FR2775187A1 - Utilisation de l'epothilone b pour la fabrication d'une preparation pharmaceutique antiproliferative et d'une composition comprenant l'epothilone b comme agent antiproliferatif in vivo - Google Patents

Utilisation de l'epothilone b pour la fabrication d'une preparation pharmaceutique antiproliferative et d'une composition comprenant l'epothilone b comme agent antiproliferatif in vivo Download PDF

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Abstract

L'invention concerne le traitement d'une maladie proliférative, en particulier conformément à certains schémas de traitement, avec une épothilone, en particulier l'épothilone A et mieux encore l'épothilone B; ainsi que le traitement de certains cancers avec une telle épothilone.

Description

A
TRAITEMENT DU CANCER AVEC DES EPOTHILONES
Résumé de l'invention L'invention concerne le traitement d'une maladie proliférative, en particulier selon certains schémas thérapeutiques utilisant une épothilone, en particulier l'épothilone B; de préférence d'une tumeur gastro-intestinale,
mieux encore (1) d'une tumeur du côlon et/ou du rectum (tumeur colo-
rectale), en particulier si elle est réfractaire à un (ce qui signifie au moins un) représentant des agents anticancéreux de la famille des taxanes, en particulier le TAXOL (paclitaxel dans la forme formulée pour une utilisation clinique) et/ou à au moins un traitement type avec un autre agent chimiothérapeutique, en particulier le 5-fluorouracile; (2) d'une tumeur de l'appareil génito-urinaire, mieux encore d'une tumeur de la prostate, y compris les tumeurs primaires et métastatiques, notammnent si elle est réfractaire à un traitement hormonal ("cancer de la prostate réfractaire aux hormones") et/ou à un traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques types; (3) d'une tumeur épidermoïde, mieux encore d'une tumeur épidermoiïde de la tête et du cou, tout particulièrement d'une tumeur de la bouche; (4) d'une tumeur pulmonaire, mieux encore d'une tumeur pulmonaire qui n'est pas à petites cellules, en particulier d'une quelconque de ces tumeurs réfractaire à un traitement avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques (en particulier en raison de la résistance à plusieurs
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médicaments), notamment à un traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxaues, en particulier le TAXOL ou (5) d'une tumeur du. sein, mieux encore d'une tumeur résistante à plusieurs médicaments, en particulier réfractaire au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxaires, en particulier au TAXOL ; concernant particulièrement aussi le traitement d'une tumeur pulmonaire multirésistante (de préférence une tumeur pulmonaire qui n'est pas à petites cellules), une tumeur du sein multirésistante, ou une tumeur épidermoïde multirésistante, ou dans un sens plus large de l'invention, à un schéma thérapeutique pour le traitement d'une tumeur susmentionnée ou (dans un sens plus large de l'invention) de toute autre tumeur, en particulier si elle est réfractaire à un ou plusieurs agents chimiothérapeutiques, en particulier multirésistante et/ou réfractaire au TAXOL (D, telle qu'un mélanome, un cancer de l'ovaire, un cancer du pancréas, un neuroblastome, un cancer de la tête et du cou ou un cancer de la vessie, ou dans un sens plus large un cancer du rein, du cerveau ou de l'estomac; par administration d'une épothilone comme agent cytotoxique, en particulier de l'épothilone B; le terme "traitement" englobant aussi (i) un procédé de traitement pour (pour traiter) ladite maladie, comprenant l'administration dudit agent cytotoxique (de préférence une épothilone, en particulier l'épothilone B, dans chaque cas, de préférence, avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable) à un animal à sang chaud, en particulier s'il nécessite un tel traitement, en quantité efficace sur le plan thérapeutique, en au moins un traitement; (ii) l'utilisation dudit agent cytotoxique pour le traitement d'une maladie proliférative; (iii) l'utilisation dudit agent cytotoxique pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique pour le traitement de ladite maladie proliférative (comprenant le mélange dudit agent cytotoxique avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable); (iv) une préparation pharmaceutique comprenant une dose dudit agent cytotoxique appropriée pour le traitement de ladite maladie proliférative. L'invention vise, dans un mode de réalisation préféré, le traitement de patients (humains) ou de groupes de patients lorsque d'autres traitements, en particulier un traitement
type avec un autre agent chimiothérapeutique, en particulier le 5-
fluorouracile, ou un traitement avec des agents anticancéreux de la famille des taxanes, tels que le TAXOL , a échoué. Elle concerne aussi une épothilone, en particulier l'épothilone B, à utiliser dans le traitement d'une maladie proliférative, en particulier lorsque la maladie est réfractaire.a un
traitement avec une thérapie type.
Contexte de l'invention Le cancer représente toujours un besoin médical majeur non satisfait. Le traitement initial de la maladie est souvent la chirurgie, un traitement par rayonnements ou la combinaison, mais la maladie récurrente (métastatique) est courante. Les traitements par chimiothérapie de la plupart des cancers ne sont généralement pas des traitements curatifs, mais ne font que retarder la progression de la maladie. Couramment, les tumeurs et leurs métastases deviennent réfractaires à la chimiothérapie, un phénomène que l'on appelle développement d'une multirésistance. Dans de nombreux cas, les tumeurs
sont résistantes de façon inhérente à certaines familles d'agents chimio-
thérapeutiques [voir V. T. DeVita, Principles of Cancer Management: Chemotherapy, dans Cancer. Principles and Practice of Oncology, V. T. DeVita et al. (directeurs de publication), 5c" édition, Lippincott-Raven, Philadelphie, New York (1977), pages 333-347; ou F. J. Cleton, Chemotherapy: general aspects, dans Oxford Textbook of Oncology; M. Peckham et al., Oxford University Press, Oxford, New York, Tokyo (1995), vol. 1, pages 445-453]. C'est, par exemple, le cas des tumeurs pulmonaires, en particulier du cancer du poumon qui n'est pas à petites cellules, ou également des tumeurs épidermoïdes, comme les tumeurs épidermoïdes de la tête et du cou, en particulier de la bouche, ou également des tumeurs du sein. D'autres mécanismes expliquant pourquoi des tumeurs ne peuvent pas être traitées (sont réfractaires au traitement) peuvent être, par exemple, la présence de mutations de la tubulme ou de mécanismes ayant pour
médiateur la glutathione.
Le cancer intestinal, en particulier colo-rectal, définit un cas spécial de besoins médicaux non satisfaits dans le traitement des cancers. Le traitement initial de la maladie est souvent la chirurgie, le traitement par rayonnements ou la combinaison, mais la maladie récurrente (métastatique) est courante. Les traitements par chimiothérapie en première intention contre le cancer colo-rectal récurrent comprend du 5fluorouracile. Mais ce traitement procure au mieux un retard de la progression de la maladie étant
donné que les tumeurs deviennent habituellement réfractaires au traitement.
La chimiothérapie de ce stade réfractaire de la maladie fait appel à d'autres agents cytotoxiques classiques, mais tous sont considérés comme inadéquats [voir Cohen et al., Cancer of the colon, dans Cancer. Principles and Practice of Oncology, V. T. DeVita et al. (directeurs de publication), 5C"'1c édition, Lippincott-Raven, Philadelphie, New York (1977), pages 1 144-1 197; ou Rowinsky, Ann. Rev. Med. 48, 353-374 (1997)]. De plus, pour le cancer de l'appareil génito-urinaire, en particulier le cancer de la prostate, un autre besoin médical non satisfait, le traitement initial est tel que mentionné ci-dessus pour le cancer colo-rectal, présentant des problèmes semblables. Le traitement par chimiothérapie de première
intention contre le cancer de la prostate récurrent fait appel à des anti-
androgènes et la récurrence est fréquemment dépendante des androgènes.
Mais ce traitement ne fait que retarder la progression de la maladie étant
donné que les tumeurs deviennent presque toujours réfractaires aux anti-
androgènes dans les 6 mois à 2 ans (tumeurs de la prostate réfractaires aux hormones). La chimiothérapie de ce stade réfractaire aux antiandrogènes des maladies fait appel à de la mitoxantrone ou d'autres agents cytotoxiques anticancéreux classiques, mais est considérée comme inadéquate [voir Oesterling et al., Cancer of the prostate, dans Cancer. Principles and Practice of Oncology, V. T. DeVita et al. (directeurs de publication), 5"èe
édition, Lippincott-Raven, Philadelphie, New York (1977), pages 1 322-
1 386; Sternberg, Cancers of the genitourinary tract, dans Cavalli et al. (directeurs de publication), Textbook of Medical Oncology; ou B. J. Roth,
Semin. Oncol. 23 (6 suppl. 14), 49-55 (1996)].
Parmi les agents cytotoxiques de traitement des tumeurs, le TAXOL ( (paclitaxel), un agent stabilisant les microtubules, est devenu un composé très important dont le succès économique est remarquable [voir E. K. Rowinsky, développement et utilité clinique des agents
chimiothérapeutiques antimicrotubules de la famille des taxanes; Ann. Rev.
Med. 48, 353-374 (1997)].
Cependant, le TAXOL présente un certain nombre d'inconvénients.
En particulier, sa solubilité extrêmement basse dans l'eau représente un problème grave. Il est devenu nécessaire d'administrer le TAXOL en formulation avec du Cremophor EL (huile de ricin polyéthoxylée; BASF, Ludwigshafen, Allemagne) qui présente de graves effets secondaires, provoquant, entre autres, des réactions allergiques signalées dans un cas comme avant conduit à la mort d'un patient. Plus grave, certains types de tumeurs sont connus comme étant riéfractaires au traitement avec le TAXOL , même si le médicament est administré en traitement de première intention, ou bien les tumeurs développent une résistance au TAXOL
après de multiples cycles d'exposition.
Bien que les agents anticancéreux antimicrotubules de la famille des taxanes aient échoué en tant que "peut-être l'addition la plus importante à l'arsenal chimiothérapeutique contre le cancer des dernières décennies" [voir E. K. Rowinsky, Ann. Rev. Med. 48, 353-374 (1997)] et malgré le succès commercial du TAXOL , il demeure des limitations à l'efficacité du TAXOL . Le traitement au TAXOL est associé à un certain nombre d'effets secondaires significatifs et certaines grandes catégories de tumeurs solides, à savoir côlon et prostate, présentent peu de réponse à ce composé (voir E. K. Rowinsky, cité plus haut). Spécifiquement, en tant que seul agent, le TAXOL est considéré comme peu actif cliniquement dans les cancers du côlon et du rectum, du rein, de la prostate, du pancréas, de l'estomac et du cerveau [voir E. K. Rowinsky cité plus haut; R. J. Bitton et al., Drug Saf. 12, 196-208 (1995); ou S. G. Arbuck et al., J. Natl. Cancer Inst. Monogr. 15, 11-24 (1993)]. Par exemple, l'efficacité du TAXOL peut être sévèrement limitée par les mécanismes d'accoutumance aux médicaments se produisant par différents mécanismes, tels que la surexpression des phosphoglycoprotéines qui jouent le rôle de pompes à
flux sortant de médicament.
11 existe donc un besoin urgent de trouver des composés et des posologies appropriées avec ces composés pour étendre l'arsenal thérapeutique du traitement des cancers, en particulier dans la majorité des cas o le traitement avec des taxanes et d'autres composés anticancéreux
n'est pas associé à une survie à long terme.
Les épothilones, en particulier les épothilones A et B, représentent une nouvelle famille d'agents cytotoxiques stabilisant les microtubules (voir K. Gerth et al., J. Antibiot. 49, 560-563 (1996); ou Hoefle et al., DE 41 38 042), par exemple de formule:
R O
HO N
- O
O H dans laquelle R est un atome d'hydrogène (épothilone A) ou un groupe
méthyle (épothilone B).
Ces composés présentent les avantages suivants: (i) Ils présentent une meilleure solubilité dans l'eau que le TAXOL et sont donc plus appropriés pour la formulation; et (ii) on a signalé, dans des expériences en culture cellulaire, qu'ils étaient actifs également contre la prolifération des cellules qui, en raison de l'activité de la pompe à flux sortant de la glycoprotéine P qui les rend plus multirésistantes, présentent une résistance au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques, par exemple le TAXOL [voir D. M. Bollag et al., "Epothilones, une nouvelle classe d'agents stabilisant les microtubules avec un mécanisme d'action de type Taxol", Cancer Research 55, 2 325-2 333 (1995); et D. M. Bollag, Exp. Opin. Invest. Drugs 6, 867- 873 (1997)]; et (iii) malgré le fait qu'en apparence elles partagent le même site de liaison, ou un site de liaison proximal sur le plan stérique, sur le microtubule, les épothilones se sont avérées actives contre une lignée cellulaire de cancer de l'ovaire résistante au TAXOL avec une 3-tubuline altérée [voir R. J.
Kowalski et al., J. Biol.Chem. 272 (4), 2 534-2 541 (1997)].
Par ailleurs, elles sont extrêmement toxiques et, par conséquent, leur utilité dans le traitement du cancer in vivo était considérée comme
impossible en pratique [voir, par exemple, PNAS 95, 9 642-9 647 (1998)].
Par conséquent, la présente invention montre, d'une façon inattendue, que l'on peut effectivement trouver des posologies qui permettent d'une part de traiter des tumeurs avec des épothilones, en particulier l'épothilone B, et d'autre part de traiter certains groupes de patients ne répondant pas à d'autres types de traitement, qu'il s'agisse d'une multirésistance, comme avec les taxanes, par exemple le TAXOL , d'un caractère réfractaire en raison
d'une multirésistance et/ou d'un autre mécanisme.
La présente invention a pour but de présenter pour la première fois des schémas in vivo pour un traitement utile avec des épothilones, de préférence l'épothilone A ou en particulier l'épothilone B, qui permettent le traitement d'une maladie tumorale, par exemple d'un mélanome, d'un cancer de l'ovaire, d'un cancer du pancréas, d'un neuroblastome, d'un cancer de la tête et du cou, d'un cancer de la vessie, d'un cancer du rein, du cerveau, de l'estomac ou de préférence du côlon et du rectum, de la prostate, du sein, du poumon (en particulier un cancer du poumon qui n'est pas à petites cellules) ou d'un cancer épidermoïde, par exemple le cancer épidermofde de la tête et
du cou, en particulier de la bouche.
Bien que le schéma de traitement général permette de traiter divers types de tumeurs déjà en traitement de première intention. l'invention concerne de préférence le traitement de tumeurs dont on peut prévoir qu'elles seront réfractaires, ou qui se sont avérées réfractaires, à un traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques, par exemple le traitement type avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques, en particulier avec le 5-fluorouracile et/ou le taxane, par exemple le traitement
au TAXOL .
On a maintenant découvert, non sans surprise, que même la prolifération de cellules tumorales et de tumeurs réfractaires au traitement
type avec d'autres agents chimiothérapeutiques, par exemple le 5-
fluorouracile, et/ou au traitement avec un composé de la famille des taxanes, tout particulièrement le TAXOL , en particulier d'une tumeur colo-rectale, notamment une tumeur également réfractaire au traitement type, par exemple avec le 5-fluorouracile, ou d'une tumeur pulmonaire, notamment un cancer pulmonaire qui n'est pas à petites cellules, d'une tumeur épidermoïde, mieux encore, d'une tumeur épidermoïde de la tête et du cou, en particulier de la bouche, ou d'une tumeur du sein, et/ou d'une de ses métastases, peut être diminuée ou arrêtée et que, même, une régression
ou une disparition de la tumeur est possible.
Description détaillée des aspects préférés de l'invention
La présente invention traite de préférence du sujet suivant, qui fait
partie de l'invention.
Lorsqu'on est dans le cadre de cette description toute entière, chaque
fois que l'on mentionne un "traitement d'une maladie proliférative" ou d'un tumeur, d'un cancer ou analogue, on entend a) un procédé de traitement (= pour traiter) d'une maladie proliférative, ledit procédé comprenant l'étape consistant à administrer (pour au moins un traitement) une épothilone, en particulier l'épothilone A et/ou B, notamment B (de préférence dans un véhicule pharmaceutiquement acceptable) à un animal à sang chaud, en particulier un être humain, nécessitant un tel traitement, à une dose permettant de traiter ladite maladie (= une quantité efficace sur le plan thérapeutique), de préférence à une dose (quantité) telle que précisée comme étant préférée ci-dessus et ci-dessous; b) l'utilisation d'une épothilone, de préférence l'épothilone A et/ou B, en particulier l'épothilone B, pour le traitement d'une maladie proliférative, ou d'une épothilone, en particulier l'épothilone B, pour l'utiliser dans le traitement de ladite maladie (en particulier chez un être humain); c) l'utilisation d'une épothilone, en particulier l'épothilone A et/ou B, en particulier l'épothilone B, pour fabriquer une préparation pharmaceutique pour le traitement d'une maladie proliférative; et/ou d) une préparation pharmaceutique comprenant une dose d'une épothilone, en particulier l'épothilone A et/ou B, tout particulièrement l'épothilone B, qui soit appropriée pour le traitement d'une maladie proliférative; ou toute combinaison de a), b), c) et d) conformément au sujet susceptible d'être breveté dans un pays o cette demande est déposée; e) un procédé d'utilisation d'une épothilone pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique pour le traitement d'une maladie proliférative, comprenant le mélange de ladite epothilone avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable. Dans les cas o une maladie tumorale ou une tumeur spécifique (par exemple tumeur du côlon, carcinome du côlon ou cancer du côlon; ou tumeur de la prostate, carcinome de la prostate ou cancer de la prostate) est mentionnée à la place de "maladie proliférative", les catégories a) à e) sont également englobées, ce qui signifie que la maladie tumorale respective peut se substituer dans les catégories a) à e) ci-dessus à "maladie proliférative", conformément au sujet susceptible d'être breveté, de préférence tout traitement de a) à e) concernant le
traitement d'êtres humains.
Sous un premier aspect, la présente invention concerne le traitement d'une maladie proliférative qui est réfractaire au traitement avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques, dans lequel une épothilone, en particulier l'épothilone A et/ou B, notamment l'épothilone B, est administrée à un animal à sang chaud, de préférence un être humain, nécessitant un tel
traitement, en particulier en quantité efficace sur le plan thérapeutique.
Sous un deuxième aspect, la présente invention concerne un schéma in vivo pour le traitement d'une maladie proliférative, en particulier un cancer, qui est réfractaire au traitement avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques, en particulier de la famille des taxanes, comme le TAXOL et/ou le 5-fluorouracile, dans lequel une épothilone, en particulier l'épothilone A et/ou B, notamment l'épothilone B, est administrée à une dose comprise entre environ 1 et environ 100%, de préférence entre environ 25 et 100%, de la dose maximale tolérée (une seule administration) (DMT) à un animal à sang chaud, en particulier un être humain; et une ou plusieurs autres doses (de préférence deux à sept), de préférence chacune selon la posologie que l'on vient de mentionner, sont administrées en un ou de préférence plus d'un autre cycle(s) de traitement, en particulier avec un intervalle entre les cycles de traitement d'une semaine à plus d'une semaine après le traitement précédent, mieux encore après environ une à environ 6 semaines, tout particulièrement d'environ une à environ trois semaines après le traitement précédent, respectivement. Généralement, on préfère ce schéma de traitement dans lequel une forte dose est administrée en deux ou plus de deux cycles de traitement avec des périodes entre deux administrations d'une à six, de préférence d'une à trois, semaines plutôt que des traitements plus fréquents avec des doses plus faibles, en particulier étant donné que cela devrait réduire la fréquence et la durée de l'hospitalisation et que cela présente des effets antitumoraux supérieurs et moins de toxicité que des traitements plus fréquents et plus d'efficacité
antitumorale qu'un traitement moins fréquent.
l<)W 2775187 De préférence, pour l'épothilone B, la dose à utiliser chez l'être humain est calculée selon la formule (I) dose unique (mg/m2) = (0,1 à y) x N (I) dans laquelle N (un nombre entier (comme 1, 2 ou 3) ou un nombre fractionnaire (comme 1,5 ou 2,3), chaque fois qu'il est mentionné ci-dessus et ci-dessous)) est le nombre de semaines entre deux traitements (de préférence un nombre dans la gamme d'environ 1 à environ 6 (correspondant à un intervalle d'environ 1 à environ 6 semaines), en particulier d'environ 1 à environ 3 (correspondant à un intervalle préféré d'environ 1 à environ 3 semaines) et y est égal à 6, de préférence 5, mieux
encore 4.
En particulier, la dose de traitement est calculée selon la formule Il dose unique (mg/m2) = (0,1 à 2,5) x N (Il) plus particulièrement encore selon la formule 111 dose unique (mg/m2) = (0,1 à 1,7) x N (Ili) et tout particulièrement selon la formule 1V dose unique (mg/m2) = (0,1 à 1) x N (IV) o, dans chaque formule Il à IV, N a la signification donnée pour la formule I. Pour les doses calculées selon l'une quelconque des formules I à IV, on doit satisfaire à la condition suivante: la dose, même si le calcul donne une
valeur plus élevée, ne doit pas dépasser environ 18 mg/m2 pour une prise.
De préférence, pour un traitement hebdomadaire, la dose est comprise entre environ 0,1 et environ 6, de préférence entre environ 0,1 et environ 5 mg/m2, mieux encore entre environ 0,1 et environ 3 mg/m2, encore mieux entre 0,1 et 1,7 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ I mg/m2; pour un traitement de trois semaines (traitement toutes les trois semaines), la dose est comprise entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2, de préférence entre environ 0,3 et environ 15 mg/m2, mieux encore entre environ 0,3 et environ 12 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2, encore plus particulièrement entre environ 0,3 et
environ 5 mg/m2 et encore mieux entre environ 1,0 et environ 3,0 mg/m2.
Cette dose est de prétfrence administrée à l'être humain par administration intraveineuse (iv.) durant 2 à 180 min., de préférence 2 à 120 min., mieux encore durant environ 5 à environ 30 min., tout particulièrement durant
environ 10 à environ 30 min., par exemple durant environ 30 minutes.
De préférence, en particulier dans le cas d'un traitement hebdomadaire, des périodes de repos de plus d'une semaine, mieux encore de deux à dix semaines, préférablement de trois à six semaines, après le traitement précédent peuvent être nécessaires après, par exemple, 3, 4, 6, 8, ou plus, cycles de traitement en fonction de la condition du patient, pour
permettre une récupération suffisante après le traitement précédent.
Sous un troisième aspect de l'invention, la présente invention concerne un schéma in vivo pour le traitement d'une maladie proliférative, en particulier d'une maladie réfractaire au traitement avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques, dans lequel une épothilone, en particulier l'épothilone A et/ou B, notamment l'épothilone B, est administrée à un animal à sang chaud, en particulier un être humain, à une dose inférieure à 80%, mieux encore inférieure à 50%, de la dose maximale
tolérable (DMT).
Sous un quatrième aspect, l'invention concerne le traitement in vivo d'une maladie proliférative qui est réfractaire au traitement avec un ou
plusieurs autres agents chimiothérapeutiques, en particulier le 5-
fluorouracile ou un agent stabilisant les microtubules de la famille des
taxanes, en particulier le TAXOL , par exemple une tumeur multi-
résistante, dans lequel une épothilone, en particulier l'épothilone B, est
administrée à un animal à sang chaud, en particulier un être humain.
