FR2529129A1 - Machine pour l'usinage de vilebrequins - Google Patents

Abstract

MACHINE POUR L'USINAGE DE VILEBREQUINS AVEC DES ELEMENTS POUR LE GUIDAGE ET L'ENTRAINEMENT DU VILEBREQUIN A USINER ET AVEC DEUX APPAREILS MOBILES AU MOINS POUR LE MAINTIEN DES OUTILS OU DES DISPOSITIFS D'USINAGE, DE MANIERE QUE CES APPAREILS SOIENT MAINTENUS, PORTES ET ENTRAINES PAR LES TOURILLONS DE DEUX VILEBREQUINS MOTEURS ENTRAINES, QUI SONT CONSTITUES DE PLUSIEURS BIELLES QUI SONT MAINTENUES SUR LES TOURILLONS PRINCIPAUX DU VILEBREQUIN, CARACTERISEE EN CE QUE LES DIFFERENTES BIELLES 7 PEUVENT ETRE IMMOBILISEES D'UNE MANIERE RELATIVE ENTRE ELLES ET COMPORTENT CHACUNE DEUX TOURILLONS PRINCIPAUX 6, 6A INDEPENDANTS L'UN DE L'AUTRE, ET SUR LESQUELS ELLES EFFECTUENT UN MOUVEMENT ROTATIF L'UNE DANS LE SENS CONTRAIRE DE L'AUTRE.

Description

L'invention concerne une machine pour l'usinage de vilebrequins, avec des

moyens pour le guidage et l'entraînement du vilebrequin à façonner, et avec deux appareils mobiles au moins pour le maintien des outils ou des

dispositifs d'usinage, de manière que ces appareils soient maintenus et en-

traúnés par les tourillons de deux vilebrequins moteurs, entrarnés, qui sont constitués de plusieurs bielles et qui sont maintenus sur les tourillons

principaux du vilebrequin.

Les machines de ce type sont connues sous la forme de machines de laminage pour vilebrequins, et elles font l'objet des brevets allemands N O 10 70 599 et N O Il 18 645 Ces machines ont donné de très bons résultats dans la pratique Leur inconvénient majeur, toutefois,réside dans le fait que compte tenu de leur structure constructive, on ne peut leur confier, pour l'usinage, que des vilebrequins d'un type bien défini, c'est-à-dire du type

pour lequel elles ont été conçues et réalisées Or, dans la pratique, on ren-

contre des vilebrequins qui présentent des positions angulaires alternées des paliers de levée, alors que leurs autres dimensions peuvent ne pas présenter de différence Etant donné que ces machines connues ne peuvent produire que des vilebrequins d'un type bien défini, il apparaît que l'on doit disposer d'une machine de laminage spécifique pour chaque type de vilebrequin Ceci est d'autant plus gênant que, sur ces machines connues, la durée des cycles est très courte, ce qui fait que le nombre de vilebrequins à usiner sur la machine

appropriée est insuffisant pour lui assurer un degré d'utilisation valable.

Par ailleurs, la documentation "C 4/0 Machines pour l'écrouis-

sage des vilebrequins, type 7898 ", éditée par la demanderesse, décrit des machines pour le lissage et l'écrouissage des vilebrequins qui permettent, en

commande manuelle, de laminer des vilebrequins à position angulaire alter-

née des paliers de levée Etant donné que, sur ces machines, les unités de

laminage et les outils de laminage sont entramnés par la pièce à laminer elle-

même, il va de soi que ces machines ne se prêtent guère à un fonctionnement automatique dans le cadre de la production en série Il n'est d'ailleurs pas possible non plus de régler ces machines connues sur des angles de coudage

donnés, qui seraient à réaliser sur plusieurs pièces à usiner.

La demande allemande no 31 08 717 concerne une machine pour le lissage, éventuellement pour l'écrouissage des vilebrequins, sur laquelle les unités et les outils de laminage mobiles peuvent être réglés en fonction

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d'angles de coudage quelconques d'un vilebrequin Par contre, sur les ma-

chines de ce type, l'encombrement latéral des différents appareils portant les outils de laminage est tel que les vilebrequins de faible extension axiale

ne peuvent plus y être usinés.

