Machine pour le meulage d'une pièce La présente invention a pour objet une machine pour le meulage d'une pièce présen tant au moins une surface concave et au moins une surface convexe se succédant sur la péri phérie de la pièce.
La machine selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend un support de pièce, un support de meule, des moyens pour effectuer un mouvement relatif entre lesdits supports pour assurer une avance de meulage, ledit sup port de pièce comprenant un berceau oscil lant, une poupée principale et une poupée auxiliaire disposée sur ledit berceau pour sup porter rotativement une pièce, une came-étalon tourillonnant sur ledit berceau autour de l'axe des poupées, des moyens pour faire tourner solidairement ladite came-étalon et la pièce, un galet suiveur de came monté de façon à rouler sur ladite came-étalon pour produire le mouvement oscillant du berceau,
la came- étalon présentant deux parties convexes, la partie de la surface périphérique de cette came- étalon qui correspond angulairement à la sur face concave -de la pièce étant de même cour bure que la partie qui correspond angulaire- ment à la surface convexe de la pièce, tout contact entre la meule et la partie concave de la pièce étant ainsi empêché.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine selon l'invention. La fig. 1 en est une vue en plan, montrant le meulage d'une came-étalon.
La fig. 2 est une vue partielle en éléva tion de bout, à plus grande échelle, corres pondant à la fig. 1.
La fig. 3 en est une vue en plan, montrant le meulage d'une aube de turbine.
La fig. 4 est une vue partielle en élévation de bout, à plus grande échelle, correspondant à la fig. 3.
La fig. 5 est une vue en plan, à plus grande échelle, d'un détail représenté à la fig. 3. La fig. 6 est un schéma hydraulique et électrique de cette forme d'exécution.
Les fig. 7 à 10 sont des vues schématiques montrant les positions relatives de divers or ganes représentés à la fig. 4, par rapport à la pièce dans chacune de quatre positions angu laires, respectivement.
La machine représentée comprend un banc 10, un support de pièce sur un berceau 11 monté de façon à pouvoir osciller autour de son axe, une poupée auxiliaire 12 (fig. 1) pour le meulage d'une came-étalon et une poupée auxi liaire 13 (fig. 3) pour le meulage d'une aube. Le support de pièce peut osciller de la façon classique sur des tourillons dont l'un d'eux 14 est représenté sur le banc 10 (fig. 2). Une poupée principale présentant une base 20 comporte un moteur de commande 21, un volant 22 et une poulie à gorge 23 montée sur le moteur. La poulie 23 est reliée par une cour roie 24 à un frein électrique 25. Elle est égale ment reliée par des courroies 26 à une poulie 27 dont la jante est très lourde afin de consti tuer un volant.
La poulie 27 est reliée à un mé canisme connu d'entrainement de la pièce.
Un support 40 pour la meule, monté sur un chariot 41, peut glisser transversalement et longitudinalement sur le banc 10 par rapport au support de pièce 11. Une meule 42 peut tourner sur ce support et est entraînée par l'intermédiaire d'une commande par courroie à partir d'un moteur 43. Le montage représenté aux fig. 1 et 2 pour le meulage d'une came- étalon diffère légèrement de celui représenté aux fig. 3 et 4 pour le meulage d'une aube. Sur les fig. 3 et 4, une came-étalon 50 est montée à côté de la poupée principale 20 entre des paliers 51 et 52 sur le berceau 11.
Une broche 53 solidaire de la came-étalon ou de la poupée principale passe à travers le palier 52 et comporte un organe 54 d'entraînement de la pièce et une pointe 55 ; une aube non meulée 56 est insérée dans ledit organe d'en traînement et montée de façon à pouvoir tour ner entre ladite pointe 55 et la pointe 57 de la poupée auxiliaire 13.
La came-étalon 50 tourne au contact d'un galet suiveur 60 qui tourillonne dans des pa liers 61 d'une console 62 fixée sur le chariot 41. Le galet 60 a un diamètre égal au dia mètre moyen de la meule 42, c'est-à-dire à la moyenne entre le diamètre d'une meule neuve et celui d'une meule usée au maximum. Cette came-étalon 50 est maintenue en contact avec le galet 60 au moyen d'un ressort 65 monté entre le banc 10 et le berceau 11.
