FR2716350A1 - Chaussure à tige souple avec une bride de serrage. - Google Patents

Chaussure à tige souple avec une bride de serrage. Download PDF

Info

Publication number
FR2716350A1
FR2716350A1 FR9401998A FR9401998A FR2716350A1 FR 2716350 A1 FR2716350 A1 FR 2716350A1 FR 9401998 A FR9401998 A FR 9401998A FR 9401998 A FR9401998 A FR 9401998A FR 2716350 A1 FR2716350 A1 FR 2716350A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
tongue
strap
slot
shoe
shoe according
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR9401998A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2716350B1 (fr
Inventor
Barre Jean-Gabriel
Branger Jean-Pierre
Tellier Joseph
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Patrick International
Original Assignee
Patrick International
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Patrick International filed Critical Patrick International
Priority to FR9401998A priority Critical patent/FR2716350B1/fr
Publication of FR2716350A1 publication Critical patent/FR2716350A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2716350B1 publication Critical patent/FR2716350B1/fr
Anticipated expiration legal-status Critical
Expired - Fee Related legal-status Critical Current

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43CFASTENINGS OR ATTACHMENTS OF FOOTWEAR; LACES IN GENERAL
    • A43C11/00Other fastenings specially adapted for shoes
    • A43C11/20Fastenings with tightening devices mounted on the tongue
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43CFASTENINGS OR ATTACHMENTS OF FOOTWEAR; LACES IN GENERAL
    • A43C11/00Other fastenings specially adapted for shoes

Landscapes

  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Abstract

Chaussure à tige souple (10) où le serrage s'effectue à l'aide d'une ride (24) disposée en travers du cou-de-pied et coopérant avec des moyens de serrage (26, 28). La chaussure comporte une languette (20) dont le bord extérieur (20b) est libre et dont le bord intérieur (20a) est fixé sur la tige (10) et présente une fente (32) au voisinage de l'ouverture de cou-de-pied (18). La bride (24) est fixée à un renfort (22) du bord extérieur de l'ouverture de cou-de-pied (18) et, en vue du serrage, cette bride (24) s'étend sous la languette (20), traverse la fente (32) et revient sur ladite languette pour coopérer avec les moyens de serrage (26, 28). Le bord intérieur (20a) de la languette (20) est relié à des moyens de raidissement local du quartier intérieur (12) de la tige (10).

