FR2806923A1 - Serrage coulissant pour article de sport - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de serrage pour article de sport comprenant deux parties (C1, C2) destinées à être rapprochées. Ce dispositif qui sert à enserrer un pied, un poignet mais aussi un contenu est utilisable sur un article chaussant, un vêtement, un sac à dos,... etc.Le dispositif comprend une sangle (1) dont une des extrémités (E1) est reliée à la partie (C1) de l'article de sport qui passe dans un renvoi (2) relié à la partie (C2) de l'article de sport. La sangle (1) définit une portion (S1) comprise entre l'extrémité (2) et le renvoi (2). Le dispositif comprend également un moyen de blocage (3) fixé à l'autre extrémité (E2) de la sangle (1) qui coopère avec la portion (S1) de la sangle (1) pour le serrage.Le dispositif se caractérise par le fait que le moyen de blocage (3) est monté coulissant sur la portion (S1) de la sangle (1).

Description

SERRAGE COULISSANT POUR ARTICLE DE SPORT

La présente invention concerne un dispositif de serrage pour article de sport ou d'habillement destiné notamment, mais de façon non limitative, aux articles chaussants et aux vêtements. Des systèmes de serrage de type à sangle sont connus par exemple dans des chaussures rigides utilisées en ski, surf des neiges, patins en ligne,...etc., notamment pour le serrage du tibia. Il s'agit en général d'une sangle munie d'une attache autoagrippante qui passe dans un renvoi et qui vient se fixer sur ellemême en formant une boucle. Cependant, l'attache autoagrippante perd de son efficacité au contact du sable ou de la neige qui viennent s'accrocher sur les micro-crochets constituant l'attache. Par ailleurs, les micro-crochets d'une telle attache sont agressifs et peuvent détériorer des parties plus fragiles, par exemple textiles

entrant en contact avec ceux-ci.

Le document US 1 678 241 précise un serrage de chaussure par sangle passant dans un renvoi et se refermant sur la tige de la chaussure. Cependant, le dispositif d'attache par bouton

pression n'autorise aucune possibilité de réglage.

Le document US 5 450 660 décrit un serrage de sandale par sangle. La sangle, qui enserre le pied, passe dans un renvoi et revient s'accrocher sur elle-même, au niveau d'une barrette crantée. Cependant, le serrage est imprécis du fait des positions de réglage prédéterminées sur la barre crantée. De plus, la barre crantée rigidifie la sangle. Il existe également des sandales qui disposent d'un dispositif de serrage à sangle o le serrage se fait de façon connue par une sangle qui se bloque dans une boucle crantée. La tension est maintenue par frottement des crans sur la sangle. De cette manière, le réglage est assez bien dosé, cependant l'extrémité libre de la sangle pend de façon dangereuse et inesthétique. Ce phénomène s'accentue si l'on cherche à réaliser un article chaussant présentant une large amplitude de serrage de façon à

s'adapter à des pieds de longueur et volume différents.

Un des buts de la présente invention est de proposer un dispositif de serrage en sangle qui permette de résoudre les problèmes ci-avant, et notamment bien doser la tension de serrage et fournisse une grande amplitude de serrage tout en évitant le problème de sangle libre pendante

et en rigidifiant au minimum la sangle.

Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif simple et insensible au sable, à la

neige et autres salissures.

Pour atteindre ces objectifs, le dispositif de serrage de deux parties d'un article de sport ou d'habillement comprend une sangle dont une extrémité est reliée à l'une des parties de l'article que l'on cherche à rapprocher. Cette sangle passe dans un renvoi qui est relié à l'autre partie de l'article de sport, et définit ainsi une première portion de sangle. Selon l'invention, l'autre extrémité de la sangle est reliée à un moyen de blocage qui est monté coulissant sur la première portion de sangle et coopère avec celle-ci pour le blocage. Cette construction garantit une grande possibilité de réglage puisque c'est toute la première portion de sangle qui peut être utilisée pour le réglage, ceci sans rigidifier le système. Par ailleurs, le retour de la sangle sur elle- même et la coopération du moyen de blocage avec la première portion de sangle permet un "avalement" automatique de la longueur de la sangle correspondant au serrage, et

exclut toute possibilité de sangle libre pendante.

Dans un premier mode de réalisation, le moyen de blocage est réalisé par une boucle, possédant au moins une traverse, qui assure par frottement le maintien de la sangle en position

de serrage.

Dans un second mode de réalisation, le moyen de blocage vient pincer la sangle soit par déformation d'une pièce élastique, soit par un coinçeur de façon à éviter tout problème de

déserrage intempestif.

Dans un troisième mode de réalisation, le moyen de blocage coopère avec des crans

positionnés sur la sangle.

Tous les modes de réalisation peuvent être améliorés en les équipant d'une boucle à

fermeture rapide.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront à l'aide de

la description qui suit en référence au dessin schématique annexé. La description illustre, à

titre d'exemples non limitatifs, certains modes de réalisations préférés.

La figure 1 représente schématiquement un article chaussant équipé du dispositif de serrage. La figure 2 représente schématiquement un utilisateur portant des vêtements équipés du

dispositif de serrage.

La figure 3 représente schématiquement une coupe longitudinale du dispositif de serrage

selon le premier mode de réalisation.