Sous un cinquième aspect, l'invention concerne le traitement in vivo d'une maladie proliférative, en particulier d'une maladie réfractaire au traitement avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques, par administration associée (a) d'une épothilone, de préférence l'épothilone A et/ou l'épothilone B, en particulier l'épothilone B, en association avec (b) un autre agent chimiothérapeutique antitumoral, de préférence le traitement associé étant chronométré de manière que les constituants (a) et (b) soient administrés à un animal à sang chaud, en particulier un être humain (spécialement nécessitant un tel traitement), en association dans une quantité qui présente une efficacité thérapeutique associée contre une maladie proliférative qui peut être de préférence traitée par administration d'une épothilone, de préférence l'épothilone A et/ou l'épothilone B, en particulier l'épothilone B; ladite administration se faisant de préférence à un homme souffrant d'une tumeur réfractaire à d'autres traitements
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chimiothérapeutiques, par exemple à un traitement en particulier avec le 5-
fluorouracile ou en particulier avec un agent anticancéreux de la famille des
taxanes, comme le TAXOL .
A cet égard, l'invention concerne aussi une préparation associée comprenant les constituants (a) et (b) tels que définis dans le précédent paragraphe. L'invention concerne aussi un produit qui comprend le constituant (a)
et le constituant (b) tels que définis dans l'avant-dernier paragraphe ci-
dessus, en présence ou en l'absence d'un ou de plusieurs véhicules pharmaceutiquement acceptables, sous forme d'une préparation associée pour administration simultanée ou étagée dans le temps à un animal à sang chaud, en particulier un être humain, sur une durée suffisamment courte pour que les composés actifs du constituant (a) et du constituant (b) renforcent mutuellement l'activité antiproliférative (en particulier contre les cellules proliférantes) chez ledit animal à sang chaud pour traiter une
maladie proliférative.
Les termes généraux utilisés ci-dessus et ci-dessous ont de préférence
les significations suivantes, sauf indication contraire.
Une maladie proliférative est principalement une maladie tumorale (ou un cancer) (et/ou les métastases éventuelles), o que soient située la tumeur ou la métastase, plus spécialement une tumeur choisie dans le groupe comprenant le cancer du sein, le cancer génito-urinaire, le cancer du poumon, le cancer gastro-intestinal, le cancer épidermoïde, le mélanome, le cancer de l'ovaire, le cancer du pancréas, le neuroblastome, le cancer de la tête et du cou (cette expression, lorsqu'elle est employée, signifiant un cancer de la tête et/ou du cou, à savoir non seulement un cancer de la tête et du cou, mais en envisageant aussi un cancer de la tête ou du cou) ou un cancer de la vessie, ou, dans un sens plus large, un cancer du rein, du cerveau ou de l'estomac; mieux encore (i) une tumeur choisie parmi une turnmeur du sein; une tumeur épidermoïde, en particulier une tumeur épidermoïde de la tête et du cou, de préférence de la bouche; et une tumeur du poumon, eni particulier une tumeur du poumon qui n'est pas à petites
cellules; ou une tumeur gastro-intestinale, en particulier une tumeur colo-
rectale: et une tumeur génito-urinaire, en particulier une tumeur de la prostate (notamment une tumeur de la prostate réfractaire aux hormones);
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ou (ii) (tout particulièrement) une maladie proliférative qui est réfractaire au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques, en particulier une tumeur correspondante (et/ou ses métastases éventuelles),plus spécialement une tumeur choisie dans le groupe comprenant les tumeurs qui sont réfractaires au traitement type avec un ou d'autres agents chimiothérapeutiques, en particulier avec le 5- fluorouracile et/ou (de préférence) un agent stabilisant les microtubules de la famille des taxanes, tout particulièrement le TAXOL , encore mieux une tumeur choisie parmi une tumeur gastro-intestinale, par exemple colo-rectale (en particulier réfractaire à un traitement type, par exemple, au 5-fluorouracile et/ou au TAXOL ); et une tumeur génito- urinaire, par exemple les tumeurs prostatiques (et/ou leurs métastases, en particulier les métastases); et tout particulièrement une tumeur gastro-intestinale, en particulier un cancer colo-rectal; ou (iii) une tumeur réfractaire au traitement avec d'autres agents 1 5 chimiothérapeutiques en raison d'une multirésistance, en particulier réfractaire à un agent stabilisant les microtubules de la famille des taxanes, de préférence au TAXOL , tout particulièrement une tumeur du poumon multirésistante, en particulier résistante au TAXOL (notamment une tumeur pulmonaire qui n'est pas à petites cellules), une tumeur du sein multirésistante ou une tumeur épidermoïde multirésistante, de préférence une tumeur de la tête et du cou épidermoïde, mieux encore une tumeur de la bouche. Dans un sens plus large de l'invention, une maladie proliférative peut par ailleurs être choisie parmi les affections hyperprolifératives telles que les hyperplasies, les fibroses (en particulier pulmonaire, mais aussi d'autres types de fibroses, telles que la fibrose rénale), l'angiogenèse, le psoriasis, l'athérosclérose et la prolifération du muscle lisse dans les vaisseaux
sanguins, comme la sténose ou la resténose suivant une angioplastie.
Lorsque, dans ce qui précède et dans la suite, on mentionne une tumeur, une maladie tumorale, un carcinome ou un cancer, on entend aussi (a la place ou en plus) englober une métastase dans l'organe ou le tissu d'origine et/ou en tout autre endroit, quel que soit l'endroit de la tumeur
et/ou de la métastase.
Le mot "réfractaire" signifie que la maladie proliférative respective (en particulier une tumeur et/ou une métastase éventuelle), après traitement
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avec un (cc qui signifie au moins un) agent chimiothérapeutique autre que l'épothilone, ne présente qu'une réponse antiproliférative nulle ou faible (une inhibition de la croissance de la tumeur nulle ou faible) après le traitement avec un tel agent, autrement dit une tumeur qui ne peut pas être traitée du tout ou qui ne peut être traitée qu'avec des résultats insatisfaisants avec d'autres agents chimiothérapeutiques (de préférence types) (de préférence tels que définis ci-dessus, en particulier le 5-fluorouracile (en particulier dans le cas d'un cancer colo-rectal, comme le cancer du côlon), des anti-androgènes ou de préférence de la mitoxantrone (en particulier dans le cas du cancer de la prostate), ou des anti-cestrogènes comme le létrozole (en particulier dans le cas du cancer du sein); ou en particulier un agent chimiothérapeutique de la famille des taxanes, par exemple le TAXOTERE ou le TAXOL , chez un animal à sang chaud, en particulier un être humain; par exemple, la croissance de la tumeur n'est pas arrêtée, mais seulement retardée légèrement, ou bien on ne constate aucune régression. La présente invention, lorsque le traitement de tumeurs réfractaires et analogues est mentionné, doit être comprise comme englobant non seulement (a) une ou des tumeurs o un ou plusieurs agents chimiothérapeutiques ont déjà échoué durant le traitement d'un patient, mais aussi (a) une ou des tumeurs qui peuvent s'avérer réfractaires par d'autres moyens, par exemple par biopsie et culture en présence des agents chimiothérapeutiques. Lorsqu'une expression comme "réfractaire au TAXOL " est employée ci-dessus et ci-dessous, celle-ci, en plus du produit fini, signifie aussi le paclitaxel, le principe actif du TAXOL . L'expression "réfractaire au traitement hormonal" ou "réfractaire aux hormones", dans le cas d'une tumeur de l'appareil génito-urinaire, en particulier d'une tumeur de la
prostate, signifie réfractaire au traitement avec un anti-androgène.
Le TAXOL désigne de préférence le produit fini qui comprend du paclitaxel, mais, dans un sens plus large, il entend aussi englober le paclitaxel proprement dit ou toute autre formulation de paclitaxel avec un
ou plusieurs véhicules.
De préférence, le terme réfractaire signifie qu'avec une dose type on obtient une réduction de la croissance de la tumeur de moins de 50% (autrement dit une valeur TRAITE/TÉMOIN en pourcentage égale ou l 2775187 supérieure à 50%) lorsqu'on compare avec un témoin sans chimiothérapie,
par exemple par des mesures in vivo ou in vitro.
Une maladie tumorale multirésistante est une maladie dans laquelle on constate une résistance à un ou plusieurs agents chimiothérapeutiques, y compris ceux de la famille des taxanes, notamment le TAXOL , ou de la famille des anthracyclines, notamment l'ADRIAMYCINE . La base de cette résistance est l'exportation via une pompe dépendant de l'énergie (en particulier ATP) située à la surface de cellules de la tumeur respective, en particulier de la famille des glycoprotéines P. notamment la glycoprotéine P (gp P) proprement dite. Dans la présente invention, d'autres mécanismes peuvent aussi (à la place ou en plus) faire qu'une tumeur sera réfractaire à
un traitement par des agents chimiothérapeutiques autres qu'une épothilone.
Par exemple, des altérations de la cible du médicament (en particulier des mnicrotubules dans le cas présent), des variations du métabolisme intracellulaire susceptibles d'inactiver le composé, ou des variations de la physiologie de la cellule qui faciliteraient une dérivation ou un chevauchement du mécanisme d'action du médicament peuvent se traduire
par une telle résistance.
L'expression "autre agent chimiothérapeutique" ou "agent chimio-
thérapeutique type" entend signifier en particulier un agent chimiothéra-
peutique autre qu'une épothilone; de préférence un agent chimiothéra-
peutique tel que défini dans l'introduction, en particulier le 5fluorouracile (notamment dans le cas d'un cancer colo-rectal comme le cancer du côlon), un anti-androgène ou de la mitoxantrone (notamment dans le cas du cancer de la prostate), ou un anti-oestrogène comme le létrozole (notamment dans
le cas du cancer du sein); en particulier, l'expression désigne le 5-
fluorouracile ou (préférablement) les agents stabilisant les microtubules de la famille des taxanes, par exemple de préférence le TAXOTERE ou mieux encore le TAXOL . Un "traitement type avec d'autres agents chimiothérapeutiques", "un autre traitement par chimiothérapie" ou "une chimiothérapie type" désignent un traitement avec au moins un "autre" ou
un "agent thérapeutique type" de cette sorte.
Le terme épothilone entend englober toute épothilone ou tout dérivé d'épothilone. De préférence, le terme "épothilone" désigne l'épothilone A, l'épothilone B, tout dérivé d'épothilone décrit dans WO 98/25 929 lM 6 2775187 (incorporé ici à titre de référence) ou tout mélange de ces composés; mieux encore, il signifie l'épothilone A et/ou l'épothilone B et tout particulièrement il désigne l'épothilone B. L'administration dans tous les cas mentionnés ci-dessus et ci-dessous peut se faire par voie orale mais,en raison d'une biodisponibilité de mieux en mieux définie, elle se fait de préférence par voie parentérale, en particulier intraveineuse, par exemple par perfusion ou injection. Lorsqu'on utilise le mot "perfusion" dans la suite, cela signifie de préférence perfusion
intraveineuse, qui est le mode le plus préféré d'administration.
Ensuite, des données pour adultes sont la base de l'illustration.
Cependant, il va sans dire que la présente invention concerne aussi le traitement de maladies prolifératives en pédiatrie. Les doses doivent ensuite être corrigées selon des procédés types et selon l'âge, la condition et d'autres
caractéristiques du patient.
La Dose Maximale Tolérée (DMT) est déterminée selon des méthodes types; de préférence, chez les animaux à sang chaud, la DMT dans le cas d'une administration orale ou intraveineuse est déterminée comme étant la dose d'une seule prise ne produisant pas la mort et pour laquelle la perte de poids corporel est de moins de 40%, de préférence de moins de 25%, chez l'animal à sang chaud individuel traité (ce terme
désignant ici principalement un animal; pour l'être humain, voir cidessous).
La DMT peut varier en fonction de la population des patients qui peut être définie par type de tumeur, plage d'âges, genre, stade de la tumeur et analogues. Alors que chez l'animal, la manière la plus préférable de déterminer la DMT peut être analogue à celle indiquée dans les exemples présentés ci-dessous, chez l'homme la DMT peut généralement être déterminée à partir d'une seule prise d'une dose très faible, par exemple 1/10 de la DL10 (à savoir la dose létale pour 10% des animaux) chez l'espèce animale la plus sensible sur laquelle des études toxicologiques ont été réalisées, par exemple pour les épothilones (notamment l'épothilone B) sur la plage de 0,1 à 25 mg/m2, en particulier pour l'épothilone B sur la plage de 0,1 à 2,5 mg/m2, tout particulièrement sur la plage de 0, 1 à 0,33 mg/m2. La croissance de la dose pour le niveau de dose suivant est de 100%, à moins que l'on constate une toxicité de grade 2 selon les critères de toxicité courants révisés de l'institut National du Cancer américain, auquel cas la
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croissance dc la dose sera de 67%. La croissance de la dose pour les niveaux de dose suivants est sur la plage de 25% à 67%. Par exemple, oll traite habituellement trois patients à un niveau de dose et on observe la toxicité aiguë pendant un traitement avant d'accepter d'autres patients dans l'étude. Si aucun des trois patients ne présente de toxicité limitant la dose (TLD), on traite alors la cohorte de trois patients suivante avec la dose immédiatement supérieure. Si deux des trois patients au moins présentent une TLD, on traite alors trois patients de plus à la dose immédiatement inférieure, à moins que six patients aient déjà été traités à cette dose. Si l'un des trois patients traités à une dose présente une TLD, on traite alors trois patients de plus au même niveau. Si la fréquence des TLD parmi les patients est de I sur 6, on traite alors la cohorte suivante à la dose immédiatement supérieure. En général, si deux des six patients au moins traités à un niveau de dose présentent une TLD, on considère alors que la DMT a été dépassée et on traite trois patients de plus à la dose immédiatement inférieure, comme décrit ci-dessus. La DMT est définie comme étant la dose la plus élevée
étudiée pour laquelle la fréquence des TLD a été inférieure à 33%.
Habituellement, la croissance des doses pour les traitements ultérieurs d'un même patient - à savoir la croissance des doses pour un même patient - n'est pas autorisée. En variante, des échelons de doses peuvent être définis par une série de Fibonacci modifiée dans laquelle les incréments de dose pour des niveaux successifs au-delà de la dose de départ sont de 100%, 67%, % et 40%, puis de 33% pour tous les niveaux ultérieurs. Enfin, on peut trouver la DMT par les procédés décrits par R. Simon et al., J. Nat. Cancer
Inst. 89(15), 1997, pages 1 138-1 147.
La TLD comprend généralement (mais sans limitation) toute mort liée au médicament et la plupart des toxicités de grades 3 et 4 liées au médicament, notamment la neutropénie fébrile (voir aussi les critères de toxicité courants révisés de l'Institut National du Cancer américain). Voir en particulier les exemples. Pour un être humain, les doses de traitement préférées sont définies par la fonnule 1, de préférence par la formule Il et mieux encore par la formule Ili mentionnées ci-dessus (à condition qu'aucune prise ne dépasse 18 mg/m2. De préférence, pour un traitement hebdomadaire, la dose est comprise entre environ 0,1 et environ 6, de préférence entre environ 0,1 et environ 5 mg/m2, mieux encore entre environ 0,1 et environ 3 mg/m2, encore mieux entre environ 0,1 et environ 1,7 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 1 mg/m2;. pour un traitement toutes les trois semaines, la dose est comprise entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2, de préférence entre environ 0,3 et environ 15 mg/m2, mieux encore entre environ 0,3 et environ 12 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2, encore plus particulièrement entre environ 0,3 et environ 5 mg/m2 et encore mieux entre environ 1,0 et environ 3,0 mg/m2. Cette dose est de préférence administrée à l'être humain par administration intraveineuse (i.v.) durant 2 à 180 min., de préférence 2 à 120 min., mieux encore durant environ 5 à environ 30 min., tout particulièrement durant environ 10 à environ 30 min., par exemple
durant environ 30 minutes.
D'après les données pour les animaux, les doses applicables chez les êtres humains (adultes) peuvent être calculées grossièrement de la manière suivante: une dose de 1 mg/kg chez la souris correspond à une dose de 3
mg/m2 chez un être humain.
Une récupération suffisante après le traitement précédent signifie, chez un animal à sang chaud, en particulier la reprise de poids corporel de l'individu traité à son niveau de départ trouvé avant la première prise, de préférence à au moins 95% dudit poids. Chez un être humain, la récupération après chaque administration de la dose précédente est de préférence définie comme étant la récupération à l'issue d'une toxicité de grade 3 ou 4, notamment, par exemple, l'obtention d'une numération plaquettaire d'au moins 100 000/mm3 et d'une numération des neutrophiles
d'au moins I 500 cellules/mm3 de sang entier.
Le traitement peut être répété si aucune réponse n'est obtenue après un premier traitement, jusqu'à ce que l'on constate une progression de la tumeur ou jusqu'à ce que d'autres raisons (par exemple l'état du patient) nécessitent l'interruption du traitement. Chez un être humain, le traitement avec environ 25 à environ 100% de la DMT est de préférence répété toutes les I à 10 semaines, en particulier 2 à 10 semaines; (le préférence toutes les 1 à 10 semaines ou toutes les 3 à 6 semaines, jusqu'à ce que l'on rencontre une progression de la maladie, une toxicité inacceptable, I ou de préférence 2 cycles au-delà de la détermination d'une réponse complète, ou jusqu'à ce
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que le patient refuse de poursuivre le traitement pour n'importe quelle raison. De préférence, dans le cas du traitement hebdomadaire d'un être humain avec une épothilone, la dose se situe dans la gamme d'environ 5 à environ 60%, de préférence d'environ 10 à environ 60%, par exemple d'environ 5 à environ 35%, de la DMT, notamment dans la gamme d'environ 30 à environ 35% de la DMT. De préférence, pour l'épothilone B. la dose se situe dans la gamme d'environ 5 à environ 60%, de préférence d'environ 10 à environ 60%, par exemple d'environ 10 à environ 45%, tout spécialement dans la gamme d'environ 30 à environ 45%, de la DMT une
fois toutes les trois semaines.
Mieux encore, le traitement est interrompu après administration toutes les trois à huit. en particulier trois à cinq, semaines de traitement, suivie d'une période de repos de deux à cinq semaines, par exemple de deux semaines, avant la reprise du traitement, soit par une seule prise ou à
nouveau par administration toutes les semaines ou deux fois par semaine.
En particulier, dans le cas d'un traitement hebdomadaire à l'épothilone B, on l'interrompt après la troisième à huitième administration, puis on laisse une période de repos de deux à quatre semaines, par exemple de deux semaines,
avant la reprise du traitement par administration hebdomadaire.
L'administration du constituant (a), à savoir des épothilones A et/ou B, en particulier B, a lieu de préférence comme décrit ci-dessus, en
particulier en utilisant l'un des schémas de traitement spéciaux décrits ci-
dessus. L'administration du constituant (b) a lieu de préférence selon des
schémas de traitement que connaît l'homme du métier.
Dans un mode de réalisation préféré, le constituant (b) est administré avant le constituant (a), de préférence dans un traitement comprenant une ou plusieurs administrations de constituant (b) avant de commencer le traitement avec le constituant (a), de préférence de telle sorte que le traitement avec le constituant (b) se termine au moins deux jours. de préférence 5 à 10 jours, par exemple environ 5 jours, avant le traitement avec le constituant (a) qui est administré une ou plusieurs fois par la suite,
de préférence une à cinq fois, en particulier une ou deux fois.
2() Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, le constituant (a) est administré selon un schéma toutes les 3 semaines avant le constituant (b), de préférence dans un traitement comprenant une administration du constituant (a) avant de commencer le traitement avec le constituant (b), mieux encore de telle sorte que le traitement avec le constituant (a) se termine immédiatement avant le traitement avec le constituant (b) qui est administré par la suite Dans un deuxième mode de réalisation préféré, le constituant (a) est administré selon un programme hebdomadaire. Le constituant (b), en revanche, est administré selon un schéma toutes les 3 semaines, chaque administration ayant lieu immédiatement après la troisième administration
de chaque série du constituant (a).
Dans un troisième mode de réalisation plus préféré, le constituant (a) est administré selon un programme hebdomadaire avant le constituant (b), de préférence dans un traitement comprenant une administration du constituant (a) avant de commencer le traitement avec le constituant (b), mieux encore de telle sorte que le traitement avec le constituant (a) se termine immédiatement avant le traitement avec le constituant (b) qui est
administré par la suite.
L'expression "autre agent chimiothérapeutique" signifie ici en particulier tout agent chimiothérapeutique qui est ou qui peut être utilisé
dans le traitement de maladies tumorales, tel que les agents chimiothérapeu-
tiques dérivés des familles suivantes:
(A) les agents d'alkylation, de préférence les agents chimiothéra-
peutiques de réticulation, de préférence les agents de bis-alkylation; (B) les antibiotiques antitumoraux, de préférence la doxorubicine (ADRIAMYCINE , RUBEX ); (C) les antimétabolites; (D) les alcaloïdes végétaux; (E) les agents hormonaux et antagonistes, (F) les modificateurs de réponse biologique, de préférence les lymphokines et les interférons; (G) les inhibiteurs de protéine tyrosine kinases ct/ou de sérine/ thréonine kinases; (H) les oligonucléotides ou dérivés d'oligonucléotides antisens; ou (I) les agents divers ou les agents ayant d'autres modes d'action
ou des modes d'action inconnus.
L'expression "à efficacité thérapeutique conjointe contre une maladie proliférative pouvant être traitée par administration d'épothilone A et/ou d'épothilone B, en particulier l'épothilone B", on entend de préférence une maladie proliférative telle que mentionnée ci-dessus, en particulier une maladie tumorale, la réponse se manifestant de préférence par une prolifération diminuée, par exemple une diminution de la croissance de la tumeur ou même (de préférence) une régression de la tumeur ou (tout
particulièrement) une disparition de la tumeur ("réponse totale").
De préférence, l'expression "quantité efficace conjointement sur le plan thérapeutique contre une maladie proliférative pouvant être traitée par administration d'épothilone A et/ou d'épothilone B, en particulier l'épothilone B", on entend toute quantité des constituants (a) et (b) des associations qui, dans l'association, diminue la prolifération des cellules responsables des maladies prolifératives mentionnées quelles qu'elles soient, en particulier une tumeur (y compris les cellules métastatiques) (en particulier une diminution de la croissance de la tumeur) ou, de préférence, provoquant même une régression, mieux encore la disparition partielle ou totale, de ces cellules (en particulier une régression de la tumeur, de
préférence une réponse totale signifiant la disparition de la ou des tumeurs).
Cette expression non seulement comprend les associations des constituants (a) et (b) o (a) et (b) sont dosés de manière à avoir une efficacité antiproliférative déjà sans association, mais aussi les doses de ces constituants qui, seuls, ne présenteraient qu'un effet nul ou marginal, mais qui, en association, conduisent à des effets nettement antiprolifératifs, autrement dit à une diminution de la prolifération ou de préférence même à une régression des cellules proliférantes voire même à la guérison de la maladie proliférative. De plus, ici, le terme "association" est non seulement utilisé pour décrire des associations fixées des constituants, mais aussi toute association des constituants (a) et (b) pour une utilisation simultanée ou étagée dans le temps, en un laps de temps suffisamment court pour que les composés actifs, tant du constituant (a) que du constituant (b), renforcent
mutuellement l'activité antiproliférative, par exemple chez un patient.