Description

La présente invention concerne une chaussure à tige souple, notamment pour le sport ou la détente, comportant un semelage faisant corps avec la tige dont les quartiers intérieur et extérieur délimitent une ouverture de cheville raccordée à une ouverture de cou-de-pied normalement fermée par une languette, le bord de ladite ouverture de cou-de-pied côté extérieur étant muni d'un renfort ou garant, la chaussure comportant, en outre, une bride disposée en travers du cou-de-pied et coopérant avec des moyens de serrage.
De manière générale, le serrage d'une chaussure à tige souple pose de nombreux problèmes. Le système de serrage le plus ancien, le laçage, permet un serrage performant sur le cou-de-pied par rapprochement des sommets des deux quartiers de tige pour refermer l'ouverture de cou-de-pied. De plus, ce système présente l'avantage de libérer une grande ouverture de cou-de-pied permettant le passage aisé du pied lors de l'enfilage de la chaussure. Le laçage présente cependant l'inconvénient d'entraîner un temps de mise en place relativement long et un desserrage difficile, ce qui est particulièrement gênant pour des chaussures de sport ou de détente. Il existe des systèmes de laçage rapide, utilisant par exemple des crochets métalliques, qui augmentent le poids de la chaussure ce qui, notamment pour les chaussures de sport, constitue un nouvel inconvénient.
On a déjà tenté de remédier aux inconvénients du laçage en mettant au point des systèmes utilisant des élastiques, des câbles ou des brides munies de bandes agrippantes ou de crémaillères. Aucun de ces systèmes ne s'est avéré satisfaisant dans le cas de chaussures à tige souple. En effet, ils entraînent généralement la formation de plis douloureux sur le cou-de-pied lors du rapprochement des sommets des quartiers de tige. De plus, ils utilisent des pièces ngides qui nuisent à la souplesse de la chaussure et entraînent une augmentation inacceptable du poids de cette dernière. Enfin, contrairement au laçage, ces systèmes connus ne permettent pas de libérer une grande ouverture de cou-de-pied, ce qui rend malaisé le passage du pied.
L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en proposant une chaussure à tige souple dont le système de serrage présente les mêmes avantages que le laçage, tout en utilisant une bride disposée en travers du cou-de-pied pour en éviter les inconvénients.
Dans ce but, le bord intérieur de la languette est fixé sur la tige, le bord extérieur de ladite languette est libre, et cette languette présente une fente s'étendant en regard du quartier de tige intérieur, au voisinage de l'ouverture de cou-de-pied. La bride est fixée au garant extérieur et, en vue du serrage, cette bride s'étend sous la languette, traverse la fente et revient sur ladite languette pour coopérer avec les moyens de serrage. De plus, le bord intérieur de la languette est relié à un moyen de raidissement local du quartier intérieur de la tige.
Grâce à cette conformation, I'enfilage du pied dans la chaussure est particulièrement aisé puisque l'ouverture de cou-de-pied peut être largement ouverte en écartant la languette, sans qu'il soit nécessaire de faire sortir la bride de la fente. De plus, le serrage de la chaussure est très rapide puisqu'il suffit, pour mener à bien cette opération, de rabattre la languette et de tirer la bride par dessus pour mettre en oeuvre les moyens de serrage. De manière connue, ces moyens de serrage peuvent comporter une bande agrippante ou un système à boucle et à crémaillère. Le desserrage est également très rapide comme sur tous les systèmes connus à brides.
Le serrage sur le cou-de-pied est performant et n'entraîne la formation d'aucun pli douloureux. En effet, la traction sur la tige qui accompagne le serrage de la chaussure s'effectue du côté extérieur sur le renfort ou garant qui borde le côté extérieur de l'ouverture de cou-de-pied et, du côté intérieur, par l'intermédiaire du bord intérieur de la languette, sur les moyens de raidissement local du quartier intérieur de la tige. En d'autres termes, la traction ne s'exerce que sur des parties de la chaussure munies de renfort ou de moyens de raidissement. Aucun effort direct n'est donc appliqué sur la tige souple de la chaussure qui, par conséquent, ne risque pas de se plisser. De plus, ces matériaux de renfort ou de raidissement ne sont disposés que localement et n'affectent en rien la souplesse de la chaussure notamment dans la zone de flexion du pied.
