FR3130520A1 - Article chaussant - Google Patents

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FR3130520A1
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Thierry Donnadieu
Guillaume SALMON
Joseph Normand
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Salomon SAS
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Salomon SAS
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Abstract

Article chaussant (1) composé d’une tige (2) comportant une claque (21) comprenant une première paroi (211),au moins deux passants (210) destinés à recevoir une portion d’un lacet (41), chaque passant étant disposé de part et d’autre d’un plan sagittal (Ps) de l’article chaussant. Chaque passant (210) est défini par l’espace interstitiel (2101) entre la première paroi (211) et un empiècement (212) recouvrant localement une surface externe (211e) de la première paroi, l’espace interstitiel présentant une ouverture antérieure (2102f) et une ouverture postérieure (2102r) à travers lesquelles passe une portion du lacet, etune liaison supérieure entre la première paroi (211) et l’empiècement (212), la liaison supérieure étant réalisée grâce à un premier moyen de solidarisation (213) localisé dans une première zone de connexion (213Z) proche du plan sagittal, l’empiècement se superposant à la première paroi sans pliage. Figure pour l'abrégé : Fig. 1

Description

Article chaussant
La présente invention concerne un article chaussant tel qu’une chaussure de marche ou de sport.
Ce type de chaussure comprend une tige raccordée à un semelage dans sa partie basse. La tige est composée d’une claque et de quartiers. La claque délimite généralement une ouverture supérieure localisée au niveau du cou-de-pied de l’utilisateur. Pour assurer une bonne tenue du pied, la chaussure intègre un système de serrage comprenant au moins un lacet traversant une série de passants bordant l’ouverture supérieure.
Plusieurs constructions sont envisageables pour réaliser ces passants.
Une solution classique consiste à perforer la claque de plusieurs trous localisés en bordure de l’ouverture supérieure. Chacune de ces ouvertures est habituellement renforcée pour former un œillet à travers lequel passe le lacet. Cette construction nécessite que le lacet passe sous la claque, ce qui peut générer un point dur lors du serrage et ainsi ne pas être très confortable pour l’utilisateur. De plus, ces ouvertures sont peu isolantes.
Une autre solution consiste à fixer sur la claque, une boucle, un crochet ou un passant, métallique ou en plastique. Cette pièce rapportée est destinée à guider le lacet selon un chemin de laçage défini. Cette solution est plus complexe et couteuse car elle nécessite de fixer des pièces supplémentaires. De plus, l’utilisation de passants rapportés implique une surépaisseur de la claque au niveau des passants qui peut être à l’origine d’un accrochage avec un élément externe.
Une solution alternative consiste à retourner sur elles-mêmes plusieurs sangles ou portions d’un empiècement, afin de former des boucles dans lesquelles va passer le lacet. Chaque boucle forme alors un passant du système de serrage. Cette construction est simple et économique. Cependant, cette construction induit également une surépaisseur de la claque au niveau des passants du fait de la superposition de la sangle ou portion d’empiècement au niveau du pliage / retournement. Cette surépaisseur peut également être à l’origine d’un accrochage avec un élément externe.
Le but de l’invention est de proposer une construction d’un article chaussant dont les passants du système de serrage sont au plus près de la tige, de manière intégrée à la claque.
Un but est notamment de proposer des passants particulièrement plats, peu volumineux et réduisant les surfaces d’accroches avec un élément externe.
Un autre but est de proposer un système de serrage confortable.
Un autre but est de proposer un système de serrage économique.
Un autre but est de proposer un système de serrage comprenant des passants réalisables de façon automatisée.
L’invention propose un article chaussant composé d’une tige comportant une claque comprenant
  • une première paroi,
  • au moins deux passants destinés à recevoir une portion d’un lacet, chaque passant étant disposé de part et d’autre d’un plan sagittal de l’article chaussant.
L’article chaussant est caractérisé par le fait que chaque passant est défini par
  • l’espace interstitiel entre la première paroi et un empiècement recouvrant localement une surface externe de la première paroi, l’espace interstitiel présentant une ouverture antérieure et une ouverture postérieure à travers lesquelles passe une portion du lacet, et
  • une liaison supérieure entre la première paroi et l’empiècement, la liaison supérieure étant réalisée grâce à un premier moyen de solidarisation localisé dans une première zone de connexion proche du plan sagittal,
l’empiècement se superposant à la première paroi sans pliage.
