FR2737397A1 - Colonne porte-objets,notamment pour siege tournant - Google Patents

Abstract

Colonne porte-objets, dans laquelle on peut régler la région de tête par rapport à la région de pied grâce à des organes de réglage en hauteur réalisés sous forme d'un dispositif de réglage (22) hydraulique ou hydropneumatique ou élastique-hydraulique ou pneumatique comportant un groupe structurel de cylindre (24) et un groupe structurel de tige de piston (26), coaxialement à l'axe de télescopage (A). L'organe de réglage en hauteur (22) comporte des organes de précontrainte intérieurs et des premiers organes de blocage (44) arbitrairement réglables et des seconds organes de blocage automatiques (54; 56; 58; 60), et après une réduction de la charge de la colonne porte-objets, le second organe de blocage se déclenche et l'organe de réglage en hauteur se rapproche à force d'une position finale prédéterminée et déplace les organes de butée dans la colonne porte-objets dans la région angulaire de repos prédéterminée.

Description

L'invention se rapporte à une colonne porte-objets, comportant une région

de pied et une région de tête reliées via un agencement de tube télescopique avec axe de télescopage, dans laquelle la région de pied est reliée solidairement en rotation à un premier organe de butée et la région de tête est reliée solidairement en rotation à un second organe de butée, et dans laquelle sont prévus des organes de rappel qui agissent axialement et qui mettent sous précontrainte le premier et le second organe de butée l'un par rapport à l'autre dans le sens d'un rapprochement axial, et dans laquelle sont prévues sur le premier organe de butée et sur le second organe de butée des surfaces coopérantes et génératrices d'un couple de rotation qui génèrent, lors d'un appui axial du premier et du second organe de butée, sous l'effet des organes de rappel, un couple de rotation autour de l'axe de télescopage entre la région de tête et la région de pied, de telle sorte que ce couple de rotation a tendance à faire tourner la région de tête dans une région angulaire de repos par rapport à la région de pied et à maintenir la région de tête dans cette région angulaire de repos, et dans laquelle le second organe de butée peut être soulevé du premier organe de butée par une charge axiale prédéterminée sur la région de tête, de telle sorte que les surfaces génératrices d'un couple de rotation des deux organes de butée se soulèvent l'une de l'autre en sens opposé à l'effet de rappel des organes de rappel et qu'ensuite la région de tête est sensiblement en rotation libre

par rapport à la région de pied.

De telles colonnes porte-objets sont utilisées surtout comme colonnes de sièges, ayant pour but que l'utilisateur assis sur la plaque d'assise du siège puisse tourner avec la plaque d'assise par rapport à la région de pied, afirm de pouvoir prendre une position tournée qui lui est confortable, et que la plaque d'assise retourne dans une position de départ (position angulaire de repos), lorsque l'utilisateur quitte la plaque d'assise. De cette manière, les plaques d'assise doivent retourner constamment, en particulier lorsqu'elles ne sont pas à symétrie de révolution, dans une position de départ qui est adaptée sur le plan optique et fonctionnel à

l'arrangement de la salle, par exemple pour des fins de nettoyage.

Lorsqu'une pluralité de sièges tournants sont agencés par exemple dans une salle de conférence ou à côté du comptoir d'un bar, on atteint ainsi que tous les sièges tournants, dans la mesure ou ils ne sont pas occupés, retournent dans la position de départ prédéterminée et que la salle donne ainsi l'impression d'être bien rangée. Un tel mode de réalisation d'une colonne porte-objets est connu en

Allemagne par utilisation publique antérieure. Ici, on se réfère à la fig. 7.