Pour meuler une came-étalon, on monte la machine comme représenté aux fig. 1 et 2. On amène les paliers 51 et 52à mi-chemin sur le berceau 11 et on monte une ébauche 50 de la came-étalon de façon à pouvoir la faire tour ner entre les paliers sur la broche 53. On monte un modèle 70 sur l'organe 54 d'entrai- nement de la pièce de façon qu'il puisse tour- ner entre la pointe 55 de la poupée principale et la pointe 71 de la poupée auxiliaire spéciale 12.
Ce modèle diffère de l'aube en fabrication 56 en ce qui la partie A, qui correspond angu- lairement à la partie concave A de l'aube 56 et qui ne comporte pas; les bords d'attaque et de fuite 1 et 2 respectivement, présente un profil convexe. On pourrait utiliser la came- étalon 50 fabriquée à partir du modèle 70 pour meuler une pièce identique au modèle 70. La partie B de la pièce 56 est identique à la partie B du modèle 70. La came-étalon 50 établie à partir du modèle 70 règle le mouvement d'os cillation de la pièce 56 comme si elle avait la même forme que le modèle 70.
Pour cette rai son, il n'y a pas de contact entre la pièce 56 et la meule pendant que la partie A est adja cente à la surface de la meule. Cet effet est dû à ce que la came-étalon correspond au modèle 70 et non pas à la pièce 56 en ce qui concerne la partie A. Un arbre de commande 72 relie la commande de la pièce à la broche de la came-étalon. Le modèle 70 tourne à une vitesse relativement faible, en contact avec la surface courbe d'un sabot suiveur 73 qui est monté d'une façon réglable longitudinalement sur une console 74. La console 74 est montée sur le chariot 41 devant le support de meule 40. Le rayon du sabot suiveur 73 est égal au rayon moyen de la meule 42, c'est-à-dire qu'il est égal à celui du galet 60.
Etant donné que l'étalon 50 et le modèle 70 sont entraînés à une vitesse relativement faible, il n'est pas nécessaire d'appliquer une force telle que celle fournie par le ressort 65 sur le berceau 11. On utilise un bras d'équili brage 80 fixé audit berceau et qui s'étend dans une direction qui maintient le modèle 70 en contact avec le sabot 73. On peut ajouter des poids 81 audit bras pour exercer la force dé sirée sur le berceau.
Pour meuler l'aube 56 de la façon la plus efficace, et pour combiner en une seule opé ration ce qui normalement en nécessiterait quatre, on donne à la meule 42 (fig. 5) une forme telle qu'une face latérale meule un épau lement 90 de la racine 91 de l'aube 56. On donne au coin de gauche de la meule 42, en regardant la fig. 5, un rayon de courbure 92 permettant de meuler le raccord entre l'aube 56 et sa racine 91. La surface périphérique de la meule 42 est rectifiée pour présenter un rayon de courbure 93 auquel est raccordé le rayon 92.
Le but du rayon 93 est d'adapter la meule à toutes les courbures longitudinales de l'aube 56 et aussi de faciliter le meulage de la pièce à la cote, en une seule passe, après un meulage en plongée à cette cote, comme représenté à la fig. 5 dans laquelle la ligne en trait plein représente la pièce brute et la ligne pointillée, la limite de l'opération de meulage.
Pour mettre la machine en marche, l'opé rateur actionne l'interrupteur 100 (fia. 6) de démarrage de la machine qui relie une ligne<I>LI</I> par un conducteur 101 à un bouton-poussoir 102 de mise en marche de la meule. A partir du conducteur 101, le courant est également dirigé par des conducteurs 103 et 104, un bouton-poussoir 105 d'arrêt de la machine, à contact normalement fermé, et un conducteur 106, vers une bobine de relais OP de mise en marche d'un moteur 107 d'une pompe à huile.
Le relais OP ne comporte qu'un contact<B>108</B> qui ferme le circuit à partir de<I>LI</I> par les con ducteurs 103 et 104, le bouton-poussoir 105 et le conducteur 106 pour servir de circuit de maintien de la bobine de relais OP, l'autre extrémité de ladite bobine étant reliée à une ligne L.. Le démarrage du moteur 107 de la pompe à huile permet de disposer de fluide sous pression dans toute l'installation hydrau lique. L'opérateur appuie alors sur le bouton- poussoir 102 de mise en marche de la meule pour fermer le circuit partant du conducteur 101 et passant par un conducteur 109 pour aboutir à une bobine du relais W du moteur de la meule.
