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Machine outil
Cette invention se rapporte à une machine à former des cames généralement hélicoïdales du type employé dans les mécanis- mes de direction à came et levier. Un pareil mécanisme de direc- tion comporte un arbre basculant commandé pourvu d'un bras faisant saillie radialement qui porte près de son extrémité extérieure un renflement ou bossage s'étendant parallèlement à l'axe de l'arbre basculant et s'engageant dans une rainure généralement hélicoïdale ménagée dans une came reliée positivement à la roue de direction. Dans certains cas, comme celui du brevet anglais antérieur n 462.486 du 22 Juin 1937, le bras aménagé sur l'arbre basculant peut porter une série de renflements destinés à recevoir des cames.
L'avantage mécanique théorique d'un pareil mécanisme @
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de direction dépend du rapport entre le mouvement angulaire de la came et le mouvement angulaire de l'arbre basculant, et peut varier ou être constant d'un bout à l'autre de la gamme de rota- tj.on de la came.
On a proposé précédemment, notamment dans le brevet belge n 478.702 du 24 décembre 1947 au nom de la demanderesse d'exécuter une came pour un mécanisme de direction à came et levier en employant une fraise ou un outil de coupe dont la forme et les dimensions correspondent à celles du renflement du mécanis- me de direction et en déplaçant cet outil suivant un arc de cercle correspondant au trajet parcouru par le renflement sur toute l'étendue de la pièce ébauchée ou de l'ébauche lorsqu'on fait tourner celle-ci, le rapport entre la vitesse de rotation de l'ébauche et celle du mouvement de l'outil étant réglé de manière à obtenir une came présentant un pas ayant les caractéristiques désirées.
Le but de la présente invention est de perfectionner la machine qui fait l'objet du brevet antérieur ci-dessus men- tionné. Plus spécifiquement l'un des buts de l'invention est de construire une machine à tailler les cames, établie de manière à fonctionner automatiquement et susceptible d'accomplir automa- tiquement un cycle d'opérations comportant le déplacement de l'outil axialement par rapport à lui-même conjointement avec l'ébauche, l'avancement de l'outil le long de l'ébauche à mesure que celle-ci tourne, la rupture de la liaison de l'outil avec l'ébauche, le retour de celui-ci dans sa position initiale, et le dégagement de l'ébauche.
Un autre but de l'invention est de créer une machine automatique où le dégagement de l'ébauche entre les pointes de la poupée et de la contre-poupée est positivement empêché, avant la fin de l'opération de coupe ou de fraisage.
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Un autre but de l'invention est de créer un dispositif perfectionné pour absorber le jeu ou mouvement libre entre l'ébauche et le porte-outil, de manière à assurer l'uniformité de la largeur de la rainure de came et un réglage exact du pas en tous points sur toute'son étendue.
D'autres buts de l'invention consistent à établir un dispositif perfectionné pour actionner la fraise ou l'outil de coupe et à construire un mécanisme de mise en place de cet outil susceptible d'être actionné mécaniquement et d'être réglé automa- tiquement.
Suivant la forme d'exécution préférée de l'invention l'arbre porte-outil est monté excentriquement à l'intérieur d'un tambour rotatif et parallèlement à l'axe de ce dernier. L'arbre porte-outil dépasse le tambour aux deux extrémités de celui-ci, l'une des extrémités dépassantes de cet arbre étant susceptible de recevoir l'outil de coupe et l'autre extrémité en saillie por- tant une poulie reliée par une courroie à un moteur de commande de l'outil monté d'une manière indépendante. Pour faire tourner le tambour on le munit d'un pignon ou d'un secteur denté engrenant dans une crémaillère dont la position est réglée par une came mobile présentant un contour établi pour déterminer le pas de la rainure de came en tout point de sa longueur.
Le mécanisme destiné à faire mouvoir la came est actionné par une broche de poupée fixe reliée directement et positivement à l'ébauche de came de telle façon que la vitesse du mouvement de la came dépend de celle à laquelle la broche de la poupée tourne. Pour absorber le jeu entre la broche de la poupée et le tambour qui supporte l'outil de coupe, ce tambour est pourvu d'un second pignon ou secteur denté engrenant dans une senonde crémaillère raccordée positivement au piston d'un cylindre hydraulique dans lequel est maintenu un fluide sous pression de telle manière que les deux crémaillères
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exercent des efforts de sens opposés pour faire tourner le tambour.
Un dispositif actionné par une force extérieure, de préférence hy- drauliquement, est employé pour déplacer le tambour axialement à lui-même et déplacer ainsi l'outil de façon à l'amener en prise avec la pièce ébauchée ou le dégager de celle-ci. La broche de la poupée et, par son intermédiaire, le mécanisme servant à déplacer la came, sont actionnés par un moteur réversible, et ce moteur, de même que les soupapes commandant le système hydraulique qui fait mouvoir le tambour et la contre-poupée sont automatiquement commandés par un mécanisme comportant des commu- tateurs actionnés par des pièces mobiles.
La machine préférée comprend aussi une pince de contre-poupée qui est actionnée auto- matiquement au commencement de l'opération de coupe de la came, pour bloquer la contre-poupée dans la position avancée pour sup- porter l'ébauche jusqu'à ce que l'opération de coupe ait été termi- née et que l'outil de coupe ait été ramené dans sa position ini- tiale.
Les dessins annexés représentent une forme préférée de machine suivant l'invention. Fig. 1 est une élévation de face de la machine, dont certaines pièces ont été arrachées; Figs. 2 et 3 sont des vues en élévation, chacune d'elles comportant des pièces arrachées, représentant respectivement les côtés de gauche et de droite de la machine ; Fig.4 est une vue partielle semblable à la Fig. 3, montrant une autre disposition des pièces ; 5 est une vue en plan de la machine entière ; 6 est une vue en plan, partiellement en coupe horizontale, de la table de travail et des pièces connexes ; Fig.7 est une coupe axiale verticale à travers le mécanisme de la Fig. 6 ; Fig.8 est une coupe horizon- tale à travers la partie supérieure de la machine;
Fig. 9 est une vue partielle semblable à la Fig. 7 mais à une plus grande échelle; Fig.10 (planche 1) est une vue schématique en élévation de face d'un dispositif de commande des commutateurs; Fig.11 (planche 6)
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est une coupe verticale transversale à travers la contre-poupée; et Fig. 12 est une vue schématique des connexions électriques et hydrauliques.