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L'expression "préparation d'une association comprenant le constituant (a) et le constituant (b)" signifie toute association, qu'il s'agisse d'une trousse de composants ou d'une seule association combinée, du constituant (a) et du constituant (b) sous forme d'un produit pharmaceutique, autrement dit de préférence avec présence d'un véhicule
pharmaceutiquement acceptable. Pour les véhicules préférés, voir ci-
dessous dans "Préparations pharmaceutiques".
L'expression "un produit qui comprend le constituant (a) et le constituant (b)" signifie de préférence un produit qui comprend (a) au moins un composé choisi parmi l'épothilone A et (de préférence) l'épothilone B et (b) au moins un autre agent chimiothérapeutique en présence ou en l'absence d'un ou de plusieurs véhicules pharmaceutiquement acceptables, sous forme d'une préparation en association, pour une utilisation simultanée ou étagée dans le temps, de préférence dans les limites d'une durée suffisamment courte pour que les composés actifs, tant du constituant (a) que du constituant (b), renforcent mutuellement l'activité antiproliférative contre les cellules proliférantes, en particulier chez un patient, pour traiter une maladie proliférative qui répond à ces composés actifs", en particulier une "trousse de composants" au sens o les constituants efficaces (a) et (b) de l'association peuvent être dosés indépendamment ou à l'aide de différentes associations fixées avec des quantités distinctes des constituants (a) et (b) à différents moments. Les "composants" de la trousse de composants peuvent être administrés simultanément ou étagés dans le temps, autrement dit à différents moments, et avec des intervalles de temps égaux ou différents pour un composant particulier de la trousse de composants, de préférence à condition que les intervalles de temps soient choisis pour que l'effet sur la maladie proliférative dû à l'utilisation associée des composants soit plus grand que l'effet que l'on obtiendrait en utilisant seulement un des constituants (a) et (b) seul ou en utilisant les deux, de manière que les composés agissent indépendamment (par exemple avec des périodes suffisamment longues pour éviter les effets de chaque constituant sur les autres), autrement dit que l'on constate une inhibition plus forte de la prolifération ou, de préférence, une régression plus forte, voire même une guérison, de la maladie
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proliférative, que lorsque la même dose de l'un seulement des constituants (a) et (b) est administrée seule à la même dose ou après des intervalles de temps suffisamment longs pour pouvoir exclure des effets mutuels des constituants (a) et (b). Par "renforcer mutuellement l'activité antiproliférative contre des cellules proliférantes, en particulier chez un patient", on entend de préférence un renforcement mutuel de l'effet des constituants (a) et (b), en particulier une synergie et/ou la cause de la régression des cellules prolifératives, jusqu'à destruction totale (inclue), et
en particulier une forte synergie entre les constituants (a) et (b).
L'expression "cellules proliférantes", en particulier les cellules proliférantes pathologiques ou anormales, signifient les cellules de tumeurs et/ou de métastases de tumeurs, en particulier des tumeurs définies ici
conmme étant préférées.
On préfère les associations qui présentent une activité antiproliférative renforcée comparée aux constituants uniques seuls, en particulier les associations qui présentent une synergie (associations synergiques) ou les associations qui conduisent à une régression des tissus
prolifératifs et/ou à une guérison des maladies prolifératives.
Le terme "synergie" désigne un effet qui est plus fort qu'une addition, à savoir un effet de l'association d'un constituant (a) avec un constituant (b) plus fort que celui que l'on pourrait atteindre par le facteur de diminution de la prolifération obtenu par une simple multiplication du facteur de diminution de la prolifération d'un constituant (a) seul ou d'un constituant (b) seul comparé à un témoin sans traitement lorsque chaque (a) et (b) tel quel, seul ou en association, est administré à la même dose que dans le simple traitement sans association (ce qui ne signifie pas que la dose de (a)
doive être identique à celle de (b), bien que cela puisse aussi être le cas).
Comme exemple théorique à titre de simple illustration, si un constituant (a) seul donne une croissance des cellules tumorales diminuée d'un facteur 2 en comparaison avec un témoin sans traitement et si un constituant (b) seul donne une diminution de la croissance d'un facteur de 1,5, alors l'effet additif serait un effet dans lequel, en associant l'utilisation du constituant (a) et du constituant (b), on trouverait une diminution de trois fois (multiplication de 2 par 1,5 de la croissance). Un effet synergique serait, par exemple, présent si l'on trouvait une diminution de la prolifération supérieure à 3 fois. La présence d'une synergie peut être montrée par cette méthode de produit fractionnaire [Webb dans "Enzymes and Metabolic Inhibitors", vol. 1, 66- 73 et 488-512, Academic Press, New York] ou bien par la méthode de l'isobologramme [voir les références dans Berenbaum Pharmacol. Rev. 41, 99-141 (1984)] et/ou la méthode de calcul de l'indice d'association (CI) [Chou et al., Trends Pharmacol. Sci. 4, 450-454 (1983); ou Chou et al., New Avenues in Developmental Cancer Chemotherapy; Bristol-Myers Symposium Series, K. R. Harrap et I.A. Connors (directeurs
de publication), 34-37, New York, Academic Press (1987)].
L'expression "véhicules pharmaceutiquement acceptables" est
expliquée ci-dessous dans la définition des préparations pharmaceutiques.
A condition que, dans la molécule en question, des groupes formant un sel soient présents, le constituant (b) (autre(s) agent(s) chimiothérapeutique(s)) peut aussi être présent sous forme de sels, à chaque
fois qu'il est mentionné ci-dessus ou ci-dessous. L'interruption d'un traitement se fait de préférence lorsque se produit
l'un ou l'autre des événements suivants: progression de la maladie, par exemple selon les critères de réponse du Groupe d'Oncologie du Sud-Ouest (SWOG); toxicité inacceptable (par exemple pour le patient, le chercheur ou les deux); traitement 2 cycles au-delà de la détermination d'une réponse totale, par exemple selon les critères de réponse du Groupe d'Oncologie du
Sud-Ouest (SWOG); ou abandon du patient.
Les sels des constituants sont en particulier des sels d'addition d'acide, des sels avec des bases ou, lorsque plusieurs groupes formant un sel sont présents, éventuellement aussi des sels mixtes ou des sels internes. Les sels sont en particulier les sels pharmaceutiquement acceptables, par
exemple essentiellement non toxiques.
Ces sels sont formés, par exemple, à partir d'agents chimiotherapeutiques portant un groupe acide, par exemple un groupe carboxy, phosphodiester ou phosphorothioate, et sont par exemple leurs sels avec des bases convenables, tels que les sels de métaux non toxiques dérivés de métaux des groupes la, lb, Ila et llb de la classification périodique des éléments, en particulier les sels de métaux alcalins convenables, par exemple les sels de lithium, de sodium ou de potassium, ou les sels d'ammonium, ainsi que les sels formés avec des amines 2n 5 2775187 organiques, telles que les mono, di ou triaikylamines non substituées ou hydroxy-substituées, en particulier les mono, di ou trialkylamines inférieures, ou avec des composés de type ammonium quaternaire, par exemple la N-méthyl-N-éthylamine, la diéthylamine, la triéthylamine, les mono, bis ou tris(2-hydroxy-alkyl inférieur)amines, telles que la mono, bis ou tris(2-hydroxyéthyl)amine, la 2-hydroxy-tert-butylamine ou la
tris(hydroxyméthyl)méthylamine, les N,N-di(alkyl inférieur)-N-(hydroxy-
alkyl inférineur)amines, telles que la N,N-diméthyl-N-(2hydroxyéthyl)amine ou la tri(2-hydroxyéthyl)amine ou la N-méthyl-Dglucamine, ou les sels d'ammonium quaternaire tels que les sels de tétrabutylammonium. Les agents chimiothérapeutiques portant un groupe basique, par exemple un groupe amino ou imino, peuvent former des sels d'addition d'acide, par exemple avec des acides minéraux, par exemple un acide halogénhydrique, tel que l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique ou l'acide phosphorique, ou avec des acides organiques carboxyliques, sulfoniques, sulfo ou phospho, ou des acides sulfamiques N-substitués, tels que, par exemple, l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide glycolique, l'acide succinique, l'acide maléique, l'acide hydroxymaléique, l'acide méthylmaléique, l'acide fumarique, l'acide malique, l'acide tartrique, l'acide gluconique, l'acide citrique ou l'acide benzoïque, également avec des aminoacides, par exemple les ca- aminoacides, et aussi avec l'acide méthanesulfonique, l'acide
éthanesulfonique, l'acide 2-hydroxyéthanesulfonique, l'acide éthane- 1,2-
disulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide 4méthylbenzènesulfonique, l'acide naphtalène-2-sulfonique, l'acide Ncyclohexylsulfamique (avec formation des cyclamates) ou avec d'autres composés organiques acides tels que l'acide ascorbique. Les composés portant des groupes acides et basiques peuvent aussi former des sels internes. Si plus d'un groupe formant un sel
est présent, il est aussi possible que des sels mixtes soient présents.
Lorsqu'on utilise ci-dessus et ci-dessous des termes numériques, ils entendent englober les nombres représentant les limites supérieures et inférieures. Par exemple, "entre 1 et 3" signifie dans une gamme "allant de 1, inclus, jusqu'à 3, inclus" et "dans la gamme de 1 à 3" signifierait "allant de 1, inclus, jusqu'à 3, inclus". La même chose est vraie lorsque, à la place des nombres (par exemple 3), on utilise des adjectifs numéraux (par
exemple trois).
Lorsqu'on utilise "comprenant", on peut de préférence le remplacer
par "essentiellement constitué par", mieux encore par "constitué par".
Lorsqu'on utilise "environ" avec un nombre, cela signifie de préférence le nombre + 15%, mieux encore le nombre plus 5%, tout particulier le nombre lui-même sans "environ". Par exemple, "environ 100" signifierait "de 85, inclus, à 115, inclus". Lorsque "environ" est utilisé avec des gamunes numériques, par exemple "d'environ 1 à environ 3" ou "compris entre environ un et environ trois", de préférence la définition de "environ" donnée pour un nombre dans la dernière phrase s'applique à chaque nombre définissant le début et la fin d'une gamme séparément. De préférence, lorsque "environ" est utilisé avec une valeur numérique quelconque, on peut
supprimer le mot "environ".
"Hebdomadaire" signifie "environ une fois par semaine" (ce qui signifie que plus d'un traitement est fait avec un intervalle d'environ une semaine entre les traitements), le mot "environ" signifiant de préférence ici + I jour (autrement dit "tous les 6 à 8 jours"); mieux encore,
"hebdomadaire" signifie "une fois tous les 7 jours".
"Toutes les 3 semaines" ou "toutes les trois semaines" signifie "environ une fois toutes les trois semaines" (ce qui signifie que plus d'un traitement est fait avec un intervalle d'environ trois semaines entre les traitements), le mot environ signifiant de préférence ici + 3 jours (autrement dit "tous les 18 à 24 jours); mieux encore, "toutes les 3 semaines" signifie
"une fois tous les 21 jours".
Modes de réalisation préférés de l'invention Dans les modes de réalisation préférés de l'invention qui suivent, les définitions générales peuvent être remplacées par les définitions plus
spécifiques données ci-dessus et ci-dessous, selon les cas.
(1) La présente invention concerne en particulier le traitement d'une maladie proliférative, cn particulier un cancer, en particulier un cancer qui est réfractaire au traitement avec un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques et/ou un agent anticancéreux de la famille des taxanes, en particulier le TAXOL , plus spécialement une des maladies préférées telles que définies ci-dessus ou ci-dessous, caractérisé en ce qu'une épothilone, en particulier l'épothilone A ou plus spécialement
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l'épothilone B, est administrée plus d'une fois à intervalles d'une à trois semaines à un être humain à une dose calculée selon la fonrmule (1) dose unique (mg/m2) = (0,1 à y) x N (I) dans laquelle N (un nombre entier ou un nombre fractionnaire) est le nombre de semaines entre deux traitements (environ une à environ trois semaines), autrement dit N vaut d'environ 1 à environ 3; mieux encore, la dose de traitement est calculée selon la formule Il dose unique (mg/m2) = (0,1 à 2,5) x N (Il) plus particulièrement encore selon la formule III dose unique (mg/m2) = (0,1 à 1,7) x N (III) et tout particulièrement selon la formule IV dose unique (mg/m2) = (0,1 à 1) x N (IV) o, dans chacune des formules II à IV, N vaut d'environ 1 à environ 3 (ce qui correspond à des intervalles d'environ 1 à environ 3 semaines entre les traitements); l'administration de l'épothilone, en particulier de l'épothilone B, se faisant de préférence (a) toutes les semaines chez un être humain à une dose située entre environ 0,1 et environ 6, de préférence entre environ 0,1 et environ 5 mg/m2, mieux encore entre environ 0,1 et environ 3 mg/m2, encore mieux entre environ 0,1 et environ 1,7 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 1 mg/m2; ou (b) toutes les trois semaines chez un être humain à une dose qui se situe entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2, de préférence entre environ 0,3 et environ 15 mg/m2, mieux encore entre environ 0,3 et environ 12 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2, encore plus particulièrement entre environ 0,3 et environ 5
mg/m2 et encore mieux entre environ 1,0 et environ 3,0 mg/m2.
l'administration se faisant de préférence par perfusion i.v. durant 2 à 120 min., mieux encore durant environ 5 à environ 30 min., tout particulièrement durant environ 10 à environ 30 min., par exemple durant
environ 30 minutes.
* (2) La présente invention concerne aussi de préférence le traitement d'une maladie tumorale qui est réfractaire au traitement avec un
autre agent chimiothérapeutique, choisi en particulier parmi le 5-
fluorouracile et de préférence un agent stabilisant les microtubules de la famille des taxanes, tout particulièrement le TAXOL , ladite tumeur- étant choisie parmi une tumeur gastro-intestinale, par exemple colo- rectale; une tumeur rénale; une tumeur génito-urinaire, par exemple une tumeur de la prostate; une tumeur du pancréas; et une tumeur du cerveau (et/ou des
métastases de ces tumeurs), tout particulièrement une tumeur gastro-
intestinale, en particulier un cancer colo-rectal, plus spécialement un cancer gastro-intestinal, en particulier un cancer colo-rectal, qui est réfractaire au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, en particulier le TAXOL , ou tout particulièrement une telle tumeur qui est réfractaire à une chimiothérapie type, comme un traitement par un agent chimiothérapeutique type, en particulier avec le 5-fluorouracile; ou une tumeur de l'appareil génito-urinaire, en particulier un cancer de la prostate, tout particulièrement un cancer de la prostate réfractaire aux hormones; o l'épothilone A et/ou B, en particulier l'épothilone B, est administrée à un
animal à sang chaud, notamment à un être humain.
(3) La présente invention concerne également de préférence le traitement d'une maladie tumorale, en particulier une tumeur pulmonaire, notamment un carcinome du poumon qui n'est pas à petites cellules, en particulier un cancer du poumon qui est réfractaire au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, notamment le TAXOL ; une tumeur du sein, en particulier multirésistante; ou une tumeur épidermoïde, de préférence une tumeur épidernmoïde de la tête et du cou, particulièrement une tumeur de la bouche, en particulier si cette dernière est multirésistante et/ou résistante à un traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, notamment le TAXOL ; o l'épothilone A et/ou B, en particulier l'épothilone B, est administrée à un animal à sang chaud,
notamment à un être humain.
(4) La présente invention concerne également de préférence un schéma in vivo pour le traitement d'une maladie tumorale, en particulier (i) d'une tumeur de l'appareil gastro-intestinal, tout particulièrement d'une tumeur du côlon et/ou du rectum (tumeur colo-rectale); et/ou (ii) d'une tumeur de l'appareil génito-urinaire, en particulier d'une tumeur de la prostate (de préférence d'une tumeur de la prostate réfractaire aux hormones); en particulier o une telle tumeur est réfractaire au traitement avec un autre agent chimiothérapeutique, en particulier un agent de la famille des taxanes, en particulier le TAXOL ; o l'épothilone A et/ou B. en particulier l'épothilone B, est administrée une fois à une dose comprise entre environ 20 et environ 100% de la DMT, à un être humain; et, le cas échéant, une ou plusieurs (de préférence deux à sept) autres doses, chacune dans la gamme de doses mentionnée ci- dessus pour la première dose, sont administrées lors d'autres cycles de traitement, de préférence chaque dose après un laps de temps permettant une récupération suffisante de l'individu traité après chaque administration de la dose précédente, en particulier plus de deux semaines après le traitement précédent, mieux encore deux à 10 semaines et tout particulièrement trois à six semaines après le traitement
précédent, en particulier trois semaines après ce traitement.
Mieux encore, en (1) à (4), l'épothilone B est administrée de façon hebdomadaire à un être humain, à une dose qui se situe entre environ 0,1 et environ 6, de préférence entre environ 0,1 et environ 5 mg/m2, mieux encore entre environ 0,1 et environ 3 mg/m2, encore mieux entre environ 0,1 et environ 1,7 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0, 3 et environ 1 mg/m2; ou l'épothilone B est administrée toutes les trois semaines à une dose qui se situe entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2, de préférence entre environ 0,3 et environ 15 mg/m2, mieux encore entre environ 0,3 et environ 12 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2, encore plus particulièrement entre environ 0,3 et environ 5 mg/m2 et encore mieux entre environ 1,0 et environ 3,0 mg/m2. Cette dose est de préférence administrée à l'être humain par administration intraveineuse (i.v.) durant 2 à 120 min., mieux encore durant environ 5 à environ 30 min., tout particulièrement durant environ 10 à environ 30 min., par exemple durant
environ 30 minutes.
Mieux encore, ledit traitement est répété environ toutes les semaines à environ toutes les 3 semaines, jusqu'à ce que l'on rencontre une progression de la maladie, une toxicité inacceptable, I ou de préférence 2 cycles au-delà de la détermination d'une réponse totale, ou jusqu'à ce que le
patient refuse de continuer à participer pour une raison quelconque.
(5) La présente invention concerne également de préférence un schéma in vivo pour le traitement d'une maladie tumorale, en particulier (i) d'une tumeur de l'appareil gastro-intestinal, tout particulièrement d'une tumeur du côlon et/ou du rectum (tumeur colo-rectale); et/ou (ii) d'une tumeur de l'appareil génito-urinaire, en particulier d'une tumeur de la prostate; en particulier lorsqu'une telle tumeur est réfractaire au traitement avec un autre agent chimiothérapeutique, en particulier un agent de la famille des taxanes, tout particulièrement le TAXOL (de préférence d'une tumeur de la prostate réfractaire aux hormones); o l'épothilone A et/ou B, en particulier l'épothilone B, est administrée une fois par semaine à un animal à sang chaud à une dose inférieure de 80%, mieux encore inférieure
de 50% à la dose maximale tolérable (DMT).
De préférence, dans le cas du traitement hebdomadaire d'un être humain avec ladite ou lesdites épothilone(s), la dose se situe dans la gamme d'environ I à environ 60%, de préférence d'environ 10 à environ 60%, par exemple d'environ 5 à environ 35%, de la DMT, par exemple dans la gamme d'environ 30 à environ 35% de la DMT. De préférence, pour l'épothilone B, la dose se situe dans la gammne d'environ 5 à environ 60%, de préférence d'environ 10 à environ 60%, en particulier d'environ 10 à environ 45%, tout spécialement dans la gamme d'environ 30 à environ 45%, de la DMT une fois toutes les trois semaines. Dans un cas spécial, la dose peut être comprise entre environ 2 et environ 18 mg/m2 pour l'épothilone B. Mieux encore, le traitement est interrompu après la troisième à la huitième administration, en particulier après la troisième à la cinquième administration hebdomadaire, puis on laisse une période de repos de deux à cinq semaines, par exemple de deux semaines, avant la reprise du traitement. De préférence et si c'est nécessaire, dans le cas du traitement par administration hebdomadaire d'épothilone B, on interrompt le traitement après la troisième à la huitième administration, puis on laisse une période de repos de deux à quatre semaines, par exemple de deux semaines, avant de
reprendre le traitement par administration hebdomadaire.
(6) L'invention concerne également de préférence un traitement in vivo d'une maladie tumorale par administration associée (a) d'épothilone A et/ou d'épothilone B, en particulier d'épothilone B, en association avec (b) un autre agent chimiothérapeutique choisi dans le groupe constitué par (A) les agents d'alkylation, de préférence les agents
chimiothérapeutiques de réticulation, de préférence les agents de bis-
alkylation; (B) les antibiotiques antitumoraux, de préférence la doxorubicine (A)DRIAMYCINE , RUBEX ); (C) les antimétabolites; (D) les alcaloïdes végétaux; (E) les agents hormonaux et antagonistes, (F) les modificateurs de réponse biologique, de préférence les lymphokines et les interférons; (G) les inhibiteurs de protéine tyrosine kinases et/ou de sérine/thréonine kinases; (H) les oligonucléotides ou dérivés d'oligonucléotides antisens; ou (I) les agents divers ou les agents ayant d'autres modes d'action
ou des modes d'action inconnus.
Le traitement associé étant chronométré de manière que les constituants (a) et (b) soient associés pour que leur utilisation soit simultanée ou étagée dans le temps sur une période suffisamment courte pour que les composés actifs tant du constituant (a) que du constituant (b) renforcent mutuellement
l'activité antiproliférative, par exemple chez un patient.
(7) L'invention concerne aussi un produit qui comprend le constituant (a) et le constituant (b) tels que définis en (6) ci-dessus, en présence ou en l'absence d'un ou de plusieurs véhicules pharmaceutiquement acceptables, sous forme d'une préparation en association, pour une administration simultanée ou étagée dans le temps, à un être humain, sur une durée suffisamment courte pour que les composés actifs tant du constituant (a) que du constituant (b) renforcent mutuellement l'activité contre une maladie tumorale, en particulier (i) une tumeur de l'appareil gastro-intestinal, tout spécialement une tumeur du côlon et/ou du
rectum (tumeur colo-rectale); et/ou (ii) une tumeur de tappareil génito-
urinaire, en particulier une tumeur de la prostate; en particulier lorsque cette tumeur est réfractaire au traitement avec un autre agent chimiothérapeutique, en particulier un agent de la famille des taxanes, tout
particulièrement le TAXOL ; pour traiter ladite maladie tumorale.
En vertu de (1) à (7) ou des modes de réalisation de l'invention suivants, l'administration de l'épothilone, en particulier de l'épothilonc B, se
fait de préférence par perfusion, en particulier par perfusion intraveineuse.
La suite présente des modes de réalisation particulièrement préférés
de l'invention.
AI. L'utilisation d'une épothilone, en particulier de l'épothilone A et/ou de l'épothilone B, pour le traitement d'une maladie proliférative qui est réfractaire au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques; ou l'utilisation de ladite épothilone, en particulier de l'épothilone B, pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique pour le traitement d'une maladie proliférative qui est réfractaire au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques. A2. L'utilisation selon AI, dans laquelle la maladie proliférative est une maladie tumorale qui est réfractaire à un agent stabilisant les
microtubules de la famille des taxanes, en particulier le TAXOL .
A3. L'utilisation selon l'un quelconque de AI à A2 dans laquelle la maladie proliférative est une tumeur colo-rectale et/ou une métastase de
cette tumeur.
