FR2545440A1 - Engin nautique a voile - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ENGIN NAUTIQUE A VOILE. UN TEL ENGIN1 COMPREND TROIS FLOTTEURS2, 3, 4 DONT LES POINTS DE FIXATION A UN CHASSIS102 CORRESPONDENT AUX SOMMETS D'UN TRIANGLE ISOCELEABC. L'ELEMENT DE PROUE 100 PORTE A LA FOIS LE MAT30 ET LES MOYENS43 DE MANOEUVRE DU GOUVERNAIL41. UNE PLATE-FORME ARRIERE5 EST PREVUE, SUR LAQUELLE PRENNENT PLACE UN OU PLUSIEURS PASSAGERS. UN ORGANE DE COMMANDE80 RELIE AUX MOYENS DE MANOEUVRE DU GOUVERNAIL41 DEPLACABLE LONGITUDINALEMENT (FLECHES F1 ET F2) ET EN ROTATION F3, F4 PERMET AU BARREUR DE MANOEUVRER L'ENGIN. L'ECOUTE60 ACCROCHEE A L'UNE DES BARRES6 DU CHASSIS102 PASSE SUCCESSIVEMENT DANS LES POULIES62, 64, PUIS A NOUVEAU62, PUIS 65 AVANT D'ETRE TENUE PAR LE BARREUR OU COINCEE DANS UN TAQUET COINCEUR67 SOLIDAIRE DE L'ORGANE DE COMMANDE80. L'INVENTION S'APPLIQUE NOTAMMENT A TOUTES SORTES DE LOISIRS NAUTIQUES.

Description

ENGIN NAUTIQUE A VOILE
L'invention concerne un engin nautique à voile, notamment destiné au grand public et aux loisirs.

Parmi les engins portables de ce type on peut citer par exemple les petits dériveurs et les planches à voiles. Les premiers présentent le handicap de leur poids. I1 n'est pas toujours facile de les descendre d'une galerie de voiture et de les transporter jusqu'au rivage lorsqu'on est peu nombreux, deux personnes par exemple. Ce handicap est accentué lorsqu'il s'agit d'un catamaran qui en tout état de cause nécessite la mise en oeuvre d'une remorque de mise à flot. De plus, la manoeuvre de ces petits dériveurs implique des positions en rappel quasi permanent d'où une fatigue rapide des équipiers, sans parler de leur coût élevé.

Les seconds (à savoir les planches à voiles) nécessitent un apprentissage difficile qui décourage un grand nombre de débutants. Elles demandent un sens de l'équilibre rigoureux et conduisent à des bains fréquents. Or, les amateurs de sports nautiques, s'ils aiment la mer, n'aiment pas automatiquement les bains de mer forcés.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et concerne un nouvel engin nautique à voile, démontable et portable qui a, entre autre, la particularité d'être très stable et de ne pas nécessiter de grands efforts physiques ni un sens particulier de l'équilibre.

Elle concerne plus précisément un engin nautique à voile ; caractérisé en ce qu'il comporte trois flotteurs s'inscrivant dans un triangle isocèle, une plateforme arrière destinée à porter au moins un passager matérialisant la base du triangle et deux barres de liaison matérialisant les deux côtés dudit triangle.

L'invention sera mieux comprise à l'aide des éléments qui vont suivre et des figures jointes parmi lesquelles
La figure I est une représentation schématique d'un engin nautique conforme à l'invention ;
La figure 2 est une représentation schématique d'un détail de la figure 1 à savoir de l'organe de manoeuvre du gouvernail.

Pour plus de clarté, les mêmes éléments portent les mêmes références dans toutes les figures.

Comme le montre la figure I un engin nautique à voile 1 conforme à l'invention comporte trois flotteurs 2, 3, 4, ayant des points d'attache disposés au sommet d'un triangle isocèle ABC, dont la base porte une plateforme 5 sur laquelle peuvent prendre place un ou plusieurs passagers. Les deux côtés AS et AC du triangle AENC, sont matérialisés par des barres de liaison 6 et 7 qui en reliant entre eux les flotteurs 2, 3, 4, ainsi que la plateforme 5 constituent un chassis 102. La combinaison des flotteurs et de la plateforme est rendue solidaire de ce chassis 102 par tous moyens connus, non représentés sur la figure 1.

