FR2787969A1 - Sandale a composants interchangeables - Google Patents

Abstract

La sandale de l'invention comprend une semelle (2) en élastomère, un dessus constitué d'une bride avant et d'une bride arrière, et des moyens de fixation amovible des brides avant et arrière sur la semelle (2). Les moyens de fixation sont constitués, au moins pour certains d'entre eux, par un ensemble d'emboîtement (6) avec verrouillage et déverrouillage composé d'un élément mâle (8) et d'un élément femelle (7). De plus, l'élément femelle (7) est inclus dans la semelle (2) selon l'un des bords avant ou arrière de celle-ci (2), tandis que l'élément mâle (8) est fixé latéralement au dessus.

Description

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SANDALE A COMPOSANTS INTERCHANGEABLES

La présente invention concerne une chaussure du type sandale dont la

bride avant, la bride arrière et/ou la semelle est interchangeable.

On connaît par le document FR 2 237 406 une sandale à éléments interchangeables, c'est-à-dire dont l'élément dénommé dessus, avec ses deux composants, dénommés quartier et empeigne, peut être remplacé facilement par

l'utilisateur lui-même.

Cette sandale comprend une semelle en élastomère qui est pourvue de quatre moyens de fixation consistant dans des rubans montés en brides, à savoir deux rubans arrière fixés sur les bords opposés de la semelle dans la région du talon et deux rubans avant fixés sur les bords opposés de la semelle dans la région antérieure de celle-ci. La sandale comporte également des portions de semelle première qui sont fixées sur la semelle seulement par leurs bords postérieurs ou antérieurs de façon à pouvoir être relevés au-dessus des parties de la semelle située respectivement entre les rubans arrière et les rubans avant. De plus les éléments dénommés quartier et empeigne comportent chacun deux pattes de montage qui sont destinées à être engagées respectivement dans les rubans arrière et les rubans avant et sous la partie libre et relevable respectivement de la portion arrière et de la portion avant de la semelle première. Enfin les extrémités des pattes de montage du quartier et de l'empeigne portent des moyens d'attache permettant de lier l'une à l'autre, de façon aisément déliable, d'une part les deux pattes du quartier et d'autre part les deux pattes de l'empeigne. Dans les exemples décrits et préférés, les moyens d'attache sont constitués par des éléments d'attache mécanique du type auto-agrippant qui sont rapportés par collage sur les extrémités

des pattes de montage.

Ainsi lorsque la sandale est dans sa configuration d'utilisation, les bandes pourvues de crochets constituant les éléments mâles d'attache mécanique et les bandes pourvues de boucles constituant les éléments femelles d'attache mécanique 2 - sont superposées pour coopérer l'un avec l'autre, et disposées sous la partie relevable de la portion de semelle première, comme cela apparaît clairement à l'examen de la figure 6 du document FR 2 237 406. Cette superposition des deux bandes, à crochets et à boucles, et de la semelle première crée nécessairement une surépaisseur localisée sur la semelle, qui peut être une gêne pour l'utilisateur. De plus pour retirer le quartier ou l'empeigne, il est nécessaire de relever la partie relevable de la portion de semelle première, de désolidariser les moyens d'attache disposés sous celle-ci, de faire coulisser les pattes de montage sous les rubans avant et arrière et de répéter les mêmes opérations inversées pour la mise en place du quartier ou de l'empeigne de remplacement. Ces opérations sont

relativement mal aisées pour l'utilisateur.

Le fait que chaque portion de semelle première comporte une partie relevable peut entraîner, lors de l'utilisation normale de la sandale, une

déformation de celle-ci qui peut se plisser, se rouler sur elle-même...

Enfin le fait que les moyens de fixation consistant dans les rubans avant et arrière débordent latéralement sur les flancs de la semelle en élastomère est un inconvénient puisque du fait du frottement éventuel, il peut y avoir usure de ces rubans. Le but que s'est fixé le demandeur est de proposer une sandale à

2 o composants interchangeables qui pallie les inconvénients précités.