La figure 4A représente une coupe longitudinale du dispositif de serrage selon une variante

du premier mode de réalisation.

La figure 4B représente une vue de côté de la variante précédente.

La figure 4C représente une vue de dessus de cette même variante.

La figure 5 représente schématiquement une coupe longitudinale du dispositif de serrage

selon un second mode de réalisation.

La figure 6 représente schématiquement une coupe longitudinale du dispositif de serrage

selon une première variante du second mode de réalisation.

La figure 7 représente schématiquement une vue de côté du dispositif de serrage selon une

seconde variante du second mode de réalisation.

La figure 8 représente schématiquement une coupe longitudinale du dispositif de serrage

selon une troisième variante du second mode de réalisation.

La figure 9 représente schématiquement une coupe du dispositif de serrage selon un

troisième mode de réalisation.

La figure 10 représente schématiquement une vue de dessus du dispositif de serrage selon

une amélioration d'un des modes de réalisation.

La figure 1 illustre une application principale du dispositif de serrage à sangle selon l'invention à un article chaussant. Sur cette figure, l'article chaussant est une sandale, constituée d'une semelle et de deux séries de brides ou lanières Cl, C2, fixées à la semelle et destinées à maintenir le pied. La sandale comprend le dispositif de serrage disposé entre les brides Cl, C2, pour maintenir et enserrer le coup de pied en rapprochant la bride Cl de la sandale de l'autre bride C2. La bride C2 de la tige comprend un renvoi 2, qui est en l'occurrence constitué par une boucle, dans laquelle passe une sangle 1 en provenance de la bride Cl. L'extrémité El de la sangle 1 est fixée à la partie Cl par des moyens de fixation connus telle qu'une couture. La partie S2 de la sangle 1, qui sort du renvoi 2, est reliée, au niveau de son extrémité E2, à un dispositif de blocage 3 muni d'une tirette 1l1. De plus, la portion S2 est positionnée au-dessus de la portion S 1. Ce dispositif 3 est monté coulissant sur

la portion S 1 de sangle 1 qui est comprise entre l'extrémité El et le renvoi 2.

Le dispositif de blocage 3 peut être déplacé par l'utilisateur qui tire manuellement sur la tirette 1l 1 selon une direction F orientée globalement vers le renvoi 2. Cette action, illustrée

sur la figure 1, permet de réduire la portion S2 de sangle 1 et donc de desserrer le dispositif.

Inversement pour le serrage, l'utilisateur tire sur la tirette 10, selon sensiblement la direction opposée à la direction F, et déplace le moyen de blocage de façon à agrandir la portion S2 de la sangle 1. Cet agrandissement provoque une diminution de la portion Si de la sangle 1 et

c'est cette diminution qui assure le serrage et donc le maintien du pied.

La variation de longueur de la portion S 1 est "avalée" automatiquement par la variation de longueur de la portion S2 grâce à l'équilibrage de tension produit par le renvoi 2. Ainsi, la sangle 1 ne présente pas de partie relâchée, ou qui pende, comme il existe couramment dans

l'art antérieur lorsque l'on serre les dispositifs existants.

La figure 2 illustre des exemples d'application du dispositif de serrage pour une utilisation dans le textile, notamment le vêtement de sport et de loisir en extérieur. L'intérêt dans cette application est principalement esthétique du fait que le dispositif procure un "auto- avalement" de la sangle comme décrit précédemment. Le dispositif de serrage pourra être avantageusement disposé sur les pantalons ou salopettes au niveau du bas d'au moins une jambe 200 pour serrer le vêtement autour du membre ou autour d'une chaussure de sport, notamment de ski, de surf, afin de parfaire l'étanchéité vis à vis de l'eau ou de la neige, de la boue,...etc. Le dispositif de serrage peut également être positionné sur le bas d'au moins une manche 201 d'une veste. Il permet de resserrer le vêtement sur les gants et de parfaire l'étanchéité par rapport au vent ou vis à vis de gants. Le dispositif de serrage pourra être également disposé sur les gants 202 mêmes afin d'assurer le serrage et le maintien du gant autour du poignet. De plus, on pourra envisager de disposer ledit dispositif au niveau de la ceinture 203 de la veste

en permettant d'ajuster le vêtement au gabarit de l'utilisateur.

Dans ces différentes applications textiles, il est préférable de positionner le dispositif de serrage à l'extérieur du vêtement afin que le dispositif fonctionne en serrage et non en simple réglage. En effet, l'utilisateur commence par enfiler son vêtement avant d'ajuster celui-ci en

actionnant le dispositif de serrage.

Les figures 3 à 10 illustrent des schémas plus techniques de différents modes de

réalisations du dispositif de serrage.

Les figures 3 à 4C illustrent deux premiers modes de réalisation dans lesquels le moyen de

blocage 3 est réalisé par une boucle 20 comprenant au moins une traverse 23.

Sur la figure 3, la boucle 20 représentée est une boucle connue de réglage de sangle de forme sensiblement rectangulaire. Elle comporte deux bords 21, 22, entre lesquels est intercalée une traverse 23. Tous ces éléments 21, 22, 23, sont disposés sensiblement

parallèles, et la traverse 23 est disposée sensiblement à égale distance des deux bords 21, 22.