A4. L'utilisation selon l'un quelconque de AI à A2 dans laquelle la maladie proliférative est une tumeur de la prostate et/ou une métastase de cette tumeur; en particulier une tumeur de la prostate réfractaire aux hormones. BI1. L'utilisation d'une épothilone pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique appropriée pour l'administration de ladite épothilone une fois à une dose comprise entre environ 1 et environ 100% de la dose maximale tolérée (DMT) chez un animal à sang chaud, audit animal à sang chaud pour traiter une maladie proliférative qui est réfractaire au
traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques.
B2. L'utilisation selon B I dans laquelle l'épothilone est l'épothilone A et/ou l'épothilone B, de préférence l'épothilone B. B3. L'utilisation selon l'un quelconque de BI et B2 dans laquelle la dose est comprise entre 25 et 100% de la dose maximale tolérée et
I'animal à sang chaud est un être humain.
B4. L'utilisation selon l'un quelconque de BI à B3, dans laquelle la dose unitaire pour un être humain adulte est dans la gamme entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2, de préférence entre environ 0,3 et environ 12 mg/m2, mieux encore entre environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2, tout particulièrement entre environ 1,0 et environ 3,0 mg/m2 d'épothilone B avec
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un traitement toutes les trois semaines; ou entre environ 0,1 et environ 6 mg/m2, de préférence entre environ 0,1 et environ 5mg/m2, plus particulièrement entre environ 0,1 et environ 3 mg/m2, encore mieux entre
environ 0,3 et environ I mg/m2, pour un traitement hebdomadaire.
B5. L'utilisation selon l'un quelconque de B 1 à B4 dans laquelle la dose est choisie de sorte que, après une durée permettant une récupération suffisante de l'individu traité après chaque dose précédente, on puisse
administrer une autre dose.
B6. L'utilisation selon l'un quelconque de Bl à B5, dans laquelle
la maladie proliférative est une tumeur.
B7. L'utilisation selon l'un quelconque de BI à B6, dans laquelle la maladie proliférative est une tumeur colo-rectale et/ou une métastase de
cette tumeur.
B8. L'utilisation selon l'un quelconque de B I à B6 dans laquelle la maladie proliférative est une tumeur de la prostate et/ou une métastase de
cette tumeur.
B9. L'utilisation selon l'un quelconque de B1 à B8 dans laquelle la tumeur est une tumeur réfractaire à un traitement avec un agent stabilisant
les microtubules de la famille des taxanes, en particulier le TAXOL .
Cl. L'utilisation d'une épothilone, de préférence l'épothilone A et/ou l'épothilone B, en particulier l'épothilone B, pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique appropriée pour l'administration de ladite épothilone une fois par semaine, dans laquelle la dose est de 80% ou moins,
de préférence de 50% ou moins, de la DMT.
D1. L'utilisation d'une épothilone, de préférence l'épothilone A et/ou l'épothilone B, pour la fabrication d'une préparation phannaceutique appropriée pour l'administration associée (a) d'une épothilone, de préférence l'épothilone A et/ou l'épothilone B, en association avec (b) un autre agent chimiothérapeutique antitumoral, à un animal à sang chaud souffrant d'une maladie proliférative qui est réfractaire au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques, en particulier une tumeur colo-rectale ou prostatique
et/ou une métastase de cette tumeur.
El. Une préparation pharmaceutique pour le traitement d'une maladie proliférative, en particulier d'une maladie tumorale, en particulier d'une maladie caractérisée comme étant préférée ci-dessus ou ci-dessous,
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chez un être humain, ladite préparation comprenant une épothilone, en particulier l'épothilone B, à une dose s'échelonnant de 1 à 100%, de préférence de 25 à 100%, de la dose maximale tolérable (DMT), et un
véhicule pharmaceutiquement acceptable.
Fl. Une préparation associée comprenant (a) l'épothilone A ou de préférence l'épothilone B et (b) un ou plusieurs autres agents chimiothérapeutiques antitumoraux et un véhicule pharmaceutiquement
acceptable.
G I. Un produit qui comprend, comme constituant (a), de l'épothilone A et/ou B, de préférence de l'épothilone B, et comme constituant (b) tout autre agent chimiothérapeutique antitumoral, en présence ou en l'absence d'un ou de plusieurs véhicules pharmaceutiquement acceptables, sous forme d'une préparation associée pour l'administration simultanée ou étagée dans le temps à un animal à sang chaud, en particulier un être humain, sur une durée suffisamment courte pour que les composés actifs tant du constituant (a) que du constituant (b) renforcent mutuellement l'activité antitumorale chez ledit animal à sang
chaud, pour traiter une maladie proliférative.
L'invention concerne plus spécialement le traitement des types de tumeurs/cancers suivants avec l'épothilone B:
(i) une tumeur gastro-intestinale, en particulier une tumeur colo-
rectale réfractaire à un agent anticancéreux représentatif de la famille des taxaues, en particulier, le TAXOL , ou plus particulièrement au traitement avec une chimiothérapie type, notamment avec le 5fluorouracile et/ou le TAXOL ; (ii) une tumeur de l'appareil génitourinaire, en particulier une tumeur de la prostate, notamment les tumeurs primaires et en particulier métastatiques; plus particulièrement si elles sont réfractaires aux traitements hormonaux; (iii) une tumeur épidernmode, plus particulièrement épidermoide de la tête et du cou, tout particulièrement épidermoide de la bouche, en particulier une tumeur réfractaire au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques, en particulier en raison d'une multirésistance, notamment au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, notamment le TAXOL ; (iv) une tumeur pulmonaire, en particulier un cancer du poumon qui n'est pas à petites cellules, réfractaire au traitement avec d'autres agents chimiothérapeutiques, en particulier en raison d'une multirésistance (principalement), notamment au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, notamment le TAXOL ; et/ou (v) une tumeur du sein, en particulier une tumeur du sein qui est multirésistante, plus particulièrement une tumeur réfractaire au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, notamment le T'AXOL . De préférence, l'invention concerne le traitement d'un ou plusieurs types de tumeurs (i) à (v) mentionnés ci-dessus, tout particulièrement ceux
de (i), (ii), (iv) et (v).
Mieux encore, l'invention concerne le traitement des types de tumeurs mentionnés en (i) à (v) ci-dessus, en particulier de n'importe laquelle d'entre elles, par traitement avec une perfusion intraveineuse d'épothilone B durant 2 à 120 minutes, de préférence durant environ 5 à environ 30 min., tout particulièrement durant environ 10 à environ 30 min., par exemple durant environ 30 minutes: ladite administration étant répétée toutes les une à trois semaines, de préférence toutes les semaines (hebdomadaire) ou toutes les trois semaines; dans lequel la dose d'épothilone B est de préférence définie par la formule I, dose unique (mg/m2) = (0,1 à y) x N (1) dans laquelle N (un nombre entier ou un nombre fractionnaire) est le nombre de semaines entre deux traitements, qui s'échelonne d'environ une à environ trois semaines, autrement dit N vaut d'environ 1 à environ 3; et y
vaut 6, de préférence 5, mieux encore 4.
Mieux encore, la dose de traitement est calculée selon la formule Il dose unique (mg/m2) = (0, 1 à 2,5) x N (Il) plus particulièrement encore selon la formule 111 dose unique (ng/m1112) = (0, 1 à 1,7) x N (I11) ou tout particulièrement selon la formnule IV dose unique (mglm2)= (0,1 à 1) x N (IV)
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o, dans chacune des formules Il à IV, N vaut d'environ I à environ 3 (ce qui veut dire, de préférence, un traitement hebdomadaire à un traitement
toutes les trois semaines).
Mieux encore, pour le traitement hebdomadaire, la dose est comprise entre environ 0,1 et environ 6, de préférence entre environ 0, 1 et environ 5 mg/m2, mieux encore entre environ 0,1 et environ 3 mg/m2, encore mieux entre environ 0,1 et environ 1,7 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 1 mg/m2; ou pour un traitement toutes les trois semaines entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2, de préférence entre environ 0,3 et environ 15 mg/m2, mieux encore entre environ 0,3 et environ 12 mg/m2, tout particulièrement entre environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2, encore plus particulièrement entre environ 0,3 et environ 5 mg/m2 et encore mieux entre
environ 1,0 et environ 3,0 mg/m2.
Mieux encore, des périodes de repos de plus d'une semaine, en particulierde deux à dix semaines, tout particulièrement de trois à six semaines, après le traitement précédent peuvent être nécessaires (en particulier dans le cas d'un traitement hebdomadaire) après, par exemple, 3, 4, 6, 8 cycles ou plus, suivant l'état du patient, pour lui permettre de
récupérer suffisamment après le traitement précédent.
On préfère particulièrement aussi des conditions de traitement et des
formulations par analogies à celles indiquées dans les exemples.
Formulations pharmaceutiques La présente invention concerne aussi l'utilisation d'épothilone A et/ou B, en particulier d'épothilone A ou de préférence d'épothilone B, pour la fabrication d'une formulation pharmaceutique à utiliser contre une maladie tumorale telle que définie ci-dessus; ou d'une formulation pharmnaceutique pour le traitement de ladite maladie tumorale comprenant de l'épothilone A et/ou B, en particulier de l'épothilone A ou de préférence de l'épothilone B,
et un véhicule pharmaceutiquement acceptable.
L'invention concerne aussi des compositions pharmaceutiques comprenant de l'épothilone A et/ou B, en particulier de l'épothilone B, pour le traitement d'une maladie proliférative, notamment d'une maladie tumorale définie comme étant préférée ci-dessus, et la préparation de préparations
pharmaceutiques pour ledit traitement.
L'épothilone A et/ou B peuvent être utilisées, par exemple, pour la préparation de compositions pharmaceutiques comprenant une quantité efficace du principe actif conjointement ou en mélange avec une quantité significative de véhicules minéraux ou organiques, solides ou liquides, pharmaceutiquement acceptables. L'invention concerne aussi une composition pharmaceutique appropriée pour l'administration à un animal à sang chaud, en particulier un être humain, pour le traitement d'une maladie proliférative telle que définie ci-dessus, comprenant une quantité d'épothilone A et/ou B, en particulier d'épothilone B, qui est efficace pour le traitement de ladite maladie proliférative, conjointement avec au moins un véhicule pharmaceutiquement
acceptable.
Les compositions pharmaceutiques selon l'invention sont les compositions pour administration entérale, telle que nasale, rectale ou orale, ou de préférence parentérale, telle que intramusculaire ou intraveineuse, à un animal à sang chaud (être humain ou animal), qui comprennent une dose efficace du principe pharmacologique actif, seule ou avec une quantité significative d'un véhicule pharmaceutiquement acceptable. La dose du principe actif dépend de l'espèce de l'animal à sang chaud, du poids corporel, de l'âge et de la condition de l'individu, des données pharmacocinétiques de l'individu, de la maladie à traiter et du mode d'administration; de préférence, la dose est une des doses préférées telles que définies ci-dessus, accommodée de façon appropriée lorsqu'il s'agit d'un
traitement pédiatrique.
Les compositions pharmaceutiques comprennent d'environ 0,00002 à environ 95%, en particulier (par exemple dans le cas de dilutions pour perfusion prêtes à l'emploi) de 0,0001 à 0,02% ou (par exemple dans le cas de concentrés pour perfusions) d'environ 0,1% à environ 95%, de préférence d'environ 20% à environ 90%, de principe actif (en poids pour poids dans chaque cas). Les compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être, par exemple, sous fonrme de dose unitaire comme sous forme d'ampoules, de fioles, de suppositoires, de dragées, de comprimés ou de capsules.
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De préférence, la dose est choisie de manière à permettre un schéma de traitement basé sur la DMTI mentionnée ci-dessus pour un traitement
unique ou rare d'une maladie tumorale.
Les compositions pharmaceutiques de la présente invention sont préparées d'une manière connue en soi, par exemple au moyen de procédés classiques de dissolution, lyophilisation, mélange, granulation ou confection. On utilise de préférence des solutions du principe actif, et aussi des suspensions, et en particulier des solutions ou suspensions aqueuses isotoniques, étant entendu qu'il est possible, par exemple dans le cas de compositions lyophilisées comprenant le principe actif seul ou avec un véhicule pharmaceutiquement acceptable, par exemple du mannitol, que ces solutions ou suspensions soient produites avant l'emploi. Les compositions pharmaceutiques peuvent être stérilisées et/ou peuvent comprendre des excipients, par exemple des conservateurs, des stabilisants, des agents mouillants et/ou émulsifiants, des solubilisants, des sels pour réguler la pression osmotique et/ou des tampons, et sont préparées d'une manière connue en soi, par exemple au moyen de procédés classiques de dissolution ou de lyophilisation. Lesdites solutions ou suspensions peuvent comprendre des substances augmentant la viscosité, telles que de la carboxyméthylcellulose sodique, de la carboxyméthylcellulose, du dextran,
de la polyvinylpyrrolidone ou de la gélatine.
Les suspensions dans l'huile comprennent, comme constituant huileux, les huiles végétales, synthétiques ou semi-synthétiques habituelles pour les injections. On peut mentionner en particulier les esters d'acides gras liquides qui contiennent, comme constituant acide, un acide gras à chaîne longue comportant de 8 à 22, en particulier de 12 à 22, atomes de carbone, par exemple l'acide laurique, l'acide tridécylique, Il'acide myristique, l'acide pentadécylique, l'acide palmitique, l'acide margarique, l'acide stéarique, Il'acide arachidique, l'acide béhénique ou les acides insaturés correspondants, par exemple l'acide oléique, l'acide élafdique, l'acide érucique, l'acide brasidique ou l'acide linoléique, éventuellement avec l'addition d'antioxydants, par exemple la vitamine E, le [3-carotène ou le 3,5-di-tert-butyl-4- hydroxytoluène. Le constituant alcool de ces esters d'acides gras possède un maximum de 6 atomes de carbone et est un alcool monohydroxylé ou polyhydroxylé, par exemple un alcool monohydroxylé, dihydroxylé ou trihydroxylé, par exemple le méthanol, l'éthanol, le propanol, le butanol ou le pentanol, ou leurs isomères, mais en particulier le glycol et le glycérol. Il convient donc de mentionner les exemples suivants d'esters d'acides gras: l'oléate d'éthyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, "Labrafil M 2375" (trioléate de glycérol polyéthoxylé, Gattefossé, Paris), le "Miglyol 812" (triglycéride d'acides gras saturés ayant une longueur de chaîne de CI à C12, Hils AG, Allemagne), mais en particulier les huiles végétales telles que l'huile de graine de coton, l'huile d'amande, l'huile d'olive, l'huile de ricin, l'huile de sésame, l'huile de soja et
plus particulièrement l'huile d'arachide.
Les compositions pour injection ou pour perfusion sont préparées de manière habituelle dans des conditions stériles; la même chose s'applique aussi à l'introduction des compositions dans des ampoules ou des fioles et à
l'obturation des récipients.
On préfère une formulation pour perfusion comprenant de l'épothilone A et/ou de l'épothilone B, en particulier de l'épothilone B, et un
solvant organique pharmaceutiquement acceptable.
La formulation ne nécessite pas l'emploi d'un tensioactif. Les tensioactifs tels que le Cremophor peuvent provoquer des réactions allergiques et peuvent aussi lixivier les plastifiants des récipients et tubes standards en PVC, et analogues. Par conséquent, lorsqu'ils sont employés, on doit utiliser un matériel de perfusion spécial, par exemple des tubes en nitroglycérine et des récipients et tubes, et analogues, non plastifiés, comme
du verre.
Le solvant organique pharmaceutiquement acceptable utilisé dans une formulation selon l'invention peut être choisi parmi les solvants organiques connus dans la technique. De préférence, le solvant est choisi parmi un alcool, par exemple l'éthanol absolu ou les mélanges éthanol/eau,
mieux encore l'éthanol à 70%, le polyéthylèneglycol 300, le polyéthylène-
glycol 400, le polypropylèneglycol ou la N-méthylpyrrolidone, tout particulièrement le polypropylèneglycol ou l'éthanol à 70%, ou en
particulier le polyéthylèneglycol 300.
Les épothilones peuvent être de préférence présentes dans la formulation à une concentration d'environ 0,1 à environ 100 mg/ml, mieux
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encore d'environ I à environ 100 mg/ml, tout particulièrement d'environ I à
environ 10 mg/ml (en particulier dans les concentrés pour perfusion).
L'épothilone A et l'épothilone B peuvent être utilisées pures ou en mélange d'épothilone A et B. Etant donné la plus grande activité antitumorale de l'épothilone B, on peut l'employer en concentration plus faible que l'épothilone A dans la formulation. Lorsqu'on l'utilise sous sa forme pure, on préfère employer une concentration d'épothilone A de 5 à mg/ml, de préférence de 10 à 50 mg/ml, alors que lorsqu'on utilise l'épothilone B sous sa forme pure, on préfère l'employer à une concentration de 0,1 à 10, mieux encore de 1 à 10, tout particulièrement de 1 à 2 mg/ml (ce nombre fait référence en particulier à un concentré pour perfusion que
l'on dilue avant le traitement de façon appropriée, voir ci-dessous).
Ces formulations sont avantageusement stockées dans des fioles ou dans des ampoules. Typiquement, les fioles ou les ampoules sont faites en verre, par exemple en borosilicate ou en verre de soude et de chaux. Les fioles ou les ampoules peuvent avoir tout volume classique dans la technique, de préférence elles sont d'une taille suffisante pour contenir 0,5 à ml de formulation. La formulation est stable pendant des durées de
stockage allant jusqu'à 12 à 24 mois à des températures d'au moins 2 à 8 C.
Les formulations doivent être diluées dans un milieu aqueux approprié pour l'administration intraveineuse avant que l'épothilone puisse
être administrée à un patient.
La solution pour perfusion doit avoir de préférence la même pression osmotique, ou essentiellement la même, que les liquides de l'organisme. Par conséquent, le milieu aqueux contient de préférence un agent isotonique ayant pour effet de rendre la pression osmotique de la solution pour
perfusion égale ou essentiellement égale à celle des liquides de l'organisme.
L'agent isotonique peut être choisi parmi ceux connus dans la technique, par exemple le mannitol, le dextrose, le glucose et le chlorure de sodium. De préférence, l'agent isotonique est le glucose ou le chlorure de sodium. Les agents isotoniques peuvent être employés en quantités conférant à la solution pour perfusion la même pression osmotique, ou essentiellement la même, que les liquides de l'organisme. Les quantités précises doivent être déterminées par expérimentation de routine et dépendront de la composition de la solution pour perfusion et de la nature
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de l'agent isotonique. Le choix d'un agent isotonique particulier est fait en
fonction des propriétés de l'agent actif.
La concentration d'agent isotonique dans le milieu aqueux dépendra de la nature de l'agent isotonique particulier utilisé. Lorsque du glucose est utilisé, il l'est de préférence à une concentration de 1 à 5%, plus particulièrement de 5% en poids/volume. Lorsque l'agent isotonique est le chlorure de sodium, il est de préférence employé en quantités allant jusqu'à
1% en poids/volume, en particulier de 0,9% en poids/volume.
La formulation pour perfusion peut être diluée avec le milieu aqueux.
La quantité de milieu aqueux employée comme diluant est choisie en fonction de la concentration souhaitée en épothilone dans la solution pour perfusion. De préférence, on prépare la solution pour perfusion en mélangeant une. fiole ou une ampoule de concentré pour perfusion susmentionné avec un milieu aqueux, en complétant au volume entre 20 ml et 200 ml, de préférence entre environ 50 et environO100 ml, avec le milieu aqueux. Les solutions pour perfusion peuvent contenir d'autres excipients couramment employés dans les formulations destinées à être administrées
par voie intraveineuse. Les excipients englobent les antioxydants.
Des antioxydants peuvent être employés pour protéger l'épothilone contre la décomposition oxydante. Les antioxydants peuvent être choisis parmi les antioxydants connus dans la technique et adaptés aux formulations intraveineuses. La quantité d'antioxydant peut être déterminée par expérimentation de routine. Au lieu d'ajouter un antioxydant, ou en plus de l'antioxydant, on peut obtenir un effet antioxydant en éliminant l'oxygène (de l'air) pour qu'il ne soit plus au contact de la solution pour perfusion. On peut le faire avantageusement en purgeant le récipient contenant ladite
solution pour perfusion avec un gaz inerte tel que l'azote.
Les solutions pour perfusion peuvent être préparées par mélange d'une ampoule ou d'une fiole de la formulation avec le milieu aqueux, par exemple une solution de glucose à 5% en poids/volume dans de l'eau pour préparations injectables, ou en particulier dans une solution de chlorure de sodium à 0,9%, dans un récipient approprié, par exemple un sac ou une
bouteille de perfusion.
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La solution pour perfusion, une fois formée, est de préférence utilisée immédiatement ou peu de temps après sa formation, par exemple
dans les 6 heures.
Les récipients servant à contenir les solutions pour perfusion peuvent être choisis parmi tout récipient classique non réactif avec la solution pour perfusion. Des récipients en verre faits des types de verres susmentionnés conviennent, bien que l'on puisse préférer utiliser des récipients en matière
plastique, par exemple des sacs de perfusion en matière plastique.
Les récipients en matière plastique peuvent être principalement composés de polymères thermoplastiques. Les matières plastiques peuvent également comprendre des additifs, par exemple des plastifiants, des charges, des antioxydants, des antistatiques et d'autres additifs classiques
dans la technique.
Les matières plastiques appropriées pour la présente invention doivent être résistantes aux températures élevées nécessaires à la stérilisation thermique. Les sacs de perfusion en matière plastique préférés sont ceux faits en matières plastiques à base de PVC connues dans la technique.
On peut employer une large gamme de tailles de récipients.
Lorsqu'on choisit une taille de récipient, on doit tenir compte de la solubilité de l'épothilone dans le milieu aqueux et de la facilité de maniement, le cas
échéant, et du stockage du récipient.
On préfère utiliser des récipients capables de contenir entre environ 250 et I 000 ml de solution pour perfusion, mais de préférence environ 50 à
environ 120 ml.
Les solutions pour perfusion jouent un rôle semblable aux solutions pour perfusion du paclitaxel, un agent présentant une interaction sur les microtubules, et sont bénéfiques pour traiter les affections pour lesquelles le paclitaxel pourrait être utilisé. Pour certaines tumeurs, les épothilones
offrent des effets bénéfiques accrus par rapport au paclitaxel.
Les formes d'administration peuvent être avantageusement administrées par voie intraveineuse à une dose allant jusqu'à 100 mg/m2 d'épothilone A et jusqu'à environ 18 mg/m2 d'épothilone B. La dose exacte nécessaire et la durée d'administration dépendront de la gravité de l'affection et du taux d'administration, et est de préférence telle que définie
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ci-dessus. Etant donné que la dose peut être délivrée par voie intraveineuse, la dose reçue et la concentration sanguine peuvent être déterminées de façon
précise sur la base de techniques in vivo et in vitro connues.