Cette construction spécifique de chaussure permet de concevoir des passants particulièrement plats et peu volumineux qui s’intègrent complètement sur la claque de la tige. En épousant parfaitement la forme de la claque, on réduit les aspérités faisant saillie de la claque. En conséquence, on diminue le risque de s’accrocher à un élément externe, comme par exemple, un branchage ou une racine, contrairement à une construction comprenant des passants formés par des boucles ou de pièces rapportées. D’autre part, cette construction s’avère être souple et flexible. Cela permet d’éviter d’avoir des « points durs » lors du serrage, ce qui améliore sensiblement le confort d’enserrement du pied. Par ailleurs, la construction proposée s’avère particulièrement avantageuse d’un point de vue industriel. En effet, ces passants peuvent être réalisés avec des moyens industriels classiques. L’assemblage de la claque peut ainsi se faire à plat, notamment au niveau de la liaison supérieure entre la première paroi et l’empiècement. Grâce à cette construction, le procédé de réalisation de ces passants pourrait être facilement automatisable.
Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel article chaussant peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :
  • L’empiècement comprend une couche interne réalisée avec un matériau peu abrasif. Avantageusement, l’empiècement comprend au moins deux couches, une couche externe et une couche interne, la couche interne étant un composant rapporté et fixé sur la surface interne de la couche externe.
  • Le premier moyen de solidarisation est une couture zigzag. Avantageusement, cette couture a une longueur supérieure à 5 mm et une largeur supérieure à 2 mm.
  • L’empiècement est fixé sur la première paroi par un deuxième moyen de solidarisation localisé dans une deuxième zone de connexion distante du premier moyen de solidarisation, en s’éloignant du plan sagittal, de sorte que la distance entre les deux moyens de solidarisation est comprise 5 et 10 mm.
  • L’empiècement est raccordé à un semelage de l’article chaussant.
  • Un même empiècement est utilisé et dimensionné pour réaliser plusieurs passants. Avantageusement, le même empiècement permet de réaliser des passants de part et d’autre d’un plan sagittal.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention seront mieux compris à l’aide de la description qui va suivre, en regard des dessins annexés illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l’invention peut être réalisée, et dans lequel :
La est une vue de dessus en perspective avant d’une chaussure pour pied gauche selon un premier mode de réalisation de l'invention.
La est une vue de coté de la chaussure de la .
La est une vue de détail 3 d’un passant de la chaussure de la .
La est une section « frontale » schématique selon IV-IV de la .
La est une vue de détail 5 d’un passant de la chaussure de la .
La est une vue de dessus en perspective avant d’une chaussure pour pied gauche selon un deuxième mode de réalisation de l'invention.
La est une section « frontale » schématique de la .
La est une vue de dessus en perspective avant d’une chaussure pour pied gauche selon un troisième mode de réalisation de l'invention.
La est une section « frontale » schématique de la .
La est une section « frontale » schématique d’un quatrième mode de réalisation de l'invention.
Dans la suite de la description, il sera fait usage de termes tels que
« vertical », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas »,
« transversal », « latéral », « médial », « droite », « gauche »,
« horizontal », « antérieur », « postérieur », « devant », « derrière », « avant », « arrière ».
Ces termes doivent être interprétés en fait de façon relative en relation avec la position que la chaussure occupe sur le pied d’un utilisateur en posture normale, et la direction d’avancement normale d’un utilisateur. On considère une posture normale, une configuration pour laquelle la semelle est posée à plat sur un sol horizontal.
Les termes « latéral » et « médial », de manière conventionnelle, s’entendent comme tournés respectivement vers l’extérieur et vers l’intérieur. Ainsi, le côté médial d’un pied ou d’une chaussure est tourné vers le côté médial de l’autre pied ou de l’autre chaussure de l’utilisateur.
Le terme « longitudinal » fait référence à une direction talon-orteils correspondant à l’axe X alors que le terme « transversal », fait référence à une direction médiale-latérale (pour un pied gauche) correspondant à l’axe Y et donc sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale. La direction verticale ou bas/haut correspond à l’axe Z. Un plan sagittal Ps est un plan perpendiculaire à un axe Y.
