FR2543039A1 - Procede pour le biseautage d'une lentille ophtalmique, et machine a meuler automatique correspondante - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT, NOTAMMENT, DU BISEAUTAGE D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE 10 AU COURS DUQUEL ON DEPLACE CELLE-CI PARALLELEMENT A SON AXE EN FONCTION DE SON ANGLE DE ROTATION DE MANIERE A CE QUE SON POINT DE CONTACT AVEC LA MEULE MISE EN OEUVRE DECRIVE UNE TRAJECTOIRE DETERMINEE. SUIVANT L'INVENTION, ON CHOISIT POUR TRAJECTOIRE DE CE POINT DE CONTACT UNE TRAJECTOIRE INTERMEDIAIRE ENTRE DEUX TRAJECTOIRES RESULTANT DE LA COMPARAISON ENTRE, D'UNE PART, UNE GAMME DE TRAJECTOIRES PREDETERMINEES, ET, D'AUTRE PART, DEUX TRAJECTOIRES REPERES OBTENUES L'UNE ET L'AUTRE PAR UNE OPERATION DE RELEVE PREALABLEMENT EFFECTUEE SUR LA LENTILLE OPHTALMIQUE 10 PAR DES PALPEURS 54A, 54B. APPLICATION AUX MACHINES A MEULER AUTOMATIQUES POUR LE DEBORDAGE ET LE BISEAUTAGE DES LENTILLES OPHTALMIQUES.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale le

biseautage d'une lentille ophtalmique.

Ainsi qu'on le sait, un tel biseautage est l'opération qui consiste à assurer la formation d'une nervure, ou biseau, en général de section transversale triangulaire, sur la tranche périphérique d'une lentille ophtalmique, pour son engagement dans la rainure, communément appelée drageoir, que comporte

pour sa retenue le cercle ou entourage de la monture de lunet-

tes dans lequel elle doit être montée.

Elle est usuellement précédée d'une opération de débordage, ou détourage, qui consiste à éliminer la partie périphérique superflue de la lentille ophtalmique concernée, pour en ramener le contour, qui est le plus souvent initialement circulaire,

à celui du cercle ou entourage de monture de lunettes concerné.

Le plus souvent, ces deux opérations de débordage et de biseautage sont successivement conduites sur une même machine à

meuler, équipée d'un train de meules appropriées.

En pratique, une telle machine à meuler comporte, globale-

ment, sur un châssis, un poste d'usinage, qui est équipé d'au

moins une meule de débordage et d'au moins une meule de biseau-

tage montées rotatives sous la commande d'un moteur d'entraîne-

ment, et un chariot, qui est équipé parallèlement à l'axe des-

dites meules, de broches propres à enserrer axialement la len-

tille à traiter et montées rotatives sous la commande d'un mo-

teur d'entraînement, et qui est monté mobile sur ledit châssis, d'une part transversalement par rapport à l'axe des meules, sous le contrôle de moyens d'appui le sollicitant en direction dudit axe, et, d'autre part, axialement, parallèlement à l'axe

de ces meules, sous le contrôle de moyens de commande appro-

priés.

Pour son déplacement transversal par rapport à l'axe des meules, qui est nécessaire pour l'application de la lentille ophtalmique à traiter contre celles-ci, ce chariot peut par exemple être monté pivotant sur un arbre parallèle à cet axe,

ou être monté mobile perpendiculairement à celui-ci.

Quoi qu'il en soit, les moyens d'appui qui le sollicitent en direction de l'axe des meules résultent le plus souvent de

la seule gravité, sous l'effet de son propre poids, en coopéra-

tion, éventuellement, avec des moyens élastiques de rappel.

Corollairement, le déplacement axial de ce chariot permet notamment d'amener successivement la lentille ophtalmique à traiter au droit de chacune des meules différentes prévues pour son traitement. L'opération de débordage, qui doit simplement conduire à

la formation d'une tranche cylindrique sur la lentille ophtal-

mique à traiter, se fait usuellement sous le contrôle d'un gabarit, qui est en pratique à ce jour au contour du cercle ou

entourage de monture de lunettes à équiper, et qui, calé en ro-

tation sur l'une des broches enserrant ladite lentille ophtal-

mique, est destiné à coopérer avec une touche, pour limiter en correspondance le mouvement transversal relatif de pénétration,

vis-à-vis de cette lentille ophtalmique, de la meule de débor-

dage mise en oeuvre pour le débordage recherché.

Cette opération de débordage, au cours de laquelle, la len-

tille ophtalmique à traiter étant maintenue au contact, par sa tranche, de la meule de débordage, il suffit, quelles que soient les caractéristiques de cette lentille ophtalmique, de faire tourner celle-ci sur elle-même autour d'un axe parallèle à l'axe

de ladite meule de débordage, ne soulève en général pas de dif-

ficultés. Il n'en est pas de même, au contraire, pour l'opération de biseautage, en raison, notamment, de la nécessité qu'il y a de tenir alors compte de la courbure particulière de l'une et/ou

de l'autre des faces de la lentille ophtalmique.

C'est le cas, par exemple pour les lentilles ophtalmiques dites progressives, c'est-à-dire pour les lentilles ophtalmiques dont la face avant n'est pas sphérique et présente un méridien

vertical le long duquel la puissance est progressivement varia-

ble.