Comme pour le laçage, les sommets des quartiers intérieur et extérieur sont directement rapprochés l'un de l'autre. En effet, les efforts appliqués sur le quartier extérieur s'appliquent directement sur le bord extérieur de l'ouverture grâce au garant. Sur le côté intérieur, les efforts s'appliquent également dans une zone très proche du bord de l'ouverture de cou-de-pied. A cet effet, la fente est située dans une région de la languette très proche du bord intérieur de l'ouverture, mais déjà située en regard du quartier de tige intérieur et non pas au-dessus de l'ouverture. De plus, la bride passe sous la languette et agit donc directement sur les sommets des deux quartiers de tige.
Pour compléter le serrage, on peut prévoir une deuxième bride de serrage, du type couramment utilisé, vers l'avant de la chaussure.
Comme on le verra dans la suite, les moyens de raidissement local du quartier intérieur de la tige peuvent mettre en oeuvre une sangle en un matériau souple mais non étirable, un contrefort de talon ou un prolongement du côté intérieur de la languette en un matériau semi-rigide.
Ces divers éléments peuvent être présents simultanément ou indépendamment les uns des autres.
La traction sur le quartier intérieur de la tige peut s'exercer directement sur la fente de la languette. Dans ce cas, la fente est bordée par un moyen de renforcement. Ce moyen de renforcement peut être simplement constitué par une surépaisseur locale de la languette ou par un élément semi-rigide rapporté.
De manière générale, on appellera matériau souple mais non étirable un matériau tel que du tissu enduit, par exemple un tissu de polyamide ou de polyester enduit de PVC, du genre toile de bâche, qui présente une souplesse importante mais qui, quel que soit I'effort de traction exercé, ne subira aucun allongement. On entendra par matériau semi-rigide un matériau tel que du plastique ou du cuir d'une épaisseur moyenne, avantageusement comprise entre 0,5 et 2 mm, capable d'adopter la forme voulue lors de la fabrication de la chaussure ou du serrage de cette dernière, mais dans lequel les éventuels efforts appliqués sont répartis de façon homogène, sans entraîner la déformation de certaines zones et sans provoquer l'apparition de plis. De tels matériaux sont fréquemment utilisés, par exemple pour réaliser des contreforts de talon.
Dans le cas présent, on utilise avantageusement des matériaux souples non étirables pour fabriquer la bride et la sangle, et des matériaux semi-rigides pour fabriquer la languette ou pour contribuer à la réalisation des moyens de raidissement local du quartier intérieur de la tige. Leur présence n'entraîne aucune augmentation excessive du poids de la chaussure.
Les efforts de traction sur le quartier intérieur peuvent s'exercer sur une boucle libre. Dans ce cas, les moyens de raidissement local peuvent comporter une sangle en matériau souple non étirable, faisant corps avec le quartier de tige intérieur et dont l'extrémité supérieure est fixée à la languette, sur son côté intérieur, en-dessous de la fente. Cette extrémité supérieure maintient la boucle libre. Les moyens de raidissement local comportent en outre un élément de rigidification auquel la sangle est raccordée. Cet élément de rigidification peut être constitué par un contrefort de talon ou par le semelage lui-même, s'il est suffisamment rigide.
Ceci permet de réaliser une languette sans moyen de renforcement au niveau de la fente, et donc d'épaisseur constante.
Dans une variante, lorsque la traction s'exerce sur la fente, on peut utiliser la sangle sans la boucle libre et l'élément de rigidification comme moyens de raidissement local.
Dans une autre variante, où la boucle libre est présente, cette dernière peut être maintenue par un repli d'une extension du côté intérieur de la languette ou par un élément rapporté fixé sur une telle extension. Ce repli ou cet élément rapporté constituent un manchon adapté à recevoir la base de la boucle libre.
Toujours en vue d'améliorer le confort du cou-de-pied, la partie de la bride destinée à se trouver sous la languette lorsque la chaussure est serrée, est avantageusement élargie par rapport au reste de la bride.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple. La description se réfere aux figures annexées sur lesquelles:
- la figure 1 est une vue de dessus d'une chaussure de pied gauche serrée,
- la figure 2 montre le côté interne de la même chaussure en vue du serrage,
- la figure 3 est une vue de dessus de la figure 2,
- la figure 4 montre le côté interne d'une chaussure de pied gauche non serrée, selon une variante,
- la figure 5 est une vue analogue de la figure 4, pour une autre variante,
- la figure 6 est une vue analogue aux figures 4 et 5, selon encore une autre variante.
Les figures montrent une chaussure à tige souple 10, par exemple réalisée en toile, en tissu synthétique ou en cuir souple. La chaussure comporte un semelage 11 qui fait corps avec la tige 10. Les quartiers intérieur 12 et extérieur 14 délimitent une ouverture de cheville 16 raccordée à une ouverture de cou-de-pied 18 partiellement visible sur la figure 3. En effet, comme le montre notamment la figure 1, cette ouverture 18 est normalement fermée par une languette 20. L'ouverture 18 peut être beaucoup plus largement ouverte que ne le montre la figure 3 en écartant les sommets des quartiers intérieur 12 et extérieur 14.
