Machine à roder et brunir les roues dentées. La présente invention a pour objet une machine à roder et brunir les roues dentées, notamment les roues d'angle et hypoïdes.
Dans l'opération de rodage et de brunis sage (appelée ci-après rodage dans un but de concision) des roues d'angle ou hypoïdes, les roues dentées sont montées pour tourner mutuellement en prise autour d'axes horizon taux, et pendant qu'elles sont ainsi animées d'une rotation, elles sont déplacées en bloc l'une par rapport à l'autre de part et d'autre d'une position moyenne dans laquelle elles sont destinées à engrener au cours de leur utilisation réelle et qu'on appellera ci-après position moyenne d'engrènement , bien que d'ordinaire ladite position ne soit pas située exactement à mi-distance entre les positions extrêmes.
On peut régler la machine de façon à ame ner les roues dentées à cette position moyenne et aussi de façon à donner au mouvement re latif l'amplitude et le sens désirés. Afin de roder les deux flancs des dents des roues, celles-ci doivent être mises en rotation d'abord dans un sens, puis dans l'autre. On a cons taté qu'afin que les roues dentées rodées puis sent assurer la transmission de puissance dans les deux sens dans les conditions d'utili sation, comme par exemple sur un essieu d'automobile, le mouvement relatif doit avoir lieu à partir d'une position moyenne d'engrè nement qui est différente selon qu'on rode l'un ou l'autre flanc des dents.
L'invention a en conséquence pour objet une machine à roder et brunir les roues den tées, notamment les roues d'angle et hypoïdes, dans laquelle, pendant la rotation des arbres des roues dentées, un mouvement relatif alternatif est communiqué aux boîtiers sup portant les arbres de façon rotative, et dans laquelle les positions relatives desdits boîtiers sont réglables, de sorte que pendant le rodage des flancs qui sont situés d'un côté des dents des roues, ledit mouvement relatif alternatif est effectué à partir d'une position moyenne d'engrènement, ladite machine étant caracté risée en ce qu'elle comprend un dispositif de changement de position, dit mécanisme dé- placeur ,
servant à varier les positions rela tives des boîtiers, de sorte que pendant le ro dage des flancs qui sont situés de l'autre côté des dents des roues, ledit mouvement relatif alternatif est effectué à partir d'une a.7re position moyenne d'engrènement.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine ,â roder les roues dentées objet de l'in vention. La fig. 1 est une vue en plan de l'ensem ble de la machine.
La fig. 2 est une coupe verticale partielle par la ligne 2-2 de la fig. 1 et représente le piston: du mécanisme de changement de posi tion ou @déplaceur qui effectue le déplacement dans la direction de l'axe de l'arbre suppor tant la roue. La. fig. 3 est une coupe verticale par la ligne 3-3 de la fig. 2 et représente le piston du mécanisme déplaceur qui effectue le dé placement horizontal dans la direction de l'axe de l'arbre supportant le. pignon à- roder ainsi que le piston qui effectue le déplacement vertical.
. La fig. 4 est une coupe verticale partielle par la ligne 4--4 de la fig. 2.
La fig. 5 est une coupe verticale par la ligne 5-5 de la fig. 2 et représente le socle sur lequel est monté l'arbre portant la roue à roder.
La fig. 6 est une coupe verticale partielle_ par la ligne 6-6 de la fig. 3.
La fig. 7 est une vue de côté de la ma chine -en regardant .dans le sens des flèches indiquées en 7-7 (fig. 1), certaines parties étant arrachées pour faire voir le bac conte nant le composé de rodage et la cloison par tielle montée dans le passage reliant ce bac à l'admission de la pompe qui effectue la cir culation de ce composé.
Les fig. 8 et 9 sont des détails en coupe verticale par les lignes 8=8 et 9-9 des fig. 1 et 8, respectivement, représentant les organes de commande de la porte.
La fig. 10 est une coupe de détail par la ligne 10-10 de la fig. 9, représentant l'inter rupteur limiteur actionné par le dispositif. d'ouverture de la porte.
La fig. 11 est un schéma du câblage élec trique de commande de la machine.
La fig. 12 est un schéma illustrant la par- tic de l'appareil de commande hydraulique. Comme représenté à la fig. 1, la machine comprend un socle 21 sur lequel une tête de commande 24 est montée pour se mouvoir clans la direction horizontale indiquée par la double flèche 23. Les deux roues .dentées à roder ont été désignées respectivement par P (représentant le pignon) et par G (représen tant la roue), le pignon P étant fixé par le serrage .d'un mandrin sur un arbre supporté pour tourner dans un boîtier (non représenté) monté dans la tête 24.
On peut ajuster la tête 24 dans la direction de la double flèche 23 à l'aide d'un dispositif comprenant un volant de manouvre 22, ce réglage permettant de faire mouvoir le pignon P horizontalement en travers de son axe, afin de l'amener à la po sition d'engrènement désirée par rapport à la roue G. Un dispositif, commandé par un le vier 25, permet de faire mouvoir la tête 24 sur le -socle, également dans la direction de la flèche 23, de manière à l'éloigner de ladite position réglée, dans le but d'effectuer le mon tage (ou le démontage) du pignon et de la roue sur (ou de) leurs arbres respectifs, ainsi que de faire avancer ladite tête vers cette po sition réglée.
L'avancement final communiqué à la tête pour faire engrener le pignon avec la roue est effectué par la manouvre d'une valve à poussoir 26. On peut établir un jeu de travail de la valeur désirée entre le pignon P et la roue G par une manouvre du levier 25, conjointement avec la manceuvre de leviers 27 qili commandent un mécanisme servant à rétracter le pignon d'une distance donnée par rapport à la tête 24 (également dans le sens de la flèche 23), après que la tête a reçu un mouvement d'avancement pour engager les dents des roues à fond, flanc contre flanc.
