Machine-outil à commande automatique. lia présente invention a pour objet une machine-outil à commande automatique, com prenant une broche rotative, des chariots porte-outils pouvant être déplacés de tacon à les approcher ou les éloigner de la broche, des moyens pour entraîner cette broche et ces chariots et agencés de façon que les change ments de vitesse de rotation de la broche et d'avance des chariots soient assurés par des mécanismes d'embrayage actionnés par des vérins pneumatiques commandés électrique ment par la machine elle-même,
ces moyens comprenant un disque-came unique comman dant toutes les opérations des chariots porte outils, caractérisée par le fait que lesdits cha riots consistent en des chariots transversaux et en un chariot porte-tourelle, que chaque mécanisme d'embrayage est.
actionné par Lui vérin pneumatique particulier, par le fait qu'elle comprend un dispositif de verrouil lage mécanique qui relie certains des méca nismes d'embrayage des changements de vi tesse d'avance _ desdits chariots et qui est agencé (le manière qu'on ne puisse embrayer qu'un seul<B>(le</B> ces mécanismes d'embrayage à la fois, un mécanisme de commande qui per met d'embrayer et de débrayer alternative ment un mécanisme d'embrayage primaire pour effectuer un déplacement à vitesse nor male < les chariots, un mécanisme d'embrayage Secondaire pour effectuer un déplacement à vitesse rapide desdits chariots,
ce mécanisme de commande permettant également d'arrêter simultanément ces deux déplacements, par le fait que le disque-caine est agencé pour com mander, par l'intermédiaire d'un dispositif de commande à mouvement alternatif, un outil à charioter correspondant monté coulis sant sur l'un des chariots, et en ce qu'elle comprend un autre dispositif de verrouillage comprenant un verrou prévu pour bloquer la tourelle du chariot porte-tourelle après chaque déplaceraient angulaire de celle-ci,
des circuits électriques commandant lesdits vérins pneumatiques, présentant des contacts prépa ratoires de commande et des relais, agencés de telle manière que, quand un contact de commande est actionné, il prend en charge le fonctionnement de<B>a</B>s circuits aussi bien dans le cas où le contact de commande précédem ment actionné a. quitté sa #position de com mande que dans le cas où il ne l'a pas quittée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma- elline-ontil objet de l'invention.
La fig. 1 montre la machine-outil en pers pective, cette machine-outil consistant en un tour revolver à commande automatique.
La, fig. ? est. une vue en bout de la ma chine en regardant vers la poupée, le pan neau d'extrémité étant brisé pour montrer la disposition et l'agencement des arbres et autres mécanismes disposés à l'intérieur de la poupée.
La fig. 3 est une vue partielle, à plus grande échelle, de l'arrière de la, poupée, le portillon et la plaque de fermeture ayant. été enlevés pour montrer la disposition et l'em placement respectif d'un certain nombre d'ar bres, d'engrenages et d'embrayages, et, phis particulièrement, la disposition des vérins pneumatiques servant à effectuer les varia tions de vitesse et d'avance.
La fig. 4 est une vue schématique de la machine-outil, montrant le mécanisme d'en traînement de la. broche et des chariots porte outils, les mécanismes d'embrayage destinés à effectuer les changements de la vitesse de ro tation de la broche et de la vitesse d'avance desdits chariots, ainsi que le mécanisme élec- tropneumatique qui sert à actionner ces mé canismes d'embrayage.
La fig. 5 est une vue en élévation de face, à. plus grande échelle, du tambour à griffes et des interrupteurs électriques préparatoires actionnés par ce tambour ou manuellement.
La fi . 6 est une vue en coupe longitudi nale du chariot porte-tourelle, suivant la ligne 6-6 de la fig. 1.
La fig. 7 est une vue en plan et en coupe partielle du chariot porte-tourelle, suivant, la ligne 7-7 de la fig. 6.
La fig. $ est une vue schématique par tielle du mécanisme de commande d'un outil monté coulissant sur la tourelle.
La. fig. 9 est une représentation schémati que partielle analogue à la fig. 8, montrant ledit mécanisme de commande dans une autre position de fonctionnement.
La fig. 10 est une vue en coupe verticale, à une plus grande échelle, d'une soupape pneumatique à solénoïde utilisée dans le mé canisme électropneumatique de commande des mécanismes d'embrayage.
La fig. 11 est une élévation en bout du mécanisme électropneumatique qui commande L'organe de friction ou cône d'embrayage des tiné à. déclencher les mouvements d'avance à vitesse normale ou à. vitesse rapide du cha riot porte-tourelle ou pour arrêter ses mouve ments.
La fig. 12 est une vue en coupe transver sale suivant la ligne 12-1? de la fig. 11 pour montrer certains détails dudit mécanisme électropneumatique.
La fig. 13 est une élévation latérale par tielle d'une extrémité dudit mécanisme électro- pneumatique, non représentée sur la fig. 31.
La fig. 14 est une élévation de la même extrémité du mécanisme électropneumatique représenté sur la fig. 13, et.
la fig. 15 est un schéma des connexions des circuits électriques de commande de la machine de la fig. 1.
La machine-outil représentée consiste en un tour revolver à commande automatique. Cette machine comprend un banc 24 à une extrémité duquel se trouve une poupée 20 munie d'une broche horizontale 21 montée sur paliers à l'intérieur de la poupée qui con tient les groupes moteur et de transmission variable de la machine. A l'extrémité anté rieure de la broche est monté, d'une manière rigide et au-dessus du banc 14, un mandrin de serrage 22, dans lequel on peut serrer de la manière habituelle une pièce à, usiner (non représentée).
Un chariot porte-tourelle 23 est monté sur le banc 24, de façon à pouvoir être animé d'un mouvement coulissant alternatif longitudinal par rapport au banc et parallèle à l'axe de la broche 21 et de façon à s'appro cher et à s'éloigner du mandrin 22 monté sur la broche 21; en outre, des chariots transver saux avant et arrière 25 et 26, respectivement, sont montés sur le banc 24 et disposés entre le mandrin 22 et le chariot 23, ces chariots transversaux peuvent être actionnés indivi duellement ou simultanément., de façon à être animés d'un mouvement alternatif dans une direction sensiblement perpendiculaire au mouvement. du chariot.
poite-tourelle 23 et de façon à se déplacer radialement par rapport à une pièce à usiner qui pourrait être main tenue dans le mandrin 22.
Si l'on se réfère en particulier aux fig. 1, 2, 3 et 4, on voit que la, poupée comporte un carter extérieur pour abriter les moteurs, une partie du mécanisme de transmission pour entraîner la broche et les chariots y compris ses mécanismes d'embrayage, le mécanisme électropneumatique destiné à. actionner ces mécanismes d'embrayage, le mécanisme élec trique de commande, et pour constituer égale ment des paliers 27 et 28 pour la broche 21, ainsi qu'un palier 29 pour l'arbre d'avance 30.
La partie supérieure du socle 24 constitue un organe 24a en forme de table sur lequel sont montés le chariot porte-tourelle 23 et les chariots transversaux 25 et 26, le mécanisme qui commande lesdits chariots et qui com prend le disque-came unique 135, l'arbre 154 et la roue à vis sans fin 151 entraînée par la. vis sans fin 1-18 solidaire de l'arbre d'avance 30. La broche 21 est entraînée par un moteur hl à vitesse constante relié à la broche au moyen d'une chaîne 33 passant autour d'un pignon à chaîne 27 calé sur l'arbre du mo teur et d'un pignon à chaîne 35 solidaire de l'arbre 36.
<I>Poupée.</I> Si l'on se réfère en particulier à la fig. 4, on voit qu'on a monté dans des paliers appro priés logés dans le bâti de poupée 20 deux arbres en alignement axial 36 et 37, l'arbre 36 étant, ce que l'on peut désigner sous le nom d'arbre moteur des vitesses, et l'arbre 37 étant, l'arbre récepteur des vitesses. Un arbre 38 parallèle aux arbres 36 et 37 est également monté dans la poupée 20 et est en liaison mé canique avec ces- arbres 36 et 37; cet arbre 38 porte des mécanismes d'embrayage compre nant deux embrayages doubles opposés.
Ces embrayages comprennent. les têtes d'em brayage 39, 40, 41 et 42 montées de manière à pouvoir tourner sur l'arbre 38; chaque em brayage double est muni d'un seul organe ou cône de friction (par exemple, les têtes d'em brayage 39 et 40 sont associées au cône 43, tandis que les têtes d'embrayage 41 et 42 sont associées au cône 44). Ainsi, lorsque les cônes 43 et 44 sont engagés avec l'une ou l'autre des têtes d'embrayage correspondantes, l'autre tête d'embrayage de chaque embrayage se trouve libérée. Les embrayages peuvent être de tout type approprié, bien que dans le dessin annexé on ait représenté des embrayages dou bles à disques.
Les organes ou cônes de fric tion 43 et 44 sont. clavetés coulissant sur l'ar- bre 38 et sont déplacés par des fourchettes appropriées, comme on le voit plus particu lièrement sur la fig. 4. Chacune des têtes d'embrayage 39, 40, 41 et 42 est respective ment solidaire d'engrenages 45, 46, 47 et 48, de dimensions différentes, en vue d'effectuer les changements automatiques de vitesse dé sirée. Les engrenages 45 et 46 des têtes d'em brayage 39 et 40 engrènent, respectivement, avec leurs pignons associés 49 et 50 montés sur l'arbre 36; les engrenages 47 et 48 des têtes 41 et 42 engrènent avec les pignons 51 et 52 montés sur l'arbre 37.
Grâce à cette dis position, pour obtenir les quatre changements automatiques de vitesse, le fonctionnement desdits embrayages est le suivant 1 Pour obtenir la vitesse angulaire de broche la plus réduite, le cône 43 coopère avec la tête d'embrayage 40 et le cône 44 avec la tête d'embrayage 42. Lorsque les organes se trouvent dans cette position relative, l'entraî nement partant de l'engrenage 35 s'effectue par l'intermédiaire de l'arbre 36, des pignons 50 et 46, jusqu'à l'arbre 38 qui fait tourner le pignon 48 avec l'engrenage 52 solidaire de l'arbre récepteur 37.
2 Pour obtenir la deuxième vitesse angu laire de la broche, le cône 43 reste solidaire de la tête d'embrayage 40, mais le cône 44 s'éloigne de la tête 42 pour coopérer avec la tête d'embrayage 41, l'entraînement se pro duisant dans ce cas à partir de l'arbre moteur 36 en passant par les pignons 50, 46, l'arbre 38, le pignon 47, le pignon 51 et. l'arbre ré cepteur 37.
3 Pour obtenir la troisième vitesse de ro tation de la broche, le cône 43 coopère avec la tête d'embrayage 39 (de manière à libérer la tête 40), et le cône 44 coopère avec la tête d'embrayage 42, s'il n'est pas déjà engagé avec celle-ci, de sorte que l'entraînement a lieu à partir de l'arbre moteur 36 en passant par les pignons 49, 45, l'arbre 38, les engre nages 48 et 52 pour aboutir enfin à l'arbre récepteur 37.
4 Pour obtenir la quatrième et plus grande vitesse angulaire de la broche, le cône 43 est solidarisé avec la tête 39, s'il ne se trouve pas déjà dans cette position, et le cône 44 est déplacé vers la tête 41, de ma nière que l'entraînement se fait à partir de l'arbre moteur 36 à travers les pignons 49 et 45, l'arbre secondaire 38, les engrenages 47, 51 pour aboutir à l'arbre récepteur 37.
D'après ce qui précède, on remarquera que, pendant ces quatre changements automa tiques de vitesse, une tête d'embrayage dans chacun des embrayages doubles considérés, ainsi que leurs pignons correspondants, sont toujours en prise, tandis que les deux autres têtes d'embrayage avec leurs pignons corres pondants tournent fous sur l'arbre secondaire 38 et que toute combinaison des deux em brayages peut être effectuée simultanément, à condition qu'au moment où une tête d'em brayage d'un embrayage est en prise, l'autre tête d'embrayage du même embrayage soit dégagée, ce qui est une caractéristique de sé curité, comme il apparaîtra.
au cours de la description détaillée du mécanisme d'action- nement desdits embrayages.
La transmission en direction de la broche se poursuit à. partir de l'arbre récepteur des vitesses 37, par les pignons 53 et 54 enlevables à la main, jusqu'à l'arbre 55. Ces pignons en- levables à la main sont respectivement soli daires des extrémités extérieures des arbres 37 et 55, de façon à être accessibles, comme on le voit sur la fig. ?, pour être changés rapi dement à la main à travers un portillon approprié prévu dans la paroi extrême du carter 20 de la poupée. Ces pignons peuvent être prévus par jeux de plusieurs dimensions permettant d'assurer des rapports de vitesse différents selon le procédé connu.