Ce relais, comme le relais OP du moteur de la pompe à huile, ne présente qu'un contact 110 du circuit de maintien. Ce pendant, il est entendu que d'autres contacts de ces deux relais, qui n'ont pas été repré sentés, servent à faire démarrer le moteur de la pompe à huile et le moteur de la meule res pectivement. Il en est de même du moteur d'une pompe à liquide de refroidissement, dont la bobine 111 est alimentée à partir de<I>LI</I> par le contact 108 de la pompe à huile, le con tact 110 du moteur de meule, des conducteurs 113, 109 et 114, et un interrupteur 115. L'autre extrémité de la bobine 111 est reliée directement à L2- On peut faire fonctionner la machine dé crite ci-dessus suivant l'un quelconque de trois cycles distincts.
On désignera le premier de ceux-ci par cycle de travail en une seule passe. Celui-ci consiste à faire d'abord avancer la meule dans la pièce sur toute la profondeur de coupe, c'est-à-dire à une dimension prédé terminée, et ensuite à amorcer un mouvement d'avance longitudinale relativement lent pour effectuer une opération de meulage qui est connue sous le nom de travail en une seule passe. A la fin de la course longitudinale, on dégage la meule de la pièce et l'on inverse le mouvement d'avance longitudinale pour ra mener rapidement la pièce et la meule à la position de départ.
Un autre cycle est appelé meulage en plu sieurs passes. Ce cycle consiste à faire avancer la meule dans la pièce à une profondeur pré déterminée, mais pas à la cote finale. Après quoi, on effectue un mouvement d'avance lon gitudinale à une vitesse beaucoup plus grande que celle employée dans le cycle en une seule passe. A la fin de la première passe, un mécanisme de comptage est actionné et la pièce et la meule effectuent un mouvement axial re latif de va-et-vient pendant un certain nombre de passes qui est déterminé par le compteur. A chaque inversion, la meule avance d'une quan tité prédéterminée, de sorte que lors de la passe finale elle a été amenée à la cote désirée.
Le troisième cycle est tout simplement une opération de meulage en plongée qui consiste à utiliser une meule ayant une largeur égale à la longueur de la surface à meuler. On fait avancer la meule, comme dans tout travail de meulage en plongée, jusqu'à ce qu'elle attei gne la cote désirée, après quoi on dégage la meule de la pièce. On peut utiliser ce cycle seulement sur des aubes présentant un contact rectiligne ou que l'on peut manipuler au cours d'une opération de meulage pour assurer un tel contact avec la meule.
On préfère le cycle en une seule passe aux deux autres cycles et on va en discuter plus à fond que des autres. Pour commencer, ce cycle ne nécessite pas une inversion du mouvement d'avance longitudinale et, par conséquent il n'est pas besoin de disposer des éléments né cessaires à un tel mécanisme, tels que soupapes d'inversion et levier d'inversion.
Pour commencer une opération de meulage, l'opérateur déplace un levier 200 vers la gauche (fig. 1, 3 et 6) afin de faire communiquer les orifices 201 et 202 d'un robinet 203. Le fluide sous pression d'une conduite 204 est dirigé par ledit robinet dans une conduite 205 vers l'extré mité de droite d'un tiroir inverseur 206 qui se dé place alors vers la gauche (fig. 6). Dans cette position du tiroir 206, le fluide sous pression d'une conduite 207 est dirigé par une conduite 208 et une soupape d'arrêt 209, des conduites 210, 211 et 212, vers une extrémité d'un cylindre d'avance rapide 213 pour entraîner un piston 214 et une vis d'avance 215 vers le bas sur la fig. 6.
La vis d'avance 215 agit, par l'intermédiaire d'un arbre vertical 227 du sup port de meule 40, pour déplacer ce support et la meule 42 montée sur lui, en coopération avec la pièce 56. Ce mouvement est ralenti par un dash-pot 219 pour le meulage de l'épaulement 90 de la pièce. En même temps, du fluide qui passe par la conduite 211 est dirigé par une conduite de dérivation 220 vers l'extrémité de gauche d'un cylindre 221 pour déplacer vers la droite un piston 222 glissant dans ce cy lindre. Ce mouvement du piston 222 actionne un interrupteur 120 et l'amène dans la position opposée à celle qui est indiquée dans la partie inférieure de la fig. 6.
