moins une chaîne latérale, laquelle comprend un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane présentant une structure de dendrimère carbosiloxane.
En particulier, on pourra utiliser les polymères vinyliques comprenant au moins un motif dendrimère carbosiloxane tels que décrits dans les demandes WO03/045337 et EP 963 751 de la société Dow Corning.
Le terme « structure de dendrimère carbosiloxane » dans le contexte de la présente invention représente une structure moléculaire possédant des groupes ramifiés ayant des masses moléculaires élevées, ladite structure ayant une régularité élevée dans la direction radiale en partant de la liaison au squelette. De telles structures de dendrimère carbosiloxane sont décrites sous la forme d’un copolymère siloxane-silylalkylène fortement ramifié dans la demande de brevet japonais mise à l’inspection publique Kokai 9-171 154.
Un polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane possède une chaîne moléculaire latérale contenant une structure de dendrimère carbosiloxane, et peut être issu de la polymérisation :
de 0 à 99,9 parties en poids d’un monomère vinylique ; et de 100 à 0,1 parties en poids d’un dendrimère carbosiloxane contenant un groupe organique polymérisable à l’aide de radicaux, représenté par la formule générale (I) :
Y—Si—O—
R1
Si—X
R1 (l) dans laquelle Y représente un groupe organique polymérisable à l’aide de radicaux,
R1 représente un groupe aryle ou un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, et Xi représente un groupe silylalkyle qui, lorsque i = 1, est représenté par la formule (II) :
Figure FR3069439A1_D0001
-R—Si
R1
O—Si—Xl+1
R1 3_ai (II) dans laquelle R1 est tel que défini ci-dessus, R2 représente un groupe alkylène possédant de 2 à 10 atomes de carbone, R3 représente un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, Xi+1 représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe aryle, ou le groupe silylalkyle défini ci-dessus avec i = i + 1 ; i est un nombre entier de 1 à 10 qui représente la génération dudit groupe silylalkyle, et ai est un nombre entier de 0 à 3 ;
où ledit groupe organique polymérisable à l’aide de radicaux contenu dans le composant (A) est choisi parmi :
des groupes organiques contenant un groupe méthacrylique ou un groupe acrylique et qui sont représentés par les formules :
R4 O
H,C=C—C—O—R2 OU
R4 O h2c=c—c—
N—RH dans lesquelles R4 représente un atome d’hydrogène ou un groupe alkyle, R5 représente un groupe alkylène possédant de 1 à 10 atomes de carbone ; et des groupes organiques contenant un groupe styryle et qui sont représentés par la
Figure FR3069439A1_D0002
dans laquelle R6 représente un atome d’hydrogène ou un groupe alkyle, R7 représente un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, R8 représente un groupe alkylène possédant de 1 à 10 atomes de carbone, b est un nombre entier de 0 à 4, et c vaut 0 ou 1, de sorte que si c vaut 0, -(R8)c- représente une liaison.
Le monomère de type vinyle qui est le composant (A) dans le polymère vinylique est un monomère de type vinyle qui contient un groupe vinyle polymérisable à l’aide de radicaux.
Il n’y a aucune limitation particulière en ce qui concerne un tel monomère.
Ce qui suit sont des exemples de ce monomère de type vinyle : le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d’éthyle, le méthacrylate de n-propyle, le méthacrylate d’isopropyle, ou un méthacrylate d’alkyle analogue inférieur ; le méthacrylate de glycidyle ; le méthacrylate de butyle, l’acrylate de butyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d’isobutyle, l’acrylate de tert-butyle, le méthacrylate de tert-butyle, le méthacrylate de nhexyle, le méthacrylate de cyclohexyle, l’acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de 2éthylhexyle, le méthacrylate d’octyle, le méthacrylate de lauryle, l’acrylate de stéaryle, le méthacrylate de stéaryle, ou un méthacrylate analogue supérieur ; l’acétate de vinyle, le propionate de vinyle, ou un ester de vinyle d’acide gras analogue inférieur ; le caproate de vinyle, le 2-éthylhexoate de vinyle, le laurate de vinyle, le stéarate de vinyle, ou un ester d’acide gras analogue supérieur ; le styrène, le vinyltoluène, le méthacrylate de benzyle, le méthacrylate de phénoxyéthyle, la vinylpyrrolidone, ou des monomères vinyliques aromatiques analogues ; le méthacrylamide, le N-méthylolméthacrylamide, le Nméthoxyméthylméthacrylamide, l’isobutoxyméthoxy-méthacrylamide, le N,N-diméthylméthacrylamide, ou des monomères analogues de type vinyle qui contiennent des groupes amide ; le méthacrylate d’hydroxyéthyle, le méthacrylate de l’alcool hydroxypropylique, ou des monomères analogues de type vinyle qui contiennent des groupes hydroxyle ; l’acide acrylique, l’acide méthacrylique, l’acide itaconique, l’acide crotonique, l’acide fumarique, l’acide maléique, ou des monomères analogues de type vinyle qui contiennent un groupe acide carboxylique ; le méthacrylate de tétrahydrofurfuryle, le méthacrylate de butoxyéthyle, le méthacrylate de l’éthoxydiéthylèneglycol, le polyéthylèneglycolméthacrylate, le polypropylèneglycolmonométhacrylate, l’éther d’hydroxybutyle et de vinyle, l’éther de cétyle et de vinyle, l’éther de 2-éthylhexyle et de vinyle, ou un monomère analogue de type vinyle avec des liaisons éther ; le méthacryloxypropyltriméthoxysilane, le polydiméthylsiloxane ayant un groupe méthacrylique sur l’une de ses extrémités moléculaires, le polydiméthylsiloxane ayant un groupe styryle sur une de ses extrémités moléculaires, ou un composé analogue de silicone possédant des groupes insaturés ; le butadiène ; le chlorure de vinyle ; le chlorure de vinylidène ; le méthacrylonitrile ; le dibutylfumarate ; l’acide maléique anhydre ; l’acide succinique anhydre ; l’éther de méthacryle et de glycidyle ; un sel organique d’une amine, un sel d’ammonium, et un sel de métal alcalin de l’acide méthacrylique, de l’acide itaconique, de l’acide crotonique, de l’acide maléique, ou de l’acide fumarique ; un monomère insaturé polymérisable à l’aide de radicaux possédant un groupe acide sulfonique tel qu’un groupe styrène acide sulfonique ; un sel d’ammonium quaternaire dérivé de l’acide méthacrylique tel que le chlorure de 2-hydroxy-3méthacryloxypropyltriméthylammonium ; et un ester de l’acide méthacrylique d’un alcool possédant un groupe amine tertiaire tel qu’un ester de l’acide méthacrylique et de la diéthylamine.
Les monomères de type vinyle multifonctionnels peuvent également être utilisés.
Ce qui suit représente des exemples de tels composés : le triméthacrylate de triméthylolpropane, le triméthacrylate de pentaérythritol, le diméthacrylate d’éthylèneglycol, le diméthacrylate de tétraéthylèneglycol, le polyéthylèneglycoldiméthacrylate, le diméthacrylate de 1,4-butanediol, le diméthacrylate de 1,6-hexanediol, le diméthacrylate de néopentylglycol, le triméthylolpropanetrioxyéthylméthacrylate, le diméthacrylate de tris-(2hydroxyéthyl)isocyanurate, le triméthacrylate de tris-(2-hydroxyéthyl)isocyanurate, le polydiméthylsiloxane coiffé de groupes styryle possédant des groupes divinylbenzène sur les deux extrémités, ou des composés analogues de silicone possédant des groupes insaturés.
Pour faciliter la préparation de mélange de la matière première de produits cosmétiques, la masse moléculaire moyenne en nombre du polymère vinylique qui contient un dendrimère carbosiloxane, peut être choisie dans la plage entre 3 000 g/mol et 2 000 000 g/mol, de préférence entre 5 000 g/mol et 800 000 g/mol. Il peut être un liquide, une gomme, une pâte, un solide, une poudre, ou toute autre forme. Les formes préférées sont les solutions constituées par la dilution dans des solvants tels qu’une huile de silicone ou une huile organique, d’une dispersion, ou d’une poudre.
Un polymère vinylique contenu dans la dispersion ou la solution peut avoir une concentration dans une plage comprise entre 0,1 et 95 % en poids, de préférence entre 5 et 70 % en poids. Cependant, pour faciliter la manipulation et la préparation de mélange, la plage devrait être de préférence entre 10 et 60 % en poids.
Selon un mode préféré, un polymère vinylique convenant à l’invention peut être un des polymères décrits dans les exemples de la demande EP 0 963 751.
Selon un mode préféré de réalisation, un polymère vinylique greffé avec un dendrimère carbosiloxane peut être issu de la polymérisation :
de 0,1 à 99 partie en poids d’un ou plusieurs monomère(s) acrylate ou méthacrylate ; et de 100 à 0,1 parties en poids d’un monomère acrylate ou méthacrylate d’un dendrimère carbosiloxane tri[tri(triméthylsiloxy)silyléthyl diméthylsiloxy]silylpropyle.
Selon un mode de réalisation, un polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane peut comprendre un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane tri[tri(triméthylsiloxy)silyléthyl diméthylsiloxy]silylpropyle répondant à l’une des formules :
Figure FR3069439A1_D0003
Figure FR3069439A1_D0004
Selon un mode préféré, un polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane utilisé dans l’invention comprend au moins un monomère acrylate de butyle.
Selon un mode de réalisation, un polymère vinylique peut comprendre en outre au moins un groupement organique fluoré. Un polymère vinylique fluoré peut être un des polymères décrits dans les exemples de la demande WO 03/045337.
Selon un mode préféré de réalisation, un polymère vinylique greffé au sens de la présente invention peut être véhiculé dans une huile ou un mélange d’huile(s), de préférence volatile(s) en particulier, choisi(s) parmi les huiles de silicones et les huiles hydrocarbonées et leurs mélanges.
Selon un mode particulier de réalisation, une huile de silicone convenant à l’invention peut être la cyclopentasiloxane.
Selon un autre mode particulier de réalisation, une huile hydrocarbonée convenant à l’invention peut être l’isododécane.
Les polymères vinyliques greffés avec au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane pouvant convenir particulièrement à la présente invention sont les polymères vendus sous les dénominations TIB 4-100®, TIB 4-101®, TIB 4-120®, TIB 4-130®, TIB 4200®, FA 4002 ID® (TIB 4-202®), TIB 4-220®, FA 4001 CM® (TIB 4-230®) par la société Dow Corning. De préférence, on utilisera les polymères vendus sous les dénominations FA 4002 ID® (TIB 4-202), et FA 4001 CM® (TIB 4-230®) par la société Dow Corning.
De préférence, le polymère vinylique greffé avec au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane utilisable dans une composition de l’invention est un copolymère acrylate/polytriméthylsiloxyméthacrylate de nom INCI : ACRYLATES/POLYTRIMETHYL SILOXYMETHACRYLATE COPOLYMER, notamment celui commercialisé dans l’isododécane sous la dénomination Dow Corning FA 4002 ID® silicone acrylate par la société Dow Corning.
Si la composition en comprend, la teneur en polymère filmogène additionnel représente entre 1 et 6 % en poids, de préférence entre 1 et 4 % en poids, par rapport au poids de la composition ; la teneur étant exprimée en poids de matière active de polymère filmogène additionnel.
HUILES NON VOLATILES
La composition selon l’invention comprend en outre au moins une huile non volatile.
Cette ou ces huiles non volatiles sont plus particulièrement choisies parmi les huiles hydrocarbonées ou parmi les huiles siliconées.
Par « huile » on entend un corps gras, liquide à 25°C et pression atmosphérique (1,013 .105 Pa).
Par « huile non volatile », on entend une huile dont la pression de vapeur à 25°C et pression atmosphérique, est non nulle et inférieure à 2,66 Pa et de (0,13 Pa). La pression de vapeur peut être mesurée notamment conformément aux lignes directrices (EU) 440/2008, A4: Tension de vapeur du 31 Mai 2008 et OCDE 104 adoptée le 23 mars 2006, en utilisant la méthode de la cellule statique.
Huiles non volatiles hydrocarbonées
Par « huile hydrocarbonée», on entend une huile formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d’atome de silicium ou de fluor. L’huile hydrocarbonée est donc distincte d’une huile siliconée et d’une huile fluorée.
La ou les huiles hydrocarbonées non volatiles peuvent être choisies parmi les huiles non volatiles hydrocarbonées polaires ou apolaires.
Huiles hydrocarbonées non volatiles polaires
La ou les huiles hydrocarbonées non volatiles polaires peuvent contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
De préférence, l’huile hydrocarbonée est exempte d’hétéroatomes tels que l’azote, le soufre et le phosphore.
Dans le cas présent, l’huile hydrocarbonée non volatile polaire comprend au moins un atome d’oxygène.
En particulier, cette huile non volatile hydrocarbonée comprend au moins une fonction alcool (il s’agit alors d’une « huile alcool ») ou au moins une fonction ester (il s’agit alors d’une « huile ester »).
Les huiles esters pouvant être utilisées dans les compositions selon l’invention peuvent notamment être hydroxylées.
La composition peut comprendre une ou plusieurs huiles non volatiles hydrocarbonées, en particulier choisies parmi :
- les alcools en C10-C26, de préférence les monoalcools ;
Plus particulièrement, les alcools en C10-C26 sont saturés ou non, ramifiés ou non, et comprennent de 10 à 26 atomes de carbone.
De préférence, les alcools en C10-C26 sont des alcools gras, de préférence ramifiés lorsqu’ils comprennent au moins 16 atomes de carbone.
A titre d’exemples d’alcools gras pouvant être utilisés selon l’invention, on peut citer les alcools gras linéaires ou ramifiés, d’origine synthétique, ou encore naturelle comme par exemple les alcools provenant de matières végétales (coprah, palmiste, palme...) ou animales (suif...).
Bien entendu, d’autres alcools à longue chaîne peuvent également être utilisés, comme par exemple les éther-alcools ou bien encore les alcools dits de Guerbet.
Enfin, on peut également utiliser certaines coupes plus ou moins longues d’alcools d’origine naturelle, comme par exemple coco (C12 à Cw) ou suif (Cw à Cw) ou des composés type diols ou cholestérol.
On utilise de préférence un alcool gras comprenant de 10 à 26 atomes de carbone, plus particulièrement de 10 à 24 atomes de carbone, et plus préférentiellement de 12 à 22 atomes de carbone.
A titre d’exemples particuliers d’alcools gras utilisables à titre préféré, on peut notamment citer l’alcool laurique, isostéarylique, oléique, le 2-butyloctanol, le 2-undécyl pentadécanol, l’alcool 2-hexyldécylique, l’alcool isocétylique, l’octyldodécanol et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, l’alcool est choisi parmi l’octyldodécanol.
- les monoesters, les diesters, les triesters, optionnellement hydroxylés, d’un acide mono ou polycarboxylique en C2-C8 et d’un alcool en C2-C8·
En particulier :
* les monoesters d’un acide carboxylique en C2-C8 et d’un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés, * les diester d’un diacide carboxylique en C2-C8 et d’un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés ; tels que le diisopropyl adipate, le diéthyl-2 hexyl adipate, le dibutyl adipate, ou le diisostéaryle adipate, le succinate de 2-diéthyl-hexyle, * les triesters d’un triacide carboxylique en C2-C8 et d’un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés, tels que les esters d’acide citrique, tels que le trioctyle citrate, triéthylcitrate, l’acétyltributyl citrate, le tributyl citrate, l’acétyltributyl citrate.