A partir de l'arbre 55, la machine peut être convertie en une machine à vitesse lente, en une machine à vitesse rapide et inverse ment. Cette conversion n'empêche nullement les changements de rapport qui sont effectués au moyen des pignons 53 et 54 remplaçables à la main et par les mécanismes d'embrayage qui viennent d'être décrits. Cette conversion peut être effectuée grâce à la prévision, sur l'arbre 55, de cannelures multiples 56, per mettant à un pignon baladeur double 57 et 57a de coulisser, de commander par le dépla cement de ce pignon double assuré à la main soit l'engrènement du pignon 57 à vitesse ré duite avec son pignon correspondant 58, soit l'engrènement du pignon 57a, à grande vitesse avec son pignon correspondant 59.
Le pignon baladeur 57-57a, peut être déplacé au moyen d'une tringle 57b montée de manière à cou lisser dans des ouvertures formant paliers dans le bâti 20 de la poupée, cette tringle étant munie d'une fourchette 57c à une extré mité et d'une denture de crémaillère<B>57d</B> en grenant avec un pignon 57e solidaire d'an arbre<B>57f</B> qui traverse la. paroi antérieure du carter 20 de la poupée pour recevoir l'extré mité d'une clé ou manivelle à douille.
On observera que les engrenages .58 et 59 sont clavetés sur un arbre de renvoi 60 et que l'engrenage 59 engrène avec une roue dentée 61 clavetée surin manchon 62, dans lequel est engagée l'extrémité arrière de la broche 21 par l'intermédiaire de cannelures 6:3 qui en permettent le réglage longitudinal. lie manchon 62 est supporté à son tour en 28 dans le carter de poupée 20, de même que l'arbre 55 et l'arbre de renvoi 60, au moyen de roulements à billes appropriés.
L'extrémité antérieure de la broche 21. ou extrémité côté mandrin est supportée par un coussinet 64 qui coulisse dans un alésage 27 du carter 20, de façon à pouvoir se déplacer axialement et à. assurer ainsi le réglage Ion- gitudinal de la broche 21 pour l'approcher ou l'éloigner du chariot 23 ou d'une face dé terminée de la, tourelle de ce chariot. Ce ré- plage peut être effectué par un pignon 65 monté dans la poupée et engrenant. avec une crémaillère 66 formée sur la périphérie du coussinet 64, le pignon étant, actionné au moyen d'un arbre 67 muni d'un bout carré passant à. travers le carter 20 de la poupée (voir fig. 1).
Entraînement de l'arbre d'avance. L'entraînement de l'arbre d'avance 30, qui actionne le chariot porte-tourelle ?3 et les chariots transversaux 2:5 et 26, est relié direc- tenxent à la broche 21, de manière que l'avance soit constamment fonction de la vitesse angu laire de la broche. L'impulsion de commande de l'avance provient du manchon 62 de la broche, qui comporte une denture 68 engre nant avec une roue dentée 69.
Cette dernière est clavetée sur un arbre de renvoi 70 soli daire d'un pignon droit 69a, de manière à entraîner la roue dentée 71. clavetée à une extrémité d'un arbre 72 qui comporte égale ment un pignon 73 solidaire de cet arbre et destiné à entraîner l'engrenage 75 par l'inter médiaire de la roue 74. L'engrenage 7 5 est claveté sur un arbre moteur 76 qui est aligné avec un arbre récepteur<B>77,</B> de taon à tour ner indépendamment l'un de l'autre pour effectuer les mouvements d'avance du chariot porte-tourelle 23 et des chariots transversaux 25 et 26.
On peut obtenir différentes vitesses d'avance de ces chariots à partir de l'arbre 76, par l'intermédiaire d'engrenages rempla- çables à la main, coopérant avec trois méca nismes d'embrayage. Comme on le voit sur les fig. 2 et 4, trois arbres secondaires 78, 79 et 80, séparés et indépendants, sont groupés autour des arbres alignés, moteur 76 et récep teur 77, et supportés par des paliers prévus dans le carter 20. Chacun de ces trois arbres secondaires 78, 79 et 80 supporte un méca nisme d'embrayage comportant une tête d'em brayage 81, 83 et 85, respectivement, montée de façon à pouvoir tourner sur ces arbres.
Chaque tête d'embrayage est respectivement solidaire d'un engrenage correspondant 82, 84 et 86. Chacun de ces engrenages a une taille différente et engrène, respectivement, avec un train d'engrenages solidaire d'tin mécanisme d'embrayage primaire présentant une tête d'embrayage 87 montée de manière à pouvoir tourner sur l'arbre récepteur 77. Le train d'engrenage.s comprend trois éléments d'en grenage 88, 89 et 90 constamment en prise avec les pignons 82, 84 et 86, respectivement.
De même, chacun des arbres secondaires pré cités 78, 79 et 80 est respectivement, muni d'un organe ou cône de friction 91, 92 et 93 coulissant sur des cannelures formées sur ces arbres, de manière à pouvoir être embrayés oui débrayés par rapport aux têtes d'em brayage montées sur les arbres secondaires.
L'arbre récepteur 7 7 supporte également un mécanisme d'embrayage secondaire pré sentant une tête d'embrayage 94 montée de manière à pouvoir tourner sur cet. arbre et portant un engrenage correspondant 95. La tête d'embrayage 94 est opposée par rapport à, la tête d'embrayage 87, de manière à être asservie par le cône ou organe de friction 96 coulissant sur l'arbre 77, de manière que L'une des têtes d'embrayage 87 ou 94 soit. en prise, tandis que l'autre est libérée, ou que les deux soient. libérées lorsque le cône 96 se trouve en position neutre.
La tête d'em brayage 94 sert à relier l'arbre 77 au moteur 100 pour effectuer les déplacements rapides à vide du chariot porte-tourelle 23, des cha riots transversaux 25 et 26 et, à, cet effet, son engrenage associé 95 est entraîné par le mo teur 100.
Lés arbres secondaires 78, 79 et 80 sont entraînés par l'arbre moteur 76, par l'inter médiaire des engrenages remplaçables à la. main (respectivement 101-102, 103-104 et 105-106) montés sur les extrémités de ces arbres, de manière à pouvoir être facilement démontés à la main à. travers une ouverture appropriée prévue dans le carter 20 et à per mettre ainsi différentes combinaisons de rap port de vitesse entre l'arbre moteur 76 et ces arbres secondaires. Avec le choix d'engrenages indiqués sur le dessin, l'arbre secondaire 78 de première avance ou de passe fine du mé canisme d'avance est entraîné par les pignons 101 et 102.
Le deuxième arbre d'avance 79 ou arbre d'avance intermédiaire est entraîné par les pignons 103 et 104, et le troisième arbre secondaire 80 d'avance d'ébauche est entraîné par les engrenages 1.05 et 106, tous ces engrenages étant remplaçables à, la main de la façon habituelle, comme indiqué ci- dessus.
Les trois changements automatiques d'avance à vitesse normale des chariots 23, 25 et 26 sont obtenus de la faon suivante: 1 Pour les passes fines effectuées par les dits chariots porte-outils et lorsque tous les cônes d'embrayage 91, 92 et 93 sont dégagés de leur tête d'embrayage respective, le cône lit est déplacé pour réaliser le couplage avec la tête 81, tandis que le cône 96 est accouplé à la tête d'embrayage 87, l'entraînement s'ef fectuant alors à partir de l'arbre moteur 7f> par l'intermédiaire des roues remplaçables à la main 101, 102, de l'arbre 78 de la tête d'embrayage 81, des roues 8?, 88 et de la tête d'embrayage 87 pour aboutir à l'arbre récep teur 77.
On remarquera que le cône d'em brayage 96 est accouplé avec la. tête 87 pen dant toutes les opérations d'avance à vitesse normale des chariots porte-outils et n'est libéré de cette position qu'au moment. où l'on désire effectuer des mouvements rapides à vide des chariots porte-outils ou lorsque le mécanisme d'avance est actionné à. la main pour procéder à, un réglage ou lorsque la ma chine est arrêtée.
? Pour la deuxième avance ou avance intermédiaire des chariots porte-outils, les cônes 91 et 93 étant libérés de leur tête d'em brayage respective, on déplace le cône 92 pour l'accoupler avec la tête 83, afin que l'entraînement. soit produit à partir de l'arbre moteur 76, par l'intermédiaire des roues den tées remplaçables à la main 103, 104, de l'ar bre 79, de la tête d'embrayage 83, des pignons 84, 89 et de la tête d'embrayage 87 pour abou tir à l'arbre récepteur 77.
3 Pour la troisième vitesse d'avance, c'est-à-dire pour effectuer les passes d'ébau che à l'aide des chariots porte-outils et lors que les cônes d'embrayage 78 et. 79 sont libérés de leur tête d'embrayage respective, on réalise le couplage du cône 93 avec la tête 85, ce qui assure l'entraînement à partir de l'arbre moteur 76 en passant par les roues dentées 105, 106 remplaçables à la main, l'ar bre 80, la, tête d'embrayage<B>8,5,</B> les pignons 56-.90 et la tête d'embrayage 8 7 qui coin- mande l'arbre récepteur 77.
Ainsi qu'on le verra plus loin, le méca nisme électropneumatique qui actionne les cônes d'embrayage 91, 92 et 93 est prévu de telle manière que lorsqu'on actionne l'un quel- conque de ces .trois cônes d'embrayage pour l'accoupler à sa tête d'embrayage, les autres cônes qui étaient précédemment, en prise sont libérés, ce qui permet donc l'accouplement d'un seul de ces trois embrayages simples à la fois, tandis que les autres têtes d'embrayage et leurs engrenages associés tournent fous sur leurs arbres respectifs.
Ainsi, les arbres se condaires<B>78,</B> 79 et 80 sont continuellement animés d'un .mouvement rotatif à partir de l'arbre moteur 76, par l'intermédiaire des roues dentées précitées. remplaçables à la main.
Le mouvement à vitesse rapide du chariot porte-tourelle 23 et des chariots transversaux 25 et 26 (c'est-à-dire leur mouvement à vide qui a lieu à, partir de l'instant où l'un quel conque des outils en fonctionnement a ter miné sa passe est ramené en arrière pour l'éloigner de la pièce en cours d'usinage, pen dant que la tourelle exécute une fraction de tour pour préparer l'opération suivante, et qu'elle est déplacée en avant pour diriger sur la pièce le jeu d'outils suivant) est obtenu au moyen du moteur 100 des mouvements ra pides, par l'intermédiaire d'une chaîne 97 qui relie des pignons calés, respectivement,
sur l'arbre du moteur 100 et sur L'arbre 98a pour entraîner des engrenages fous 98 et 99 cons tamment en prise l'un avec l'autre, ce dernier engrenant à. :son tour avec la, roue correspon dante 95 de la tête d'embrayage 9-t. Le moteur 100 fonctionne à. vitesse constante pendant toute la durée du fonctionnement de la ma chine, et. lorsque la tête d'embrayage 94. est accouplée automatiquement.
par le cône d'eni- bray age 96, de manière à libérer la tête d'em brayage 87, un mouvement rapide est appli qué à l'arbre récepteur<B>77.</B> Lorsque les outils de la tourelle et/oui des chariots transversaux ?5 et 26 se trouvent de nouveau en position d'attaque pour exécuter des opérations de coupe sur la pièce à usiner, la. téte d'em- bravage 94 est débra@-ée, tandh:
que la tête d'embrayage 87 est. embrayée par le cône 96, ce qui anime de nouveau l'arbre 7 7 d'un mouvement d'avance à vitesse normale. Lors que la machine fonctionne en mouvement ra pide, le train de pignons 88-89-90 tourne fou sur l'arbre 77, tandis que l'arbre 76 tourne également fou à l'extrémité de l'arbre 77, comme on le voit en 76a.
Le mouvement d'avance à vitesse normale ou à vitesse rapide est transmis de l'arbre ré- eepteur 77 à l'arbre d'avance 30 (qui actionne le chariot porte-tourelle 23 et les chariots transversaux 25 et 26) par l'intermédiaire de l'engrenage 107 solidaire de l'arbre 77 et engre nant avec l'engrenage 111 claveté sur l'arbre d'avance 30.
Les différentes opérations de la machine sont commandées automatiquement au moyen d'un dispositif présélecteur de commande, indiqué d'une façon générale en 112, disposé sur et à l'intérieur de la partie avant du carter clé poupée 20 (voir fig. 1 et 2).
Ce dis positif de commande est entraîné par un pignon conique 113 solidaire de l'arbre ré cepteur 77 et. qui engrène avec la. roue coni que 117 clavetée sur l'ai-lyre<B>1.18</B> dont l'extré mité opposée comporte une vis sans fin 119 solidaire (le l'arbre 118, qui entraîne à son tour une roue à vis sans fin 120 fixée à une extrémité d'un tambour à griffes 121 qui est monté clé manière à tourner librement sur un arbre-support 121a. Ainsi, la transmission du mouvement entre le tambour à griffes 121 et l'arbre d'avance 30 ne peut subir aucune altération.
Sur le tambour à griffes 121 (fia. 1, 2 et 5), dont la surface périphérique comporte une série de fentes parallèles dispo sées dans le sens circonférentiel, on peut fixer d'une manière réglable, dans ces fentes, des griffes ou taquets 122 disposés de manière à actionner des interrupteurs ou contacts élec triques placés sur un boîtier 123 qui sur monte le tambour. Les interrupteurs sont dis posés sur un rang qui s'étend longitudinale ment par rapport à la périphérie du tambour à griffes et sont au nombre (le douze clans la. machine représentée, ces interrupteurs ou contacts étant. désignés par les lettres A à L.