Ce but est parfaitement atteint par la sandale, qui de manière connue, comprend une semelle en élastomère, un dessus constitué d'une bride avant et d'une bride arrière, et des moyens de fixation amovible desdites brides avant et arrière sur la semelle. Il est à noter que, dans la terminologie actuellement employée pour désigner les différentes parties d'une sandale, les termes "bride avant" et "bride arrière" correspondent aux termes "empeigne" et "quartier" du

document FR 2 237 406.

De manière caractéristique selon l'invention, lesdits moyens de fixation sont constitués, au moins pour certains d'entre eux, par un ensemble - 3 d'emboîtement avec verrouillage et déverrouillage composé d'un élément mâle et d'un élément femelle; l'élément femelle est inclus dans la semelle selon l'un des bords avant ou arrière de celle-ci, tandis que l'élément mâle est fixé latéralement

au dessus.

Ainsi selon la disposition particulière de l'invention il suffit, lors de l'assemblage, de faire pénétrer l'élément mâle dans l'élément femelle jusqu'à obtenir son emboîtement avec le verrouillage. Pour le désassemblage, il suffit, à l'inverse d'effectuer le déverrouillage de l'ensemble d'emboîtement pour extraire l'élément mâle de l'élément femelle. Selon un mode préféré de o10 réalisation, l'ensemble d'emboîtement avec verrouillage et déverrouillage est du type clipsable, l'élément femelle étant constitué d'une pièce creuse avec un épaulement selon une paroi interne, tandis que la pièce mâle comporte une branche flexible comportant un épaulement, apte à coopérer avec l'épaulement de la pièce creuse pour réaliser le verrouillage lorsque l'élément mâle est emboîté dans l'élément femelle. L'extrémité libre de la branche flexible est en saillie par rapport à l'élément femelle lorsque l'élément mâle est emboîté. Lors du désassemblage, l'utilisateur appuie sur l'extrémité libre de la branche flexible, déplacement qui écarte l'un de l'autre les deux épaulements et libère ainsi

l'élément mâle qui peut être retiré.

De préférence les éléments femelles sont des pièces de section rectangulaire, de faible largeur de l'ordre de 5 mm comparativement à leur longueur, de l'ordre de 25 à 35 mm. L'inclusion de l'élément femelle dans la semelle est réalisé de telle sorte que la longueur de celui-ci soit parallèle au bord

correspondant, avant ou arrière.

Avantageusement le dessus comporte au niveau de chaque ensemble d'emboîtement une patte latérale de protection, apte à venir en recouvrement de la face interne de l'élément mâle et éventuellement de l'élément femelle lorsque lesdits éléments sont emboités. Ainsi il n'y a pas de contact direct entre le pied

de l'utilisateur et l'ensemble d'emboîtement.

-4 De préférence l'élément mâle est fixé latéralement au dessus sur la face extérieure de celui-ci, laissant un prolongement libre jusqu'au bord extrême du dessus, de sorte que c'est ledit prolongement libre qui constitue la patte latérale

de protection.

Avantageusement le dessus est constitué d'un matériau souple et compressible par exemple une mousse plastique, et d'une sangle de renforcement, fixée par exemple par couture sur la face extérieure dudit matériau; l'élément

mâle étant solidaire de la sangle.

Selon un mode de réalisation, tous les moyens de fixation du dessus sur la semelle sont des ensembles d'emboîtement, deux pour la bride avant selon les deux bords opposés avant et deux pour la bride arrière selon les deux bords

opposés arrière de la semelle.

Dans un autre mode de réalisation, les moyens de fixation sont constitués par deux ensembles d'emboîtement disposés selon les bords opposés arrière de la semelle et par deux anneaux fixés à la semelle, en saillie, selon les bords opposés avant de celle-ci; dans ce cas la bride avant comporte des pattes latérales de

fixation, la bride avant et lesdites pattes étant munies d'éléments d'attache auto-

agrippants, de sorte que lesdites pattes peuvent passer dans les anneaux, être rabattues sur la bride avant et solidarisées à celle-ci grâce à la coopération desdits