La machine représentée sur les dessins comporte un socle creux 15 d'où s'étend de bas en haut une colonne 16 portant une boîte 17. A l'intérieur de celle-ci un tambour 18 est monté de manière à pouvoir tourner autour d'un axe vertical de même qu'à pouvoir glisser verticalement. A l'intérieur du tambpur 18 est montée de manière à pouvoir tourner une broche porte-outil 19 dont l'axe est parallèle mais excentrique à l'axe du tambour.
L'extrémité inférieure de la broche porte-outil 19 dépasse de haut en bas le tambour et est équipée pour recevoir une fraise 20.
Par suite de la position excentrique de la broche 19 dans le tambour 18, la fraise décrit un trajet circulaire lorsqu'on fait tourner le tambour 18 dans la boite 17. L'excentricité de la broche porte-outil 19 correspond à la distance axiale entre l'arbre basculant commandé et le bossage en prise avec la came du mécanisme de direction mentionné ci-dessus et la forme et les dimensions de la fraise 20 correspondent à la forme et les dimensions de ce bossage.
En vue de supporter une ébauche de came dans la posi- tion relative de coopération avec la fraise 20, une table de travail ou porte-pièce 22 supportée par le socle 15 est établie de manière à former une poupée 23 et une contre-poupée 24 qui supportent respectivement des broches 25 et 26, dans le prolonge- ment l'une de l'autre, entre les deux extrémités affrontées des- quelles une ébauche de came 27 est destinée à être supportée.
L'axe commun des broches 25 et 26 est horizontal - c'est-à-dire qu'il se trouve dans un plan normal à l'axe du tambour 18 - et la table de travail 22 est placée de telle manière que la distance entre l'axe de la broche et l'axe du tambour 18 est égale à la
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distance entre les axes respectifs de la came et de l'arbre bascu- lant dans le mécanisme de direction.
L'ébauche de came particulière représentée sur le dessin comprend (Fig. 9) un corps cylindrique central dans lequel la rai- mire de came doit être taillée, et des extrémités à diamètre réduit 30 au moyen desquelles la came peut être supportée de manière à pouvoir tourner dans le carter du mécanisme de direction fini.
En outre, l'ébauche de came est pourvue à ses extrémités opposées de pointes à l'aides desquelles on peut la déplacer latéralement par rapport à elle-même pour l'amener concentriquement aux broches 25 et 26. Comme c'est représenté les pointes de centrage sont constituées par les bouts mâles 31 et 32 qu'on exécute en donnant une forme conique aux extrémités externes des tourillons 30; mais il est entendu qu'on peut aussi employer des dispositifs de centrage femelles si on le désire. Le corps cylindrique de la came est pourvu à une extrémité d'une encoche ou rainure 33 pour faciliter la rotation positive de l'ébauche de came pendant la taille de la rainure de came.
A l'intérieur de la broche de la contre-poupée 26, qui, elle, ne tourne pas, se trouve une pointe rotative 35 dont l'ex- trémié extérieure est formée pour recevoir la pointe de l'ébauche de came. La broche de poupée rotative 25 est pourvue d'une pointe 36 susceptible de coulisser axialement qui, comme la pointe 35 de la contre-poupée, est pourvue à son extrémité externe d'une ouverture axiale susceptible de recevoir la pointe 32 de l'ébauche de came. La pointe 36 de la poupée est repoussée en avant par un ressort 37, le déplacement de la pointe sous l'action de ce dernier étant limité par un boulon 38. En vue de transmettre le couple de la pointe 25 de la poupée à l'ébauche de came 27,
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une rallonge 40 est fixée à l'extrémité de la broche.
Cette rallonge est établie de manière à entrer en prise avec un épaulement 41 ménagé sur l'ébauche de came, pour que celle-ci soit placée axialement par rapport à l'axe du tambour 18. En outre, la rallonge est pourvue d'une clavette 42 qui s'engage dans une encoche 33 du corps de la came. L'épaulement 41 peut constituer le collet interne d'un roulement à billes par l'intermédiaire duquel la came est supportée par le mécanisme de direction fini.
En vue de faire tourner la broche 25 de la poupée on y fixe une roue hélicoïdale 45 (Fig. 7) engrenant dans une vis sans fin 46 qui est reliée positivement par l'intermédiaire des engrena- ges 47 et 48 à un arbre secondaire 49. Ce dernier se prolonge à l'extérieur de la poupée 23 (Fig. 6) où il est pourvu d'uneppulie 50 reliée par une ou plusieurs courroies 51 à une poulie 52 montée sur l'arbre d'un moteur de commande 53. Dans la forme d'exécution préférée de la machine, le moteur 53 est un moteur hydraulique ré- versible, mais d'autres types de moteurs peuvent être employés si on le désire.
Ainsi qu'il ressort manifestement de la construction ci- dessus décrite, la conformation de la rainure creusée dans l'ébau- che de came 27, dépend du rapport entre les vitesses de rotation respectives de la broche de poupée 25 et du tambour 18. Pour qu'on puisse régler ces vitesses relatives, le tambour 18 et la broche 25 sont relies positivement entre eux par l'intermédiaire d'une came coulissable dans une direction rectiligne montée sur un chariot porte-came 55 (Fig.l) qui se déplace longitudinalement par rapport à lui-même à une vitesse dépendant de la vitesse de rotation de la broche 25 et qui, par l'intermédiaire d'un contacteur de came approprié et d'un autre mécanisme qui sera décrit ci-dessous, règle la vitesse de rotation du tambour 18.
Le mécanisme qui sert à dé- placer le chariot porte-came 55 longitudinalement par rapport à
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lui-même comprend une crémaillère mobile verticalement 56 reliée positivement au chariot porte-came 55 par l'intermédiaire d'un boulon 57 et d'un tendeur 58 (voir aussi Fig. 3). La crémaillère 56 est supportée de manière à pouvoir coulisser verticalement dans une boite 60 qui pour des raisons qui seront exposées ci-dessous, est susceptible à son tour de se déplacer verticalement dans des glissières 61 supportées par le socle 15. Dans le but de pouvoir se déplacer verticalement, la crémaillère 56 entre en prise avec un pignon 63 fixé sur un arbre 64 monté de manière à pouvoir tourner dans la boite 60.