La fig. 7 montre un tube d'appui 10g qui est soudé par exemple avec trois pieds d'appui 14g. Le tube d'appui présente un fond d'appui 16g qui est relié solidairement en rotation au tube d'appui 1 Og par rabattement du tube d'appui inférieur. Une barre 120g s'appuie de façon non tournante sur le fond d'appui 16g. Cette barre porte à son extrémité supérieure en opposition à celle-ci un moyeu de butée I 22g non tournant. Le moyeu de butée 122g est relié à la barre 120g de façon non tournante et axialement ferme par l'intermédiaire d'une goupille fendue 124g. Le moyeu de butée 122g présente à son extrémité inférieure une surface montante 126g. Un mandrm de guidage 128g est mis en place de façon non tournante dans l'extrémité supérieure du tube d'appui 1 Og. Entre ce mandrin de guidage 128g et le moyeu de butée 122g est guidé un tube télescopique 130g de façon tournante et axialement mobile. Un moyeu de contrebutée 132g est fixé de façon non tournante et axialement immobile par une goupille fendue 134g sur la face extérieure du tube télescopique 130g. Le moyeu de contrebutée 132g présente une surface montante 136g qui se trouve en vis-à-vis de la surface montante 126g. La barre 120g est entourée au-dessous du tube télescopique 130g par un ressort de compression hélicoïdal 138g qui s'appuie de façon tournante via un palier d'appui 20g sur le fond d'appui 16g. Dans ce cas, le ressort de compression hélicoïdal 138g est centré et maintenu séparé de la barre 120g par une douille de guidage 140g. Le ressort de compression hélicoïdal 138g s'appuie sous précontrainte par une bordure repliée 142g contre l'extrémité inférieure du moyeu de contrebutée 132g. L'extrémité supérieure du tube télescopique 130g est réalisée sous formne d'un cône d'enfichage 152g sur lequel est enfichée une plaque porte-siège 88g. Les surfaces montantes 136g et 126g s'appuient l'une contre l'autre sous la pression du ressort de compression hélicoïdal 128g, de sorte qu'une rotation de la plaque d'assise 88g n'est pas possible par rapport au tube d'appui 10g, ou plus précisément n'est possible que sous la compression du ressort de compression hélicoïdal 138g. Lorsque la charge d'une personne repose sur la plaque porte- siège 88g, le tube télescopique 130g est pressé vers le bas sous la compression du ressort de compression hélicoïdal 138g, de sorte que les surfaces montantes 126g et 136g s'écartent l'une de l'autre. Le tube télescopique 130g comportant le moyeu de butée 132g peut alors tourner librement par rapport à la barre 120g appuyée de façon non tournante contre le tube d'appui 10g et par rapport au moyeu de butée 122g fixé de façon non tournante sur cette barre. Lorsque la charge sur la plaque porte-siège 88g disparaît, les surfaces montantes 126g et 136g viennent à nouveau en appui mutuel et génèrent un couple de rotation autour de l'axe A jusqu'à ce que le ressort de compression hélicoïdal 138g se détende au maximum; on atteint alors une position angulaire de départ dans laquelle le tube télescopique et ainsi la plaque porte-siège 88g ne peuvent pas être tournés par mégarde. Dans sa position de départ, la colonne de siège selon la fig. 7 ne peut pas

être adaptée à différentes hauteurs.

Le document DE-GM 17 57 273 décrit un dispositif de rappel dans un siège qui tourne uniquement à l'intérieur de limites étroites. Comme il

ressort de la description des figures, la course de basculement dépend de

la charge présentant la tendance que la course de basculement ou la capacité de tourner augmente proportionnellement avec l'augmentation de la charge. Un autre inconvénient de ce siège est qu'un réglage en hauteur n'est que difficilement possible. Pour un réglage en hauteur, on doit quitter le siège et modifier le réglage des parties de manchon 2 et 3 l'une par rapport à l'autre. Dans ce cas, on modifie la précontrainte du ressort hélicoïdal 8 qui est responsable pour le mouvement de rappel. On ne peut pas exclure que la fonction de rappel ne soit pas assurée lorsque

le siège se trouve en position abaissée.

De plus, on connaît du document DE-GM 19 82 567 un siège tournant comportant une colonne d'appui et une surface de siège qui retourne dans la position de départ. La désignation siège tournant induit ici un peu

en erreur, car comme il ressort de la description des figures, on peut

tourner la surface de siège soit de 360 . soit seulement de 0 à 180 , selon le réglage du ressort 24, et on doit noter que l'on doit quitter le siège pour le tourner. La fonction du réglage en hauteur est également insatisfaisante. Pour le réglage en hauteur, l'écrou à gorge 5 doit être desserré, et en retenant la plaque d'assise, l'utilisateur doit assurer que le

tube intérieur télescopique ne glisse pas brusquement dans le montant.