()n a prévu onze rangées circonférentielles de fentes 121b dans le tambour à griffes pour commander onze interrupteurs sur les douze prévus, à savoir les interrupteurs B à I, in- elus. [.'interrupteur 4. est muni d'un dispo- sitif de sûreté permettant de couper tout. mouvement. automatique commandé par le moteur aux chariots porte-outils lorsqu'on commande leur déplacement à la main. L'in terrupteur I arrête automatiquement ou ma nuellement la rotation de la broche, par exem ple lorsqu'on désire déplacer les organes de la machine par à-coup à la main, pour son ré glage.
Le restant des interrupteurs actionne des soupapes électropneumatiques pour com mander le mouvement desdits mécanismes d'embrayage pour modifier la vitesse de ro tation de la broche, la vitesse d'avance du chariot porte-tourelle et des chariots trans- v ersaux pendant des opérations de coupe, les mouvements coulissants rapides et à vide des chariots ou pour en arrêter complètement le mouvement, sauf en ce qui concerne les mou vements qu'il est possible d'effectuer par des leviers ou manivelles à main.
Les interrupteurs B à L sont commandés par les griffes ou taquets 122, par l'intermé diaire de leviers interposés b à, 1, respective ment, un de ces leviers étant prévu pour cha que interrupteur et établi pour coopérer avec chaque interrupteur correspondant désigné par les lettres majuscules qui figurent sur le boîtier 123. Ces leviers s'étendent transversa lement ou radia.lement par rapport au tam bour à, griffes, et ils sont montés à, pivote ment sur un arbre 12-1 monté à son tour dans des consoles 125.
Les extrémités arrière 126 F des leviers (fig. 2) s'étendent au-delà de l'ar bre 12-1 pour attaquer ].'arrière des barrettes d'interrupteur 123a, qui servent de butée; la partie antérieure des leviers est plus lourde et s'étend au moins jusqu'à -une ouverture allongée 127 (fig. 1.) dans la paroi avant de la poupée 20, où ils peuvent être manipulés et soulevés de leur position normale pour l'actionnement de l'un quelconque des inter rupteurs b à 1.
Pour plus de facilité, les le viers<I>f,</I> g, <I>h</I> s'étendent au-delà de l'ouverture <B>127.</B> Le bord inférieur de chacun de ces le viers, de b à 1. inclus, est muni d'une patte z dirigée vers le bas et placée de manière à se trouver sur le parcours d'une griffe ou ta quet 122 fixé au tambour, de manière à sou- lever ces leviers, respectivement, de façon que les poussoirs réglables de contact 128 actionnent le bouton Y, soumis à un ressort de rappel, de leur interrupteur respectif.
Comme on le voit sur les fig. 1, 2 et 5, l'arbre 118 qui porte la vis sans fin de com mande de la rotation du tambour est muni à son extrémité extérieure d'un bout carré 118a destiné à recevoir une manivelle ou autre dis positif permettant d'actionner la machine à la main à des fins de réglage, comme connu. Lorsqu'on effectue une telle manouvre ma nuelle, il est désirable, pour des raisons de sécurité, que le moteur des mouvements ra pides 100 soit coupé.
L'interrupteur A est un interrupteur d'arrêt du mouvement des chariots pour toutes les opérations automati ques des chariots porte-outils, et il comporte un plongeur à ressort destiné à. être com mandé par le poussoir 128 du bras de levier a solidaire de l'arbre 124 pour appuyer sur ce plongeur en s'opposant à l'effort exercé par le ressort.
L'extrémité de l'arbre 7.24 du côté de l'arbre 118 comporte un levier soli daire 129 dont la partie extérieure libre 129n se trouve normalement dans une position qui empêche l'introduction d'une manivelle ou instrument quelconque sur le bout carré 118a. pour effectuer une manouvre manuelle, cette introduction ne pouvant être effectuée qu'au cas où l'extrémité libre du levier 129 est sou levée à la main, ce qui fait tourner l'arbre solidaire 124 autour de son axe et soulève le levier a qui appuie sur le plongeur de l'in terrupteur 3 et détermine le fonctionnement de cet interrupteur.
Chariot porte-tourelle et chariots transversaux. Ainsi qu'on l'a dit plus haut, tous les mouvements du chariot porte-tourelle 23 ainsi que ceux des chariots transversaux 2 5 et 26 sont commandés par le disque-came 135 unique entraîné par l'arbre d'avance 30 muni de la vis sans fin 148 solidaire de cet arbre et engrenant avec la roue 151 de vis sans fin solidaire de l'arbre 154 dudit disque-came, ce dernier servant, en outre, à. déverrouiller la tourelle 165 et à modifier la position angu laire de la tourelle, à commander un disposi tif sélecteur S (fig.
7) permettant d'embrayer ou de débrayer la liaison mécanique d'action- n.ement des chariots transversaux 25 et<B>26</B> par rapport au chariot porte-tourelle 23 (voir fig. 1, 4, 6 et 7).
Les perfectionnements concernant le cha riot porte-tourelle 23 consistent. 1 à forcer d'une façon positive le verrou 175 à regagner sa position de verrouillage pour assurer une mise en place angulaire précise de la tourelle ainsi qu'un verrouillage d'accouplement ou serrage de la tourelle dans la position angu laire requise, ce qui se traduit par un accrois sement de la précision d'usinage de la ma chine; 2 en un dispositif de commande du mouvement coulissant du chariot: toutes ces opérations sont commandées initialement par le disque-came 135, en plus de ses autres fonctions déjà mentionnées dans le paragra phe précédent.
Le chariot porte-tourelle 23 a la forme d'une boîte creuse et plate munie d'une ouverture longitudinale et centrale re lativement large 23a sur sa face inférieure. Les bords de l'ouverture 23a, sont décalés de manière à former des gorges reposant sur des glissières 136 et 137 sur lesquelles le ehariot 23 se déplace avec un mouvement de va- et-vient par rapport au mandrin 22 sous l'action du disque-came<B>135</B> disposé horizon talement à l'intérieur du chariot 23 et au- dessus des glissières 136 et 137.
Le disque- came 135 est muni sur sa face supérieure d'une rainure-came 135n de forme sensible ment en caeur, et il est prévu un galet de gui dage 147 porté par la face inférieure de la paroi supérieure du chariot 23 et pénétrant dans la rainure-came 135a,, étant entendu que le disque 135 tourne dans le sens indiqué par la flèche sur la fig. 7.
Le disque-came 135 exécute un tour com plet pour chaque mouvement alternatif com plet du chariot 23, c'est-à-dire à partir de son point de départ arrière (lorsque la tou relle 165 est calée en position angulaire), en avant. vers le mandrin 22, et. en arrière vers son point de départ. Le chariot 23 est repré- senté sur les fig. 1, 6 et 7 dans sa position arrière ou à son point de départ et immédia tement après que la tourelle a été placée dans la position angulaire prévue pour la passe ou opération suivante et verrouillée dans cette position par le verrou 175.
La tourelle 165 comporte des faces poly gonales porte-outils ainsi qu'un moyeu 172 monté de manière à pouvoir tourner autour d'un axe vertical dans l'extrémité anté rieure du chariot porte-tourelle 23; les faces porte-outils s'étendent au-dessus du chariot 23 en face du mandrin 22. Contre l'extrémité inférieure du moyeu 172 est, appliqué un dis que ou plateau de verrouillage ou de calage en position angulaire 174.
Ce disque est en forme de couronne et il est fixé par des vis 174a. La surface inférieure du disque 17-1 est munie d'une série de gorges 176, une pour chaque face de la tourelle disposée avec un certain décalage par rapport au rayon, comme on l'a indiqué en pointillé sur la fig. 7; ces gorges servent à recevoir un doigt d'entraînement 180 porté par le disque-came 135 et prévu pour la mise en place angulaire de la tourelle.
La surface supérieure du dis que 174 présente un diamètre plus petit pour réserver une gorge circulaire 178 placée au dessous du moyeu 172, la surface extérieure ou périphérique de cette partie à diamètre réduit ayant une forme polygonale, comme en 179, de manière à correspondre avec le nom bre et la position des faces de la tourelle. Les surfaces polygonales 179 sont inclinées vers le haut et vers l'intérieur, elles forment des butées prévues de manière à correspondre à. des surfaces de contact formées sur le verrou 175.
Le verrou 175 est maintenu dans une face antérieure rainurée 181 du bloc de guidage 163, la paroi intérieure ou partie à profil ré gulier de la rainure étant oblique, comme on le voit sur la fig. 7 du dessin, de façon à constituer une mortaise de calage pour que le verrou 175 glisse dans cette ouverture dans le sens longitudinal de celle-ci et transversal de la machine et que ce verrou atteigne sa position de verrouillage ou de calage grâce à l'action d'un ressort de rappel 190; dans cette position, la face chanfreinée droite du verrou se coincera contre une surface corres pondante 179, à chanfrein inverse, du disque 174, le bord opposé du verrou 175 ayant une forme qui s'adapte au fond de la. rainure 181.
En un point déterminé du mouvement de retour du chariot 23 et avant. que celui-ci atteigne sa position arrière la plus reculée, le disque-came 135 déplace la came 182 mon tée sur sa face supérieure, pour l'amener en contact avec un galet 183 porté par un levier 184, de manière à basculer ce dernier dans le sens inverse aux aiguilles d'une montre, par rapport à la fig. 7, et en raison de la liaison mécanique entre ce levier et le verrou 175, ce dernier est tiré en arrière, hors de sa posi tion de verrouillage, en opposition à la ten sion du ressort 190, de manière à libérer la tourelle 165 et à permettre un autre calage angulaire de celle-ci.
Le levier 184 pivote à une extrémité sur l'axe 185 solidaire d'une partie arrière du chariot 23, tandis que son autre extrémité comporte une partie arrondie 187, cette partie arrondie s'étendant à Pinté rieur d'une gorge avant correspondante 188 prévue à une extrémité du verrou 175.
Lorsque ce verrou a été retiré de cette faon, le doigt 180 aura été déplacé de ma nière à pénétrer dans une des gorges 176 de mise en place angulaire, cette gorge ayant été déplacée jusqu'à une position lui permettant, de recevoir le doigt 180, par un déplacement angulaire antérieur de la tourelle. Ayant pénétré dans cette gorge et continué son mou vement avec le disque-came 135, le doigt 180 a déplacé la tourelle 165 d'un cran ou d'une face et on voit ce doigt 180 sur la fig. 7 au moment où il quitte la gorge.
Pendant cette mise en place angulaire de la tourelle 165, la partie découpée 189 du bloc de guidage 163 a reçu la partie découpée en saillie 189a du verrou, ce qui a déplacé le verrou vers la. droite et formé un jeu suffi sant pour permettre la rotation de la tourelle.
Après que le doigt d'entraînement 180 de la tourelle a sensiblement terminé la mise en place angulaire de celle-ci, l'arrondi 182a de la came 182 libère le levier 184 pour per mettre au ressort de rappel 190 d'exercer une traction sur le verrou 175 et l'amener vers sa position représentée à la fig. 7, dans la quelle il se cale entre le fond de la rainure 181 et la surface chanfreinée correspondante 179 du disque 171 fixé au-dessous de la tou relle.
Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, un des per fectionnements de la machine représentée ré side dans la disposition du ressort de rappel 190 et dans -un moyen prévu sur le disque- came 135 pour caler d'une manière positive le verrou 175 dans sa position de verrouil lage et pour immobiliser la tourelle après que le verrou a été préalablement placé dans cette position sous l'effet du ressort de rappel 190.
A cet effet, et toujours en se référant à la fig. 7, on a disposé le ressort 190 à l'inté rieur du chariot 23, le long de sa paroi arrière, de façon qu'une extrémité du ressort soit fixée au chariot au moyen d'un axe 194, tandis que son autre extrémité, du côté du verrou 175, est reliée à une extrémité d'un levier coudé 196 d'un dispositif compensa teur. L'autre extrémité du levier coudé 196 s'articule sur le verrou 175, par exemple de la façon indiquée en 197, au moyen d'une barrette de connexion 195.
Le dispositif compensateur comprend, en outre, une biellette 196a fixée au coude du levier 196 et articulée sur une goupille ou un boulon 196b fixé sur la surface inférieure de la paroi supérieure du chariot 23. Ce dispo sitif compensateur, soumis à la traction du ressort 190, produit un effet de déclic très efficace sur le verrou 175 pour le rappeler dans sa position de verrouillage. Dans cer taines conditions de fonctionnement de la machine, l'action du ressort 190 par elle- même est insuffisante ou impropre à effec tuer simultanément la mise en place précise et le coincement ou calage de la tourelle 165.
Pour surmonter cette difficulté, le bras inter médiaire ou central 183a du levier 184 qui supporte le galet à came 183 se prolonge laté ralement et transversalement au disque-came 135, de façon que son extrémité libre se trouve de l'autre côté de l'axe 153 de pivote ment de ce disque-came 135.