Les termes « intérieur » et « interne » désignent les éléments dirigés vers l’intérieur de la chaussure, orientés vers le pied de l’utilisateur lorsque celui-ci est logé dans la chaussure. A l’inverse, les termes « extérieur » et « externe » désignent les éléments orientés vers l’extérieur de la chaussure, exposés à l’environnement externe.
Dans la description, une « chaussure » est définie par un « semelage » et une « tige ». Le « semelage » est la partie inférieure de la chaussure comprise entre le pied et le sol. C’est le « dessous » de la chaussure. Le semelage est positionné en vis-à-vis de la plante du pied. La « tige » est la partie supérieure de la chaussure enveloppant le pied et éventuellement une partie de la cheville, à l’exception du « dessous » du pied. C’est le « dessus » de la chaussure. La tige est solidarisée avec le bord périphérique du semelage. A noter que certains éléments de la chaussure peuvent former à la fois une partie du semelage et une partie de la tige.
Les figures 1 à 5 illustrent la construction d’un article chaussant selon un premier mode de réalisation de l'invention dans une chaussure de sport 1. La chaussure de sport 1 pour pied gauche représentée est une chaussure de course à pied, mais pourrait être un tout autre type de chaussure de sport. Cette chaussure 1 est représentée en perspective, vue de dessus dans la . Elle comporte une tige 2, qui surmonte un semelage 3. Le semelage 3 comprend généralement une couche d’amortissement 31 et une couche d’usure 32 recouvrant la face inférieure de la couche d’amortissement 31 et destinée à venir en contact avec le sol. Optionnellement, une semelle de propreté 5 peut être insérée à l’intérieur de la tige 2. Cette couche optionnelle est destinée à se positionner directement sous le pied.
La tige 2 comprend plusieurs composants.
L’empeigne ou claque 21 constitue un premier composant. Elle couvre les parties supérieure, frontale, latérale et médiale de l’avant-pied. Dans cet exemple, la claque 21 comprend une ouverture supérieure 215, au niveau du cou-de-pied, obturée par une languette 22. Alternativement, comme illustré aux figures 8 à 10, la claque ne comprend pas d’ouverture supérieur au niveau du cou-de-pied. La claque est alors continue entre son bord médial et son bord latéral, au niveau du cou-de-pied. Dans ce cas, la claque comprend généralement au moins une portion souple et, préférentiellement extensible, dans la zone du cou-de-pied.
La languette 22, optionnelle, constitue un deuxième composant de la tige. Elle est solidarisée à la claque 21. La languette est positionnée de sorte à couvrir le cou-de-pied du pied de l’utilisateur lorsqu’il est inséré dans la chaussure.
Des quartiers latéral 23L et médial 23M constituent des troisième et quatrième composants de la tige. Elles forment l’emboitage du talon et couvrent les parties arrière, latérale et médiale de l’arrière-pied. Les quartiers 23L, 23M prolongent la claque 21 à l’arrière de celle-ci afin de former une enveloppe continue couvrant le dessus et tous les côtés du pied. Les bords supérieurs des quartiers 23L, 23M et de la languette 22 ou de la claque 21 délimitent une ouverture pour l’introduction du pied dans la chaussure.
La tige 2 peut être renforcée localement pour assurer une tenue de la tige et/ou protéger le pied. Par exemple, un « bout » peut couvrir l’extrémité avant de la tige. De même, un « contrefort » peut renforcer la partie de la tige 2 entourant le talon.
Les composants de la tige 2 peuvent être des pièces distinctes. Alternativement, certains composants ou tous les composants forment une pièce unitaire en étant, par exemple, réalisée avec un même procédé (tricotage, tissage…). Certains composants peuvent également comprendre plusieurs parties assemblées entre elles de toute façon connue en soi, par exemple, par couture, collage ou soudage. Selon certains modes de réalisation, certains composants de la tige 2 peuvent se prolonger sous le pied pour former une partie du semelage 3 ou inversement, certains composants du semelage 3 peuvent se prolonger vers le haut, depuis la périphérie du semelage, pour former une partie de la tige 2.
La tige 2 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière 2R jusqu'à une extrémité avant 2F, et en largeur entre un côté latéral 2L et un côté médial 2M.