A l'extérieur de la boîte 60, l'arbre 64 porte un pignon de commande 65 entrant en prise avec un pignon 66 fixé à l'extré- mité postérieure de la broche de poupée 25. Le pignon 65 peut, comme c'est indiquée sur les Figs. 3 et 7, engrener directement dans la roue dentée 66 ou bien, si on désire renverser le rapport entre le sens de rotation de la broche 25 de la poupée et le sens du mouvement du chariot porte-came 55, la roue dentée 65 peut, comme c'est indiqué sur la Fig. 4, engrener avec un pignon fou 67 supporté de manière à pouvoir tourner par la boite 60, ce pignon fou engrenant à son tour dans la roue dentée 66 montée sur la broche de la poupée. En changeant les dimensions relatives des pignons 65 et 66 on peut faire varier le rapport entre la vitesse du mouve- ment du chariot porte-came 55 et la vitesse de rotation de la broche 25.
C'est pour permettre l'emploi de pignons 65 et 66 de di- mensions différentes que la boite 60 a été établie de manière à pouvoir être ajustée verticalement dans les glissières 61. Tout dispositif convenable peut être employé pour amener la boîte 60 dans la position voulue sur la verticale, le dispositif indiqué sur le dessin (Fig. 3) comportant un écrou 70fixé à la boite 60 et destiné à recevoir une vis conductrice verticale 71 montée dans le socle 15 de façon à pouvoir tourner. La vis 71 peut être reliée par l'intermédiaire d'uh engrenage 72 à un arbre d'ajustement 73 qui
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dépasse la paroi du socle 15 et est pourvu à l'extérieur de celle-ci d'une roue à main 74 (Figs. 1 et 6).
Le chariot porte-came 55 ci-dessus mentionné est monté de façon à être susceptible d'un mouvement coulissant vertical dans des guides appropriés 76 (Figs. 1 et 8) établis sur le côté de la boite 17 opposé au tambour 18. Dans la disposition pré- férée, le chariot porte-came est pourvu en son centre d'un pivot 77 sur lequel un plateau compensateur 78 est monté de façon à per- mettre un ajustement angulaire. Pour que la position angulaire du plateau compensateur 78 par rapport au chariot porte-came 55, puisse être réglée, il est pourvu d'une oreille 79, en saillie extérieurement, qui s'engage entre deux vis de mise au point 80 montées dans des renflements 81 du chariot 55.
Pour que le plateau compensateur puisse être amené définitivement dans une position d'ajustement déterminée quelconque, il est pourvu de rainures courbées 82 qui reçoivent des vis de serrage 83 s'étendant à l'intérieur du chariot porte-came.
Sur le plateau compensateur 78 sont disposés en des emplacements fixes une paire de segments de came 85 et 86 dont les surfaces en regard délimitent entre elles une rainure de came 88 s'étendant obliquement par rapport au trajet parcouru par le tiroir porte-came 55. Cette rainure reçoit un galet contacteur de came 90 monté de manière à pouvoir tourner sur un chariot 91 supporté par la boîte 17 dans des conditions lui permettant un mouvement de coulissement horizontal. Le chariot 91 est rigide- ment relié, par exemple au moyen d'un boulon 92 à une crémail- lère 93 qui engrène dans un pignon ou un secteur denté 94 rigide- ment fixé au tambour 18.
Lorsque la broche 25 de la poupée tourne, elle fait mouvoir le chariot porte-came 55 verticalement à une vitesse qui se trouve dans un rapport-déterminé avec la vitesse de rotatior
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de la broche, et lorsque le chariot 55 se déplace verticalement, le contacteur de came 90 dans la rainure inclinée 88 se déplace horizontalement à une allure réglée pour déplacer la crémaillère 93 et faire osciller le tambour 18 autour de son axe. Evidemment, le rapport entre la vitesse du déplacement du chariot porte-came 55 et la vitesse du mouvement angulaire du tambour 18 autour de son axe dépend de l'obliquité de la rainure 88.
Pour supprimer tout mouvement libre au jeu et assurer que le mouvement curviligne de l'outil 20 autour de l'axe du tam- bour 18 s'accpmplisse à une allure déterminée fonction de l'obli- quité de la rainure 88, on applique au tambour la une charge qui s'oppose à l'effort exercé par la came 85-86 sur le contacteur de came. A cette fin, le tambour 18 est pourvu d'un second pignon ou secteur denté 100 qui engrène-dans une crémaillère 101 reliée positivement à un piston 102 (Fig.5) dans un cylindre hydraulique 103. On peut au moyen de cette disposition agir de deux manières différentes suivant que c'est l'une ou l'autre extrémité du cy- lindre 103 qui est reliée à une source de fluide comprimé pendant l'opération de fraisage.
En d'autres termes, le mécanisme hydrau- lique peut être actionné soit pour produire l'avancement de la fraise rotative 20 à travers l'ébauche 27, soit pour s'opposer à cet avancement. Dans le premier cas, l'effertréel du fraisage est produit par le mécanisme hydraulique et la vitesse d'avance- ment est réglée par la vitesse du mouvement vertical du chariot porte-came 55. Dans 1-'autre cas, le mécanisme hydraulique s'op- pose à l'avancement de la fraise sur l'ébauche de came pour imposer une charge minimum prédéterminée sur le mécanisme qui relie posi- tivement la broche 25 de la poupée et le tambour 18, de manière que tout jeu dans ce mécanisme soit absorbé pendant toute la durée du fraisage de la came.
Pour pouvoir faire tourner la broche de fraise 19, cette
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dernière dépasse l'extrémité supérieure du tambour 18 et de la boite 17, où elle est pourvue d'une poulie 105 reliée par une ou plusieurs courroies 106 à une poulie motrice 107 montée sur l'arbre d'un moteur 108 pour la commande de la broche. Pour per- mettre le mouvement curviligne de la broche de fraise 19 lorsque le tambour 18 tourne pendant l'opération de fraisage de la came, le moteur 108 est monté sur une console 109 qui peut osciller sur un axe vertical partant du sommet de la colonne 16, et est relié par une bielle 110 à la broche 19. Les axes de pivotement de la bielle 110 avec la broche 19 et la console 109 coïncident respec- tivement avec l'axe de la broche et l'axe de la poulie 107.