Il importe, bien entendu, que le biseau formé lors de l'opé-

ration de biseautage soit effectivement sur la tranche de la

lentille, entre les arêtes de son pourtour.

Il faut, dès lors, déplacer la lentille parallèlement à son axe au cours de sa rotation, de manière à ce que son point de contact avec la meule de biseautage décrive une trajectoire

convenable, entre lesdites arêtes.

Autrement dit, pour tenir compte de la courbure propre de la lentille ophtalmique concernée, il faut que celle-ci puisse se déplacer parallèlement à son axe au cours de sa rota tion. Un tel déplacement axial, ou latéral, de la lentille peut

être assuré manuellement.

Cela suppose, de la part de l'opérateur, une certaine dex-

térité, le pilotage correspondant-de la lentille se faisant à vue.

Le résultat est en conséquence toujours relativement appro-

ximatif.

Le déplacement latéral de la lentille ophtalmique à trai-

ter peut, en variante, se faire librement, par mise en oeuvre d'une meule de pilotage à double pente dans la gorge de laquelle

cette lentille pénètre par la totalité de sa tranche et s'y cen-

tre donc automatiquement d'elle-même en permanence.

Mais, lorsqu'il s'agit par exemple du traitement de len-

tilles ophtalmiques à bord épais, la largeur que doit présenter une telle meule de biseautage à double pente peut rapidement

devenir prohibitive.

De plus, pour que son déplacement axial se fasse effective-

nient librement, il est nécessaire que la broche enserrant la lentille ophtalmique à traiter soit parfaitement équilibrée,

ce qui implique une mise à niveau convenable du bâti, ou châs-

sis, sur lequel est montée rotative cette broche.

C'est pourquoi, pour la constitution de machines à meuler automatiques, il a été proposé de contrôler par des moyens de commande asservis à une unité de pilotage le déplacement axial de la lentille ophtalmique à biseauter, de manière à ce que son

point de contact avec la meule de biseautage décrive une trajec-

toire déterminée.

Suivant les dispositions succinctement décrites dans la demande de brevet français publiée sous le No 2 481 635, dans

laquelle, par ailleurs, la touche associée au gabarit est mon-

tée mobile transversalement par rapport aux broches de support de la lentille sous le contrôle de moyens de commande asservis à l'unité de pilotage mise en oeuvre, cette unité de pilotage

met à la disposition de l'opérateur un nombre limité de trajec-

toires de biseau possibles, de l'ordre de trois ou quatre par exemple, parmi lesquelles celui-ci choisit celle qui, compte

tenu des caractéristiques propres de ladite lentille, lui pa-

raît la plus appropriée.

Comme précédemment, un tel opérateur doit nécessairement

être en pratique un spécialiste.

Suivant par ailleurs les-dispositions décrites'dans la demande de brevet français publiée sous le No 2 475 446, le

biseautage se fait en deux temps.

là Dans un premier temps, qui correspond à un pré-biseautage effectué à l'aide d'une meule de biseautage à double pente, l'unité de pilotage enregistre, par détection du déplacement axial de la lentille en cours de biseautage en fonction de son angle de rotation autour de son axe, la trajectoire suivie par le biseau de cette lentille, le déplacement axial de celle-ci

se faisant alors librement, pour les raisons rappelées ci-des-

sus.

Dans un deuxième temps, au cours d'une opération de biseau-

tage de finition de la lentille, elle assure systématiquement un déplacement axial de celle-ci correspondant à la trajectoire

de biseau précédemment enregistrée.

Il va de soi que si l'opération de pré-biseautage ayant conduit à l'enregistrement de cette trajectoire de biseau ne s'est pas correctement déroulée, le biseau finalement obtenu

n'est pas satisfaisant.

En outre, comme précédemment, il est nécessaire de mettre

en oeuvre une meule de biseautage à double pente, avec les in-

cenvénients d'encombrement rappelés ci-dessus.

La présente invention a d'une manière générale pour objet

une disposition qui, suivant un premier aspect, permet avanta-

geusement, en évitant les inconvénients succinctement exposés

ci-dessus, l'obtention d'une machine à mefer entièrement auto-

matique prenant notamment en compte les caractéristiques pro-

pres des lentilles ophtalmiques à traiter.

De manière plus précise, la présente invention a pour objet un procédé pour le biseautage d'une lentille ophtalmique du genre suivant lequel, maintenant la lentille ophtalmique au contact par sa tranche d'une meule de biseautage, on la fait tourner sur elle-même autour d'un axe parallèle à l'axe de la

dite meule de biseautage, et on la déplace conjointement paral-

lèlement audit axe en fonction de son angle de rotation autour de celuici de manière à ce que son point de contact avec la dite meule de biseautage décrive une trajectoire déterminée,

ce procédé étant caractérisé en ce qu'on choisit pour trajec-

toire dudit point de contact une trajectoire intermédiaire entre deux trajectoires résultant de la comparaison entre,

d'une part, une gamme de trajectoires prédéterminées, et, d'au-

tre part, deux trajectoires repères obtenues l'une et l'autre

par une opération de relevé effectuée préalablement, par exem-

ple point par point, sur la lentille concernée, et correspondant l'une à une zone de la face avant de ladite lentille et l'autre à une zone de la face arrière de celle-ci, lesdites zones étant en pratique situées de préférence l'une et l'autre au droit du

sommet du biseau à former.