Le mécanisme servant à effectuer ce réglage du jeu de travail est de type connu.
Une colonne 28 est réglable horizontale ment sur le socle 21 dans les sens de la flèche double 29 à l'aide d'un dispositif compre nant un volant de manceuvre 30. L'arbre 34, sur lequel la roue G est fixée à l'aide d'un mandrin, tourne (grâce à des moyens qui se ront décrits ci-après phis en détail) à l'inté- rieur d'une tête 31 qui est mobile verticale ment sur la colonne.
La tête 31 est réglable verticalement par rapport à la colonne 28, afin de pouvoir modifier la distance qui sé pare les- plans horizontaux contenant les axes des roues P et G; de plus, à l'aide de dispositifs comprenant les volants 22 et 30, les roues -à roder peuvent être réglées en posi tion suivant leurs axes respectifs, de façon à pouvoir être amenées à toute position moyenne d'engrènement :
désirée. Lorsqu'ellesont.étéame- nées à une telle position, lesdites roues peuvent recevoir une rotation d'abord dans un sens, puis dans l'autre, d'un moteur d'entraînement principal réversible approprié, qui est. .relié à l'arbre du pignon P, et une charge peut être exercée sur les roues à roder par un disposi tif de freinage 32 ou à l'aide d'une généra trice 40 reliée à l'arbre portant la roue G.
Pendant que les roues à roder tournent, la tête 31 est animée d'un mouvement vertical alternatif de faible amplitude et, en même temps, l'arbre de la roue est animé d'un mou vement alternatif latéral -(flèche double 29) ainsi que d'un mouvement alternatif suivant son axe propre (flèche 23), tous deux de fai ble amplitude, afin d'assurer l'action de ro dage sur toute la surface de travail de châ- cune des dents. Le composé. de rodage est pro jeté sur les roues à roder en cours de rota tion à partir d'LU@e tuyère 33.
L'arbre 34 portant la roue dentée G est supporté par des moyens qui vont mainte nant être .décrits en se référant aux fig. 2, 3 et, 5. Comme représenté, cet arbre est monté clans des -roulements disposés à l'intérieur d'un boîtier 35 qui est relié de façon pivotante à la tête 31 par un axe-pivot 36. Ce montage permet le mouvement alternatif latéral et le déplacement de l'arbre 34 de la position de rodage d'un des flancs à la position de ro dage du flanc opposé.
Bien que ces mouve ments soient théoriquement courbes, en raison du montage pivotant du boîtier 35, leur am plitude est généralement si petite (par rap port à la distance qui sépare l'arbre de l'axe- pivot 36) que, dans la pratique, lesdits mou vements peuvent être considérés comme recti lignes.
Le boîtier 35 est supporté pour pivoter autour de l'axe-pivot 36 à l'aide d'une douille, formant coussinet 37, qui permet à l'ensemble du boîtier et de l'arbre de se déplacer en bloc dans la direction de la flèche double 23, c'est- à-dire suivant l'axe de cet arbre. La tête 31. porte deux jeux de galets 38, 39 qui sont en contact avec des glissières verticales 41 de- la colonne 28 et qui guident cette tête dans ses mouvements de réglage verticaux ainsi que dans ses mouvements alternatifs verticaux et de déplacement d'un flanc à l'autre.
La tête 31 porte aussi des galets 42, disposés en partie au-dessus, en partie au-dessous d'un excentri que 43, avec lequel ils sont en contact. Cet excentrique est fixé sur un arbre horizontal 44 qui. tourne dans un support 45 monté pour coulisser verticalement -à l'intérieur de la co lonne 28, dans laquelle il est guidé par deux portées mutuellement opposées 46 de ladite colonne. Un guidage supplémentaire est assufé par le contact d'un jeu de galets 47, -portés =par "le support 45; avec -des glissières verti cales 48 de la colonne.
Le support 45 est pou-rvu d'un écrou 49 qui est vissé sur une vis de réglage 51 dont l'extrémité supérieure -est supportée par la colonne 28. Une :échelle graduée 52 est fixée à la vis 51 et, en faisant tourner la vis d'un angle choisi, indiqué par les traits de l'échelle graduée, l'opérateur peut modifier la position verticale du support 45 dans la me sure désirée. Grâce à l'excentrique 43 et aux galets 42, la tête 31 peut, bien entendu, être élevée ou abaissée de la même distance, l'excentrique 43 ne tournant pas au cours de ce réglage.
Ce réglage permet d'écarter verti cal ement les axes de la roue G et du pignon P dans la mesure désirée.
On décrira maintenant le dispositif prévu pour effectuer les mouvements oscillants de l'arbre 34, tant verticalement qu'horizontale ment. Sur le- support 45 est monté un moteur électrique réversible 53, qu'on peut aussi appe ler et qu'on .appellera ci-après quelquefois moteur oscillant , lequel fait -tourner lente- nient l'arbre 44 par l'intermédiaire d'un train d'engrenages.. réducteur du type planétaire assurant un très grand rapport de réduction de vitesse. Par l'entremise de. l'excentrique 43 et des galets 42, l'arbre 44 communique un mouvement alternatif vertical lent à la tête 31 (et à l'arbre 34).