La bielle 110 peut être exécutée de manière qu'on puisse en ajuster la longueur de façon à régler le serrage de la courroie 106.
Il est désirable dans beaucoup de cas de permettre un mouvement vertical du tambour 18 ainsi que de la fraise et de la broche de la fraise qu'il supporte. Pour permettre ce mouvement vertical du tambour, celui-ci peut être pourvu d'une boite de broche verticale 112 (Fig.l) qui entoure la broche 19 concentrique- ment et s'engage dans l'extrémité adjacente de la bielle 110 de manière à pouvoir y tourner et coulisser. La bielle 110 est venue d'une pièce avec un prolongement solidaire 113 (Fig. 5) pourvu d'une ouverture 114, et ?'une oreille 115 partant verticalement du sommet de la colonne 16 porte une pièce de retenue 116 qui sur- plombe le prolongement 113 de la bielle.
Par suite de cette disposi- tion, la bielle 110 est astreinte à se déplacer dans un plan horizontal unique par le sommet de la colonne et la pièce de re- tenue 116, et elle ne se cale par conséquent pas sur la boîte de broche 112 lorsque le tambour 18 se déplace verticalement. L'ouver- ture 114 présente évidemment une largeur suffisamment plus grande que celle du renflement 115 pour ne pas gêner le mouvement de la bielle dans son plan lorsque le tambour 18 tourne.
Ainsi qu'on l'a fait remarquer précédemment, le tambour
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18 est susceptible de coulisser axialement ainsi que de tourner dans la boîte 17. Ceci permet à l'outil 20 de se placer dans la position voulue par rapport à l'axe de l'ébauche pendant l'opéra- tion de fraisage ainsi que de l'élever au-dessus de l'ébauche pour avoir plus de jeu lors de l'enlèvement et de l'introduction des ébauches.
Pour se prêter au mouvement axial du tambour 18, la poulie 105 présente une surface de largeur suffisante pour lui permettre de rester en contact avec les courroies 106, et les secteurs dentés 94 et 100 ont une périphérie assez large pour leur permettre de rester en prise avec les crémaillères correspondantes 93 et 101 respectivement. Pendant l'opération de coupe ou le fraisage, la position verticale de l'outil ou de la fraise 20 peut être réglée par une came ou un segment de came 120 qui est fixé à l'extrémité inférieure du tambour 18 et repose sur un galet 121 monté sur un axe radialement par rapport au tambour. Le galet 121 est monté à l'extrémité supérieure d'une pièce 122 établie de manière à pouvoir coulisser verticalement dans une boîte 123 fixée au socle 15.
A son extrémité inférieure, la pièce 122 est pourvue d'une ouverture axiale taraudée dans laquelle s'engage une vis conductrice 122' reliée, par l'intermédiaire d'un engrenage 124 par exemple, à un volant ou une manivelle d'ajustement 126.
Ainsi qu'on le comprendra aisément, la broche 18 étant repoussée de haut en bas de la manière qui sera décrite ci-dessous pour maintenir la came 120 en contact avec le galet 121, le mouve- ment ascendant vertical de l'outil 20 pendant le fraisage dépend du contour de la came 120. En agissant sur le volant d'ajustement 126, on peut élever ou abaisser le galet 121, à volonté, pour amener la broche dans une position verticale de base dont elle peut dévier de quantités déterminées par la came. Les modifications dans la position verticale de l'outil 20 pendant l'opération de coupe sont en général relativement faibles, car elles ont principa- n
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lement pour but d'amener la came dans la position voulue pour compenser l'usure.
Pour pouvoir déplacer la broche 18 verticalement afin d'amener la came 120 en contact avec le galet 121 ou la dégager de celui-ci, on la munit d'une rainure annulaire 130 pour recevoir un coulisseau 131 articulé à l'un des bras d'un levier coudé 132.
L'autre extrémité du levier coudé est reliée positivement à un piston 133 qui peut coulisser dans un cylindre 134. En se référant à la Fig. 1, on constatera que si le fluide comprimé est admis à l'extrémité de gauche du cylindre 134, le piston 133 se déplace vers la droite de façon à faire osciller le levier coudé 132 et élever la broche, ce qui a pour effet de dégager l'outil 19 de l'ébauche et/ou de donner plus d'espace pour l'enlèvement et l'introduction de la pièce ébauchée. Inversement, l'admission du fluide comprimé à l'extrémité de droite du cylindre 134 provoque le déplacement du piston 133 vers la gauche pour abaisser la broche 18 et repousser la came 120 sur le galet 121.
De même que le déplacement vertical du tambour 18, les mouvements d'avancement et-de recul de la broche de contre-poupée 26 peuvent être déterminés par un dispositif hydraulique. A cet effet, la broche de contre-poupée 26 (Fig. 7)-est reliée positivement à un piston 136 susceptible de coulisser dans un cylindre 137 à l'une ou l'autre extrémité duquel un fluide comprimé peut être admis par un système de soupapes approprié.
Un contrôle automatique ou semi-automatique de la madhine peut être assuré en fonction du déplacement de diverses pièces. De préférence ce contrôle automatique ou semi-automatique est exercé par l'intermédiaire de commutateurs limiteurs, dont trois sont représentés sur la Fig. 1. Les commutateurs qui y sont repré- sentés comprennent un commutateur 140, actionné par le mécanisme qui déplace le tambour 18 verticalement, et deux commutateurs 141 et 142 qui sont commandés en fonction des déplacements de la cré-
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maillère 93. Le dispositif qui actionne les commutateurs 141 et 142 peut comprendre un manipulateur 143 relié positivement (Fig. 3) à la crémaillère 93, par exemple par fixation à l'extrémité externe d'un bras 144 dirigé vers l'avant par rapport au bras 93.