2 o éléments d'attache auto-agrippants.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description

qui va être faite de deux exemples de réalisation d'une sandale à composants interchangeables grâce à des éléments d'emboîtement clipsables à l'arrière et à des oeillets à l'avant; illustrés par le dessin annexé dans lequel: - la figure 1 est une vue schématique de côté de la sandale, du premier exemple, - la figure 2 est une vue schématique en plan de dessus de la semelle, - la figure 3 est une vue schématique en plan des brides avant et arrière, - la figure 4 est une vue schématique de face de l'élément mâle d'emboîtement fixé selon un bord extrême de la bride avant, -5- - la figure 5 est une vue en coupe transversale de l'élément mâle de la figure 4 et partiellement de la semelle de la figure 2 selon l'axe V,V, - la figure 6 est une représentation partielle, en coupe transversale selon l'axe VI, VI de la chaussure de la figure 1, et - la figure 7 est une vue schématique de côté de la sandale du second exemple. Dans le premier exemple de la figure l, la chaussure de l'invention est du type sandale 1 avec une semelle 2 en élastomère (partie d'usure en caoutchouc et partie supérieure en contact avec le pied en copolymère éthylène-acétate de vinyle EVA) et un dessus 3 composé d'une bride avant 4 et d'une bride arrière 5. Le dessus 3 présente la particularité d'être interchangeable, c'est-à-dire de pouvoir être facilement désolidarisé par rapport à la semelle 2, ce qui rend possible l'adaptation de la sandale 1 à diverses utilisations ou aux effets de la

mode, soit en remplaçant le dessus soit en remplaçant la semelle.

L'interchangeabilité est rendue possible grâce à des moyens de fixation spécifiques de la bride avant 4 et de la bride arrière 5 avec la semelle 2. Ces moyens de fixation consistent, conformément à l'invention, en un ensemble d'emboîtement avec verrouillage et déverrouillage dénommé ci-après ensemble de clipsage 6, constitué d'un élément femelle 7 qui est inclus dans la semelle 2 et d'un élément mâle 8 qui est fixé latéralement sur la bride avant 4 et/ou la bride

2 o arrière 5.

Dans l'exemple préféré de réalisation qui est illustré, la sandale 1 comporte uniquement deux ensembles de clipsage 6 destinés à solidariser la bride arrière 5 à la semelle 2, les deux éléments femelles 7 étant inclus dans l'élastomère constitutif de celle-ci, le long des bords 9 opposés, à proximité du

talon 10.

Plus précisément l'élément femelle 7 est constitué d'une pièce creuse 11, de section rectangulaire de faible largeur dl par rapport à la longueur d2, par exemple dl peut être de l'ordre de 5 mm et d2 de l'ordre de 30 mm. L'inclusion de cette pièce 1l 1 dans la semelle 2 est réalisée conformément à la représentation -6 de la figure 5, avec une ouverture 12 qui correspond à une petite face ouverte de la pièce 11 et qui est apparente sur le dessus de la semelle 2. La pièce 11 comporte un épaulement 14 disposé sur la paroi intérieure 1 la de la pièce 11, la plus proche du flanc latéral 13 de la semelle 2. Cet épaulement 14 est de section transversale triangulaire (triangle rectangle), avec une face 14a perpendiculaire à la paroi 11a, surmontée d'une face inclinée 14b (hypoténuse du triangle rectangle). L'élément mâle 8 de clipsage, dans la version préférée qui est illustrée aux figures 4 et 5, est conformé pour venir s'emboîter dans la pièce 11 et se

verrouiller sur l'épaulement 14, plus précisément sur la face 14a servant de butée.

Il est constitué d'une pièce monobloc, en matière plastique, comportant un cadre extérieur 8a et une branche intérieure flexible 8b, reliée audit cadre 8a selon la partie basse 8c de celui-ci, c'est-à-dire celle qui se trouve vers le fond 1 lb de la pièce 11 lors de l'emboîtement. La branche intérieure flexible 8b comporte un épaulement 15 et un plot d'actionnement 16. Le plot d'actionnement 16 se

présente comme une surépaisseur de l'extrémité libre de la branche intérieure 8b.