- les esters d’un polyol en C2-C8 et d’un ou plusieurs acides carboxyliques en C2-C8, tels que les diesters de glycol et de monoacides, tels que le diheptanoate de néopentylglycol, ou les triesters de glycol et de monoacides tel que la triacétine.
- les huiles ester, en particulier ayant entre 17 et 70 atomes de carbone.
A titre d’exemples, on peut citer les mono-, di- ou tri- esters.
Les huiles esters peuvent être hydroxylées ou non.
L’huile ester non volatile peut être choisie par exemple parmi :
* les monoesters comprenant entre 17 et 40 atomes de carbone au total, en particulier les monoesters, de formule R1COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié ou aromatique comportant de 4 à 40 atomes de carbone, saturé ou non, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 3 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit >17, comme par exemple l’huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, le néopentanoate d’octyledodécyle, le stéarate d’octyl-2 dodécyle, l’érucate d’octyl-2 dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le benzoate d’octyl-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d’hexyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyldodécyle.
De préférence, il s’agit des esters de formule R1COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 3 à 40 atomes de carbone, Ri et R2 étant tels que Ri + R2 soit > 17 ; l’ester comprenant entre 17 et 40 atomes de carbone au total.
A titre de monoesters préférés, on peut citer l’isononanoate d’isononyle, l’érucate d’oleyle et/ou le néopentanoate d’octyl-2-docécyle ;
* les monoesters d'acide gras, en particulier de 18 à 22 atomes de carbone, et notamment d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique, et de diols, comme le monoisostéarate de propylène glycol.
* les diesters, notamment comprenant entre 18 et 60 atomes de carbone au total, en particulier entre 18 et 50 atomes de carbone au total. On peut notamment utiliser les diesters de diacide carboxylique et de monoalcools, tel que de préférence le diisostéaryle malate, ou les diesters de glycol et de monoacides carboxyliques, tels que le diheptanoate de néopentylglycol, le dioctanoate de propylène glycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol ;
* les monoesters et les diesters hydroxylés, de préférence ayant un nombre total de carbone allant de 18 à 70, comme le polyglycéryle-2 diisostéarate, le lactate d'isostéaryle, l’octylhydroxystéarate, l’hydroxystéarate d’octyldodécyle, le malate de diisostéaryle,;
* les triesters, notamment comprenant entre 35 et 70 atomes de carbone au total, en particulier tel que les triesters de triacide carboxylique, tels que le triisostéaryle citrate, ou le tridécyl trimellitate, ou les triesters de glycérol et de monoacides carboxyliques tel que le triisostéarate de polyglycérol-2 ;
* les tétraesters, notamment ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, tel que les tétraesters de penthaerythritol ou de polyglycerol et d’un monoacide carboxylique, par exemple tels que le tétrapélargonate de pentaérythrityle, le pentaerythrityle de tetraisostéarate, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle ;
* les polyesters obtenus par condensation de dimère et/ou trimère d’acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 0 853 634, tels qu’en particulier de l’acide dilinoléique et du 1,4-butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination Viscoplast 14436H (nom INCI : dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailucent ISDA ;
* les esters et polyesters de dimère diol et d’acide mono- ou dicarboxylique, tels que les esters de dimère diol et d'acide gras et les esters de dimère diols et de dimère diacide carboxylique, en particulier pouvant être obtenus à partir d'un dimère diacide carboxylique dérivé en particulier de la dimérisation d’un acide gras insaturé notamment en Cs à C34, notamment en C12 à C22, en particulier en Cw à C20, et plus particulièrement en Cw, tels que les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques, par exemple tels que ceux commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5®et DD-DA7®;
* les polyesters résultant de l'estérification d'au moins un triglycéride d'acide(s) carboxylique(s) hydroxylé(s) par un acide monocarboxylique aliphatique et par un acide dicarboxylique aliphatique, éventuellement insaturé comme l’huile de ricin d'acide succinique et d'acide isostéarique commercialisée sous la référence Zénigloss par Zénitech ;
* les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides d’acides gras (liquides à température ambiante), notamment d’acides gras ayant de 7 à 40 atomes de carbone, tels que les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou l’huile de jojoba, en particulier, on peut citer les triglycérides saturés tels que le caprylic/capric triglycéride et leurs mélanges, par exemple tel que celui commercialisé sous la référence Myritol 318 de Cognis, le triheptanoate de glycéryle, le trioctanoate de glycérine, les triglycérides d’acide en Cis-36 tels que ceux commercialisés sous la référence DUB TGI 24 commercialisé parStéarineries Dubois), et les triglycérides insaturés tels que l’huile de ricin, l’huile d’olive, l’huile de ximénia, l’huile de pracaxi.
- les copolymères vinylpyrrolidone/1-héxadécène, comme par exemple celui vendu sous la dénomination ANTARON V-216 (également appelé Ganex V216) par la société ISP (MW=7300 g/mol).
- les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tels que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination Cetiol CC®, par Cognis.
- et leurs mélanges.
De préférence, la ou les huiles hydrocarbonées non volatiles polaires, sont choisies parmi les monoalcools en C10-C26, les huiles esters ayant entre 17 et 70 atomes de carbone.
Avantageusement, la teneur en huile(s) non volatile(s) hydrocarbonée(s), si la composition en comprend, représente de 5 à 25 % en poids, de préférence de 10 à 20 en poids, par rapport au poids de la composition.
De préférence, la composition selon l’invention comprend au moins une huile non volatile hydrocarbonée.
Huiles hydrocarbonées non volatiles apolaires
La ou les huiles hydrocarbonées apolaires non volatiles sont plus particulièrement choisies parmi les composés ne comprenant que des atomes de carbone et d’hydrogène.
Lesdites huiles, linéaires ou ramifiées, peuvent être d’origine minérale ou synthétique tels que par exemple :
- l'huile de paraffine ou ses dérivés,
- le squalane,
- l’isoeicosane,
- l’huile de naphtalène,
- les polybutènes, hydrogénés ou non, tels que par exemple L’INDOPOL H-100, L’INDOPOL H-300, L’INDOPOL H-1500 commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO,
- les polyisobutènes, les polyisobutènes hydrogénés tels que par exemple les Parléam® commercialisés par la société NIPPON OIL FATS, le PANALANE H-300 E commercialisé par la société AMOCO, le VISEAL 20000 commercialisé par la société SYNTEAL, le REWOPAL PIB 1000 commercialisé par la société WITCO, ou encore le PARLEAM LITE commercialisé par NOF Corporation,
- les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l’Indopol L-14,
- les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que par exemple le PURESYN 10, le PURESYN 150 ou encore le PURESYN 6 commercialisé par EXXONMOBIL CHEMICAL),
- et leurs mélanges.
Si la composition comprend au moins une huile non volatile hydrocarbonée apolaire ou apolaire, leur teneur est avantageusement comprise entre 2 et 20 % en poids, de préférence de 4 à 15 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Huiles siliconées non volatiles
Par « huile siliconée », on entend une huile contenant au moins un atome de silicium, et notamment contenant des groupes Si-O.
Parmi les huiles siliconées non volatiles utilisables dans la présente invention, on peut citer notamment les huiles siliconées non volatiles phénylées et les huiles siliconées non volatiles non phénylées.
Il est à noter que ces huiles siliconées ne comprennent pas de motifs de type oxyde d’éthylène, oxyde de propylène ou glycérol. Elles sont donc différentes des tensioactifs siliconés.
Les huiles siliconées utilisables au sens de l’invention ont de manière avantageuse une masse moléculaire inférieure ou égale à 150 000 g/mol, de préférence inférieure ou égale à 100 000 g/mol, et mieux inférieur ou égal à 10 000 g/mol. Les masses moléculaires en poids sont mesurées de manière classique dans le domaine, par exemple en utilisant la chromatographie par perméation de gel couplée à la diffusion de lumière statique (GPCMALLS) avec par exemple le toluène comme solvant.
Huiles siliconées phénylées non volatiles
L’expression « huile siliconée phénylée » désigne une huile siliconée ayant au moins un substituant phényle.
Ces huiles siliconées phénylées non volatiles peuvent être choisies parmi celles possédant en outre au moins un fragment dimethicone, ou parmi celles n’en possédant pas. A noter que les termes « fragment dimethicone » désignent un groupement siloxane divalent dont l’atome de silicium porte deux radicaux méthyle, ce groupement ne se trouvant
Figure FR3069439A1_D0005
pas aux extrémités de la molécule. On peut le représenter par la formule suivante : -(Si(CH3)2-O)-.
L’huile siliconée phénylée non volatile peut ainsi être choisie parmi :
- les huiles siliconées phénylées possédant ou non un fragment diméthicone correspondant à la formule suivante (I) :
R
I RR
R—S|----O ||
I I R---Si------O---SiR
RR
R--SiO
I
R(I) dans laquelle les groupes R, monovalent ou divalent, représentent, indépendamment les uns des autres, un méthyle, méthylène, phényle ou phénylène, à condition qu’au moins un groupe R représente un phényle.
De préférence, dans cette formule, l’huile siliconée phénylée comprend au moins trois groupes phényle, par exemple au moins quatre, au moins cinq ou au moins six.
- les huiles siliconées phénylées possédant ou non un fragment diméthicone correspondant à la formule suivante (II) :
R RR
I
R---Si-----O----Si-----O----SiR
R R R(II) dans laquelle les groupes R représentent, indépendamment les uns des autres, un méthyle ou un phényle, à condition qu’au moins un groupe R représente un phényle.
De préférence, dans cette formule, le composé de formule (II) comprend au moins trois groupes phényle, par exemple au moins quatre ou au moins cinq.
Des mélanges de composés différents phénylorganopolysiloxanes précédemment décrits peuvent être utilisés.
Des exemples qui peuvent être mentionnés comprennent des mélanges de triphényl-, tétraphényl- ou pentaphényl-organopolysiloxanes.
Parmi les composés de formule (II), on peut citer plus particulièrement les huiles siliconées phénylées ne possédant pas de fragment diméthicone correspondant à la formule (II) dans laquelle au moins 4 ou au moins 5 radicaux R représentent un radical phényle les radicaux restant représentant des méthyles.
De telles huiles siliconées phénylées non volatiles sont de préférence le triméthylpentaphényl-trisiloxane, ou le tétraméthyl-tétraphényl-trisiloxane. Elles sont en particulier commercialisées par Dow Corning sous la référence PH-1555 H RI ou Dow Corning 555 Cosmetic Fluid (nom chimique : 1,3,5-triméthyl-1,1,3,5,5-pentaphényl23 trisiloxane ; nom INCI : triméthyl-pentaphényltrisiloxane), ou le tétraméthyl-tétraphényltrisiloxane commercialisé sous la référence Dow Corning 554 Cosmetic Fluid par Dow Corning peut également être utilisé.
Elles correspondent notamment aux formules (III) et (III’) suivantes :
Ph Ph Ph
Me—Si—O-Si-O—Si-Me \ \ \
Ph Me Ph
Me Ph Me (III)
Ph-Si-O-Si-O—Si-Ph \ \ \
Me Ph Me (lll’) dans lesquelles Me représente méthyle, Ph représente phényle.
- les huiles siliconées phénylées possédant au moins un fragment diméthicone correspondant à la formule suivante (IV) :
Me | |MeMe
X Si—[— O---Si—O---SiX
IMe
Me Me( dans laquelle Me représente méthyle, y est entre 1 et 1 000 et X représente -CH2-CH(CH3)(Ph).
- les huiles siliconées phénylées correspondant à la formule (V) ci-dessous, et des mélanges de celles-ci :
Figure FR3069439A1_D0006
(^10)3 (V) dans laquelle :
- Ri à R10, indépendamment les uns des autres, sont des radicaux hydrocarbonés en C1-C30 saturés ou insaturés, linéaires, cycliques ou ramifiés,
- m, n, p et q sont, indépendamment les uns des autres, des entiers compris entre 0 et 1000, plus particulièrement entre 0 et 900, à condition que la somme m+n+q soit différente de 0.
De préférence, la somme m+n+q est comprise entre 1 et 100. Avantageusement, la somme m+n+p+q est comprise entre 1 et 1000, plus particulièrement entre 1 et 900 et de préférence entre 1 et 800.
De préférence, q est égal à 0.
Plus particulièrement, Ri à Rw, indépendamment les uns des autres, représentent un radical hydrocarboné en C1-C30, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, de préférence saturé, et en particulier un radical hydrocarboné, de préférence saturé, en C1-C20, en particulier en C1-C18, ou un radical aryle en C6-C14 et en particulier en C10-C13, monocyclique ou polycyclique, ou un radical aralkyle de préférence dont la partie alkyle est en C1-C3.
De préférence, Ri à R10 peuvent chacun représenter un radical méthyle, éthyle, propyle, butyle, isopropyle, décyle, dodécyle ou octadécyle, ou en variante un radical phényle, tolyle, benzyle ou phénéthyle. Ri à Rw peuvent en particulier être identiques, et en outre peuvent être un radical méthyle.
Comme modes de réalisation particuliers de la formule (V), on peut citer :
o les huiles siliconées phénylées possédant ou non au moins un fragment diméthicone correspondant à la formule (VI) ci-dessous, et des mélanges de celles-ci :
Figure FR3069439A1_D0007
(CH3)3 (VI) dans laquelle :
□ Ri à R6, indépendamment les uns des autres, sont des radicaux hydrocarbonés en C1-C30 saturés ou insaturés, linéaires, cycliques ou ramifiés, un radical aryle, de préférence en Ce-Cu, ou un radical aralkyle dont la partie alkyle est en C1-C3).
□ m, n et p sont, indépendamment les uns des autres, des entiers compris entre 0 et 1000, plus particulièrement entre 0 et 100, à condition que la somme n+m soit comprise entre 1 et 1000, plus particulièrement entre 1 et 100.
De préférence, Ri à R6, indépendamment l’un de l’autre, représentent un radical hydrocarboné, de préférence alkyle, en C1-C20, en particulier en C1-C18, ou un radical aryle en C6-C14 monocyclique (de préférence en Ce) ou polycyclique et en particulier en Cw-Cw, ou un radical aralkyle (de préférence la partie aryle est en C6 ; la partie alkyle est en C1-C3).
De préférence, Ri à R6 peuvent chacun représenter un radical méthyle, éthyle, propyle, butyle, isopropyle, décyle, dodécyle ou octadécyle, ou en variante un radical phényle, tolyle, benzyle ou phénéthyle.
Selon un mode de réalisation particulier, l’huile siliconée phénylée non volatile est choisie parmi les huiles siliconées phénylées possédant au moins un fragment diméthicone.
De préférence, de telles huiles correspondent à des composés de formule (VI) dans laquelle :
□ m=0 et n et p sont indépendamment l’un de l’autre, des entiers compris entre 1 et 1000, de préférence entre 1 et 100.
De préférence Ri à R6 sont des radicaux méthyle.