Le méca- nisme qui actionne le commutateur 140 peut comprendre un levier articulé 145 dont l'extréraité arrière est reliée positivement au piston 133 tandis que l'extrémité avant coopère avec le commuta- teur 140.
Pour assurer un fonctionnement entièrement automatique de la machine, on peut employer un troisième commutateur, indiqué en 147 sur la Fig.10, commandé par le déplacement de la crémail- lère 93. Ainsi qu'il ressort de la Fig.10, les commutateurs 141 et 142 sont commandés respectivement par les bossages 148 et 149 que présente le manipulateur 143, tandis que le commutateur 147 est commandé par un taquet 150 monté d'une manière amovible sur le manipulateur 143.
Sur la Fig.10, la disposition est telle que pen- dant le fraisage de la came, la crémaillère 93 se déplace de droite à gauche, et le taquet 150 du manipulateur 143 est établi de ma- nière à passer par-dessus le commutateur 147 sans l'actionner pendant ce mouvement d'avancement de la crémaillère 93, mais à actionner le commutateur 147 pendant la course de retour de la crémaillère. La manière dont les commutateurs 141, 142 et 147, de même que le commutateur 140, commandent les diverses opérations de la machine sera maintenant exposée ci-dessous.
Si on le désire, la contre-poupée 24 peut être pourvue d'un dispositif pour bloquer la broche 26 dans sa position avancée afin d'empêcher un recul accidentel de cette dernière et la chute de l'ébauche 27 pendant le fraisage. Une forme appropriée du dispositif serre-broche est représentée sur la Fig.ll,, où l'on a représenté la contre-poupée 24 comme étant pourvue d'un organe de serrage 152 monté de manière à pouvoir coulisser pour ainsi dire tangentiellement par rapport à la broche de contre-poupée 26
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et présentant une surface de contact 153 destinée à venir en prise avec la broche.
L'organe de serrage 152 peut s'étendre latéralement par rapport à la contre-poupée pour s'engager dans un solénoïde 154, qui lorsqu'il est excité, agit de manière à refouler la surface de serrage 153 contre la broche 26 pour empêcher le déplacement longitudinal de;cette dernière.
Comme source de fluide comprimé à employer pour faire avancer et reculer la broche de contre-poupée 26, faire monter et descendre le tambour 18, actionner la crémaillère 101 et comman- der le moteur 53, on peut utiliser une pompe 156 susceptible d'être actionnée par un moteur électrique 157. La pompe 156 est de pré- férence placée dans un réservoir 158 relié au socle 15 de la machine et est établie de manière à aspirer le liquide de ce ré- servoir et le refouler, sous le contrôle de soupapes qui seront décrites ci-après, dans les divers appareils actionnés hydrau- liquement.
La Fig. 12 montre schématiquement une disposition des connexions électriques et hydrauliques au moyen desquelles une com- mande complètement automatique de la machine à fraiser les cames peut être assurée. Comme c'est indiqué, la pompe 156 retire du liquide du réservoir 158 par un tuyau 160 et le refoule sous pression dans un tuyau 161. Ce dernier est combiné avec une sou- pape de détente 162 qui se décharge dans le réservoir 158. Le tuyau 161, contenant le liquide sous pression, est susceptible d'être raccordé par un mécanisme à soupapes approprié aux dif- férents appareils actionnés hydrauliquement d'où le fluide est ramené par un tuyau de retour 163 au réservoir 158.
La commande hydraulique de la broche 26 de la contre- poupée est réglée par une valve 166 pourvue d'un organe distri- buteur mobile 167 qui peut recevoir un mouvement alternatif pour relier l'une ou l'autre extrémité du cylindre 137 à la canalisation d'amenée de fluide 161 et relier simultanément l'autre extrémité du cylindre à la canalisation de retour 163.
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Dans la disposition particulière représentée sur la Fig. 12, l'organe distributeur 167 se déplace sous l'action d'un levier à main 168 et d'un solénoïde 169, ce dernier fonctionnant lorsqu'il est excité pour relier l'extrémité de droite du cylindre 137 à la canalisation d'amenée de fluide 161.
Une valve similaire 171, pourvue d'un organe distri- buteur mobile 172 est employée pour commander l'admission du fluide au cylindre 134 et commander ainsi le mouvement vertical du tam- bour 18. Le mouvement de l'organe distributeur 172 est commandé par deux solénoïdes 173 et 174, le premier agissant lorsqu'il est actionné pour amener l'organe 172 dans la position voulue pour raccorder l'extrémité de gauche du cylindre 134 à la canalisation d'admission de fluide 161 et le second agissant lorsqu'il est excité pour raccorder l'extrémité de droite du cylindre 134 à cette cana- lisation d'admission de fluide.
Une troisième valve 176, semblable aux valves 166 et 171 et comportant un organe distributeur mobile 177, commande l'ad- mission de fluide comprimé au motaur hydraulique réversible 53.
Ce moteur est pourvu de deux lumières qui sont raccordées respec- tivement à deux lumières de la valve 77 par des conduits 178 et 179 et il est construit de façon à tourner dans un sens lorsque le fluide comprimé y est admis par le conduit 178 et dans le sens opposé lorsqu'il reçoit le fluide sous pression du conduit 179.
L'organe distributeur 177 est repoussé, par des ressorts de sens opposés 180 par exemple, dans une position neutre où aucun des conduits 178 et 179 n'est relié au conduit d'admission du fluide 161 et il est susceptible d'être actionné en sens opposés à partir de cette position neutre par deux solénoïdes 181 et 182. La dis- position est telle que lorsque le solénoïde 181 est excité, l'or- gane distributeur 177 est déplacé de manière à relier le conduit 178 à la canalisation d'admission 161 et le conduit 179 à la canalisation de retour 163. Inversément, lorsque le solénoïde 182 est excité, l'organe distributeur 177 est déplacé en sens opposé
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pour venir dans une position où le conduit 179 est relié à la ligne d'alimentation 161 et le conduit 178 à la ligne de retour 163.
Lorsqu'aucun des solénoïdes n'est excité, les ressorts 180 main- tiennent l'organe distributeur 177 dans sa position neutre. En vue d'expliquer le fonctionnement, on supposera que l'excitation du solénoide 181 pour raccorder le conduit 178 à la canalisation d'admission 161 a pour effet de faire tourner le moteur 53 en avant, ou dans lesens utilisé pour l'opération de fraisage de la came.