La claque 21 comprend une première paroi 211 raccordée au semelage 3. La première paroi 211 est, de manière classique, fixée à une première de montage 33, par exemple, par couture. Le sous-ensemble composé de la première paroi 211 et de la première de montage 33 est alors assemblé à la surface supérieure de la couche d’amortissement 31 du semelage. Cet assemblage peut être collé. Les figures 4, 7 et 9 illustrent ce type d’assemblage.
Cette première paroi 211 peut être réalisée avec un des matériaux suivants : un PolyEster (PES, PET), un PolyAmide (PA), un PolyUréthane (PU), un PolyChlorure de Vinyle (PVC), un matériau naturel. Parmi les matériaux naturels, on peut utiliser un des matériaux suivants : un cuir, un lin, un chanvre, une laine. On peut également utiliser des matériaux dits « bio-fabriqué », matériau réalisé à partir d’organismes biologiques (mycélium, bactérie…). Ce matériau peut également intégrer une proportion de matériau recyclé.
Cette première paroi 211 peut être un textile tissé, non tissé ou tricoté, un film, des fils brodés.
Dans cet exemple, la première paroi 211 délimite l’ouverture supérieure 215. Les bords latéral et médial de l’ouverture supérieure portent des passants 210 destinés à recevoir une portion d’un lacet 41. Au sens de l’invention un lacet 41 peut être un cordon, un fil ou un câble. Le lacet 41 est préférentiellement réalisé en matière plastique. Par exemple, le lacet est composé d’une gaine externe en PolyESter (PES), en PolyAmide (PA) ou en PolyTétraFluoroEthylène (PTFE). Avantageusement, la section du lacet 41 est sensiblement circulaire.
Pour assurer l’enserrement du cou-de-pied par la claque 21, la chaussure 1 comprend un système de serrage 4 composé du lacet 41, des passants 210 et, éventuellement, d’un bloqueur 42 permettant d’ajuster la longueur du laçage. Ce système de serrage contribue fortement au bon maintien du pied.
L’invention porte plus spécifiquement sur la construction des passants 210 de ce système de serrage.
Selon l’invention, au moins deux passants 210, voire tous les passants principaux, sont conçus de la manière suivante. Les au moins deux passants sont destinés à recevoir une portion de lacet 41, ces au moins deux passant étant disposés, respectivement, de part et d’autre d’un plan sagittal Ps de l’article chaussant. Les aux moins deux passants peuvent être disposés symétriquement par rapport au plan sagittal Ps ou, alternativement, disposés en quinconce. Le plan sagittal Ps peut être médian ou décalé latéralement. Dans ce dernier cas, le système de serrage est alors excentré par rapport au plan sagittal médian de la chaussure. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 5, le plan sagittal Ps se situe entre les bords de l’ouverture supérieur 215.
La claque 21 comprend un empiècement 212 recouvrant localement une surface externe 211e de la première paroi 211.
Cet empiècement 212 peut être réalisé avec un des matériaux suivants : un PolyEster (PES, PET), un PolyAmide (PA), un PolyUréthane (PU), un PolyChlorure de Vinyle (PVC), un matériau naturel. Parmi les matériaux naturels, on peut utiliser un des matériaux suivants : un cuir, un lin, un chanvre, une laine. On peut également utiliser des matériaux dits « bio-fabriqué », matériau réalisé à partir d’organismes biologiques (mycélium, bactérie…). Ce matériau peut également intégrer une proportion de matériau recyclé.
Cet empiècement 212 peut être un textile tissé, non tissé ou tricoté, un film, des fils brodés.