Le bord de l'ouverture de cou-de-pied 18 côté extérieur est muni d'un renfort ou garant 22. Ce garant peut être surmoulé ou cousu, comme le montrent les surpiqûres 23. S'il est réalisé en matériau semi-rigide, il peut constituer une pièce de rigidification du côté extérieur de l'ouverture de cou-de-pied.
La chaussure comporte, en outre, une bride 24 disposée en travers du cou-de-pied et coopérant avec des moyens de serrage. Dans l'exemple représenté, ces moyens de serrage peuvent comprendre une crémaillère 26 montée à l'extrémité de la bride 24 par l'intermédiaire d'un anneau 27 et une boucle de retenue 28 montée sur le quartier extérieur 14 pour coopérer avec cette crémaillère 26.
On peut également prévoir d'autres moyens de serrage, par exemple une première bande de matériau agrippant fixée sur le quartier extérieur de tige, sensiblement à la place de la boucle de retenue 28 et une seconde bande de matériau agrippant fixée à l'extrémité de la bride 24, qui dans ce cas est plus longue que dans l'exemple représenté, sur la face interne de cette dernière, c'est-à-dire sur la face en regard de la tige.
On peut encore prévoir de n'utiliser qu'une seule bande de matériau agrippant fixée sur la face externe de la bride 24. Dans ce cas, un anneau de renvoi peut être monté sur le quartier de tige extérieur pour permettre le retournement de la bride et le serrage par la coopération des deux parties de la bande agrippante désormais situées, de part et d'autre de l'anneau de rappel, en regard l'une de l'autre.
Une solution analogue, mettant en oeuvre une bride 30 munie de matériau agrippant et un anneau de renvoi 31 est d'ailleurs représentée en traits mixtes sur les figures pour assurer un serrage complémentaire à l'avant de la chaussure. Cette bride 30 passe par dessus la languette et n'est utilisée qu'à titre de moyen de serrage complémentaire, sans contribuer réellement
au rapprochement des sommets des quartiers intérieur 12 et extérieur 14.
Le bord intérieur 20a de la languette 20 est fixée sur la tige 10, bien sûr sur le quartier intérieur 12 de cette dernière, par exemple par une couture schématisée par les surpiqûres 21. Le bord extérieur 20b de cette languette est libre ce qui permet de la relever pour dégager l'ouverture de cou-de-pied 18. La languette présente une fente 32 s'étendant en regard du quartier de tige intérieur 12, au voisinage de l'ouverture de cou-de-pied 18.
Cette fente 32 est donc prévue vers le bord intérieur 20a de la languette, sur une partie de cette dernière qui se trouve sur le quartier intérieur 12, et non pas au-dessus de l'ouverture de cou-de-pied 18. La fente est également proche de l'ouverture de cou-de-pied 18, c'est-à-dire qu'elle se situe en fait à proximité du sommet du quartier intérieur 12.
Cette disposition permet de faire en sorte que les efforts appliqués par la bride 24 sur la fente 32 agissent en fait sur le sommet du quartier intérieur 12. Il est de fait important que les points d'application des forces se situent au plus près des sommets des quartiers intérieur et extérieur de tige pour éviter la formation de plis entre ces points d'application des forces et ces sommets. Toujours dans cette optique, la bride 24 est fixée au garant extérieur 22, c'est-à-dire qu'elle agit directement sur le sommet du quartier extérieur 14.
Comme on le voit sur la figure 3, qui présente la languette 20 dans une position écartée permettant de distinguer la disposition des autres éléments en vue du serrage, la bride 24 s'étend sous la languette 20 traverse la fente 32 et revient sur la languette 20 qui est alors rabattue pour coopérer avec les moyens de serrage.
Le bord intérieur 20a de la languette 20 est relié à des moyens de raidissement local du quartier intérieur 12 de la tige 10.
Sur les figures 1 à 3, on voit que ces moyens de raidissement local peuvent comporter une sangle 34 en matériau souple non étirable, faisant corps avec le quartier de tige intérieur 12. La sangle peut par exemple être surmoulée ou, comme en témoignent les surpiqûres 35, cousue sur le quartier de tige intérieur. Sur la figure 2, on constate que l'extrémité supérieure 34a de cette sangle 34 est fixée à la languette 20, sur son côté intérieur 20a en dessous de la fente 32. Comme on le verra dans la suite, il n'est pas toujours nécessaire que cette extrémité 34a soit fixée sur la languette, l'important est qu'elle se situe en dessous de la fente 32. Les moyens de raidissement local comportent en outre un élément de rigidification auquel la sangle 34 est raccordée. Dans l'exemple de la figure 2, le semelage 1 1 fait office d'un tel élément de rigidification, l'extrémité inférieure 34b de la sangle 34 lui étant raccordée.