Le train réducteur plané taire comprend un pignon satellite 54 engre- nant avec des roues à denture intérieure 55 et 56, dont les nombres de dents ne diffèrent que de quelques unités. Les roues dentées 55 et 56 sont coaxiales, la roue 55 étant fixée au support 45 et la roue 56 étant fixée à un pi gnon 57 destiné à entraîner une roue dentée <B>59</B> calée sur l'arbre 44. Le satellite 54 est porté par un moyeu qui est disposé suivant le même axe que les roues 55 et 56 et avec le quel fait corps une roue dentée 59 entraînée par un pignon 61 calé sur l'arbre du moteur 53.
Dans la machine représentée, la transmis sion assurée par le train d'engrenages qui vient d'être décrit réduit la vitesse du mouve ment entre le moteur et l'arbre dans un rap port de 2600 à 1.
L'excentrique 43 est animé d'un mouve ment oscillant en avant- et en. arrière à partir du moteur 53 qui le fait tourner d'une petite fraction de tour alternativement dans un sens et: en sens inverse. L'amplitude du mouvement qu'effectue cet excentrique de part et d'autre de sa position centrée, qui correspond à la po sition moyenne d'entraînement du pignon P et de la roue G, détermine les mouvements verticaux qu'effectue l'arbre alternativement au-dessus et au-dessous de ladite position cen trée.
Cette amplitude du mouvement de l'excentrique est commandée par un méca nisme interrupteur inverseur, désigné par 62, qui -est actionné par l'arbre 44 et sert à com mander le renversement de la marche du mo teur 53. Le mécanisme 62 est pourvu de qua tre réglages indépendants, à l'aide desquels les mouvements verticaux effectués au-dessus et au-dessous de la position centrée peuvent recevoir indépendamment l'un de l'autre tou tes valeurs désirées, en vue du rodage de cha cun des flancs opposés des dents de la roue.
Le dispositif à l'aide duquel l'oscillation verticale de la tête 31 communique un mou vement horizontal à l'arbre 34 dans la direc tion de l'axe du pignon P (flèche 29) com prend. une came 63 montée de façon angulai- rement réglable sur le boîtier 35. Cette came présente une face plane 64 sur laquelle prend appui un galet 65 porté par un cylindre 66 qui est monté pour effectuer un mouvement alternatif sur la tige d'un piston 67.
Cette tige pivote à l'aide d'un axe-pivot 68 sur un prolongement du support 45 et, à l'aide d'un axe-pivot 69, sur une biellette 71, qui pivote aussi, à l'aide d'un axe-pivot 72, sur la tête 31. On supposera que le piston et le cylindre sont fixes l'un par rapport à l'autre (ainsi qu'ils le sont d'ailleurs pendant le rodage) et que la face plane 64 de la came a été ajustée en position, de telle sorte que son inclinaison est celle indiquée à la fig. 4.
Il ressort de la fig. 3 que lorsque la tête 31 se meut vers le bas par rapport au support 45 (c'est-à-dire lorsque les axes-pivots 72 et 69 se meuvent vers le bas par rapport à l'axe-pivot 68), le galet 65 oscille vers le haut, en faisant ainsi mouvoir la came 63, le boîtier 35 et l'arbre 34 vers la droite des fis. 3 et 4 (vers la gauche de la fis. 1) dans la direction de l'axe du pi bnon (flèche 29).
Inversement, lorsque la tête 31 effectue un mouvement d'élévation par rapport au support 45, l'arbre 34 effectue un mouvement dans le sens opposé parce que la face plane 64,de la .came est maintenue cons tamment au contact du galet 65 par un dispo sitif à ressort (représenté à la fis. 5) qui tend à communiquer une rotation sinistrorsum au boîtier 35 autour de l'axe-pivot 36. Ce dispo sitif à ressort comprend un galet 70 qui est guidé pour effectuer un mouvement verti cal par rapport à la tête 31 et qui est sollicité vers le haut par un ressort de compression 80, et un galet 90 qui est porté par le boîtier 35 de l'arbre et maintenu en contact avec le galet 70.
On voit aussi à la fis. 5 qu'il existe un goujon de verrouillage 73 qui prend appui sur un ressort et qui, à l'aide d'une manette 74, peut être déplacé verticalement, de telle sorte qu'il s'engage dans une creusure de l'arbre 34, en provoquant le verrouillage dudit arbre, ou qu'il se dégage de ladite creusure, en provo quant le déblocage de l'arbre. Ce dernier peut ainsi être bloqué lorsqu'on se propose de mon ter sur ledit arbre un mandrin de serrage ou des moyens similaires; bien entendu, l'organe de verrouillage doit être dégagé de la creu- sure de l'arbre avant la mise en marche de la machine.
Le dispositif à l'aide duquel l'oscillation verticale de la tête 31 fait mouvoir horizon talement suivant son axe (flèche 23) l'arbre 34 portant la roue G a été représenté aux fis. 2, 4 et 6. Ce dispositif comprend une biel- lette verticale 75 pivotant à l'aide d'un axe 7 6 sur le support 45 et à l'aide d'un axe 77 sur un levier horizontal 78. Ce levier 78 pivote à l'aide d'un axe 79 sur un levier verti cal 81, qui est supporté de façon pivotante par la tête 31, à l'aide d'un axe 82..
L'extré mité supérieure du levier 81 est articulée par un axe 83 à la tige d'un piston 84 qui est des tiné à effectuer un mouvement horizontal alternatif dans un cylindre 85 fixé à la tête 31. L'extrémité libre du levier horizontal<B>78</B> porte deux galets 86 et 87 qui présentent des surfaces extérieures sphériques destinées à en trer respectivement en contact avec des faces de cames planes, 88 et 89, portées par des cames angulairement réglables 91 et 92.