Selon ce mode de réalisation, l’huile siliconée est de préférence choisie parmi une diphényldiméthicone telle que KF-54 de Shin Etsu (400 cSt), KF54HV de Shin Etsu (5000 cSt), KF-50-300CS de Shin Etsu (300 cSt), KF-53 de Shin Etsu (175cSt), KF-50-100CS de Shin Etsu (100 cSt).
□ p est compris entre 1 et 100, la somme n+m est comprise entre 1 et 1000, de préférence entre 1 et 100, et n=0.
Ces huiles siliconées phénylées possédant ou non au moins un fragment diméthicone correspondant plus particulièrement à la formule (VII) ci-dessous :
Me Me OR' Me
Me—Si——O—Si—---—O—Si——O—Si—Me | | -Ip L I Jm I
Me Me Ph Me dans laquelle Me est méthyle et Ph est phényle, OR' représente un groupe -OSiMe3 et p vaut 0 ou est compris entre 1 et 1000, et m est compris entre 1 et 1000. En particulier, m et p sont tels que le composé (VII) soit une huile non volatile.
Selon un premier mode de réalisation de silicone phénylée non volatile possédant au moins un fragment diméthicone, p est compris entre 1 et 1000. m est plus particulièrement tel que la composé (VII) soit une huile non volatile. Il peut être utilisé, par exemple, la triméthylsiloxyphényldiméthicone, commercialisée en particulier sous la référence Belsil PDM 1000 par l’entreprise Wacker.
o les huiles siliconées phénylées non volatiles ne possédant pas de fragment diméthicone correspondant à la formule (VIII) ci-dessous, et des mélanges de ceux-ci :
Figure FR3069439A1_D0008
(VIII) dans laquelle :
- R, indépendamment les uns des autres, sont des radicaux hydrocarbonés en C1-C30 saturés ou insaturés, linéaires, cycliques ou ramifiés, de préférence R est un radical alkyle en C1-C30, un radical aryle, de préférence en Ce-Cu, ou un radical aralkyle dont la partie alkyle est en C1-C3.
- m et n sont, indépendamment l’un de l’autre, des entiers compris entre 0 et 100, à condition que la somme n+m soit comprise entre 1 et 100.
De préférence, R, indépendamment les uns des autres, représentent un radical hydrocarboné en C1-C30, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, de préférence saturé, et en particulier un radical hydrocarboné, de préférence saturé, en C1-C20, en particulier en C1Cw et plus particulièrement en C4-C10, un radical aryle en C6-C14 monocyclique ou polycyclique et en particulier en C10-C13, ou un radical aralkyle de préférence la partie aryle est en C6 et la partie alkyle est en C1-C3.
De préférence, les R peuvent chacun représenter un radical méthyle, éthyle, propyle, butyle, isopropyle, décyle, dodécyle ou octadécyle, ou en variante un radical phényle, tolyle, benzyle ou phénéthyle.
Les R peuvent en particulier être identiques, et en outre peuvent être un radical méthyle.
De préférence, m = 1 ou 2 ou 3, et/ou n = 0 et/ou p = 0 ou 1 peut être appliqué, dans la formule (VIII).
Selon un mode de réalisation préféré, n est un entier compris entre 0 et 100 et m est un entier compris entre 1 et 100, à condition que la somme n+m soit comprise entre 1 et 100, dans la formule (VIII). De préférence R est un radical méthyle.
Selon un mode de réalisation, une huile siliconée phénylée de formule (VIII) ayant une viscosité à 25 °C comprise entre 5 et 1500 mm2/s (c’est-à-dire, de 5 à 1500 cSt), et de préférence ayant une viscosité comprise entre 5 et 1000 mm2/s (c’est-à-dire 5 à 1000 cSt) peut être utilisée.
Selon ce mode de réalisation, l’huile siliconée phénylée non volatile est de préférence choisie parmi des phényltriméthicones (lorsque n=0) telles que DC556 de Dow Corning (22,5 cSt), ou encore parmi l’huile diphénylsiloxyphényltriméthicone (lorsque m et n sont compris entre 1 et 100) telle que KF56 A de Shin Etsu, l’huile Silbione 70663V30 de RhônePoulenc (28 cSt). Les valeurs entre parenthèses représentent les viscosités à 25°C.
- les huiles siliconées phénylées possédant ou non au moins un fragment diméthicone correspondant à la formule suivante, et des mélanges de celles-ci :
Figure FR3069439A1_D0009
(IX) dans laquelle :
Ri, R2, Rs et R6 sont, identiques ou non, un radical alkyle contenant 1 à 6 atomes de carbone,
F?3 et R4 sont, identiques ou non, un radical alkyle contenant de 1 à 6 atomes de carbone ou un radical aryle (de préférence en C6-C14), à condition qu’au moins l’un de R3 et R4 soit un radical phényle,
X est un radical alkyle contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical hydroxyle ou un radical vinyle, n et p étant un entier supérieur ou égal à 1, choisi de manière à conférer à l’huile une masse moléculaire moyenne en poids de préférence inférieure à 150 000 g/mole et plus préférablement inférieure à 100 000 g/mole.
- et un mélange de celles-ci.
Huiles siliconées non volatiles non phénylées
L’expression « huile siliconée non phénylée » désigne une huile siliconée ne comportant pas de substituants phényle.
Des exemples représentatifs de ces huiles siliconées non phénylées non volatiles qui peuvent être mentionnés, comprennent des polydiméthylsiloxanes ; des alkyldiméthicones ; des vinylméthylméthicones.
Il est à noter que ces huiles siliconées non volatiles non phénylées ne comprennent pas de motifs de type oxyde d’éthylène, oxyde de propylène ou glycérol. Elles sont donc différentes des tensioactifs siliconés décrit auparavant.
Par ailleurs, le terme «dimethicone» (nom INCI) correspond à un polydiméthylsiloxane (nom chimique).
En particulier, ces huiles peuvent être choisies parmi les huiles non volatiles suivantes
- des polydiméthylsiloxanes (PDMS),
- des alkyldiméthicones comprenant des groupes aliphatiques, en particulier alkyle, ou alcoxy, qui sont pendants et/ou à la fin de la chaîne silicone ; ces groupes comprenant chacun de 2 à 24 atomes de carbone. A titre d’exemple on peut citer la cétyldiméthicone commercialisée sous la référence commerciale ABIL WAX 9801 d’Evonik Goldschmidt,
- des polydiméthylsiloxanes comprenant des groupes fonctionnels tels que des groupes hydroxyle, thiol et/ou amine, de préférence hydroxyle,
- des polydiméthylsiloxanes substituées groupes aliphatiques, en particulier alkyle en C2-C24, pendants et/ou à la fin de la chaîne silicone, et des par des groupes fonctionnels tels que des groupes hydroxyle, thiol et/ou amine, de préférence hydroxyle,
- des polysiloxanes modifiés avec des acides gras, des alcools gras, et
- leurs mélanges.
De préférence, ces huiles siliconées non volatiles non phénylées sont choisies parmi des polydiméthylsiloxanes ; des alkyldiméthicones et également des polydiméthylsiloxanes substituées par des groupes aliphatiques, en particulier alkyle en C2-C24, et des groupes fonctionnels tels que des groupes hydroxyle.
L’huile siliconée non volatile non phénylée peut être choisie en particulier parmi des silicones de formule (I) :
Figure FR3069439A1_D0010
Figure FR3069439A1_D0011
(I) dans laquelle :
- R1, R2, R5 et R6 sont, ensemble ou séparément, un radical alkyle contenant 1 à 6 atomes de carbone,
- R3 et R4 sont, ensemble ou séparément, un radical alkyle contenant 1 à 6 atomes de carbone ou un radical hydroxyle,
- X est un radical alkyle contenant de 1 à 6 atomes de carbone, un radical hydroxyle,
- n et p sont des entiers choisis de manière à avoir un composé fluide, en particulier dont la viscosité à 25°C est comprise entre 8 centistokes (cSt) (8 x 10-6 m2/s) et 800 000 cSt, avantageusement inférieure à 100 000 cSt, et avantageusement une masse moléculaire moyenne en poids inférieure ou égale à 150 000 g/mol, de préférence inférieure ou égale à 100 000 g/mol, et mieux inférieure ou égale à 10 000 g/mol.
En tant qu’huiles siliconées non phénylées non volatiles convenables à la réalisation de l’invention, il peut être mentionné celles pour lesquelles :
- les substituants R1 à R6 et X représentent un groupe méthyle, et p et n sont tels que la viscosité soit de 60 000 cSt, par exemple le produit commercialisé sous le nom Dow Corning 200 Fluid 60000 CS par l’entreprise Dow Corning, et le produit commercialisé sous le nom Wacker Belsil DM 60 000 par l’entreprise Wacker,
- les substituants R1 à R6 et X représentent un groupe méthyle, et p et n sont tels que la viscosité soit de 100 cSt, soit de 350 cSt, par exemple les produits commercialisés respectivement sous les noms Belsil DM100, Dow Corning 200 Fluid 350 CS, par l’entreprise Dow Corning, et
- les substituants R1 à R6 représentent un groupe méthyle, le groupe X représente un groupe hydroxyle, et n et p sont tels que la viscosité soit de 700 cSt, par exemple le produit commercialisé sous le nom Baysilone Fluid T0.7 par l’entreprise Momentive.
De préférence, la composition selon l’invention comprend au moins une huile non volatile siliconée, de préférence phénylée. Conformément à un mode de réalisation particulièrement avantageux, la composition selon l’invention comprend au moins une silicone non volatile phénylée ne comprenant pas de fragment dimethicone.
Plus particulièrement, la ou les silicones non volatiles phénylées de ce type sont choisies parmi les phenyltrimethicone, les diphénylsiloxyphényltriméthicone, et leurs mélanges.
Avantageusement, la teneur en huile(s) non volatile(s) siliconée(s), si elle en comprend, représente de 5 à 25 % en poids, de préférence de 8 à 20 % en poids, par rapport au poids de la composition.
De préférence, la composition comprend au moins une huile non volatile siliconée, de préférence phénylée, et encore plus avantageusement en comprenant de fragment dimethicone.
HUILES VOLATILES
La composition selon l’invention peut éventuellement comprendre au moins une huile volatile, choisie plus particulièrement parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ou siliconées.
Par huile volatile, on entend une huile ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, supérieure à 2,66 Pa, en particulier allant de 2,66 Pa à 40 000 Pa, en particulier allant à 13 000 Pa, et plus particulièrement allant à 1300 Pa. La pression de vapeur est mesurée notamment conformément aux lignes directrices (EU) 440/2008, A4: Tension de vapeur du 31 Mai 2008 et OCDE 104 adoptée le 23 mars 2006, en utilisant la méthode de la cellule statique.
Les huiles volatiles hydrocarbonées sont de préférence choisies parmi les huiles hydrocarbonées apolaires. Par huile hydrocarbonées apolaires, on entend des huiles ne comprenant que des atomes d’hydrogène et de carbone.
En particulier peuvent être choisies parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, et notamment :
- les alcanes ramifiés en Cs-Cw comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en Cs-Cw, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls,
- les alcanes linéaires, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges, le mélange undécane-tridécane (Cétiol UT), les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande W02008/155059 de la Société Cognis, et
- leurs mélanges.
L'huile siliconée volatile peut être choisie parmi les huiles siliconées linéaires, ramifiées ou cycliques telles que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) ayant de 3 à 7 atomes de silicium.
A titre d’exemple de telles huiles, on peut citer l’octyltriméthicone, l’hexyltriméthicone, la méthyl trimethicone, la décaméthylcyclopentasiloxane, l’octaméthylcyclotétrasiloxane, la dodécaméthylcyclohexasiloxane, la décaméthyltétra-siloxane, les polydiméthysiloxanes telles que celles commercialisées sous la référence DC 200 (1,5 cSt), DC 200 (5 cSt), DC 200 (3 cSt) par Dow Corning, ou encore KF 96 A de Shin Etsu ; seules ou en mélanges.
Si la composition en comprend, la teneur en huile(s) volatile(s) est comprise entre 2 et 10 % en poids, avantageusement comprise entre 3 et 7 % en poids, par rapport au poids de la composition.
TENSIOACTIFS
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition comprend au moins un tensioactif, hydrocarboné ou siliconé.
De préférence, le tensioactif présente une HLB (balance hydrophile/lipophile) inférieure ou égale à 8, plus particulièrement inférieure ou égale à 7, de préférence comprise entre 1 et 6. De préférence, il est non ionique. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256.
De préférence, le ou les tensioactifs sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques siliconés, parmi les tensioactifs non ioniques hydrocarbonés, ou encore parmi leurs mélanges.
Tensioactifs siliconés
En ce qui concerne les tensioactifs siliconés, on peut citer les alkyl ou alcoxy dimethicones copolyols à chaîne alkyle ou alcoxy pendante ou en bout de squelette silicone ayant par exemple de 6 à 22 atomes de carbone ; les diméthicones copolyols, qui sont plus particulièrement des polydiméthyl méthyl siloxanes oxypropylénés et/ou oxyéthylénés, ainsi que les organopolysiloxanes solides élastomères réticulés comportant au moins un groupement oxyalkyléné, et leurs mélanges.
A titre d’exemple d’alkyl ou alcoxy diméthicone copolyols, on peut citer les composés de formule (I) suivante :
CH, s—O
CH,
CH, s-o(CHA, O
PE
CH, s —o
CH;.
Si(CHj, (i) dans laquelle:
- PE représente (-C2H4O)x-(C3H6O)y-R, R étant choisi parmi un atome d'hydrogène et un radical alkyle de 1 à 4 atomes de carbone, x allant de 0 à 100 et y allant de 0 à 80, x et y n'étant pas simultanément 0 ; de préférence R représente un atome d’hydrogène ;
- m allant de 1 à 40 ; de préférence de 1 à 10 ;
- n allant de 10 à 200 ; de préférence de 10 à 100 ;
- o allant de 1 à 100 ; de préférence de 1 à 30 ;
- p allant de 5 à 21, plus particulièrement 7 à 21 ;
- q allant de 0 à 4, de préférence de 1 à 3.
A titre d’exemples de diméthicone copolyols, on peut utiliser ceux correspondant plus particulièrement à la formule (II) suivante : CH, CH, CH, CH,
R, — SiO —[sioj^—[SiO}—— Si — R3 ch3 ch3 r2 C|_|3 (II) dans laquelle :
- Ri, R2, R3, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1-C6 ou un radical -(CH2)X- (OCH2CH2)y - (OCH2CH2CH2)Z - OR4, au moins un radical Ri, R2 ou R3 n’étant pas un radical alkyle ; R4 étant un hydrogène, un radical alkyle en C^^ ou un radical acyle en C2-C4 ;
- A est un nombre entier allant de 0 à 200 ;
- B est un nombre entier allant de 0 à 50 ; à la condition que A et B ne soient pas égaux à zéro en même temps ;
- x est un nombre entier allant de 1 à 6 ;
- y est un nombre entier allant de 1 à 30 ; et
- z est un nombre entier allant de 0 à 30, de préférence allant de 0 à 20.