L'invention se propose donc d'apporter une machine pour l'usi- nage des vilebrequins du type défini ci-dessus, équipée d'éléments composants

d'un encombrement minimum, et qui, étant adaptable aux vilebrequins présen-

tant des angles de coudage quelconques, comporte un équipeire nt qui s'allie

à différents paliers d'automatisation.

Le problème ainsi posé est résolu par le fait que les différentes bielles de chacun des vilebrequins moteurs peuvent être immobilisées d'une manière relative les unes par rapport aux autres, et elles comportent chacune

deux tourillons de paliers principaux, indépendants l'un de l'autre, sur les-

quels elles effectuent un mouvement rotatif, l'une dans le sens contraire de

l'autre Cette structure permet un montage coaxial, éventuellement un embor-

tage des différentes bielles, qui restent néanmoins indépendantes entre elles, tout en pouvant effectuer des mouvements de rotation de sens contraires Le logement du dispositif d'entraînement des différentes bielles indépendantes ne provoque pas d'encombrement supplémentaire, étant donné que l'on utilise à cet effet la zone inévitablement nécessaire du flasque En même temps, il est possible de réaliser, par l'intermédiaire de ce dispositif d'entraînement,

mais non exclusivement par l'intermédiaire de celui-ci, l'immobilisation re-

lative de ces bielles l'une, ou les unes, par rapport aux autres.

Selon un exemple de réalisation de l'invention, chacune des bielles comprend une zone d'un flasque qui constitue un élément d'entraînement, en mouvement de rotation symétrique par rapport au tourillon principal du palier,

et qui peut être reliée à des éléments moteurs équipés de dispositifs de com-

mande appropriés Il est ainsi possible d'amorcer les mouvements d'entraîne-

ment et de réglage directement au niveau des flasques.

Selon un autre exemple de réalisation de l'invention, l'élément d'entrafnement présente la forme d'une couronne dentée fixée en position concentrique par rapport au tourillon du palier principal La couronne dentée reste l'élément le plus simple, le moins encombrant, et, en même temps,

celui qui présente la plus grande sécurité de fonctionnement.

Selon encore un autre exemple de réalisation de l'invention, la

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couronne dentée est fixée sur le flasque Cette structure permet de fabriquer les différentes bielles indépendamment du type d'entraînement à mettre en place ultérieurementt La couronne dentée constitue une pièce subissant une usure plus ou moins rapide qui, pour sa fixation sur le flasque, exige le moins de place, et qui peut ainsi, et selon la structure des dents, être utilisée tant dans un système d'entraînement par chaîne que dans un système d'entraînement

par engrenages Bien entendu, il faut insister sur le fait que la couronne den-

tée en question peut parfaitement être une-couronne dentée pour courroies

crantées, en remplacement de la chaîne, tout comme, dans les mêmes condi-

tions, la couronne dentée peut être remplacée par une poulie pour courroie trapézoïdale. Selon un exemple de réalisation différent, le flasque présente la

forme d'une roue dentée fixée en position concentrique par rapport au touril-

lon principal Cette structure est la plus compacte possible, et elle constitue, en présence de vilebrequins de format réduit, un système d'entraînement des

bielles isolées parfaitement favorable.

Un autre exemple de réalisation comporte des éléments moteurs

assurant tant l'entraînement en commun de toutes les bielles des deux vile-

brequins moteurs que l'entraînement individuel de chaque paire de bielles

coordonnée à chacun des appareils mobiles Cette structure fait que l'en-

traînement pour le processus d'usinage d'un outil est réalisé indépendamment

de l'entraînement du processus de réglage des outils, en fonction des diffé-

rents angles de coudage à réaliser sur la pièce à usiner.

Selon un exemple de réalisation complémentaire, il est prévu que les éléments moteurs assurant l'entraînement général, d'une part, et les

éléments moteurs assurant l'entraînement individuel, d'autre part, sont co-

ordonnés à des dispositifs de commande indépendants Il apparaît ainsi que

les dispositifs ou les équipements affectés à la commande des éléments mo-

teurs peuvent adaptés plus facilement à leur fonction spécifique, ce qui ap-

porte une simplification non négligeable tant de la technique de commande que

dans le domaine de la construction.