Ces cames sont portées par des arbres 93 qui sont montés pour tourner à l'intérieur du boîtier 35 de l'arbre 34 et dont les extrémités exté rieures portent des bras de réglage gradués 94 à l'aide desquels l'opérateur de la machine peut disposer lesdites faces de cames 88 et 89 suivant toute inclinaison désirée, après avoir desserré l'écrou de blocage 95.
Un dispositif à ressort sollicite le boîtier 35 suivant son axe (vers la droite de la fig. 2), de manière à maintenir les faces de cames 88, 89 au contact des galets 86, 87. Ce dispositif comprend un ressort de compression 96 qui, par l'intermédiaire d'un poussoir<B>97,</B> exerce une pression sur un levier horizontal 98. Ce levier est articulé sur la tête 31 à l'aide d'un axe 99 et porte un galet 101 qui roule sur une plaque de guidage 100 fixée dans le boîtier 35.
On voit que lorsque la tête reçoit un mou vement vertical alternatif de l'excentrique 43 actionné par le moteur oscillant, la biellette verticale 75; qui pivote par son extrémité infé rieure sur le support 45, fait pivoter le levier horizontal 78 alternativement vers le haut et vers le bas autour de son axe 79. Le mouve ment vertical alternatif résultant des galets 86, 87 a pour effet, par l'entremise des cames 91 et 92, de faire osciller le boîtier 35 et l'ar bre 34 dans une direction parallèle à l'axe de l'arbre (flèche 23). Pendant le mouvement de la tête 31 au-dessus de sa position centrée, le galet 87 vient en prise avec la came 92, mais le mouvement du galet 86 n'a pas d'effet puis que ce galet est situé au-dessous de la came 91.
De même, pendant le mouvement de la tête 31 au-dessus .de sa position centrée, le galet 87 et la .came 92 sont sans effet, mais le galet 86 et la came 91 viennent en prise. Par suite; comme les cames 91 et 92 sont par ailleurs réglables indépendamment, le sens et la grandeur du mouvement axial de l'arbre 34 peuvent être réglés indépendamment des mouvements verticaux qu'effectue l'arbre res pectivement au-dessus et au-dessous du centre.
On décrira maintenant le dispositif ser vant à effectuer le déplacement nécessaire pour exécuter le rodage du second flanc des dents des roues lorsque le rodage du premier flanc est terminé. Comme on voit à la fig. .3, la vis 51 est pourvue d'un épaulement 102 qui repose sur la bague ou chemin supérieur d'un roulement reposant lui-même sur la pièce inférieure .d'un piston en deux pièces 103. Ce piston coulisse dans un cylindre 104 monté sur la colonne 28 et est assemblé avec le cylin dre à l'aide d'une clavette, de façon à parti ciper à la rotation dudit cylindre.
La partie supérieure du piston est vissée dans un disque 105 servant à régler la course clu piston, ce disque pouvant être fixé audit piston par une vis de blocage 106. L'échelle graduée 52 ser vant à effqctuer le réglage vertical est aussi fixée au piston par une vis 107.
Pendant qu'on effectue le rodage d'un des flancs des dents des roues, le disque, de réglage 105 re pose sur la plaque d'extrémité 108 du cylin dre 104, qui supporte le poids du piston 103, de la vis 51, du support 45 et .du mécanisme solidaire de ce support, .comprenant la tête 31, le boitier 35 et l'arbre 34: Avant d'effec tuer le rodage du second flanc des dents des roues, on applique une pression hydraulique sur la face .de ,dessous du piston, de telle sorte que ce piston s.'élève jusqu'à ce que sa face supérieure entre en contact avec la face de dessous de la plaque 108, ce qui, par un. mou vement vertical, amène le support 45 (et l'ar bre 34) à une autre position.
On se rend. compte qu'on peut modifier la course -du pis ton 103 en desserrant la vis-de blocage<B>106</B> et en faisant alors tourner le disque de réglage 105 sur la partie supérieure filetée du piston 103. Simultanément avec le déplacement verti cal, le déplacement horizontal de l'arbre 34 portant la roue G, en travers dudit arbre (flèche 29), peut être effectué en inversant les communications d'arrivée et de départ du fluide hydraulique aux extrémités opposées du cylindre 66, ce qui effectue le mouvement de ce cylindre et de son galet 65 par rapport au piston 67.
Par l'intermédiaire de la came 63 portée par le boîtier 35, ce mouvement du galet 65 -a pour effet de déplacer l'arbre dans la direction de la flèche 29. On peut faire va rier l'amplitude de ce déplacement en faisant tourner une vis 109 qui est vissée dans la tête du cylindre 66 de manière qu'elle bute contre le piston 67, ce qui limite le mouvement relatif du cylindre et du piston. Comme représenté à la fig. 3, la vis 109 porte une échelle graduée destinée à faciliter un réglage précis, et une vis de blocage permet de la verrouiller dans sa position réglée.
Simultanément. aussi avec le déplacement vertical, l'arbre 34 peut être déplacé axiale- ment (flèche 23) en inversant les -communi cations d'arrivée et de départ du fluide hy draulique aux extrémités opposées du cylin dre 85, ce qui déplace-le piston 84 et fait pi voter le levier 81 autour de son axe 82; il en résulte que l'ensemble du levier 78 et de ses galets 86 et 87 est déplacé :dans une direction parallèle à celle de l'axe 82. Par l'entremise du ressort 96 et des cames 91 et 92, ce -dépla cement des galets provoque le déplacement axial du boitier 35 et de l'arbre. L'amplitude du déplacement latéral peut être réglée à l'aide d'une vis 111 limitant la course du piston 84.
De même que la vis de réglage 109, la vis 117. est pourvue d'une échelle graduée et d'une vis de blocage (fig. 6).