De plus, les éléments 21, 22, 23, sont maintenus solidaires par au moins un montant longitudinal 24. La boucle 20, qui constitue le moyen de blocage 3, est montée coulissante sur une portion Si de la sangle 1 qui est définie entre une première extrémité El de ladite sangle 1 et le renvoi 2. L'extrémité El et le renvoi 22 sont reliés respectivement aux parties C1 et C2 destinées à être rapprochées par le dispositif de serrage. Le coulissement est réalisé par le

trajet spécifique de la sangle 1 dans la boucle 20.

La sangle 1 traverse la boucle 20 en passant de part et d'autre de la traverse 23 de façon qu'elle recouvre les bords 21, 22, du même côté de la boucle 20, et quelle recouvre la traverse 23 du côté opposé de la boucle 20. Ce trajet de la sangle 1 dans la boucle 20 assure également le blocage par frottement du moyen de blocage 3 sur ladite sangle 1. En effet, lorsque la sangle 1 est en tension, elle vient exercer une pression perpendiculaire à la boucle 20 sur les bords 21, 22, et sur la traverse 23. Cette pression génère des frottements entre la sangle 1 et le matériau constituant la boucle 20, qui peut être de la matière plastique par exemple du polyamide. Ces frottements peuvent également être générés par la sangle sur elle-même car la portion S2 de la sangle 1, qui est fixée au bord 22 de la boucle 20 et recouvre ainsi la matière

constitutive du bord 22, est elle-même en contact avec la portion de sangle S 1.

Pour actionner le dispositif de serrage, il faut faire coulisser la boucle 20 vers l'extrémité El de la sangle 1 le long de la portion Si1 de celle-ci. Ce déplacement produit un agrandissement de la portion S2 de la sangle 1 qui, grâce au coulissement dans le renvoi 2, entraîne un rétrécissement de même valeur de la portion S 1 de la sangle 1. Ce rétrécissement rapproche les parties CI et C2, ce qui produit le serrage et donc le maintien désiré par le

dispositif de serrage.

Ce mécanisme indirect d'avalement de sangle fonctionne car la sangle 1 est de longueur constante. Cependant, il continue de fonctionner si la sangle 1 présente un caractère élastique car le renvoi 2 équilibre les tensions entre les parties S 1 et S2 de la sangle 1. En effet, même si ravalement de la sangle 1 à un endroit est ponctuellement absorbé par un allongement de la sangle 1, cet allongement est également réparti entre les portions Si et S2. Lorsque le déplacement de la boucle 20 est terminé, la rétraction de la sangle 1 sera donc également

répartie entre les portions S 1 et S2 et le dispositif assurera sa fonction de serrage.

On peut donc avantageusement utiliser une sangle 1 qui présente un caractère élastique, par exemple une bande élastiquée. De même, on peut utiliser une sangle 1 non élastique et la combiner avec une autre sangle, à caractère élastique, qui relie le renvoi 2 à la portion C2 de l'article de sport. Ce caractère élastique procure du confort au dispositif de serrage surtout autour des points sensible du corps comme le pied, les poignets,...etc. Le déplacement manuel du dispositif de blocage 3 est facilité par l'adjonction d'au moins une tirette 10 qui permet, par une meilleure préhension, de faire coulisser le dispositif de blocage 3 sur la sangle 1, et de rapprocher ainsi les parties CI et C2 pour le serrage. La tirette est positionnée sur le bord 21 de la boucle 20. Elle pourra, par exemple, être réalisée par une sangle qui entoure le bord 21 et qui forme une boucle fermée par une couture 10a. Cette boucle peut être avantageusement agrémentée d'une pièce qui facilite la préhension manuelle

de la boucle, et qui peut être par exemple une pièce en cuir.

De même, on peut associer, à l'autre extrémité du moyen de blocage 3, une tirette 11 qui permet, par une meilleure préhension, de faire coulisser le moyen de blocage 3 sur la sangle 1 et d'écarter ainsi les parties C1 et C2 pour le déserrage. La force exercée par l'utilisateur sera selon une direction sensiblement opposée à celle exercée sur la tirette 10. Cette tirette 11 pourra être avantageusement réalisée par un prolongement de la sangle 1, comme illustré sur la figure 3. La sangle 1, dans la portion S2, est dans ce cas fixée au bord 22 de la boucle 20 de façon à former une boucle, autour dudit bord 22, fermée par une couture 1 la. Cette boucle se prolonge par l'extrémité E2 de la sangle 1 qui forme la tirette 11. On obtient cette construction en glissant la sangle 1 entre la portion S 1 et le bord 22 de la boucle 20 et en entourant le bord 22. Ainsi, l'extrémité E2 de la sangle 1 est située du côté opposé du dispositif par rapport au côté qui est en contact avec l'objet à enserrer. De même, la tirette 11 peut être agrémentée

d'une pièce rapportée notamment en cuir pour faciliter la préhension de celle-ci.

Avantageusement, au moins une tirette 10, 11, pourra comprendre des moyens d'accrochage 12 complémentaires de moyens d'accroches 12b disposés sur la sangle 1 ou sur l'article de sport, et plus précisément les parties Cl et C2. Ces moyens d'accroches 12, 12b, qui pourront être de type autoagrippant, permettent d'assurer un maintien supplémentaire de la tirette 10, 11, et constituent une sécurité vis à vis d'un éventuel desserrage du dispositif qui

pourra être provoqué par un coulissement du moyen de blocage 3 sur la sangle 1.