Il est connu dans une multitude d'autres sièges, de pouvoir régler en hauteur les plaques d'assise, afin de pourvoir adapter la hauteur de siège aux besoins de l'utilisateur respectif. A cet effet, on utilise souvent des ressorts à gaz qui permettent un réglage en hauteur automatique et un blocage à la hauteur respectivement désirée. Ces ressorts à gaz ou d'autres dispositifs de réglage en hauteur entraînés par fluide nécessitent en règle générale un espace axial et radial considérable. Par conséquent, il n'est pas surprenant que l'on n'ait pas considéré comme possible de loger dans une colonne de siège selon la fig. 7, outre le dispositif de rappel, comme le montre la fig. 7, également un dispositif de réglage en hauteur. L'objectif sous-jacent à l'invention est de réaliser une colonne porte-objets du type mentionné en introduction de telle sorte qu'elle assure un rappel non seulement dans une position angulaire de départ, lorsque l'utilisateur la quitte, mais qu'elle puisse également être adaptée

en hauteur aux besoins de l'utilisateur respectif.

Conformément à l'invention, l'objectif est atteint par le fait que la région de tête est réglable par rapport à la région de pied par des organes de réglage en hauteur à différentes positions en hauteur de repos, qu'il est prévu comme organe de réglage en hauteur un dispositif de réglage hydraulique ou hydropneumatique ou élastique-hydraulique ou pneumatique comportant un groupe structurel de cylindre et un groupe structurel de tige de piston coaxialement à l'axe de télescopage, que l'organe de réglage en hauteur comporte des organes de précontrainte intérieurs (gaz sous pression) et des premiers organes de blocage arbitrairement réglables et des seconds organes de blocage automatiques, qu'après une réduction de la charge de la colonne porte- objets, le second des organes de blocage est déclenché et l'organe de réglage en hauteur se rapproche à force d'une position finale prédéterminée et les organes de butée déplacent la colonne porte-objets

dans la région angulaire de repos prévue.

Le réglage en hauteur en liaison avec le rappel automatique représente un grand avantage parce que l'équipement d'une salle avec une pluralité de sièges se règle alors automatiquement, après un temps de retard plus ou moins long, à un ordre avantageux satisfaisant sur le plan optique et fonctionnel, comme par exemple à des fins de nettoyage, peu importe la position à laquelle chaque siège ou siège individuel a été quitté par le dernier utilisateur. Dans ce cas, il importe tout particulièrement que l'utilisateur n'ait pas besoin de procéder à des manipulations pour

atteindre la position de repos prévue de la colonne porte-objets.

Avantageusement, on prévoit que le second organe de blocage soit

monté en parallèle au premier organe de blocage, quant à son action.

Grâce à ceci, le premier organe de blocage n'a aucune influence lorsque

le second organe de blocage se libère de manière non voulue.

A cet effet, le second organe de blocage est constitué par une bague de commande actionnée par la force de friction et mobile axialement à l'intérieur d'une gorge de commande qui commande une liaison d'écoulement entre deux chambres de travail en dépendance de la

direction de charge.

Dans un mode de réalisation avantageux, la bague de commande présente un évidement via lequel les deux chambres de travail sont reliées lorsque la bague de commande est en position ouverte. En variante, la bague de commande est réalisée sous forme d'une bague de piston. On obtient un avantage structurel pour le piston qui peut être

utilisé par exemple pour augmenter la course du dispositif de réglage.

Dans ce cas, la bague de piston est agencée à l'intérieur d'une gorge de bague en gradins, et le plus grand diamètre de la gorge de bague bloque conjointement avec la bague de piston la liaison entre les deux chambres de travail et la bague de piston est déplacée, lors d'un mouvement relatif en raison de sa charge entre le tube de guidage et la bague de piston, depuis le plus grand diamètre jusqu'au plus petit diamètre de la gorge de

bague.

Afm d'assurer dans une colonne porte-objets la capacité de tourner en liaison avec une faible force de friction, on prévoit d'appliquer deux unités d'organes de butée, dont l'une est agencée à l'intérieur du dispositif de réglage et dont l'autre est agencée, quant à son action, entre la tige de piston et la région de pied. Grâce à ceci, on atteint via une unité d'organe de butée l'orientation entre la région de pied et la tige de piston et une

autre orientation entre la tige de piston et le cylindre de pression.

En variante, on peut appliquer un mode de réalisation dans lequel le premier organe de butée est en liaison d'action avec le tube d'appui et le second organe de butée est en liaison d'action avec le cylindre de pression. En développement de ce principe, le premier organe de butée est agencé dans une chambre annulaire qui est formée par un mandrin de

guidage et par le tube d'appui.