Pendant l'opération de rodage, les roues P et G sont renfermées à l'intérieur d'une chambre qui, dans une de ses parois latérales, comporte une porte principale verticale 112 sur laquelle est montée la tuyère 33 servant à projeter le composé de rodage. Cette porte coulisse verticalement sur deux barres de guidage 113 (une seule de ces barres a été représentée à la fig.8), fixées au socle 21 de la machine et à un organe 114 monté sur la paroi fixe 115 de la chambre. Lorsque la porte 112 a été abaissée, elle découvre une ouver ture permettant l'accès aux roues, outre que la tuyère 33 est amenée à une position où elle n'a plus la possibilité de projeter le composé de rodage directement sur les roues.
La paroi supérieure de la chambre consiste en une porte auxiliaire 116 qui est montée à char nières sur la paroi fixe 115, autour d'un axe horizontal, cette liaison à charnières compre nant des goujons de charnières 117 fixés à la porte. Comme représenté, la porte auxiliaire est horizontale lorsqu'elle est fermée et vient occuper une position presque verticale une fois ouverte, afin que la chambre de rodage soit rendue encore plus accessible.
Pour actionner les portes, un piston hy draulique 118 est monté mobile verticalement dans un cylindre fixe 119. L'extrémité infé rieure de la tige du piston 118 constitue une crémaillère 121 engrenant avec un pignon 122 tournant sur la paroi fixe 115.
Un autre pi gnon 123, Solidaire du pignon 122 et de plus grand diamètre, engrène avec une autre cré- iriaillère 124 portée par la porte 112, la dis position étant telle que lorsque le piston effec tue un mouvement soit vers le haut, soit vers le bas entre ses positions limites, la porte 112 s'abaisse ou se soulève, en décrivant les tra jets beaucoup plus longs qu'exigent son ouver ture et sa fermeture.
L'extrémité supérieure de la tige du piston est articulée en 125 à une bielle 126, elle- même articulée en 127 à un bras de manivelle 128 claveté sur un des goujons de charnières 117. Comme représenté, la bielle 7.26 est com posée de deux parties télescopiques. Lors du mouvement du piston 118 vers le haut, le bras 128 et la porte auxiliaire 116 tournent en bloc dans le sens dextrorsum (à la fig. 8), ce qui ouvre la porte.
Lors du mouvement du piston vers le bas, la porte est mise à même de descendre sous l'action de la pesanteur, bien que, en raison du fait que les parties télesco piques de la bielle 126 assurent une liaison avec jeu, la porte ne soit pas positivement fermée par le mouvement du piston vers le bas. La liaison avec jeu permet également d'ouvrir la porte auxiliaire 116 à la main, lorsque la porte principale 112 est fermée, afin -de -donner accès à l'opérateur en vue du réglage de la tuyère 33 qui dirige le composé de rodage sur les roues dentées P et G. Cette liaison avec jeu évite tout risque de dommage sérieux pour l'opérateur de la machine ,dans le cas où celui-ci aurait laissé le bras ou la main sur le trajet de la porte en cours de fermeture.
Le mécanisme servant à actionner la porte commande un interrupteur limiteur bipolaire 129 normalement ouvert (fie. 10) qui fait partie de l'appareil de commande électrique de la machine. La tige de cet interrupteur est déplacée vers l'intérieur, en vue de la ferme ture de l'interrupteur, par et lors d'un mou vement sinistrorsum d'un levier pivotant 131. L'extrémité supérieure de ce levier est des tinée à entrer en prise avec un doigt 132, dont elle reçoit un mouvement sinistrorsum lors que le doigt se meut dans le sens dextrorsum. Le doigt 132 est monté pour tourner en bloc avec les pignons 122 et 123 et est destiné à provoquer la fermeture de l'interrupteur 129 au moment où les portes 112 et 116 arrivent à leur position de fermeture.
De légers res sorts 133 maintiennent le levier 131 dans sa position neutre (position d'ouverture de l'in terrupteur) lorsque le doigt 132 n'est pas en prise avec lui.
Au-dessous de la chambre de rodage est disposé un bac 134 destiné à contenir le com posé de rodage, lequel consiste d'ordinaire en un abrasif en suspension dans un liquide. Pour maintenir l'abrasif distribué dans le composé pendant le fonctionnement de la ma chine, le bac renferme un agitateur composé de roues à palettes 135 portées par un arbre rotatif 136 qui est actionné par le -moteur d'entraînement principal, par l'intermédiaire d'organes disposés dans un carter<B>13Î.</B>
Le composé de rodage est amené à la tuyère 33 par une pompe 13:8 actionnée par un moteur 139 et qui le puise .dans la partie inférieure du bac. Le composé, refoulé par des tuyaux 141 et 142 vers la tuyère 33, est projeté par celle-ci sur les roues P et G. La partie du tuyau 142 est flexible, afin de per mettre les mouvements d'ouverture et de fer meture de la porte 112 sur laquelle est montée la tuyère 33. De préférence, cette tuyère est elle-même composée de parties articulées, afin que l'opérateur puisse facilement l'orienter pour diriger le composé de rodage vers les roues P et G, quelles que soient les dimen sions de ces roues.
Une cloison partielle 143 est disposée dans le passage 144 allant du bac à l'orifice d'admission de la pompe, cette cloi son empêchant l'abrasif susceptible de se sépa rer par décantation du composé de rodage pendant que le moteur de la pompe et le mo teur d'entraînement principal de la machine sont au repos, par exemple pendant la nuit, de pénétrer sous cette forme dans la pompe.