Parmi les tensioactifs siliconés particulièrement préférés, on peut citer :
- les diméthicone copolyols tels que par exemple ceux vendus sous les dénominations KF-6015 (PEG-3 diméthicone), KF-6016 (PEG-9 methyl ether diméthicone), KF-6017 (PEG-10 diméthicone), KF-6028 (le PEG-9 polydiméthylsiloxyéthyl diméthicone), le KF6050 L (PEG/PPG 18/18 diméthicone dans le cyclopentasiloxane),par la société Shin-Etsu ; les diméthicone copolyols commercialisés sous les dénominations Dow Corning 3225C® (PEG/PPG-18/18 DIMETHICONE dans un mélange de cyclotetrasiloxane et de cyclopentasiloxane), le DC 5225 C Formulation Aid (PEG/PPG-18/18 diméthicone dans le cyclopentasiloxane) ; ou encore le produit commercialisé sous la dénomination SF 1528 GE (mélange de PEG/PPG-20/15 Diméthicone et de cyclopentasiloxane) par Momentive Performance Materials.
On peut aussi utiliser les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Lauryl PEG/PPG18/18 Methicone (qui est plus particulièrement un dérivé alcoxylé de Lauryl Methicone contenant en moyenne 18 moles d’oxyde d’éthylène et 18 moles d’oxyde de propylène, vendu sous la dénomination Dow Corning 5200 Formulation Aid par la société Dow Corning ; le cetyl PEG/PPG-10/1 Dimethicone (qui est plus particulièrement un copolymère de Cetyl Dimethicone et d’un dérivé alcoxylé de dimethicone contenant en moyenne 10 moles d’oxyde d’éthylène et 1 mole d’oxyde propylène) tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90 par la société Evonik Goldschmidt ainsi que le mélange de cetyl PEG/PPG-10/1 Dimethicone, d’isostéarate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société Evonik Goldschmidt.
Elastomère d’organopolysiloxane émulsionnant
Selon un autre mode de réalisation, la composition selon l’invention comprend à titre d’élastomère d’organopolysiloxane véhiculé dans une huile un élastomère émulsionnant.
Par «élastomère d’organopolysiloxane émulsionnant», on entend un élastomère d’organopolysiloxane comprenant au moins une chaîne hydrophile, tels que les élastomères d’organopolysiloxane polyoxyalkylénés et les élastomères de silicone polyglycérolés.
L'élastomère d’organopolysiloxane émulsionnant peut-être choisi parmi les élastomères d'organopolysiloxanes polyoxyalkylénés.
L'élastomère d’organopolysiloxane polyoxyalkyléné est un élastomère d’organopolysiloxane réticulé pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et d'un polyoxyalkyléné ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique.
De préférence, l’élastomère d’organopolysiloxane polyoxyalkyléné est obtenu par réaction d'addition réticulation (A1) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B1) de polyoxyalkyléné ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C1) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans les brevets US 5 236 986 et US 5 412 004.
En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de polyoxyalkyléné (notamment polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène) à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons trimétylsiloxy, en présence de catalyseur platine.
Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A1) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, octyle, décyle, dodécyle (ou lauryle), myristyle, cétyle, stéaryle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle, 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto.
Le composé (A1) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxanelaurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy.
Le composé (C1) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support.
Avantageusement, les élastomères d’organopolysiloxane polyoxyalkylénés peuvent être formés à partir de composés divinyliques, en particulier des polyoxyalkylénés ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane.
Des élastomères polyoxyalkylénés sont notamment décrits dans les brevets US 5 236 986, US 5 412 004, US 5 837 793, US 5 811 487 dont le contenu est incorporé par référence.
Comme élastomères d’organopolysiloxane polyoxyalkylénés, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations « KSG-21 », « KSG-20 », « KSG-30 », « KSG31 », « KSG-32 », « KSG-33 », « KSG-210 », « KSG-310 », « KSG-320 », « KSG-330 », « KSG-340 » par la société Shin Etsu, «DC9010», «DC9011» par la société Dow Corning.
L'élastomère d’organopolysiloxane émulsionnant peut-être également choisi parmi les élastomères d’organopolysiloxane polyglycérolés.
L'élastomère d’organopolysiloxane polyglycérolé selon l'invention est un élastomère d’organopolysiloxane pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine.
De préférence, l’élastomère d’organopolysiloxane est obtenu par réaction d'addition réticulation (A2) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B2) de composés glycérolés ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C2) de catalyseur platine.
En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de composé polyglycérolé à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine.
Le composé (A2) est le réactif de base pour la formation d’un élastomère d’organopolysiloxane et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A2) avec le composé (B2) en présence du catalyseur (C2).
Le composé (A2) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule.
Le composé (A2) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique.
Le composé (A2) peut avoir une viscosité à 25 °C allant de 1 à 50000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B2).
Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A2) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, octyle, décyle, dodécyle (ou lauryle), myristyle, cétyle, stéaryle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle, 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényle, tolyle, xylyle ; des groupes aryles substitués tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto.
De préférence, ledit groupe organique est choisi parmi les groupes méthyle, phényle et lauryle.
Le composé (A2) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxanelaurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy.
Le composé (B2) peut être un composé polyglycérolé répondant à la formule (B1) suivante :
CmH2m-1 -O-[ Gly ]n'CmH2m-1 (B ) dans laquelle m est un entier allant de 2 à 6, n est un entier allant de 2 à 200, de préférence allant de 2 à 100, de préférence allant de 2 à 50, de préférence allant de 2 à 20, de préférence allant de 2 à 10, et préférentiellement allant de 2 à 5, et en particulier égal à 3 ; Gly désigne ;
-CH2-CH(OH)-CH2-O- ou -CH2-CH(CH2OH)-OAvantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B2) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par molécule du composé (A2) est d'au moins 4.
Il est avantageux que le composé (A2) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A2) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B2) soit compris dans la gamme de 1/1 à 20/1.
Le composé (C2) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support.
Le catalyseur (C2) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A2) et (B2).
L'élastomère d’organopolysiloxane polyglycérolé est véhiculé sous forme de gel dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, l'élastomère polyglycérolé est souvent sous forme de particules non sphériques.
Comme élastomères d’organopolysiloxane polyglycérolés, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations « KSG-710 », « KSG-810 », « KSG-820 », « KSG-830 », « KSG-840 » par la société Shin Etsu.
De façon préférée, la composition comprend à titre de tensioactif(s) siliconé(s), au moins un élastomère de silicone.
On peut également mettre en œuvre des alkyl C8-C22 diméthicone copolyol comme le cétyl diméthicone copolyol, notamment dont le nom INCI est le CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE, es diméthicone copolyols tels que par exemple le PEG-10 diméthicone, les PEG/PPG 18/18 diméthicone, ainsi que leurs mélanges. On peut également utiliser un mélange de cétyl diméthicone copolyol avec polyglycéryl-4-isostéarate et hexylaurate, comme le produit commercialisé sous la dénomination Abil WE-09 par la société Evonik Goldschmidt (le nom INCI est polyglyceryl-4-isostearate (and) hexylaurate (and) cétyl PEG/PPG-10/1 diméthicone).
Tensioactifs hydrocarbonés
Les tensioactifs non ioniques peuvent être choisis notamment parmi les alkyl(Cs-C3o) éthers de poly(oxyde d’éthylène), les alkyl(Cs-C3o)- et polyalkyl(Cs-C3o)- esters d’oxyde d’éthylène, de propylène, de poly(oxyde d’éthylène) ou de poly(oxyde de propylène) ; les polyesters d'acide gras, de préférence polyhydroxylé, en C12-C20, polyoxyalkylénés, ayant de 4 à 50 moles d’oxyde d’éthylène ; les alkyl- et polyalkyl- esters de sorbitan ; les alkyl- et polyalkyl- esters de (poly)glycérol et leurs mélanges.
Comme alkyl(Cs-C3o)- éthers de poly(oxyde d’éthylène), on utilise de préférence ceux ayant un nombre de motifs d’oxyde d’éthylène (OE) allant de 2 à 4. A titre d’exemples, on peut citer notamment le laureth-2 ; le steareth-2, l’oleth-2; l’oleth-3 ; le ceteth-2 ; le ceteareth-3.
Comme alkyl(Cs-C3o)- et polyalkyl(Cs-C3o)- esters d’oxyde d’éthylène, de propylène, de poly(oxyde d’éthylène) ou de poly(oxyde de propylène), on utilise de préférence ceux ayant un nombre de motifs d’oxyde d’éthylène (OE) allant de 1 à 5, avec par exemple le glycol distearate, le glycol stéarate, le PEG-2 oleate ; le EPG-3 oleate ; le PEG-4 dilaurate, le propylène glycol isostearate; le PEG-2.5 castor oil ; le PEG-3 castor oil.
Comme autres tensioactifs utilisables, on peut citer les polyesters d'acide gras, de préférence polyhydroxylé, en C12-C20, polyoxyalkylénés, ayant de 4 à 50 moles d’oxyde d’éthylène, ayant des propriétés émulsionnantes eau-dans-huile. En particulier, ces polymères sont des polymères séquencés, de préférence de structure ABA, comportant des séquences poly(ester hydroxylé) et des séquences polyéthylèneglycols. L'acide gras dudit polymère émulsionnant tel que défini ci-dessus présente de préférence de 14 à 18 atomes de carbone. Les esters peuvent notamment être choisis parmi les oléates, les palmitates, les stéarates, les hydroxystéarates. Les séquences polyéthylèneglycols dudit polymère émulsionnant tel que défini ci-dessus comportent de préférence de 20 à 40 moles d'oxyde d'éthylène. Un tensioactif polymère convenant particulièrement à la réalisation des compositions de l'invention est le di-polyhydroxystéarate de polyéthylène glycol à 30 OE (nom INCI : PEG 30 dipolyhydroxystearate) vendu notamment sous les dénominations commerciales Arlacel P 135 ou CITHROL™ DPHS par la société Croda.
Comme alkyl(C8-C3o)- et polyalkyl(C8-C3o)- esters de sorbitan, on peut citer particulièrement le sorbitan trioleate, le sorbitan sesquioleate, le sorbitan oleate, le sorbitan palmitate ; le sorbitan stéarate, le sorbitan isostearate, les mélanges de sorbitan stéarate et de sucrose cocoate ou encore l'isostéarate de sorbitan et de glycérol (Arlacel 986 commercialisé par la société Croda), et leurs mélanges.
Comme alkyl(C8-C3o)- et polyalkyl(C8-C3o)- esters de (poly)glycérol, on utilise de préférence ceux ayant un nombre de motifs glycérol allant de 1 à 4. On peut par exemple citer le polyglyceryl-4 isostearate (Isolan Gl 34 commercialisé par la société Evonik Goldschmidt) ; le polyglyceryl-3 diisostéarate (LAMEFORM TGI commercialisé par la société Cognis), le glyceryl stéarate, le glyceryl laurate, seuls ou en mélanges.
Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la composition comprend au moins un tensioactif non ionique siliconé, de préférence de type élastomère de silicone émulsionnant tel que décrit précédemment.
Avantageusement, la composition peut également comprendre au moins un tensioactif hydrocarboné choisi en particulier parmi les alkyl(C8-C3o)- et polyalkyl(C8-C3o)esters d’oxyde d’éthylène, de propylène, de poly(oxyde d’éthylène) ou de poly(oxyde de propylène) et les polyesters d'acide gras, de préférence polyhydroxylé, en C12-C20, polyoxyalkylénés, ayant de 4 à 50 moles d’oxyde d’éthylène.
Conformément à un mode de réalisation de l’invention, la teneur en tensioactif représente de 2 à 10 % en poids, par rapport au poids de la composition, et de préférence de 3 à 8 % en poids, par rapport au poids de la composition.
COMPOSES PATEUX
La composition selon l’invention peut comprendre également au moins composé pâteux à 23°C, hydrocarboné ou siliconé.
Par corps gras pâteux, au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d’état solide/liquide réversible, et comportant à la température de 23°C une fraction liquide et une fraction solide.
En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux peut être inférieure à 23°C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 23°C peut représenter 9 à 97% en poids du composé. Cette fraction liquide à 23°C représente de préférence entre 15 et 85%, de préférence encore entre 40 et 85% en poids.
Le point de fusion d’un corps gras solide peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q100 » par la société TA Instruments avec le logiciel « TA Universal Analysis ».
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999.
Le protocole d’analyse est le suivant :
Un échantillon de corps gras solide d'environ 5 mg est disposé dans un creuset capsule hermétique en aluminium
L’échantillon est soumis à une première montée en température allant de 20 °C à 80°C, à la vitesse de chauffe de 2°C / minute jusque 80°C, puis laissé à l’isotherme de 80°C pendant 20 minutes, puis est refroidi de 80°C à - 80°C à une vitesse de refroidissement de 2°C / minute, et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de - 80°C à 20°C à une vitesse de chauffe de 2 °C / minute.
La valeur de température de fusion du corps gras solide est la valeur du sommet du pic le plus endothermique de la courbe de fusion observée, représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Le (les) composé(s) pâteux peut (peuvent) en particulier être choisi(s) parmi les composés pâteux synthétiques et les corps gras d'origine végétale. Le ou les composé(s) pâteux peuvent être hydrocarbonés ou siliconés.
Le ou les composés pâteux peuvent être en particulier choisis parmi :
- la lanoline et ses dérivés, tels que l’alcool de lanoline, les lanolines oxyéthylénées, la lanoline acétylée, les esters de lanoline tels que le lanolate d’isopropyle, les lanolines oxypropylénées ;
- la vaseline (également appelée petrolatum),
- les éthers de polyol choisis parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol en C2-C4, les éthers d’alcool gras et de sucre, et leurs mélanges. Par exemple, on peut citer l’éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 OE) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l’éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société VEVY, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d’huile de soja,
- les composés siliconés polymères ou non,
- les composés fluorés polymères ou non,
- les polymères vinyliques, notamment :
o les homopolymères et les copolymères d’oléfines, o les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, o les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d’alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30, o les oligomères homo et copolymères d’esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30, et o les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30,
- les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-C50. Parmi les polyéthers liposolubles, on considère en particulier les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènes-oxydes à longue chaîne disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1000 à 10000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par AKZO NOBEL
- les esters et polyesters.
Parmi les esters, on considère notamment :
oies esters d’un oligomère de glycérol, notamment les esters de diglycérol, avec des monoacides carboxyliques, éventuellement hydroxylés, linéaires ou ramifiés, saturés ou non, de préférence saturés, en C6-C20, et/ou diacides carboxyliques, linéaires ou ramifiés, saturés ou non, de préférence saturés, en C6-C10, en particulier les condensais d’acide adipique et de diglycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxylés des glycérols ont réagi avec un mélange d’acides gras tels que l’acide stéarique, l’acide caprique, l’acide stéarique, l’acide isostéarique et l’acide 12-hydroxystéarique, comme par exemple le bisdiglyceryl polyacyladipate-2 commercialisé sous la référence SOFTISAN® 649 par la société Sasol, oies homopolymères de vinyl ester ayant des groupements alkyles en C8-C30, tels que le polyvinyl laurate (notamment vendu sous la référence Mexomère PP par la société Chimex), oie propionate d’arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par ALZO, oies esters de phytostérol, oies triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, en particulier les triglycérides d’acides gras, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, éventuellement mono ou poly hydroxylés, en C6-C30, plus particulièrement C8-C18, éventuellement hydrogénés (totalement ou partiellement) ; avec par exemple le Softisan 100® commercialisé par la société Sasol, oies esters de pentaérythritol, oies esters aliphatiques résultant de l’estérification d’un ester d’acide hydroxycarboxylique aliphatique avec un acide carboxylique aliphatique. Plus particulièrement, l’acide carboxylique aliphatique est en C4-C30, de préférence en C8-C30. Il est de préférence choisi parmi les acides hexanoïque heptanoïque, octanoïque, 2ethylhexanoïque, nonanoïque, decanoïque, undecanoïque, dodecanoïque, tridecanoïque, tetradecanoïque, pentadecanoïque, hexadecanoïque, hexyldecanoïque, heptadecanoïque, octadecanoïque, isostearique, nonadecanoïque, eicosanoïque, isoarachidique, octyldodecanoïque, heneicosanoïque et docosanoïque, et leurs mélanges. L’acide carboxylique aliphatique est de préférence ramifié. L’ester d’acide hydroxycarboxylique est de manière avantageuse dérivé d’un acide carboxylique hydroxylé en C2-C40, de préférence en C10 - C34, et encore plus préférentiellement en C12 - C28; le nombre de groupes hydroxylés étant compris entre 1 et 20, plus particulièrement entre 1 et 10, de préférence entre 1 et 6.