L'épaulement 15 situé entre le plot 16 et la partie basse 8c du cadre extérieur 8a a sensiblement la même configuration que l'épaulement 14 de la pièce 11 mais inversée. Il est donc de section transversale triangulaire (triangle rectangle) avec une face 15a perpendiculaire à la branche 8b mais la face 15b inclinée

(hypoténuse) descend vers la partie basse 8_ du cadre 8a.

En position normale l'épaulement 15 est en saillie par rapport au cadre

8a et à la branche 8b.

Cet élément mâle 8 est fixé latéralement à la bride arrière 5 de la sandale

1.

Pour réaliser l'assemblage de la bride arrière 5 avec la semelle 2, il suffit de faire pénétrer la partie basse 8c de l'élément mâle 8 dans l'ouverture 12 de l'élément femelle 7. Lors de ce déplacement, la face inclinée 15b de l'épaulement de l'élément mâle 8 vient en appui et glisse sur la face inclinée 14b de - 7 l'épaulement 14 de l'élément femelle 7, de sorte que la branche 8b est amenée à pivoter autour de sa base 8c, jusqu'à ce que l'épaulement 15 passe au-delà de l'épaulement 14, ce qui entraine le retour de la branche 8b dans sa position initiale. Les deux faces 14a et 15a sont alors en regard l'une de l'autre et la face 14a, faisant office de butée à l'épaulement 15, empêche le retrait de l'élément mâle 8 et donc réalise le maintien en position de la bride arrière 5 par rapport à

la semelle 2.

Le désassemblage est obtenu en appuyant sur le plot 16 et en exerçant une traction pour éloigner l'élément mâle 8 de l'élément femelle 7. L'appui sur le plot 16 fait pivoter la branche flexible 8b autour de sa base 8c ce qui a pour effet de décaler les deux faces 14a et 15a des deux épaulements 14, 15 et de

libérer l'élément mâle 8 de sa butée.

Dans le mode de réalisation représenté, la bride arrière 5 est réalisée à partir d'une bande de mousse 17 et d'une sangle de renfort 18 qui est fixée par couture sur la face extérieure de la bande 17. C'est cette même sangle 18 qui réalise la fixation latérale de l'élément mâle 8. Plus précisément la sangle 18 est repliée en sorte de former une boucle 18a autour d'un montant de la partie haute 8d du cadre extérieur 8a. Les deux plis 18b et 18c de la sangle 18 sont cousus ensemble sur la bande de mousse 17 jusqu'à une ligne de couture 19 qui est éloignée d'une distance D du bord extrême 17a de la bande 17. Cette portion de bande constitue une patte latérale de protection 20, qui s'interpose entre le pied de l'utilisateur et l'élément mâle 8 et éventuellement la partie externe 1 lb de la

pièce 11, venant en saillie au-dessus de la semelle 2.

La sandale 1 comporte également deux anneaux de fixation 19 destinés à solidariser la bride avant 4 à la semelle 2, lesdits anneaux 19 étant eux-mêmes fixés à la face supérieure de la semelle, le long des bords avant opposés 20 de celle-ci. La fixation de chaque anneau à la semelle se fait, dans l'exemple illustré à la figure 6, grâce à une sangle 21 dont les deux plis 21a et 21b sont inclus dans 8 -

l'élastomère constitutif de la semelle 2.

La bride avant 4 comporte des pattes latérales de fixation 22 qui sont

destinées à être passées respectivement dans chacun des deux anneaux 19.

Lesdites pattes 22 de même que la bride avant 4 sont munies d'éléments d'attache auto-agrippants, agencés de telle sorte que lorsqu'une patte latérale de fixation 22 est passée dans un anneau 19 puis rabattue sur la bride avant 4, les éléments d'attache de la patte 22 coopèrent avec les éléments d'attache de la bride avant

pour réaliser la solidarisation de la patte 22 et de la bride avant 4.