Un autre exemple de réalisation de l'invention prévoit que, dans

chaque élément d'entraînement engrène une roue dentée rotative et non cou-

lissante faisant fonction d'élément moteur, et que chacune des roues dentées motrices peut également être entraînée par une force motrice rotative C'est

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ainsi qu'un engrenage facilement contrôlable peut assurer tant l'entraînement

rotatif des appareils que l'entraînement du dispositif de commande de ces der-

niers Selon encore un autre exemple de réalisation de cette invention, les roues dentées motrices sont montées sur un arbre commun, coulissant dans le sens axial, sur une distance limitée au moins, -et elles forment des roues dentées jumelles dont l'une est maintenue sur l'arbre sans coulisser dans le sens axial, alors que la seconde est montée d'une manière rotative sur le même arbre sans coulisser pour autant dans le sens axial, à la suite de quoi

chaque roue dentée rotative engrène sur un dispositif de commande denté cor-

respondant Au moment d'amorcer, tant le mouvement rotatif que le mouvé-

ment de réglage, cette structure offre, au niveau de la construction, l'avan-

tage essentiel de séparer, à l'aide d'un engrenage, le mouvement rotatif du mouvement de réglage Une crémaillère est un élément simple et peu onéreux qui peut être mis en place sans difficulté Cette crémaillère forme, avec la roue dentée rotative à laquelle elle est associée, un dispositif d'une grande simplicité et facilement contrôlable pour le réglage de la position angulaire

des installations de coudage des différentes bielles.

Selon encore un exemple de réalisation différent de l'invention,

le dispositif de commande est relié à un indicateur de position, afin de déter-

zo miner le tracé d'une voie de déplacement, ou de toute autre valeur équivalente.

Il est ainsi possible d'assurer automatiquement le réglage des l'angle de cou-

dage à l'aide d'un ordinateur, ou alors de s'engager automatiquement dans la position exigée par l'angle de coudage voulu Bien entendu, les résultats de

mesure de l'indicateur de position peuvent être affichés sur un écran de vi-

sualisation, ce qui, en cas de besoin, permet de régler manuellement la posi-

tion d'attaque voulue.

Selon encore un autre exemple de réalisation de l'invention, chaque crémaillère est reliée à un détecteur de position linéaire permettant de définir au moins une voie de déplacement de la crémaillère Ce procédé représente

la possibilité la plus simple permettant de définir le tracé d'une voie de dé-

placement. Selon encore un exemple de réalisation de l'invention, le décalage de la crémaillère est réalisé par un électro-réducteur équipé d'un pignon en prise dans la crémaillère, afin que le mouvement de rotation provoqué par l'électro-réducteur soit saisi par un détecteur d'angle de rotation permettant

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de définir le décalage de cette crémaillère Cet équipentm nt permet de placer

et de maintenir sans difficulté la crémaillère dans une position précise donnée.

En même temps, on peut, par l'intermédiaire de l'indicateur de l'angle de ro-

tation, et à l'aide de moyens particulièrement simples, déterminer la position de la crémaillère, ainsi que son changement de position. Par ailleurs, et selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention,

les roues dentées motrices rotatives sont montées fixement sur un arbre com-

mun rotatif sans pouvoir coulisser dans le sens axial, et de manière que cha-

cune de ces roues dentées puisse être mise en contact de travail avec un dis-

positif de commande également denté Cette structure offre une autre possi-

bilité de surseoir, avec des moyens très simples, et chaque fois que cela

s'impose, à la mise en place d'un arbre coulissant dans le sens axial.

Finalement, un autre exemple de réalisation de l'invention prévoit

que le dispositif de commande comporte un support, parallèle à l'arbre mo-

teur, pouvant être décalé parallèlement à l'arbre moteur, et qui porte des crémaillères se déplaçant perpendiculairement à cet arbre moteur Ce mode de réalisation permet de supprimer un arbre coulissant dans le sens axial, en utilisant un support coulissant plus résistant et dont le glissement peut être

obtenu plus facilement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront

de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés, qui en il-

lustrent divers exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif.