Dans cette position de l'interrupteur 120, le courant qui provient de L1 est dirigé par un conducteur 121 vers un contact à ouverture 122 d'un relais HR. Le contact 122 ferme un circuit par un conducteur 123 qui aboutit à la bobine d'un relais<I>HF</I> et par un conducteur 124 à la bobine d'un relais CR4.
L'excitation du relais CR4 ferme des con tacts 125 et<B>126</B> ; le contact 125 relie LI par un conducteur 127 à un contact normalement fermé ou à ouverure 128 d'un relais<I>CRI</I> et un conducteur 129 alimente un électro-aimant- interrupteur à poussoir 130 normalement ou vert. Le contact 126 ferme un circuit partant de L., et comprenant un conducteur 131, un contact à ouverture<B>132</B> de CRI, un conduc teur 133 et l'autre borne de l'électro-aimant 130. L'électro-aimant 130 alors excité ferme un contact 134.
L'alimentation du relais<I>HF</I> met en marche le moteur 21 d'entraînement de la pièce par des contacts de relais (non représentés). L'ali mentation du relais<I>HF</I> ferme aussi un contact 135 qui ferme un circuit par un conducteur 136, le contact d'interrupteur à poussoir 134, un conducteur 137, des contacts 138 et 139 d'un interrupteur à fermetures successives 190, un conducteur 141 et l'interrupteur<B>11.5</B> de li quide de refroidissement pour exciter la bobine 111 du relais de démarrage du moteur de li quide de refroidissement (non représenté).
Lorsque le piston 214 et le support de meule 40 atteignent la fin de leur mouvement rapide de mise en position, la vis d'avance 215 sert à étrangler la sortie du fluide sous pres sion dans une conduite 216, ce qui met en jeu la pression pour déplacer une soupape 230 contre un ressort 231 pour diriger le fluide sous pression venant d'une conduite 232 par une conduite 233 jusqu'à un interrupteur 234 de pression d'avance rapide. Dans le cycle en une seule passe, l'interrupteur 234 ne joue aucun rôle avant la fin de l'avance lente.
Le fluide sous pression est fourni par une pompe 107 à travers une conduite 240 jusqu'à une extrémité d'une soupape de décharge 241, actionnée par la pression, d'un type bien connu. Le fluide sous pression passe à travers cette soupape dans une conduite 242 et une soupape de réduction 243 qui est reliée à son tour par une conduite 244 et une conduite 245 à l'ex trémité de gauche de la soupape de décharge 241. Le fluide provenant de la conduite 245 passe aussi par l'extrémité de gauche de la sou pape 241 et est amené par une conduite 218 et la conduite 207 à différentes parties de l'instal lation que l'on décrira plus loin.
Lorsque le robinet 203 est tourné vers la gauche, comme décrit plus haut et que le fluide sous pression est dirigé par la conduite 205 pour déplacer le tiroir 206 vers la gauche, l'expulsion du fluide sous pression par une con duite 253 est bloquée du fait que cette conduite est reliée à la conduite sous pression 207 par le tiroir 206. Le fluide provenant de l'extré mité de gauche de la soupape 241 est ensuite dirigé vers la conduite 245, une soupape 246, une conduite 247, une soupape de réduction 248 et une conduite 249 jusqu'à la tête d'un cylindre 250, en entraînant un piston 260 vers la gauche (fig. 6) afin d'assurer une avance de travail à la meule 42 et au support de meule 40.
Au moment où ledit piston approche de la fin de sa course vers la gauche, une tige de piston 261 qui est taillée en crémaillère et en prise avec un pignon 262 sur ladite vis 215, réduit le débit du fluide venant d'une conduite sous pression 263, en y provoquant l'établisse ment d'une pression et en déplaçant un tiroir 264 vers la gauche à l'encontre d'un ressort 265. Ledit tiroir dans cette position dirige le fluide sous pression de la conduite 263 par une conduite 266 pour actionner un interrup teur manométrique 267 d'avance lente, ce qui provoque la fermeture d'un contact 268.
La fermeture du contact 268 de l'inter rupteur manométrique 267 d'avance lente ferme un circuit passant par<I>LI</I> et un contact 235 de l'interrupteur manométrique 234 d'avance rapide, par des conducteurs 160 et 170 et un interrupteur 171 de sélection d'avance longitudinale, un conducteur 172, un contact <I>TRI,</I> des conducteurs 173, 174 et la bobine d'un relais CR2.