Cet empiècement 212 est fixé sur la première paroi 211 grâce à un premier moyen de solidarisation 213 localisé dans une première zone de connexion 213Z proche d’un plan sagittal Ps, et donc, dans cet exemple, à proximité d’un bord de l’ouverture supérieure 215. Au sens de l’invention, le terme « proche » signifie que la première zone de connexion 213Z se situe plus près du plan sagittal, en partie haute de la première paroi, que de la partie basse de la première paroi, partie reliée au semelage. Dans le cas où la tige comprend une ouverture supérieure 215, la première zone de connexion 213Z se situe à proximité des bords de l’ouverture. Ce peut être une zone s’étendant du bord de l’ouverture jusqu’à quinze millimètres en s’écartant du bord. Dans le cas où la tige ne comprend pas une ouverture supérieure 215, la limite supérieure de la première zone de connexion 213Z est avantageusement distante du plan sagittal d’au moins un centimètre et, avantageusement, de moins de trois centimètres. Cette première zone de connexion peut s’étendre jusqu’à une limite inférieure distante de quinze millimètres de la limite supérieure. Ainsi ce premier moyen de solidarisation 213 crée une liaison supérieure entre la première paroi 211 et l’empiècement 212. Dans cet exemple, l’empiècement 212 est également fixé sur la première paroi 211 grâce à un deuxième moyen de solidarisation 214 localisé dans une deuxième zone de connexion 214Z distante de la première zone de connexion 213Z, en s’éloignant du plan sagittal Ps et donc de l’ouverture supérieure 215 dans cet exemple. Les deux moyens de solidarisation sont espacés d’une distance d, mesurée entre les bords adjacents de ces deux moyens de solidarisation. Entre les deux zones de connexion 213Z, 214Z, l’empiècement 212 n’est pas fixé à la première paroi 211. Autrement dit, l’empiècement 212 forme un pont entre les deux zones de connexion 213Z, 214Z. Ainsi, cette construction permet de définir un espace interstitiel 2101 délimité par une portion de la surface externe 211e de la première paroi 211, une portion d’une surface interne 212i de l’empiècement 212 et les premier et deuxième moyens de solidarisation 213, 214. Cet espace interstitiel 2101 débouchent sur une ouverture antérieure 2102f, du côté de l’avant du pied, et sur ouverture postérieure 2102r, du côté du talon. Cet espace interstitiel 2101 définit un passant 210 au sens de l’invention. Une portion du lacet 41 est destinée à se loger dans cet espace interstitiel 2101 en passant à travers les deux ouvertures 2102f, 2102r définissant l’entrée et la sortie de l’espace interstitiel 2101.
Généralement, les passants de l’art antérieur sont réalisés par des sangles repliées sur elles-mêmes de manière à former une boucle pour le passage d’une portion du lacet. La spécificité de la construction selon l’invention est que l’empiècement 212 est assemblé à la première paroi 211 de sorte à se superposer directement à la première paroi 211, sans pliage ou retournement d’une partie de l’empiècement 211. Ainsi, entre les deux zones de connexion 213Z, 214Z, la surface externe 211e de la première paroi 211 est très proche la surface interne 212i de l’empiècement 212, voire quasiment en contact, face contre face. Ici, la première paroi est ainsi recouverte par une couche ayant uniquement l’épaisseur de l’empiècement 212. Cette conception permet d’obtenir un passant 210 particulièrement plat et peu encombrant, léger, esthétique, confortable, simple et économique à réaliser. De plus, du fait que le pont réalisé par une partie de l’empiècement soit uniquement fixé sur la surface externe de la première paroi, cela permet d’améliorer l’isolation de la chaussure, en réduisant le pont thermique au niveau du passant et l’infiltration d’eau.
Pour qualifier la tenue des passants, les constructeurs vont exécuter plusieurs tests pour s’assurer que le système de serrage ne se détériore pas en usage. Par exemple, le déposant va conduire au moins les tests suivants.
Un test de traction consiste à introduire un lacet ou câble dans le passant. Puis, on exerce un effort de traction au niveau des extrémités libres du lacet, selon une direction correspondant à la traction normale du laçage. On mesure alors l’effort seuil nécessaire pour entrainer la détérioration du passant. Cet effort seuil doit être supérieur à une valeur de référence ciblée.
Un test d’abrasion consiste à introduire un lacet ou câble dans le passant. Puis on suspend une masse de référence à une extrémité tout en orientant le lacet de sorte que la tension soit orientée selon une direction correspondant à la traction normale du laçage. Enfin, on exerce une traction alternative à l’autre extrémité de sorte à entrainer un déplacement de va-et-vient du lacet au niveau du passant, selon une course déterminée. On analyse alors l’usure du lacet et du passant après un nombre de cycles de référence ciblé, un cycle étant un aller-retour ou va-et-vient de la course déterminée. Le passant et le lacet doivent présenter une usure normale acceptable, le système de serrage devant rester fonctionnel.