Comme on connaît déjà de l'état de la technique selon la fig. 7, il est avantageux qu'au moins l'une des surfaces génératrices d'un couple de rotation monte par rapport à une surface de référence normale à l'axe, en

direction périphérique autour de l'axe de télescopage.

Cependant, il est également possible de prévoir entre la région de tête et la région de pied des organes d'appui axial qui limitent le mouvement axial de la région de tête par rapport à la région de pied lorsque la région de tête est chargée. La fonction "ressort" des organes de rappel agissant axialement est alors soutenue. Cette fonction ressort peut, si désiré, également être prévue dans la région de la plaque porte- siège ou à un

autre emplacement.

Afin d'assurer une rotation de la région de tête par rapport à la région de pied la plus libre possible, on peut prévoir, conmme déjà dans l'état de la technique selon la fig. 7, des organes de palier à roulement entre la région de tête et la région de pied, qui transmettent une charge axiale de

la région de tête à la région de pied.

Dans ce cas, on préfère une construction qui présente une structure telle que les organes de rappel transmettant la force axiale sont supportés sur un fond d'appui qui est relié de façon axialement ferme et solidaire en rotation à la région de pied, et que l'un des deux groupes structurels que sont le groupe structurel de tige de piston et le groupe structurel de cylindre, soit supporté sur les organes de rappel transmettant la force axiale, tandis que l'autre des deux groupes structurels est relié de façon

axialement immobile à la région de tête.

On peut obtenir une construction d'une longueur particulièrement courte par le fait que le premier organe de butée est agencé solidairement en rotation sur la face inférieure du fond d'appui, que l'un des groupes structurels possède un prolongement solidaire en rotation à lui-même, qui traverse les organes de rappel transmettant la force axiale, le fond d'appui et le premier organe de butée, et que le second organe de butée soit agencé sur ce prolongement de façon non tournante au-dessous du premier organe de butée. Dans ce cas, on peut agencer entre l'extrémité supérieure des organes de rappel transmettant la force axiale et l'un des groupes structurel un palier de rotation transmettant la force axiale. Un ressort de compression hélicoïdal sert d'organe de rappel transmettant la

force axiale.

Afim de pouvoir choisir facilement le réglage en hauteur depuis un siège agencé sur la colonne, il est recommandé de prévoir à une extrémité supérieure du groupe structurel de cylindre un élément déclencheur qui sert à amorcer un mouvement relatif entre le groupe structurel de tige de

piston et le groupe structurel de cylindre.

L'invention sera expliquée plus en détail en se rapportant aux exemples de réalisation illustrés dans les dessins, et on expliquera en outre également l'état de la technique. Les figures montrent: fig. 1 une colonne porte-objets comportant un palier de rotation et deux unités d'organes de butée, fig. la une illustration en détail du piston de travail de la fig. I; fig. 2 et 3 des organes de butée en unité individuelle: fig. 4 la colonne porte-objets comportant une tige de piston fixée; fig. 5 la colonne porte-objets comportant des organes de butée entre le cylindre de pression et le tube d'appui fig. 6 la colonne porte-objets comportant une bague de commande séparée; et

fig. 7 une colonne de siège faisant partie de l'état de la technique.

A la fig. 1, un tube d'appui est désigné par la référence 10. Ce tube d'appui présente une région de pied 12. Dans la région de pied 12 sont suggérés schématiquement des pieds de siège 14 qui sont soudés avec le tube d'appui 10 et qui sont réalisés pour le support sur un plancher. On a soudé un fond d'appui 16 dans le tube d'appui 10. Un palier à roulement

s'appuie sur le fond d'appui 16 au moyen d'un ressort de rappel 18.

Un ressort à gaz 22 s'appuie dans le tube d'appui 10 au-dessus du palier à roulement 20. Le ressort à gaz 22 comporte un cylindre de pression 24 et une tige de piston 26 comportant un prolongement de tige de

piston 28.

On voit un tube de guidage 30 à l'intérieur du cylindre de pression 24.

Dans le tube de guidage 30 est logé un piston de travail 32 qui est mobile en direction longitudinale du tube de guidage 30 et qui est étanché par rapport à celui-ci par un joint de piston 34. Le piston de travail 32 est relié à la tige de piston 26. La tige de piston 26 est introduite de façon étanche depuis le bas dans le tube de guidage 30 à travers une paroi de fond 36. Le piston de travail 32 sépare à l'intérieur

du tube de guidage 30 deux chambres de travail 38 et 40 l'une de l'autre.