Autrement dit, suivant l'invention, on assure d'abord, directement, sur la lentille ophtalmique concernée, un relevé de trajectoires repères, et, parmi une gamme de trajectoires de

biseau prédéterminées possibles, on choisit ensuite une trajec-

toire de biseau intermédiaire entre les trajectoires repères

précédemment relevées.

Il est ainsi systématiquement tenu compte des caractéris-

tiques propres de la lentille, et le biseau de celle-ci, qui peut avantageusement être assuré automatiquement, se place dès lors en toute certitude correctement entre les arêtes de son pourtour. La présente invention a encore pour objet une machine à

meuler automatique mettant en oeuvre un tel procédé.

Cette machine à -meuler, qui est du genre comportant, sur un châssis, un poste d'usinage, qui est équipé d'au moins une meule de biseautage montée rotative sous la commande d'un moteur d'entraînement, un chariot, qui est équipé, parallèlement à

l'axe de ladite meule de pilotage, de broches propres à enser-

rer axialement une lentille à biseauter et montée rotative sous la commande d'un moteur d'entraînement, et qui est monté mobile sur ledit châssis, d'une part, transversalement par rapport à l'axe de la meule de biseautage, sous le contrôle de moyens d'appui le sollicitant en direction dudit axe, et, d'autre

part, axialement, parallèlement à l'axe de la meule de biseau-

tage, sous le contrôle de moyens de commande asservis à une

unité de pilotage, un gabarit calé en rotation sur l'une des-

dites broches, et une touche, qui, maintenue au contact dudit gabarit, est montée mobile transversalement par rapport auxdites broches sous le contrôle de moyens de commande asservis à la dite unité de pilotage, est d'une manière générale caractérisée en ce que, audit poste d'usinage, il est associé un poste de lecture comportant deux palpeurs, qui, formant capteurs, sont propres à s'appliquer, l'un à la face avant de la lentille à biseauter, l'autre à la face arrière de celle-ci, et qui sont

montés mobiles parallèlement aux broches enserrant ladite len-

tille, et deux récepteurs, qui sont chacun respectivement sensi-

bles au déplacement desdits palpeurs, et auxquels est asservie

l'unité de pilotage.

De manière usuelle, le gabarit mis en oeuvre peut être au contour du cercle ou entourage de monture de lunettes dans

lequel doit être montée la lentille ophtalmique concernée.

En variante, il est également possible de substituer si

désiré à un tel gabarit un simple disque circulaire, en combi-

naison avec des moyens de pilotage des moyens de commande de la

touche à laquelle il est associé propres à imposer à cette tou-

che une position déterminée en fonction de l'angle de rotation

d'un tel disque autour de son axe.

Par exemple, ces moyens de pilotage peuvent comporter au moins un support d'instructions de pilotage pré-enregistrées

propre à être mis-en place dans l'unité de pilotage de la ma-

chine pour commande de belle-ci.

Ainsi, dans un tel cas, à un gabarit recopiant matérielle-

ment le contour du cercle ou entourage de monture de lunettes concerné, il est substitué un gabarit simplement enregistré, les déplacements, en fonction d'un tel enregistrement, de la touche associée à ce gabarit permettant de restituer le contour

matériel à respecter.

L'intérêt d'une telle disposition ressortira mieux si l'on

rappelle que, à ce jour, les praticiens doivent disposer d'au-

tant de gabarits qu'il y a de contours possibles pour les cer-

cles ou entourages des montures de lunettes usuellement disponi-

bles, ce qui, compte tenu du grand nombre de ceux-ci, conduit à des coûts importants, et que, pour chaque cercle ou entourage à équiper, il faut mettre en place le gabarit correspondant sur la machine à meuler, puis l'en retirer, ce qui nécessite des

opérations inévitablement dispendieuses.

Au contraire, avec un gabarit enregistré, le disque de con-

tour circulaire étant en permanence sur la machine à meuler, la seule opération à effectuer est celle qui consiste à introduire dans l'unité de pilotage de celle-ci le support d'instructions de pilotage préenregistrées approprié, ou, à choisir de telles instructions de pilotage sur un support déjà en place dans la

dite unité de pilotage.

L'opération de débordage s'en trouve avantageusement sim-

plifiée.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressorti-

ront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exem-

ple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels:

la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue par-

tielle en élévation d'une machine à meuler suivant l'invention; la figure 2 reprend, à échelle supérieure, le détail de la figure 1, qui, repéré par un encart Il sur celle-ci, correspond à l'opération de relevé à effectuer sur la lentille ophtalmique à biseauter; la figure 3 est une vue latérale partielle de la machine à meuler suivant l'invention, suivant la flèche III de La figure 1; la figure 4 est une vue analogue à celle de la: figure 2

pour l'opération de biseautage de la lentille ophtadlm:ique can-

cernée; la figure 5 est une vue latérale, suivant la flche V de

la figure 4, de cette lentille ophtalmique en cours de biseau-

tage; -

la figure 6 est une vue analogue à celle da la figure 3, et concerne une variante de réalisation; la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 2,

et concerne une autre variante de réalisation -

Tel qu'illustré sur ces figures, il s'agit du débordage et du biseautage d'une lentille ophtalmique 10, dont la face

avant l IA et/ou la face arrière ll B peuvent présenter une cour-

bure quelconque.