On peut obtenir des compositions pharmaceutiques pour l'administration orale en associant le principe actif avec des véhicules solides, le cas échéant, en granulant un mélange obtenu et en transformant le mélange, si on le souhaite ou si c'est nécessaire après l'addition d'excipients appropriés, en comprimés, noyaux pour dragées ou capsules. Il est également possible de les incorporer dans des véhicules plastiques qui permettent de diffuser ou de libérer les principes actifs en quantités mesurées. Les véhicules pharmaceutiquement acceptables convenables sont en particulier les charges telles que les sucres, par exemple le lactose, le saccharose, le mannitol ou le sorbitol, les préparations de cellulose et/ou les phosphates de calcium, par exemple le phosphate tricalcique ou l'hydrogénophosphate de calcium, et les liants, tels que les empois d'amidon faisant appel, par exemple, à de l'amidon de maïs, de blé, de riz ou de pomme de terre, de la gélatine, de la gomme adragante, de la méthylcellulose, de l'hydroxypropylméthylcellulose, de la carboxyméthylcellulose sodique et/ou de la polyvinylpyrrolidone, et/ou, si on le souhaite, à des désintégrants, tels que les amidons susmentionnés, également le carboxyméthylamidon, la polyvinylpyrrolidone réticulée, la gélose, l'acide alginique ou un de ses sels, tel que l'alginate de sodium. Les excipients sont en particulier des régulateurs d'écoulement et des lubrifiants, par exemple l'acide silicique, le talc, l'acide stéarique ou ses sels, tels que le stéarate de magnésium ou de calcium, et/ou le polyéthylèneglycol. Les noyaux de dragées sont pourvus d'enrobages facultatifs à délitement entérique appropriés, et on utilise entre autres pour cela des solutions concentrées de sucres qui peuvent contenir de la gomme arabique, du talc, de la polyvinylpyrrolidone, du polyéthylèneglycol et/ou du dioxyde de titane, ou des solutions d'enrobage dans des solvants organiques convenables, ou bien, pour la préparation d'enrobages à délitement entérique, des solutions de préparations cellulosiques convenables telles que
du phtalate d'éthylcellulose ou du phtalate d'hydroxypropylméthylcellulose.
Les capsules sont des capsules remplies à sec faites de gélatine et des
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Les capsules sont des capsules remplies à sec faites de gélatine et des capsules fermées molles faites de gélatine et d'un plastifiant, tel que le glycérol ou le sorbitol. Les capsules remplies à sec peuvent comprendre le principe actif sous la fonne de granulés, par exemple avec des charges, telles que le lactose, des liants, tels que les amidons, et/ou des agents de glissement, tels que le talc ou le stéarate de magnésium, et le cas échéant avec des stabilisants. Dans les capsules molles, le principe actif est de préférence dissous ou mis en suspension dans des excipients huileux convenables, tels que des huiles grasses, de l'huile de paraffine ou des polyéthylèneglycols liquides, et on peut aussi ajouter des stabilisants et/ou des agents antibactériens. Des colorants ou des pigments peuvent être ajoutés aux compnrimés ou aux enrobages de dragées ou aux enveloppes de capsule, par exemple pour des raisons d'identification ou pour indiquer
différentes doses de principe actif.
Dans le cas de combinaisons avec d'autres agents chimio-
thérapeutiques, on prépare de la manière décrite ci-dessus une combinaison fixée de deux ou plusieurs constituants (a) et (b) tels que définis ci-dessus ou de deux ou plus de deux formulations indépendantes (par exemple dans une trousse de composants), ou bien on utilise le ou les autres agents chimiothérapeutiques dans des formulations types qui sont commercialisées
et connues de l'homme du métier.
Exemples:
Les exemples suivants sont destinés à illustrer la présente invention, mais ne sont pas censés en limiter la portée. En particulier, on ne pense pas que les lignées cellulaires qui y sont mentionnées limitent la portée de l'invention, étant donné qu'elles ne sont que représentatives et qu'elles peuvent être remplacées par des lignées cellulaires et des cellules tumorales
différentes pour lesquelles elles sont représentatives.
Préparation de solutions de composés On prépare une solution mère d'épothilone B à 10 mg/ml dans le DMSO et on la conserve à -20 C. On dilue des parties aliquotes dans des solutions aqueuses à une concentration finale de 5% v/v de DMSO, 0,05% v/v Tween 80 (monooléate de sorbitane polyéthoxylé; ICI Americas, Inc.) et
% v/v de sérum physiologique (NaCI à 0,9% en p/v).
Cellules et conditions de culture cellulaire
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La lignée cellulaire d'adénocarcinome colo-rectal humain HCT-15 (ATCC CCL 225) provient de American Type Culture Collection (Rockville, MD, USA) et les cellules sont cultivées in vitro selon les recommandations du fournisseur. HCT-15 est une lignée cellulaire de type épithélial (Cancer Res. 39: 1 020-1 025 (1979)) qui est multirésistante en vertu d'une surexpression de la glycoprotéine P (gp-P, gpl70, MDR-1;
Anticancer Res. 11: 1 309-1 312 (1991); J. Biol. Chem. 264: 18031-
18 040 (1989); Int. J. Cancer 1991; 49: 696-703 (1991)) et les mécanismes de résistance avec dépendance vis-a-vis de la glutathione (Int. J. Cancer
1991; 49: 688-95 (1991)).
La lignée cellulaire Colo 205 est aussi une lignée cellulaire de carcinome du côlon humain (ATCC n CCL 222; voir aussi Cancer Res. 38, I 345-1 355 (1978)) qui est isolée du liquide d'ascites d'un patient, présente une morphologie de type épithélial et est généralement considérée comme
sensible aux médicaments.
Une lignée cellulaire du cancer de la prostate humain non dépendant des androgènes est utilisée pour établir un modèle en sous-cutané et un modèle en situation normale chez la souris. Le cancer de la prostate métastatique humain PC-3M s'obtient auprès du Dr. I. J. Fidler (MD Anderson Cancer Center, Houston, TX, USA) et est cultivé dans des milieux F12K de Ham complétés avec 7% v/v de sérum de veau foetal. La lignée cellulaire PC-3M est le résultat de l'isolement à partir de métastases du foie produites chez la souris nude à la suite d'une injection intrasplénique de cellules PC-3 [ATCC CRL 1435; American Type Culture Collection (Rockville, MD, USA)] et elles peuvent croître dans un MEM de Eagle complété avec 10% de sérum de veau foetal, de pyruvate de sodium, d'acides aminés non essentiels, de L-glutamine, d'une solution de vitamine diluée
deux fois (Gibco Laboratories, Long Island, N.Y.) et de pénicilline-
streptomycine (Flow Laboratories, Rockville, MD). La lignée cellulaire PC-
3M est insensible aux hormones (autrement dit croit en l'absence d'androgènes). La lignée cellulaire PC-3 est négative aux recepteurs d'androgène, car elle est vraisemblablement dérivée de la lignée cellulaire PC-3M. PC-3 est une lignée cellulaire disponible auprès de ATCC (ATCC CRL 1435) et correspond à un adénocarcinome prostatique de grade IV isolé d'un homme blanc de 62 ans; les cellules présentent une faible activité
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de phosphatase acide et de testostérone-5-at réductase. Les cellules sont quasi triploïdes avec un indice modal de 62 chromosomes. Aucun chromosome Y normal ne peut être détecté par analyse de la bande Q. L'adénocarcinome du poumon humain A549 (ATCC CCL 185; isolé en culture d'explant à partir d'un tissu de carcinome pulmonaire tiré d'un homme blanc de 58 ans) présente une morphologie épithéliale et peut synthétiser la lécithine avec un fort pourcentage d'acides gras désaturés en employant la voie de la cytidine diphosphocholine; un chromosome marqueur subtélocentrique faisant intervenir le chromosome 6 et le long bras du chromosome I se trouve dans toutes les métaphases. Le carcinome du sein humain ZR-75-1 (ATCC CRL 1500; isolé d'un épanchement d'ascites malines d'une femme blanche de 63 ans présentant un carcinome canalaire infiltrant) est d'origine épithéliale mammaire; les cellules possèdent des récepteurs pour les oestrogènes et d'autres hormones stéroïdes
et ont un nombre de chromosomes hypertriploïde.
La lignée cellulaire de carcinome épidermique (bouche) humain KB-
8511 (une lignée cellulaire surexprimant la gp-P dérivée de la lignée cellulaire du carcinome épidermoide (bouche) KB-31) s'obtient auprès du Dr. R. M. Baker, Roswell Park Memorial Institute (Buffalo, N.Y., USA)
(pour la description, voir Akiyama et al., Somat. Cell. Mol. Genetics 1 1,
117-126 (1985) et A. Fojo et al., Cancer Res. 45, 3 002-3 007 (1985)) et est cultivée comme décrit antérieurement (T. Meyer et al., Int. J. Cancer 43, 851-856 (1989)). Les cellules KB-8511, comme KB-31, sont dérivées de la lignée cellulaire KB (ATCC) et sont des cellules de carcinome épidermique humain; les cellules KB-31 peuvent être cultivées en monocouche dans du milieu d'Eagle modifié Dulbecco (D-MEM) avec 10% de sérum de veau fcetal (M. A. Bioproducts), de la L-glutamine (Flow), de la pénicilline (50 unités/ml) et de la streptomycine (50 pig/ml (Flow)); elles croissent alors avec un temps de doublement de 22 heures et leur efficacité relative d'étalement en boite de Petri est d'environ 60%. KB-8511 est une lignée cellulaire dérivée de la lignée cellulaire KB-31 par l'emploi de cycles de traitement à la colchicine; elle présente une résistance relative multipliée
par environ 40 vis-à-vis de la colchicine si on la compare aux cellules KB-
31; elle peut être cultivée dans les mêmes conditions que KB-3 1.
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On trouvera davantage de détails sur les caractéristiques des lignées cellulaires dans le catalogue ATCC et les références qui y sont citées, ou
d'autres références citées ci-dessus.
Les lignées cellulaires suivantes susmentionnées ont été déposées en vertu du Traité de Budapest le 20 février 1998 au Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen GmbH (DSMZ, Mascheroder Weg lb, D-38124 Braunschweig, Allemagne) sous les numéros d'accès respectifs suivants: PC-3M: DSM ACC2338; A-549: DSM ACC2337; KB-8511:
DSM ACC2342.
De plus, les lignées cellulaires suivantes mentionnées ci-dessus ont été déposées en vertu du Traité de Budapest le 1' décembre 1998 au Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen GmbH (DSMZ, Mascheroder Weg lb, D-38124 Braunschweig, Allemagne) sous les numéros d'accès respectifs: ZR-75-1: DSM ACC2376; HCT-15:
ACC2377.
Dans les méthodes générales suivantes sont décrits les essais réalisés.
Lorsque des conditions spécifiques sont mentionnées, elles prévalent par
rapport aux descriptions générales présentées dans les paragraphes suivants.
Essais antiprolifération Des essais antiprolifération sont réalisés de la manière décrite antérieurement (Int. J. Cancer 43: 851- 856 (1989)). En bref, des cellules sont ensemencées à 1,5 x 103 cellules/puits dans des boîtes de microtitration à 96 puits et incubées pendant une nuit. Les composés sont ajoutés par dilutions successives au jour 1. Les boîtes sont ensuite incubées pendant 2 à 5 jours de plus, en laissant s'effectuer au moins un doublement des cellules (fonction des lignées cellulaires), après quoi les cellules sont fixées avec du glutaraldéhyde à 3,3% v/v, lavées à l'eau et colorées avec du bleu de méthylène à 0,05% p/v. Après un lavage, le colorant est élué avec HCI à 3% v/v et la densité optique est mesurée à 665 nm avec un SpectraMax 340 (Bucherer, Bâle, Suisse). Les valeurs Cli50 sont déterminées par un système informatisé (SottPro, Bucherer, Bâle, Suisse) à l'aide de la formule (DO,,ssi - DOdépan.) / (DOt cmil, DOdcpari) x 100. La Cl50 est définie comme étant la concentration en médicament conduisant à 50% de cellules par puits
comparées aux cultures témoins (100%) à la fin de la période d'incubation. Activité antitumorale in vivo contre des tumeurs transplantées en s.c.
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On maintient des souris BALB/c nu/nu (nudes) femelles ou mâles dans des conditions stériles (10 à 12 souris par cage de type 111) avec accès libre à la nourriture et à l'eau. Les souris pèsent entre 20 et 25 grammes au moment de l'implantation de la tumeur. Les tumeurs sont misés en place par injection sous-cutanée de cellules (minimum 2 x 0I cellules dans 100 tl de PBS ou milieu) aux souris porteuses (4-8 souris par lignée cellulaire). Les tumeurs résultantes sont passées successivement par un minimum de trois transplantations consécutives avant le début du traitement. Des fragments de tumeurs (environ 25 ing) sont implantés en s.c. dans le flanc gauche des animaux avec un trocart de calibre 13 pendant que les souris sont exposées
à une anesthésie au Forene (Abbott, Suisse).
La croissance de la tumeur et les poids corporels sont surveillés une ou deux fois par semaine. Tous les traitements sont administrés en intraveineuse (i.v.) et sont commencés lorsqu'un volume moyen de tumeur d'environ 100 à 250 mm3 est atteint, suivant le type de la tumeur. Les volumes des tumeurs sont déterminés par la formule (L x D x t)/6 (voir Cancer Chemother. Pharmacol. 24: 148-154, (1989)). Les traitements à l'épothilone B font varier la dose et la fréquence d'administration. Des agents comparateurs sont administrés selon les schémas de traitement optimaux déterminés antérieurement. Hormis présenter des variations de volume des tumeurs au cours du traitement, l'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TÉMOIN% (augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux traités divisée par l'augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux témoins, multiplié par 100). Une régression de la tumeur (%) représente le volume moyen minimal de la tumeur comparé au volume moyen de la tumeur au début du traitement, selon la formule Régression (%)= (1 Vfin/Vdébt) x 100 (Vfi, = volume moyen de la tumeur à la fin, Vdébut = volume moyen de la tumeur au début du traitement). Tout animal chez lequel la tumeur a atteint une taille dépassant environ 1, 5 à 2,5 cm3 est sacrifié. Les détails
figurent ci-dessous.
Activité antitumorale in vivo contre des cellules injectées en situation normale Des cellules PC-3M de carcinome de la prostate humain (I x 106 cellules dans 20 [tl de solution de sérum physiologique tamponné au
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phosphate) sont injectées dans le ventricule gauche de la prostate de chaque animal (n = 6-9/groupe) selon la méthode décrite antérieurement (voir Stephenson et al., J. Natl. Cancer Inst. 84: 951-7 (1992)). Le traitement n'est démarré que le jour 14 après l'injection des cellules. A ce moment, un poids de tumeur moyen d'environ 20 mg est établi. De l'épothilone B est administrée une fois ou une fois par semaine. Les souris sont sacrifiées 42 jours après l'inoculation de la tumeur et les prostates sont retirées avec soin, disséquées pour éliminer le tissu adhérant et pesées. On examine les ganglions lymphatiques mésangiaux pour déterminer la présence de
métastases, on les dissèque pour éliminer le tissu adhérant et on les pèse.
On examine les ganglions lymphatiques mésentériques pour déterminer la présence de métastases, on les dissèque pour éliminer le tissu adhérant et on
les pèse.
Le poids des tumeurs et les poids corporels sont surveillés une fois ou deux fois par semaine. Tous les traitements sont effectués en
intraveineuse (iv.) et sont commencés 14 jours après l'injection des cellules.
Le traitement avec l'épothilone B fait varier la dose et la fréquence d'administration. L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TEMOIN% (le poids moyen des tumeurs des animaux traités divisé par le poids moyen des tumeurs des animaux témoins, multiplié par ). Analyses statistiques La stratégie de base pour les analyses statistiques consiste à utiliser des essais pour des comparaisons multiples afin de juger de la signification statistique des différences entre les groupes de traitement et des différences au sein d'un groupe (à savoir comparer avec le début du traitement) pour déterminer si le traitement provoque des régressions stables de la maladie ou de la tumeur. Etant donné que les volumes des tumeurs sous- cutanées ne sont normalement pas distribués, les différences de volume des tumeurs sous-cutanées entre les groupes de traitement sont déterminées à l'aide d'un test d'analyse de variance unilatéral non paramétrique de Kruskal-Wallis sur des données classées (test de somme avec classement) et la signification statistique des différences entre les groupes de traitement par rapport aux groupes témoins est déterminée par le test de Dunnett. Des comparaisons
par paires entre tous les groupes sont réalisées par la méthode de Student-
Newman-Keuls (SNK). Les poids des organes ne sont pas toujours normalement distribués et sont analysés avec des tests non paramétriques (comme ci-dessus) ou sont transformés en normalité (Log(poids de l'organe)) et sont analysés par un test d'analyse de variance unilatéral suivi par le test de Dunnett (comparaisons par rapport aux témoins) ou à l'aide du test de Tukey (comparaisons entre groupes). L'analyse statistique sur les A volumes des tumeurs fait appel au test d'analyse de variance unilatéral de Kruskal-Wallis sur des données classées, en comparant les groupes de traitement avec des témoins véhicule par le test de Dunnett. Les différences de poids corporels entre groupes de traitement avec les témoins véhicule sont analysées par des tests de t par paires. Le test de Fisher exact est employé pour déterminer la signification des différences de mortalité entre les groupes. Pour tous les essais, le niveau de signification est fixé à p < 0,05, mais on notera que, pour des échantillons de petite taille, le niveau de puissance souhaité de 0,8 n'est jamais obtenu. Pour le modèle en situation normale, le test de Fisher exact est utilisé pour déterminer si les ratios des souris porteuses de métastases sont différents entre les groupes de traitement et les témoins. Tous les calculs statistiques sont réalisés avec un
SigmaStat 2.0 (Jandel Scientific).
Produits L'épothilone B est purifiée à partir de cultures de la nmyxobactérie Sorangium cellulosum par le Département production et développement de Biopharmaceuticals, Novartis Pharma, Bâle, Suisse. Le TAXOL (paclitaxel formulé pour un usage clinique) est acheté auprès de Bristol
Myers Squibb (USA), le paclitaxel auprès de Calbiochem (USA) et le 5-
fluorouracile (Fluoro-uracil (D) provient de chez Roche (Suisse). Les matériaux de culture cellulaire sont de Integra BioSciences (Wallisellen, Suisse). Les milieux liquides, le sérum de veau foetal (FBS) et les additifs des milieux sont de Gibco/BRL (Bâle, Suisse). Les souris BALB/c nu/nu (nudes) sont de Bomholtgaard (Copenhague, Danemark) ou s'obtiennent auprès de la Ferme Animale Novartis (Sisseln, Suisse). Les souris BALB/c normales sont de Iffa Credo (France) ou s'obtiennent auprès de la Ferme
Animale Novartis (Sisseln, Suisse).
Détermination de la dose maximale tolérée (DMT) Pour la détermination de la DMT, les souris femelles BALB/c nudes ou BALB/c (obtenues auprès de la Ferme Animale Novartis (Sisseln, Suisse) sont traitées une fois en intraveineuse avec l'épothilone B (n=3 par groupe de dose). La prise est augmentée (2, 4, 6, 8, 10 et 12 mg/kg) et les souris sont soumises à une observation de l'apparition d'effets toxiques
patents pendant 10 jours après le traitement avec le médicament.
Exemple 1: Détermination de la dose maximale tolérée (DMT) Les résultats de l'étude de la dose maximale tolérée (DMT) sont
présentés dans le tableau I et dans le tableau 2.
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Tableau 1. Détermination de la DMT pour une seule dose i.v.
d'épothilone B chez la souris BALB/c femelle normale Dose Poids corporel (moyenne g E. T.) A (valeur p) % Variation Mortalités Experience 1
12 -5,4 + 2,9 -23,6 + 11,9 3/3
(p = 0,085)
-5,6 + 0,6 -24,9 +1,6 3/3
*(p = 0,003)
-5,1 + 3,2 -22,1 +13,1 3/
8 (p = 0,110)
-6,1 + 0,9 -28,6 +3,5 1/3
(p = 0,007) Expérience 2
8 -5,0 + 1,0 -25,3 + 3,9 3/3
(p = 0,013)
6 -5,3 + 0,6 -27,5 +2,1 2/3
(p = 0,004)
4 1,3 + 0,6 6,5 + 2,6 0/3
(p = 0,057)
2,3 + 0,6 12,3+3,0 0/3
(p = 0,02) L'épothilone B est donnée en une seule prise par embol i.v. à 2, 4, 6, 8, 10 ou 12 mg/kg. La survie et les poids corporels des souris sont surveillés chaque jour. Les variations (A) de poids corporel sont déterminées par comparaison entre le dernier poids corporel mesuré et le même poids avant
le traitement.
Tab/eau 2. Détermination de la DMT pour une seule dose i.v.
d'épothilone B chez la souris BALB/c femelle nude Poids corporel (moyenne g t E. T.) Dose A (valeur p) % Variation Mortalités
12 H -5,1 + 0,6 3/3
(p = 0,004) -22,9 + 3,1
-5,6 + 3,3 1/3
(p = 0,336) -23,7 + 13,6
8 -3,8 + 2,7 1/3
-16,8 + 12,2
6 (p= 0,250) 0/3
-1,0 + 0,5 -4,2 + 2,1
4 (p = 0,077) 0/3
-0,4 + 0,6 -1,7 + 2,9
2 (p = 0,427) 0/3
1,0 + 0,5 4,2 + 2,1
0 (p = 0,071) 0/3
0,6+0,6 3,0+2,9
(p = 0,151) L'épothilone B est donnée en une seule prise par embol i.v. à 2, 4, 6, 8, 10 ou 12 mg/kg. La survie et les poids corporels des souris sont surveillés chaque jour. Les variations (A) de poids corporel sont déterminées par comparaison entre le dernier poids corporel mesuré et le même poids avant
le traitement.
Il découle de ces expériences que, chez les souris normales, la DMT est d'environ 4 mg/kg, tandis que chez la souris nude la DMT est d'environ
6 mg/kg.
Exemple 2: Toxicité de l'épothilone B (étude comparative sur deux semaines de la toxicité intraveineuse chez la souris) Pour évaluer la toxicité intraveineuse subchronique de l'épothilone B, on mène une étude sur deux semaines de la toxicité intraveineuse non BPL chez des souris BALB/c femelles normales, non porteuses de tumeur, qui met en jeu l'analyse de la mortalité, des signes cliniques, du poids corporel, de la consommation de nourriture, d'hématologie, de biochimie clinique, d'analyse d'urine et de poids des organes, ainsi que des examens macroscopiques et microscopiques. L'étude est basée sur deux schémas d'administration différents de l'épothilone B, de 3 mg/kg et 10 mg/kg respectivement, administrés les jours 1 et 8 (8 animaux par groupe). La
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moitié des animaux sont tués le jour 15 (groupe principal) et une nécropsie est réalisée. Pour l'autre moitié (groupe de récupération), une période de récupération de 5 semaines est laissée après l'administration de la deuxième dose, avant le sacrifice et la nécropsie ultérieure le jour 43. Cependant, pour la dose de 10 mg/kg, tous les animaux du groupe de récupération doivent être sacrifiés prématurément le jour 19 en raison d'une mauvaise condition générale. Aucune mortalité ne survient tout au long de la durée du traitement, pour les deux niveaux de dose (jours 1 14) et pour le groupe à la dose de 3 mg/kg, tous les animaux du groupe de récupération survivent jusqu'à la fin de l'étude. On observe une perte de poids corporel chez tous les animaux du groupe de dose de 10 mg/kg au cours de la première et de la deuxième semaine, alors que la perte de poids corporel à la dose de 3 mg/kg n'est apparente que la deuxième semaine. Le développement du poids corporel au cours de la période de récupération est semblable pour les animaux traités et
pour les animaux témoins.