Pour ces deux essais, on utilisera uniquement une portion découpée de la tige avoisinant le passant.
La construction revendiquée est conçue pour être conforme à ces tests.
Selon un mode de réalisation, l’empiècement 212 comprend au moins deux couches, une couche externe 2120 et une couche interne 2121. La couche externe 2120 peut être réalisée avec un des matériaux décrits précédemment comme le matériau constitutif de l’empiècement. La couche interne 2121 est réalisée avec un matériau peu abrasif. Un tel matériau peu abrasif peut être un PolyESter (PES), un PolyAmide (PA), un PolyEthylène (PE). La couche interne 2121 couvre au moins la zone située entre les deux zones de connexion 213Z, 214Z. La surface interne de la couche interne 2121 est considérée ici comme constituant la surface interne 212i de l’empiècement 212. La couche interne 2121 peut être un revêtement apposé, localement ou en totalité, sur la surface interne la couche externe 2120, par exemple, par projection, imprégnation ou tout autre moyen équivalent. Alternativement, la couche interne 2121 peut être un composant distinct, rapporté et fixé sur la surface interne de la couche externe 2120. Par exemple, le composant rapporté peut être une toile, un textile, une plaque… Par ailleurs, ce composant rapporté peut être fixé à l’empiècement 212 par tout moyen approprié. Ce peut être du collage, des coutures ou autre. Selon un exemple non limitatif, la couche interne 2121 est réalisée par une toile en PolyESter collée et cousue localement sur la surface interne de l’empiècement. Cette couche interne 2121 en matériau peu abrasif contribue à faciliter la conformité du passant au test d'abrasion tel que défini précédemment, en protégeant la couche externe 2120 de l’usure par frottement générée par le glissement du lacet à l’intérieur du passant. Cette construction consistant à avoir un composant rapporté permet de limiter, à une zone fonctionnelle, l’emploi de matériau peu abrasif qui peut s’avérer coûteux. On peut alors utiliser un matériau plus économique pour la couche externe.
Selon un mode de réalisation, l’empiècement 212 est monocouche. Dans ce cas, cette couche unique peut avantageusement être réalisée avec un matériau peu abrasif.
Avantageusement, l’épaisseur de l’empiècement, qu’elle soit multicouches ou monocouche, est inférieure à 1,5 millimètres. Cela permet de rendre le passant particulièrement plat.
Selon un mode de réalisation, la distance d entre les deux moyens de solidarisation 213, 214 est comprise cinq et dix millimètres. Cela permet de passer facilement le lacet dans le passant tout en assurant une bonne tenue de l’empiècement et de bien maintenir le lacet dans ledits passants en évitant que le lacet soit lâche dans ces passants.
Les premier et deuxième moyens de solidarisation 213, 214 peuvent être tout moyen approprié pour assurer la tenue du passant 210 notamment pour être conforme aux tests tels que définis précédemment. Ces moyens de solidarisation 213, 214 peuvent être une couture, un collage, une soudure, un rivet… Le deuxième moyen de solidarisation 214 peut être différent du premier moyen de solidarisation 213. En effet, la tenue en traction et à l’abrasion implique principalement le premier moyen de de solidarisation 213. Le deuxième moyen de solidarisation requiert moins de tenue. Par exemple, le premier moyen de solidarisation 213 peut être une couture et le deuxième moyen de solidarisation 214, un collage. L’empiècement 212 peut comprendre un troisième moyen de solidarisation. Par exemple, l’empiècement 212 peut être collé sur la première paroi dans la partie basse de la claque 21, du semelage jusque et y compris la deuxième zone de connexion 214Z.
Le premier moyen de solidarisation 213 est conçu et dimensionné de sorte que le passant reste fonctionnel après un test de traction tel que défini précédemment, avec une valeur de référence ciblée de 150 Newton.
Le premier moyen de solidarisation 213 est conçu et dimensionné de sorte que le passant reste fonctionnel après un test d’abrasion tel que défini précédemment, avec une masse de référence de 1 kg et un nombre de cycles de référence ciblé d’au moins 2 000 cycles.