L'alimentation de CR2 ferme des contacts 175 et 176 en reliant respectivement<I>LI</I> et L2 à un électro-aimant 177 d'avance longitudinale pour déplacer un tiroir 270 d'avance longitudi nale vers la gauche contre un ressort<B>271,</B> en reliant une conduite sous pression 272 avec une conduite 273 aux étages 2 et 3 d'un distribu teur 274 d'avance longitudinale. A partir de l'étage 2 de ce distributeur, le fluide sous pres sion traverse l'étage 4 et une conduite 275 jusqu'à un petit alésage 276 de l'extrémité de gauche d'un tiroir 277 pour déplacer ce der nier vers la droite (fig. 6).
Le fluide est fourni au tiroir 277 à partir de la ligne sous pression 272 par l'étage 3 du distributeur 274 d'avance longitudinale et une conduite 278. Le tiroir 27.7 étant dans la position de droite, le fluide sous pression en provenance de la conduite 278 est dirigé par une conduite 279 vers l'extrémité de gauche d'un cylindre 280 de commande d'avance longitudinale pour repousser vers la droite un piston 281 et le chariot 41 porte- meule. Pendant ce mouvement, le galet 60 se déplace de gauche à droite sur la came-étalon 50, tandis que la meule 42 se déplace dans le même sens sur la pièce 56.
En même temps, le fluide provenant de la conduite 279 passe aussi par une conduite 282 pour actionner un interrupteur manométrique 283 de commande du sens de l'avance longitudinale pour ouvrir un contact 180 de cet interrupteur. Le rôle joué par l'ouverture de cet interrupteur fait partie d'un autre cycle et sera décrit plus loin.
Lorsque le chariot 41 atteint la fin de sa course vers la droite, une came 45 (fig. 6) portée par lui entre en contact avec un inter rupteur 44 de fin de la course de recul du support de meule, en fermant un circuit par tant de<I>LI</I> et passant par un conducteur 185, un interrupteur 186 sélecteur de position et un conducteur<B>187</B> pour exciter la bobine d'un relais CR3. L'excitation de CR3 ferme des con tacts 188 et 189 pour relier les lignes<I>LI</I> et L2 par des conducteurs 191 et 192 respective ment, afin d'alimenter un électro-aimant 193 de recul du support de meule.
Cet électro-ai mant déplace un tiroir 285 contre un ressort 286 pour relier une conduite de pression 287 à une conduite 288 qui mène à l'extrémité de droite d'un tiroir 289. Ce tiroir se déplace vers la gauche en entrant en contact avec une douille encochée 217 montée sur le robinet 203 pour faire tourner ce robinet dans le sens dextror- sum jusqu'à la position représentée à la fig. 6. Dans cette position du robinet 203, le fluide sous pression venant de la conduite 204 est dirigé par la conduite 290 vers l'extrémité de gauche du tiroir 206 et déplace ce dernier vers la droite de la figure 6.
Dans cette position, du tiroir 206, le fluide sous pression de la conduite 207 passe par un clapet de retenue 295 et une conduite 296 et atteint une chambre 297 adja cente au cylindre 213 d'avance rapide. Le fluide sous pression introduit dans cette chambre ramène à sa position de départ le pis ton 214 d'avance rapide. Aussitôt que ce piston s'est déplacé suffisamment pour découvrir une conduite 298, du fluide est dirigé par celle-ci vers le cylindre 250 d'avance lente pour dé placer le piston 260 vers la droite et pour pré parer le mécanisme d'avance pour la prochaine opération.
A ce moment, du fluide est égale ment dirigé de la conduite 298 et par une con duite 299 vers l'extrémité de droite du cylindre 221, pour déplacer le piston 223 vers la gauche et amener l'interrupteur 120 dans la position représentée à la fig. 6.
L'interrupteur 120 étant dans la position représentée à la fig. 6, le circuit passant par LI <I>,</I> le conducteur 121, le contact à ouverture 1-22 de HR, le conducteur 123 jusqu'à<I>HF</I> et CR4 , est coupé. Cependant, CR4 et<I>HF</I> restent ali mentés à partir de<I>LI</I> par un contact de main tien à ouverture 135 de<I>HF,</I> le conducteur 136, l'interrupteur 134, le conducteur 137, le con tact 138 de l'interrupteur 190 à fermetures successives, le conducteur 145 jusqu'à 121. Dans cette position de l'interrupteur 120, un circuit est fermé jusqu'au frein 25 dans lequel un interrupteur 320 peut être ouvert par la ro tation d'un bras 321 lorsque le moteur 21 change de sens.