Les deux niveaux de dose d'épothilone B provoquent une réduction du nombre de leucocytes, en particulier des neutrophiles et des lymphocytes, chez tous les animaux traités (jour 15), mais l'effet est plus prononcé à la dose de 10 mg/kg. De plus, de légères augmentations de la numération des basophiles ainsi que des diminutions des taux de monocytes sont observées chez certains animaux aux deux niveaux de dose. Des valeurs légèrement plus basses des paramètres de globules rouges avec des augmentations des réticulocytes et des plaquettes sont enregistrées seulement pour la dose de 10 mg/kg. A la fin de la période de récupération (jour 43), les paramètres hématologiques sont normaux pour deux des quatre animaux du groupe de récupération à la dose de 3 mg/kg, alors que les deux autres souffrent encore de numérations des globules blancs réduites. On n'observe que des changements mineurs du profil de la chimie clinique des animaux traités, qui ne peuvent pas être liés de façon évidente au traitement à l'épothilone B. Le traitement avec l'épothilone B aux deux niveaux de dose se traduit par des variations prononcées des poids du thymus, de la rate et de l'utérus
(jour 15). De plus, de légères réductions du poids du foie sont observées.
observées. (Le poids des organes est déterminé pour les surrénales, le foie, le thymus, la rate, le cerveau, les ovaires, les reins, l'utérus et le coeur.). Pour la dose de 3 mg/kg, les poids des organes à la fin de la période de récupération (jour 43) sont comparables à ceux des animaux témoins, ce qui indique une récupération totale. (Aucun poids d'organe n'est mesuré sur les animaux sacrifiés du groupe de récupération à la dose de 10 mg/kg.) L'étude au microscope de tissus sélectionnés préparés pour l'histologie à partir d'animaux sacrifiés le jour 15 révèle une atrophie modérée à marquée du thymus respectivement pour la dose de 3 mg/kg et pour la dose de 10 mg/kg. De plus, une atrophie lymphoïde minimale de la rate, une hypoplasie myéloïde minimale à légère dans la moelle osseuse du sternum et une augmentation minimale de l'hématopoïèse dans la rate s'observent à la dose de 10 mg/kg. A 3 mg/kg, la moelle osseuse du sternum présente une atrophie érythroïde et myéloïde minimale à légère. Une nécrose monocellulaire minimale est notée dans la muqueuse intestinale (intestin grêle et gros intestin) aux deux niveaux de dose, mais avec une
fréquence supérieure à la dose de 10 mg/kg.
Les animaux des groupes de récupération aux deux niveaux de dose présentent une légère hyperplasie et/ou atrophie myéloïde dans la moelle osseuse. A 10 mg/kg, on constate aussi une légère atrophie lymphoïde dans la rate et, de plus, une hémosidérose légère à modérée est présente. On ne dispose pas de tissu thymique pour l'examen au microscope à 10 mg/kg, ce qui indique qu'une atrophie du thymus peut aussi avoir été présente chez ces souris. Aucune altération histologique du thymus n'est constatée le jour 43
pour les animaux du groupe de récupération à la dose de 3 mg/kg.
En conclusion, à un niveau de dose de 3 mg/kg (administration les jours I et 8), l'épothilone B est tolérée sans mortalité pour la période totale d'observation de 43 jours, alors que les animaux traités avec 10 mg/kg doivent être sacrifiés le jour 19 en raison de leur mauvais état de santé. Une perte de poids corporel a lieu aux deux niveaux de dose durant la période de traitement. L'hématologie révèle des valeurs inférieures pour les leucocytes, les neutrophiles et les lymphocytes avec des numérations de basophiles supérieures et des numérations de monocytes inférieures pour certaines souris des deux groupes de doses. De plus, on constate des signes d'anémie aux deux niveaux de dose. Aucun effet sur le profil de chimie clinique n'est observé. Une atrophie modérée à marquée du thymus est observée à 3 et à mg/kg après la période de traitement seulement (jour 15), ainsi qu'une atrophie lymphoïde minimale de la rate à la dose delO mg/kg. De plus une hypoplasie myéloïde dans la moelle osseuse et une hématopoïèse accrue dans la rate sont détectables à 10 mg/kg. On constate une légère atrophie érythroïde et myéloïde de la moelle osseuse à 3 mg/kg. Une nécrose monocellulaire est détectée dans la muqueuse intestinale à 3 et 10 mg/kg à
la fin de la période de traitement seulement.
Conclusions Les conclusions les plus importantes qui émergent des résultats résumés dans les exemples I et 2 pour les découvertes toxicologiques avec
l'épothilone B peuvent être résumées comme suit.
La DMT pour l'administration d'une seule dose i.v. d'épothilone à des souris normales et nudes provenant d'un terrain BALB/c correspond respectivement à 4 mg/kg et 6 mg/kg. Les souris nudes sont donc plus
sensibles aux effets toxiques du composé que les souris normales.
Chez les souris normales, deux doses de 3 mg/kg administrées à une semaine d'intervalle sont raisonnablement bien tolérées et ne provoquent pas de mortalité jusqu'au jour 43 après la prise initiale. Le même schéma d'administration au niveau de dose de 10 mg/kg conduit à la mort (ou au
sacrifice) de tous les animaux traités.
Exemple 3: Activité in vitro d'épothilones contre des lignées cellulaires La puissante activité antiproliférative de l'épothilone B est confirmée pour certaines lignées cellulaires de cancers humains; les résultats de ces expériences sont résumés dans le tableau 3. L'épothilone B présente généralement une activité plus forte que le paclitaxel, en particulier contre les cellules cancéreuses avec un phénotype multirésistant (MDR) (par
exemple KB-85 1, HCT- 15).
Tableau 3. Activité in vitro des épothilones contre des lignées cellulaires de carcinomes humains Valeurs Cl50 (nM) pour l'inhibition de la croissance de lignées cellulaires de carcinomes humains par l'épothilone B en comparaison avec le paclitaxel (5 jours d'exposition, moyenne écart type, n = 3) Les valeurs entre parenthèses indiquent une résistance relative, à savoir Cls50 (lignée résistante)/C150 (lignée parentale) Lignée cellulaire Epothilone B Paclitaxel A549 (poumon) 0,19 + 0,12a 3,75 + 0,92 ZR-75-1 (sein) 0,64 + 0,42 3,60 + 1, 87 HCT-75 (côlon) 0,41 + 0,15 106 + 54 KB-8511 0,89 + 0,47b 994 + 281 (épidermoïde, MDR) (1,25) (343)b PC-3M (prostate) 3,82 + 0, 47c 6,74 + 0,72c "Moyenne E. T., n = 2 b 2 jours d'exposition 3 jours d'exposition MDR= multirésistant
Exemple 4: Activité antitumorale des épothilones contre les tumeurs HCT-
d'adénocarcinome colo-rectal humain On utilise les volumes des tumeurs comme indicateur primaire de l'activité des agents antitumoraux utilisés seuls ou en association, et on mesure les variations de poids corporels servant d'indicateur de la tolérance
au traitement.
Comme on peut le déduire du tableau 4, une seule prise de 4 mg/kg d'épothilone B est capable de produire une régression des tumeurs (p < 0, 05 par rapport aux témoins véhicule; test de Dunnett) dans les tumeurs du côlon HICT-15 résistantes aux médicaments, surexprimant la gp- P (figure 1 et tableau 1). Cette activité est nettement supérieure à cinq administrations
de 20 mg/kg de TAXOL ou à deux administrations de 75 mg/kg de 5-
fluorouracile (p < 0,05 par rapport à l'épothilone B; test SNK). Les tumeurs HCT-15 sont résistantes à la l'ois au TAXOI, et au 5fluorouracile, dans la mesure o l'on obtient des valeurs TRAITÉ/TÉMOIN finales respectives de % et 88% (toutes deux à p < 0,05 par rapport aux témoins; test de Dunnett). Le traitement à l'épothilone B est bien toléré dans la mesure o le s poids corporel est stable sous traitement; les souris traitées au véhicule prennent du poids. Aucune mortalité due au traitement n'est observée avec l'épothilone B. En revanche, certaines mortalités sont observées avec le traitement au TAXOL (1/8 (12,5%) de morts) et un plus'grand taux de létalité se produit avec le 5fluorouracile (4/8 (50%) de morts); cependant, en raison de la petite taille des groupes de traitement, cela n'atteint pas la signification statistique (p < 0,05 par rapport aux témoins; test de Fisher exact). Les souris survivant à l'un ou l'autre traitement présentent des poids
corporels stables.
Ce résultat indique que l'épothilone B produit un effet antitumoral
prononcé contre les tumeurs HCT-15 résistant au TAXOL et au 5-
fluorouracile et est bien tolérée à cette dose de 4 mg/kg.
Tableau 4. Effet antitumoral de l'épothilone B en comparaison avec le TAXOL ou le 5-fluorouracile contre le carcinome du côlon HCT-15 humain transplanté par voie sous-cutanée chez la souris BALB/c nude femelle Réponse de la tumeur Réponse de l'hôte Dose, voie, Composé schéma TRAITE/ Régres- A Volume A Poids % Survie TÉMOIN sion tumeur corporel Varia- (Nbre (mm) ( g) tion animaux poids vivants/ corpo- total) rel Témoins 25 ml/kg, 100% aucune 1939+333 2,1+0,5 10 _2 8/8 véhicule i.v., jours (p=0,003) 14, 16, 18, et22 Epothilone 4 mg/kg, régression -61% -0,97+25 0,4+0,3 2+ 2 8/8 B i.v., une (p<0,05) (ns) fois jour -Fluoro- 75 mg/kg, 88% aucune 1654*824 2,0+ 0,7 9+4 4/8 uracile i.v., jours (ns) (ns) 14et21 TAXOL 20 mg/kg, 50% aucune 963 298 0,7+0,6 3 3 7/8 i.v., jours (ns) (ns)
14, 16, 18,
et 22 Des fragments de tumeur d'environ 25 mg sont implantés dans le flanc gauche de chaque souris nude femelle (n = 8 par groupe). Les
traitements sont commencés le jour 14 après la transplantation de la tumeur.
L'épothilone B est administrée une fois à 4 mg/kg, i.v., le jour 14. Le 5-
fluorouracile est administré à 75 mg/kg, i.v., les jours 14 et 21. Le TAXOL est administré i.v. à 20 mg/kg/jour tous les deux jours pour donner 5 traitements (jours 14, 16, 18, 20 et 22). L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TÉMOIN% (augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux traités divisée par l'augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux témoins, multiplié par 100). Une régression de la tumeur (%) représente le volume moyen final de la tumeur comparé au volume moyen de la tumeur au début du traitement. Le A volume de la tumeur représente le volume de la tumeur le dernier jour de traitement moins le volume de la tumeur le premier jour de traitement. Les analyses statistiques sur les A volume de la tumeur font appel au test de Dunnett pour comparer les groupes traités et les groupes témoins. Les analyses statistiques sur les variations de poids corporel font appel à des tests de t par paires comparant les poids corporels avant le traitement aux poids à la fin
du traitement; les souris pèsent à peu près 20 à 25 g au début du traitement.
L'abréviation "ns" signifie "non significatif". Les résultats présentés sont des moyennes erreur type de la moyenne sur les animaux survivants à la fin
de l'expérience.
Exemple 5: Effet antitumoral de l'épothilone B par comparaison avec le TAXOL contre le carcinome épidermoide KB-8511 humain transplanté en sous-cutané chez des souris BALB/c nudes femelles: Comme on peut le déduire à la lecture du tableau 5, divers schémas de traitement par l'épothilone B sont capables d'inhiber la croissance des tumeurs KB-851 I résistantes au TAXOL chez la souris nude. Une seule administration de 4 mg/kg d'épothilone B produit une régression transitoire (51% le jour 25 après la transplantation; p < 0,05 par rapport aux témoins véhicule, Dunnett), mais les tumeurs croissent à nouveau si l'on regarde le jour 40 après le traitement pour résulter en une valeur finale de TRAITE/TEMOIN de 24% (p < 0,05 par rapport aux témoins véhicule, Dunnett). Cette administration unique d'épothilone B est bien tolérée,
produisant des poids corporels stables, et aucune mortalité ne survient.
Une administration intraveineuse une fois par semaine d'épothilone B se traduit par une inhibition dépendant de la dose de la croissance de la tumeur: 4 mg/kg produisent 98% de régressions (p < 0,05 par rapport aux témoins véhicule, Dunnett); 2 mg/kg produisent 44% de régressions transitoires et un taux TRAITÉ/TÉMOIN final de 14% (pour les deux, p < 0, 05 par rapport aux témoins véhicule, Dunnett); 1 mg/kg produit un taux TRAITÉ/TÉMOIN final de 81% (p > 0,05 par rapport aux témoins véhicule, Dunnett). Le TAXOL est inactif contre les tumeurs KB-8511 (TRAITÉ/TÉMOIN 132%, p > 0,05 par rapport aux témoins véhicule, Dunnett). A la fin de l'expérience, 5/8 des souris traitées avec 4 mg/kg/semaine et 1/8 des souris traitées avec 2 mg/kg/semaine d'épothilone B présentent des tumeurs non décelables. Bien que 4 mg/kg une fois par semaine aient tendance à réduire les poids corporels (-5 7%), cela n'atteint pas une signification statistique. Les témoins véhicule, 2 et 1 mg/kg/semaine d'épothilone B, et les groupes TAXOL présentent tous des augmentations des poids corporels et il n'y a pas de mortalité, ce qui suggère des
traitements bien tolérés.
Ces résultats indiquent que l'épothilone B est efficace contre les
tumeurs épidermoïdes expérimentales résistantes au TAXOL .
('I Tableau 5. Effet antitumoral de l'épothilone B en comparaison
avec le TAXOL(R) contre le carcinome épidermoide KB-
8511 humain transplanté par voie sous-cutanée chez la souris BALB/c nude femelle Réponse de la tumeur Réponse de l'hôte Dose, Composé voie, schéma TRAITÉ/ Régres- A Volume A Poids %O Survie TÉIMOIN sion tunmeur corporel Varia- (Nbre (111111n) (g) tlon animaux poids vivants/ corpo- total) rel Témoins 25 ml/kg, 100% aucune 2001 +405 2,6+0,3 12 +2 8/8 vehicule i.v., une (p<0,001) fois par semainme Epothilone 4 mg/kg, 24% -51% 484+103 0,6+0,6 3 _2 8/8 B i.v., une (transi- (p<0,05) (ns) fois jour toire) 13 Epothilone 4 mg/kg, régression -98% -107+14 -1,1+0,4 -5+3 8/8 B i.v., une (p<0,05) (ns) fois par semaine Epothilone 2 mg/kg, 14% -44% 289 +204 l,1 0.4 5+2 8/8 B i.v., une (transi- (p<0,05) (p=0,031) fois par toîre) semaine Epothilone I mg/kg, 81% aucune 1620+_290 2,6 +0,3 12 +1 8/8 B i.v., une (ns) (p=0,008) fois par semaine 1 TAXOL 20 mg/kg, 132% aucune 2662 509 3,3+0,6 15 +3 8/8 i.v., jours i (ns) (p<0,001)
13, 15, 17,
19 et 21 Des fragments dc tumeur d'environ 25 mg sont implantés dans le flanc gauche de chaque souris nude femelle (n:- 8 par groupe). Lcs
traitements sont commences le jour 13 après la transplantation de la tumeur.
L,'épothilonic B est administrée une fois à 4 mg/kg, i.v., le jour 13, ou une fois par semaines à 4, 2 ou 1 mg/kg, i.v. (les jours 13, 21 et 27). Le TAXOIX0 est administré i.v. à 20 mg/kg/jour tous les deux jours pour donner 5 traitements (jours 13, 15, 17, 19 et 21). L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TÉMOIN% (augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux traités divisée par l'augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux témoins, multiplié par 100). Une régression de la tumeur (%) représente le volume moyen final de la tumeur comparé au volume moyen de la tumeur au début du traitement. Les vanriations (A) du volume de la tumeur représentent le volume de la tumeur le dernier jour de traitement moins le volume de la tumeur le premier jour de traitement. Les analyses statistiques sur les A volumes de la tumeur font appel au test de Dunnett pour comparer les groupes traités et les groupes témoins. Les analyses statistiques sur les variations de poids corporel font appel à des tests de t par paires comparant les poids corporels avant le traitement aux poids à la fin du traitement; les souris pèsent à peu près 20 à 25 g au début du traitement. L'abréviation "ns" signifie "non significatif'. Les résultats présentés sont des moyennes erreur type de la moyenne sur les animaux
survivants à la fin de l'expérience.
L'expérience montre que, tandis que le TAXOL n'est pas efficace, le traitement par l'épothilone B présente une activité antitumorale efficace;
on constate même une régression à la dose de 4 mg/kg.
Exemple 6: Activité antitumorale des épothilones contre des cellules de la prostate PC-3M injectées en situation normale Les résultats déterminantl'activité de l'épothilone B contre des tumeurs PC-3M croissant initialement dans la prostate, puis formant des métastases dans les ganglions lymphatiques mésangiaux, sont présentés
dans le tableau 6.
Dans ce modèle expérimental de cancer de la prostate, les cellules PC-3M croissent initialement dans la prostate et forment ensuite des métastases dans les ganglions lymphatiques mésenténques. Les poids des
organes sont utilisés pour évaluer l'activité antitumorale des traitements.
Le tableau 6 représente la progression du cancer expérimental à partir de 14 jours après l'injection des cellules (début du traitement), o on n'observe aucune mise en jeu des ganglions lymphatiques, jusqu'à 42 jours après l'injection des cellules, o le poids des ganglions lymphatiques de la prostate et mésentériques augmente de façon spectaculaire. 'Fous les schémas d'administration de l'épothilone B sont extrêmement efficaces (pour tous p < 0,05 par rapport aux témoins; test de Dunnett sur les données logarithmiques) pour réduire les poids de la prostate et empêcher les métastases de la tumeur aux ganglions lymphatiques mésentériques. Tous les traitements par le principe actif ont une activité antitumorale équivalente (p > 0,05, Dunn). Dans chacun des groupes de traitement à l'épothilone B, seul un animal présente des métastases décelables, comparé à tous les animaux des témoins traités au véhicule (p < 0,05; test de Fisher exact), ce qui indique que le traitement avec l'épothilone B entrave de façon
significative la formation de métastases décelables.
Les traitements à l'épothilone B ne sont pas bien tolérés aux doses supérieures. En revanche, une seule administration de 6 mg/kg, ou deux administrations de 4 mg/kg, n'ont tendance qu'à réduire les poids corporels, l'administration de 8 mg/kg une fois, ou de 5 mg/kg une fois par semaine, produit des pertes significatives de poids corporel (tableau 6). Le traitement semble favoriser la survie des souris porteuses de tumeur; cependant, vraisemblablement à cause du petit nombre par groupe de traitement, ce fait ne prend une signification statistique qu'avec le schéma à 6 mg/kg (une fois)
(p = 0,029, test de Fisher exact sur les nombres de survivants en finale).
L'épothilone B manifeste une excellente activité antitumorale dans ce modèle, tant en termes de réduction de tumeurs primaires que de prévention des métastases. Cependant, l'épothilone B, dans certains schémas, est mal tolérée. Les résultats de cette étude indiquent que l'épothilone B est active contre les carcinomes de la prostate humains, à la fois in vitro et in vivo (voir exemple 3). L'épothilone B est capable de réduire la croissance de la tumeur primaire et d'inhiber puissamment la formation de métastases décelables dans un modèle de cancer de la prostate en situation normale. En outre, elle peut aussi promouvoir la survie de ces souris porteuses de la tumeur, bien que cela nécessite des examens lors d'expériences supplémentaires. En parallèle avec son activité antitumorale puissante, le traitement à l'épothilone B produit des pertes de poids corporel significatives avec les schémas posologiques étudiés. Cependant, les raisons
de cette mauvaise tolérance sont inconnues.
L'activité de l'épothilone B dans le modèle PC-3M en situation normale est particulièrement intéressante. Les modèles de situation normale sont conçus pour implanter la tumeur dans les tissus o se situe la tumeur primaire chez l'homme et, contrairement à la plupart des modèles d'implantation de tumeur en sous-cutané, des métastases se produisent souvent. Par conséquent, la répression de la croissance de la tumeur primaire dans la prostate par l'épothilone B et l'inhibition de la formation et/ou de la croissance de métastases dans les ganglions lymphatiques mésentériques représentent une activité significative de l'épothilone B. En résumé, en raison de l'activité antitumorale puissante dans les modèles de cancer de la prostate expérimentaux, qui sont considérés comme relativement résistants à la chimiothérapie (Br. J. Cancer 75, I 593-1 600 (1997)), l'épothilone B semble être un agent prometteur pour le traitement
du cancer de la prostate.
Tableau 6. Effet antitumoral de l'épothilone B contre les cellules de carcinome de la prostate PC-3M humain injectées en situation normale chez la souris BALB/c nude mâle Réponse de la tumeur Réponse de l'hôte
(TRAITE/TÉMOIN %)
Dose, voie, Composé schéma Prostate Ganglions A Poids Survie lymphatiques corporel Vari ation (Nbre p(g.i) cpoids animaux corporel vivants/ total) Témoins 25 ml/kg, 100% 100% -1,6+1,8 -5 +9 4/9 véhicule i.v., une (ns) fois Epothilone 8 mg/kg, 1 4 -5,2 4,3 -13 15 7/9 B i.v., une (p=0,009) fois 6 mg/kg, 5 4 -1,4 4,1 -6 12 9/9 i.v., une (nis) fois mg/kg, 1 4 -6,8+1,5 -25+5 7/9 i.v., une (p<O,00 I) fois par semaine 4 mg/kg, 2 4 -I,2 2,3 -1+5 8/9 iv., une (ns) fois par semaine On injecte 1 x 10 cellules PC-3M dans 20 il de PBS dans le ventricule gauche de la prostate de chaque souris nude mâle (n = 9 par groupe). On commence les traitements le jour 14 après l'injection de cellules tumorales. L'épothilone B est administrée i.v. une fois à 6 ou 8 mg/kg, ou une fois par semaine à 4 ou 5 mg/kg. L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TÉMOIN % (poids moyen de la tumeur des animaux traités divisé par la moyenne du poids de la tumeur des animaux témoins, multiplié par 100). Les différences de poids corporels ne tiennent compte que des animaux survivant à la fin de l'expérience (jour 42). Les analyses statistiques sur les A poids corporel font appel à des tests de t par paires comparant les poids corporels avant le traitement et à la fin du traitement;
les souris pèsent environ 20 à 25 grammes au début du traitement.
L'abréviation "ns" signifie "non significatif".
Exemple 7: Effet de l'épothilone B contre le carcinome du poumon humain qui n'est pas à petites cellules A549 On implante 3 - 10 millions de cellules en s.c. dans la région axillaire droite (latérale) de souris athymiques non consanguines (nlu/nu) et on les laisse croître jusqu'à l'établissement d'un volume de tumeur d'environ 100 mmi. L'épothilone B est formulée dans du DMSO à 1% dans du glucose à 5% dans de l'eau distillée (D5W) et administrée i.v. une fois, ou une fois par semaine, ou 3 fois par semaine ou 5 fois par semaine. Des témoins positifs sont menés avec des formulations cliniques de TAXOL diluées 6
fois avec D5W et administrées i.v. 3x/semaine.