Pour régler la vitesse du moteur pendant le fraisage de la came, le conduit 178 peut comporter une valve régulatrice du flux 183 et pour empêcher que celle-ci ne réduise la vitesse du moteur 53 pen- dant sa rotation en sens inverse, une dérivation comportant une sou- pape de retenue 184 est branchée sur cette valve.
Le mécanisme destiné à absorber le jeu, qui comprend la crémaillère 101, le piston 102 et le cylindre 103, appliquant au tambour 18 une charge résistant à sa rotation pendant l'opération de fraisage de la came, peut avantageusement être commandé conjointe- ment avec le moteur 53. Dans ce but, et comme c'est indiqué sur la Fig. 12, l'extrémité de gauche du cylindre 103 est raccordée au conduit 178 et l'extrémité de droite au conduit 179.
Le moteur de commande 108 de la broche, le moteur de commande 157 de la pompe, et les différents solénoïdes ci-dessus mentionnés sont établis de manière à être contrôlés par des relais individuels. Il est désirable que les moteurs et solénoïdes soient susceptibles d'être mis en action par un courant qu'on a facilement à sa disposition, tel qu'un courant ordinaire alter- natif à 110 volts, 60 périodes, taudis que les différents relais de contrôle sont des relais à faible tension fonctionnant sous un courant provenant d'un transformateur réducteur 190 par les conduc- teurs 191 et 192.
L'un de ces conducteurs, par exemple le conduc- teur 191, comme c'est représenté, comprend avantageusement un sec-
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tionneur 193 normalement fermé, qu'on peut ouvrir en tout temps la main pour désamorcer tous les relais de contrôle et arrêter le fonctionnement de la machine.
Le courant d'alimentation au moteur 108 qui commande la broche est contrôlé par un relais 195 pourvu de contacts a dans le circuit du'moteur 108 et de deux paires de contacts de retenue b et c. L'enroulement du relais 195 est branché sur les conducteurs d'alimentation des relais 191 et 192 par l'intermédiaire d'un inter- rupteur normalement ouvert 196, qu'on peut fermer à la main, et avec lequel les contacts de retenue c du relais sont montés en parallèle.
Lors d'une fermeture momentanée du commutateur 196, le relais 195 est excité de manière à fermer tous ses contacts. La fermeture des contacts a a pour effet de fournir du courant au moteur de commande 108 de la broche, tandis que la fermeture des contacts c établit uh circuit de retenue comprenant l'enroulement du relais 195 et maintient ainsi ce relais excité jusqu'à ce que le sectionneur 193 soit ouvert. La fermeture des contacts b est sans effet sur le relais 195, mais remplit une fonction qui sera décrite ci-après.
Le moteur 157 qui actionne la pompe est contrôlé par un relais 198 pourvu de contacts a commandant l'admission de courant au moteur 157 et d'une paire de contacts de retenue b. L'enroulement 198 du relais est branché sur les conducteurs 191 et 192 en série avec un interrupteur normalement ouvert 199 qu'on peut fermer à la main et;avec les contacts b du relais 195, tandis que les contacts b du relais 198 sont montés en parallèle avec l'interrupteur 199.
Il.résulte de ce que l'enroulement du relais 198 est relié aux con- ducteurs 191 et 192 par l'intermédiaire des contacts b du relais 195, que le relais 198 ne peut être excité pour faire fonctionner le moteur 157 qui commande la pompe, que lorsque le relais 195f est fermé pour faire fonctionner le moteur 108 qui commande la broche.
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Les deux commutateurs 141 et 142 qui sont actionnés par suite du déplacement de la crémaillère 93, sont tous deux des com- mutateurs bipolaires, permutateurs, comportant chacun deux séries de contacts A et B dont l'une est ouverte lorsque l'autre est fermée. Le commutateur 147 qui est également actionné par le dé- placement de la crémaillère 93, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, est un commutateur monopolaire, normalement ouvert, susceptible de se fermer momentanément vers la fin de la course de la cré- maillère 93 correspondant au retour de la fraise. Le commutateur 140 actionné par le mécanisme qui élève et abaisse le tambour 18 est un commutateur monopolaire normalement ouvert lorsque le tambour 18 est élevé, mais fermé lorsque ce tambour est abaissé.
Le solénoide 169 qui, lorsqu'il est excité, agit de ma- nière à déplacer l'organe distributeur 167 pour retirer la broche 26 de la contre-poupée est contrôlé par le relais 201. L'enroule- ment de ce dernier est branché sur les conducteurs 191 et 192 en série avec le commutateur normalement ouvert 147.
Le solénolde 154 qui, lorsqu'il est excité, agit pour empêcher tout mouvement longitudinal de la broche de la contre- poupée, est contrôlé par un relais 202 dont l'enroulement est branché sur les conducteurs 191 et 192 par l'intermédiaire des con- tacts b du commutateur limiteur 142.
Le solénolde 174 qui amène l'organe distributeur 172 dans la position voulue pour provoquer la descente du tambour 18, est commandé par un relais 203 dont l'enroulement est branché sur les conducteurs 191 et 192 par l'intermédiaire d'un interrupteur cycle-start, normalement ouvert 204. Le solénolde 173 qui amène l'organe de valve 172 dans la position voulue pour provoquer la levée du tambour 18, est commandé par les contacts a d'un relais 205 qui comporte aussi une série de contacts de retenue b. L'en- roulement du relais 205 est branché avec interposition des con- tacts a du commutateur limiteur sur les conducteurs 191 et 192.
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Les relais restants 206 et 207 commandent respectivement les solénoïdes 181 et 182 qui, à leur tour, commandent le fonc- tionnement du moteur 53 et du mécanisme 101-103 destiné à absorber le jeu. Chacun de ces relais comprend des paires de contacts a commandant les solénoldes conjugués et une paire de contacts auxiliaires b.
