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"Dispositif d'actionnement retardé d'une soupape"
L'invention concerne un dispositif d'actionnement retardé d'une soupape, en particulier en combinaison avec une installation d'extinction d'incendie, le temps de retard étant ajustable par un dispositif de retard mis en oeuvre par voie électro-mécanique, ce dernier agissant sur l'élément d'ouverture de la soupape au moyen d'un dispositif de déclenchement.
Un tel dispositif est décrit dans la DE-A-38 26 300.
Là un moteur entraîne une tige filetée qui à son tour entraîne une douille filetée qui ne tourne pas simultanément. Une butée reliée à la douille filetée déplace un levier de déclenchement qui ouvre la soupape. Avec cette forme de réalisation, le levier de déclenchement est déplacé par la douille filetée entraînée par moteur et ainsi la soupape est ouverte directement par le dispositif de retard.
Des centrales d'avertissement d'incendie actuelles sont, dans des réalisations standards, incorporées dans des installations d'extinction d'incendie. Des dispositifs de retard pour ouvrir la soupape d'extinction sont des éléments d'une centrale d'avertissement d'incendie.
L'ouverture directe de la soupape est un inconvénient parce que la force d'ouverture n'est appliquée que relativement lentement et que des nombres de tours élevés du moteur électrique sont nécessaires pour obtenir une avance rapide du dispositif de retard.
Pour un déroulement précis dans le temps du dispositif de retard, les tolérances de temps sont à concevoir dans des limites étroites.
Les tolérances de fabrication aussi des pièces constitutives existantes d'une installation d'extinction d'incendie sont à respecter dans des limites étroites pour assurer de grandes réserves de sécurité. En particulier, dans des installations d'extinction d'incendie comportant des moyens d'extinction mettant en danger les personnes,
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comme par exemple du CO.-, aucune sécurité suffisante n'est garantie dans l'état actuel de la technique.
Des dispositifs mécaniques de retard et d'ouverture sont très coûteux pour des raisons de technique de fabrication. Etant donné les corrosions possibles, l'usure des pièces mobiles ainsi que les imprécisions de déroulement ou les circonstances analogues, de tels dispositifs comportent un grand risque résiduaire. Des installations électriques peuvent provoquer des déclenchements défectueux, non retardés, par des influences extérieures, comme un coup de foudre ou des inductances magnétiques.
En partant de la DE-A-38 26 300, l'invention a pour but d'éviter les inconvénients décrits et d'augmenter de plusieurs fois la sécurité de l'ouverture de la soupape en cas d'incendie et d'éviter le danger du déclenchement involontaire à la suite d'inductances, de foudre ou de conditions analogues.
On résout ce problème par le fait que le dispositif de déclenchement est pourvu d'un élément d'arrêt séparé, qui peut être arrêté par le dispositif de retard et qui arrête à son tour un transmetteur de force qui, après écoulement du temps de retard, est libéré et actionne ainsi l'élément d'ouverture.
Par le dispositif suivant l'invention, une force quelconque, variable, de plusieurs fois celle requise, est appliquée pour l'ouverture de la soupape et on obtient ainsi une sécurité telle que des influences extérieures ne peuvent pas engendrer un déclenchement non retardé, involontaire. On peut voir l'essence de l'invention dans le transmetteur de force qui est monté entre le dispositif de retard et le dispositif de déclenchement. Ce transmetteur de force peut être réalisé sous la forme d'un élément mécanique, ou pneumatique, ou électrique, ou hydraulique.
Les transmetteurs de force respectifs sont schématiquement représentés et décrits de façon plus détaillée dans plusieurs exemples de réalisation. Ainsi, les autres particularités de l'invention caractérisées dans les revendications secondaires sont expliquées de façon plus précise dans la description des dessins.
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La figure 1 représente un transmetteur de force comportant un accumulateur d'énergie mécanique sous la forme d'une force de ressort.
La figure 2 représente un transmetteur de force comportant un accumulateur d'énergie mécanique.
La figure 3 représente un transmetteur de force pneumatique avec une cartouche à gaz comme accumulateur de gaz. la figure 4 représente un transmetteur de force pneumatique comportant une bouteille de commande comme accumulateur de gaz.
La figure 5 représente un transmetteur de force pneumatique avec le milieu extincteur comme accumulateur de gaz.
La figure 6 représente un transmetteur de force présentant une forme de réalisation électrique et pyrotechnique.
La figure 7 représente un transmetteur de force avec transmission de force directe.
L'invention est constituée essentiellement du dispositif de retard 1, du dispositif de déclenchement 2, de l'élément d'ouverture 3, de l'élément d'arrêt 4 et du transmetteur de force 5. Ces cinq particularités sont données dans tous les exemples de réalisation et elles sont chaque fois décrites isolément.