Des dispositifs d'étanchéité sont prévus pour empêcher le composé de rodage de pé nétrer dans les parties travaillantes de la machine. Par exemple, des joints réglables en caoutchouc 144', en-forme de soufflet, sont destinés à protéger les glissières sur lesquelles les têtes 24 et 31 coulissent, et des membranes en caoutchouc 145 (fie. 2) empêchent le com posé de sortir de la chambre de rodage en pas sant autour des arbres qui supportent les roues P et G.
On décrira maintenant l'appareil de com mande hydraulique :du mécanisme déplaceur en se référant au schéma de la fie. 12 et aux fie,. 2, 3 et 8. L'appareil comprend un bac 151 destiné à contenir le fluide hydraulique, une pompe 152 actionnée par un moteur 153 et servant à refouler le fluide sous pression dans les divers cylindres déplaceurs, à savoir le cylindre 104 à déplacement vertical (fie. 3), le cylindre 66 à déplacement hori zontal transversal (fie. 3) et le cylindre 85 à déplacement horizontal axial (fie. 2).
Cette mise sous pression des cylindres hydrauliques déplaceurs est commandée par un distribu teur inverseur, par exemple du type à tiroir ou à piston-valve, 154,à commande par solé- ndide, qui fonctionne automatiquement, et par des organes de distribution semblables, mais réglés manuellement, 155 et 156,
ces divers organes de distribution étant tous appelés ci- après valves dans un but de concision. Une pression est aussi appliquée à partir de la pompe 152 au cylindre 119 actionnant la porte (fig. 8 et 9), cette mise sous pression étant commandée par une valve ou inverseur 157 à commande par solénoïde, fonctionnant automatiquement.
L'état représenté à la fig. 12 est celui où le solénoïde 159 a été excité, alors que le solé noïde 158 a été désexcité (les solénoïdes sont du type à répulsion), de sorte que la valve 154 a été amenée à sa position limite de gauche et fait ainsi communiquer le tuyau 161 à fluide sous pression avec le tuyau 162, d'une part, et le tuyau d'échappement 163 (reve nant au bac)- avec le tuyau 164, d'autre part. Les tuyaux 162 et 164 communiquent respec tivement avec les extrémités de droite et de gauche du cylindre 66, de sorte que ce cylin dre est retenu dans sa position limite de droite par rapport à son piston 67.
La valve 155 a été amenée à la main .à sa position de gauche, dans laquelle elle fait communiquer le tuyau 162 avec un tuyau 165 communiquant avec l'extrémité de droite du cylindre 85, d'une part, et le tuyau 164 avec un tuyau 166 abou tissant à l'extrémité ,de gauche de ce cylindre, d'autre part. Par conséquent, le piston 84 est maintenu dans sa position limite de gauche. La valve 156 a aussi été .déplacée manuelle ment vers la gauche, où elle fait communiquer le tuyau 162 avec un tuyau 167 aboutissant à l'extrémité inférieure du cylindre 104, en maintenant ainsi le piston 103 dans sa posi tion limite supérieure.
Lorsque les solénoïdes 159 et 158 sont res pectivement à l'état désexcité et à l'état excité, comme il est dit ci-dessus, auquel cas la valve 154 a été amenée à sa position limite de droite, le tuyau 162 communique, par l'in termédiaire d'un passage 169 -de la, valve, avec le tuyau d'échappement 163, alors que le tuyau 164 communique avec le tuyau à fluide sous pression 161: Il en résulte que le cylin dre 66 est déplacé vers la gauche; le piston 84 est déplacé vers la droite et le piston 103 est déplacé vers le bas sous l'action du poids des pièces qu'il supporte.
En amenant manuellement la valve 155 à sa position limite de droite, on inverse les communications des tuyaux 162 et 164 avec les tuyaux 165 et 166, le tuyau 162 étant mis en communication avec le tuyau 166 et le tuyau 164 étant relié au tuyau 165 par un passage 171 de la valve. Il en résulte l'inver sion du sens du déplacement du piston 84 par rapport à celui du cylindre 66. De même, en amenant manuellement la valve 156 à sa po sition limite de droite, on fait communiquer le tuyau.<B>167</B> avec le tuyau 164 par un passage <B>1.72</B> de la valve, ce qui inverse le sens du dé placement du piston 103 par rapport à celui du cylindre 66.
La valve 157 est amenée à la position re présentée à la fig. 12 par l'excitation du solé noïde 174 et la désexcitation du solénoïde 173. Dans cette position, le tuyau à fluide sous pression 161 est relié à un tuyau 175 aboutis sant à l'extrémité inférieure du cylindre 119 actionnant la pompe, et le tuyau d'échappe ment 163 est relié par un tuyau 176 à l'extré mité supérieure du cylindre. Le piston est ainsi maintenu dans sa position la plus haute, dans laquelle les portes 112 et 116 de la cham bre de rodage sont ouvertes.
Lorsque la valve 1.57 est amenée à sa position de droite par l'excitation du solénoïde 173 et la désexcita- tion du solénoïde 174, les communications des tuyaux -d'arrivée et de départ avec le cylin dre s'inversent et les portes se ferment. Dans ce dernier état, l'interrupteur limiteur 129 est fermé, ainsi qu'il a été expliqué précédem- m ënt.
Les éléments de l'appareil de commande électrique de la machine sont en majeure par tie contenus dans un meuble désigné par 181 à la fig. 1. Cet appareil est essentiellement le même que celui utilisé dans une machine à roder connue et, pour distinguer le nouvel appareil de l'ancien, la fig. 11 représente par des traits minces le schéma électrique de la machine connue, alors que des traits forts ont été utilisés pour représenter les connexions et éléments de l'appareil décrit ci-dessus. Les connexions que comporte la machine connue, mais qui n'existent pas dans la présente ma chine, ont été indiquées par des lignes de traits mixtes minces.