Lesdits esters d’acide hydroxycarboxylique sont de préférence choisis parmi:
a) les esters totaux ou partiels d’acides aliphatiques monocarboxyliques saturés, linéaires et monohydroxylés;
b) les esters totaux ou partiels d’acides aliphatiques monocarboxyliques, saturés, monohydroxylés;
c) les esters totaux ou partiels d’acides aliphatiques polycarboxyliques saturés, monohydroxylés;
d) les esters totaux ou partiels d’acides aliphatiques polycarboxyliques saturés polyhydroxylés;
e) les esters partiels ou totaux d’esters de polyols aliphatiques C2 -Cie avec un d’acide aliphatique mono ou polycarboxylique mono ou polyhydroxylé
f) leurs mélanges.
oies esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools, notamment les esters dimères dilinoléates; de tels esters peuvent être notamment choisis parmi les esters de nomenclature INCI suivante : le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimer dilinoléyle dimer dilinoléate (Plandool G), le phytostéryl / isostéryl / cétyl / stéaryl / béhényl dimer dilinoléate (Plandool H ou Plandool S) et leurs mélanges, oies esters hydrogénés de rosine (Lusplan DD-DHR or DD-DHR from Nippon Fine Chemical)
- les beurres d’origine végétale comme le beurre de mangue, tel que celui commercialisé sous la référence Lipex203 par la société AARHUSKARLSHAMN, le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasoft® par la société AARHUSKARLSHAMN, le beurre de cupuacu (Rain forest RF3410 de la société Beraca Sabara), le beurre de murumuru (RAIN FOREST RF3710 de la société Beraca Sabara), le beurre de cacao, le beurre de babassu tel que celui commercialisé sous la dénomination Cropure Babassu SS(LK) par Croda, ainsi que la cire d’orange comme, par exemple, celle qui est commercialisée sous la référence Orange Peel Wax par la société Koster Keunen,
- les huiles végétales totalement ou partiellement hydrogénées, comme par exemple l’huile de soja hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, l’huile de colza hydrogénée, les mélanges d’huiles végétales hydrogénées tels que le mélange d’huile végétale hydrogénée de soja, coprah, palme et colza, par exemple le mélange commercialisé sous la référence Akogel® par la société AARHUSKARLSHAMN (nom INCI Hydrogenated Vegetable Oil), l’huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale lso-Jojoba-50®, l’huile d’olive partiellement hydrogénée comme, par exemple, le composé commercialisé sous la référence Beurrolive par la société Soliance,
- les esters d’huile de ricin hydrogénée, comme l’huile de ricin hydrogénée dimère dilinoléate par exemple le RISOCAST-DA-L vendu par KOKYU ALCOHOL KOGYO, l’isostéarate d’huile de ricin hydrogénée par exemple le SALACOS HCIS (V-L) vendu par NISSHIN OIL,
- et leurs mélanges.
De préférence, le ou les composé(s) pâteux convenable(s) à la mise en œuvre de l’invention, est (sont) choisi(s) parmi les composés hydrocarbonés, en particulier choisis parmi la vaseline, les éthers de polyols, les polymères vinyliques, les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C50, les esters et polyesters, les beurres d’origine végétale, les huiles végétales totalement ou partiellement hydrogénées, et leurs mélanges.
Conformément à un mode de réalisation encore plus préféré de l’invention, le ou les composés pâteux sont choisis parmi
- la vaseline ;
- les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol en C2-C4 ;
- les éthers d’alcool gras et de sucre ;
- les copolymères d'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènesoxydes à longue chaîne en C6-C30 ;
- les esters d’un oligomère de glycérol, notamment les esters de diglycérol, avec des monoacides carboxyliques, éventuellement hydroxylés, linéaires ou ramifiés, saturés ou non, de préférence saturés, en C6-C20, et/ou diacides carboxyliques, linéaires ou ramifiés, saturés ou non, de préférence saturés, en C6-C10 ; en particulier le BIS-DIGLYCERYL POLYACYLADIPATE-2 (nom INCI),
- les homopolymères de vinyl ester ayant des groupements alkyles en C8-C30 ;
- le propionate d’arachidyle ;
- les triglycérides d’acides gras, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, éventuellement mono ou poly hydroxylés, en C6-C30, plus particulièrement C8-C18, éventuellement hydrogénés ;
- les esters de pentaérythritol ;
- les esters non réticulés obtenus par condensation d’un acide di- ou polycarboxylique linéaire ou ramifié en C4-C50 et d’un diol ou polyol en C2-C50, les esters aliphatiques obtenus par réaction d’un ester d’un acide hydroxycarboxylique et d’un acide carboxylique aliphatique; avantageusement l’acide carboxylique est en C4-C30,
- les esters de dimère diol et dimère diacide, comme les esters dimères dilinoléate ;
- les beurres d’origine végétale,
- les huiles végétales partiellement hydrogénées,
- et leurs mélanges.
Si la composition comprend au moins un composé pâteux, la teneur en ce ou ces composés représente de 2 à 12 % en poids, de préférence de 3 à 8 % en poids, par rapport au poids de la composition.
CIRES
La composition selon l’invention peut éventuellement comprendre au moins une cire.
La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d’une manière générale un composé lipophile solide à température ambiante (25°C), à changement d’état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion en particulier supérieure ou égale à 30°C et pouvant aller jusqu’à 200°C et, notamment jusqu’à 120°C. De préférence, la température de fusion de la cire est inférieure ou égale à 90°C, plus particulièrement inférieur ou égal à 80°C, et de préférence inférieur ou égal à 70°C.
Plus particulièrement, la cire peut être choisie parmi les cires hydrocarbonées, polaires ou polaires, ou siliconée.
Le point de fusion d’un corps gras solide peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q100 » par la société TA Instruments avec le logiciel « TA Universal Analysis ».
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999.
Le protocole d’analyse est le suivant :
Un échantillon de corps gras solide d'environ 5 mg est disposé dans un creuset capsule hermétique en aluminium.
Lorsque le corps gras solide est dur (cire), l’échantillon est soumis à une première montée en température allant de 20°C à 120°C, à la vitesse de chauffe de 2°C / minute jusque 80°C, puis laissé à l’isotherme de 100°C pendant 20 minutes, puis est refroidi de 120°C à - 0°C à une vitesse de refroidissement de 2°C / minute, et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de 0°C à 20°C à une vitesse de chauffe de 2°C / minute.
La valeur de température de fusion du corps gras solide est la valeur du sommet du pic le plus endothermique de la courbe de fusion observé, représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Cires hydrocarbonées
Cires hydrocarbonées polaires
Par « cire hydrocarbonée polaire », on entend une cire formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement d'atomes d'oxygène, d'azote, et ne contenant pas d’atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
Par « cire ester», on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction ester. Les cires esters peuvent en outre être hydroxylées.
Par « cire alcool», on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c'est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre. La cire alcool additionnelle ne comprend en particulier pas de fonction ester.
Cires esters
On peut notamment utiliser en tant que cire ester :
- les cires esters telles que celles choisies parmi :
i) les cires de formule R1COOR2 dans laquelle Ri et R2 représentent des chaînes aliphatiques linéaires, ramifiées ou cycliques dont le nombre d’atomes varie de 10 à 50, pouvant contenir un hétéroatome en particulier l’oxygène, et dont la température de point de fusion varie de 30 à 120°C, de préférence de 30 à 100°C. En particulier on peut utiliser comme cire ester un (hydroxystéaryloxy)stéarate d’alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange ou un stéarate d’alkyle en C20-C40. De telles cires sont notamment vendues sous les dénominations « Kester Wax K 82 P®», « Hydroxypolyester K 82 P®», « Kester Wax K 80 P®», ou « KESTER WAX K82H » par la société KOSTER KEUNEN. On peut aussi utiliser des mélanges d’esters d’acides carboxyliques en C14-C18 et d’alcools comme les produits « Cetyl Ester Wax 814 » de la société KOSTER KEUNEN, « SP Crodamol MS MBAL », « Crodamol MS PA » de la société CRODA, « Miraceti » de la société LASERSON.
On peut également utiliser un montanate (octacosanoate) de glycol et de butylène glycol tel que la cire LICOWAX KPS FLAKES (nom INCI : glycol montanate) commercialisée par la société Clariant.
ii) le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE.
iii) les cires diesters d’un diacide carboxylique de formule générale R3-(-OCO-R4-COO-R5), dans laquelle R3 et R5 sont identiques ou différents, de préférence identiques et représentent un groupe alkyle en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) et R4 représente un groupe aliphatique en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) linéaire ou ramifié et pouvant contenir ou non une ou plusieurs insaturations. De préférence, le groupe aliphatique en C4-C30 est linéaire et insaturé.
iv) les cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant notamment des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32, par exemple telles que l'huile de jojoba hydrogénée, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, ainsi que les cires obtenues par hydrogénation d’huile de ricin estérifiée avec l’alcool cétylique, telles que celles vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A-2792190. Comme cires obtenues par hydrogénation d'huile d'olive estérifiée avec l'alcool stéarylique, on peut citer celles vendues sous la dénomination « PHYTOWAX Olive 18 L 57 ».
v) les cires d’origine animale ou végétale, comme la cire d’abeille, la cire d’abeille synthétique, la cire de carnauba, la cire de candellila, la cire de lanoline, la cire de son de riz, la cire d’Ouricury, la cire d’Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon, la cire de sumac, la cire de montan, les cires d’Orange et de Citron, la cire de Laurier, la cire de Jojoba hydrogénée, la cire de tournesol, en particulier raffinée.
vi) On peut également citer les cires hydrocarbonées, polyoxyalkylénées ou polyglycérolées, naturelles ou synthétiques, d’origine animale ou végétale ; le nombre de motifs oxyalkylénés (en C2-C4) peut varier de 2 à 100, le nombre de motifs glycérolés peut varier de 1 à 20. A titre d’exemples, on peut citer les cires d’abeille polyoxyéthylénées, comme la PEG-6 beeswax, la PEG-8 beeswax ; les cires de carnauba polyoxyéthylénées, comme la PEG-12 carnauba ; les cires de lanoline, hydrogénées ou non, polyoxyéthénées ou polyoxypropylénées, comme la PEG-30 lanolin, la PEG-75 lanolin ; la PPG-5 lanoline wax glyceride ; les cires d'abeille polyglycérolées, notamment la polyglyceryl-3 Beewax, le mélange Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Wax/Polyglyceryl-3 Esters, les cires végétales polyglycérolées telles que les cires de mimosa, jojoba, tournesol, et leurs mélanges (Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Wax Polyglyceryl-3 Esters.
vii) Les cires correspondant aux esters partiels ou totaux, de préférence totaux, d’un acide carboxylique en C16-C30, saturé, éventuellement hydroxylé, avec le glycérol. Par esters totaux, on entend que toutes les fonctions hydroxyle du glycérol sont estérifiées. A titre d’exemple, on peut citer la trihydroxystearine (ou trihydroxystéarate de glycéryle), la tristéarine (ou tristéarate de glycéryle), la tribéhénine (ou tribéhénate de glycéryle), seuls ou en mélange. Parmi des composés convenables, on peut citer les triesters de glycérol et d’acide 12-hydroxystéarique, ou d’huile de ricin hydrogénée, comme par exemple la Thixcin R, la Thixcin E, commercialisés par Elementis Specialties.
viii) ainsi que leurs mélanges.
Cires alcools
A titre de cire alcool, on peut citer les alcools, de préférence linéaires, de préférence saturés, comprenant de 16 à 60 atomes de carbone, dont le point de fusion est compris entre 25°C et 90°C. A titre d’exemples de cire alcool, on peut citer l’alcool stéarique, l’alcool cétylique, l’alcool myristique, l’alcool palmitique, l’alcool béhénique, l’alcool érucique, l’alcool arachidylique, ou leurs mélanges.
Cires hydrocarbonées apolaires
Par « cire hydrocarbonée apolaire », au sens de la présente invention, on entend une cire ne comprenant que des atomes de carbone ou d’hydrogène dans sa structure. En d’autres termes, une telle cire est exempte d’autres atomes, en particulier d’hétéroatomes tels que par exemple l’azote, l’oxygène, le silicium ou le fluor.
A titre illustratif de cires apolaires convenant à l’invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme les cires microcristallines, les cires de paraffines, l'ozokérite, les cires de polyméthylène, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fischer-Tropsch, les microcires notamment de polyéthylène.
Cire siliconées
Par « cire siliconée », on entend une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment comprenant des groupes Si-O.
En tant que cire siliconée, on peut citer par exemple les mélanges comprenant un composé de type C30-45 Alkyldimethylsilyl Polypropylsilsesquioxane (nom INCI), par exemple le produit Dow Corning SW-8005 C30 Resin Wax commercialisé par la société Dow Corning. On peut aussi citer les mélanges comprenant un composé du type C30-45 Alkyl Methicone (nom INCI), comme par exemple le produit Dow Corning® AMS-C30 Cosmetic Wax. On peut également citer la cire d’abeille siliconée.
Si la composition comprend une ou plusieurs cires, leur teneur est comprise entre 1 et 8 % en poids, de préférence entre 2 et 6 %, par rapport au poids total de la composition.
PHASE AQUEUSE
Comme indiqué précédemment, la composition selon l’invention se présente sous la forme d’une émulsion eau dans huile.
La composition selon l’invention comprend avantageusement de 15 à 50 % en poids, de préférence de 25 à 40% en poids d’eau, par rapport au poids de la composition.
La composition conforme à l’invention peut éventuellement comprendre, outre l’eau, au moins un solvant hydrosoluble.
Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C et pression atmosphérique).
Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l’invention, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol et l’isopropanol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2-C4.
De préférence, la composition selon l’invention comprend de préférence une teneur totale en mono-alcools comprenant entre 2 et 5 atomes de carbone comprise entre 0 et 15 % en poids (bornes incluses) par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la composition selon l’invention comprend une teneur totale en monoalcools comprenant entre 2 et 5 atomes de carbone comprise entre 0 et 10 % en poids (bornes incluses), avantageusement entre 0 et 5 % en poids (bornes incluses), par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la composition selon l’invention est exempte de mono-alcools comprenant entre 2 et 5 atomes de carbone.