Dans ce premier mode de réalisation, le choix de la sangle i est primordial. En effet, le moyen de blocage 3 qui bloque par frottement sert aussi à faire coulisser l'extrémité E2 de la sangle 1. Selon que l'on cherche à privilégier la tenue du blocage ou le coulissement, on pourra avantageusement modifier le coefficient de frottement de la sangle 1 utilisée. Par exemple, la sangle 1 pourra être en textile tissé. Cependant, les sangles existantes n'offrent pas des coefficients de frottement très variés. Afin d'ajuster au mieux le coefficient de frottement, la sangle 1 pourra comprendre une bande, fixée sur la sangle 1, qui présente un caractère frottant ou glissant. Cette bande sera fixée par collage ou de façon thermique sur la face de la

sangle 1 qui est en contact par frottement avec la boucle 20.

Avantageusement, la sangle pourra être fabriquée spécialement à cet usage et combiner, à la fabrication, un mélange de matière pour atteindre le coefficient de frottement désiré. Par exemple, les fils de trame pourront être en matériau différent sur la portion centrale par

rapport au reste de la sangle.

Dans une première variante de ce mode de réalisation, les tirettes 10, 11, sont indépendantes de la sangle 1. Pour atteindre cet objectif, la boucle devra comprendre au moins deux traverses, ainsi que deux bords. Ainsi, chaque bord ou traverse constitue un point d'attache pour une tirette ou une extrémité de sangle, ou bien un point d'enroulement pour la

sangle qui traverse la boucle de part et d'autre.

Une seconde variante consiste à positionner une seule et unique tirette qui assure simultanément la fonction de préhension pour serrer et desserrer le dispositif. La tirette est alors fixée sur la traverse 23 de la boucle 20. Afin que la tirette soit accessible, le passage de la sangle 1 dans la boucle 20 est inversé par rapport à la figure 3. La sangle 1, dans la portion S1, passe sous la traverse 23 et au-dessus des bords 21, 22. Ainsi, la tirette peut pivoter autour de la traverse 23 pour être inclinée vers la gauche ou bien vers la droite, et permettre le

déplacement de la boucle 20 pour respectivement serrer ou desserrer.

Les descriptions, en référence aux figures 4A à 10, précisent essentiellement le moyen de

blocage. Elles ne reprennent pas forcément le fonctionnement du dispositif de serrage avec le

passage de la sangle dans le renvoi lorsque celui-ci est identique à la description précédente

relative à la figure 1.

Les figures 4A, 4B, 4C, illustrent une amélioration, au niveau de la tirette 10, de la seconde variante précédemment décrite. L'amélioration consiste à fabriquer une boucle 20 spécifique qui comprend une traverse 23 et des bords 21, 22, mais également une tirette 10 qui comprend

des moyens d'accroche pour parfaire le blocage de la sangle 1.

Sur la figure 4A, la tirette 10, qui est montée pivotante sur la traverse 23 de la boucle 20, est en position ouverte pour permettre le coulissement de la boucle 20 sur la portion S 1 de la sangle 1. La tirette 10 comprend des dents 160 qui sont situées sur la face de la tirette 10 qui est destinée à être rabattue sur la portion S 1 de la sangle 1. Ainsi, lorsque la tirette 10 est en position fermée, la tirette 10 vient pincer la sangle 1 contre l'un des bords 21, 22, de la boucle 20. Les dents 160 viennent alors pénétrer dans la sangle 1 et renforcer par frottement l'action du moyen de blocage 3. Les dents 160 seront préférentiellement disposées transversalement à la tirette 10 et longitudinalement sur la partie de tirette 10 qui se présente face au bord 21 de la boucle 20, lorsque la tirette 10 est en position abaissée. La tirette 10 pourra avantageusement se rabattre sur le bord 21 de la boucle 20. Ainsi, l'action F1, exercée par l'utilisateur pour bloquer le dispositif, possède une composante horizontale F2 qui est orientée vers l'extrémité El de la sangle 1. Cette composante F2 contribue donc au serrage du système. Bien entendu, on pourra envisager une géométrie inverse. De plus, la boucle 20 pourra avantageusement comprendre une traverse 122 positionnée entre la traverse 23 et le bord 22. Elle aura une

hauteur supérieure à la hauteur du bord 22 additionnée de deux fois l'épaisseur de la sangle 1.

Ainsi, la sangle 1, dans sa portion S2 qui est située au-dessus de la portion S 1, vient frotter sur la traverse 122 et non sur la portion de la sangle 1 qui entoure le bord 22, et le coulissement

est donc facilité.