Initialement, le contour du pourtour d'une telle lentille ophtalmique 10 est usuellement circulaire, tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 4, 5, sous la référence 12 I' Par une opération de débordage, ce contour doit être adapté à celui du cercle ou entourage de monture de lunettes à équiper, tel que représenté en trait plein à la figure 5, sous la référence 12 I.

En outre, par une opération de biseautage, il faut annulai-

rement former, radiaiement en saillie vers l'extérieur sur la

tranche 14 de la lentille ophtalmique ainsi détourée, une ner-

vure, ou biseau,15, en pratique de section transversale triangu-

laire, propre à coopérer en emboîtement avec'la rainure, ou dra-

geoir, que comporte à cet effet le cercle ou entourage de mon-

ture de lunettes à équiper.

D'une manière générale, une machine à meuler propre à

l'exécution de ces opérations de débordage et de biseautage com-

porte, globalement, tel qu'illustré par la figure 1, sur un châssis 16, qui est fixe, un poste d'usinage 17 équipé de meules appropriées. Le chassis 16, dont l'exécution relève de l'homme de l'art, et qui ne concerne pas la présente invention, ne sera pas décrit

ici, et ceux de ses constituants qui apparaissent sur les figu-

res ont été indistinctement repérés par la même référence 16 sur cellesci. Dans la forme de réalisation représentée, il est prévu, au poste d'usinage 17, une'meule de débordage 18 et une meule de

biseautage 19.

Bien entendu, le nombre de meules effectivement mises en oeuvre à ce poste d'usinage 17 peut être variable; il est en

pratique indifférent.

Quoi qu'il en soit, la meule de débordage 18 est en prati-

que une meule cylindrique, tandis que la meule de biseautage

19 présente une gorge, et, celle-ci dans la forme de réalisa-

tion représentée, est de section transversale triangulaire.

Quoi qu'il en soit, également, ces meules 18, 19 sont tou-

tes montées rotatives sousila commande d'un moteur d'entraîne-

ment 20 porté par le châssis 16, en étant échelonnées axiale-

ment, et calées en rotation, sur un même arbre de support calé

sur l'arbre de sortie dudit moteur 20.

Pour le maintien d'une lentille ophtalmique 10 è traiter, la machine à meuler suivant l'invention comporte, de manière connue en soi, un chariot 22 équipé, parallèlement à l'axe des

meules 18 et 19, de broches 23 A, 23 B propres à enserrer axiale-

ment une telle lentille ophtalmique 10, et montées rotatives sous la commande d'un moteur d'entraînement 24 porté par le

chariot 22.

En pratique, pour des raisons qui apparaîtront ci-après, ce moteur d'entraînement 24 est de préférence un moteur du type

pas à pas.

Tel que schématisé à titre d'exemple sur la figure 1, les broches de support 23 A, 23 B sont par exemple calées en rotation sur des poulies 25 A, 25 B, qui sont montées de manière rotative

sur le chariot 22 et qui, par des courroies 26 A, 26 B et des pou-

lies 27 A, 27 B également montées rotatives sur ce chariot 22,

sont calées en rotation, de manière synchrone, sur les extrémi-

tés opposées 28 A, 28 B de l'arbre de sortie du moteur 24.

La broche de support 23 B est adaptée à être rapprochée

axialement de la broche de support 23 A à laquelle elle est asso-

ciée, pour serrage axial de la lentille ophtalmique 10.

La manoeuvre correspondante peut être assurée par un bouton

moleté de commande 30, tel que représenté.

En variante, elle peut être assurée par tout autre moyen de

commande approprié, par exemple un vérin.

Le chariot 22 est monté mobile sur le châssis 16 transver-

salement par rapport à l'axe des meules 18, 19 sous le contrôle

de moyens d'appui le sollicitant en direction dudit axe.

Tel que schématisé à la figure 1, il est à cet effet, dans la forme de réalisation représentée, porté par une potence 31 dont le pied 32 est engagé à coulissement dans un passage 33 du

châssis 16.

En variante, et de manière connue en soi, le chariot 22 pourrait aussi bien être monté pivotant sur un arbre de support

parallèle à l'axe des meules 18, 19.

En pratique, les moyens d'appui qui le sollicitent en di-

rection de ce dernier résultent pour l'essentiel de la seule

gravité, par son propre poids.

Cependant, tel qu'illustré à la figure 1, ils comportent en outre, dans la forme de réalisation représentée, des moyens élastiques de rappel, constitués en pratique par un ressort 35, qui est établi entre le chariot 22 et un bloc 36 solidaire du châssis 16, et dont la tension peut être réglée sous le contrôle

d'un bouton moleté de commande 37.

Le chariot 22 est en outre monté mobile axialement sur le châssis 16, parallèlement à l'axe des meules 18 et 19, sous le contrôle de moyens de commande asservis à une unité de pilotage

39, tel que schématisé par la filerie 38.