Dans l'exemple illustré, la bride avant 4, comme c'était le cas de la bride arrière 5, est réalisé à partir d'une bande de mousse 24 et d'une sangle de renfort qui est fixée par couture sur la face extérieure de la bande 24. C'est cette même sangle 25 qui, par deux prolongements au-delà des lignes de couture 26, constitue les deux pattes latérales de fixation 22. Chaque ligne de couture 26 est avantageusement éloignée d'une distance D' du bord extrême 24a de la bande de mousse 24. Cette portion de bande constitue une patte latérale de protection 27, qui s'interpose entre d'une part le pied de l'utilisateur et d'autre part l'anneau de

fixation 19 et la sangle 21, venant en saillie eu-dessus de la semelle 2.

Dans l'exemple illustré à la figure 3, le dessus 3 de la sandale 1 comporte également une partie longitudinale 28 qui relie la bride avant 4 et la 2 o bride arrière 5. Cette partie longitudinale 28 est elle- même réalisée à partir d'une bande de mousse 29 et d'une sangle de renfort 30 qui est fixée par couture sur la face extérieure de la bande de mousse 29 et également sur les bandes de mousse

17, 24 et les sangles de renfort 18, 25 des brides avant 5 et arrière 4.

De plus, la bride arrière 5 est constituée d'une partie arrière 5a, venant entourer le pied au niveau du talon et d'une partie avant 5b venant entourer le pied au niveau du cou de pied ainsi que des moyens de fermeture permettant de refermer les deux parties 5a et 5b autour du pied de l'utilisateur. Dans l'exemple illustré, c'est sur la partie arrière 5a que sont fixés les deux éléments mâles 8 de l'ensemble d'emboîtement 6. Plus précisément, la bande de mousse 17 constitutive -9 de la partie arrière 5a de la bride arrière 5 comporte un tronçon rectiligne 17a terminé, à chacune de ses extrémités, par deux branches 172 et 17c, formant un Y avec la branche rectiligne 17a. Les éléments mâles 8 sont fixés selon les deux branches inférieures 17b, notamment à l'aide de la sangle de fixation 18, comme décrit précédemment. La branche supérieure 17b, côté gauche sur la figure 3, est munie d'un anneau 31, qui peut être également fixé sur la sangle 18. La partie avant Sb de la bride arrière 5 est constituée par le prolongement de la branche supérieure 17c du côté droit sur la figure 3. La sangle 18 est également fixée par couture sur la bande de mousse correspondant à cette partie avant 5 et présente un prolongement 32. Des moyens d'attache mécanique 33 sont prévus sur la face supérieure de la sangle 18 d'une part sur la partie avant 5b du quartier 5 et d'autre part sur le prolongement 32. La fermeture de la sandale autour du pied de l'utilisateur est réalisée en faisant passer le prolongement 32 dans l'anneau 31, en repliant le prolongement 32 sur la partie avant 5b du quartier 5 de sorte que

les éléments d'attache 33 coopèrent l'un avec l'autre.

Le second exemple illustré à la figure 7 ne se distingue du premier exemple que par la configuration particulière du dessus 34, qui recouvre totalement la partie supérieure du pied, exception faite des orteils et de la base du talon. Ce dessus 34 est constitué d'une seule pièce souple, sensiblement symétrique par rapport à un axe médian longitudinal et qui comporte une

ouverture 35 pour le passage du pied.

Ce sont les parties avant 34a et arrière 34b de cette pièce 34 qui

constituent les brides avant et arrière conformément à l'invention.

Les éléments mâles 36 de l'ensemble d'emboîtement sont fixés latéralement au niveau de la partie arrière 34b de la pièce 34, tandis que les pattes

latérales de fixation 37 sont fixées latéralement sur la partie avant 34a de la pièce.

Plus précisément, les éléments mâles 36 et les pattes de fixation 37 sont fixés sur des zones latérales rigidifiées, desdites parties arrière 34! et avant 34a de la pièce 34. Par opposition à la rigidification de ces zones, la pièce 34 est dans une

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matière élastique au moins dans les zones médianes longitudinales en avant 38,

et arrière 39 de l'ouverture 35.