Sur la figure 4B, la tirette 10 est abaissée et donc le moyen de blocage 3 est en position de blocage de la sangle 1. Le moyen de blocage 3 fonctionne toujours par frottement sur la sangle 1 comme décrit précédemment dans l'application principale du premier mode de réalisation. Cependant, on cherche à parfaire le blocage afin d'éviter tout glissements parasites. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de maintenir fermement la tirette 10 contre la boucle 20. La tirette 10 possède donc, à son extrémité, un moyen d'accroche 24 qui est complémentaire d'un moyen de retenue 124 fixé sur la boucle 20. Cette coopération de moyens 24 et 124 est telle qu'elle permet d'assurer une fermeture amovible. Cette complémentarité de moyens pourra être obtenue par un moyen d'accroche 24 qui comprend une excroissance complémentaire d'un logement réalisée dans la boucle 20. Le logement représente alors le moyen de retenue 124. Le déblocage de cette fermeture est alors assurée par une déformation élastique de la matière constituant l'excroissance 24. La tirette 10 et la boucle 20 pourront donc avantageusement être réalisée en matière plastique de type

polyamide qui est rigide tout en conservant une certaine élasticité.

Sur la figure 4C, le moyen de blocage 3 est présenté en vue de dessus. Dans le but d'obtenir le moyen de blocage 3 le plus compact possible, la tirette 10 comprend deux parties. Une partie étroite 10a, d'une longueur sensiblement identique à la largeur de la sangle 1 qui est située du côté de la traverse 23 et qui vient s'encastrer dans la boucle 20 entre des excroissances 3a et 3b de ladite boucle 20. Une partie large lO0b d'une largeur sensiblement identique à la largeur de la boucle 20. La partie large 1Ob comprend latéralement, en dehors de l'emplacement de la sangle 1, les moyens d'accroche 24 tel que précédemment décrit. Ces moyens d'accroche 24 peuvent être avantageusement dédoublés de façon sensiblement symétrique par rapport à la sangle 1. De plus, la partie large lO0b pourra avantageusement comprendre sur sa face supérieure au moins un bourrelet 125, qui s'étend transversalement par rapport à la tirette 10, et qui est destinée à améliorer la préhension manuelle ou avec des gants

de la tirette 10.

La figure 5 illustre un second mode de réalisation du dispositif de serrage dans lequel la sangle 1 est pincée par une lame flexible 7. La lame flexible 7 est intégrée au moyen de

blocage 3 qui est reliée à l'extrémité E2 de la sangle 1.

La lame flexible 7 est montée sur le haut du moyen de blocage 3 qui comprend dans sa partie basse un support d'appui 27. La sangle 1 est maintenue par pincement entre le support d'appui 27 et la lame flexible 7. Afin de parfaire le blocage de la sangle 1 par le pincement, la lame flexible 7 comprend à son extrémité inférieure au moins une dent 128 qui vient s'ancrer dans la sangle 1 sous l'effet de l'action élastique de la lame 7 qui est dirigée vers le bas. De plus, la lame flexible 7 privilégie un sens de déplacement du moyen de blocage 3 selon lequel la lame se soulève spontanément sous l'action du déplacement. Dans le mode de réalisation préféré et illustré, la lame flexible 7 est inclinée vers le bas et vers le renvoi 2. Ainsi, lorsque l'on exerce une force F4, sensiblement parallèle à la portion S 1 de la sangle 1, le moyen de blocage coulisse sur la sangle 1 et serre dispositif sur la sangle 1. En effet, la force F4 vient contrecarrer le rappel élastique de la lame flexible 7 car la tirette 10 est fixée sur le moyen de blocage 3 du côté opposé au renvoi 2. Inversement, si l'on tente de faire coulisser le moyen de blocage 3 vers le renvoi 2, le petit déplacement engendré vient enfoncer les dents 128 dans la sangle 1. En effet, le petit déplacement vient conforter l'action du rappel élastique de la lame flexible 7 sur la sangle 1. Pour desserrer le dispositif, il faut exercer une force F3 sur la tirette 11 qui est reliée à la lame flexible 7. L'action F3 de l'utilisateur sera orientée vers le haut et vers le renvoi 2, ainsi l'utilisateur soulève la lame 7 pour dégager les dents 128 de la sangle 1,

puis, en la maintenant soulevée, fait coulisser le moyen de blocage 3 vers le renvoi 2.

Bien entendu, on peut inverser le dispositif en inclinant la lame flexible 7 vers l'extrémité E1 de la sangle 1 et vers le bas, mais cette disposition constructive privilégiera la facilité de

desserrage vis à vis du serrage.

On pourra avantageusement munir les tirettes 10, 11, d'une excroissance 129, qui est située à l'extrémité de la tirette 10, 11, et qui facilite la préhension manuelle, éventuellement avec

des gants, de la tirette 10, 11.

La figure 6 illustre un troisième mode de réalisation du dispositif de serrage dans lequel la sangle 1 est maintenue par coincement. Le moyen de blocage 3 comprend un châssis 28 qui comporte un fond 31. De plus, le moyen de blocage 3 comprend un coinçeur 29 qui est monté mobile en translation dans un évidement 30, représenté en partie en pointillé, dans le châssis 28. Le coinçeur 29 est positionné au-dessus du fond 31 de façon à permettre de positionner la portion S 1 de la sangle 1 intercalée entre le coinçeur 29 et le fond 31 du châssis 28. De plus,

le coinçeur 29 est relié à l'extrémité E2 de la sangle 1 sur la portion S2 qui sort du renvoi 2.