En pratique, ces moyens de commande sont constitués par un moteur d'asservissement 40, qui est porté par la potence 31, et dont l'arbre de sortie, formant vis, est engagé à vissage

dans un perçage taraudé 41 prévu à cet effet sur le chariot 22.

De préférence, comme le moteur d'entraînement 24, ce moteur

d'asservissement 40 est un moteur pas à pas.

En pratique également, pour que le bloc 36 auquel est atte-

lé le ressort de rappel 35 puisse suivre le chariot 22, ce bloc 36 est monté coulissant sur une barre 42 solidaire du châssis 16, et il est en prise avec le chariot 22 par une colonnette 43 qui, portée par celui-ci, est engagée à coulissement dans un

perçage 44 qu'il comporte à cet effet.

De manière également connue en soi, la machine à meuler suivant l'invention comporte enfin un gabarit 46, qui est calé

en rotation sur l'une des broches de support 23 A, 23 B, en prati-

que la broche 23 A dans la forme de réalisation représentée, et une touche 47, qui, maintenue au contact dudit gabarit 46, est montée mobile transversalement par rapport auxdites broches sous le contrôle de moyens de commande asservis à l'unité de

pilotage 39, tel que schématisé par la filerie 48.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, le gabarit 46 a traditionnellement un pourtour dont le contour est à l'image de celui du cercle ou entourage de monture

de lunettes à équiper.

Quoi qu'il en soit, les moyens de commande de la touche 47 auxquels il est associé sont en pratique constitués par un moteur d'asservissement 49 porté par le bloc 36, ladite touche 47 étant elle-même portée par une crémaillère 50 avec laquelle engrène un pignon 51 calé en rotation sur l'arbre de sortie de

ce moteur d'asservissement 49.

De préférence, comme le moteur d'asservissement 40, ce

moteur d'asservissement 49 est un moteur pas à pas.

Suivant l'invention, au poste d'usinage 17 il est associé

un poste de lecture 53.

Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, ce poste de lecture 53 fait partie intégrante de la machine

suivant l'invention.

Tel que mieux visible à la figure 2, il comporte deux pal-

peurs 54 A, 548, qui, formant capteurs, sont propres à s' appli-

quer, l'un à la face avant 11 A de la lentille 10 à biseauter, l'autre à la face arrière 11 B de celle-ci, et qui sont montés mobiles sur le chassis 16 parallèlement aux broches 23 A, 23 B enserrant cette lentille 10, et deux récepteurs, 56 A, 56 B, qui sont chacun respectivement sensibles au déplacement desdits palpeurs 54 A, 54 B, et auxquels est asservie l'unité de pilotage

39, tel que schématisé par la filerie 55.

Par exemple, et tel que représenté, les palpeurs 54 A, 54 B,

dont la réalisation pratique ne relève pas de la présente inven-

tion, et qui ne seront donc pas décrits en détail idi, peuvent être liés aux curseurs 57 A, 57 B de potentiomètres constituant

les récepteurs 56 A, 56 B associés.

* Quoi qu'il en soit, les deux palpeurs 54 A, 54 B sont de pré-

férence disposés l'un en regard de l'autre, tel que représenté,

et les zones correspondantes de la lentille ophtalmique 10 con-

cernée se trouvent au droit du sommet du biseau 15 à former.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures

1 à 5, les deux palpeurs 54 A, 54 B sont en pratique chacun indi-

viduellement montés coulissants sur le châssis 16, celui-ci formant par exemple à cet effet des paliers, tel que schématisé

à la figure 2.

Quoi qu'il en soit, suivant l'invention, il est assuré, grâce aux palpeurs 54 A, 54 B, avant l'opération de biseautage, et, en pratique, avant l'opération de débordage préliminaire

à celle-ci, le relevé, au contact direct de la lentille ophtal-

mique 10 à traiter, et suivant le contour à donner à celle-ci, conformément au gabarit 46 correspondant, de deux trajectoires dites ici trajectoires repères, correspondant respectivement l'une à la zone de la face avant, l'autre à la zone de la face

arrière, de ladite lentille disposées au droit dudit contour.

En pratique, cette opération préalable de relevé, ou de

lecture, est conduite de la manière suivante.

La lentille ophtalmique 10 à traiter étant serrée axiale-

ment entre les broches de support 23 A, 23 B, au poste de lecture 53, et le gabarit 46 correspondant au contour à donner à cette lentille ophtalmique 10 étant en place, avec la crémaillère contrôlant la touche 47 bloquée en position par le moteur d'asservissement 49 correspondant, les palpeurs 54 A, 54 B sont amenés au contact respeetivement de la face avant ll A et de la

face arrière l IB de la lentille ophtalmique 10.

Bien entendu, les palpeurs 54 A, 54 B sont rappelés élasti-

quemrent au contact de la lentille ophtalmique 10, par exemple 21 par le moyen de ressorts 69 A, 60 B prenant appui sur le châssis

16, tel que schematisé à la figure 2.

Sous la commande du moteur d'entraînement 24, la lentille

aphtalmique 10 est mise en rotation.