Cette extrémité libre du bras 183a porte un galet suiveur 183b qui coopère avec une came-ergot 183c, fixée d'une manière réglable sur la face su périeure du disque-came 135, après que le ressort 190 a rappelé le verrou 175 et, par conséquent, l'extrémité 187 vers sa position de mise en place et de calage de la tourelle; cette coopération entre la came 183c et le galet 183b a pour effet d'exercer une pression sur le levier 184 qui tend à le déplacer dans le sens des aiguilles d'une montre, suivant la fig. 7, de sorte que son extrémité 187 exerce une pression de compression sur le verrou 175, de manière à coincer positivement celui-ci et d'assurer avec précision la mise en place an gulaire et le blocage de la tourelle 165.
Au même instant, o11 à peu près, où la tourelle 165 est déplacée vers sa position angulaire suivante, un doigt 240 solidaire du disque-came 135 pénètre dans l'une des rai nures 239, à décalage radial, ces rainures étant prévues dans la surface inférieure d'une roue ou disque de repérage angulaire 235 appartenant au mécanisme sélecteur S des chariots transversaux, susceptible de mettre en ouvre, suivant la façon dont le sélecteur a été réglé pour une opération d'usinage par ticulière, l'un ou l'autre, ou aucun des cha riots transversaux 25 et 26.
Il suffira de sa voir que les taquets de verrouillage 230 (fig. 7), commandés par le sélecteur S ver rouillent ou libèrent les crans r prévus sur les tringles-poussoirs 205 qui actionnent les chariots transversaux par rapport au mouve ment de va-et-vient du chariot porte-tourelle 23. Ainsi, après chaque tour complet du sélec teur S, une patte ou doigt d'entraînement 344 solidaire du disque 235 actionne un levier 3.15 d'une pompe de graissage 346.
Après que la tourelle a été mise en place angulairement et bloquée dans cette position, et que la sélection convenable des chariots transversaux a été effectuée, le chariot 23 est actionné par le disque-came 135, avec un mouvement à vitesse@rapide transmis du mo teur 100 par l'intermédiaire de la tête d'em- brayage 94, de l'arbre récepteur 77 et de l'arbre d'avance 30, en direction du mandrin 22 jusqu'au moment où l'outil (non repré senté) que comporte la face correspondante de la tourelle est au point d'entrer en contact avec la pièce à usiner (non représentée) maintenue par le mandrin.
A ce moment, une griffe 122 du tambour à griffes 121, agissant par l'intermédiaire de dispositifs décrits phis loin, déplace le cône d'embrayage 96 pour le libérer de la tête d'embrayage 94 et l'em brayer avec la tête d'embrayage 87, ce qui imprime au chariot 23 un mouvement d'avance et de coupe lent jusqu'au moment. où cette opération de coupe est terminée. .11 est bien entendu, naturellement, que le cycle de fonctionnement de la machine dépend du nombre de faces que comporte la tourelle 165, ou du nombre de ces faces devant être uti lisées pour une opération déterminée sur une pièce à usiner suivant le réglage de la ma chine; par exemple, celle-ci peut être équipée d'un mécanisme permettant de sauter une ou plusieurs faces de la tourelle.
Par consé quent, à l'extrémité de chaque mouvement d'avance en avant du chariot 23 vers le man drin, lorsque le galet 147 se trouve sur la partie arrondie v-v' de la came-rainure 135a du disque-came 135, un dispositif de com mande T, à mouvement vertical destiné à assurer les mouvements coulissants des outils, qui est monté sur l'extrémité avant du cha riot 23, entre en action. Le mécanisme qui commande ce dispositif T constitue un perfec tionnement de la machine représentée.
Le dispositif T de commande pour outils à charioter montés coulissant sur la tourelle, tel que généralement utilisé sur les tour revolver à commande automatique, comprend une barrette montée de manière à coulisser et munie d'une extrémité supérieure t' munie d'un cran et destinée à coopérer avec un organe également à cran et complémentaire t2 faisant partie du dispositif<B>165e</B> de l'outil à charioter correspondant fixé sur l'une quel conque des faces de la tourelle 165 (ce dispo sitif étant partiellement représenté sur la fig. 6). Par conséquent, lorsqu'une face quel- conque de la tourelle 165 porte un outil à.
charioter et lorsque cette face se présente en position de travail, l'organe t2 de l'outil à charioter coopère avec l'extrémité t1 du dis positif de commande T. Ces outils à charioter sont généralement utilisés pour former des gorges et des cavités intérieures dans la pièce à usiner.
Le mouvement vertical est appliqué au dispositif de commande T de l'outil à cha- rioter par une tringle 400 disposée à l'inté rieur du chariot 23 au-dessous du disque- came 135, qui s'étend dans le sens longitudi- na.1 du chariot 23 entre l'axe 153 de pivote ment du disque-came 135 et la glissière 137. L'extrémité arrière de la tringle 400 est amincie et est montée en glissière en 401 dans un palier formé dans le chariot 23.
L'extré mité antérieure de la tringle 400 est montée d'une manière analogue, de faon à coulisser en 402 dans un palier formé dans le chariot 23 et comporte une denture de crémaillère 403 qui engrène avec un pignon long 404 dont l'axe tourne dans des paliers formés en 405 dans le chariot. Le dispositif de commande T comporte également une denture de crémail lère 406 qui engrène avec le pignon 404 (voir fig. 6 et 7).
A proximité de l'extrémité arrière de la tringle 400, et sur la surface supérieure de celle-ci, on a prévu un organe de verrouillage ou plaquette allongée et plate 407 formant butée et s'articulant. par son milieu sur cette tringle au moyen d'un axe vertical 408 soli daire de la tringle.
L'extrémité antérieure 409 de l'organe de verrouillage 407 peut avoir une forme biseautée ou conique, comme on l'a représenté (fig. 7, 8 et 9;, susceptible de coopérer avec un doigt 410 solidaire de la face inférieure du disque-came 135 en vue de déplacer 1a tringle 400 vers l'arrière, ce mou vement étant transmis par le pignon 404 au dispositif de commande T de l'outil à cha- rioter,
en vue d'actionner cet organe T verti calement et de déplacer ainsi l'outil à cha- rioter. La plaquette 407 est munie à un angle arrière d'une patte 411 en projection vers le bas et qui bute contre le côté adjacent de la tringle 400 pour empêcher que la plaquette 407 puisse osciller ou basculer lorsqu'elle est attaquée par le doigt -110 de la manière qui vient d'être décrite; la plaquette 407 est nor malement maintenue dans la position indi quée sur la fi-. 7 par un ressort 412 dont une extrémité est fixée à la patte 411 et l'autre à la tringle 400.
La tringle 400 revient à sa position indi quée sur les fi-. 6 et 7 grâce à un doigt 413 faisant saillie en dessous du disque-came 135 et coopérant avec l'extrémité libre du levier coudé 414 qui s'articule en 415 sur un élé ment formant saillie à partir de la. paroi du bac de la pompe 346. L'autre extrémité du levier 414 est maintenue entre deux épaule ments constitués par une cavité 416 prévue dans la tringle 400. Lorsque l'extrémité libre du levier coudé 414 est entraînée par le doigt 413 solidaire du disque-came, le levier coudé tourne sur son axe 415 dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre et rétablit la tringle 400 dans sa position la plus avancée (fig. 6 et 7), de faon à déplacer le dispositif T vers le bas, c'est-à-dire vers sa position ini tiale ou de départ.
Lorsqu'on regarde la fig. 7, il se peut que le doigt 410 semble ne jamais pouvoir rencon trer l'organe de verrouillage 407 ou que le doigt 413 semble ne rencontrer jamais le le vier 414. A ce sujet, il y a lieu de tenir compte du fait que l'axe 153 de pivotement du disque-came 135 est .fixe par rapport sut déplacement longitudinal du chariot porte- tourelle 23 qui porte la tringle 400.
Si l'on se réfère à la fig. 8, on remarque qu'avant. que le galet 147 approche de la partie repos v-z,' dans la rainure-came 135, le doigt 413 passe par l'extrémité avant 409 de la plaquette 407, mais juste au moment où le galet 147 pénètre dans cette partie v-v' de la rainure-came (fig. 9), le chariot porte-tourelle 23 se trouve dans sa position la plus proche du mandrin 22 et le doigt 410 rencontre la surface extrême 409 de la plaquette 407 et pousse la tringle 400 vers l'arrière sur une distance et pendant une durée suffisantes pour effectuer la com mande du dispositif T qui actionne l'outil.
Si l'on se réfère encore à la fig. 9, on remar- quera qu'après avoir été poussée en arrière à la limite de son parcours par le doigt 410, la tringle 400 prend une position indiquée en pointillés et que l'extrémité libre dit levier 414 baseiile jusqu'à. se trouver sur la trajec toire du doigt 413 qui rencontrera ensuite la tringle 400, après quoi le doigt 410 passe de vant la plaquette 407 en l'évitant et applique ainsi un mouvement de rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre au levier 414 qui renvoie la tringle .100 dans sa posi tion initiale.
La plaquette 407 s'articule de la façon dé crite plus haut, de manière que si la. machine est actionnée à. la main et en arrière, l'un ou l'autre des doigts 410 ou 413 rencontre l'extrémité antérieure de cette plaquette 407 qui basculera dans le sens des aiguilles d'une montre sur son axe de pivotement -108, ce qui évite tout coincement qui se produirait autre ment, le déplacement relatif de ces doigts étant prévu de manière que les doigts ne frappent l'organe 407 qu'à l'avant de l'axe de pivotement 408. Mécanisme <I>de</I> comnianf <I>le.</I>
D'après ce qui précède, il est clair, sur tout en se référant à la fig. 4-, que grâce à l'accouplement sélectif des cônes d'embrayage 43 et 44 avec leurs têtes d'embrayage respec tives 39, 40 et 41, 42, on effectue quatre changements automatiques de vitesse de la broche 21, qu'en accouplant sélectivement les cônes d'embrayage 91, 92 et 93 avec leurs têtes d'embrayage respectives 81, 83, 85, on effectue trois changements automatiques de mouve ment d'avance concernant les opérations de coupe du chariot porte-tourelle 23 et des chariots transversaux 25 et 26 et qu'enfin, en accouplant le cône 96 avec l'une ou l'autre de ses têtes d'embrayage 87 et 94,
on transmet des mouvements à ces chariots et que ceux-ci sont déplacés à leur vitesse d'avance nor male ou à vitesse rapide au moyen du moteur 100 qui commande le mouvement rapide res pectivement, ou, lorsque le cône d'embrayage 96 se trouve dans sa, position intermédiaire ou neutre, on supprime tout mouvement auto- matique de l'arbre d'avance 30 et du tambour à griffes 121 et, par conséquent, des chariots 23, 25 et 26. Il est entendu qu'un<I>cycle</I> de la machine comprend une opération dans la quelle le chariot porte-tourelle 23 exécute un mouvement de va-et-vient, par rapport à la broche, répété autant de fois qu'il y a de faces sur la tourelle 165, ou tout au moins de faces en disposition de travail pour permettre aux outils qu'elle porte d'exécuter un usinage sur une pièce déterminée.
Le fonctionnement des mécanismes d'embrayage est effectué par un mécanisme électropneumatique représenté sur les fig. 4 et 15 et représenté d'une faon plus détaillée, en ce qui concerne la machine représentée, sur les fig. 1, 2, 3 et 10 à 15 incluse.
Le mécanisme électropneumatique pour actionner les mécanismes d'embrayage des changements de vitesse de rotation de la bro che et d'avance des chariots comprend des vérins pneumatiques ou cylindres à air 417, 418, 428, 429, 430 et 451. Les cylindres 417, 418, 428, 429 et 430 sont disposés dans un compartiment C' à l'arrière de la poupée 20 à proximité des mécanismes d'embrayage qu'ils commandent; sur un côté du compar timent C' contenant lesdits cylindres se trouve un autre compartiment C2, dans lequel sont disposées les soupapes à air à solénoïde qui commandent lesdits cylindres, comme on le voit sur les fig. 2 et 3.
Une caractéristique importante de la machine représentée réside dans la position particulière donnée aux cy lindres à air, afin que leurs pistons soient directement reliés aux fourchettes qui dépla cent les cônes d'embrayage, ce qui élimine un certain nombre de pièces, telles que biellettes d'accouplement, tringles, qui, non seulement compliquent le mécanisme, mais déterminent une perte d'énergie et de mouvement, ce qui est de nature à diminuer la rapidité de fonc tionnement de ces mécanismes d'embrayage. Ainsi que l'indique la fi,-. 3, les cylindres à air 417 et 418 sont montés sur une toile ver ticale ou paroi 419 à l'intérieur de la poupée 20 et à proximité des têtes d'embrayage 39, 40 et 41., 42, respectivement, de changement d'avance.
Ces cylindres à air peuvent être constitués par une seule pièce coulée divisée par une paroi centrale. Chaque cylindre est respectivement muni d'un piston à tige 417a et 418a, les tiges de ces pistons étant sensible ment parallèles à l'axe des têtes d'embrayage 39, 40 et 41, 42.