Selon un mode de réalisation, le premier moyen de solidarisation 213 est une couture zigzag. Ce peut également être une couture zigzag serrée de type « bartack ». Ces coutures comprennent des points d’arrêt afin que la couture ne se défasse pas. De manière classique, ces coutures sont réalisées avec des fils en PolyAmide (PA) ou PolyESter (PES). Ce type de couture est dimensionné de sorte que la couture soit suffisamment résistante pour que le passant soit conforme aux exigences souhaitées des tests de traction et d’abrasion tels que décrits précédemment.
Selon un mode de réalisation illustré à la , la couture est linéaire ce qui la rend simple et facile à réaliser, notamment avec un procédé automatisé. La longueur L213 de la couture constituant le premier moyen de solidarisation 213 est supérieure à cinq millimètres. Cela permet d’assurer le maintien de la structure du système de serrage 4. Le passant 210 conserve une bonne tenue en usage. Ce dimensionnement permet la conformité du passant aux tests de traction et d’abrasion selon les critères définis précédemment. Avantageusement, la longueur L213 de cette couture 213 est inférieure à dix millimètres. Par ailleurs, la largeur de l’empiècement au niveau de ce premier moyen de solidarisation est avantageusement inférieure à quinze millimètres. Ce dimensionnement permet d’avoir un chemin de laçage adapté pour un serrage confortable, plus conforme à la morphologie du cou-de-pied. Pour obtenir une bonne résistance de cette couture 213, la largeur W213 de la couture 213 est avantageusement supérieure à deux millimètres, et préférentiellement, inférieure à cinq millimètres.
Selon un autre mode de réalisation, la couture peut ne pas être linéaire afin d’améliorer la tenue du passant. Ce peut être une couture selon une courbe ou en « V ».
Les figures 3 et 5 illustrent en détails la construction de passants selon un mode de réalisation où les moyens de solidarisation 213, 214 sont des coutures. A la , les coutures sont symbolisées par des traits. La distance d séparant les coutures correspond à l’espace entre les bords des coutures se faisant face. Cette construction des passants se transpose directement à la construction des passants des modes de réalisation décrits aux figures 6-7, 8-9 et 10.
Selon un mode de réalisation, comme représenté aux figures 1-2, 6 et 8, un même empiècement 212 est utilisé et dimensionné pour réaliser plusieurs passants 210 contigus. Par exemple, l’empiècement 212 forme un ensemble unitaire comprenant plusieurs extensions supérieures 2122 reliées entre elles dans la partie inférieure de l’empiècement. Chaque extension 2122 supérieure est conçue pour former un passant 210, couvrant ainsi les deux zones de connexion 213Z, 214Z associées au passant 210 correspondant.
Selon un mode de réalisation, comme représenté aux figures 1 et 8, l’empiècement 212 peut s’étendre dans la partie inférieure de la claque 21 jusqu’à, par exemple, se raccorder à un semelage 3 de l’article chaussant 1. Ainsi, l’empiècement 212 contribue à un meilleur enserrement du pied, la reprise d’effort étant transmise plus directement au semelage. Cette construction contribue à améliorer le confort du maintien du pied.
L’empiècement 212 peut être raccordée au niveau d’une zone périphérique de la surface supérieure de la couche d’amortissement 31, comme illustré aux figures 1 à 7. Alternativement, l’empiècement 212 peut recouvrir partiellement ou complètement les flancs de la couche d’amortissement 31 et s’intercaler localement entre la couche d’amortissement 31 et la couche d’usure 32, comme illustré aux figures 8 à 10.
Selon un mode de réalisation, l’empiècement 212 comprend un premier moyen de solidarisation 213, à proximité d’un plan sagittal Ps, et est solidarisé au semelage au niveau de la jonction entre la tige 2 et le semelage 3. En dehors de ces deux zones d’accroches, l’empiècement 212 n’est pas fixé à la première paroi 211.
Alternativement, l’empiècement 212 est fixé sur la première paroi 211 uniquement à proximité des passants 210, sans s’étendre jusqu’au semelage 3. Les figures 6 et 7 illustrent de mode de réalisation alternatif.
L’empiècement 212 peut également former tous les passants 210 de la chaussure 1. Dans ce cas, les parties médiale et latérale portant les extensions supérieures latérales et médiales destinées à former les passants 210, peuvent être reliées entre elles au niveau de l’avant de la claque 21.