Au fur et à mesure de cette rotation, et à raison de la

Z 5 courbure de la lentille au droit des zones de celle-ci au con-

tact desquelles ils se trouvent, les palpeurs 54 A, 54 B sont l'objet de mouvements axiaux, qui, relevés par les récepteurs 56 A, 56 B, et transmis par ceux-ci à l'unité de pilotage 39,

sont enregistrés et mis en mémoire dans cette dernière.

Corollairement, l'indexation angulaire de ces mouvements axiaux, et plus précisément de leur relevé, vis-à-vis des zones concernées de la lentille ophtalmique 10, se fait par rapport

à une ligne repère, ou origine, R de celle-ci, le moteur d'en-

traînement 24 étant avantageusement un moteur pas à pas et constituant ainsi par lui-même une base de temps propre au

contrôle de leur chronologie.

Le relevé correspondant, transmis à l'unité de pilotage 39, tel que schématisé par la filerie 61 à la figure 1, y est

enregistré et mis en mémoire.

De la combinaison des deux enregistrements ainsi effec-

tués, il résulte le relevé, pour chacun des palpeurs 54 A, 54 B, d'une trajectoire repère, liée à la courbure de la face ll A,

ll B correspondante de la lentille ophtalmique 10.

En pratique, le relevé des trajectoires repères ainsi

obtenues se fait point par point.

Par exemple, deux cents points peuvent suffire.

Mais il va de soi qu'un tel nombre de points ne doit pas

être considéré comme limitatif de la présente invention. Outre les moyens propres à la reconstitution des trajec-

toires repères à partir des enregistrements effectués, et à la mise en mémoire de ceux-ci, l'unité de pilotage 39 comporte une mémoire dans laquelle peuvent être stockées en permanence, point

par point, des trajectoires types déterminées, en nombre limité.

Le nombre de trajectoires types ainsi en mémoire dans l'unité de pilotage 39 peut par exemple être compris entre quinze et vingt-cinq, mais, comme précédemment, un tel nombre ne doit pas être en quoi que ce soit considéré comme limitatif

de la présente invention.

L'unité -de pilotage 39 comporte, encore, des moyens pro-

pres à la comparaison, entre, d'une part, la gamme de trajec-

toires types déterminées qu'elle a en mémoire, et, d'autre part,

les deux trajectoires repères relevées, comme décrit précédem-

ment, sur la lentille ophtalmique 10 à traiter.

Elle comprend, enfin, des moyens propres à assurer le choix, parmi les trajectoires types déterminées qu'elle a en mémoire, une trajectoire intermédiaire entre les trajectoires

repères précédemment relevées sur la lentille ophtalmique 10.

La réalisation d'une unité depilotage propre à assurer

les fonctions précisées ci-dessus ne fait pas partie de la pré-

sente invention.

Elle relève pour l'essentiel de l'homme de l'art, de nom-

breux constituants de types différents pouvant être mis en oeu-

vre pour l'obtention des fonctions recherchées.

Il suffira d'indiquer que, par exemple, à une unité cen-

trale de mémorisation et de calcul peuvent être associés de manière usuelle deux interfaces, l'un, d'entrée, pour réception des signaux en provenance des capteurs, l'autre, de sortie, pour la commande des moteurs. Par le moteur d'asservissement 49 il est procédé à un relevage du chariot 22, puis, par le moteur d'asservissement , à un déplacement axial de celui-ci de nature à transférer la lentille ophtalmique 10 à traiter du poste de lecture 53 au

poste d'usinage 17.

Dans un premier temps, la lentille ophtalmique 10 est

ainsi amenée au droit de la meule de débordage 18.

Après abaissement du chariot 22 sous le contrôle du moteur d'asservissement 49, il est procédé au débordage de la lentille

ophtalmique 10 suivant le contour du gabarit 46.

Bien entendu, lors de ce débordage, qui se fait globale-

ment de manière usuelle, le moteur d'asservissement 49 est blo-

qué, pour maintien de la touche 47 dans une position déterminée

par rapport au châssis 16.

Après le débordage de la lentille ophtalmique 10, il est procédé, suivant un processus analogue à celui décrit ci-dessus, au transfert de cette lentille ophtalmique 10 au droit de la

meule de biseautage 19.

Suivant la trajectoire intermédiaire choisie précédemment entre les trajectoires repères relevées, l'unité de pilotage 39 pilote alors les moteurs d'asservissement 40 et 49 de manière

à ce que, par une combinaison des mouvements axiaux et trans-

versaux du chariot 22 se trouve reconstituée, pour le point de

contact de la lentille ophtalmique 10 avec la meule de biseau-

tage 19, une trajectoire correspondant à la trajectoire inter-

médiaire en question.

Il est ainsi assuré que le biseau 15 formé se trouve effec-

tivement entre les arêtes du pourtour de la lentille ophtalmi-

que 10.

Ainsi qu'on l'aura noté, le moteur d'asservissement 49

assure notamment le relevage général du chariot 22, en particu-

lier lors des transferts axiaux de la lentille ophtalmique 10

à traiter.

Il assure également une compensation des usures des meules

18 et 19.

Il permet, enfin, d'assurer une indexation angulaire, à compter d'un zéro flottant, de la lentille ophtalmique 10 autour de son axe de rotation, ce qui autorise une meilleure précision dans la finition de celle-ci, et évite des passages

d'usinage inutiles susceptibles d'en altérer les parties angu-

leuses.