Les cylindres 417, 418 sont disposés, de préférence, de façon que leurs tiges respectives de piston s'éloignent desdits cylindres dans des directions contraires et qu'elles soient respectivement disposées con tre les cônes d'embrayage 43 et 44, les extré mités des tiges de piston étant articulées, res pectivement, sur des leviers basculants 420 solidaires des arbres 421 qui traversent la cloison 419 et tourillonnent dans des paliers appropriés aménagés dans cette cloison, l'au tre extrémité de ces arbres étant solidaire d'un bras basculant 423 fixé à des fourchettes d'embrayage 424 logées dans la gorge circon- férentielle de leurs cônes d'embrayage respec tifs 43 et 44.
Chaque levier 420 est muni d'une patte 425 qui se déplace entre des bu tées réglables 426 et 427 permettant de ré gler avec précision la course de chaque cône d'embrayage.
Les deux cylindres 417 et 418 sont reliés à une source d'air comprimé par leurs extré mités opposées, de manière que les pistons se mouvant à l'intérieur de ces cylindres travail lent à double effet, c'est-à-dire de faon qu'ils peuvent être actionnés dans les deux sens. Ainsi, une extrémité du cylindre 417 est re liée par le tuyau B2 à la soupape à solénoïde B', ce qui permet de déplacer le piston 417a pour actionner le cône 43 pour l'accoupler à la tête d'embrayage 39 et le libérer de la tête d'embrayage 40, tandis que l'autre extrémité du cylindre 417 est reliée.
par un tuyau C2 à la soupape à solénoïde<B>C</B>, ce qui permet au piston 417a d'être déplacé en vue de com mander le cône 43 pour le libérer de la tête d'embrayage 39 et l'engager avec la tête d'em- bray age 40 (voir fig. 4). Le cylindre 418 communique, par l'intermédiaire du tuyau.
D2, avec la soupape à solénoïde D' pour dé placer le piston 418a dans le sens permettant d'actionner le cône 44 pour l'accoupler à la tête d'embrayage 41 et l'éloigner de la tête d'embrayage 42, tandis que l'autre extrémité du cylindre 418 est reliée par un tuyau E'= à la soupape à solénoïde E' en vue de dépla cer le piston 418a dans le sens qui accouple le cône d'embrayage 44 avec la tête d'em brayage 42 et le libère de la tête d'embrayage 41 (voir également fig. 4).
Les solénoïdes de ces soupapes pneumatiques<I>B', C', D'</I> et<I>L"</I> sont respectivement excités par les interrup teurs ou contacts<I>B, C, D</I> et E qui sont fermés par des griffes correspondantes 122 dont le montage s'effectue d'une manière ré glable, suivant l'opération particulière qu'on désire effectuer avec la machine, sur le tam bour à griffes 121, en vue d'effectuer les quatre changements de vitesse qui ont été dé crits plus haut.
Ainsi qu'on peut le voir sur la fig. 4, et d'après la disposition des arbres sur la fig. :?, les engrenages 82, 84 et 86, qui sont respec tivement entraînés par les têtes d'embrayage 81, 83 et 85, sont groupés autour du train d'engrenages 88, 89, 90 solidaire de la tête d'embrayage<B>87.</B> Les engrenages 82, 84 et<B>86</B> et leurs têtes d'embrayage respectives 81, 83 et 85 sont représentés sur la fig. 3, ainsi que leur cône d'embrayage 91, 92 et 93 (bien que, dans un but de clarté, la tête d'embrayage S7 et son train de pignons n'aient pas été re présentés sur la fig. 3).
Les cônes d'embrayage 91, 92 et 93 sont actionnés de manière à être accouplés à leurs têtes d'embrayage respec tives au moyen des pistons 428U, 429a et 430a, respectivement montés dans les cylindres 428, 429 et 430, dont une extrémité s'articule en 431 sur une paroi terminale du carter 20 de la poupée, ce qui permet un léger déplace ment des cylindres pour compenser les mou vements effectués par les pistons.
Les tiges des pistons 428n, 429a et 430a s'étendent hors de l'autre extrémité de leur cylindre et dans la même direction générale que celle des arbres 78, 79 et 80 sur lesquels coulissent les cônes d'embrayage 91, 92 et 93, et, d'autre part, chaque tige de piston est respectivement reliée à l'un de ces cônes.
Ces liaisons m6ca- niques entre les tiges de piston 428a, 429n et 430a et leurs cônes respectifs 91, 92 et 93 sont identiques et comprennent l'extrémité libre des tiges de piston reliées aux leviers basculants respectifs 432, 433 et 434 qui sont solidaires d'une partie terminale des arbres 428b, 429b et 430b, respectivement, tandis que L'autre extrémité de ces arbres est dis posée à proximité de leurs cônes 91, 92 et 93 et étant solidaires, chacun, d'un levier bascu lant 432a, 433a et 434a qui porte une four chette 91a.,
92n et. 93a coopérant avec la gorge circonférentielle habituelle prévue dans les cônes d'embrayage. Ces arbres 428b, 429b et 430b s'articulent dans des paliers prévus dans la paroi verticale 419.
Les cylindres à air 428, 429, 430 sont re liés chacun par des tuyaux J2, K2 et L2 à leur soupape à solénoïde respective <I>:I', K', Il,</I> de manière à fonctionner à simple effet sous la pression pneumatique et à actionner les têtes d'embrayage respectives 81, 83 et 85 lorsque l'air comprimé est admis dans les cylindres. Comme on le voit sur la fig. 3, le piston 430a a été actionné, ce qui a accouplé le cône d'embrayage 93 avec sa tête d'em brayage 85 et, lorsque l'air s'échappe du cy lindre 430 par l'ouverture de sa soupape à solénoïde L', le cône d'embrayage 93 reste en prise avec la tête d'embrayage 85.
Lorsqu'une des têtes d'embrayage 81, 83 et. 85 est ainsi en prise, les autres têtes d'embrayage sont libérées grâce à un dispositif de verrouillage mécanique simple comprenant trois leviers à deux bras 436, 437 et 438, cette disposition étant permise par la disposition des cylin dres 428, 429 et 430 et de leurs pistons res pectifs placés côte à côte et sensiblement dans le même plan, comme on le voit sur les fig. 3 et 4. A cet effet, les tiges de piston 428a,, 429a et 430a sont munies chacune d'un épaulement ou butée réglable .128c, 429e et 430c.
Un levier 436, s'articulant par sa partie médiane sur la paroi 419, est, disposé entre les tiges de piston 428n et 429n, ses extrémités étant, placées dans le plan de mouvement des épaulements précités 428c et 429e contre les quels lesdites extrémités doivent s'appuyer. Un levier analogue 437 est. également disposé de manière que ses extrémités soient situées entre les épaulements 429e et 430c des pistons 429a et 430a. Un troisième levier 438 est monté comme les deux autres, mais il s'étend entre les tiges de piston 428a et 430a, de façon que ses extrémités se trouvent dans le plan de mouvement des butées 428d et 430d.
Ainsi, on voit que, si l'on admet de l'air dans l'un quelconque des cylindres 428, 429 ou 430, les pistons des deux autres cylindres se déplaceront vers la droite (fig. 3) en dé brayant les têtes d'embrayage associées à chacune des tiges de piston commandées par ces cylindres, à condition que l'air comprimé ait été évacué de ces deux derniers cylindres. Il est évident que cette disposition des leviers 436, 437 et 438 sert également de verrouil lage réciproque et empêche l'accouplement de plus d'une tête d'embrayage 81, 83 ou 85 à la fois.
Les solénoïdes des soupapes J', K' et L' sont respectivement excités par lesdits interrupteurs J, K et L qui sont fermés par les griffes 122 correspondantes montées d'une façon réglable, comme il a déjà été dit, sur le tambour 121, pour assurer le changement de vitesse du mouvement d'avance du chariot porte-tourelle 23 et des chariots transversaux 25 et 26.
Les soupapes<I>B', C', D', E', F, J', K', L'</I> à solénoïde sont du type ordinaire bien connu à trois voies qui permet le passage de l'air comprimé lorsque le solénoïde est excité et qui coupe ce passage de l'air comprimé pro venant de la source lorsque le solénoïde cesse d'être excité, ce qui évacue l'air vers son côté sortie.
Un type semblable de soupape, actuel lement employé, comprend un boîtier ou corps de soupape de forme allongée, muni d'une ouverture à son extrémité inférieure qui communique avec un tuyau principal d'amenée 439 pour l'air comprimé, qui com porte un régulateur de pression 440a de type connu (fig. 2 et 4), de manière à contrôler l'air comprimé dirigé vers les soupapes afin d'éviter les brusques variations de pression si fréquentes dans les installations à air com primé.
De même, un interrupteur à pression 440 est branché sur le tuyau 439 d'arrivée d'air comprimé et fonctionne comme disposi tif de sécurité et de coupure puisqu i1 com mande un circuit électrique 476a-476b qui coupe l'alimentation des moteurs !1l et 100 pour arrêter le fonctionnement de la machine dès que la pression de l'air descend au- dessous d'une pression présentant suffisam ment de sécurité pour le fonctionnement normal des mécanismes d'embrayage de la machine.
L'intérieur du corps de soupape 441 (fig. 10) est divisé dans le sens transversal par une paroi que traverse un alésage percé dans le sens longitudinal du corps. Cet alésage comporte une lumière d'admission 442 et une lumière latérale d'échappement 442a pouvant être raccordée à un tuyau; cet alésage pré sente des sièges 443 et 444. Une tige 445 de diamètre beaucoup plus réduit que celui de l'alésage passe librement à travers celui-ci et comporte à son extrémité supérieure une valve 446 destinée à coopérer avec le siège 443 précité, tandis que l'autre extrémité de cette tige s'étend au-delà du siège 444 lorsque la valve 446 repose sur son siège 443.
D'autre part, une valve 447 est disposée de manière à coulisser dans la chambre inférieure du corps de soupape, de manière à coopérer avec le siège 444 tout en étant normalement main tenue dans sa position de fermeture qui coupe l'arrivée d'air comprimé provenant du tuyau d'alimentation 439; dans cette position, la soupape 447 s'appuie contre la tige 445 et la soulève, ce qui éloigne la valve 446 de son siège et établit la communication entre la lu mière d'échappement 442a et une lumière d'évacuation 448 prévue dans le corps de soupape 441 au-delà du siège 443, ce qui évacue à l'air libre l'air sous pression con tenu dans le cylindre précité auquel le corps de soupape est relié.
Un solénoïde 449 est monté de manière à surmonter le corps de valve 441 et, lorsqu'il est excité, son arma ture 449a appuie sur la tige 445, de manière à appliquer la valve 446 sur son siège 443 (ce qui coupe la communication entre les lu mières 448 et 442a) et, en même temps, l'extrémité inférieure de la tige 445 est dé- placée au-delà du siège 444, ce qui éloigne la valve 447 de son siège contre l'effort exercé par le ressort.
150, ce qui permet à l'air sous pression de pénétrer par le tuyau 439, @1e siège 444 et la lumière 442a, jusqu'au moment où le solénoïde 449 cesse d'être excité, permet tant ainsi au ressort 450 de soulever l'arma ture vers sa position haute qui permet, d'au tre part, le retour de la soupape -147 contre son siège, ce qui pousse la tige 445 et éloigne la valve 446 de son siège et fait communi quer la lumière 442a avec la lumière d'éva cuation 448.
Ainsi qu'on l'a déjà décrit, le cône d'em brayage 96 sert à accoupler la tête d'em brayage 87 ou la tête d'embrayage 94; comme on le voit plus clairement sur les fig. 1 et 4, ce cône est déplacé vers ses deux positions d'embrayage et vers sa position centrale ou neutre grâce à un mécanisme à piston ou vérin pneumatique P actionné par air com primé, qui peut embrayer la tête d'embrayage 94 et débrayer la tête d'embrayage 87 ou vice versa, ou qui peut placer le cône 96 dans sa position neutre; ce mécanisme P est soumis à l'action d'un ressort de rappel tendant à dé terminer l'accouplement de la tête d'em brayage 87 et la libération de la tête d'em brayage 94.
Ce mécanisme à piston est repré senté en détail sur les fig. 11 à 13 incluse, et il est indiqué sur les fig. 1 et 2 comme dis posé à peu près au centre du. carter de pou pée 20, derrière le tambour à griffes 121.
Le mécanisme à piston P comprend le cy lindre à air 451 à l'intérieur duquel se dé place le piston 452. Une tige 453 solidaire d'une extrémité du piston passe à travers la paroi terminale du cylindre, cette tige 453 étant munie d'épaulements étagés 454 et 155, de manière à diminuer progressivement son diamètre vers son extrémité extérieure. Une tringle 456 coulisse à travers une ouverture pratiquée dans l'autre paroi terminale du cy lindre 451 et à travers un trou axial 457 formé dans la tige du piston, dans laquelle elle se visse, son extrémité saillante étant bloquée par une rondelle élastique et un contre-écrou.