Selon la figure 1, le dispositif de retard est constitué d'un moteur 6, qui entraîne une tige filetée 7 sur laquelle un écrou 8 est déplacé vers le moteur 6 en cas d'actionnement. Un goujon d'entraînement 9, fixé à l'écrou 8, va contre une butée 10 d'un verrou 11 supporté dans un palier 12 et il tire ce dernier en arrière, en direction du moteur 6.
Le dispositif de déclenchement 2 est constitué d'un piston de déclenchement 14 pourvu d'une tige d'actionnement 15 et il est supporté dans un palier 16. Comme transmetteur de force 5 on prévoit un ressort 18 qui est en appui sur des butées 17 et 19.
Comme élément d'arrêt 4 on prévoit un levier 20 qui est en appui, d'une part, sur le piston 22, axialement déplaçable, du verrou Il et, d'autre part, sur le piston de déclenchement 14. Dans l'exemple de réalisation, le levier 20 est, dans la partie supérieure, pourvu d'un
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support 23, l'extrémité débordante 24 étant adjacente à l'extrémité inférieure 25 du piston 14. Si le verrou 11 est tiré vers le moteur 6, l'extrémité inférieure 26 du levier 20 est libérée de sorte que le ressort 18 fait pivoter avec la force de ressort l'extrémité débordante 24 autour du point 23 et qu'avec cela le ressort 18 pousse la tige d'actionnement 15 contre l'élément d'ouverture 3, ce qui permet l'ouverture de la soupape d'extinction 13. Le point de pivotement 23 peut aussi être agencé au milieu du levier 20.
D'après la figure 2, le dispositif de retardement 1 est constitué d'un moteur 27 qui entraîne une roue dentée 28. Cette roue dentée 28 est en prise avec une crémaillère 29 d'une douille de poussée 30 qui forme, conjointement avec un piston d'ouverture 31, le dispositif de déclenchement 2. Le piston est supporté dans un tube 32 qui à son tour est fixé sur un boîtier 33. Entre une paroi 34 du boîtier 33 et le piston d'ouverture 31 est monté un ressort 35, à titre de transmetteur de force 5. A l'intérieur du tube 32 et du piston d'ouverture 31 on prévoit une gorge 36 dans laquelle sont insérées plusieurs billes 37. En cas d'incendie, le moteur 27 déplace la crémaillère 29 dans le sens de la flèche 41.
Lorsqu'un chemin 42 est parcouru, les billes 37 tombent dans un espace libre 38 de la douille de poussée 30 et elles sont récoltées là par des butées 39.
Ainsi le piston d'ouverture 31 est avec la tige 40 libéré de sorte que le ressort 35 déplace la tige 40 vers l'élément d'ouverture 3, ce qui permet l'ouverture de la soupape d'extinction 13.
Conformément à la figure 3, le dispositif de retard 1 est formé d'un disque de commande 44 qui est entraîné par un moteur 43. Le disque 44 pousse une goupille 45 dans l'alésage 46 d'un boîtier 47. A l'autre extrémité ouverte du boîtier 47 est prévu un cylindre 48 avec un piston 49 et une tige de piston 50, le cylindre 48 étant ouvert vers le boîtier 47. A l'intérieur du boîtier 47 est prévue, comme transmetteur de force 5, une cartouche à gaz 51 qui est fermée à la tête 52 de la bouteille par une feuille de fermeture 53 comme élément d'arrêt 4. Entre la cartouche à gaz 51 et le piston 49 est agencée une pointe 55 à l'aide d'entretoises 54.
En cas d'ouverture, la goupille 45 pousse la cartouche à gaz 51 contre la pointe
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55 de façon que celle-ci déchire la feuille de fermeture 53 et libère ainsi le contenu de la cartouche à gaz. Le gaz, qui se trouve sous pression dans la cartouche à gaz 51, pousse le piston 49 avec la tige de piston 50 vers l'élément d'ouverture 3, de façon à ouvrir ainsi la soupape d'extinction 13.
Selon la figure 4, le dispositif de retard électromécanique 1 est constitué d'un moteur 56 qui entraîne un élément 58 par l'intermédiaire d'une tige 57. Par l'intermédiaire d'un dispositif 59, une vanne 60, qui sert d'élément d'arrêt 4, est ouverte. Cette vanne 60 est, par l'intermédiaire d'un conduit 61, en communication avec une bouteille de commande 62 qui est remplie d'un gaz sous pression et qui sert de transmetteur de force 5. D'un autre côté, la vanne 60 est reliée à un cylindre 64 dans lequel se trouve un piston 65 muni d'une tige.
Lorsque, par l'intermédiaire du dispositif de retard 1, la vanne 60 est ouverte, un gaz sous pression s'écoule de la bouteille de commande 62 dans la chambre 66 du cylindre 64 et il pousse le piston 65 avec sa tige vers l'élément d'ouverture 3 et il ouvre ainsi la soupape d'extinction 13 de façon que le produit d'extinction puisse s'écouler depuis la bouteille à produit d'extinction 68 en passant par le conduit 67.