Corollairement, outre le transfert de la lentille ophtal-

mique 10 d'une meule 18, 19 à une autre, le moteur d'asservis-

sement 40 assure une indexation axiale de cette lentille ophtal-

mique 10 parallèlement à l'axe desdites meules, avec une reprise

en position zéro par rapport au moteur d'asservissement 49.

Ainsi qu'on l'aura compris, le fait par ailleurs que les moteurs d'asservissement 39, 40 soient des moteurs pas à pas permet de travailler en boucle fermée, lesdits moteurs servant

à la fois d'organes de commande et d'organes de contrôle de po-

sition, ce qui évite de leur adjoindre des dispositifs de lec-

ture de position pour la lentille ophtalmique 10.

Bien entendu, il peut être associé au moteur d'entraînement 24 un réducteur, pour augmenter la précision d'usinage de la

lentille ophtalmique traitée et ainsi en lisser la forme.

Ainsi qu'an l'aura noté, les palpeurs 54 A, 546 fournissent une cote axiale, et, par comparaison, on connait, en tout point de son contour, l'épaisseur de la lentille I O cengernée C'est ce qui permet en pratique d'inclure um bise-au sur sa tranche. Suivant un développement de l'invention iillustré Par la figure 6, le mateur drasseruissement 49 est mis à profit pour permettre la substitutian au gabarit 46, qui est un gabarit "en forme", d'un gabarit "rand', formé d'un simple disque circulaire 46 ', en combinaison avec des moyens de pilotage des moyens de

commande que constitue pour la touche 47 c moteur d'asservisse-

ment 49 propres à imposer une position déterminée à cette touche 47 en fonction de l'angle de rotation de ce disque 46 ' autour

de son axe de rotation.

En pratique, de tels moyens de pilotage comportent au mains un support d'instructions de pilotage pré-enregistrées 65, qui constitue en quelque sorte un gabarit "enregistré", et qui, tel que schématisé en traits interrompus à la figure 1, est propre

à être mis en place dans l'unité de pilotage 39 pour la comman-

de de celle-ci, ou est par avance en place dans cette unité de pilotage.

En effet, le moteur d'asservissement 49 étant avantageuse-

ment un moteur pas à pas, il suffit, compte tenu de l'indexation angulaire qu'il assure, de piloter en conséquence ce moteur

drasservissement 49 pour que, par les mouvements qui en résul-

tent pour la touche 47, tout se passe comme si, au lieu d'avoir un contour circulaire, le disque 46 ' avait un contour analogue

à celui du gabarit 46 précédent.

Autrement dit, en fonction des instructions de pilotage qu'il reçoit, le moteur d'asservissement 49 permet, suivant l'invention, la restitution, par le disque 46 ', d'un contour

pré-enregistré, par déplacement de ce disque 46 ' transversale-

ment par rapport à l'axe des meules 18, 19 sous la commande de la touche 47 à laquelle il est associé, ladite touche 47 étant elle-même déplacée en conséquence à chaque pas de rotation des

broches de support 23 A, 23 B portant la lentille 10 à traiter.

Il permet également un décalibrage ou un surcalibrage, d.ans le cas of le contour du cercle ou entourage de monture de

lunettes à équiper ne correspond pas exactement à celui enre-

g;istré.

Comme précédemment, les broches de support 23 A, 23 B por-

tant la lentlille à traiter et le gabarit, qui est alors un gabarit "rond" se déplacent transversalement par rapport aux palpeurs 54 A, 54 B, qui occupent transversalement une position fixe. Pour l'enregistrement d'instructions de pilotage pour un support 65 devant former un gabarit "enregistré", un gabarit "en forme" correspondant est monté au lieu et place d'une lentille,

et un gabarit "rond" est monté en regard de la touche 47.

Le gabarit "en forme" est en permanence au contact de la meule de débordage 18, qui est fixe, et la touche 47 est dégagée

par rapport au gabarit "rond".

Pour chaque position angulaire du gabarit "en forme", on fait remonter par l'intermédiaire du moteur 49 la touche 47

jusqu'à ce qu'elle vienne en contact du gabarit "rond", et l'uni-

té de pilotage 39 enregistre la cote correspondante, formée en

pratique par le pas correspondant du moteur 49.

Bien entendu, la touche 47 comporte de préférence à cet

effet un dispositif de détection de contact.

Dans le cas o, comme indiqué ci-dessus, le support d'ins- tructions préenregistrées 65 formant gabarit "enregistré", au lieu d'être à introduire à la demande dans l'unité de pilotage 39, est par avance, avec d'autres, en place dans celle-ci, la

machine comporte de préférence un clavier permettant à l'opéra-

teur, par entrée d'un numéro de code, de sélectionner le gaba-

rit "enregistré" à mettre en oeuvre.

Dans ce qui précède, il n'a pas été tenu compte de la courbure propre du cercle ou entourage de lunettes que doit

équiper la lentille à traiter.

Mais il faut bien entendu en tenir compte.

A cet effet, la machine suivant l'invention est de préfé-

rence également équipée d'un clavier permettant à l'opérateur de présélectionner, parmi les trajectoires prédéterminées

qu'a en mémoire l'unité de pilotage 39, une ou plusieurs tra-

jectoires types appropriées à la courbure propre du cercle ou

entourage de lunettes à équiper.