L'alésage 457 présente un dia- mètre plus grand que celui de la tringle -156 (excepté l'endroit taraudé qui sert à réunir la tige et la tringle), ce qui permet d'y loger un ressort cylindrique hélicoïdal .158 travail lant à la compression, dont une extrémité porte sur un épaulement formé par l'alésage 457 à l'endroit où il rencontre ledit tarau dage, tandis que L'autre extrémité du ressort porte contre un épaulement formé par une cavité 451a qui constitue un prolongement de l'alésage 457, mais dans la paroi terminale du cylindre opposée à la tige -153 (fi-. 7.2).
L'extrémité opposée de la tringle 456 se pro longe à l'intérieur d'une partie en forme de fourchette d'un levier .159 articulé sur un arbre 460, de manière à. osciller sur celui-ci (fig. 1 et 11). La partie en forme de four chette du levier 459 présente un alésage trans versal qui contient un axe -161 sur lequel est articulée la tringle 156. Une fourchette d'em brayage 96a a sa tige fixée à l'intérieur d'une extrémité de cet alésage du levier 459 et en toure le cône d'embrayage 96 dans la gorge circulaire duquel elle vient se loger suivant le procédé habituel.
Ainsi, il est clair que la position du piston .152 détermine celle du cône d'embrayage 96 et, par conséquent, l'em brayage ou le débrayage des têtes d'em brayage 87 et 94 et, qu'en outre, l'effort de compression exercé par le ressort 458 contre le piston par l'intermédiaire de sa tige a lieu dans le sens nécessaire pour accoupler le cône 96 avec la tête d'embrayage 87, ce qui donne à ce piston 452 la position que l'on voit sur les fig. 4 et 12.
Une console 463 s'étend à l'extérieur et latéralement par rapport à la plaque termi nale du cylindre 451 à travers lequel passe la tige 453 du piston; cette console -163 supporte un verrou -16-1 qui glisse dans un alésage ou passage réservé dans un bossage prévu sur la console, afin de lui permettre un mouvement sensiblement perpendiculaire à la tige :153 et dont l'extrémité formant. déclic est placée de manière à. coopérer avec les épaulements de cette tige.
Le verrou 464 est muni d'un dis positif de rappel approprié, par exemple un jeu de ressorts 465, de manière que son extré- mité se déplace normalement au contact des trois surfaces à épaulements de l'extrémité extérieure de la tige 453 et qu'elle puisse être complètement dégagée, en opposition à l'effort de rappel du dispositif prévu, de ce contact avec la tige (ou tout au moins hors de la trajectoire de mouvement de celle-ci), et cela grâce à un solénoïde H' monté sur la console 463 et relié mécaniquement au dispositif de verrouillage.
Le bossage dans lequel coulisse le verrou est muni d'une ouverture ou pas sage d'air 466 susceptible d'être coupé en deux par le verrou 464 et dont une extrémité 466a aboutit à l'intérieur du cylindre 451 sur le côté correspondant du piston 452, tandis que son autre extrémité 466b communique avec l'atmosphère. L'arrivée d'air comprimé 439 est reliée au passage 466 en un point inter médiaire entre le point où celui-ci débouche en 466a dans le cylindre 451 et le verrou 464.
Ce dernier comporte une partie de diamètre plus réduit 467 formant lumière de passage d'air et placée axialement, de manière qu'au cours du mouvement en arrière du verrou dû à l'actionnement du solénoïde H' (dans la po sition indiquée en pointillés sur la fig. 12) cette lumière 467 corresponde avec le passage 466 et permette la détente de l'air sous pres sion contenu dans le cylindre 451, qui gagne l'atmosphère par l'ouverture 466b.
L'objet de l'évacuation du cylindre 451 à ce point et à ce moment est l'élimination de tout battement du piston 452 et l'évacuation rapide de tout air comprimé pouvant subsister en raison d'un fonctionnement insuffisamment rapide de la soupape F' lorsque le fonctionnement de celle-ci est immédiatement suivi de celui de l'interrupteur H ou lorsque le levier f de commande de mouvement rapide est maintenu dans sa position haute à la main pendant que l'interrupteur H est actionné par des griffes placées sur le tambour 121.
Lorsque le solénoïde H' cesse d'être excité, les ressorts 465 ranpellent le verrou et l'arma ture du solénoïde vers la position indiquée en trait plein sur la fig. 12, dans laquelle la lumière 467 du verrou s'éloigne du canal à air 466, ce qui ferme la lumière d'échappe- ment 466b, tandis que l'extrémité du verrou rencontre de nouveau la partie en gradins de la tige 453 du piston.
L'air comprimé introduit dans le cylindre 451 au point 466a est commandé par la sou pape à solénoïde F' (qui se trouve sur la tuyauterie d'arrivée d'air 439), le solénoïde de cette soupape étant excité par l'interrup teur F à double effet rapide, que l'on peut maintenir à la main ou au moyen d'une griffe 122 convenablement placée sur le tambour 121, pour déplacer le piston 452 dans le sens nécessaire pour comprimer le ressort 458 et accoupler le cône d'embrayage 96 avec. la tête d'embrayage 94.
Au moment où le piston 452 atteint la position intermédiaire Y au cours de son mouvement entre sa position d'avance à vitesse normale et sa position Z d'avance à vitesse rapide (fig. 12), le verrou 464, que le dispositif de rappel tend normalement à maintenir contre la partie épaulée de la tige 453, rencontre la première partie à diamètre réduit de cette tige formant l'épaulement 454 et, si la soupape à solénoïde F' cesse d'être excitée à cet instant, cet épaulement 454 bu tera contre le verrou en empêchant ainsi que le ressort de compression 458 puisse rappeler le piston 452 vers sa position d'avance nor male et maintenant le cône d'embrayage 96 dans sa position intermédiaire,
ce qui arrête tout mouvement d'entraînement automatique du chariot porte-tourelle 23 et des chariots transversaux 25 et 26.
Toutefois, si la soupape à solénoïde F' reste excitée, le piston 452 continuera sa course vers sa position d'avance rapide et déplacera le cône d'embrayage 96 qui s'accou plera à la tête d'embrayage 94, et à ce mo ment du trajet du piston, le verrou 464 en trera en contact avec le dernier épaulement de la tige 453, c'est-à-dire l'épaulement 455, et maintiendra le piston, et par conséquent le cône d'embrayage 96, dans la position de grande vitesse. A ce moment, l'air comprimé est coupé du cylindre 451 par fonctionnement de la soupape à solénoïde F' et de l'ouverture de sa. lumière d'évacuation 448.
Lorsqu'on désire changer la vitesse d'avance du chariot 23 de la vitesse rapide à une vitesse normale, une des griffes 1.22 con venablement placée sur le tambour 121 actionne l'interrupteur H, de façon à exciter le solénoïde H' qui retire le verrou 464 de sa position de blocage, de sorte que l'ouverture 467 prévue dans ce verrou 464 corresponde avec l'ouverture 466 permettant ainsi une évacuation rapide de l'air du côté tige du cy lindre 451 à travers l'orifice d'évacuation 466b, le ressort de compression 458 rappelant rapidement le piston 452 et, par conséquent, le cône 96, vers leur position d'avance repré sentée en traits pleins sur la fig. 12.
Dans le fonctionnement du tour revolver représenté, il a été constaté que le mécanisme à piston P assure une précision répétée et constante du réglage dans le temps lorsqu'on change la vitesse d'avance du chariot porte-tourelle de la vitesse rapide à une vitesse normale.
Le cylindre 451 comporte également une autre console 468 placée à proximité de la partie en gradins de la tige 453 du piston. Cette console supporte normalement un inter rupteur unipolaire à un contact 469 norma lement ouvert et un interrupteur unipolaire à double contact 470, disposés de manière que leurs boutons-poussoirs puissent être respec tivement actionnés par des leviers coudés 471 et 472 articulés par leur milieu sur un axe de pivotement 473 solidaire de la console 468.
Une extrémité de chacun des leviers coudés 471 et 472 appuie respectivement sur les bou tons-poussoirs des interrupteurs 469 et 470 et est normalement maintenue dans cette posi tion grâce à des ressorts 474 disposés au dessous des extrémités d'appui de ces leviers et qui sont logés dans des cavités réservées dans la console 468. L'autre extrémité de ces leviers coudés comporte des vis de réglage formant butée, 469a et 470a, vissées dans ces leviers et coopérant avec un levier 475 dont une extrémité s'articule sur l'axe 473 précité, tandis que l'autre extrémité coopère avec l'épaulement 454 de la tige 453 du piston.
Les ressorts 474 servent également à mainte nir les vis-butées 469a et 470a en contact avec le levier 475. La vis-butée 469a est réglée de manière à actionner l'interrupteur 469 à l'en contre de l'action exercée par son ressort de rappel pour fermer cet interrupteur dès que la tige 453 du piston quitte sa position eor- respondant à l'avance à vitesse normale et pour l'ouvrir dès que cette position est atteinte;
l'interrupteur 470 est actionné con tre son dispositif de rappel pour fermer un circuit et en ouvrir tui autre juste avant que le piston atteigne sa position neutre lorsqu'il se déplace de sa position correspondant à l'avance à vitesse normale à. celle à vitesse rapide; cet interrupteur 470 ferme ensuite ce circuit et ouvre le premier circuit cité, sous l'influence de son dispositif de rappel, immé diatement après que la tige du piston a quitté sa position neutre, dans le mouvement effec tué de la position correspondant à l'avance à vitesse rapide à celle à vitesse normale.
Ces interrupteurs 469 et 470 servent à placer les circuits de commande dans la position cor respondant à chacune des positions du piston 452 et de sa tige 453, afin d'arrêter les dépla cements du chariot porte-tourelle.
Le fonctionnement. du tour revolver re présenté sur le dessin et. décrit ci-dessus est commandé par des circuits électriques de commande représentés schématiquement sur la fig. 15, où, dans un but de clarté, les cir cuits sont groupés suivant la fonction qu'ils accomplissent. Dans le même but, les diffé rents dispositifs d'asservissement ou interrup teurs actionnés par des relais de commande sont désignés par le numéro de référence du relais suivi d'un numéro de référence secon daire précédé d'un trait d'union.
D'après la lecture de la description qui précède, il est également- clair que les inter rupteurs I3 à. L inclus peuvent être actionnés automatiquement par le tambour 121, d'une part, ou à la main ait moyen des leviers ou poignées b à l inclus, d'autre part., alors que l'interrupteur .1 est actionné à la main seule ment lorsque les organes de la machine doi vent être déplacés à la main; de même, les interrupteurs à poussoir 485, 488 et 489, res pectivement, de départ, d'arrêt et de travail, placés sur l'avant de la poupée 20. sont à fonctionnement manuel.
Le dispositif de frei nage électrique M' du moteur principal d'en traînement M ou de commande de la broche est actionné automatiquement par la rotation du moteur M, selon le mode habituel de fonc tionnement de ce genre de dispositif. L'inter rupteur à air comprimé 440 fonctionne auto matiquement selon la pression de l'air dans le tuyau d'alimentation 439, tandis que les interrupteurs 469 et 470 sont actionnés auto matiquement par le mécanisme à piston P.
Sur la fig. 15, le moteur principal 1I, le moteur 100 de déplacement à vitesse rapide des chariots, le moteur de refroidissement R et le solénoïde H' sont reliés à un réseau prin cipal ou secteur 476. Le moteur M qui actionne la broche est du type réversible et il est équipé du dispositif de freinage électri que déjà mentionné, indiqué en DT'. La rota tion en sens normal du moteur M est com mandée par le relais 477 qui actionne les con- tacts 477-1, tandis que le sens de rotation inverse est commandé par le relais 478 qui actionne les contacts 478-1.
Le tour revolver représenté peut être muni du moteur à re froidissement R pour effectuer la circulation d'un fluide de refroidissement sur la pièce à usiner et les outils qui exécutent les opéra tions de coupe. Le moteur dé refroidissement, lorsqu'on utilise un fluide de refroidisse ment, est commandé par le relais 479 qui actionne les contacts démarreurs 479-1 de ce moteur. Toutefois, que l'on utilise ou non le moteur R pour assurer une circulation de réfrigération, on utilise le relais 479 dans le circuit de commande à une fin qui sera dé crite plus loin.
Le moteur 100 qui commande le mouvement à vitesse rapide des chariots est commandé à son tour par le relais 480 à enclenchement rapide qui actionne l'interrup teur de démarrage 480-1 de ce moteur. Les autres relais, dispositifs d'asservissement, interrupteurs et solénoïdes utilisés dans le circuit de commande sont tous représentés sur la fig. 15, et leur fonction fait l'objet de la description suivante: Le circuit de commande est représenté par les lignes d'alimentation<I>476a</I> et 476b. Il est préférable que la tension du circuit de commande soit constante et relativement basse (par rapport à la tension du secteur 476), afin d'éviter tout accident au personnel.
Par conséquent, un transformateur 476c est inter calé entre le secteur 476 et les lignes 476a et 476b. Tandis que les relais de commande 477, 478, 479 et 480 sont indiqués dans la partie supérieure de la fig. 15 comme étant associés à leurs contacts ou interrupteurs ou organes d'asservissement respectifs, ces organes sont également représentés dans leur circuit de commande respectif en d'autres endroits du schéma, afin de les associer aux parties de circuit dans lesquelles ils sont normalement insérés.