Un engin 1 conforme à l'invention comporte donc en fait, trois éléments un élément de proue 100, un élément de poupe 101 et un chassis de liaison entre les deux 102. L'élément de proue comprend d'une part, le flotteur avant 2, solidaire de la partie avant du chassis 102 et d'autre part un support 20 pour les moyens assurant les commandes de la propulsion et de la direction ; c'est-à-dire le mât 30 et sa voile 31 d'une part et les éléments de manoeuvre du gouvernail 40 d'autre part. Ce support 20 est par exemple constitué d'une partie pontée, recouvrant le flotteur 2 de proue et solidaire du chassis 102 dans sa partie avant (sommet du triangle ABC).

L'élément de poupe 101 est essentiellement constitué par la combinaison des deux flotteurs arrières 3 et 4 et de la plateforme.

Cet ensemble est réalisé de manière à ce qu'il soit démontable.

Par exemple la plateforme peut comporter à chacune de ses extrémités une patte 55 qui s'encastre perpendiculairement dans le flotteur arrière qui se trouve de son côté.

Pour améliorer l'assise sur cette plateforme 5 du barreur et éventuellement de ses équipiers, une zone antidérapante 50 peut être prévue.

Enfin le chassis 102 est par exemple réalisé en tubes métalliques ou tous autres matériaux. I1 peut également être rendu démontable, notamment au niveau de l'élément de proue 100, aux points de liaison I-1 et-l , par tout moyen connu, ce qui permet la désolidarisation de cet élément 100 du chassis 102. Un raidisseur 51 peut également servir de repose-pieds lorsque l'un des équipiers est assis sur la plateforme arrière 5.

Selon une caractéristique importante de l'invention un organe général -de commande 80 à l'usage du barreur est prévu et agencé de manière à ce que celui-ci puisse le déplacer latéralement selon une direction parallèle à l'axe xy de la plateforme (flèche F1 F2) et en rotation droite ou gauche (flèches F3 et F4) en quelque point qu'il se trouve le long de cet axe xy. Cet élément de commande 80 comme le montre plus particulièrement la figure 2 est relié par deux filins 81 et 82- à une pièce de transmission 43 fixée sur le pont 20 au moyen d'un axe 84 : cette pièce de transmission 43 est reliée au gouvernail 41 au moyen de deux tirants 44 et 45 qui les relient de manière solidaire.

Le gouvernail 41 est lui-même attaché à la proue du flotteur avant 2 par des moyens d'articulation classiques 45 et 46. Tout mouvement de rotation selon les flèches F3 - F4 imprimé à l'élément de commande 80 par l'utilisateur est répercuté au niveau du gouvernail 41 via la pièce de transmission 43. L'ensemble gouvernail 41, pièce de transmission 43 et tirants 44 et 45 constitue l'élément de manoeuvre du gouvernail 40 défini précédemment.

La fonction direction est ainsi réalisée simplement par l'avant de l'engin, I'utilisateur se tenant à l'arrière.

En ce qui concerne la fonction propulsion, la voile 31 est montée de manière classique sur son mât 30 lui-même fixé également de manière connue sur l'élément de proue 100. L'écoute 60 est fixée à sa première extrémité par un anneau de fixation 61 solidaire de l'une des barres de liaison 6 du chassis 102 ; elle est prise en charge par une poulie 62 solidaire de la bôme 63 pour être reprise par une poulie double 64 solidaire du second élément de liaison 7 du chassis 102 avant de remonter vers la poulie de bôme et d'être enroulée sur une poulie avant 65 solidaire du pont 20 de l'élément de proue 100.

Sa deuxième extrémité est maintenue par l'utilisateur de l'engin 1 ou par un taquet coinceur 67 prévu sur l'élément de commande du passager 80.

Le maniement d'un engin 1 conforme à l'invention, ainsi équipé s'effectue par le barreur, en suivant les règles normales de la navigation.

Sur la figure on a représenté un flotteur 2 avant de type pénétrant et les deux flotteurs arrières 3 et 4 de type planants. Mais on peut équiper ltélément de proue d'un flotteur de type planant ou les deux éléments de proue et de poupe de flotteurs de type pénétrants. Toutes les combinaisons sont possibles.

Comme cela a déjà été dit tout au long de la description précédente tous les éléments (flotteur de proue, éléments de liaison, flotteur de poupe, plateforme de passagers), constituant l'engin nautique 1 conforme à l'invention sont démontables.