Sur les dessins la Figure 1 est une vue de face d'une machine à usiner des vilebrequins selon une coupe par la ligne E-F de la Fig 2; la Figure 2 est une vue en coupe selon la ligne C-D de la Fig 1 la Figure 3 représente la position des bielles, et,

la Figure 4 est un schéma de montage du dispositif de commande.

Les parois porteuses 50 et 51, fixées sur le bâti 17 de la machine,

portent les bielles rotatives sur les tourillons de paliers principaux 6 et 6 a.

Sur l'exemple de réalisation, chaque bielle 7 du vilebrequin-mo-

teur 7 a, 7 b comporte un flasque 9 réalisé sous la forme d'une roue dentée 10,

concentrique par rapport au tourillon principal 6, éventuellement 6 a, et por-

tant une denture extérieure (Fig 3) Bien entendu, il serait possible, sans aucune difficulté, de monter fixement, dans la zone 8 du flasque 9, une

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couronne dentée sur un flasque de forme appropriée Dans la roue dentée 10

de chacun des flasques 9 viennent en prise des roues dentées il et 12 rota-

tives sur l'arbre 43, éventuellement 49, mais ne coulissant pas dans le sens axial En effet, les roues dentées 11 engrènent sur les roues dentées 10 du vilebrequin moteur 7 a, alors que les roues dentées 12 engrènent sur les roues dentées 10 du vilebrequin moteur 7 b Les arbres 48 et 49 sont portés par les

parois 50 et 51.

Les paires de roues constituées par les roues dentées Il et 12 engrènent dans une même roue dentée 13, toutes les roues dentées 13 étant

montées fixement sur un arbre 15, sans pouvoir coulisser dans le sens axial.

En plus de la roue dentée 13, un palier lisse porte une roue dentée 14 rotative, mais ne coulissant pas dans le sens axial de l'arbre porteur 15 Chaque roue

dentée 14 engrène sur une crémaillère 16 qui coulisse dans une plaque de gui-

dage 55, fixée sur le bâti 17 de la machine.

L'arbre rotatif 15 coulisse,dans le sens axial, dans des paliers maintenus sur les parois porteuses 50 et 51 Cet arbre est entraîné par le moteur 56, qui peut être placé sur une console 59, fixée sur le bâti 17 de la machine.

L'extrémité de l'arbre 15 opposée au moteur est reliée, par l'in-

termédiaire d'un système de couplage autorisant le mouvement rotatif (non représenté sur le dessin), à la tige 60 du piston 61 du cylindre hydraulique 57, qui peut être également placé sur une console 58, maintenue sur le bâti 17 de la machine Le coulissement du piston 61 dans le cylindre hydraulique provoque,

par l'intermédiaire de la tige 60, un déplacement correspondant de l'arbre 15.

En position approximativement équidistante de la console 58 et de la paroi porteuse droite 50, se trouvent deux interrupteurs de fin de course 43 et 44, qui sont actionnés par une came de commande 62, placée sur l'arbre 15. Dans l'exemple de réalisation considéré, les crémaillères 16 sont reliées, d'une part à un indicateur de position linéaire 18, et, d'autre part, à un cylindre hydraulique 63 L'indicateur de position linéaire 18, ainsi que le cylindre hydraulique 63, sont fixés d'une manière appropriée sur le bâti 17

de la machine.

Les tourillons 5 et 5 a de chacune des bielles 7 des vilebrequins moteurs 7 et 7 a sont maintenus dans des coquilles de coussinets 23 et 21,

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portées par un support 22 Ainsi, chaque support 22 constitue une barre de couplage entre les tourillons 5 et 5 a de deux paires de bielles 7 correspondantes,

sur chacun des vilebrequins moteurs 7 a et 7 b.