Les deux chambres de travail sont remplies d'un gaz sous pression, par exemple d'azote. Les deux chambres de travail 38 et 40 sont reliées via

une conduite de by-pass annulaire 42 au-delà du piston de travail 32.

Dans la conduite de by-pass 42 se trouve comme premier organe de blocage actionné arbitrairement une soupape d'obturation 44 qui permet d'ouvrir ou de fermer une liaison de la conduite de by-pass 42 avec la chambre de travail 38. Cette soupape d'obturation 44 comporte un étranglement de poinçon de soupape 46 qui coopère avec un joint de soupape 48. La fermeture de la soupape d'obturation 44 s'effectue par la pression de gaz dans la chambre de travail 38, et l'ouverture peut être entraînée par un levier d'actionnement. Lorsque la soupape d'obturation 44 est fermée, la position de la tige de piston 26 et du piston de travail 32 par rapport au tube de guidage 30 est déterminée par les volumes de gaz de pression séparés l'un de l'autre dans les chambres de travail 38 et , et selon la hauteur des pressions de gaz, un mouvement élastique de

la tige de piston 26 par rapport au tube de guidage 30 est possible.

Lorsque la soupape d'obturation 44 est ouverte, la tige de piston 26 se déploie vers le bas sous l'action de la pression agissant sur la section transversale de la tige de piston, ou autrement dit, lorsque l'on considère la tige de piston 26 comme étant fixe, le cylindre de pression 24 se déplace vers le haut par rapport à la tige de piston 26. Lorsque la soupape d'obturation 44 est à nouveau fermée, on atteint un mouvement de réglage en longueur du ressort à gaz 22. La longueur du ressort à gaz peut également être raccourcie en pressant le cylindre de pression 24 vers le bas par rapport à la tige de piston 44 fixe lorsque la soupape d'obturation 44 est ouverte. Dans l'ensemble, la soupape d'obturation représente le premier organe de blocage actionné arbitrairement. On a agencé fermement un cône 52 à l'extrémité supérieure du cylindre de

pression 24, cône qui guide par exemple un support de siège non illustré.

La construction selon la fig. I a pour but d'une part que le siège puisse être tourné autour de l'axe A selon le désir de l'utilisateur, mais d'autre part qu'il retourne alors dans une position angulaire de départ autour de l'axe A lorsque l'utilisateur quitte le siège et n'exerce plus de force ou de

couple de rotation sur le siège.

Pour atteindre ce but, on a agencé solidairement en rotation sur la face inférieure du fond d'appui une première unité d'organes de butée comportant une première bague de butée 64a et une surface en pente 66, et de plus on a agencé sur le prolongement de tige de piston 28 une seconde bague de butée 68a comportant une surface en pente 70. La seconde bague de butée 68a comportant la surface en pente 70 est illustrée en détail aux figs. 2 et 3, dans lesquelles la fig. 3 est une coupe le long de la ligne III-III de la fig. 2. La première bague de butée 64a est réalisée de façon correspondante. Les deux bagues de butée sont fabriquées en une matière plastique dure, et le coefficient de friction des

surfaces en pente 66 et 70 l'une par rapport à l'autre est très faible.

Lorsque la région de tête ou cône est exempte d'une charge dirigée vers le bas due au poids d'une personne assise sur le siège, les surfaces en pente 66 et 70 s'appuient l'une contre l'autre sous l'action du ressort de compression hélicoïdal 18 qui a tendance à déplacer le palier à roulement 20 et le ressort à gaz 22 vers le haut. Dans ce cas, grâce à la coopération des surfaces en pente 66 et 70. il se produit un couple de rotation sur le prolongement de tige de piston 28, de sorte que le prolongement de tige de piston 28 et avec lui la tige de piston 26 se règle à une position angulaire de départ prédéterminée par rapport à la région

de pied 12.

Avant que la seconde unité d'organes de butée, constituée par les bagues de butée 64b; 68b puisse intervenir, le ressort à gaz 22 doit occuper une position de déploiement prédéterminée, en règle générale la position de déploiement maximum. A cet effet, on a prévu sur le piston de travail un second organe de blocage (voir ici également fig. la) sous forme d'une bague de commande 54 actionnée par la force de friction et axialement mobile à l'intérieur d'une gorge de commande 56. Cette gorge de commande est réalisée sous forme d'une gorge de bague en gradins, la

bague de commande faisant simultanément office d'une bague de piston.