On peut donc aisément les transporter sur une galerie de voiture. Chacun de ces éléments étant léger, une seule personne peut s'en charger à la fois pour les amener à pied d'oeuvre et pour les assembler sur place.

Un tel engin 1 présente l'avantage d'être très stable et de ne nécessiter ni des grands efforts physiques ni de sens particulier de l'équilibre exigés par bon nombre d'autres engins flottants de loisirs notamment les planches à voiles.

Il présente également l'avantage d'être rapide et de procurer des sensations fortes que l'on peut partager avec des coéquipiers vu la présence de la plateforme arrière.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1) Engin nautique (1) à voile ; caractérisé en ce qu'il comporte t-rois flotteurs (2, 3, 4) dont les points de fixation se trouvent aux sommets d'un triangle isocèle (A, B, C) ; une plateforme (5) arrière destinée à porter au moins un passager, matérialisant la base (BC) de ce triangle et deux barres de liaisons (AB) et (BC) matérialisant les deux côtés de ce triangle (ABC).

2) Engin nautique (1) selon la revendication 1 ; caractérisé en ce que la combinaison de ces flotteurs (2, 3, 4), de cette plateforme arrière (5), et de ces barres de liaison (6, 7) constituent les trois éléments essentiels de la structure à savoir : un élément de proue (100), un élément de pope (101) et un chassis de liaison (102).

3) Engin nautique (1), selon la revendication 2 ; caractérisé en ce que cet élément de proue (100) est équipé outre le flotteur avant (2) d'une partie pontée (20) solidaire de la partie avant en pointe du chassis (100) correspondant au sommet (A) du triangle (ABC) ; cette partie pontée (100) étant destinée à recevoir les moyens assurant les fonctions de propulsion et les moyens assurant la fonction de direction.

4) Engin nautique (1) selon la revendication 3 ; caractérisé en ce que ces moyens de propulsion sont constitués par un mât (30) supportant une voile (31), encastré dans l'élément de proue (100).

5) Engin nautique (1) selon l'une des revendications 3 -et 4 caractérisé en ce que les moyens assurant la fonction de direction sont constitués par une pièce de transmission (43) montée sur un axe (84) solidaire de la partie pontée (20), autour duquel, elle pivote en entraînant dans son mouvement un gouvernail (41) avec lequel elle est reliée par des tirants (44, 45).

6) Engin nautique (1) selon l'une des revendications 2 à 5 ; caractérisé en ce que ce chassis (102) est constitué par les barres (6 et 7) réalisées en tubes faits en matériau présentant les caractéristiques mécaniques voulues et assemblées entre elles et avec les autres éléments de l'engin (1) de manière démontable.

7) Engin nautique (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la plateforme arrière (5) comporte des moyens (55) capables d'assurer la fixation de celle-ci aux flotteurs arrières (3 et 4), de manière démontable.

8) Engin nautique (1), selon l'une des revendications précédentes ; caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe général de commande (80) accessible à l'utilisateur en quelque point qu'll se trouve sur la plateforme arrière (5) ; cet organe (80) étant donc déplaçable tout le long d'une direction parallèle à l'axe (xy) de cette plateforme (5) selon les flèches (F1, F2) mais de plus pouvant subir de la part de l'utilisateur un mouvement de rotation selon les flèches (F3, F4) ; cet organe (80) comportant d'une part un taquet coinceur destiné à bloquer une écoute (60) de commande des moyens de propulsion et d'autre part deux filins (81, 82) destinés à la relier à la pièce de transmission (43) chargée de la manoeuvre du gouvernail (41) de telle sorte qu'à tout mouvement en rotation selon F3 ou F4 corresponde un mouvement du gouvernail (41).

9) Engin nautique (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'une des extrémités de l'écoute (60) est accrochée à un crochet (61) solidaire de l'une des barres de liaison (6) ; l'écoute (60) étant ensuite prise en charge, successivement, par une poulie (62) solidaire de la bôme (63) de la voile (31), par une poulien (64) solidaire de la seconde barre de liaison (7) puis à nouveau par la poulie (62) de bôme (63), enfin par une poulie avant (65) solidaire de l'élément de proue (100), avant d'être retenue soit par l'utilisateur placé sur la plateforme arrière (5), soit par le taquet coinceur (67) de l'organe général de commande (80).

10) Engin nautique (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les flotteurs (2, 3, 4) sont de type planant ou de type pénétrant.