Chaque unité de laminage mobile 4 est reliée, par l'intermédiaire du levier à action bilatérale 24, maintenu à l'aide d'éclisses de serrage 5 Z et 53 sur le support correspondant 22, ainsi que par l'intermédiaire - des coquilles de coussinets 21 et 23, aux tourillons 5 et 5 a décrits cidessus, qui constituent

ainsi le support, l'élément d'entraînement et les paliers de cette unité de lami-

nage 4 correspondante Par ailleurs, un deuxième levier à action bilatérale 25,

équipant chaque unité de laminage 4, est relié au premier levier 24 par l'inter-

médiaire d'un pivot 26 Ces deux leviers à action bilatérale 24 et 25 portent, sur l'une de leurs extrémités, les éléments coordonnés d'un outil de laminage

3, de type connu L'extrémité opposée du levier à action bilatérale 24 est re-

liée à un cylindre hydraulique 32 dont le piston 33 est relié, par sa tige 34 et par l'intermédiaire d'une articulation 31, au levier à double action 25 Il en est de même pour ce qui concerne le cylindre hydraulique 35, qui est relié aux leviers à double action 27 et 28 d'une unité de laminage fixe qui constitue l'ap pui 1 et assure le guidage de la pièce à usiner, et qui porte, sur ses extrémités

libres, des outils de laminage de type connu Chacun des leviers à double ac-

tion 27 de chacune des unités de laminage fixerconstituant l'appui 1 et assurant le guidage est maintenu, par l'intermédiaire d'une paroi 50, sur le bâti 17 de la machine, alors que chaque unité de laminage mobile 4 est reliée, comme

décrit ci-dessus, aux tourillons 5 et 5 a des bielles qui assurent son entrarne-

ment. Au moment de la mise en place du vilebrequin à usiner, les pistons des cylindres hydrauliques 32 et 35 sont en position de départ, c'est-àdire en

position rentrée, alors que les outils de laminage situé S sur l'extrémité op-

posée des leviers à action bilatérale 24, 25, 27, 28, présentent une ouverture

béante Le vilebrequin à usiner 2 est alors engagé soit manuellement, soit au-

tomatiquement, dans les élements inférieurs des' outils de laminage maintenus sur les leviers à action bilatérale 25, 28 Puis, en actionnant les cylindres hydrauliques 35 par l'intermédiaire des leviers à action bilatérale 27, 28, on provoque, dans une première étape, le rapprochement des outils de laminage des unités de laminage fixes qui enserrent, maintiennent et guident ainsi les tourillons principaux du vilebrequin 2 Ensuite, on actionne les cylindres

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hydrauliques 3 Z qui, par l'intermédiaire des leviers à action bilatérale 24 et 25, rapprochent les outils de laminage 3 des unités de laminage mobiles 4, qui s'appuient ainsi contre les tourillons des bielles à laminer du vilebrequin

2 Ce processus s'effectue de manière connue en soi, ce qui permet de sur-

seoir à la commande hydraulique des cylindres hydrauliques 32 et 35. Pour la mise en'route des opérations d'usinage du vilebrequin 2, sur l'exemple de réalisation de l'invention, l'équipement de commande 66 provoque, par l'intermédiaire de la conduite de raccordement 39, la mise en marche du moteur qui, en entraînant l'arbre 15, assure la iotation de toutes les roues dentées 13 Chacune des roues dentées 13 entraîne les deux roues

dentées 11 et 12 qui lui sont associées et qui entraînent chacune une roue den-

tée 10 d'un flasque 9 d'une bielle 7, dont la première est coordonnée au vile-

brequin moteur 7 a, la seconde de ces bielles 7 étant coordonnée au vilebre quin moteur 7 b Ainsi, l'ensemble des bielles qui équipent les vilebrequins moteurs 7 a et 7 b est entraîné dans un mouvement de rotation de même vitesse et de même sens, ce qui permet de maintenir la position angulaire relative

entre eux des tourillons 5 et 5 a de l'ensemble des bielles 7.

Duns l'exemple de réalisation de l'invention, chaque bielle 7 com-

porte, sur l'une de ses extrémités, un tourillon principal 6, et, sur l'extré-

z O mité opposée, un tourillon principal 6 a Le tourillon 6 comporte un évidement 54 dont le diamètre est déterminé de manière que l'extrémité du tourillon 6 a

puisse s'y engager et y être maintenue comme dans un palier de rotation Ain-

si, toutes les bielles 7 peuvent s'emboîter-les unes à la suite des autres et

constituer ainsi, à faible encombrement, les vilebrequins moteurs 7 a et 7 b.