Cette bague de piston est mise sous précontrainte radiale par le tube de l1 guidage, grâce à quoi une force de friction agit entre la bague de piston et le tube de guidage. En dépendance du mouvement relatif entre le piston ou la tige de piston et le tube de guidage ou le cylindre de pression, la bague de piston effectue un mouvement axial à l'intérieur de la gorge de bague en gradins. Lorsque le cylindre de pression est déplacé sous une charge dans le tube d'appui 10, la force de friction du tube de guidage retire la bague de piston sur le grand diamètre 58 de la gorge de bague de piston. Maintenant, la bague de piston est mise sous précontrainte au niveau du diamètre intérieur et du diamètre extérieur, et elle étanche ainsi hermétiquement un perçage de passage étranglé 72

dans le piston de travail 32.

Lorsque le cylindre de pression est déchargé. celui-ci se débat de

quelque peu dans la chambre de travail 38 sous l'effet du gaz comprimé.

Ce mouvement de débattement suffit pour déplacer la bague de piston par l'effet de la force de friction entre le tube de guidage 30 et la bague de piston depuis le grand diamètre jusqu'au petit diamètre 60 de la gorge de bague de piston. La bague de piston perd dans ce cas sa précontrainte au niveau du diamètre intérieur et libère la liaison entre les deux chambres de travail via le perçage de passage d'étranglement 72. Par conséquent, le remplissage de gaz sous pression entraîne un mouvement de déploiement de la tige de piston dans le cylindre de pression. A la fin de la course de déploiement intervient la seconde unité d'organes de butée 64b; 68b qui aligne le cylindre de pression par rapport à la tige de piston 26 ou par rapport au tenon de tige de piston 28. On a déjà décrit que le tenon de tige de piston est aligné par rapport au tube d'appui 10 grâce à la première unité d'organes de butée 64a: 68a. Par conséquent, le tube de pression est aligné via les deux unités d'organes de butée montées en série par rapport au tube d'appui, et occupe son angle de

repos.

Lorsque cette position angulaire est atteinte, le siège demeure dans cette position angulaire, car une rotation du siège par rapport à la région de pied 12 mènerait à une compression du ressort de compression hélicoïdal

18 en raison de la pente des surfaces en pente 66 et 70.

Par contre, lorsque le siège est chargé par le poids d'une personne, le ressort à gaz 22 est pressé dans son ensemble vers le bas à l'encontre de l'effet du ressort de compression hélicoïdal 18, le ressort de compression hélicoïdal 18 étant comprimé. Ensuite s'établit l'état selon la fig. 1, dans lequel les surfaces en pente 66 et 70 sont soulevées l'une de l'autre. Sous l'effet du palier à roulement 20, le ressort à gaz 22 est alors en rotation libre par rapport au ressort de compression hélicoïdal 18 et par rapport au fond d'appui 16. Tant que l'utilisateur est assis sur la surface de siège, il peut donc tourner sans entrave conjointement avec cette surface de siège par rapport à la région de pied 12 autour de l'axe A. Simultanément, grâce à la nouvelle charge et au mouvement relatif qui y est lié entre la bague de piston et le tube de guidage, la bague de piston est déplacée à nouveau sur le grand diamètre de la gorge de bague en gradins, de sorte que l'utilisateur peut bloquer, selon le désir, le ressort à

gaz via le premier organe de blocage ou via la soupape d'obturation 44.

Bien entendu, les organes de butée de la seconde unité d'organes de

butée 64b; 68b n'interviennent plus.

Les figs. 2 et 3 montrent une entaille 82 dans la seconde bague de butée 68. On peut associer à cette entaille 82 une nervure sur la première bague de butée 64, de sorte que dans une position angulaire prédéterminée, il se produit un enclenchement entre les deux bagues de butée 64 et 68 qui ne peut être défait que lorsqu'une charge d'une

intensité prédéterminée agit sur le siège et ainsi sur la région de tête 52.

La fig. 4 illustre un mode de réalisation simplifié de la fig. 1. On a omis la première unité d'organes de butée, par le fait que la tige de piston 26 est directement vissée sur le fond d'appui 16. Par conséquent, il existe

constamment une orientation entre la tige de piston et le tube d'appui 10.