L'enroulement du relais 206 est monté dans un circuit menant du conducteur 191, par les contacts b du commutateur limiteur 141, l'enroulement du relais, le commutateur 140 et les contacts a du commutateur limiteur 142, au conducteur 192. Lorsqu'ils sont fermés, les contacts b du relais 206, relient l'enroulement de ce relais au conducteur 192 quelle que soit la position du commutateur 140 et des contacts a du commutateur 142. L'enroulement du relais 207 est monté dans un circuit partant du conducteur 191 pour se rendre au conducteur 192 par les contacts b du commutateur limiteur 142, l'enroulement en question, et les contacts b du commutateur 205. Les contacts b du relais 207 sont montés en parallèle avec les contacts b du relais 205.
Fonctionnement.-
Figs. 1, 2 et 8 représentent le tambour 18 lorsqu'il est abaixsé, les crémaillères 93 et 101 lorsqu'elles se trouvent au milieu de leurs courses respectives, et la fraise 20 ainsi que la broche de fraise 19 lorsqu'elles occupent le milieu de leur parcours curviligne. Toutefois, il deit être entendu qu'au commencement d'une opération de fraisage de la came, la fraise 20 doit se trouver à une extrémité de sa course curviligne.
Les éléments de la machine représentés sur la Fig. 12 sont représentés dans la position qu'ils occupent au commencement d'un cycle. Ainsi qu'il a été indiqué précédemment, on suppose que la crémaillère 93, qui fait tourner le tambour, se déplace vers la gauche pendant l'opération de fraisage de la came et que
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cette crémaillère se trouve par conséquent à l'extrémité de sa course vers la droite où le renflement 149 du plateau mainpula- teur 143 des commutateurs se trouve en prise avec le 'commutateur 142 pour maintenir les contacts a de ce dernier fermés et les contacts b ouverts à l'encontre de l'action d'un dispositif de rappel appro- prié que comporte ce commutateur. L'autre renflement ou bossage 148 actionnant les commutateurs est dégagé et se trouve à
droite du commutateur limiteur 141, et un dispositif de rappel approprié, con- jugué avec ce commutateur maintiennent les contacts , de ce dernier ouverts et les contacts'b fermés. Au commencement du cycle, le tambour 18 se trouve dans sa position supérieure pour élever la fraise et faciliter l'introduction d'une ébauche de came 27, tandis que le piston 133 dans le cyclyndre 134 se trouve à prôximité de l'extrémité de droite de ce cylindre, où il eet maintenu par le fluide comprimé admis à l'extrémité de gauche de ce dernier sous le contrôle de la valve 171 qui a été amenée dans la posi- tion voulue pour remplir cette condition par l'excitation du solénoïde 173 pendant le cycle précédent. La contre-poupée 26 est ramenée en arrière par le fluide comprimé admis à l'extrémité de droite du cylindre 137 sous le contrôle de la valve 166.
L'excitation du solénoïde 169 pendant le cycle précédent a eu lieu par suite d'une manoeuvre de la valve 166 ayant pour effet d'ad- mettre le fluide comprimé à l'extrémité de droite du cylindre 137.
Tous les relais 201, 202, 203, 205, 206 et 207 seront ouverts.
Pour commencer un cycle d'opérations, l'ouvrier place une pièce ébauchée ou ébauche 27 entre les broches de la poupée et de la contre-poupée et manoeuvre le levier 168 pour déplacer l'organe distributeur 167 de la valve 166 vers la gauche. Lorsque ceci est fait, le fluide sous pression est admis à l'extrémité de gauche du cylindre 137 pour faire avancer la contre-poupée 26 et serrer l'ébauche entre les pointes 35 et 36.
Si l'on suppose que le moteur 108 pour la commande de la broche et le moteur 157
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pour la commande de la pompe aient été mis en marche par des fer- metures momentanées successives des interrupteurs 196 et 199, l'ouvrier ferme alors le commutateur cycle-start 204, c'est-à- dire le commutateur de départ d'un cycle, pour exciter le relais 203 et permettre ainsi au courant d'être envoyé dans le solé- noide 174. Par suite de l'excitation de ce dernier, l'organe distributeur 172 est attiré vers la droite pour raccorder l'ex- trémité de droite du cylindre 134 à la canalisation d'admission de fluide 161 et l'extrémité de gauche de ce cyclindre à la cana- lisation de retour 163.
Il en résulte que le piston 133 se dé- place vers la gauche dans le cylindre 134 de manière à faire osciller le levier coudé 132 dans le sens opposé au mouvement des aiguilles d'une montre, et à faire descendre ainsi, de la manière exposée précédemment, le tambour 18 jusqu'à ce que la came 120 entre en prise avec le galet 121 qui détermine la posi- tion verticale de l'outil 20. Dans ce déplacement du piston 133 vers la gauche, le levier 145 (Fig.8) agit de façon à fermer l'interrupteur 140; Comme les contacts 141b et 142a sont déjà fermés tous deux, la fermeture de l'interrupteur 140 a pour effet d'exciter le relais 206 pour envoyer le courant au solé- noide 181.
La fermeture concourante des contacts auxiliaires b du relais 206 établit un circuit de retenue couplé en parallèle avec l'interrupteur en série 140 et les contacts 142a mais ren- fermant les contacts b du commutateur limiteur 141. L'excitation du solénoïde 181 a pour effet de déplacer l'organe distributeur de valve 177 vers la gauche à partir de sa position neutre, de ma- nière à relier ainsi le conduit 178 à la canalisation d'amenée de fluide 161 et le conduit 179 à la canalisation de retour 163.
Le flux résultant de fluide à travers le moteur 53 sous le con- trôle de la soupape 183 fait fonctionner le moteur de manière à actionner la broche de la poupée et, par son intermédiaire, le
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mécanisme qui provoque le déplacement vertical du chariot porte- came 55. Simultanément, la pression est appliquée à l'extrémité de gauche du cylindre 103 pour s'opposer au mouvement de la crémaillère 101 vers la gauche, qui accompagne le mouvement de la crémaillère de commande 93 du tambour vers la gauche produisant la rotation de ce dernier, sous le contrôle de la came 85-86.