Ces vilebrequins moteurs sont logés, par l'intermédiaire de leur tourillon principal, comme décrit ci-dessus, dans des évidements pratiqués dans les parois porteuses 50 et 51 Pour que les évidements qui sont pratiqués dans les parois porteuses 50 et 51 puissent constituer, dans de bonnes conditions, des paliers de rotation tant du vilebrequin 7 a que du vilebrequin 7 b, la paroi porteuse 50, qui assure le maintien de la dernière bielle 7 dont le diamètre du tourillon principal est plus faible, peut être équipée d'un palier lisse 67 dimensionné en conséquence, en vue de compenser la différence de diamètres de l'évidement et du tourillon principal 6 a Sur'des vilebrequins moteurs 7 a

et 7 b de ce type, chacune des bielles peut effectuer un mouvement de rota-

tion par rapport à chacune des autres bielles 7 Sur l'exemple de réalisation

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de l'invention, la position relative des bielles est assurée par le dispositif

d' entrarnement.

Pour l'usinage d'un vilebrequin 2 qui, par rapport à un vilebre-

quin "type" 2 réalisé jusqu'alors, doit présenter un angle de coudage différent, les différentes bielles 7 doivent être décalées les unes par rapport aux autres, de manière que la position des tourillons 5 et 5 a corresponde à la position de ces tourillons sur le vilebrequin à usiner 2 Pour aboutir à ce résultat, le dispositif de commande 66 agit, en position d'arrêt de la machine, et par l'intermédiaire de la conduite de commande 47, sur la soupape 68 qui est placée dans la position de commutation représentée sur la Figure 4, afin que, sous l'effet de la pompe 70, l'huile hydraulique soit pompée du réservoir 71 et dirigée, par l'intermédiaire de la conduite de raccordement 37, dans le

compartiment du cylindre situé à gauche du piston 61 coulissant dans le cy-

lindre hydraulique 57, ce qui a pour effet de décaler le piston 61 vers l'extré-

mité droite du cylindre hydraulique 57 et d'évacuer l'huile hydraulique excé-

dentaire en direction du réservoir 71, et par l'intermédiaire de la conduite de raccordement 38, contrôlée par la soupape 68 Le piston 61 entraúne dans sa course la tige 60 correspondante, en même temps d'ailleurs que l'arbre 15, qui effectue ainsi un mouvement, dans le sens axial, ce qui éloigne la came

* 62 de l'interrupteur de fin de course et provoque un signal qui aboutit au dis-

positif de commande 66 de la machine, par l'intermédiaire de la conduite de raccordement 45 A l'issue d'un déplacement dans le sens axial suffisant de l'arbre 15, c'est l'interrupteur de fin de course 44 qui est actionné par la came 62, ce qui provoque-un deuxième signal qui, par l'intermédiaire de la conduite de raccordement 46, aboutit au même dispositif de commande 66 de

la machine, pour lui signaler que l'arbre 15 occupe la position axiale voulue.

Le déplacement axial de l'arbre 15, décrit ci-dessus, provoque la mise en contact de travail des roues dentées 14 avec les roues dentées 11 et 12, alors qu'en même temps, le contact de travail des roues dentées 13 avec les roues dentées 11 et 12 est supprimé Le décalage axial de l'arbre 15, et, a fortiori, des roues dentées 13 et 14 qu'il porte, ne provoque nullement la rupture du

contact de travail des crémaillères 16 avec les roues dentées 14, suffisam-

ment larges Il s'établit ainsi une liaison directe entre les crémaillères 16, les roues dentées 14, les roues dentées 11 et 12, les roues dentées 10 des

flasques 9 et les différentes bielles 7 des vilebrequins moteurs 7 a et 7 b.