Le caractère rigide, non élastique, des zones latérales o sont fixés les éléments mâles 36 et les pattes de fixation 37 évite la déformation du dessus 34 qui pourrait avoir lieu si tout le matériau constitutif du dessus 34 était élastique. Dans l'exemple illustré, un aspect décoratif et un surcroît de rigidité est apporté par deux panneaux décoratifs latéraux 40 qui sont rapportés par couture le long des deux bords de la pièce 34, par exemple en cuir ou simili. Ces panneaux décoratifs 40 ont également pour effet de recouvrir presque en totalité d'une part la sangle de fixation 41 de l'élément mâle 36 de l'ensemble d'emboîtement et d'autre part les pattes latérales de fixation 37 lorsque la sandale 42 est définitivement positionnée sur le pied de l'utilisateur. Pour cela, les panneaux décoratifs 40 ne sont rapportés par couture sur le dessus 34 que jusqu'à une ligne de couture 42 en sorte que les portions avant 40a de chaque panneau décoratif 40 puisse être relevé par rapport au dessus 34, comme illustré sur la

droite de la figure 7.

Chaque patte latérale de fixation 37 est pourvue sur sa face intérieure

d'éléments auto-agrippants à boucle et sur sa face extérieure d'éléments auto-

agrippants à crochet. Chaque zone latérale avant, rigidifiée, 43 est pourvue 2 o d'éléments d'attache auto-agrippant à crochet. Le panneau décoratif 40, dans sa

partie avant 40a, est pourvu sur sa face intérieure d'éléments d'attache auto-

agrippants à boucle. Ainsi, lorsque l'utilisateur procède à la mise en place du dessus, il passe la patte latérale 37 à travers l'anneau 44 et replie ladite patte 37 vers le dessus 34, plus précisément en l'appliquant vers la zone latérale rigidifiée 43; lors de cette application, les éléments à boucle de la face intérieure de la

patte latérale 37 coopèrent avec les éléments à crochet de la zone latérale 43.

Cette coopération, réalisant la fermeture de la sandale est identique à ce qui a été décrit précédemment dans le premier exemple. Cette opération a été réalisée alors que la portion avant 40a du panneau décoratif 40 était relevée. L'utilisateur

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applique ensuite cette partie avant 40a sur l'ensemble de la zone latérale rigidifiée 43 de sorte que les éléments à boucle qui sont sur la face intérieure de cette portion avant 43 viennent coopérer avec les éléments à crochet qui sont à la fois sur la patte latérale de fixation 37 et sur la zone latérale rigidifiée 43. Cette opération étant terminée, le panneau décoratif 40 est totalement en place et

recouvre dans sa presque totalité la patte latérale 37.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits à titre d'exemples non exhaustifs. En particulier, les deux éléments femelles de l'ensemble d'emboîtement de l'invention, qui sont inclus dans la o10 semelle selon les deux bords avant et/ou les deux bords arrière de celle-ci,

peuvent être reliés l'un à l'autre par une sangle qui passe dans la semelle.

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Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Sandale, comprenant une semelle (2) en élastomère, un dessus (3) constitué d'une bride avant (4) et d'une bride arrière (5), et des moyens de fixation amovible des brides avant (4) et arrière (5) sur la semelle (2) caractérisée en ce que lesdits moyens de fixation sont constitués, au moins pour certains d'entre eux, par un ensemble d'emboîtement (6) avec verrouillage et déverrouillage composé d'un élément mâle (8) et d'un élément femelle (7), et en ce que l'élément femelle (8) est inclus dans la semelle (2) selon l'un des bords avant ou arrière de celle-ci

(2), tandis que l'élément mâle (7) est fixé latéralement au dessus (3).

2. Sandale selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'ensemble d'emboîtement avec verrouillage et déverrouillage est du type clipsable, l'élément femelle (7) étant constitué d'une pièce creuse (11) avec un épaulement (14) selon une paroi interne (11a), tandis que la pièce mâle (8) comporte une branche flexible (8h) comportant un épaulement (15), apte à coopérer avec l'épaulement (14) de la pièce creuse (7) pour réaliser le verrouillage lorsque l'élément mâle (8) est emboîté dans l'élément femelle (7) et en ce que l'extrémité libre (16) de la branche flexible (8h) est en saillie par rapport à l'élément femelle (7) lorsque

l'élément mâle (8) est emboîté.