Selon un exemple, comme représenté à aux figures 8 à 10, l’empiècement et/ou une partie de la première paroi est recouverte par un film protecteur 216 en PolyUréthane Thermoplastique (TPU) ou équivalent. Cela permet de protéger l’empiècement des intempéries, d’améliorer l’étanchéité et d’améliorer l’esthétisme de la claque. Ainsi, sur ces figures, l’empiècement 212 n’est pas visible et est caché par le fil protecteur 216.
Selon un autre mode de réalisation, la claque ne comprend pas d’ouverture supérieure. La claque est alors continue entre son bord médial et son bord latéral, au niveau du cou-de-pied. Dans cet exemple, la claque comprend au moins une portion souple 217 et, préférentiellement extensible, dans la zone du cou-de-pied, et plus particulièrement entre les passants 210. La construction est similaire aux modes de réalisation décrits précédemment à la différence que l’ouverture supérieure 215 est obturée par la portion souple 217. Cette portion souple 217 peut être un composant rapporté, fixé sur la première paroi, comme illustré à la . Alternativement, cette portion souple 217 peut être une partie de la première paroi de la claque, comme illustré à la . Dans ce dernier exemple, la première paroi forme une enveloppe textile souple 211. Ici, la claque 21 est renforcée localement par des bandes de renfort 218 s’étendant à l’intérieur de l’enveloppe, du semelage 3 jusqu’à une extrémité haute correspondant à la première zone de connexion 213Z. D’un côté, la bande de renfort 218 est fixée au semelage et, à l’autre extrémité, au niveau de la première zone de connexion 213Z, la bande de renfort 218 est fixée à l’empiècement 212, ainsi qu’à l’enveloppe formant la première paroi, grâce au premier moyen de solidarisation 213. Alternativement, cette dernière construction peut ne pas avoir de bandes de renforts 218.
L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits. Il est également possible de combiner ces modes de réalisation. L’invention s'étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications annexées.

Claims (9)

  1. Article chaussant (1) composé d’une tige (2) comportant une claque (21) comprenant
    • une première paroi (211),
    • au moins deux passants (210) destinés à recevoir une portion d’un lacet (41), chaque passant étant disposé de part et d’autre d’un plan sagittal (Ps) de l’article chaussant,
    caractérisé en ce que
    chaque passant (210) est défini par
    • l’espace interstitiel (2101) entre la première paroi (211) et un empiècement (212) recouvrant localement une surface externe (211e) de la première paroi, l’espace interstitiel présentant une ouverture antérieure (2102f) et une ouverture postérieure (2102r) à travers lesquelles passe une portion du lacet, et
    • une liaison supérieure entre la première paroi (211) et l’empiècement (212), la liaison supérieure étant réalisée grâce à un premier moyen de solidarisation (213) localisé dans une première zone de connexion (213Z) proche du plan sagittal,
    l’empiècement se superposant à la première paroi sans pliage.
  2. Article chaussant (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’empiècement comprend une couche interne (2121) réalisée avec un matériau peu abrasif.
  3. Article chaussant (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’empiècement (212) comprend au moins deux couches, une couche externe (2120) et une couche interne (2121), la couche interne étant un composant rapporté et fixé sur la surface interne de la couche externe (2120).
  4. Article chaussant (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier moyen de solidarisation (213) est une couture zigzag.
  5. Article chaussant (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la couture (213), constituant le premier moyen de solidarisation, a une longueur (L213) supérieure à 5 mm et une largeur supérieure à 2 mm.
  6. Article chaussant (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’empiècement est fixé sur la première paroi par un deuxième moyen de solidarisation (214) localisé dans une deuxième zone de connexion (214Z) distante du premier moyen de solidarisation (213), en s’éloignant du plan sagittal, de sorte que la distance (d) entre les deux moyens de solidarisation (213, 214) est comprise 5 et 10 mm.
  7. Article chaussant (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’empiècement est raccordé à un semelage (3) de l’article chaussant.
  8. Article chaussant (1) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’un même empiècement (212) est utilisé et dimensionné pour réaliser plusieurs passants (210).
  9. Article chaussant (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le même empiècement (212) permet de réaliser des passants (210) de part et d’autre d’un plan sagittal (Ps).
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