Cette liaison permet de modifier la position angulaire de chaque paire de bielles, constituée de bielles isolées 7 reliées entre elles par le support 22, par rapport à une autre paire de bielles de constitution identique, sans que l'on puisse pour autant modifier, dans une même paire, la position angulaire d'une bielle isolée, par rapport à l'autre, alors que l'on peut provoquer l'im-

mobilité relative de l'une des bielles par rapport à l'autre.

La modification de la position angulaire de certaines paires de bielles par rapport à certaines autres paires s'effectue en décalant, dans le sens axial et dans la plaque de guidage 55, la crémaillère 16 correspondant) à la paire de bielles à régler A cet effet, une impulsion de commande, émise par le dispositif de commande 66, est dirigée sur l'aimant de commutation de la soupape 69, soit par l'intermédiaire de la ligne de commande 41, soit par l'intermédiaire de la ligne de commande 42, de manière que cette soupape 69 quitte sa position médiane de blocage pour venir se placer dans la position de commutation parallèle ou dans la position de commutation croisée Ainsi, l'huile sous pression circulant dans les conduites de raccordement 36, et éventuellement 40, agit sur le piston 64 du cylindre hydraulique 63, qui se déplace soit vers la gauche, soit vers la droite, en entraînant la tige 56, et a fortiori, la crémaillère 16 Cette crémaillère 16 est reliée également à un indicateur de position linéaire 18 qui, par l'intermédiaire des conduites de raccordement 19 et 20, est relié au dispositif de commande 66, ce qui permet

de connaître à tout moment la position exacte de la crémaillère 16, directe-

ment par le dispositif de commande 66, qui peut être relié, à cet effet, à un

ordinateur approprié Sur la base d'une telle indication, le dispositif de com-

mande de la machine est en mesure de commander la soupape 69 en fonction des besoins Dans le cas o un ordinateur connu en soi est relié au dispositif

de commande, il est possible d'entrer la position angulaire voulue des diffé-

rentes bielles 7 directement dans le dispositif de commande, qui, dans ce cas,

effectue automatiquement les différentes commutations nécessaires à la modi-

fication de la position des différentes paires de bielles, constituées de diffé-

rentes bielles individuelles 7, et qui détermine, par l'intermédiaire de l'indi-

cateur de position linéaire 18, la posi tion réelle et l'amorce du processus

aboutissant à la position théorique voulue, en plaçant, par exemple, la sou-

pape 69 en position médiane, et en provoquant le décalage axial de l'arbre 15 dans sa position de départ Pour assurer le coulissement de l'arbre 15 dans

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le sens axial et dans sa position de départ, il y a lieu d'appliquer le processus

inverse de celui provoquant le décalage axial initial de ce même arbre 15.

La machine définie par l'invention et décrite ci-dessus permet d'assurer, soit manuellement, soit selon un procédé semi-automatique ou totalement automatique, le réglage des appareils pour l'usinage des vilebre-

quins qui sont maintenus, entraînés et-portés par deux vilebrequins d'entrarne-

ment, sur les positions de coudage les plus diverses du vilebrequin à usiner.

L'encombrement de la machine dans le sens axial peut être très réduit Il est en effet possible, sans aucune difficulté, de modifier la structure de la machine en ajoutant ou en supprimant un certain nombre de paires de bielles, tout comm E il est possible, sans plus de difficultés, de l'adapter aux vilebrequins équipés de bielles en nombre variable Cette structure, c'est-à-dire la possibilité de modification, facilite en même temps le stockage des pièces détachées, qui permettent ainsi de monter des machines pour le façonnage de vilebrequins équipés de bielles en nombrevariable, sans qu'il soit nécessaire de tenir

compte du coudage du vilebrequin à usiner.

Il demeure bien entendu que cette invention n'est pas limitée aux divers exemples de réalisation décrits et représentés, *mais qu'elle en englobe

toutes les variantes.

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Claims (14)

REVENDICATIONS

1 Machine pour l'usinage de vilebrequins avec des éléments pour

le guidage et l'entrarnement du vilebrequin à usiner et avec deux appareils mo-

biles au moins pour le maintien des outils ou des dispositifs d'usinage, de ma-

nière que ces appareils soient maintenus, portés et entraînés par les tourillons de deux vilebrequins moteurs entraînés, qui sont constitués de plusieurs bielles qui sont maintenues sur les tourillons principaux du vilebrequin, caractérisée en ce que les différentes bielles ( 7) peuvent être immobilisées d'une manière relative entre elles et comportent chacune deux tourillons principaux ( 6, 6 a) indépendants l'un de l'autre, et sur lesquels elles effectuent un mouvement

rotatif l'une dans le sens contraire de l'autre.