De préférence, ledit/lesdits mono-alcool(s) comprenant entre 2 et 5 atomes de carbone est/sont choisi(s) parmi l'éthanol, le butanol, le méthanol ou l’isopropanol
POLYOL EN C2-C8
La composition peut également comprendre au moins un polyol en C2-C8, de préférence en C3-C6, saturé ou non, linéaire ou ramifié, comprenant de 2 à 6 groupements hydroxyle. De préférence le polyol est liquide à température ambiante et pression atmosphérique.
plus particulièrement, le polyol est choisi parmi la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, le dibutylèneglycol, la diglycérine, et leurs mélanges,
De préférence, la teneur en polyol représente moins de 10 % en poids, plus particulièrement de 0,05 à moins de 10 % en poids, de préférence de 0,1 à moins de 10 % en poids, et plus particulièrement de 1 à 8 % en poids, par rapport au poids de la composition.
MATIERES COLORANTES
Une composition selon l’invention comprend de préférence au moins une matière colorante. De préférence, celle-ci est choisie parmi les matières colorantes hydrosolubles ou non, liposolubles ou non, organiques ou inorganiques, les matériaux à effet optique, et leurs mélanges.
On entend par matière colorante au sens de la présente invention, un composé susceptible de produire un effet optique coloré lorsqu’il est formulé en quantité suffisante dans un milieu cosmétique approprié.
Matières colorantes hydrosolubles
Les matières colorantes hydrosolubles mises en œuvre selon l’invention sont plus particulièrement des colorants hydrosolubles.
Par « colorant hydrosoluble », on entend au sens de l’invention, tout composé généralement organique, naturel ou synthétique, soluble dans une phase aqueuse ou les solvants miscibles à l’eau et apte à colorer. En particulier, on entend caractériser par le terme hydrosoluble, l’aptitude d’un composé à se solubiliser dans l'eau, mesurée à 25 °C, à raison d’une concentration au moins égale à 0,1 g/l (obtention d'une solution macroscopiquement isotrope et transparente, colorée ou non). Cette solubilité est en particulier supérieure ou égale à 1 g/l.
A titre de colorants hydrosolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants hydrosolubles synthétiques ou naturels tels que par exemple le DC Red 6 (Lithol Rubine Na ; Cl : 15850), le DC Red 22 (Cl : 45380), le DC Red 28 (Cl : 45410 sel Na), le DC Red 30 (Cl : 73360), le DC Red 33 (Cl : 17200), FDC Red 40 (Cl 16035), le DC Orange 4 (Cl : 15510, sel Na), le FDC Yellow 5 (Cl : 19140), le FDC Yellow 6 (Cl : 15985), le DC Yellow 8 (Cl : 45350 Sel Na), le FDC Green 3 (Cl : 42053), le DC Green 5 (Cl : 61570), le FDC Blue 1 (Cl : 42090).
A titre illustratif et non limitatif de sources en matière(s) colorante(s) hydrosoluble(s) susceptibles d’être mises en œuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer celles d’origine naturelle, telles que les extraits de carmin, de cochenille, de betterave, du raisin, de carotte, de tomate, du rocou, du paprika, du henné, du caramel et du curcumin.
Ainsi, les matières colorantes hydrosolubles convenant à l’invention sont notamment l’acide carminique, la bétanine, les anthocyanes, les énocyanines, le lycopène, la bixine, la norbixine, la capsanthyne, la capsorubine, la flovoxanthine, la lutéine, la cryptoxanthine, la rubixanthine, la violaxanthine, la riboflavine, la roudoxanthine, la cantaxanthine, la chlorophylle, et leurs mélanges.
Il peut également s’agir de sulfate de cuivre, de fer, de sulfopolyesters hydrosolubles, de rhodamine, de la bétaïne, du bleu de méthylène, du sel disodique de tartrazine et du sel disodique de fuschine.
Certaines de ces matières colorantes hydrosolubles sont notamment homologuées sur le plan alimentaire. A titre représentatif de ces colorants, on peut plus particulièrement citer les colorants de la famille des caroténoïdes, référencés sous les codes alimentaires E120, E162, E163, E160a-g, E150a, E101, E100, E140 etE141.
Matières colorantes liposolubles
Parmi les colorants liposolubles, on peut citer particulièrement les colorants de type fluoranes tels que par exemple le rouge Soudan, le FDC Red 4, le DC Red 17, le Red 21, le Red 27, le DC Green 6, le β-carotène, le brun Soudan, le Yellow 10, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 4, le DC orange 5, le jaune quinoléine, ou leurs mélanges.
Pigments
Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, inorganiques (minérales) ou organiques, insolubles dans le milieu, destinées à colorer et/ou opacifier la composition et/ou le dépôt réalisé avec la composition.
Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques).
Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques.
Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, les oxydes de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, les oxydes de cérium, les oxydes de zirconium, le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, et leurs mélanges.
Les pigments organiques peuvent être par exemple :
- le carmin de cochenille,
- les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane ;
- les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d’aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique ;
- les pigments mélaniques.
Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n°4, D&C Brown n° 1, D&C Green n°5, D&C Green n°6, D&C Orange n°4 , D&C Orange n°5 , D&C Orange n°10, D&C Orange n° 11 , D&C Redn°6, D&C Red n°7, D&C Red n°17, D&C Red n°21, D&C Red n°22, D&C Red n°27, D&C Red n°28, D&C Red n°30, D&C Red n°31, D&C Red n°33, D&C Red n°34, D&C Red n°36, D&C Violet n°2, D&C Yellow n°7, D&C Yellow n°8, D&C Yellow n°10, D&C Yellow n°11, FD&C Blue n° 1, FD&C Green n°3, FD&C Red n°40, FD&C Yellow n°5, FD&C Yellow n°6.
Les pigments peuvent avoir subi un traitement hydrophobe. L'agent de traitement hydrophobe peut être choisi par exemple parmi les silicones comme les méthicones, les diméthicones, les perfluoroalkylsilanes ; les acides gras comme l'acide stéarique ; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné, les perfluoroalkyl phosphates, les perfluoroalkyl silanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxydes d'hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkylles perfluoropolyéthers, les acides aminés ; les acides aminés Nacylés ou leurs sels ; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, et leurs mélanges.
Les acides aminés N-acylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2-éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zinc, de sodium, de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, l'alanine.
Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone.
Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans la demande EP-A-1086683.
Les pigments peuvent aussi avoir subi un traitement hydrophile, par exemple avec des silicones polyalcoxylées.
Il est également envisageable de mettre en œuvre des pigments se présentant sous une forme dispersée dans de l’eau, du sorbitol, de la glycérine, des glycols, seuls ou en mélanges, comme les produits des gammes Covarine, Covasorb, Covasop de Sensient, les pigments de la série WD de Daito, Worlée Base AQ de Worlée.
Nacres
Par « nacre », au sens de la présente demande, on entend des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
Comme exemples de nacres, on peut citer les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d’oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l’oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique notamment du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth. Il peut également s’agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d’oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
A titre illustratif des nacres pouvant être introduites en tant que pigment interférentiel dans la première composition, on peut citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica),
Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges.
La teneur en matières colorantes est avantageusement comprise entre 0,05 et 10 % en poids, de préférence entre 0,05 et 7 % en poids par rapport au poids de la composition.
CHARGES
La composition selon l’invention peut comprendre au moins une charge, de nature organique ou minérale.
Par « charge », il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer du corps ou de la rigidité à la composition, et/ou de la douceur, et de l’uniformité au maquillage. Elles sont distinctes des matières colorantes
Parmi les charges utilisables dans les compositions selon l’invention, on peut citer la silice, le kaolin, l’amidon, la lauroyl-lysine, les particules de silice pyrogénée, éventuellement traitées hydrophile, le mica, le talc, la séricite, les poudres de polyamide (Nylon®), de poly-p-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon®), les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les microbilles de résine de silicone (Tospearls® de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le sulfate de baryum, les oxydes d'aluminium, les poudres de polyuréthanes, les charges composites, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc et le myristate de magnésium et leurs mélanges.
Une composition mise en œuvre selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs charges en une teneur allant de 0,1 % à 10 % en poids, en particulier de 0,2 % à 8 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
EPAISSISSANT LIPOPHILE
La composition selon l’invention peut éventuellement comprendre au moins un épaississant de phase lipophile, plus particulièrement choisi parmi les épaississants minéraux comme notamment les argiles organophiles ; les silices pyrogénées hydrophobes ; les aérogels de silice hydrophobe ; parmi les épaississants organiques comme les polymères gélifiants d'huile du type des polymères à blocs, notamment tribloc ou en étoile, résultant de la copolymérisation d'au moins monomère styrène et d’au moins un monomère hydrocarbure à une ou deux insaturations éthyléniques, en C2-C5, tels que l'éthylène, le propylène, le butadiène, l'isoprène, et/ou le pentadiène, comme les polymères vendus sous la dénomination Kraton ; les résines de polyamides comprenant des groupes alkyles ayant de 12 à 22 atomes de carbone, telles que celles décrites dans US-A5783657 ; les alkyléthers de polysaccharides, notamment dont le groupe alkyle est en C1C24, de préférence en C1-C10, mieux en C1-C6, décrits notamment dans EP 898958, et en particulier les gommes de guar alkylées (avec groupe alkyle en C1-C6), telles que celles décrites dans EP 708114 ; les esters dextrine et d’acide gras, de préférence en C12 à C24, en particulier en C14-C18, par exemple les palmitate de dextrine, le myristate de dextrine ; les N-acylglutamides dans lesquels le groupe acyle est une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, en Cs à C22; de préférence les dialkyl N-acylglutamide, comme par exemple le dibutylamide de l’acide lauroylglutamique ou le dibutylamide de l’acide N-2-ethylhexanoyl glutamique; l’acide hydroxystéarique ; les polycondensats polyamides lipophiles ;_ainsi que leurs mélanges.
Epaississants minéraux
Les argiles sont des silicates contenant un cation pouvant être choisi parmi les cations de calcium, de magnésium, d'aluminium, de sodium, de potassium, de lithium et leurs mélanges. A titre d'exemples de tels produits, on peut citer les argiles de la famille des smectites telles que par exemple les montmorillonites, les hectorites, les bentonites, les beidellites, les saponites, ainsi que de la famille des vermiculites, de la stévensite, des chlorites. Ces argiles peuvent être d'origine naturelle ou synthétique.
Les argiles organophiles sont des argiles modifiées avec un composé chimique choisi parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires, les acétates aminés, les imidazolines, les savons aminés, les sulfates gras, les alkyl aryl sulfonates, les oxides amines, et leurs mélanges.
On peut ainsi mentionner les hectorites modifiées par une amine quaternaire, plus précisément par un halogénure, comme notamment un chlorure, d’ammonium d’acide gras en Cio à C22, comme l’hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium (nom CTFA : Disteardimonium hectorite), telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V®, Bentone 38V CG, Bentone EW CE, par la société ELEMENTIS ; les stearalkonium Hectorites comme Bentone 27 V,
On peut également citer les quaternium-18 bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 34 commercialisé par la société Elementis, Claytone 40, Tixogel VP par la société United catalyst par la société Southern Clay ; les stéaralkonium bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Tixogel LG par la société United Catalyst, Claytone AF, Claytone APA par la société Southern Clay ; les quaternium-18/benzalkonium bentonite telles que celles vendues sous la dénomination Claytone HT par la société Southern Clay
Selon un mode de réalisation préféré, l’agent épaississant est choisi parmi les argiles modifiées organophiles, en particulier les hectorites modifiées organophiles, en particulier par les halogénures, de préférence chlorures de stéarate de benzyldiméthyl ammonium, ou par le chlorure de distéaryl diméthyl ammonium.
Les silices pyrogénées hydrophobes peuvent être obtenues par modification de la surface de la silice par une réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanols, ces groupes pouvant être notamment substitués par des groupements hydrophobes. Les groupements hydrophobes peuvent être :
- des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées Silica silylate selon le CTFA (6ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références AEROSIL R812® par la société Degussa, CAB-OSIL TS-530® par la société Cabot ;
- des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées Silica diméthyl silylate selon le CTFA (6ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références AEROSIL R972®, AEROSIL R974® par la société Degussa, CAB-O-SIL TS-610®, CAB-O-SIL TS-720® par la société Cabot.
Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d’un gel de silice par de l’air. Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d’un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d’éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.W., Sol-Gel Science: New York: Academie Press, 1990.
On utilisera de préférence des particules d’aérogels de silice hydrophobe, en particulier modifiée en surface par groupements triméthylsilyles.
A titre de d’aérogels de silice hydrophobe, on peut citer par exemple l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d’environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201, AEROGEL TLD 203, ENOVA® AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200.
Les organopolysiloxanes élastomériques sont en général partiellement ou totalement réticulés et éventuellement de structure tridimensionnelle. Les organopolysiloxanes élastomères associés à une phase grasse se présentent généralement sous forme de gel constitué d'un organopolysiloxane élastomère associé à une phase grasse, inclus dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Ils peuvent être choisis notamment parmi les polymères réticulés décrits dans la demande EP-A-0295886. Selon cette demande, les organopolysiloxanes élastomères sont obtenus par réaction d'addition et de réticulation d'au moins :
(a) un organopolysiloxane ayant au moins deux groupes alcényle inférieurs par molécule ;
(b) un organopolysiloxane ayant au moins deux atomes d'hydrogène liés à un atome de silicium par molécule ; et (c) et un catalyseur du type platine.
Polycondensats polyamides lipophiles
Parmi les épaississants organiques lipophiles, on préfère utiliser les polycondensats polyamides lipophiles.
Par « polycondensat », on entend au sens de l’invention un polymère obtenu par polycondensation à savoir par réaction chimique entre des monomères possédant des groupes fonctionnels différents choisis en particulier parmi les fonctions acides, alcools et amines.
Par « polymère », on entend au sens de l’invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au moins 3 motifs de répétition et mieux encore 10 motifs de répétition.
Les polycondensats polyamides lipophiles peuvent être notamment choisis parmi les polymères de polyamide comportant a) un squelette polymérique ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d’au moins un motif amide non pendant, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante comportant de 6 à 120 atomes de carbone, de préférence de 8 à 120 atomes de carbones, et mieux de 12 à 70 atomes de carbone, et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, comprenant au moins 4 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés.
Par chaînes fonctionnalisées au sens de l'invention, on entend une chaîne alkyle comportant un ou plusieurs groupes fonctionnels ou réactifs notamment choisis parmi les groupes amides, hydroxyle, éther, oxyalkylène ou polyoxyalkylène, halogène, dont les groupes fluorés ou perfluorés, ester, siloxane, polysiloxane. En outre, les atomes d’hydrogène d’une ou plusieurs chaînes grasses peuvent être substitués au moins partiellement par des atomes de fluor.
Par “motifs de répétition hydrocarbonés”, on entend au sens de l'invention un motif comportant de 2 à 80 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 60 atomes de carbone, portant des atomes d'hydrogène et éventuellement des atomes d'oxygène, qui peut être linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé. Ces motifs comprennent, en outre, chacun au moins un groupement amide avantageusement non pendants et se trouvant dans le squelette polymérique.
Avantageusement, les chaînes pendantes sont liées directement à l’un au moins des atomes d’azote du squelette polymérique.
Le polycondensat polyamide lipophile peut comprendre entre les motifs hydrocarbonés des motifs siliconés ou des motifs oxyalkylénés en C2-C3.