Comme représenté à la fig. Il, les solé noïdes 158 et 159 sont branchés entre les li gnes principales L1 et L2 d'une source de courant électrique triphasé, en parallèle avec les bobinages arrière 1$2 et avant 183 du con trôleur 184 de commande du moteur d'entraî nement principal 185, les connexions com prenant un interrupteur inverseur 186 à commande manuelle.
Lorsque l'interrupteur occupe la position représentée, le solénoïde <B>158</B> est excité simultanément avec la. bobine 182, alors que le solénoïde 159 est excité si multanément avec la bobine 183, mais si l'on inverse l'interrupteur 186 au. cours du mon tage de la machine, le solénoïde 158 sera excité simultanément avec la bobine 183 et le solénoïde 159 sera excité simultanément avec la bobine 182. Ceci permet d'inverser le sens du déplacement horizontal transversal effec tué (par le cylindre 66) par rapport au sens de rotation du moteur d'entraînement princi pal.
Le moteur 139 actionnant la pompe ser vant à fournir le composé de rodage est pourvu d'un contrôleur 187 qui, lorsqu'il est excité, relie le moteur aux lignes principales <I>L1, L2</I> et L3. La bobine de ce contrôleur est en série avec un interrupteur de démarrage 188 du type à bouton-poussoir; dans un circuit branché entre les lignes L1 et L2, de sorte que dès qu'on appuie sur le bouton 188, le moteur 139 se met en marche.
Le relais de maintien 189 qui, lorsqu'il est excité, établit un circuit en dérivation autour du bouton de démarrage, reste excité pendant le cycle de rodage et se désexcite à l'achèvement dudit cycle par suite de la fermeture, par le bras interrupteur 191, du contact situé au poste N 9 du relais à en cliquetage 192.
Les solénoïdes 173 et 174 de commande de la porte sont eux-mêmes commandés par des relais 193, 194 et 195, et le moteur principal 185 et le moteur oscillant 53 sont soumis à, l'action des relais 193 et 195 et de l'interrup- teur limiteur 129. La bobine :du relais 193 est montée en parallèle avec la bobine du relais de maintien 189, de sorte qu'elle reste excitée pendant toute la durée du cycle de rodage. Le relais 194 est un relais à retard principale ment destiné à la commande de la porte, ce relais étant d'un type qui, lorsqu'il est excité, ouvre aussitôt son contact et qui, lorsqu'il est désexcité, ne ferme ce contact qu'à l'achève ment d'une période de retard ou délai prédé terminé.
Le relais 195 est du même type à re tard et, lorsqu'il est excité, ferme immédiate ment son contact 196 et ouvre son contact 197. Lorsqu'il est désexcité, ce relais ferme le contact 197 et ouvre le contact 196 à l'expira tion d'un délai prédéterminé.
Comme représenté, le solénoïde 174 est, branché entre les lignes Ll et L2 en série avec -des contacts faisant partie des relais 193 et 194, de manière à être excité lorsque le re lais 193 est désexéité et que le contact du re lais 194 est fermé (le relais 194 étant à cet effet momentanément désexcité). Le solénoïde 173 est branché entre les lignes Ll et L2 en série avec un contact du relais 193, de manière à être excité chaque fois que ce dernier est excité.
La bobine du relais 194 est branchée entre les lignes Ll et L2 en série avec le con tact 196 du relais à temps 195, de sorte qu'elle est excitée lorsque ce dernier relais est excité.
Le contact mobile supérieur de l'interrup teur limiteur 129 est branché entre les lignes L1 et L2 et monté en série avec le contact 196 du relais 195 et, par l'intermédiaire d'un bras interrupteur qui fait partie du relais 199, avec un bobinage du contrôleur 184, leur in version étant effectuée par le relais 199. Le contact mobile inférieur de l'interrupteur li miteur 129 est branché entre les lignes L1 et L2, en série avec un bras interrupteur du re lais inverseur 199 et avec un bobinage du con trôleur 201 du moteur oscillant 53. Le contrô leur 201 est pourvu de bobinages avant 203 et arrière 204, qui sont excités alternative ment par le relais 199 sous la commande du mécanisme interrupteur inverseur 62.
On re marquera que les circuits de branchement comprenant le contact 196 et l'interrupteur limiteur 129 sont substitués aux connexions (désignées par 202 à la fig. 11) du circuit de la machine connue.
Avant de commencer une opération de ro dage, on monte la roue G et le pignon P et on ajuste la machine de manière à amener ces roues à la position moyenne d'engrènement désirée pour le rodage d'iui -des flancs de leurs dentures. On effectue la mise en position de l'interrupteur 186 et des valves 155 et 156 et on règle la course des pistons 103, 84 et 67 de faon que lorsque le changëm ent de posi tion ou déplacement a lieu; les roues viennent à la position moyenne d'engrènement désirée pour le rodage de l'autre flanc.
On appuie alors temporairement sur le bouton de l'in- terrupteur de démarrage 188, ce qui provo que la série successive d'actions indiquées ci dessous: 1 Par l'intermédiaire du bras interrupteur 191, faisant partie du relais à cliquetage 192 et du bobinage de droite du relais 205, il s'établit entre les lignes L1 et L2 un circuit qui ferme le contact de droite -du relais 205 et établit ainsi un circuit excitant les relais 189 et 193.
La fermeture du contact de gauche -du relais 189 provoque l'établissement d'une dé rivation autour du bouton-poussoir de l'inter rupteur de démarrage 188, de sorte que. lors que l'opérateur cesse d'appuyer sur ce bouton, ceci n'influe pas sur le fonctionnement de la machine. L'excitation du relais 193 provoque celle du solénoïde 173, qui déplace la valve 157 vers la droite en provoquant la descente du piston 118 et, par suite, la fermeture des portes de la chambre de rodage.