A partir de l'interrupteur 320, le circuit continue par un conducteur 300, un contact 301 de<I>HF,</I> des conducteurs 302 et 303 jusqu'à un contact 304 de CR3, un con ducteur 305 jusqu'à la bobine de<I>CRI.</I> L'ali mentation de la bobine de<I>CRI</I> ouvre les con tacts 128 et 132 reliés par des conducteurs 129 et 133 à l'électro-aimant 130 à poussoir en désexcitant cet électro-aimant.
La désexcitation de cet électro-aimant libère le contact 134, qui cependant est maintenu fermé par une came <B>310</B> sur la broche de poupée principale jus qu'à ce que celle-ci tourne dans une position déterminée pour laquelle ladite came libère le contact 134, ce qui ouvre un circuit par le conducteur 137, le contact 138 de l'interrup teur 190, le conducteur 145, le conducteur 121, le contact à ouverture 122 de HR et le con ducteur 123 jusqu'à la bobine de<I>HF.</I> La désexcitation de<I>HF</I> ferme un circuit passant par un contact à ouverture 315 en excitant <I>CRI</I> à partir de<I>LI</I> par l'interrupteur 120, l'in terrupteur 320 à freinage, un conducteur 322, un contact 323 de<I>CRI</I> , un conducteur 302,
un contact 315 de<I>HF</I> jusqu'à HR. Un autre con ducteur 303 relie le conducteur 302 par le contact à ouverture 304 de CR3 et le conduc teur 305 pour maintenir<I>CRI.</I> . L'alimentation de HR ouvre le contact 122 et ferme des con tacts (non représentés) pour inverser le bran chement du moteur 21. L'inversion du moteur 21 libère le bras 321 qui se retire pour ouvrir le contact 320 de freinage, en coupant ainsi toute alimentation au moteur 21. L'ouverture du contact 320 coupe le circuit de maintien passant par un contact 323 dudit relais et le contact 304 de CR3 pour alimenter la bobine de<I>CRI.</I>
Lorsque le piston 214 d'avance rapide et le piston 260 d'avance lente sont revenus à leur position de départ, la pression ne s'exerce plus sur les interrupteurs manométriques 234 et 267, CR., est désexcité, ce qui ouvre le circuit d'alimentation de l'électro-aimant 177 d'avance longitudinale et permet au ressort 271 de dé placer le tiroir 270 d'avance longitudinale vers la droite. Dans cette position, le fluide sous pression venant de la conduite 272 passe par ce tiroir pour aboutir à une conduite 400, à l'étage 1 du distributeur 274 d'avance longi tudinale, et à une conduite 401 et à un petit alésage 402 de l'extrémité de droite du tiroir 277 pour déplacer celui-ci vers la gauche.
Dans cette position du tiroir 277, le fluide sous pression venant de la conduite 278 est dirigé par une conduite 403 jusqu'à l'extrémité de droite du cylindre 280 pour ramener le piston 281 et le chariot 41 vers la gauche, c'est-à- dire dans la position de départ. Avec la chute de pression dans l'extrémité de gauche du cylindre 280, l'interrupteur manométrique 283 d'avance longitudinale retourne à sa position normale avec le contact 180 fermé. Le circuit passant par ce contact avait précédemment été ouvert par la chute de pression dans l'inter rupteur manométrique 267 d'avance lente lorsque le mécanisme d'avance de la meule avait été remis en place.
En utilisant les différents interrupteurs sé lecteurs indiqués sur la fig. 6, on peut réaliser les autres cycles de fonctionnement. Si l'on désire imprimer au chariot 41 un mouvement de va-et-vient pour exécuter plusieurs phases successives, on peut utiliser un robinet inver seur 224 (fig. 6). Ce robinet peut être actionné par des taquets (non représentés) portés par le chariot 41 ou bien à la main au moyen d'un levier 225 (fig. 1 et 3). L'extrémité de gauche (fig. 6) de ce robinet inverseur est une soupape de réduction 226 qui est reliée de façon à assurer une temporisation réglable au cours du fonctionnement manuel ou automatique du mé canisme d'inversion.