Le mouvement de rotation s'effectue uniquement entre la bague de piston et le tube de guidage 30. Par ailleurs, quant au second organe de blocage 54; 56, 58; 60 et quant à la seconde unité d'organes de butée 64b; 68b,

le mode d'action est identique à celui de la réalisation déjà décrite.

La fig. 5 illustre le même principe quant aux organes de blocage que les autres modes de réalisation. A la différence, on a mis en place une seule unité d'organes de butée 64a; 64b, une bague de butée 64a étant agencée de manière fixe par rapport au tube d'appui 10 et une bague de butée 68a étant agencée de manière fixe par rapport au cylindre de pression 24. Dans ce cas, on profite d'une chambre annulaire 62 formée par un mandrin de guidage 50 et par le tube d'appui, afin d'agencer avantageusement les bagues de butée à l'égard d'une longueur de course maximum. Dans ce mode de réalisation, la position de rotation de la tige de piston ne joue aucun rôle. Par conséquent. on peut également mettre en place un palier à roulement 20, de sorte que la bague de piston est libérée par le mouvement de rotation à l'intérieur du ressort à gaz. Le remplissage de gaz sous pression agit comme organe de rappel en

correspondance du ressort de compression hélicoïdal 18 de la fig. 1. La fig. 6 montre une modification des seconds organes de blocage. Au lieu

d'une bague de piston axialement mobile, on applique une bague de commande séparée 54 qui est actionnée selon le même principe que déjà décrit. A la différence, la bague de commande dispose d'un évidement 74 qui relie conjointement avec le perçage de passage 72 les deux chambres de travail 38; 40, lorsque la bague de commande libère l'ouverture du perçage de passage à étranglement à l'intérieur de la gorge de commande 56. La bague de piston n'a pas besoin d'effectuer un mouvement axial et

peut garder une précontrainte constante.

Bien entendu, on peut également combiner les modes de réalisation montrés les uns avec les autres, par exemple l'unité d'organes de butée

de la fig. 5 avec l'organe de blocage de la fig. 6.

Claims (16)

Revendications

1. Colonne porte-objets, comportant une région de pied et une région de tête reliées via un agencement de tube télescopique qui présente un axe de télescopage (A), dans laquelle la région de pied est reliée solidairement en rotation à un premier organe de butée et la région de tête est reliée solidairement en rotation à un second organe de butée, et dans laquelle sont prévus des organes de rappel qui agissent axialement et qui mettent sous précontrainte le premier et le second organe de butée l'un par rapport à l'autre dans le sens d'un rapprochement axial, et dans laquelle sont prévues sur le premier organe de butée et sur le second organe de butée des surfaces coopérantes et génératrices d'un couple de rotation qui génèrent, lors d'un appui axial du premier et du second organe de butée, sous l'effet des organes de rappel, un couple de rotation autour de l'axe de télescopage (A) entre la région de tête et la région de pied, de telle sorte que ce couple de rotation a tendance à faire tourner la région de tête dans une région angulaire de repos par rapport à la région de pied et a tendance à maintenir la région de tête dans cette région angulaire de repos, et dans laquelle le second organe de butée peut être soulevé du premier organe de butée par une charge axiale prédéterminée sur la région de tête, de telle sorte que les surfaces génératrices d'un couple de rotation des deux organes de butée se soulèvent l'une de l'autre en sens opposé à l'effet de rappel des organes de rappel et qu'ensuite la région de tête soit sensiblement en rotation libre par rapport à la région de pied, caractérisée en ce que la région de tête est réglable par rapport à la région de pied par des organes de réglage en hauteur à différentes positions en hauteur de repos, en ce qu'il est prévu comme organe de réglage en hauteur un dispositif de réglage (22) hydraulique ou hydropneumatique ou élastique-hydraulique ou pneumatique comportant un groupe structurel de cylindre (24) et un groupe structurel de tige de piston (26) coaxialement à l'axe de télescopage (A), en ce que le dispositif de réglage en hauteur (22) comporte des organes de précontrainte intérieurs (gaz sous pression dans 38 et 40) et des premiers organes de blocage arbitrairement réglables (44) et des seconds organes de blocage automatiques (54; 56 58; 60), en ce qu'après une réduction de la charge de la colonne porte-objets. le second des organes de blocage relâche et le dispositif de réglage en hauteur (22) se rapproche à force d'une position finale prédéterminée et les organes de butée (64a; 68a; 64b 68b; 18) déplacent la colonne porte-objets dans la région angulaire de repos prévue.

2. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second organe de blocage (54 56 58 60) est monte en parallèle au

premier organe de blocage (44) en ce qui concerne son action.

3. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second organe de blocage est constitué par une bague de commande (54) actionnée par une force de friction et axialement mobile à l'intérieur d'une gorge de commande (56), qui commande une liaison d'écoulement (72) entre deux chambres de travail (38 40) en dépendance de la

direction de charge.

4. Colonne porte-objets selon la revendication 3, caractérisée en ce que la bague de commande présente un évidement (74) via lequel sont reliées les deux chambres de travail lorsque la bague de commande se trouve en

position ouverte.

5. Colonne porte-objets selon la revendication 3, caractérisée en ce que

la bague de commande est réalisée sous forme d'une bague de piston.

6. Colonne porte-objets selon la revendication 5, caractérisée en ce que la bague de piston est agencée à l'intérieur d'une gorge de bague en gradins (56), et en ce que le plus grand diamètre (58) de la gorge de bague bloque conjointement avec la bague de piston la liaison entre les deux chambres de travail et la bague de piston est déplacée lors d'un mouvement relatif en raison d'une charge entre le tube de guidage et la bague de piston depuis le plus grand diamètre jusqu'au plus petit

diamètre (60) de la gorge de bague.

7. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'on utilise deux unités d'organe de butée (64a 68a: 64b 68b) dont l'une est agencée à l'intérieur du dispositif de réglage et dont l'autre est agencée, quant à son action, entre la tige de piston et la face inférieure d'un fond d'appui (16).

8. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier organe de butée est en liaison d'action avec le tube d'appui et le second organe de butée est en liaison d'action avec un cylindre de

pression.

9. Colonne porte-objets selon la revendication 1. caractérisée en ce qu'un mandrin de guidage (50) pour le dispositif de réglage d'une part (22) et le tube d'appui d'autre part forment une chambre annulaire (62) dans

laquelle sont agencés les organes de butée (64a).

10. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'au moins l'une des surfaces génératrices d'un couple de rotation (66, ) monte par rapport à une surface de référence normale à l'axe en

direction périphérique autour de l'axe de télescopage (A).

11. Colonne porte-objets selon l'une quelconque des revendications I à

, caractérisée en ce qu'il est prévu entre la région de tête ou le cône (52) et la région de pied (12) des organes de palier de roulement (20) qui transmettent une charge axiale de la région de tête (52) à la région de

pied (12).

12. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes de rappel (18) transmettant la force axiale sont supportés par un fond d'appui (16) qui est relié aXialement fernnement et solidairement en rotation à la région de pied (12), et en ce que l'un (26) des deux groupes structurels (24, 26) que sont le groupe structurel de tige de piston (26) et le groupe structurel de cylindre (24), est supporté sur les organes de rappel (18) transmettant la force axiale, tandis que l'autre (24) des deux groupes structurels (24, 26) est relié de façon aXialement

immobile à la région de tête (52).

13. Colonne porte-objets selon la revendication 12, caractérisée en ce que le premier organe de butée (64a) est agencé solidairement en rotation sur la face inférieure du fond d'appui (16), en ce que l'un des groupes structurels (26) possède un prolongement (28) solidaire en rotation à lui-même, qui traverse les organes de rappel (18) transmettant la force axiale, le fond d'appui (16) et le premier organe de butée (64), et en ce que le second organe de butée (68a) est agencé sur ce prolongement (28) solidairement en rotation au-dessous du premier

organe de butée (64a).

14. Colonne porte-objets selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'il est prévu entre l'extrémité supérieure des organes de rappel (18) transmettant la force axiale et l'un des groupes structurels (26) un palier

de rotation (20) transmettant la force axiale.

15. Colonne porte-objets selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'il est prévu à une extrémité supérieure du groupe structurel de cylindre (24) un élément déclencheur (46) qui sert à amorcer un mouvement relatif entre le groupe structurel de tige de piston (26) et le

groupe structurel de cylindre (24).

16. Colonne porte-objets selon l'une quelconque des revendications I à

, caractérisée en ce que l'organe de rappel (18) transmettant la force

axiale est réalisé sous forme d'un ressort de compression hélicoïdal.