Le coinçeur 29 pourra avantageusement comprendre des dents 132 positionnées sur la face du coinçeur 29 qui se situe en vis à vis par rapport au fond 31 du châssis 28. Cette disposition constructive augmente le coincement de la sangle 1 car les dents 132 pénètrent dans cette dernière. Une tirette 11 est également fixée sur le coinçeur 29 pour permettre le déblocage du dispositif. Afin de garantir les impératifs fonctionnels du moyen de blocage 3, l'évidement 30 possède une géométrie spécifique qui privilégie trois positions o le coinçeur 29 peut venir être mis en butée, soit sous l'action de traction de la sangle 1, soit sous l'action exercée sur la tirette 11. La première position est une position de blocage 50 dans laquelle le coinçeur 29 vient coincer la sangle 1 contre le fond 31 du châssis 28. La seconde position est une position de serrage 51 dans laquelle l'utilisateur tire sur la tirette 11, selon une direction sensiblement orientée vers l'extrémité E1 de la sangle 1. Cette action déplace le coinçeur 29 vers le haut en débloquant la sangle 1 et fait coulisser le dispositif de blocage 3 vers l'extrémité El. La troisième position est une position de desserrage 52 dans laquelle l'effort de l'utilisateur sur la tirette 11, selon une direction sensiblement orientée vers le renvoi 2, déplace le coinçeur vers

le haut en débloquant la sangle et fait coulisser le dispositif de blocage 3 vers le renvoi 2.

La fonction précédemment décrite est assurée si le coinçeur 29, en position serrage 51 et desserrage 52, libère un espace par rapport au fond 31 du châssis 28 plus important que l'espace libéré par le coinçeur 29 en position blocage 50. Cette condition minimale est reprise dans le mode de réalisation préféré qui est illustré à la figure 6. L'évidement 30 reprend une forme de boomerang à deux branches avec une position 50, 52, du coinçeur 29 à l'extrémité de chacune des deux branches, et une autre position 51 à la jonction des deux branches. La forme de l'évidement 30 est orientée de façon que la position serrage 51 soit plus haute que la position desserrage 52 qui est elle-même plus haute que la position blocage 50. De plus, la position de serrage 51 sera située plus près del'extrémité E1 de la sangle 1 que la position de

blocage 50 et que la position de desserrage 52.

Le respect de cette disposition constructive permet d'avoir une branche de l'évidement 30 qui est inclinée vers le bas et vers le renvoi 2 et dans laquelle la position de blocage 50 est 1 5 située en bas. D'une part, le châssis 28 est maintenu fixe par frottement sur l'objet à enserrer, et d'autre part, la forme de ladite branche de l'évidement 30 transforme la tension horizontale dans la portion S2 de la sangle 1 en force verticale qui vient incruster les dents 132 dans la sangle 1. Cette disposition permet donc un auto-blocage du coinçeur 29 sur la sangle 1 lorsque la portion S2 de la sangle 1 est mise en tension. De plus, la tirette 11 pourra avantageusement être réalisée par une boucle en sangle dans laquelle l'utilisateur y glissera un doigt de la main pour manipuler le coinçeur 29. Elle pourra être avantageusement positionnée sur le coinçeur

29 à l'opposé du point d'attache de l'extrémité El de la sangle 1.

La figure 7 illustre une variante du second mode de réalisation qui reprend le dispositif du coinçeur 29 qui est mobile en translation par rapport au châssis 28 dans un évidement 30. La géométrie de cet évidement 30 est similaire à la branche qui comprend la position de blocage et de déplacement 151. Ainsi, la fonction de blocage de la sangle 1 est assurée de façon identique à ce qui a été précédemment décrit. Seule différence, les fonctions de serrage et desserrage. Le châssis 28, qui constitue le moyen de blocage 3, comprend une mâchoire 8b, dans laquelle est positionnée l'évidement 30 ainsi qu'une mâchoire 8a, qui est située sous la mâchoire 8b. Ces deux mâchoires 8a et 8b sont reliées par au moins une zone de flexion 60 qui permet l'ouverture des mâchoires 8a, 8b, en utilisant la déformation élastique de cette zone de flexion 60. La zone de flexion 60 comprend une ouverture qui permet de faire passer la portion Si de la sangle 1 entre les mâchoires 8a et 8b. La sangle 1 passe ensuite dans le renvoi 2 et revient se fixer, au niveau de son extrémité E2, sur le châssis 28. Ce point d'attache sera placé le plus bas possible pour que la tension, dans la portion S2, n'ouvre pas les mâchoires 8a et 8b. L'extrémité E2 sera avantageusement fixée au niveau de la zone de

flexion 28.

Pour assurer le serrage et le desserrage du dispositif, une tirette 10 est fixée sur le coinçeur 29. L'action de l'utilisateur sur la tirette 10 est orientée sensiblement vers le haut pour lever le coinçeur 29. Le coinçeur 29 coulisse dans l'évidement 30 pour se mettre en butée sur le châssis 28 dans la position 151 de déplacement qui est situé en haut de l'évidement 30. Puis l'action de l'utilisateur contribue à écarter les mâchoires 8a et 8b par déformation élastique de la zone de flexion 60. L'utilisateur, ensuite, fait coulisser le châssis 28 le long de la sangle 1

en inclinant, d'un côté ou de l'autre, l'action de sa main sur la tirette 10.