3. Sandale selon la revendication 2 caractérisée en ce que la pièce (11) creuse de l'élément femelle (7) est de section rectangulaire, de faible largeur de l'ordre de mm comparativement à sa longueur, de l'ordre de 25 à 35 mm, et en ce qu'elle est incluse dans la semelle (2) de telle sorte que sa longueur soit parallèle au bord

correspondant (9, 20), avant ou arrière, de la semelle (2).

4. Sandale selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce que le dessus

(3) comporte au niveau de chaque élément mâle (8) une patte latérale de protection (20), apte à venir en recouvrement de la face interne de l'élément mâle (8) et éventuellement de la portion (1 lb) de l'élément femelle (7), en saillie par

rapport à la semelle, lorsque lesdits éléments (7, 8) sont emboîtés.

5. Sandale selon la revendication 4 selon laquelle l'élément mâle (8) est fixé

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latéralement au dessus sur la face extérieure du dessus (3), laissant un prolongement libre jusqu'au bord extrême (17a) du dessus, de sorte que c'est ledit

prolongement libre (17a) qui constitue la patte latérale de protection (20).

6. Sandale selon l'une des revendications 1 à 5 selon laquelle le dessus (3) est

constitué d'un matériau souple et compressible (17) par exemple une mousse plastique, et d'une sangle de renforcement (18), fixée par exemple par couture sur la face extérieure dudit matériau (17) et en ce que l'élément mâle (8) est solidaire

de la sangle (18).

7. Sandale selon l'une des revendications 1 à 6 selon laquelle tous les moyens de

fixation du dessus (3) sur la semelle (2) sont des ensembles d'emboîtement (6), deux pour la bride avant (4) selon les deux bords opposés avant (20) et deux pour

la bride arrière (5) selon les deux bords opposés arrière (9) de la semelle (2).

8. Sandale selon l'une des revendications 1 à 6 selon laquelle les moyens de

fixation sont constitués par deux ensembles d'emboîtement (6) disposés selon les bords opposés arrière (9) de la semelle (2) et par deux anneaux (19) fixés à la semelle (2), en saillie, selon les bords opposés avant (20) de celle-ci (2) et en ce que la bride avant (4) comporte des pattes latérales de fixation (22), la bride avant (4) et lesdites pattes (22) étant munies d'éléments d'attache auto-agrippants (23), de sorte que lesdites pattes (22) peuvent passer dans les anneaux (19), être rabattues sur la bride avant (4) et solidarisées à celle-ci grâce à la coopération

desdits éléments d'attache auto-agrippants (23).

9. Sandale selon la revendiucation 8 caractérisée en ce que le dessus est une seule pièce souple (34) comportant une ouverture arrière (35) pour le passage du pied, en ce que les éléments mâles (36) de l'ensemble d'emboîtement sont fixés sur des zones latérales arrière, rigidifiées, de ladite pièce (34), en ce que les pattes latérales de fixation (37) sont fixées sur des zones latérales avant (43), rigidifiées de la pièce, et en ce que la pièce (34) est dans un matériau élastique au moins dans les zones médianes longitudinales de la pièce, en avant (38) et en arrière (39)

de l'ouverture (35).

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10. Sandale selon la revendication 9, caractérisée en ce que chaque partie latérale

de fixation (37) est pourvue sur sa face intérieure d'éléments d'attache auto-

agrippants à boucle et sur sa face extérieure d'éléments d'attache autoagrippants à crochets, en ce que chaque zone latérale avant rigidifiée (43) est pourvue d'éléments d'attache auto-agrippants à crochets, et en ce qu'un panneau décoratif (40) est fixé selon un bord de chaque dite zone latérale avant (43) et est pourvu sur sa face intérieure d'éléments d'attache auto-agrippants à boucle, moyennant quoi la patte latérale de fixation (37), une fois passée dans l'anneau (44) est appliquée sur la zone latérale (43) avant et le panneau décoratif (40), préalablement relevé, est appliqué sur la même zone latérale (43) et recouvre la

patte latérale de fixation (36).