Dans ce qui précède, -le poste de lecture 53 fait partie

intégrante de la machine à meuler suivant l'invention.

Suivantla variante de réalisation illustrée par la figure

7, il en forme une partie distincte.

Les palpeurs 54 A, 54 B sont alors chacun individuellement montés mobiles sur un support 66 lié à son propre châssis 16 ',

qui est fixe.

Les autres dispositions de cette variante de réalisation sont analogues à celles décrites précédemment, et il en est de

même de son fonctionnement.

En particulier, pour la touche 47 correspondante, des dis-

positions analogues à celles décrites ci-dessus sont adoptées,

notamment celles représentées à la figure 6, de façon à en per-

mettre soit le blocage en position, lorsqu'est mis en oeuvre un

gabarit "en forme", soit le déplacement, lorsque c'est un gaba-

rit "rond" en liaison avec un gabarit "enregistré".

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Procédé pour le biseautage d'une lentille ophtalmique

( 10), du genre suivant lequel maintenant la lentille ophtalmi-

que ( 10) ab contact par sa tranche d'une meule de biseautage

( 18), on la fait tourner sur elle-même autour d'un axe parallé-

le à l'axe de ladite meule de biseautage ( 18), et on la déplace conjointement parallèlement audit axe en fonction de son angle de rotation autour de celui-ci de manière à ce que son point de contact avec ladite meule de biseautage (i 8) décrive une trajectoire déterminée, caractérisé en ce que on choisit pour trajectoire dudit point de contact une trajectoire intermédiaire entre deux trajectoires résultant de la comparaison entre d'une part, une gamme de trajectoires prédéterminées, et, d'autre part, deux trajectoires repères obtenues l'une et l'autre par une opération de relevé effectuée préalablement sur la lentille ( 10) concernée et correspondant l'une à une zone de la face avant (ll A) de ladite lentille ( 10) et l'autre à une zone de la

face arrière (ll B) de celle-ci.

2 Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce

que on assure le relevé des trajectoires repères à partir de-

zones de la lentille ( 10) concernée situées l'une et l'autre au

droit du sommet du biseau ( 15) à former.

3 Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1,,

2, caractérisé en ce que on assure le relevé des trajectoire-s

repères point par point.

4 Machine à meuler automatique pour lentilles opl'tolmi-

ques, du genre comportant, sur un châssis ( 16), un poste d '"ulsi-

nage ( 17) qui est équipé d'au maoins une meule de biseauitage ( 18) montée rotative sous la commande d'un moteur d'entrarefment ( 20), un chariot ( 22) qui est équipé, parallèlement à l'axe de ladite

meule de biseautage ( 18), de broches ( 23 A, 235 B) proçrres à enser-

rer axialement une lentille ( 10) à biseauter et montées rotati-

ves sous la commande d'un moteur d'entraînement ( 24}), et qui

est monté mobile sur ledit châssis ( 16), d'une part, transver-

salement par rapport à l'axe de la meule de biseautage ( 18), sous le contrôle de moyens d'appui le sollicitant en direction dudit axe, et, d'autre part, axialement, parallèlement à l'axe de la meule de biseautage ( 18), sous le contrôle de moyens de commande asservis à une unité de pilotage ( 39), un gabarit ( 46, 46 ') calé en rotation sur l'une desdites broches ( 23 A,

23 B), et une touche ( 47), qui, maintenue au contact dudit gaba-

rit ( 46, 46 '), est montée mobile transversalement par rapport auxdites broches ( 23 A, 23 B) sous le contrôle de moyens de com- mande asservis à ladite unité de pilotage ( 39), caractérisée en ce que, audit poste d'usinage ( 17), il est associé un poste

de lecture ( 53) comportant deux palpeurs ( 54 A, 54 B), qui, for-

mant capteurs, sont propres à s'appliquer, l'un à la face avant n Q ( 1 i A) de la lentille ( 10) à biseauter, l'autre à la face arrière ( 11 B) de celle-ci, et qui sont montés mobiles parallèlement aux broches ( 23 A, 23 B) enserrant ladite lentille, et deux récepteurs

( 56 A, 56 B), qui sont chacun respectivement sensibles aux dépla-

cements desdits palpeurs ( 54 A, 54 B), et auxquels est asservie

l'unité de pilotage ( 39).

Machine suivant la revendication 4, caractérisée en ce que les deux palpeurs ( 54 A, 54 B) sont disposés l'un en regard

de l'autre.

6 Machine suivant l'une quelconque des revendications 4,

5, caractérisée en ce que les deux palpeurs ( 54 A, 54 B) du poste de lecture ( 53) sont chacun individuellement montés coulissants sur un châssis fixe ( 16, 16 ')o

7 Machine suivant l'une quelconque des revendications 4 à

6, caractérisée en ce que le poste de lecture ( 53) associé à

son poste d'usinage ( 17) en fait partie intégrante.

8 Machine suivant l'une quelconque des revendications 4 à

6, caractérisée en ce que le poste de lecture ( 53) associé à

son poste d'usinage ( 17) en fait une partie distincte.