2 Simultanément avec l'action 1 , le con trôleur 187 est excité et effectue la mise en marche du moteur 139 actionnant la pompe de refoulement du composé de rodage.
3 Simultanément aussi avec l'action 1 , le relais .à retard 195 est excité et effectue immé diatement la fermeture de son contact 196 et l'ouverture de son contact 197. En se fermant, le contact 196 excite le relais à retard 194 de la porte, en provoquant l'ouverture immédiate de ce relais dans le circuit du solénoïde 174 (ce circuit étant aussi ouvert à cet instant par le relais 193).
4 La fermeture complète des portes de la chambre de rodage provoque la fermeture de l'interrupteur limiteur 129 (fig. 9, 10 et 11). Ceci établit entre les lignes L1 et L2 un cir cuit passant par le contact maintenant fermé 196 du relais à retard 195, le contact supé rieur de l'interrupteur limiteur 129 et le bo binage 182 du contrôleur 184 du moteur d'en traînement principal (par l'intermédiaire d'un contact du relais inverseur 199). Le mo teur d'entraînement- principal 185 est ainsi mis en marche. La fermeture de l'interrupteur 129 provoque la fermeture d'un circuit reliant entre elles les lignes L1 et L2 par le contact de droite du relais 198 et le bobinage de gau che ducontrôleur 201, ce qui effectue la mise en marche du moteur oscillant 53.
5 Simultanément avec l'action 4 , c'est- à-dire avec l'excitation du bobinage arrière 182, le solénoïde 158 est excité, ce qui a comme résultat de déplacer vers la droite la valve 154 de commande du changement de position (fig. 12) et de provoquer le changement de position par la descente du piston 103 et par le mouvement du piston 84 et du cylindre 66 vers la gauche.
6 L'opération de rodage se poursuit main tenant conjointement avec le fonctionnement des éléments de commande de la machine con nue, le moteur oscillant étant chaque fois inversé après que l'excentrique 43 a reçu de ce moteur le déplacement angulaire, alterna tivement dans un sens et en sens inverse.
7 Une fois terminé le rodage d'un des flancs des dentures des roues, le relais 199 s'inverse en désexcitant le bobinage arrière 182 et en excitant le bobinage -avant 183 du contrô leur 184. Ceci provoque l'inversion du moteur 185, de sorte que l'entraînement des roues P et G s'effectue maintenant par l'autre flanc des dentures.
8 Simultanément avec l'action 7 , le solé noïde 158 est désexcité et le solénoïde 159 est excité, ce qui provoque le déplacement de la valve de changement de position 154 vers la gauche et effectue ainsi le mouvement des pis- tons 103 et 84 et du cylindre 66 jusqu'à leurs positions respectives représentées à la fig. 12: 9 Le rodage -de l'autre flanc des den tures s'effectue maintenant, le moteur oscil lant 53 s'inversant après avoir fait tourner l'excentrique de l'angle désiré, alternative ment dans un sens et en sens inverse.
10 Pendant que s'effectuent les opérations décrites ci-dessus, le bras interrupteur 191 du relais de cliquetage 192 avance et, à l'achève ment du rodage, ce relais ferme le contact si tué au poste N 9. Ceci excite la bobine de gauche du relais 205, désexcitant ainsi les re lais 189, 193 et 195.
11 La :désexcitation du relais de maintien 189 provoque l'ouverture immédiate du cir cuit par l'intermédiaire de la bobine du con trôleur 187, de sorte que le moteur actionnant la pompe de refoulement du composé de ro dage s'arrête. La désexcitation du relais 193 provoque immédiatement celle du solénoïde 173 de commande de la porte, mais ceci n'a pas d'effet immédiat, étant donné que l'autre solénoïde de commande 174 de la porte n'est pas immédiatement excité. La désexcitation du relais 189 effectue aussi l'arrêt du moteur oscillant 53.
12 A l'expiration d'une période de temps succédant à l'action 11 et de préférence suf fisamment longue pour permettre .à l'excès de composé de rodage d'être projeté à l'écart des roues dentées sous l'action de la force centri fuge, le contact 196 -du relais 195 s'ouvre, et le contact 197 se ferme. La fermeture du con tact 197 établit entre les lignes L1 et L2 un circuit comprenant le contact .de droite main tenant fermé -du relais 189, le contact de gau che du relais 205 et la bobine de droite du relais inverseur 199, ce qui amène la bobine 182 du contrôleur à l'état voulu pour l'excita tion qui doit avoir lieu dans le cycle de ro dage suivant.
L'ouverture du contact 196 pro voque la désexcitation du relais 194, mais ceci n'a pas d'effet immédiat: 13 :Simultanément avec l'action 12 , l'ou verture du contact 196 du relais 195 coupe le circuit de l'enroulement du contrôleur 184 (par l'intermédiaire de l'interrupteur limiteur 129), de sorte que le moteur d'entraînement principal 185 est désexcité.
14 A l'expiration d'une période :de délai succédant à l'action 13 et de préférence suf fisamment longue pour permettre aux roues dentées P et G de ralentir et venir au repos, le contact du relais 194 se ferme, ce qui éta blit le circuit passant par le solénoïde 174. La valve 157 est alors déplacée vers la gauche, ce qui provoque la montée du piston hydrauli que 118 et, par suite, l'ouverture des portes de la chambre de rodage, en permettant ainsi L'enlèvement des roues P et G maintenant finies.