2 Machine selon la revendication 1, caractérisée en-ce que cha-

cune des bielles ( 7) comprend une zone ( 8) d'un flasque ( 9) qui constitue un élé-

ment d'entraînement de rotation symétrique par rapport au tourillon principal

et qui peut être relié à des éléments moteurs équipés de dispositifs de com-

mande.

3 Machine selon la revendication Z, caractérisée en ce que l'élé-

ment d'entraînement présente la forme d'une couronne dentée fixée en position

concentrique par rapport au tourillon principal ( 6, 6 a).

4 Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que la

couronne dentée est fixée sur le flasque ( 9).

Machine selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce

que le flasque ( 9) présente la forme d'une roue dentée fixée en position concen-

trique par rapport au tourillon principal.

6 Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, ca-

ractérisée en ce qu'elle est équipée d'éléments moteurs assurant tant l'en-

traînement général de toutes les bielles ( 7) des deux vilebrequins moteurs ( 7, 7 a) que l'entraînement individuel de chaque paire de bielles ( 7) de chacun

des appareils mobiles ( 4).

7 Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que les

éléments moteurs qui assurent l'entraînement général, d'une part, et les élé-

ments moteurs qui assurent l'entraînement individuel, d'autre part, sont co-

ordonnés à des dispositifs de commande indépendants.

8 Machine selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, ca-

ractérisée en ce que, dans chaque élément d'entraînement faisant fonction

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d'élément moteur engrène une roue dentée rotative et non coulissante ( 11, 12), et en ce que chacune des roues dentées motrices peut être entraînée par une

force motrice rotative.

9 Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que les roues motrices ( 13, 14) sont montées sur un arbre moteur commun ( 15) coulissant dans le sens axial, et en ce que, sur une distance limitée au moins, ils forment des paires jumelées dont l'une ( 13) de chaque paire est maintenue fixement sur l'arbre moteur sans coulisser dans le sens axial, alors que l'autre roue dentée ( 14) de la même paire est montée d'une manière rotative sur le même arbre moteur ( 15), tout en coulissant dans le sens axial de façon que

chaque roue dentée rotative ( 14) s'engrène dans un dispositif de commande ap-

proprié. Machine selon la revendication 9, caractérisée en ce que le dispositif de commande comprend des crémaillères ( 16) coulissantes qui en

grènent dans les roues dentées ( 14).

11 Machine selon l'une quelconque des revendications 2 ou 9,

caractérisée en ce que le dispositif de commande et/ou l'un des éléments qui participe à la transmission de son mouvement est coordonné à un indicateur de posi tion ( 18), en vue de déterminer un tracé d'une voie de déplacement ou

toute autre valeur équivalente.

12 Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que

chaque crémaillère ( 16) est reliée à un indicateur de position linéaire ( 18) per-

mettant de définir au moins une voie de déplacement de la crémaillère.

13 Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que le décalage de la crémaillère ( 16) est réalisé par un électro-réducteur équipé d'un pignon qui engrène dans la crémaillère, à la suite de quoi le mouvement de rotation provoqué par 13 électro-réducteur est saisi par un détecteur d'angle

de rotation qui permet de définir le décalage de cette crémaillère.

14 Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que les roues dentées motrices rotatives sont montées fixement sur un arbre commun rotatif sans pouvoir coulisser dans le sens axial, et de manière que chacune de ces roues dentées puisse être mise en contact de travail avec un dispositif

de commande également denté en conséquence.

Machine selon l'une quelconque des revendications Il à 14,

caractérisée en ce que le dispositif de commande comporte un support pouvant

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être déplacé parallèlement à l'arbre moteur, sur une distance limitée au moins, et porte des crémaillères se déplaçant perpendiculairement à cet

arbre moteur.