Ces relais de commande, ainsi que d'autres utilisés dans la disposition générale (par exemple les relais 481, 482, 483, 484 et 486) lorsqu'ils sont excités ou cessent de l'être, ouvrent ou ferment un ou plusieurs interrup teurs dits de verrouillage ou d'asservisse ment et qui sont. identifiés par le numéro de référence du relais qui les actionne, suivi d'un numéro secondaire pour identifier cet inter rupteur ou dispositif d'asservissement parti- eulier.
Ainsi, si l'on se réfère en particulier aux circuits de commande du moteur 14'1 et du mo teur de mouvement à vitesse rapide 100, on supposera que la machine est complètement arrêtée. Pour faire démarrer la machine, on appuie sur le bouton-poussoir de démarrage 985, normalement ouvert (également repré senté sur la fig. 1), pour fermer le circuit entre les lignes 476a et 476b, et, étant donné que le relais 478 n'est pas excité, son inter rupteur de verrouillage 478-2 normalement fermé étant en position de fermeture, le re lais 477 est excité, ce qui ferme l'interrupteur de marche avant 477-1 du moteur M.
En même temps, le fait d'appuyer sur le bouton de démarrage 485 produit l'excitation du solé noïde 486 qui libère le verrou 487 du dispo sitif de freinage M' du moteur M et permet l'actionnement de ce dispositif. L'excitation du relais 477 ouvre le dispositif d'asservisse ment 477-2 normalement fermé, ce qui em pêche l'excitation du relais 478 d'inversion du sens de rotation de la broche, lorsque le dispositif de freinage électrique 11' est fermé par suite de la rotation du moteur M qui vient de démarrer, de sorte que l'interrup teur de verrouillage 478-2 compris dans le circuit du relais 477 reste fermé.
Toutefois, le relais 479, qui a été également excité par l'actionnement du bouton 485, ferme l'inter rupteur de verrouillage 479-2, ce qui excite le relais 480 à action rapide, puisque l'inter rupteur 4 du fonctionnement manuel ferme ses contacts a'-a3, ce qui ferme enfin l'in terrupteur 480-1 du moteur 100 de com mande de l'avance à vitesse rapide.
L'excita tion du relais 480 du mouvement d'avance à vitesse rapide ferme le dispositif à interver- rouillage 4.80-2 normalement ouvert pour constituer un circuit de maintien par ce re lais 480 entre les conducteurs 476a et 476b, comprenant le bouton-poussoir normalement fermé 488 qui commande l'arrêt de la ma chine, maintenant ainsi l'excitation du relais 480 de même que les relais 477, 479 et 486. Lorsque les circuits du moteur i17 et du mo teur 100 d'avance à vitesse rapide se trouvent dans cette condition, ces moteurs tournent de même que le moteur de refroidissement s'il y a lieu.
Étant donné que les différents interrup teurs et dispositifs d'asservissement groupés dans la deuxième accolade à partir du haut sur la fig. 15 sont représentés dans leur po sition de mouvement d'avance, on supposera que le chariot porte-tourelle 23 se trouve maintenant dans son mouvement d'avance à vitesse normale, que le moteur d'avance à vi tesse rapide 100 tourne et que le piston 452 <B>(fi-.</B> 12) se trouve dans sa position d'avance, représentée en traits pleins, et que le cône d'embrayage 96 coopère avec la tête d'em brayage 87.
Lorsque le piston 452 se trouve dans cette position, les interrupteurs 469 et 470 se trouvent dans la position indiquée sur la fig. 15, et on supposera en outre qu'aucune griffe n'est prévue sur le tambour 121 pour actionner l'interrupteur F qui commande le mouvement d'avance à vitesse rapide, l'interrupteur<B>6</B> d'interruption de l'avance ou l'interrupteur H de l'avance, et que ces différents interrupteurs se trouvent égale ment dans la position représentée fig. 15.
Les interrupteurs étant ainsi disposés, le relais de commande 484 est excité à. partir des con ducteurs d'alimentation 476a et 476b, à tra vers les contacts normalement fermés f'-f2 de l'interrupteur F et à travers également le dispositif d'interverrouillage 482-2 normale ment fermé, ce qui a. pour conséquence d'exci ter le relais 484, de fermer son dispositif de maintien 484-1 ainsi que le dispositif d'asser vissement 484-2 inséré dans le circuit de la soupape F' à air comprimé.
Maintenant, pour changer le mouvement du chariot porte-tourelle 23 du mouvement d'avance à vitesse normale au mouvement d'avance à vitesse rapide soit au moyen d'une griffe montée sur le tambour 121, soit par sou lèvement manuel du levier f, l'interrupteur F ouvre ses contacts f'-f2 et ferme ses contacts f'#-f3, de manière à exciter le solénoïde de la soupape à air F' (le dispositif d'asservisse ment 484-2 étant fermé, comme on vient de le dire), ce qui permet le passage de l'air comprimé à travers la, soupape à solénoïde F' pour arriver à, l'intérieur du cylindre 451 pour déplacer le piston 452 vers sa position de mouvement à vitesse rapide,
ainsi qu'on l'a décrit. Le déplacement. du piston 452 actionne d'abord l'interrupteur 469, ce qui ferme les contacts y'-y2 et, au fur et à me sure que le piston 452 approche de la posi tion médiane neutre, l'interrupteur 470 est actionné à son tour et ouvre les contacts x'-x3 et ferme les contacts x'-x2;
aucun de ces changements n'affecte le circuit d'excitation de la soupape à solénoïde F' puisque l'inter rupteur- F est maintenu en position de fer meture des contacts f' f 3 pendant un temps suffisant pour permettre au piston 452 d'at teindre sa position de mouvement à vitesse rapide et dw être verrouillé par le verrou 464 qui le retient par l'épaulement 455, sans quoi le piston 452 serait repoussé par son ressort de rappel 458 vers la position neutre ou d'avance à vitesse normale suivant l'endroit où se trouve le piston dans le cylindre 451 au moment où l'interrupteur F est actionné pour ouvrir les contacts f'-f 3.
Lorsque l'interrupteur 469 a été actionné de manière à fermer les contacts y'-y2, le relais de commande 481 a été excité par l'in termédiaire des contacts h'-h2 de l'interrup teur d'avance H, le dispositif d'asservisse ment et de maintien 481-1 de ce relais 481 a été fermé, ainsi que ses dispositifs d'asser- vissement 481-2, 481-3, ce dernier ayant excité le relais 483 par l'intermédiaire des contacts fermés g'-g2 de l'interrupteur d'ar rêt de l'avance G;
d'autre part, étant donné que le relais 483 est maintenant excité, son dispositif d'asservissement 483-1, constituant son contact de maintien, est également fermé, de même que le dispositif 483-2, mais, bien que les contacts x'-x2 de l'interrupteur 470 soient actuellement fermés, le relais 482 n'est pas excité, étant donné que les contacts g'-g3 de l'interrupteur G sont ouverts. Ainsi, il apparaît clairement que les changements qui viennent d'être mentionnés pour les interrup teurs 469 et 470 n'ont d'autres conséquences que de mettre en oeuvre d'autres circuits au cas où l'on désirerait effectuer d'autres opé rations avec la machine.
D'après ce qui vient d'être décrit, le cha riot porte-tourelle 23 se déplace maintenant en mouvement à vitesse rapide et l'on suppo sera qu'il se déplace en arrière, c'est-à-dire en s'éloignant du mandrin 22; lorsque le chariot atteint sa position la plus éloignée en arrière, à laquelle la tourelle 165 est déplacée angulairement pour être ensuite bloquée, le chariot repart de nouveau vers le mandrin avec un mouvement à vitesse rapide.
Lorsque les outils se trouvent à moins de 20/25 mm environ de la pièce à usiner, l'interrupteur d'avance<I>II</I> est actionné soit par une griffe 122 fixée sur le tambour 121, soit par l'action- nement manuel du levier h (fig. 5), afin d'ouvrir ses contacts h'-h2 et de fermer ses contacts h'-h3, et, que l'on ait relâché ou non l'interrupteur F qui commande le mou vement à vitesse rapide, l'interrupteur d'avance H excitera le relais 482 par l'inter- médiaire du dispositif d'asservissement 481-2 qui est maintenant fermé,
étant donné que le relais 481 est maintenu excité par son dispo sitif 481-1 et que l'interrupteur 469 a fermé les contacts y'-j2. L'excitation du relais 482 a ouvert le dispositif 482-2 normalement fermé, ce qui a interrompu l'excitation du re lais 484, lequel, à son tour, ouvre le disposi tif 484-2, de faon à couper l'excitation du solénoïde de la soupape F', coupant ainsi l'alimentation en air comprimé vers le cylin dre 451 et faisant communiquer le cylindre avec la lumière d'échappement 448 prévue dans ladite soupape, malgré que l'interrup teur F puisse encore avoir ses contacts f' f3 fermés.
De même, l'excitation du relais 482 a fermé son dispositif de maintien 482-1 ainsi que le dispositif de verrouillage 482-3, ce dernier ayant<I>excité</I> le solénoïde<I>H'</I> qui com mande le verrou de la tige du piston 452, en prenant l'alimentation sur le secteur 476. Le solénoïde<I>II'</I> étant ainsi excité, le verrou 464 est retiré du plan de déplacement de la tige 453 et sa lumière 467 communique à présent avec la lumière d'échappement 466b, ce qui permet au ressort de compression 458 de re monter rapidement le piston 452 vers sa posi tion d'avance (indiquée en trait plein sur la fig. 12) et libère le cône d'embrayage 96 de la tête d'embrayage 94 en solidarisant ce cône avec la tête d'embrayage 87,
même si l'on applique une pression d'air maximum au piston au moment où l'interrupteur d'avance <I>II</I> est actionné, comme on l'a expliqué plus haut; à ce moment, un taquet 122 fixé sur le tambour 121 aura déjà actionné l'un des interrupteurs de changement d'avance J, K ou L pour effectuer le mouvement d'avance à une vitesse normale avec le chariot porte- tourelle 23; sur les fig. 3, 4 et 15, l'interrup teur L qui commande les passes ou l'avance d'ébauche étant représenté comme ayant été choisi.
Au fur et à mesure que le piston 452 s'éloigne de sa position de mouvement à vi tesse rapide pour s'approcher de sa position d'avance à vitesse normale qui vient d'être décrite, le levier 475, qui porte sur l'épaule ment 454 de la tige 453 de ce piston, est actionné par ce mouvement, de faon à pro duire tout d'abord l'ouverture des contacts x'-x2 de l'interrupteur 470 et de fermer les contacts x'-x3 de ce même interrupteur re liés au circuit de la soupape à solénoïde<B>P</B> et ensuite, pendant le même mouvement du piston et juste au moment où il atteint sa po sition d'avance à vitesse normale, ce levier 475 actionne l'interrupteur 469, dont les con tacts y'-y2 s'ouvrent en coupant l'alimenta tion du relais 481 qui ouvre ainsi son contact de maintien 481-1 et son contact de verrouil lage 481-2,
ce dernier coupant l'excitation du relais 482 qui ouvre à son tour son contact de maintien 482-1 de même que son dispositif de verrouillage 482-3 qui coupe l'alimentation du solénoïde H' du verrou du piston et per met enfin aux ressorts 465 (fig. 11 et 12) de tirer et de maintenir élastiquement le verrou 464 en contact avec la tige 453, c'est-à-dire dans la position représentée en trait plein sur la fig. 12. Le mouvement du verrou 464 ferme la lumière d'échappement 466b, ce qui permet d'appliquer de nouveau l'air comprimé au piston 452.
Au moment où le relais 482 a cessé d'être excité, comme on vient de le dire, le dispositif de verrouillage ou d'asservissement 482-2, normalement fermé, s'est refermé, ce qui permet l'excitation du relais 484 au moyen de l'interrupteur P qui commande le mouve ment à vitesse rapide, s'il a été relâché, de sorte qu'il est possible d'éloigner le chariot porte-tourelle 23 pour le diriger vers sa posi tion la plus reculée (pour le changement angulaire de la position de la tourelle) non avec son mouvement d'avance à vitesse nor male ou de coupe, mais avec un mouvement à vitesse rapide.
En supposant que l'interrup teur F de commande du mouvement rapide a été relâché et qu'il a fermé ses contacts f' --f2, le relais 484 est alors excité et ferme son contact de maintien 484-1 ainsi que le dispositif d'asservissement 484-2, ce qui per met l'excitation du solénoïde de la soupape F' à air comprimé lorsque l'interrupteur P est actionné (soit par une griffe portée par le tambour 121, soit manuellement au moyen du levier<B>f),</B> afin d'ouvrir ses contacts f'-f2 et de fermer ses contacts f '-f 3, que l'interrup teur<I>II</I> ait été relâché ou non pour en ouvrir les contacts jz'-h3 et en fermer les contacts h,
'-h2. Ce type de commande, dans lequel l'interrupteur actionné en dernier prend le contrôle effectif du fonctionnement de la machine, est nécessaire pour s'assurer que si l'un des leviers fou jz est maintenu soulevé à la main, ce qui en actionne l'interrupteur respectif, le chariot porte-tourelle effectuera quand même le mouvement sélectionné en dernier. Par exemple, si la pièce à usiner est courte, l'interrupteur<I>II</I> peut continuer à être actionné par sa griffe placée sur le tam bour, à la fin du déplacement de la tourelle, et à ce point une griffe 122 du tambour com mandera l'interrupteur F de mouvement à vitesse rapide pour faire revenir la tourelle en marche à vitesse rapide vers sa position arrière où elle subit le changement angulaire nécessaire.