La figure 8 illustre une autre variante du second mode de réalisation dans laquelle les moyens de maintien du châssis 28 sur la sangle 1 sont indépendants des moyens de coulissement le long de la sangle 1. Le châssis 28 comprend un fond 105 au-dessus duquel est monté, en rotation sur un axe 103, un levier de fermeture 102. Ce levier de fermeture 102

comprend dans sa partie basse des dents 104 qui viennent renforcer le serrage sur la sangle 1.

Le serrage est assuré par le levier 102 qui vient pincer la sangle 1 contre le fond 105 du châssis 28. Ce pincement est réalisé de façon connue par pivotement du levier de fermeture 102. Ceci provoque une réduction de l'espace laissé libre entre la base dudit levier 102 et le fond 105 du châssis 28. Le coulissement du châssis 28 le long de la sangle 1 est réalisé par une action F5 de l'utilisateur sur la tirette 10 qui est fixée au châssis 28. Cette tirette 10 sera positionnée du côté de l'extrémité El de la sangle 1 pour exercer une action de serrage 1. De plus, le levier de fermeture 102 se fermera avantageusement par un basculement vers l'extrémité El sous l'action d'une force F6. Ainsi, les forces F5 et F6, exercées par l'utilisateur lors du serrage et de la fermeture du dispositif, sont sensiblement orientées selon la même direction. Par exemple, l'utilisateur positionnera son index dans la tirette 10 et fera coulisser, selon une force F5, le châssis 28 pour serrer le dispositif, puis actionnera avec le pouce, selon une force F6, de la même main le levier de fermeture. Pour que le serrage fonctionne, l'extrémité E2 de la sangle 1 qui sort du renvoi 2 est naturellement fixée au châssis 28 conformément au fonctionnement précédent décrit. Bien entendu, on peut envisager d'autres

dispositifs connus de l'homme de l'art pour réaliser la fonction de blocage de la sangle 1.

La figure 9 illustre un troisième mode de réalisation dans lequel la portion Si de la sangle 1, qui relie la partie C1 de l'article de sport au renvoi 2, est située au-dessus de la portion S2 de la sangle 1, qui relie le renvoi 2 au moyen de blocage 3. La portion S2 est fixée sur le fond 113 du moyen de blocage 3. La fonction de blocage sur la sangle 1 est réalisée par une coopération entre le moyen de blocage 3 qui comprend au moins une dent 26 et des crans 5 qui sont positionnés sur la portion Si1 de la sangle 1. Bien entendu, la dent 26 est complémentaire des crans 5. Les dents 26 sont positionnées sur un levier de déplacement 106 qui est articulé de façon connue sur le moyen de blocage 3. De même, le moyen de blocage 3 comprend un cliquet anti-retour 107 qui coopère de façon connue avec les crans 5 de la sangle 1. Le cliquet anti-retour 107 vient également plaquer la portion S1 contre le fond 113 du moyen de blocage 3. Une partie de la sangle 1, au niveau de la portion S 1, qui comprend les crans 5 pourra avantageusement être réalisée en matière rigide, et notamment en plastique

injecté comme le polyamide.

La figure 10 illustre une amélioration d'un des modes de réalisation précédents ainsi que leurs variantes. L'objectif de cette amélioration est de pouvoir libérer plus facilement l'objet enserré une fois le desserrage du dispositif effectué. Pour atteindre cet objectif, on associe au dispositif de serrage décrit, une boucle à fermeture rapide 110. Cette boucle 110, qui comprend deux éléments 111, 112, complémentaires par emboîtement, permet de pouvoir

ouvrir si nécessaire l'enserrement réalisé sur l'objet à maintenir.

Dans le mode de réalisation préféré et illustré, le renvoi 2 est intégré à la partie 111 de la boucle 100, et donc la partie complémentaire 112 est reliée de façon fixe tel une sangle non réglable à la partie C2 de l'article de sport. Ainsi, la fonction d'ouverture est assurée par la boucle 110 dont la position n'est pas réglable et la fonction de serrage est réalisée par le

dispositif de serrage précédemment décrit qui est présenté par le dispositif de blocage 3.

Naturellement, on pourra inverser la position de la boucle 100 par rapport au dispositif de

blocage 3 mais il sera nécessaire de conserver le renvoi 2.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci avant, qui ne sont donnés qu'à titre indicatif, mais englobe également tous les modes de réalisation similaires ou équivalents. Elle s'applique notamment à tout système de serrage par

sangle dans lequel on souhaite éviter que des parties de sangle libres restent pendantes.

Le dispositif de serrage peut être appliqué à tout usage destiné à enserrer un objet. Il peut donc, en plus des domaines précédemment cités, s'appliquer par exemple aux sacs à dos, notamment pour les portes-skis, les portes-surf, les sangles de compression ainsi que les

systèmes de fermetures de rabat et les ceintures de sac à dos.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1- Dispositif de serrage pour article de sport comprenant deux parties (C 1, C2) destinées à être rapprochées, qui comprend: - une sangle (1) dont l'une des extrémités (El) est reliée à la partie (C1) de l'article de sport, qui passe dans un renvoi (2) relié à la partie (C2) de l'article de sport, et qui définit une portion (S 1) comprise entre l'extrémité (El) et le renvoi (2), - un moyen de blocage (3), fixé à l'autre extrémité (E2) de la sangle (1), qui coopère avec la portion (S 1) de la sangle (1) pour le serrage, caractérisé en ce que le moyen de blocage (3) est monté coulissant sur la portion (S1) de la

sangle (1).