L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TÉMOIN % (comparant les A volumes de tumeur pour le groupe de traitement à ceux du groupe témoin véhicule) à la fin de l'expérience. Les régressions sont calculées par la formule: -(T/T0-l) x 100%, o T est le volume de la tumeur pour le groupe de traitement à la fin de l'expérience et To est le volume de la tumeur au début de l'expérience. La signification statistique est évaluée avec
le test de t de Student unilatéral.
Résultats: Le tableau 7 résume les résultats pour les tumeurs A549.
L'épothilone B provoque une inhibition significative de la tumeur (TRAITÉ/TEMOIN = 41%), sans toxicité décelable, lorsqu'elle est administrée une fois à 6 mg/kg. Une dose de 4 mg/kg administrée Ilx/semaine (4 mg/semaine) provoque une stase de la tumeur (TRAITE/TÉMOIN = 7%), mais produit aussi une perte de poids corporel de 13%. A titre de comparaison, à la dose de 1,5 mg/kg administrée 3x/semaine (4,5 mg/semaine), tous les animaux doivent être euthanasies au cours de la première semaine de l'expérience en raison de la toxicité. Une administration de 0,5 mg/kg, Sx/semaine (2,5 mg/semaine) provoque une inhibition de la tumeur identique à celle du schéma à une seule prise (TRAITÉ/TÉMOIN = 41%), mais la toxicité cumulée apparente conduit à une perte de poids corporel de 23%. Le TAXOL administré 3x/semaine à une dose de 20 mg/kg n'inhibe pas la croissance de la tumeur et provoque
une perte de poids corporel de 16%, avec une létalité de 1 souris sur 8.
Tableau 7. Activité antitumorale de l'épothilone B comparée au TAXOL sur les tumeurs du poumon A549 qui ne sont pas à petites cellules chez la souris nude Composé Schéma Dose A Volume TRAITÉ/ % A Poids Mort/ (mg/kg) moyen TÉMOIN Régression corporel Total tumeur % % (nml3) 1% DMSO/ 3x/ 439 - aucune + 8,9 0/7 D5W semaine épothilone B Sx/ 0,5 178 41** aucune -23,1 0/8 semaine épothilone B 3x/ 1,5 NE NE NE NE 8/8 semaine épothilone B 1 x/ 4 32 7** aucune -13,2 0/8 ______ semaine épothilone B une fois 6 178 41** aucune +8,5 0/8 TAXOL 3x/ 20 459 105 aucune -16,0 1/8 semaine Cremophor / - 207 I éthanol/D5W l l l On commence les traitements le jour 16 après l'implantation (10 millions de cellules/animal). L'épothilone B est administrée iv. une fois à 6 mg/kg (jour 16), une fois par semaine à 4 mg/kg (jours 16, 23 et 30), trois fois par semaine à 1,5 mg/kg (ours 16, 18, 21, 23, 25, 28, 30, 32 et 35) ou cinq fois par semaine à 0,5 mg/kg (ours 16-18, 21- 25, 28-32 et 35-36). Le TAXOL est administré i.v. trois fois par semaine à 20 mg/kg (jours 16, 18, 21, 23, 25, 28, 30, 32 et 35) en prises séparées de 10 mg/kg administrées à une heure d'intervalle. Le témoin véhicule (1% DMSO/D5W) est administré i.v. trois fois par semaine (jours 16, 18, 21, 23, 25, 28, 30, 32 et ). Tous les résultats finals sont enregistrés le jour 37. Un seul astérisque (*) indique p < 0,05 et un double astérisque (**) indique p < 0,01. avec un test de t de Student unilatéral. "NE": non évaluable - animaux euthanasies
en raison de la toxicité du composé.
Exemple 8: Activité antitumorale de l'épothilone B comparée au TAXOL sur les tumeurs du poumon A549 qui ne sont pas à petites cellules chez la souris nude Les produits et les procédés concernant le modèle d'hétérogreffe de tumeur humaine sont tels que décrits ci-dessus. On implante 10 ou I millions de cellules (A549) en s.c. dans la région axillaire droite (latérale) de souris athymiques non consanguines (nu/nu) et on les laisse croître jusqu'à l'établissement d'une masse d'environ 100 mrnm';. L'épothilone B est formulée dans du DMSO à 1% dans du glucose à 5% dans de l'eau distillée (D5W) et administrée i.v. une fois par semaine pendant 3 semaines. Des témoins positifs sont menés avec des formulations cliniques de TAXOL diluées 4 fois avec D5W et administrées i.v. 3x/semaine, pendant 3
semaines, en prises séparées (2 x 10 mg/kg) données à 1 heure d'intervalle.
L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TEMOIN % (comparant les A volumes de tumeur pour le groupe de traitement à ceux du groupe témoin véhicule) à la fin de l'expérience. Les régressions sont calculées par la formule: (T/T0-1) x 100%, o T est le volume de la tumeur pour le groupe de traitement à la fin de l'expérience et T0 est le volume de la tumeur au début de l'expérience. Les mesures sont faites pendant 2 semaines supplémentaires après la fin des expériences régulières sur 3 semaines, pour évaluer la réversibilité de la perte de poids provoquée par le médicament et la prolongation des effets antitumoraux. La signification statistique est évaluée avec le test de t de Student unilatéral et les tests de
Dunnett ou de Dunn.
Résultats: Le tableau 8 résume les résultats pour les tumeurs A549, pour les 3 semaines d'expérience type. Une seule administration hebdomadaire d'épothilone B produit une inhibition dépendant de la dose, statistiquement significative, de la croissance de la tumeur, approchant la stase de la tumeur
(8 2775187
aux plus fortes concentrations du médicament. L'épothilone B produit une inhibition marquée de la croissance de la tumeur à 3,5 et 3 mg/kg (TRAITÉ/TEMOIN = respectivement 15% et 23%). Les deux doses provoquent une perte de poids corporel comparable, mais réversible (voir tableau 8) d'environ 15%. Les doses de 2 et I mg/kg produisent des valeurs TRAITÉ/TÉMOIN de 43% et 74%, qui sont statistiquement significatives, sans gain de poids corporel à 2 mg/kg, et un gain de poids corporel normal à 1 mg/kg. Le TAXOL administré 3x/semaine en 2 prises de 10 mg/kg n'inhibe pas la croissance de la tumeur, mais provoque une perte de poids
corporel de 19%.
Tableau 8. Activité antitumorale de l'épothilone B comparée au TAXOL sur les tumeurs du poumon A549 qui ne sont pas à petites cellules chez la souris nude Composé Dose A Volume TRAITÉ/ A Poids Mort/ (mg/kg) moyen tumeur TÉMOIN corporel Total (mm3 ETM) % %
1% DMSO/ - 262+26 - +7,7 0/8
D5W F épothilone B 1 195+21 74 +10,8 0/8 epothilone B 2 113 21 43" +0,9 0/8 éepothilone B 3 60+ 22 23"* -16,4 0/8 éepothilone B 3,5 40+15 15 -14,6 0/8 Cremophor / - 207+26 - +8,3 0/8 éthanol/D5W TAXOL 20 293+56 142 -19,1 0/8 Les traitements sont commencés le jour 13 après l'implantation (10 millions de cellules/animal). L'épothilone B est administrée i.v. une fois par semaine pendant 3 semaines (jours 13, 20 et 27) à des doses de 1, 2, 3 et 3,5 mg/kg. Le TAXO est administré i. v. trois fois par semaine pendant 3 semaines à 20 mg/kg (jours 14, 17, 19, 21, 24, 26, 28, 31 et 33) en prises séparées delO mg/kg données à une heure d'intervalle. Les résultats finals sont enregistrés le jour 34. Un seul astérisque (*) indique p < 0,05 avec un test de t de Student unilatéral et un double astérisque (**) indique p < 0,05
avec un test de Dunnett ou de Dunn.
69) Les mesures sont faites pendant 2 semaines supplémentaires après la fin des expériences régulières sur 3 semaines, et les résultats finals sur 5 semaines sont résumés dans le tableau 9. L'effet antitumoral demeure
inchangé, sur la période d'enregistrement des poids corporels des animaux.
Les valeurs TRAITE/TÉMOIN pour les niveaux de dose de 3,5, 3, 2 et 1 mg/kg d'épothilone B sont respectivement de 12%,16%. 49% et 72% et tous les groupes ont un gain de poids normal. Le TAXOL reste inefficace et les
animaux présentent seulement un gain de poids de 2%.
Tableau 9. Activité antitumorale de I'épothilone B comparée au TAXOL sur les tumeurs du poumon A549 qui ne sont pas à petites cellules chez la souris nude (observation étendue) Composé Dose A Volume TRAITÉI/ A Poids Morti (mg/kg) moyen tumeur TÉMOIN corporel Total (mnm3 ETM) % %
1% DMSO/ 472+81 - +11,8 0/8
D5W épothilone B I 339+24 72 +12,6 0/8 épothilone B 2 232+39 49 * +13,5 0/8 I."** ii__ _ _ __ _ _ _ _ épothilone B 3 75+ 25 16 + 13,2 0/8 épothilone B 3,5 58+ 25 12 +9,7 0/8 Cremophor / - 355 80 +13,0 0/8 éthanol/D5W TAXOL 20 509 123 144 1 +1,7 0/8 Les mesures de l'expérience décrite dans le tableau I sont étendues sur deux semaines supplémentaires. Les résultats finals sont enregistrés le jour 48. Un seul astérisque (*) indique p < 0,05 avec un test de t de Student unilatéral et un double astérisque (**) indique p < 0,05 avec un test de
Dunnett ou de Dunn.
Exemple9: Efftet antitumoral de l'pothilone B sur les tumeurs du sein ZR-
-1 Le tableau 10 présente les résultats d'une expérience qui permet de comparer l'effet du TAXOL et celui de l'épothilone B sur la lignée cellulaire du cancer du sein ZR-75-1. Les procédés utilisés pour ce modèle
de tumeur ont été décrits ci-dessus.
D'après les résultats (si l'on en juge par l'efficacité antitumorale), le meilleur schéma posologique est celui o 4 mg/kg sont administrés sur une base hebdomadaire. Cependant, on observe une mortalité à toutes les doses, ce qui suggère que la tumeur ZR-75-1 peut affecter l'état de santé général de la souris contrairement à d'autres types de tumeurs. Tableau 10. Effet antitumoral de l'épothilone B contre les tumeurs du sein ZR-75-1 humaines dépendantes des oestrogènes transplantées par voie sous-cutanée chez la souris BALB/c nude femelle Reéponse de la tumeur Réponse de l'hôte Dose, Composé voie, schéma TRAITÉ/ Régres- A A Poids Survie TÉMOIN sion Volume corporel Variation (Nbre (%) tumeur (g) poids animaux (mm3) corporel vivants/ __________ _total) Témoins 25 ml/kg, 100 aucune 444 +58 0,9+0,4 4+2 6/6 véhicule i. v., tous les 7 jours Epothilone 4 mg/kg, 46 aucune 208 86 -1,6+1,1 -7+ 5 4/6 B i.v., tous les 14 jours Epothilone 4 mg/kg, 1 -8% 29 +16 - 1,2+0,6 -5+3 3/6 B i.v., tous (transi- les 7 jours toire) Epothilone 2 mg/kg, 40 aucune 227 +76 -3,5+1,6 -14+6 5/6 B i.v., tous les 7 jours Epothilone I mg/kg, 86 aucune 393 +135 0,3+ 1,2 2+ 5 4/6
B i.v., tous les 7 jours - ---
Des fragments de tumeur d'environ 25 mg sont implantés dans le flanc gauche de chaque souris nude femelle (n = 6 par groupe). Un pellet d'oestrogène sous-cutané est placeé dans le flanc opposé. Les traitements sont commencés le jour 19 après la transplantation de la tumeur. L'épothilone B est administrée à 1, 2 ou 4 mg/kg, i.v., soit une fois par semaine (jours 19, 26 et 33), soit toutes les deux semaines (jours 19 et 33). Les résultats présentés concernent les animaux survivant le jour 47, dernier jour des témoins. L'activité antitumorale est exprimée en TRAITE/TEMOIN% (augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux traités divisee par l'augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux témoins, multiplié par 100). Une régression de la tumeur (%) représente le volume moyen final de la tumeur comparé au volume moyen de la tumeur au début du traitement. Les variations (A) du volume de la tumeur représentent le volume de la tumeur le dernier jour de traitement moins le volume de la
tumeur le premier jour de traitement.
Exemple 10: Effet antitumoral de l'épothilone B comparée au 5-fluoro-
uracile contre les tumeurs du côlon Colo 205 transplantées en sous- cutané Le tableau 11 présente l'effet de l'épothilone B contre les tumeurs
Colo 205 transplantées en sous-cutané, ainsi que l'effet du 5fluorouracile.
Contrairement au traitement des tumeurs de la lignée cellulaireHCT-15, o le traitement type avec le 5-fluorouracile ou le traitement avec le TAXOL n'est pas efficace, ici le traitement avec le 5-fluorouracile est encore efficace, bien que beaucoup moins qu'avec l'épothilone B. Avec les résultats de l'exemple 4, o les cellules HCT-15 ne
répondent ni au TAXOL ni au traitement type du cancer du côlon par le 5-
fluorouracile (leur sont réfractaires), cela montre que l'épothilone B convient effectivement pour traiter les tumeurs qui sont réfractaires aux traitements types connus. Par ailleurs, elle est également plus efficace lorsque les traitements types marchent. On peut en déduire un schéma de traitement préféré qui est de 4 mg/kg toutes les 2 semaines (rée.ression de la tumeur, aucune mort d'animaux). Ce traitement est encore meilleur qu'avec le 5-fluorouracile o on ne constate aucune régression, mais o seuls 4 des
7 animaux survivent.
Tableau 11. Effet antitumoral de l'épothilone B en comparaison avec le 5-fluorouracile contre les tumeurs du côlon
humain COLO 205 transplantées par voie sous-
cutanée chez la souris BALB/c nude femelle Ujour 32, quatre jours après le dernier traitement) Réponse de la tumeur Réponse de l'hôte Dose, voie, Composé schéema TRAITÉ/ Régres- A A Poids /% Survie TÉMOIN sion Volume corporel Variation (Nbre tumeur (g) poids animaux (nun) corporel vivants! total) Témoins 25 ml/kg, 100% aucune 380+ 96 2,7+0,3 I 1+2 7/7 véhicule i.v., tous pothlon tles 7 jours Epothilone 4 mg/kg, régression -69% -62+7 -1 11,0 -4+4 7/7 B i.v., tous les 14 jouLrs Epothilone 4 mg/kg, régression -87% -83+7 -4,0+0,2 -18 +1 5/7 B i.v., tous les 7 jours Epothilone 4 mg/kg, régression -66% -58 11 2,0+ 0,1 9 +1 5/7 B I.V., une loi s -Fluoro75 mg/kg, 18 aucune 62 +12 2,2+ 0,4 9+2 4/7 uracile i.v., tous l l_ ___ les 7 jours Des fragments de tumeur d'environ 25 mg sont implantés dans le flanc gauche de chaque souris nude femelle (n = 7 par groupe). Un pellet d'oestrogène sous-cutané est placé dans le flanc opposé. Les traitements sont commencés le jour 14 après la transplantation de la tumeur. L'épothilone B est administrée à 4 mg/kg, i.v., soit une fois, soit une fois par semaine (jours
14, 21 et 28), soit toutes les deux semaines (jours 14 et 28). Le 5-
fluorouracile est administré i.v. à 75 mg/kg les jours 14, 21, 28. Les résultats présentés concernent les animaux survivant le jour 32, quatre jours après les derniers traitements. L'activité antitumorale est exprimée en TRAITÉ/TÉMOIN% (augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux traités divisée par l'augmentation moyenne du volume des tumeurs des animaux témoins, multiplié par 100). Une régression de la tumeur (%) représente le volume moyen final de la tumeur comparé au volume moyen de la tumeur au début du traitement. Les variations (A) du volume de la tumeur représentent le volume de la tumeur le dernier jour de traitement
moins le volume de la tumeur le premier jour de traitement.
Exemple 1 1: Etude de phase I de recherche de dose du seul agent épothilone B administré une fois chaque semaine a des patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées Nombre de centres 2 Objectifs Primaire: Caractériser le profil d'innocuité, y compris à la fois la toxicité aiguë et la toxicité cumulée, et déterminer la dose maximale tolérée du seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois par semaine à des patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées pour lesquels la thérapeutique systémique type a échoué ou pour lesquels il n'existe pas de
thérapeutique systémique type.
Secondaire: 1. Caractériser la pharmacocinétique du seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois par semaine à cette population de patients; les résultats obtenus sont utilisés de concert avec les résultats pharmacodynamiques (par exemple les paramètres hématologiques), pour établir les corrélations entre la phanrnacocinétique et la pharmacodynamique (PC/PD) qui aident à prévoir l'innocuité et l'efficacité. 2. Obtenir des preuves préliminaires de l'activité antitumorale du seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois par
semaine à cette population de patients.
3. Etablir une coTrrélation entre les niveaux de médicament à l'intérieur de la tumeur entre patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées recevant le seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois par semaine et ceux associés avec l'efficacité dans les
modèles précliniques.
4. Regrouper les informations pharmacogénétiques relatives aux tumeurs sur des biopsies de tumeurs lorsqu'il est possible de s'en procurer et qu'elles sont accessibles avant et après le traitement afin d'identifier les gènes qui sont liés à l'efficacité et à la réponse; on utilise pour cela soit une analyse génétique de l'expression d'un gène individuel (par exemple le statut
d'expression p53, Map4 et mdrl), soit une technologie de puce génique.
Plan de l'étude Il s'agit d'une étude ouverte à doses croissantes pour étudier l'innocuité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamique de l'épothilone B administrée par perfusion intraveineuse une fois par semaine à des patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées pour lesquels la thérapeutique systémique type a échoué ou pour lesquels il n'existe pas de
thérapeutique systémique type.
La durée du traitement se prolonge jusqu'à 24 prises hebdomadaires.
Les patients présentant une toxicité ou une progression de la maladie inacceptables sont retirés de l'étude prématurément. Les patients présentant une réponse totale ou partielle, ou les patients dont la maladie est stable à la fin des 24 prises poursuivent le traitement selon un protocole de
prolongation dont décide l'expert clinicien et après autorisation du sponsor.
Les patients répondant aux critères d'admission reçoivent des cycles supplémentaires jusqu'à une progression de la maladie ou une toxicité
inacceptable.
On emploie les modalités du protocole de phase I type pour enrôler 3 à 6 patients par cohorte pour établir la DMT. L'accroissement des doses se fait selon un schéma de Fibonacci modifié et est basé sur les toxicités pour
les quatre premières prises hebdomadaires pour chaque cohorte de patients.
La dose de départ est de 0,1 mg/m2, les doses ultérieures étant les suivantes:
0,2, 0,3, 0,5, 0,7 et 0,9 mg/m2.
La DMT provisoire est définie comme étant le niveau de dose immédiatement en dessous de la dose à laquelle on observe une toxicité limitant la dose (TLD) chez au moins deux sur 3 à 6 patients. La cohorte définie comme DMT provisoire enrôle alors d'autres patients, jusqu'à un total de 12, pour confirmer la DMT, par une évaluation plus poussée des profils d'innocuité, de pharmacocinétique et de pharmacodynamique de l'épothilone B. 7' Toutes les toxicités sont définies conformément aux critères de toxicité courants révisés de l'Institut National du Cancer américain. Les TLD sont définies dans le protocole; en général, cependant, la nature d'une TLD est telle qu'elle est considérée comme inacceptable même dans le cadre d'une tumeur solide incurable. Patients Critères d'admission Les critères suivants d'admission dans l'étude doivent être satisfaits:
1. Patients hommes ou femmes de 18 ans et plus.
2. Tumeur solide avancée authentifiée par histologie, pour laquelle un traitement systémique type et jusqu'à I traitement systémique supplémentaire ont échoué ou pour laquelle il n'existe pas de traitement
systémique type.
3. Au moins un site mesurable, évaluable ou non évaluable de la maladie, comme défini par les critères de réponse des tumeurs solides du Groupe d'Oncologie du Sud-Ouest (SWOG), comprenant une valeur de marqueurs tumrnoraux qui est supérieure à la limite supérieure institutionnelle
de normalité.
4. Les femmes en âge de procréer doivent avoir un test de grossesse [3-GCH sérique négatif avant le début de l'administration du médicament de l'étude. Les patients hommes et femmes de potentiel reproductif doivent accepter d'employer une méthode contraceptive efficace tout au long de l'étude et jusqu'à 3 mois après l'interruption du médicament
de l'étude.
5. Score d'indice fonctionnel de l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) inférieur ou égal à 2.
6. Espérance de vie d'au moins 3 mois.
7. Consentement éclairé du malade par écrit avant toute
procédure de sélection.
Critères d'exclusion L'exclusion de l'étude est requise si l'un des points suivants s'applique: 1. Femmes enceintes ou allaitant. Les femmes post-ménauposées doivent être en état d'aménorrhée depuis au moins 12 mois pour être
considérées comme non en âge de procréer.
7<, 2. Le patient présente une maladie grave et/ou incontrôlée médicalement (à savoir diabète incontrôlé, insuffisance cardiaque congestive, infarctus du myocarde à moins de 6 mois de l'étude, maladie
rénale chronique ou infection incontrôlée active).
3. Le patient présente une métastase au cerveau connue. 4. Le patient présente une maladie du foie aiguë ou chronique
connue (à savoir une hépatite active chronique, une cirrhose).
5. Le patient présente un diagnostic connu d'une infection par le
virus du SIDA (HIV).
6. Le patient a reçu un agent d'étude moins de 30 jours avant son
inclusion dans l'étude.
7. Le patient a reçu une chimiothérapie moins de 4 semaines (6 semaines pour les ritrosourées ou la mitomycine C) avant son inclusion
dans l'étude.
8. Le patient a reçu une radiothérapie moins de 4 semaines avant
son inclusion dans l'étude.
9. Le patient avait reçu préalablement une radiothérapie à > 25%
de la moelle osseuse. 10. Le patient a subi une opération chirurgicale majeure moins de
2 semaines avant son inclusion dans l'étude.
11. Le patient a des antécédents de non collaboration à des
schémas médicaux.
12. Le patient a une insuffisance hépatique, rénale ou hématologique, définie par les paramètres biologiques suivants: Numération plaquettaire < 100 x 10 /I Taux absolu des polynucléaires neutrophiles (ANC) < 1,5 x 109/L ALT sérique (TGPS) > 2,5 x limite supérieure de normalité institutionnelle (IULN) Bilirubine sérique totale > 1,5 x lULN Créatinine sérique > 1,5 x IULN 13. Le patient ne présente pas depuis moins de 5 ans d'autre malignité primaire ou, dans le cas du cancer de la peau à mélanome et du
cancer du col de l'utérus in situ, présente une maladie active.
Taille de l'échantillon Cette étude requiert environ 40 patients.