Au cas où la griffe 122 sur le tambour 121 ou le levier f continuerait à actionner l'interrupteur F pour en fermer les contacts f' -f3 lorsqu'on désire imprimer au chariot porte-tourelle un mouvement d'avance à vitesse normale, ce dernier sera atteint lors que l'interrupteur<I>II</I> sera actionné soit par une bride, soit à la main.
Par ailleurs, si l'on désirait arrêter le mouvement du chariot porte-tourelle 23, alors que celui-ci se trouve en mouvement d'avance à vitesse normale (c'est-à-dire lorsque le pis ton 452 se trouve dans sa position d'avance indiquée en trait plein fig. 12, et que le cône d'embrayage 96 est embrayé avec la tête d'embrayage 87), on peut actionner l'inter rupteur G de commande de l'arrêt du mouve ment d'avance soit au mo@-en d'une griffe, soit à la main, en complétant un circuit pas sant par les contacts g'-g3 et le solénoïde de la soupape à, air F',
étant donné que les con tacts x'-x3 sont fermés par la position de l'interrupteur 470 et que le dispositif de ver rouillage 484-2 est, maintenant fermé, ce qui permet d'appliquer de l'air comprimé dans le cylindre 451 pour actionner le piston 452;
au moment où le piston 452 quitte sa position d'avance à vitesse normale, il actionne l'in terrupteur 469 dont les contacts y'-y2 se ferment (ce qui excite le relais 481 et ferme les dispositifs d'asservissement 481-1, 481-2 et 481-3) et à l'instant où le piston 452 est sur le point d'atteindre sa position neutre ou intermédiaire, l'autre interrupteur 470 est actionné par la tige 453 du piston, afin d'ou vrir le circuit d'excitation du solénoïde de la soupape à air comprimé F', ce qui coupe l'alimentation en air comprimé du cylindre 451 et permet la détente de ce dernier.
Etant donné que le piston 452 effectue une certaine course après que l'interrupteur 470 a été ainsi commandé, ce piston continuera légèrement son mouvement jusqu'au moment où le verrou 464 rencontrera l'épaulement 454 de la tige du piston, ce qui maintiendra celui-ci ainsi que le cône d'embrayage 96 dans leur position neutre ou intermédiaire. Le relais de commande 483 n'était pas excité au moment où le dispositif de verrouillage 481-3 était fermé, en raison de l'excitation du relais 481 due à l'interrup teur 469, parce qu'au moment où l'interrup teur C était commandé pour arrêter l'avance (avant la fermeture des contacts y'-y2), il avait ouvert ses contacts g'-g2 en ouvrant le circuit du relais 483.
Par conséquent, étant donné que le relais 483 n'était pas excité, son dispositif d'asservissement 483-2 a été ouvert lorsque l'interrupteur 470 a fermé ses con tacts x'-x2, ce qui a également maintenu ouvert le circuit aboutissant au relais 482. Dans cette disposition du circuit de com mande, le cône d'embrayage 96 s'arrête dans sa position neutre et le chariot porte-tourelle 23 n'est animé d'aucun mouvement de trans lation.
D'autre part, si l'on désire arrêter le mou vement du chariot porte-tourelle alors que celui-ci se déplace avec le mouvement à vi tesse rapide (c'est-à-dire lorsque le piston 452 se trouve dans sa position extrême inférieure en pointillés sur la fig. 12) et que le cône d'embrayage 96 est solidaire de la tête d'em brayage 94, l'interrupteur G qui commande l'arrêt de l'avance est commandé soit par une griffe du tambour, soit manuellement, et ouvre son contact g'-g2 et ferme son contact g'-g3 pour établir un circuit pour le relais 482 par l'intermédiaire des contacts x'-x2 de<B>.</B> l'interrupteur 470 et du dispositif d asser vissement 483-2,
ce dernier étant maintenant fermé en raison du fait que le relais 483 ve nait juste d'être excité au moyen des con tacts g'-g2 de l'interrupteur U et du dispo sitif d'asservissement 481-3 fermé et que ce relais 4b3 est maintenu sous tension par son contact de maintien 483-1.
Le relais 4b2 étant excité, comme on vient de le dire, son dispo sitif d'asservissement 482-3 est fermé et le courant circule du réseau du secteur 476 au solénoïde H' qui commande le verrou 464, de manière à l'éloigner de 1u trajectoire de mou vement de la tige 453 du piston, ce qui per met à celui-ci de revenir à sa position d'avance à vitesse normale repréisentée en trait plein sur la fig. 12.
Juste au moment où le piston atteint sa position intermédiaire ou neutre, l'interrupteur 470 est mis en action et ouvre ses contacts x'-x2 et ferme ses contacts x'-x3, mais, étant donné que le relais 482 continue d'être excité par l'intermédiaire de son contact de maintien 482-1 et du dispositif 481-2 (ce dernier étant toujours fermé), le solénoïde de la soupape à air F' n'est pas excité et ne peut l'être à nouveau tant que le piston 452 n'a pas atteint la position d'avance à vitesse normale;
au moment où cela se produit (tandis que, simultanément, le cône d'embrayage 96 embraye avec la tête d'embrayage 87, ce qui freine la vitesse de mouvement du chariot porte-tourelle), l'inter rupteur 469 est commandé et ouvre ses con tacts y'-y2, ce qui coupe l'excitation du re lais 481, lequel, à son tour, ouvre le dispositif 481-2 qui interrompt l'alimentation du relais 482. Cette coupure du relais 482 a pour effet d'ouvrir le dispositif d'asservissement 482-3 qui désexcite le solénoïde H', libère le verrou 464, tandis que le dispositif 482-2 est fermé et excite de nouveau le relais 484, étant.
donné que les contacts f'-f2 de l'interrup teur F du mouvement rapide sont maintenant réunis. Etant donné que le relais 484 est maintenant excité, son dispositif d'asservis- serrent 484-2 est fermé et établit un circuit à travers le solénoïde de la soupape à air com primé r', ce qui permet la pénétration d'air comprimé dans le cylindre 451 (sans qu'il y ait actionnement ultérieur d'une griffe 122 ou bien d'un des leviers manuels b à l inclus) pour déplacer le piston 452, afin que ce der nier atteigne sa position neutre, comme il a déjà été décrit,
c'est-à-dire au moment où le piston quitte d'abord sa position d'avance à vitesse normale, l'interrupteur 469 est com mandé de manière à réunir ses contacts y'-y2, ce qui excite le relais 481, et, juste au moment où le piston atteint sa position neutre, l'interrupteur 470 est mis en jeu et ouvre ses contacts x'-x3, ce qui coupe le cir cuit d'alimentation du solénoïde de la sou pape à air b", en interrompant ainsi l'alimen tation en air comprimé vers le cylindre, le quel est mis en communication avec l'échap pement. Au même instant, le verrou 464 s'en gage sur l'épaulement 454 de la tige 453, ce qui maintient le piston et, par conséquent, le cône 96 dans leur position neutre.
Il est maintenant possible, lorsque les organes et les circuits de commande se trouvent dans la condition qui vient d'être décrite, de déplacer d,- nouveau le chariot porte-tourelle 23 en mouvement à vitesse rapide commandé par le moteur 100, en actionnant l'interrupteur F soit par une griffe du tambour, soit manuel lement, ou de déplacer ce chariot avec une vitesse d'avance normale en actionnant l'in terrupteur H également soit par une griffe du tambour, soit à la main, même si l'inter rupteur G qui commande l'arrêt de l'avance se trouve encore dans sa position commandée par la griffe ou à la main, réunissant ainsi ses contacts g'-g-, pour les raisons exposées ci-dessus.
Lorsqu'on désire arrêter la rotation de la broche 21, cela peut. être effectué par une griffe 122 opportunément placée sur le tam bour 121 ou en agissant manuellement sur le levier i qui actionnent tous deux l'interrup teur I d'arrêt de la broche dont les contacts i'-i2 s'ouvrent, en ouvrant ainsi le circuit aboutissant au relais de commande principal 479 et au relais 477 qui commande le moteur AI, ces relais ouvrant à leur tour les contacts 479-1 et 477-1, respectivement, et coupant ainsi le moteur du dispositif de refroidisse ment, d'une part, et celui qui commande la broche, d'autre part;
toutefois, le relais 480 qui commande le moteur 100 de mouvement à vitesse rapide reste excité par les lignes <I>476a</I> et 476b par l'intermédiaire de l'interrup teur 488 normalement fermé et qui contrôle l'arrêt de la machine, le dispositif fermé d'asservissement 480-2 et les contacts a'--a3 de l'interrupteur de marche manuelle A. Le fait de désexciter le relais 477 du moteur d'avance détermine également la fermeture du verrouillage normalement fermé 477-2, ce qui complète le circuit du relais de marche arrière 478 du moteur de la broche.
Un cou rant inversé est maintenant appliqué au mo teur H, ce qui l'arrête rapidement, et à ce moment le dispositif JI' ouvre ses contacts m'-na2 qui coupent l'alimentation du moteur M. Le dispositif normalement fermé 478-2, qui a été ouvert au moment où le relais 478 était excité pour empêcher l'excitation du re lais 477 commandant la marche avant du mo teur de broche, est maintenant fermé.
La bro che étant arrêtée, il est possible, puisque le relais 480 de commande du mouvement ra pide est toujours excité et que le moteur 100 continue à tourner, de commander automati quement le chariot porte-tourelle 23 au moyen du moteur 100 du mouvement à vitesse ra pide suivant la description précédente.
Tou tefois, si l'on désire arrêter tous les organes de la machine, au lieu d'actionner l'inter rupteur I d'arrêt de la broche ou l'interrup teur G d'arrêt de l'avance, on peut appuyer sur le bouton 488 qui commande l'arrêt total de la, machine, qui est un interrupteur placé dans le circuit de commande 476a et 476b avant le bouton 485 de démarrage de la ma chine, ce qui ouvre ses contacts la-2a et coupe l'excitation de tous les relais de com mande, ce qui arrête par conséquent tous les moteurs, dont la remise en marche ne peut être effectuée qu'en appuyant sur le bouton 485 de mise en marche de la machine.
En appuyant sur le bouton-poussoir 489 (dit de marche par à-coup ), de manière à réunir ses contacts z3-z4, le relais 477 qui commande le démarrage du moteur de la bro che peut être excité, ce qui fait tourner ce moteur, mais étant donné que le relais 479 n'est toujours pas excité, aucun circuit de maintien n'est établi qui soit susceptible de continuer la rotation de la broche lorsque ce bouton 489 est. relâché et ouvre ses contacts de marche temporaire z3-z4 tout en réunis sant ses contacts z'-z2. Lorsqu'on relâche ce bouton 489, le moteur J1 qui actionne la bro che s'arrête rapidement par suite du fonction nement du dispositif de freinage électrique M'.
Dans les circuits du moteur ?l1 et du mo teur 100 de vitesse rapide, on a prévu des relais de surcharge 490, 491, 492 et 493, de façon, au cas où une ou plusieurs lignes quel conques deviendraient surchargées, à ouvrir les circuits appropriés.
Au cas où la pression de l'air dans l'ar rivée d'air comprimé 439 descendrait jusqu'à un point. auquel les cylindres à air ne pour raient fonctionnel- efficacement, ou jusqu'à un point inférieur à celui pour lequel l'inter rupteur 440 commandé par la pression d'air a été réglé, cet interrupteur ouvrira le circuit de commande 476a-476b pour mettre hors d'action tous les dispositifs de commande.
Lorsqu'on désire faire marcher la machine à la main, ainsi qu'on l'a déjà exposé, en appliquant un outil de commande approprié sur l'extrémité carrée de l'arbre 118a muni de la vis sans fin de commande du tambour à griffes, il est nécessaire de soulever le levier 129 pour permettre d'appliquer cet outil ou de l'enfiler sur l'extrémité 1.18a, ce qui a pour effet d'actionner l'interrupteur A. Ce der nier, étant ainsi commandé, ouvre ses contacts a'-a3, coupant ainsi le circuit qui aboutit au relais 480 de commande du moteur 100 de mouvement à vitesse rapide et interrompant l'excitation des circuits compris dans la partie du schéma (fi". 15) désignée par la deuxième accolade à partir du haut sur cette figure.
Ceci ferme le contact a'-a2 du relais 480 précité et permet le démarrage du moteur de broche 31 en appuyant sur le bouton de dë- inarrage 485 ou sur le bouton 489 de marche par à-coup . \fous les interrupteurs indiqués sur la fig. 15 sont normalement maintenus dans une position indiquée sur le schéma et qui correspond à l'effet de rappel exercé par le ressort dont chaque contact est muni.