Ainsi, lorsqu'un effort de traction est appliqué sur la fente 32 ou, comme on le verra dans la suite, sur une boucle 36 maintenue par la sangle, cette effort n'agit pas sur le quartier intérieur de tige souple, ce qui risquerait d'entraîner la formation de plis, mais uniquement sur la sangle, le semelage et éventuellement la languette. La présence d'une telle sangle 34 permet de ne raidir le quartier intérieur 12 de la tige 10 que très localement, sans nuire à la souplesse de la chaussure.
Selon une variante qui, comme le montre la figure 2, peut être utilisée en même temps que la sangle 34, les moyens de raidissement local peuvent comprendre un contrefort de talon 38 en matériau semi-rigide faisant corps avec la tige 10 et un prolongement 40 du côté intérieur de la languette 20 rendu solidaire de la tige souple 10. Ce prolongement 40 s'étend au moins jusqu'à l'extrémité supérieure 38a du contrefort 38 sur le quartier intérieur 12.
Le prolongement 40 et le contrefort de talon 38 étant en matériau semi-rigide, un effort de traction agissant par exemple sur la fente 32 agira sur ces éléments sans affecter la tige souple de la chaussure. Ainsi, on évitera la formation de tout pli douloureux. De manière connue, le contrefort 38 peut être relié au semelage 11.
Comme on l'a précédemment indiqué, sur la figure 2, l'extrémité supérieure 34a de la sangle est fixée sur le côté intérieur de la languette et, dans le cas présent, sur le prolongement 40. En fait, lorsque le contrefort de talon et le prolongement 40 sont présents et disposés comme indiqué précédemment, les moyens de raidissement local jouent leur rôle même si l'extrémité supérieure de la languette est fixée, non sur ce prolongement, mais sur le contrefort. En effet, dans la mesure où l'extrémité supérieure 38a du contrefort est au contact du prolongement 40, un effort de traction sur la sangle se transmet du contrefort à la languette grâce à la coopération en butée de ces deux éléments. Par contre, en l'absence de contrefort, il est nécessaire que l'extrémité supérieure de la sangle 34 soit fixée sur la languette.
Comme le montre la figure 4, le contrefort de talon 38 et la languette 20 peuvent être constitués par une seule pièce 42 en matériau semi-rigide rendue solidaire de la tige, par exemple par surmoulage ou par l'intermédiaire d'une couture. L'effet obtenu en ce qui concerne la répartition des efforts de traction sera identique à ce qui vient d'être expliqué.
Comme on le voit sur la figure 5, les moyens de raidissement local peuvent comprendre un prolongement 44 du côté intérieur 20a de la languette 20 en matériau semi-rigide. Ce prolongement 44 est rendu solidaire de la tige souple 10, plus précisément de son quartier intérieur 12, et est fixé au semelage 1 1 qui, comme lorsque la sangle 34 est présente, joue le rôle d'un élément de rigidification. On voit là encore que le raidissement n'est que très local et n'affecte en rien la souplesse de la chaussure notamment dans la zone de flexion métatarso-phalangienne.
La figure 6 montre une variante où les moyens de raidissement local comprennent seulement la sangle 34 reliée par son extrémité supérieure au bord intérieur 20a de la languette 20, éventuellement en léger prolongement vers le semelage, et, par son extrémité inférieure 34b au semelage 11. L'effet obtenu est identique à ce qui vient d'être décrit.
Les moyens de raidissement local peuvent également comprendre un bracelet (non représenté) en matériau semi-rigide qui borde l'ouverture de la cheville 16. Ce bracelet peut être raccordé à un contrefort de talon afin d'éviter le plissement de la tige souple lorsque la chaussure est serrée.
Dans les variantes illustrées par les figures 4 et 5, les forces de traction exercées par la bride pour ramener le sommet du quartier intérieur 12 vers le sommet du quartier extérieur 14 s'exercent directement sur la fente 32 et, plus précisément, sur le bord supérieur 32a de cette dernière.
Dans ce cas, pour éviter la déformation du matériau et une usure excessive, la fente 32 est bordée par un moyen de renforcement 46. Ce moyen 46 qui, pour jouer son rôle est au moins prévu au voisinage du bord supérieur 32a de la fente 32, peut être constitué par une surépaisseur en matériau semi-rigide de la languette ou par un élément semi-rigide rapporté et cousu ou surmoulé.