2- Dispositif de serrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de blocage

(3) coopère avec la sangle (1) par frottements, au niveau de la portion (S 1), pour le blocage.

3- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que la sangle

(1) est élastique.

4- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le renvoi

(2) fait partie intégrante d'un des deux éléments (111) d'une boucle à fermeture rapide (110) qui comprend deux éléments complémentaires (111, 112), et dont le deuxième élément (112)

est relié à la partie (C1) de l'article de sport.

- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen

de blocage (3) comprend une tirette (10) qui permet de faire coulisser le moyen de blocage (3)

sur la sangle (1) et de rapprocher les parties (Cl et C2) pour le serrage.

6- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen

de blocage (3) comprend une tirette (11) qui permet de faire coulisser le moyen de blocage (3)

sur la sangle (1) et d'écarter les parties (C1 et C2) pour le desserrage.

7- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 5 à 6, caractérisé en ce que au moins

une tirette (10, 11) comprend des moyens d'accroche (12) de type autoagrippant afin d'assurer

une accroche de la tirette (10, 11) sur la sangle (1) ou sur l'article de sport.

8- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le moyen

de blocage (3) est constitué d'une boucle (20) qui comprend un premier bord (22) auquel est relié l'extrémité (E2) de la sangle (1), une traverse (23) et un second bord (21), boucle dans laquelle est positionnée la sangle (1) de façon qu'elle recouvre les bords (21, 22) d'un même côté, et qu'elle recouvre la traverse (23) du côté opposé, tout en traversant la boucle (20) de

part et d'autre de la traverse (23).

9- Dispositif de serrage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la tirette (10) est fixée à la traverse (23) de la boucle (20) et assure à la fois le serrage et le desserrage du dispositif. - Dispositif de serrage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la tirette (10) comprend un moyen d'accroche (24), complémentaire d'un moyen de retenue (124) fixée sur la boucle (20), qui est destiné à parfaire le blocage de la sangle (1) par pincement de la sangle

(1) entre la tirette (10) et un des bords (21, 22) de la boucle (20).

11- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que au

moins une partie de la portion (S1) de la sangle (1) présente des crans (5) et en ce que le moyen de blocage (3) comprend au moins une dent (26) complémentaire des crans (5). 12- Dispositif de serrage selon la revendication 11, caractérisé en ce que au moins la partie

de la portion (S 1) de la sangle (1) qui comprend les crans (5) est en matière rigide.

13- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le

moyen de blocage (3) comprend un support d'appui (27) et une lame flexible (7) qui bloquent

par pincement la sangle (1) contre le support d'appui (27).

14- Dispositif de serrage selon la revendication 13, caractérisé en ce que la tirette (11) est fixée à la lame flexible (7) pour permettre le soulèvement de la lame (7) et le déblocage du dispositif.

- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le

1 5 moyen de blocage (3) comprend un châssis (28) et un coinçeur (29) qui est monté mobile en translation dans un évidement (30) du châssis (28) pour venir coincer la sangle (1) entre le

coinçeur (29) et le fond (31) du châssis (28).

16- Dispositif de serrage selon la revendication 15, caractérisée en ce que la tirette (11) est

fixée au coinçeur (29) pour permettre le déblocage du dispositif.

17- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 15 à 16, caractérisé en ce que

l'évidement (30) possède une forme qui privilégie trois positions: blocage (50), serrage (51) et déserrage (52), et en ce que le coinçeur (29) en position serrage (51) et déserrage (52) libère un espace, par rapport au fond (31) du châssis (28), plus important que le coinçeur (29) en

position blocage (50).

18- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 15 à 16, caractérisé en ce que le

châssis (28) comprend une mâchoire (8b) qui comprend l'évidement (30) et une mâchoire (8a) contre laquelle est coincée la sangle (1), et en ce que les deux mâchoires (8a, 8b) sont reliées par au moins une zone de flexion (60) qui facilite l'ouverture des machoires (8a, 8b) et donc le

déblocage du dispositif.

19- Dispositif de serrage selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que la

sangle (1) comprend une bande, fixée sur la sangle (1), qui présente un caractère frottant

différent de celui de la sangle (1).

- Article chaussant équipé d'un dispositif de serrage selon l'une des revendications

1 à 19.

21- Sac à dos équipé d'au moins une sangle de compression comprenant un dispositif de

serrage selon l'une des revendications 1 à 19.

22- Gant équipé d'un dispositif de serrage, au niveau du poignet, selon l'une des

revendications 1 à 19.

23- Pantalon équipé d'un dispositif de serrage, au niveau d'au moins un bas de jambe,

selon l'une des revendications 1 à 19.

24- Veste équipée d'un dispositif de serrage, au niveau d'au moins un bas de manche, selon

l'une des revendications 1 à 19.

25- Porte-skis et surfs pour sac à dos équipé d'un dispositif de serrage selon l'une des

revendications 1 à 19.

26- Ceinture de sac à dos équipé d'un dispositif de serrage selon l'une des revendications 1

à 19.