Traitements L'épothilone B est fournie en fioles individuelles de 2 ml formulées en concentré intraveineux incolore limpide à 1 mg/ml. La substance est formulée dans du polyéthylèneglycol 300 (PEG 300) et diluée avec 50 à ml de chlorure de sodium pour injection à 0,9%, USP, pour donner la concentration finale souhaitée du médicament pour perfusion. Elle est administrée en perfusion intraveineuse unique de 30 minutes tous les 7 jours. Le niveau de dose de départ est de 0,1 mg/m2. Cette dose est calculée comme étant le tiers de la dose toxique basse (TDL) chez l'espèce la plus
sensible étudiée qui, pour l'épothilone B, est le chien. Comme décrit ci-
dessus, l'accroissement des doses est réalisé selon un schéma de Fibonacci modifié. L'étude définit les retards de traitement, les réductions de dose ou l'interruption d'un traitement pour les individus manifestant une toxicité hématologique ou autre résultant avec certitude de l'épothilone B. Le traitement se poursuit pendant un maximum de 24 prises hebdomadaires, à moins que le patient ne manifeste une progression de la maladie ou une toxicité inacceptable. A l'issue des 24 prises, les patients qui ont obtenu une réponse totale ou partielle et les patients qui ont stabilisé la maladie peuvent poursuivre le traitement selon un protocole de prolongation dont décide
l'expert clinicien et après autorisation du sponsor.
Variables d'innocuité L'innocuité de l'épothilone B est évaluée par examen physique et évaluation des signes vitaux, résultats biologiques cliniques, événements indésirables et utilisation de médications concomitantes. Les événements indésirables sont à la fois ceux provoqués et ceux délibérés et sont notés à l'aide des critères de toxicité courants révisés
de l'Institut National du Cancer américain.
Variables d'efficacité Bien que cette étude de phase I ne soit pas conçue pour détecter l'efficacité, l'activité est mise en évidence en fonction du taux de réponse objective à la tumeur et de la durée de l'absence de progression et de la survie globale. Les évaluations de la tumeur à l'état basal englobent une appréciation optimale de toute maladie mesurable, évaluable et non évaluable. Les évaluations englobent un examen physique et un roentgenogramme thoracique et, le cas échéant, une tomodensitométrie du thorax, de l'abdomen et du pelvis; une échographie de l'abdomen et du pelvis; une scintigraphie osseuse, avec roentgenogramme 7s osseux de toutes les lésions osseuses connues; et une détermination des
valeurs des marqueurs tumoraux. Des études de surveillance post-
thérapeutique sont faites toutes les 6 semaines et après l'arrêt du traitement.
Le bilan objectif est évalué cliniquement selon les directives de Novartis, qui sont basées sur les critères de réponse de SWOG. Toutes les réponses totales et partielles doivent être confirmnnées par une seconde évaluation au moins quatre semaines plus tard. La meilleure réponse de la tumeur est calculée pour chaque patient à l'aide des critères de réponse de SWOG. PharmacocinétiqueLes paramètres pharmacocinétiques suivants sont calcules et analysés pour les cycles 1 et 2: tmax, Cniax, 4., t1i2, aire sous la courbe (AUC) et RA. RA = le rapport AUC:c1ycc 2/ AUCtc,.cie 1 est évalué par un indice d'accumulation. Une évaluation préliminaire de la proportionnalité par rapport à la dose est basée sur l'AUC de la dernière dose parmi les groupes de doses différentes. Les corrélations PC/PD avec les toxicités observées (par exemple hématopoïétique) sont réalisées en tant que facteurs
de prévision de l'innocuité.
Pharmacodynamique On prélève des biopsies des tumeurs lorsqu'elles sont faisables et accessibles, en pré-traitement et après le premier cycle de traitement. Ces biopsies sont préparées pour l'analyse de leur expression génique avec une technologie de puce génique, puis analysées séparément pour le statut de p53, l'expression de l'ARN MAP4 et l'expression de l'ARN mdrl. Méthodes statistiques Les patients présentant des événements cliniques indésirables émergents sous traitement (en particulier ceux avec une toxicité limitant la dose) ou un signe biologique vital ou des anomalies à l'examen physique (nouvellement apparus ou empirant par rapport à l'état basal) sont identifiés et les valeurs sont mises en évidence. Le taux d'anomalies est présenté en tableau par cohorte. Les taux de réponse objective (y compris
les réponses totales et les réponses partielles) sont présentés par cohorte.
Des statistiques descriptives sont utilisées pour résumer les paramètres
pharnnacocinétiques de base par cohorte.
Exemple 12: Etude de phase 1 de recherche de dose du seul agent EPO906 (épothilone B) administré une fois toutes les trois semaines à des patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées Nombre de centres 2 Lieux Glasgow, Royaume-Uni, et Newcastle, Royaume-Uni Objectifs Primaire: Caractériser le profil d'innocuité, y compris à la fois la toxicité aiguë et la toxicité cumulée, et déterminer la dose maximale tolérée du seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois toutes les trois semaines à des patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées pour lesquels la thérapeutique systémique type a échoué ou pour lesquels il
* n'existe pas de thérapeutique systémique type.
Secondaire: 1. Caractériser la pharmacocinétique du seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois toutes les trois semaines à cette population de patients; les résultats obtenus sont utilisés de concert avec les résultats pharmacodynamiques pour établir les corrélations entre la pharmacocinétique et la pharmacodynamique (PC/PD) qui aident à prévoir
l'innocuité et l'efficacité.
2. Obtenir des preuves préliminaires de l'activité antitumorale du seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois
toutes les trois semaines à cette population de patients.
3. Etablir une corrélation entre les niveaux de médicament à l'intérieur de la tumeur entre patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées recevant le seul agent épothilone B administré par perfusion intraveineuse une fois toutes les trois semaines et ceux associés avec
l'efficacité dans les modèles précliniques.
4. Regrouper les informations relatives aux tumeurs sur des biopsies de tumeurs lorsqu'il est possible de s'en procurer et qu'elles sont accessibles avant et après le traitement afin d'identifier les facteurs
biologiques corrélant efficacité et réponse.
Plan de l'étude Il s'agit d'une étude ouverte à doses croissantes pour étudier l'innocuité, la pharmacocinétique et la pharmacodynamique de l'épothilone B administrée par perfusion intraveineuse une fois toutes les trois semaines à des patients adultes souffrant de tumeurs solides avancées pour lesquels la thérapeutique systémique type a échoué ou pour lesquels il n'existe pas de
thérapeutique systémique type.
La durée du traitement se prolonge jusqu'à six cycles de 21 jours. Les patients présentant une toxicité ou une progression de la maladie inacceptables sont retirés de l'étude prématurément. Les patients présentant une réponse totale ou partielle, ou les patients dont la maladie est stable à la fin des six cycles poursuivent le traitement selon un protocole de
prolongation dont décide l'expert clinicien et après autorisation du sponsor.
Les patients répondant aux critères d'admission reçoivent des cycles supplémentaires jusqu'à ce que l'on observe une progression de la maladie
ou une toxicité inacceptable.
En l'absence de toxicité limitant la dose (TLD), l'accroissement de la dose se fait de la manière suivante: 1. Premier accroissement de la dose: 100% d'accroissement de la dose (à moins que l'on identifie une toxicité de grade 2 dans la première
cohorte, auquel cas l'accroissement de la dose est de 25%-67%).
2. Accroissements des doses suivant l'accroissement de la dose de 100% de la première à la deuxième cohorte: accroissements des
doses de 67% jusqu'à identification d'une toxicité de grade 2.
3. Accroissements finals des doses après identification d'une toxicité de grade 2: accroissements des doses de 25% - 67%, basés sur un
consensus convenu entre les experts cliniciens et le sponsor.
L'accroissement de la dose est basé sur les toxicités à partir du premier cycle pour chaque cohorte de patients. La dose maximale tolérée (DMT) provisoire est définie comme étant le niveau de dose immédiatement en dessous de la dose à laquelle on observe une toxicité limitant la dose (TLD) chez au moins deux sur 3 à 6 patients. La cohorte définie comme DMT provisoire enrôle alors d'autres patients, jusqu'à un total de 12, pour confirmer la DMT, par une évaluation plus poussée des profils d'innocuité, de pharmacocinétique et de pharmacodynamique de l'épothilone B. On n'autorise pas d'accroissement de la dose pour un patient en particulier. Xl Toutes les toxicités sont définies conformément aux critères de toxicité courants révisés de l'institut National du Cancer américain: Les TLD sont définies dans le protocole; en général, cependant, la nature d'une TLD est telle qu'elle est considérée comme inacceptable même dans le cadre d'une tumeur solide incurable. Patients Critères d'admission Les critères suivants d'admission dans l'étude doivent être satisfaits:
1. Patients hommes ou femmes de 18 ans et plus.
2. Tumeur solide avancée authentifiée par histologie, pour laquelle un traitement systémique type et jusqu'à 1 traitement systémique supplémentaire ont échoué ou pour laquelle il n'existe pas de traitement
systémique type.
3. Au moins un site mesurable, évaluable ou non évaluable de la maladie, comme défini par les critères de réponse des tumeurs solides du Groupe d'Oncologie du Sud-Ouest (SWOG), comprenant une valeur de marqueurs tumoraux qui est supérieure à la limite supérieure institutionnelle
de normalité.
4. Les femmes en âge de procréer doivent avoir un test de grossesse 3-GCH sérique négatif avant le début de l'administration du médicament de l'étude. Les patients hommes et femmes de potentiel reproductif doivent accepter d'employer une méthode contraceptive efficace tout au long de l'étude et jusqu'à 3 mois après l'interruption du médicament
de l'étude.
5. Score d'indice fonctionnel de l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) inférieur ou égal à 2.
6. Espérance de vie d'au moins 3 mois.
7. Consentement éclairé du malade par écrit avant toute
procédure de sélection.
Critères d'exclusion L'exclusion de l'étude est requise si l'un des points suivants s'applique: 1. Femmes enceintes ou allaitant. Les femmes post-ménauposées doivent être en état d'aménorrhée depuis au moins 12 mois pour être
considérées comme non en âge de procréer.
s2 2. Le patient présente une maladie grave et/ou incontrôlée médicalement (à savoir diabète incontrôlé, insuffisance cardiaque congestive, infarctus du myocarde à moins de 6 mois de l'étude, maladie
rénale chronique ou infection incontrôlée active).
3. Le patient présente une métastase au cerveau connue. 4. Le patient présente une maladie du foie aiguë ou chronique
connue (à savoir une hépatite active chronique, une cirrhose).
5. Le patient présente un diagnostic connu d'une infection par le
virus du SIDA (HIV).
6. Le patient a reçu un agent d'étude moins de 30 jours avant son
inclusion dans l'étude.
7. Le patient a reçu une chimiothérapie moins de 4 semaines (6 semaines pour les nitrosourées ou la mitomycine C) avant son inclusion
dans l'étude.
8. Le patient a reçu une radiothérapie moins de 4 semaines avant
son inclusion dans l'étude.
9. Le patient avait reçu préalablement une radiothérapie à > 25%
de la moelle osseuse.
10. Le patient a subi une opération chirurgicale majeure moins de
2 semaines avant son inclusion dans l'étude.
11. Le patient a des antécédents de non collaboration à des
schémas médicaux.
12. Le patient a une insuffisance hépatique. rénale ou hématologique, définie par les paramètres biologiques suivants: Numération plaquettaire < 100 x 109/l Taux absolu des polynucléaires neutrophiles (ANC) < 1,5 x 109/L ALT sérique (TGPS) ou AST (TGOS) > 2,5 x limite supérieure de normalité institutionnelle (IULN) (> 5 x IULN pour les patients présentant des métastases hépatiques) B3ilirubine sérique totale > 1,5 x IULN Créatinine sérique > 1,5 x IULN 13. Le patient ne présente pas depuis moins de 5 ans d'autTe malignité primaire ou, dans le cas du cancer de la peau à mélanome et du
cancer du col de l'utérus in situ, présente une maladie active.
Taille de l'échantillon Cette étude requiert environ 40 patients.
Traitements L'épothilone B est fournie en fioles individuelles de 2 ml formulées en concentré intraveineux incolore limpide à I mg/ml. La substance est formulée dans du polyéthylèneglycol 300 (PEG 300) et diluée avec 50 à ml de chlonrre de sodium pour injection à 0,9%, USP, pour donner la concentration finale souhaitée du médicament pour perfusion. Elle est administrée en perfusion intraveineuse unique de 30 minutes tous les 21
jours pendant six cycles.
Le niveau de dose de départ est de 0,3 mg/m2. Cette dose est calculée comme étant le tiers de la dose toxique basse (TDL) chez l'espèce la plus sensible étudiée qui, pour l'épothilone B, est le chien. Etant donné qu'il n'y a pas de mortalité à la plus faible des deux doses administrées aux chiens dans l'étude toxicologique BPL - 0,1 mg/kg, répété une fois 3 semaines plus tard - on estime que la TDL est dans la gamme de 0,05 mg/kg. En utilisant un facteur de 20 pour convertir les mg/kg chez le chien en mg/m2 chez l'homme, cette dose de départ est calculée par: 1/3 x 0,05 mg/kg x 20 kg/m2 0,3 mg/m2
L'accroissement de la dose se fait selon le schéma indiqué ci-dessus.
L'étude définit les retards de traitement, les réductions de dose ou l'interruption d'un traitement pour les individus manifestant une toxicité hématologique ou autre résultant avec certitude de l'épothilone B. Le traitement se poursuit pendant un maximum de 6 cycles, à moins que le patient ne manifeste une progression de la maladie ou une toxicité inacceptable. A l'issue des 6 cycles, les patients qui ont obtenu une réponse totale ou partielle et les patients qui ont stabilisé la maladie peuvent poursuivre le traitement selon un protocole de prolongation dont décide
l'expert clinicien et après autorisation du sponsor.
Variables d'innocuité L'innocuité de l'èpothilone B est évaluée par examen physique et évaluation des signes vitaux, résultats biologiques cliniques, cvénements indésirables et utilisation de médications concomitantes. Les événements indésirables sont à la fois ceux provoqués et ceux délibérés et sont notés à l'aide des critères de toxicité courants révisés
de l'Institut National du Cancer américain.
X4 2775187
Variables d'efficacité Bien que cette étude de phase 1 ne soit pas conçue pour détecter l'efficacité, l'activité est mise en évidence en fonction du taux de réponse objective à la tumeur et de la durée de l'absence de progression et de la survie globale. Les évaluations de la tumeur à l'état basai englobent une appréciation optimale de toute maladie mesurable, évaluable et non évaluable. Les évaluations englobent un examen physique et un roentgenogramme thoracique et, le cas échéant, une tomodensitométrie du thorax, de l'abdomen et du pelvis; une échographie de l'abdomen et du pelvis; une scintigraphie osseuse, avec roentgenogramrnme osseux de toutes les lésions osseuses connues; et une détermination des
valeurs des marqueurs tumoraux. Des études de surveillance post-
thérapeutique sont faites tous les 2 cycles et après l'arrêt du traitement.
Le bilan objectif est évalué cliniquement selon les directives de Novartis, qui sont basées sur les critères de réponse de SWOG. Toutes les réponses totales et partielles doivent être confirmées par une seconde évaluation au moins quatre semaines plus tard. La meilleure réponse de la tumeur est calculée pour chaque patient à l'aide des critères de réponse de SWOG. PharmacocinétiqueLes paramètres pharmacocinétiques suivants sont calculés et analysés pour les cycles 1 et 2: tmax, Cnix\, Xz, tl/2, aire sous la courbe (AUC) et RA. RA = le rapport AUCtcyóIó 2/ AUCT:cNvcl 1 est évalué par un indice d'accumulation. Une évaluation préliminaire de la proportionnalité par rapport à la dose est basée sur l'AUC de la dernière dose parmi les
groupes de doses différentes.
Les corrélations PC/PD avec les toxicités observées (par exemple hématopoïétique) sont réalisées en tant que facteurs de prévision de l'innocuité. Pharmacodynamique On prélève des biopsies des tumeurs lorsqu'elles sont faisables et accessibles, en pré-traitement et après le premier cycle de traitement afin d'identifier les facteurs biologiques corrélant avec l'efficacité
et la réponse.
Méthodes statistiques Les patients présentant des événements cliniques indésirables émergents sous traitement (en particulier ceux avec une toxicité limitant la dose) ou un signe biologique vital ou des anomalies à l'examen physique (nouvellement apparus ou empirant par rapport à l'état basal) sont identifiés et les valeurs sont mises en évidence. Le taux d'anomalies est présenté en tableau par cohorte. Les taux de réponse objective (y compris
les réponses totales et les réponses partielles) sont présentés par cohorte.
Des statistiques descriptives sont utilisées pour résumer les paramètres pharmacocinétiques de base par cohorte. Discussion: Pris ensemble, les exemples fournissent la preuve que le traitement à l'épothilone B est efficace a) aussi contre une tumeur o un traitement type échoue, par exemple dans la tumeur du côlon o le traitement au 5- fluorouracile échoue, ou bien o le traitement au TAXOL échoue; b) aussi contre une tumeur o le traitement au TAXOL échoue, par exemple le cancer du poumon, en particulier le cancer du poumon qui n'est pas à petites cellules, et/ou les tumeurs épidermoïdes, en particulier du col; c) aussi contre les tumeurs en situation normale et la formation de métastases, par exemple dans les tumeurs de la prostate; d) aussi contre le cancer du sein o, dans des essais in vitro (exemple 3), l'épothilone B présente une activité plus grande que le TAXOL . Les schémas posologiques préférés tournent autour d'un traitement hebdomadaire avec environ 1/3 à 2/3 de la DMT jusqu'au traitement une fois avec une dose allant jusqu'à la DMT, avec de préférence une zone de meilleur traitement se situant au niveau de l'administration hebdomadaire
jusqu'à une fois toutes les trois semaines.

Claims (31)

REVENDICATIONS
1. Utilisation de l'épothilone B pour la fabrication d'une préparation pharmaceutique pour le traitement d'une maladie proliférative
chez un être humain.
2. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée en plus d'un traitement avec un intervalle
d'environ une semaine à environ six semaines entre les traitements.
3. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée à une dose chez l'être humain calculée selon la formule I, dose unique (mg/m2) = (0,1 à y) x N (I) dans laquelle N est le nombre de semaines entre deux traitements et y vaut
6, à condition qu'aucune dose ne soit supérieure à environ 18 mg/m2.
4. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée tous les 6 à 8 jours à une dose comprise entre
environ 0,1 et environ 5 mg/m2.
5. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée tous les 6 à 8 jours à une dose comprise entre
environ 0,1 et environ 3 mg/m2.
6. Utilisation selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée tous les 18 à 24 jours à une dose comprise entre
environ 0,3 et environ 12 mg/m2.
7. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée tous les 18 à 24 jours à une dose comprise entre
environ 0,3 et environ 7,5 mg/m2.
8. Utilisation selon l'une quelconque des revendications I à 7,
caractérisée en ce que l'épothilone B est administrée par perfusion intraveineuse.
9. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,
caractérisée en ce que la maladie proliférative est réfractaire au traitement avec un ou plusieurs agents chimiothérapeutiques autres que l'épothilone, o l'épothilone B est administrée à un être humain nécessitant un tel
traitement à une dose appropriée au traitement de ladite maladie.
10. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur colo-rectale réfractaire à au moins un agent
anticancéreux de la famille des taxanes.
11. Utilisation selon la revendication 10, caractérisée en ce que la tumeur colo-rectale à traiter est en plus réfractaire à au moins un autre agent
chimiothérapeutique type.
12. Utilisation selon la revendication 10, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur colo-rectale réfractaire au traitement par le
TAXOL et le 5-fluorouracile.
13. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur de la prostate, et/ou une métastase de cette
tumeur, réfractaire au traitement hormonal.
14. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur épidermoiïde de la tête et du cou qui est
réfractaire au traitement avec au moins un autre agent chimiothérapeutique.
15. Utilisation selon la revendication 14, caractérisée en ce que la tumeur épidermoïde de la tête et du cou est réfractaire au traitement par le
TAXOL.
16. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur du poumon qui est réfractaire au traitement
avec au moins un autre agent chimiothérapeutique.
17. Utilisation selon la revendication 16, caractérisée en ce que la
tumeur à traiter est une tumeur du poumon qui n'est pas à petites cellules.
18. Utilisation selon la revendication 17, caractérisée en ce que le cancer du poumon qui n'est pas à petites cellules est réfractaire au
traitement par le TAXOL.
19. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la
tumeur à traiter est une tumeur du sein.
20. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur colo-rectale qui est réfractaire à une
chimiothérapie type.
21. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la tumeur à traiter est une tumeur épidermoïde de la tête et du cou réfractaire au traitement avec au moins un autre agent chimiothérapeutique en raison
d'une multirésistance.
22. Utilisation selon l'une quelconque des revendications I à 8,
caractérisée en ce que la maladie proliférative à traiter est choisie dans le groupe constitué par une tumeur colo-rectale, une tumeur de l'appareil génito-urinaire, une tumeur épidermoïde, une tumeur du poumon et une tumeur du sein.
23. Utilisation selon la revendication 22, caractérisée en ce que la
tumeur de la prostate est réfractaire au traitement hormonal.
24. Utilisation selon l'une quelconque des revendications I à 8,
caractérisée en ce que la maladie proliférative à traiter est choisie dans le groupe constitué par un mélanome, un cancer de l'ovaire, un cancer du pancréas, un neuroblastome, un cancer de la tête et du cou, un cancer de la
vessie, un cancer du rein, un cancer du cerveau ou un cancer de l'estomac.
25. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'épothilone B est administrée à une dose comprise entre 25 et 100% de la dose maximale tolérée (DMT) à un être humain; et une ou plusieurs autres doses, chacune entre 25 et 100% de la DMT, sont administrées dans au moins un traitement supplémentaire après un intervalle entre les traitements
d'une à trois semaines.
26. Utilisation selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'épothilone B est administrée toutes les semaines à un être humain à une
dose inférieure à 80% de la dose maximale tolérée (DMT).
27. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la maladie proliférative est une tumeur réfractaire au traitement avec un agent anticancéreux de la famille des taxanes, ladite tumeur étant choisie dans le groupe constitué par une tumeur colo-rectale, un tumeur de la prostate, une
tumeur du pancréas et une tumeur du cerveau.
28. Utilisation de l'épothilone B pour le traitement d'une maladie proliférative chez un être humain, o l'épothilone B est administrée par
perfusion intraveineuse.
29. Utilisation selon la revendication 28, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée tous les 6 à 8 jours à une dose comprise entre
environ 0,1 et environ 6 mg/m2.
30. Utilisation selon la revendication 28, caractérisée en ce que l'épothilone B est utilisée une fois tous les 18 à 24 jours à une dose
comprise entre environ 0,3 et environ 18 mg/m2.
31. Utilisation selon la revendication 28. caractérisée en ce que la
tumeur à traiter est choisie dans le groupe constitué par une tumeur colo-
rectale, une tumeur de la prostate, une tumeur épidermoïde, une tumeur du poumon et une tumeur du sein; et/ou leurs métastases éventuelles, o ladite tumeur est réfractaire au traitement avec au moins un autre agent chimiothérapeutique.
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