Selon une variante, et dans le cas où la sangle 34 est présente, l'extrémité supérieure 34a de cette sangle maintient une boucle libre 36 dans laquelle la bride 24 est susceptible de passer au sortir de la fente 32. Ainsi, les efforts de traction seront appliqués sur la boucle libre 36 et non sur la fente 32, et cette fente 32 permet simplement à la bride 24 de ressortir de dessous la languette 20 dans une région adaptée au positionnement correct du sommet du quartier intérieur 12 lorsque la chaussure est serrée.
La présence de cette boucle libre 36 permet de s'affranchir du moyen de renforcement de la fente 32 ce qui allège la languette 20 dans la région du cou-de-pied et améliore le confort.
Un système analogue, non représenté, met en oeuvre une telle boucle libre maintenue par un repli d'un prolongement du côté intérieur de la languette semblable au prolongement 44 ou par un élément de maintien fixé sur un tel prolongement.
Comme on le voit sur la figure 3, la partie 48 de la bride 24 qui est destinée à se trouver sous la languette 20 lorsque la chaussure est serrée est élargie. Cette partie élargie 48 permet de répartir la pression de la bride 24 sur le cou-de-pied avec lequel elle est directement en contact lorsque la chaussure est serrée.
Diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art à la chaussure qui vient d'être décrite, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS
1. Chaussure à tige souple (10), notamment pour le sport ou la détente, comportant un semelage (11) faisant corps avec la tige (10) dont les quartiers intérieur (12) et extérieur (14) délimitent une ouverture de cheville (16) raccordée à une ouverture de cou-de-pied (18) normalement fermée par une languette (20), le bord de ladite ouverture de cou-de-pied (18) côté extérieur étant muni d'un renfort ou garant (22), la chaussure comportant, en outre, une bride (24) disposée en travers du cou-de-pied et coopérant avec des moyens de serrage (26, 28), caractérisée
- en ce que le bord intérieur (20a) de la languette (20) est fixé sur la tige (10), le bord extérieur (20b) de ladite languette est libre, et cette languette présente une fente (32) s'étendant en regard du quartier de tige intérieur (12), au voisinage de l'ouverture de cou-de-pied (18),
- en ce que la bride (24) est fixée au garant extérieur (22),
- en ce que, en vue du serrage, la bride (24) s'étend sous la languette (20), traverse la fente (32) et revient sur ladite languette (20) pour coopérer avec les moyens de serrage (26,28), et
- en ce que le bord intérieur (20a) de la languette (20) est relié à des moyens de raidissement local du quartier intérieur (12) de la tige (10).
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la fente (32) est bordée par un moyen de renforcement (46).
3. Chaussure selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de raidissement local comportent une sangle (34) en matériau souple non étirable faisant corps avec le quartier de tige intérieur (12), et dont l'extrémité supérieure (34a) est fixée à la languette (20), sur son côté intérieur (20a), en dessous de la fente (39), et un élément de rigidification (11), auquel ladite sangle (34) est raccordée.
4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'extrémité supérieure (34a) de la sangle (34) maintient une boucle libre (36) dans laquelle la bride (24) est susceptible de passer au sortir de la fente (32).
5. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de raidissement local comprennent un prolongement (44) du côté intérieur (20a) de la languette (20) en matériau semi-rigide, rendu solidaire de la tige souple (10) et fixé au semelage (11).
6. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de raidissement local comprennent un contrefort de talon (38) en matériau semi-rigide faisant corps avec la tige (10) et un prolongement (40) du côté intérieur (20a) de la languette (20) rendu solidaire de la tige souple (10) et s'étendant au moins jusqu'à l'extrémité supérieure (38a) du contrefort (38) sur le quartier intérieur (12).
7. Chaussure selon la revendication 6, caractérisée en ce que le contrefort de talon (38) et la languette (20) sont constitués par une seule pièce (42) en matériau semi-rigide, rendue solidaire de la tige (10).
8. Chaussure selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le prolongement (40, 44) maintient une boucle libre dans laquelle la bride (24) est susceptible de passer au sortir de la fente (32).
9. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les moyens de raidissement local comprennent un bracelet en matériau semi-rigide qui borde l'ouverture de cheville (16).
10. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la partie (48) de la bride (24) destinée à se trouver sous la languette (20) est élargie.
FR9401998A 1994-02-22 1994-02-22 Chaussure à tige souple avec une bride de serrage. Expired - Fee Related FR2716350B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR9401998A FR2716350B1 (fr) 1994-02-22 1994-02-22 Chaussure à tige souple avec une bride de serrage.