En outre, le polycondensat polyamide lipophile de la composition de l’invention comprend avantageusement de 40 à 98 % de chaînes grasses par rapport au nombre total des motifs amide et des chaînes grasses et mieux de 50 à 95 %.
De préférence, les chaînes grasses pendantes sont liées à l’un au moins des atomes d’azote des motifs amide du polymère. En particulier, les chaînes grasses de ce polyamide représentent de 40 à 98 % du nombre total des motifs amide et des chaînes grasses, et mieux de 50 à 95 %.
Avantageusement, le polycondensat polyamide lipophile présente une masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000 (notamment allant de 1000 à 100 000), en particulier inférieure à 50 000 (notamment allant de 1000 à 50 000), et plus particulièrement allant de 1000 à 30 000, de préférence de 2000 à 20 000, et mieux de 2000 à 10 000.
Le polycondensat polyamide lipophile est non soluble dans l’eau, notamment à 25°C. En particulier, il ne comporte pas de groupe ionique.
Comme polycondensats polyamides lipophiles préférés utilisables dans l’invention, on peut citer les polyamides ramifiés par des chaînes grasses pendantes et/ou des chaînes grasses terminales ayant de 6 à 120 atomes de carbone et mieux de 8 à 120 et notamment de 12 à 68 atomes de carbone, chaque chaîne grasse terminale étant liée au squelette polyamide par au moins un groupe de liaison L. Le groupe de liaison L peut être choisi parmi les groupes ester, éther, amine, urée, uréthane, thioester, thioéther, thiurée, thiouréthane. De préférence, ces polymères comportent une chaîne grasse à chaque extrémité du squelette polyamide.
Ces polymères sont de préférence des polymères résultant d’une polycondensation entre un diacide carboxylique ayant au moins 32 atomes de carbone (ayant notamment de 32 à 44 atomes de carbone) avec une amine choisie parmi les diamines ayant au moins 2 atomes de carbone (notamment de 2 à 36 atomes de carbone) et les triamines ayant au moins 2 atomes de carbone (notamment de 2 à 36 atomes de carbone). Le diacide est de préférence un dimère issu d’acide gras à insaturation éthylénique ayant au moins 16 atomes de carbone, de préférence de 16 à 24 atomes de carbone, comme l’acide oléique, linoléique ou linolénique. La diamine est de préférence l’éthylène diamine, l’hexylène diamine, l’hexaméthylène diamine. La triamine est par exemple l’éthylène triamine. Pour les polymères comportant un ou 2 groupements d’acide carboxylique terminaux, il est avantageux de les estérifier par un monoalcool ayant au moins 4 atomes de carbone, de préférence de 10 à 36 atomes de carbone et mieux de 12 à 24 et encore mieux de 16 à 24, par exemple 18 atomes de carbone.
Le polycondensat polyamide lipophile de la composition selon l’invention peut être en particulier choisi parmi les polymères de formule (A) suivante :
Figure FR3069439A1_D0012
dans laquelle :
n est un nombre entier allant de1 à 30,
R'i représente à chaque occurrence indépendamment une chaîne grasse et est choisi parmi un groupe alkyle ou alcényle ayant au moins 4 atome de carbone et notamment de 4 à 24 atomes de carbone ;
R'2 représente à chaque occurrence indépendamment un radical hydrocarboné comprenant de 1 à 52 atomes de carbone ;
R'3 représente à chaque occurrence indépendamment un groupement organique comprenant au moins un atome choisi parmi les atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote, à la condition que R'3 comprend au moins 3 atomes de carbone ;
R'4 représente à chaque occurrence indépendamment : un atome d’hydrogène, un groupes alkyle en comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, ou une liaison directe à au moins un groupe choisi parmi R'3 et un autre R'4 de sorte que quand ledit groupe est un autre R’4, l’atome d’azote auquel sont liés à la fois R'3 et R'4 fasse partie d’une structure hétérocyclique définie par R'4-N-R'3, à la condition qu’au moins 50% des R'4 représentent un atome d’hydrogène, et
L représente un groupe de liaison de préférence choisi parmi ester, éther, amine, urée, uréthane, thioester, thioéther, thiurée, thiouréthane, éventuellement substitué par au moins un groupe R'1 tel que défini ci-dessus.
Selon un mode de réalisation, ces polymères sont choisis parmi les polymères de formule (A) dans laquelle le groupe de liaison L représente un groupe ester-C(=O)-OCes polymères sont plus spécialement ceux décrits dans le document US-A-5783657 de la société Union Camp.
Chacun de ces polymères satisfait notamment à la formule (B) suivante :
Figure FR3069439A1_D0013
dans laquelle :
- m désigne un nombre entier de motifs amide tel que le nombre de groupes ester représente de 10 % à 50 % du nombre total des groupes ester et amide ;
- Ri est à chaque occurrence indépendamment un groupe alkyle ou alcényle ayant au moins 4 atomes de carbone et notamment de 4 à 24 atomes de carbone ;
- R2 représente à chaque occurrence indépendamment un groupe hydrocarboné en C4 à C42 à condition que 50 % des groupes R2 représentent un groupe hydrocarboné en C30 à C42 ;
- R3 représente à chaque occurrence indépendamment un groupe organique pourvu d'au moins 2 atomes de carbone, d'atomes d’hydrogène et optionnellement d'un ou plusieurs atomes d’oxygène ou d’azote ;
- et R4 représente à chaque occurrence indépendamment un atome d’hydrogène, un groupe alkyle en Ci à C10 ou une liaison directe à R3 ou à un autre R4 de sorte que l’atome d’azote auquel sont liés à la fois R3 et R4 fasse partie d’une structure hétérocyclique définie par R4N-R3, avec au moins 50 % des R4 représentant un atome d’hydrogène.
Dans le cas particulier de la formule (B), les chaînes grasses terminales éventuellement fonctionnalisées au sens de l’invention sont des chaînes terminales liées au dernier atome d’azote, du squelette polyamide.
En particulier, les groupes ester de la formule (B), qui font partie des chaînes grasses terminales et/ou pendantes au sens de l’invention, représentent de 15 à % du nombre total des groupes ester et amide et mieux de 20 à 35 %.
De plus, m représente avantageusement un nombre entier allant de 1 à 5 et mieux supérieur à 2.
De préférence, Ri est un groupe alkyle en C12 à C22 et de préférence en Cw à C22. Avantageusement, R2 peut être un groupe hydrocarboné (alkylène) en C10 à C42. De préférence, 50 % au moins et mieux au moins 75 % des R2 sont des groupes ayant de 30 à 42 atomes de carbone. Les autres R2 sont des groupes hydrogénés en C4 à C19 et même en C4 à C12.
De préférence, R3 représente un groupe hydrocarboné en C2 à C36 ou un groupe polyoxyalkyléné et R4 représente un atome d’hydrogène. De préférence, R3 représente un groupe hydrocarboné en C2 à C12.
Les groupes hydrocarbonés peuvent être des groupes linéaires, cycliques ou ramifiés, saturés ou insaturés. Par ailleurs, les groupes alkyle et alkylène peuvent être des groupes linéaires ou ramifiés, saturés ou non.
En général, les polymères de formule (B) se présentent sous forme de mélanges de polymères, ces mélanges pouvant en outre contenir un produit de synthèse correspondant à un composé de formule (B) où n vaut 0, c'est-à-dire un diester.
Selon une forme particulièrement préférée de l’invention, on utilisera un mélange de copolymères d'un diacide en C36 condensé sur l'éthylène diamine ; les groupes ester terminaux résultent de l’estérification des terminaisons d'acide restantes par l'alcool cétylique, stéarylique ou leurs mélanges (appelés aussi alcool cétylstéarylique) (nom INCI : ETHYLENEDIAMINE/STEARYL DIMER DILINOLEATE COPOLYMER). Sa masse moléculaire moyenne en poids est de préférence de 6000. Ces mélanges sont notamment vendus par la société ARIZONA CHEMICAL sous les noms commerciaux UNICLEAR 80 et UNICLEAR 100 VG respectivement sous forme de gel à 80 % (en matière active) dans une huile minérale et à 100 % (en matière active). Ils ont un point de ramollissement de 88°C à 94°C.
A titre de polycondensats polyamides répondant à la formule générale (A), on peut également citer les polymères comprenant au moins une chaîne grasse terminale liée au squelette polymérique par au moins un groupe de liaison amide tertiaire (appelés aussi amide terminated polyamide ou ATPA). Pour plus d'information sur ces polymères, on peut se référer au document US 6503522.
Selon une forme particulièrement préférée de l’invention, on utilisera plus particulièrement un copolymère de diacide linoléique hydrogéné, d’éthylènediamine, de di(Ci4-Ci8)alkylamine(s) (nom INCI : ETHYLENEDIAMIDE/HYDROGENATED DIMER DILINOLEATE COPOLYMER BIS-DI-C14-C18 ALKYL AMIDE). Ce copolymère est notamment vendu sous le nom commercial SYLVACLEAR A200V par la société ARIZONA CHEMICAL.
Selon un autre mode de réalisation, le polyamide de formule (A) peut également être un poly(ester-amide) à extrémités ester (ester-terminated poly(ester-amide) ou ETPEA), comme par exemple ceux dont la préparation est décrite dans le document US 6 552 160.
Selon une forme particulièrement préférée de l’invention, on utilisera plus particulièrement un copolymère de diacide linoléique hydrogéné, d’éthylènediamine, de néopentylglycol et d’alcool stéarylique (nom INCI : BIS-STEARYL
ETHYLENEDIAMINE/NEOPENTYL GLYCOL/STEARYL HYDROGENATED DIMER DILINOLEATE COPOLYMER). Ce copolymère est notamment vendu sous le nom commercial SYLVACLEAR C75 V par la société ARIZONA CHEMICAL.
Comme polycondensats polyamides utilisables dans l’invention, on peut encore citer ceux comprenant au moins une chaîne grasse terminale liée au squelette polymérique par au moins un groupe de liaison éther ou polyéther (il est dit alors éther terminated poly(éther)amide). De tels polymères sont décrits par exemple dans le document US 6 399 713.
Les polyamides conformes à l’invention ont avantageusement une température de ramollissement supérieure à 65°C et pouvant aller jusqu’à 190°C. De préférence, il présente une température de ramollissement allant de 70 à 130°C et mieux de 80 à 105°C. Le polyamide est en particulier un polymère non cireux.
Comme polycondensats polyamides utilisables dans l’invention, on peut aussi citer les résines polyamides résultant de la condensation d’un acide di-carboxylique aliphatique et d’une diamine (incluant les composés ayant plus de 2 groupes carbonyle et 2 groupes amine), les groupes carbonyle et amine de motifs unitaires adjacents étant condensés par une liaison amide. Ces résines polyamides sont notamment celles commercialisées sous la marque Versamid® par les sociétés General Mills, Inc. et Henkel Corp. (Versamid 930, 744 ou 1655) ou par la société Olin Mathieson Chemical Corp., sous la marque Onamid® notamment Onamid S ou C. Ces résines ont une masse moléculaire moyenne en poids allant de 6000 à 9000. Pour plus d'information sur ces polyamides, on peut se référer aux documents US 3645705 et US 3148125. Plus spécialement, on utilise les Versamid® 930 ou 744.
On peut aussi utiliser les polyamides vendus par la société Arizona Chemical sous les références Uni-Rez (2658, 2931, 2970, 2621, 2613, 2624, 2665, 1554, 2623, 2662) et le produit vendu sous la référence Macromelt 6212 par la société Henkel. Pour plus d'information sur ces polyamides, on peut se référer au document US 5500209.
Il est aussi possible d'utiliser des résines de polyamides issues de légumes comme celles décrites dans les brevets US 5783657 et US 5998570.
Conformément à un mode de réalisation préféré de l’invention, la composition comprend au moins un épaississant lipophile choisi parmi les épaississants minéraux, tels que par exemple les argiles organophiles ; les silices pyrogénées hydrophobes ; les aérogels de silice hydrophobe, et/ou choisi parmi les épaississants organiques, comme les polycondensats polyamides, tels que notamment les mélanges de copolymères d'un diacide en C36 condensé sur l'éthylène diamine ; les groupes ester terminaux résultent de l’estérification des terminaisons d'acide restantes par l'alcool cétylique, stéarylique ou leurs mélanges (appelés aussi alcool cétylstéarylique) (nom INCI : ETHYLENEDIAMINE/STEARYL DIMER DILINOLEATE COPOLYMER).
L'épaississant lipophile peut être présent en une teneur allant de 0,05 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,1 % à 6 % en poids.
ADDITIFS USUELS
La composition selon l’invention peut comprendre en outre tout ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les agents hydratants additionnels (également appelé agents humectants) différents des polyols précités, les antioxydants, les parfums, le menthol ou les dérivés mentholés, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les édulcorants, les vitamines, les agents anti-radicaux libres, les séquestrants, les sels (sulfate de magnésium, chlorure de sodium), les ajusteurs de pH, et leurs mélanges.
Les quantités de chacun de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées et par exemple varient de 0,01 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition.
PREPARATION DE LA COMPOSITION
La composition selon l’invention peut être obtenue selon les méthodes habituelles.
On prépare ainsi indépendamment l’une de l’autre la phase lipophile et la phase aqueuse ; la phase aqueuse étant ensuite ajoutée à la phase lipophile, sous agitation pour obtenir une émulsion eau dans huile.
La phase lipophile peut être obtenue en mélangeant les ingrédients liquides, comme les huiles, volatiles ou non, et les solides, comme la résine siliconée, les matières colorantes, le cas échéant les tensioactifs, les cires, les pâteux, les charges, les épaississants lipophiles, les filmogènes additionnels.
Plus particulièrement, on mélange la résine siliconée à au moins une huile, de préférence non volatile, avantageusement siliconée. De préférence, ladite huile est choisie de telle sorte qu’elle permette la solubilisation au moins partielle de la résine siliconée.
Une fois un mélange homogène obtenu, on introduit les autres ingrédients de la phase lipophile.
De préférence, la phase lipophile est préparée à une température comprise entre la température ambiante et une température suffisante pour que, s’ils sont présents, les composés cireux ou pâteux, ou encore les tensioactifs, se trouvent sous une forme liquide.
Généralement, la température à laquelle est préparée la phase lipophile varie de la température ambiante à 80°C.
Une fois homogène, le mélange est refroidi ou laissé à refroidir, en particulier jusqu’à la température ambiante.
Indépendamment, on prépare la phase aqueuse par exemple en mélangeant, sous agitation, l’eau et les ingrédients miscibles à l’eau, comme par exemple, les solvants hydrosolubles, les actifs s’ils sont présents.
Conformément à un mode de réalisation préféré de l’invention, le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane se présente sous la forme d’une dispersion de particules, de préférence solides, dans un milieu aqueux. Il est alors introduit dans la phase aqueuse, sous agitation.
La préparation de la phase aqueuse est réalisée habituellement à une température comprise entre la température ambiante et 80°C.
Une fois la phase aqueuse obtenue, on refroidit ou on laisse refroidir le mélange, en particulier jusqu’à la température ambiante. A noter que certains ingrédients peuvent être introduits à ce stade dans la phase aqueuse, du fait de leur faible température d’ébullition. Comme indiqué auparavant, l’émulsion est obtenue en ajoutant la phase aqueuse, sous agitation, à la phase huileuse.