Selon la figure 5, le dispositif de retard 1 est constitué d'un moteur 69, qui entraîne une tige 70 et un dispositif 71 par lequel un dispositif d'ouverture 72 d'une vanne 73 est ouvert. Ces pièces forment l'élément d'arrêt 4. La vanne 73 est reliée, d'une part, par un conduit de dérivation 74 à la tête de la bouteille à produit d'extinction 68 et, d'autre part, par un conduit 75 à un cylindre 76 qui agit comme dispositif de déclenchement 2. Le cylindre 76 est équipé d'un piston 77 et d'une tige de piston 78 qui agit sur la soupape d'extinction 13 et ouvre celle-ci. Le cylindre 76 avec ses dispositifs 77 et 78 sert d'élément d'ouverture 3.
Après l'ouverture de la vanne 73, le produit d'extinction s'écoule par l'intermédiaire du conduit de dérivation 74 et du conduit 75 dans la chambre 79 du cylindre 76 et il ouvre ainsi la soupape d'extinction 13.
Selon la figure 6, le dispositif de retard est formé d'un moteur 80, d'une tige 81 et d'un écrou 82 déplaçable axialement.
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A l'écrou 82 est relié un élément d'arrêt 4 qui est constitué d'une plaque 83 et d'une barre 84. Dans cet exemple de réalisation, la plaque 83 agit comme élément de blocage supplémentaire vis-à-vis d'une ouverture involontaire de la soupape d'extinction 13. Le dispositif de déclenchement 2 est constitué d'un commutateur électrique 85 présentant un bouton de commutation 86 et il est raccordé à une ligne électrique 87. Un ligne électrique 88 part du commutateur 85 vers un transmetteur de force 5 pyrotechnique. Celui-ci est constitué d'un boîtier 89 comportant un piston 90 et une tige de piston 91.
La chambre 92 est remplie d'une charge pyrotechnique et est pourvue d'un détonateur électrique 93. En cas d'incendie, l'écrou 82 et avec lui la plaque 83 avec la tige 84 sont déplacés vers le bouton 86 du commutateur 85 de sorte que le commutateur 85 se ferme et ainsi du courant peut passer par les lignes 87 et 88. La charge pyrotechnique est allumée par le détonnateur 93 et ainsi le piston 90 est lancé brusquement avec la tige 91 contre l'élément d'ouverture 3 ce qui permet l'ouverture de la soupape d'extinction 13. Si par exemple un éclair frappe la ligne électrique 87 et forme ainsi un pont d'étincelles vers la ligne 88, l'élément d'ouverture 3 ne peut pas être déplacé même dans ce cas, lors de l'allumage de la charge pyrotechnique, parce que la plaque 83 empêche un mouvement de l'élément d'ouverture 3.
Au lieu de la charge pyrotechnique 92, on peut prévoir un électroaimant qui, en cas de conduction de courant par les lignes 87 et 88, déplace la tige de piston 91 et ainsi ouvre la soupape à produit d'extinction 13. Un moteur supplémentaire peut aussi, au lieu de la charge pyrotechnique, veiller à l'ouverture de l'élément d'ouverture 3.
Selon la figure 7, le dispositif de retard 1 est à nouveau constitué d'un moteur 95 avec une tige 96 et un écrou 97 qui pousse contre une plaque 98 du dispositif de déclenchement 2.
Le transmetteur de force 5 est constitué d'un cylindre à gradins 99 comportant une petite partie de cylindre 100 et une grande partie de cylindre 101. Dans la partie de cylindre 100 on prévoit un piston 102 pourvu d'une tige de piston 103 qui est reliée à la plaque 98.
Dans la partie de cylindre 101 on prévoit un piston 104 pourvu d'une tige de piston 105 qui est en appui sur l'élément d'ouverture 3. Des
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ressorts de traction 106 sont adjoints au piston 102 et des ressorts de compression 107 au piston 104. Si l'écrou 97 déplace le piston 102 et avec lui constitue une pression à l'intérieur du cylindre 99, l'élément d'ouverture 3 n'est déplacé que lorsque les forces des ressorts 106 et 107 sont surmontées. Ainsi, les ressorts agissent comme éléments d'arrêt 4.
L'invention n'est pas limitée aux exemples représentés. Ainsi, on peut sans plus imaginer que le dispositif de retard 1 n'est pas constitué d'un moteur, d'une tige et d'un écrou, mais au contraire d'un moteur comportant un disque de commande et une tige commandée. Le disque de commande peut être réalisé sous la forme d'une came ou d'un élément analogue. De même on peut imaginer que, dans tous les cas, le dispositif de retard soit constitué d'une roue dentée avec une crémaillère. Le blocage 83/84, représenté sur la figure 6, peut aussi, dans cette forme ou dans une forme analogue, être appliqué suivant l'invention pour tous les autres exemples de réalisation.