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR9401998A FR2716350B1 (fr) 1994-02-22 1994-02-22 Chaussure à tige souple avec une bride de serrage.

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2716350A1 true FR2716350A1 (fr) 1995-08-25
FR2716350B1 FR2716350B1 (fr) 1996-05-03

Family

ID=9460312

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR9401998A Expired - Fee Related FR2716350B1 (fr) 1994-02-22 1994-02-22 Chaussure à tige souple avec une bride de serrage.

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR2716350B1 (fr)

Cited By (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0733312A1 (fr) * 1995-03-24 1996-09-25 Shimano Inc. Chaussure pour surf des neiges
WO2012047405A1 (fr) * 2010-09-30 2012-04-12 Nike International Ltd. Chaussure dotée d'un harnais intérieur
ES2508866R1 (es) * 2013-04-15 2015-03-26 Tenaya Sports, S.L. Sistema de cierre y ajuste para calzado.

Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2271782A1 (en) * 1974-05-22 1975-12-19 Raufast & Fils Ets Shoe fastening around the instep - has two complementary hook and loop parts joined to the sides of upper
US4270285A (en) * 1979-01-08 1981-06-02 Antonious A J Adjustable and flexible shoe closure assembly and elastic gore
US4308672A (en) * 1979-03-16 1982-01-05 Antonious A J Adjustable and flexible closure assembly for shoes with variable opening
US4642914A (en) * 1985-03-04 1987-02-17 Kangaroos U.S.A., Inc. Fastening means for footwear
FR2615074A1 (fr) * 1987-05-13 1988-11-18 Patrick Sa Dispositif de serrage et de desserrage progressifs d'une chaussure de sport sur le pied

Patent Citations (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2271782A1 (en) * 1974-05-22 1975-12-19 Raufast & Fils Ets Shoe fastening around the instep - has two complementary hook and loop parts joined to the sides of upper
US4270285A (en) * 1979-01-08 1981-06-02 Antonious A J Adjustable and flexible shoe closure assembly and elastic gore
US4308672A (en) * 1979-03-16 1982-01-05 Antonious A J Adjustable and flexible closure assembly for shoes with variable opening
US4642914A (en) * 1985-03-04 1987-02-17 Kangaroos U.S.A., Inc. Fastening means for footwear
FR2615074A1 (fr) * 1987-05-13 1988-11-18 Patrick Sa Dispositif de serrage et de desserrage progressifs d'une chaussure de sport sur le pied

Cited By (7)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP0733312A1 (fr) * 1995-03-24 1996-09-25 Shimano Inc. Chaussure pour surf des neiges
US5727337A (en) * 1995-03-24 1998-03-17 Shimano, Inc. Snowboard boot
WO2012047405A1 (fr) * 2010-09-30 2012-04-12 Nike International Ltd. Chaussure dotée d'un harnais intérieur
CN103167811A (zh) * 2010-09-30 2013-06-19 耐克国际有限公司 具有内部轭带的鞋
CN103167811B (zh) * 2010-09-30 2015-08-12 耐克创新有限合伙公司 具有内部轭带的鞋
US10278454B2 (en) 2010-09-30 2019-05-07 Nike, Inc. Footwear with internal harness
ES2508866R1 (es) * 2013-04-15 2015-03-26 Tenaya Sports, S.L. Sistema de cierre y ajuste para calzado.

Also Published As

Publication number Publication date
FR2716350B1 (fr) 1996-05-03

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0826318B2 (fr) Chaussure de sport comprenant des moyens de renvoi souples et résistants à la traction
CH657971A5 (fr) Chaussure enveloppante a chaussage aise, adaptable a la conformation du pied.
EP2580980B1 (fr) Chaussure à tige améliorée
EP1712147B1 (fr) Chaussure de sport à entrée facilitée
FR2726440A1 (fr) Chaussure de sport
EP1559338A2 (fr) Chaussure dont la tige comporte au moins une piece collée
EP1219194A1 (fr) Chaussure de sport comportant un système de serrage rapide intégré
FR2735954A1 (fr) Chaussure a doublure au moins partiellement elastique
EP2944215B1 (fr) Chaussure de sport
FR2806923A1 (fr) Serrage coulissant pour article de sport
FR3106039A1 (fr) Dispositif de serrage pour chaussure
EP0916273B1 (fr) Chaussure de ski
EP1172042B1 (fr) Chaussure de ski à coque de volume variable
EP2427073A1 (fr) Piece de fermeture pour chaussure et systeme de chaussure correspondant
FR2716350A1 (fr) Chaussure à tige souple avec une bride de serrage.
FR2736514A1 (fr) Botte de surf de neige comprenant une coque interne et une partie dorsale rigide articulee
FR2678488A1 (fr) Chaussure du marche avec renfort de collier articule.
FR3130520A1 (fr) Article chaussant
WO1993025107A1 (fr) Chaussure avec dispositif de tenue de pied
EP2085122B1 (fr) Palme
EP1658778B1 (fr) Guêtre
EP1380220B1 (fr) Chaussure de sport
FR2923363A1 (fr) Tige pour article chaussant et article chaussant equipe d'une telle tige
FR2626447A1 (fr) Chaussure de sport en particulier pour ski de fond
FR2787969A1 (fr) Sandale a composants interchangeables

Legal Events

Date Code Title Description
ST Notification of lapse