Cette opération a habituellement lieu à une température voisine de la température ambiante.
La composition est ensuite conditionnée dans un récipient approprié.
La composition selon l’invention peut être conditionnée dans tout type de dispositif usuel dans le domaine des compositions cosmétiques fluides destinées notamment à être appliquées sur les lèvres ou sur la peau, notamment le visage (comme les joues par exemple)
On pourra ainsi envisager des dispositifs renfermant un récipient comprenant un applicateur muni d’une bille (roll-on), un récipient de type stylo distributeur, terminé par une extrémité pourvue d’au moins un orifice par lequel la composition peut être expulsée, ou encore terminé par un feutre, ou par un embout flocké, ou par un pinceau ; un récipient comprenant un applicateur plongeant, comme un pinceau par exemple.
De tels dispositifs peuvent ou non être pourvus d’un mécanisme de distribution de la composition permettant d’expulser ladite composition du récipient vers l’organe d’application, ou vers le support. A noter que ce mécanisme peut avantageusement comporter un moyen de dosage de la composition.
Un autre objet de la présente invention est constitué par un procédé de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, plus particulièrement des lèvres, dans lequel on applique la composition qui vient d’être décrite.
Les exemples qui suivent, servent à illustrer l’invention sans toutefois en limiter la portée.
EXEMPLES
Les exemples ci-après concernent des compositions sous forme d’une base de maquillage.
On prépare la composition dont la liste des ingrédients est rassemblée dans le tableau ci-dessous (les pourcentages en poids sont exprimés en produit commercial) :
ingrédients % poids
PENTAERYTHRITYL TETRA-DI-T-BUTYL HYDROXYHYDROCINNAMATE 0,04
DISTEARDIMONIUM HECTORITE (bentone 38 VCG ; Elementis) 1
YELLOW6 LAKE 1,5
RED 7 1,1
TITANIUM DIOXIDE 1,4
RED 28 LAKE 0,9
IRON OXIDES 1,
SODIUM DEHYDROACETATE 0,5
BIS-DIGLYCERYL POLYACYLADIPATE-2 (SOFTISAN 649 ; Cremer Oleo) 4,2
ISONONYL ISONONANOATE 8,3
OCTYLDODECYL NEOPENTANOATE 4,2
POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE (HYBRIDUR 875 Polymer Dispersion; Evonik - environ 40%en poids de matière sèche) 15
PHENYL TRIMETHICONE (DOW CORNING 556 COSMETIC GRADE FLUID, Dow corning) 7,8
TRIMETHYLSILOXYSILICATE (SR1000 ; Momentive Performances Materials) 5,2
DIMETHICONE (and) DIMETHICONE/PEG-10/15 CROSSPOLYMER (KSG-210; Shin Etsu) 1
DIPHENYLMETHYLSILOXY PHENYL METHICONE/PHENYL SILSESQUIOXANE CROSSPOLYMER (and) TRIMETHYL PENTAPHENYL TRISILOXANE (and) TETRAPHENYL DIMETHYL DISILOXANE (DOW CORNING PH-1560 GLOSSY FLUID ; Dow Corning) 9
ETHANOL 5
EAU qs
PROPYLENE CARBONATE 0,3
GLYCERINE 6,4
PEG-30 DIPOLYHYDROXYSTEARATE (CITHROL™ DPHS-SO-(MV); Croda) 4
Procédé de préparation de la composition
1. Préparation de la phase grasse :
On chauffe à 60°C la phenyl trimethicone sous agitation Rayneri. On saupoudre petit à petit le trimethylsiloxysilicate sous agitation jusqu’à complète dispersion. La préparation s’épaissit au fur et mesure de l’ajout du trimethylsiloxysilicate.
Dans un poêlon, on ajoute ensuite cette préparation à la pâte pigmentaire préalablement préparée (on mélange les pigments et l’octyldodecyl neopentanoate puis on le passe 3 fois à la tricylindre).
On ajoute ensuite le diphenylmethylsiloxy phenyl methicone/phenyl silsesquioxane crosspolymer (and) trimethyl pentaphenyl trisiloxane (and) tetraphenyl dimethyl disiloxane
On chauffe ce mélange à 60°C sous agitation rayneri
On ajoute ensuite les tensioactifs préalablement fondus à 55°C au mélange précédent.
Dans un poêlon annexe, on prépare au Rayneri, le gel de bentone, avec le propylene carbonate et l’isononyl isononanoate.
On refroidit ensuite le mélange à température ambiante.
2. Préparation de la phase aqueuse :
Dans un poêlon à 50°C, on mélange pendant 1 heure, le polyurethane-2 (and) polymethyl méthacrylate et la glycérine.
Après refroidissement jusqu’à température ambiante, on ajoute l’alcool
3. Préparation de l’émulsion :
A froid, on verse lentement la phase aqueuse sur phase grasse et on agite au Rayneri 10 minutes, pour obtenir l'émulsion inverse.
4. Evaluation de la composition :
On obtient une émulsion homogène et stable à température ambiante et 45°C, pendant un mois. On ne constate en particulier pas de déphasage.
La viscosité de la composition est de 3,3 Pa.s, mesurée selon le protocole donné auparavant dans la description.
La composition est facile à appliquer en un dépôt homogène, non collant, fin, procurant un effet frais à l’application.
Le dépôt est confortable, sans effet de sécheresse et qui ne migre pas.
Le dépôt présente également une bonne tenue de la couleur.
Si l’on reproduit la composition ci-dessus en remplaçant le POLYURETHANE-2 (and) POLYMETHYL METHACRYLATE par de l’eau, on constate que la composition migre significativement plus que dans le cas de la composition qui le comprend.
Protocoles d’évaluation
Tenue de la couleur et migration :
L’évaluation de la tenue de la couleur et de la migration est effectuée en deux étapes : immédiatement après application et 2 heures après l’application de la composition.
A l’issue de chaque période de temps, on prend une photographie des lèvres maquillées et on compare l’évolution du contour des lèvres.
Entre les deux mesures, la personne peut parler mais ne mange ni ne boit.
On peut également utiliser la chromasphere SEI-M-022323-CHRO-0 (telle que décrite dans FR2829344).
Collant
L’appareillage utilisé est un texturomètre TAXT2i. La pince, montée sur l’appareil, saisit un cylindre AU4G de 6 mm de diamètre, à la l’extrémité duquel est collée une pointe en matériau lisse beige imitant la peau, de même diamètre et de 2 mm d’épaisseur.
Entre chaque mesure, la pointe est nettoyée avec de l’éthanol. Les mesures ne sont jamais réalisées au même endroit de l’échantillon.
Les paramètres des tests de compression avec les temps de maintien sont les suivants : vitesse d’approche (1 mm/s) vitesse depuis la détection du contact (0,1 mm/s) force/pression correspondante (0,283 N / 0,01 MPa) temps de contact (3 s) vitesse de retrait (0,1 mm/s)
La composition est déposée sur plusieurs récipients en acier inoxydable de 100 pm de profondeur et nivelée le plus rapidement possible. Les récipients sont mis à sécher à température ambiante pendant 1 heure avant d’avoir leur collant évalué.
Le collant est caractérisé par le travail de détachement mesuré pendant la décharge (phase de traction), correspondant à l’intégrale de la courbe sous l’axe du temps.
Le travail est exprimé positivement en joules par mètre carré.
Transfert
La résistance au transfert est évaluée par le test du « bisou ».
Il consiste à maquiller les lèvres avec la composition et, après 15 minutes, à embrasser une feuille de papier.
On peut alors évaluer le transfert de composition sur le papier.

Claims (27)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition cosmétique sous forme d’une émulsion eau dans huile comprenant :
    - au moins une huile non volatile ;
    - au moins une résine siliconée ;
    - au moins un polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane.
  2. 2. Composition selon la revendication précédente caractérisée en ce que la teneur en eau varie de 15 à 50% en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 25 à 40 % en poids par rapport au poids de la composition.
  3. 3. Composition selon l’une quelconque dés revendications précédentes, caractérisée en ce que la résine siliconée est choisie parmi :
    - Les résines siliconées de type MQ, telles que les alkylsiloxysilicates notamment de formule [(R1)3Si0ifi]x(SiO
  4. 4«)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80, et tel que le groupement R1 représente un radical tel que défini précédemment, et de préférence est un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes dé carbone, ou un groupe hydroxyle, de préférence, un groupe méthyle,
    - Les résines siliconées de type T, telles que les polysilsesquioxanes, en particulier de formule (RSiO3/2)x (unités T) dans laquelle x est supérieur à 100 et tel que le groupement R est un groupement alkyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone, lesdites polysilsesquioxanes pouvant en outre comprendre des groupes terminaux Si-OH, et
    - Lès résines de type MQT en particulier les résines MQT-propyl, comprenant de préférence les unités :
    - (i) (RlaSiOiaJa
    - (ii) (R22SiO2/2)b
    - (iii) (R3SiO3/2)c et
    - (iv) (SiO4/2)d avec
    R1, R2 et R3 représentant indépendamment un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényl, un groupe phënylalkyl ou bien encore un groupe hydroxyle et de préférence un radical alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone ou un groupement phényl,
    - a, b, c et d étant des fractions molaires,
    - a étant compris entre 0,05 et 0,5,
    - b étant compris entre zéro et 0,3,
    - c étant supérieur à zéro,
    - d étant compris entre 0,05 et 0,6,
    - a + b + c + d=1,
    - à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de siloxane soient des groupements propyle.
  5. 5 4. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite résine siliconée est une résine de type MQ, plus particulièrement une résine siloxysilicate, telle que notamment la résine triméthylsiloxysilicate.
    10 5. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la teneur en résine représente de 2 à 12 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 3 à 8% en poids par rapport au poids de la composition.
    15
  6. 6. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène comprenant au moins Un groupement polyuréthane est choisi parmi les polyurethane-2, polyurethane-20, polyurethanë-21, polyurethane-32, polÿurethane-34, polyurethane-35, polyurethane-48 ainsi que leurs mélanges.
  7. 7. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane se présente sous la forme d’une dispersion aqueuse.
    25
  8. 8. Composition cosmétique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane est un copolymère polyester polyol / dtol à groupe acide carboxyliqué ! diisocyanate / diamine.
    30
  9. 9. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane est une dispersion aqueuse de particules, de préférence solides, d'un polymère de type réseau de polymères interpénétrés de polyuréthane et de polymère acrylique, plus particulièrement de polyméthacrylate de méthyle.
  10. 10, Composition cosmétique l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la teneur en polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane représente de 2 à 10 % en poids, de préférence de 3 à 7 % en poids, par rapport au poids de ta composition ; le pourcentage étant exprimé en matière 40 active de polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane.
  11. 11. Composition cosmétique l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral résine siliconée / polymère filmogène comprenant au moins un groupement polyuréthane, exprimé en matière active de résine siliconée et de polymère filmogène, varie de 0,1 à 0,7.
  12. 12. Composition cosmétique l’une quelconque dès revendications précédentes, caractérisée en ce que l’huile non volatile est choisie parmi les huilés non volatiles siliconées, avantageusement phénylées, et de préférence ne comprenant pas de fragment dimethtcone.
  13. 13. Composition cosmétique l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la teneur en huiie(s) non volatilé(s) siliconée(s), si elle en comprend, représente de 5 à 25 % en poids, de préférence de 8 à 20 %èn poids, par rapport au poids de la composition.
  14. 14. Composition cosmétique l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’huile non volatile est choisie parmi les huiles non volatiles hydrocarbonées, polaires ou apolaires.
  15. 15. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’huile non volatile hydrocarbonée polaire est choisie parmi
    - les alcools en C10-C26, de préférence les monoalcools ;
    - les monoesters, les diesters, les triesters, optionnellement hydroxylés, d'un acide mono ou polycarboxylique en Cr-Cs et d'un alcool en C2-C8.
    - lés esters d’uii polyol en C2-C8 et d’un ou plusieurs acides carboxyliques en C2-C8, tels que les diesters de glycol et de monoacides
    - les huiles ester, en particulier ayant entre 17 et 70 atomes de carbone.
    - les copolymèrés vinylpyrrolidone/1-héxadécène,
    - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes,
    - leurs mélanges ;
    et de préférence parmi les huiles esters, en particulier ayant entre 17 et 70 atomes de carbone.
  16. 16. Composition cosmétique l’une quelconque des revendications 14 ou 15, caractérisée en ce que la teneur en huile(s) non volatile(s) hydrocarbonée(s) polaire(s), si elle en comprend, représente de 5 à 25 % en poids, de préférence de 10 à 20 % en poids, par rapport au poids de la composition.
  17. 17. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’huile non volatile hydrocarbonée apolaire est choisie parmi :
    - l'huile de paraffine ou ses dérivés,
    - le squalane,
    - l’isoeicosane,
    - l’huile de naphtalène,
    - les polybutènes, hydrogénés ou non,
    - les polyisobutènes, les polyisobutènes hydrogénés,
    - les copolymères décène/butène, les copolymères pôlybutène/polyisobutène,
    - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés,
    - et leurs mélanges.
  18. 18. Composition cosmétique l’une quelconque des revendications 14 ou 17, caractérisée en ce que la teneur en huile(s) non volatije(s) hydrocarbonée(s) apolaire(s), si elle ën comprend, représente de 2 â 20% en poids, de préférence de 4 à 15 % en poids, par rapport au poids de la composition.
  19. 19. Composition cosmétique l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins une huile volatile hydroçarbonée ou siliconée, ainsi que leurs mélanges, de préférence à une teneur comprise entre 2 et 10% en poids, avantageusement comprise entre 3 et 7 % en poids, par rapport au poids de la composition.
  20. 20. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un tensioactif, siliconé ou hydrocarboné.
  21. 21. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la teneur en tensioactif représente de 2 à 10 % en poids, par rapport au poids de la composition.
  22. 22. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins une matière colorante, hydrophile ou hydrophobe, ainsi que leurs mélanges.
  23. 23. Composition selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un polymère filmogène additionnel, de préférence correspondant à un copolymère acrylate/polytriméthylsiloxyméthacrylate de nom INCI : ACRYLATES7POLYTRIMETHYL SILOXYMETHACRYLATE COPOLYMER.
  24. 24. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la teneur en polymère filmogène additionnel représente entre 1 et 6 % en poids, de préférence entre
    1 et 4 % en poids, par rapport au poids de la composition ; la teneur étant exprimée en poids de matière sèche de polymère filmogène additionnel.
  25. 25. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins un épaississant lipophile, organique ou minéral, de préférence au moins un épaississant lipophile choisi parmi les épaississants minéraux, tels que par exemple les argiles organophiles ; les silices pyrogénées hydrophobes ; les aérogels de silice hydrophobe, et /ou choisi parmi les épaississants organiques, comme les polycondensats polyamides lipophiles, tels que notamment les mélanges de copolymères d'un diacide en C36 condensé sur l'éthylène diamine ; les groupes ester terminaux résultant de l'estérification des terminaisons d'acide restantes par l'alcool cétylique, stéarylique ou leurs mélanges.
  26. 26. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est liquide.
  27. 27. Procédé de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, de préférence des lèvres, dans lequel on applique la composition selon l’une quelconque des revendications précédentes.
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