Lorsque le chariot porte-came 55 se déplace verticale- ment, le curseur ou contacteur de came 90 parcourt la rainure obli- que 88, en provoquant ainsi, dans les conditions de l'hypothèse considérée, le déplacement de la crémaillère 93 vers la gauche et la rotation du tambour 18 dans le sens du mouvement des ai- guilles d'une montre (Fig.8). Pendant ce mouvement du tambour, l'outil 20 oscille suivant un arc de cercle, et comme l'ébauche 27 reçoit en même temps un mouvement de rotation, l'outil creuse dans l'ébauche une rainure en substance hélicoïdale 27', comme c'est représenté sur la Fig.9.
Lorsque la crémaillère 93 se déplace vers la gauche en partant de la position qu'elle occupe au départ d'un cycle d'opé- ration, le renflement,,eu bossage 149 du manipulateur 143 se dégage du commutateur limiteur 142 pour ouvrir les contacts a et fermer les contacts b de ce dernier. L'ouverture des contacts a du commu- tateur 142 est sans effet immédiat sur le relais 206, attendu que celui-ci reste excité par suite de la fermeture de ses contacts b dans le circuit de retenue. En conséquence, le solénoïde 181 reste excité et le moteur 53 continue à fonctionner dans le sens avant.
La fermeture des contacts b du commutateur 142 établit un circuit menant du conducteur 191 par ces contacts et l'enroulement du relais 202 au conducteur 192. L'excitation du relais 202 permet d'envoyer le courant de la canalisation d'amenée au solénoïde 154 qui agit de manière à faire entrer en prise le dispositif de serrage 152 de la contre-poupée pour empêcher tout dégagement
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accidentel de la broche de contre-poupée.
Lorsque le mouvement d'oscillation de l'outil 20 est ar- rivé à un point suffisant pour achever l'exécution de la rainure dans l'ébauche de came, le renflement 148 du manipulateur 143 entre en prise avec le commutateur 141 pour fermer les contacts a et ouvrir les contacts b de ce dernier. Comme les contacts b sont montés en série avec l'enroulement du relais 206, celui-ci est immédiatement désamorcé de manière à désamorcer le solénoïde 181 de la valve 176 de commande du moteur.
La fermeture des contacts du commutateur 141 provoque l'excitation du relais 205 et la fer- meture résultante des contacts a de ce relais a pour effet d'exci- ter le solénoïde 173 de manière qu'il actionne la valve 171 pour que le fluide sous pression soit amené à l'extrémité de gauche du cylindre 134. Le fluide admis dans ce dernier y déplace le piston 133 vers la droite, en faisant ainsi monter le tambour 18.
Lors de ce mouvement ascendant du tambour 18, le commutateur 140 est ramené dans sa position normale ouverte, mais aucune action ne se produit comme conséquence de cette ouverture du commutateur car le circuit compranant ce dernier a été interrompu précédemment par l'ouverture des contacts 142a au commencement du cycle.
En même temps que la fermeture des contacts a du relais 205 pour provoquer le mouvement ascendant du tambour 18, les contacts b de ce relais se ferment pour établir un circuit menant du conducteur 191 par les contacts fermés 142 b, l'enroulement du relais 207 et les contacts 205b au conducteur 192. Ceci provoque l'excitation du relais 207, dont les contacts a se ferment pour exciter le solénoïde 182, qui actionne la valve 176 pour renverser le flux de fluide dans le moteur 53. La fermeture concourante des contacts 207b du relais établit un circuit de retenue qui renferme l'enroulement du relais 207 et les contacts b du commu- tateur limiteur 142.
La rotation inverse du moteur 53 déplace le chariot
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porte-came 55 de manière à faire mouvoir la crémaillère 93 vers la droite, en faisant ainsi tourner le tambour 18 pour ramener l'outil dans sa position initiale. Lorsque la crémaillère 93 commence son mouvement vers la droite, le renflement 148 du mani- pulateur de commutateurs se dégage du commutateur limiteur 141 de manière à ouvrir les contacts a et fermer les contacts b de ce dernier. Le changement de condition tant de l'un que de l'autre de ces contacts n'a d'effet immédiat sur le mouvement des éléments de la machine.
Bien que l'ouverture des contacts 141a désamorce le relais 205, interrompe l'arrivée de courant au solénoïde 173 et ouvre les contacts 205b, l'organe distributeur 172 reste dans la position où il a été amené lorsque le solénoïde 173 a été excité au début et le relais 207 reste amorcé parce que son enroulement est compris dans le circuit de retenue par les contacts 207b et
142b. La fermeture des contacts 141b est sans effet, vu que le circuit renfermant les contacts et l'enroulement du relais 206 a déjà été ouvert. En conséquence, le solénoïde 182 reste excité et le moteur 53 continue à fonctionner en sens inverse pour déplacer la crémaillère 93 vers la droite.
Lorsque le mouvement de la cré- maillère 93 vers la droite s'approche de sa fin, le taquet 150 ménagé sur le manipulatieur de commutateurs 143 ferme momentanément le commutateur 147 pour mettre sous tension le relais 201 et envoyer du courant au solénoïde 169. Ce dernier, lorsqu'il est excité, agit de manière à renverser la position de la valve 166 et admettre le fluide sous pression à l'extrémité de droite du cylindre 137.
La pression ainsi exercée sur le piston 136 repousse la broche 26 de la contre-poupée dans le sens du recul, mais comme la pince 152 est encore serrée, la contre-poupée reste dans sa position renversée.
A l'achèvement de la course de retour de la crémaillère
93, le bossage 149 du manipulateur 143 entre de nouveau en prise avec le commutateur limiteur 142 pour fermer les contacts a et ouvrir les contacts b de ce dernier.
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La fermeture des contacts a est sans effet immédiat vu que le circuit qui les renferme a déjà été ouvert, mais l'ouverture de contacts 142 ouvre les circuits passant par les relais 202 et 207, en provoquant ainsi le désamor- çage du solénoïde 154 qui commande le dispositif de serrage et le solénoïde 182 commandant la valve.
Lorsque le solénoïde 154 qui commande le dispositif de serrage est désamorcé, le dispositif de serrage 152 est dégagé, et le fluide comprimé admis à l'extré- mité de droite du cylindre 137 déplace la contre-poupée 26 en arrière Le désamorçage du solénoïde 182 qui commande la valve libère l'or- gane distributeur 177 de manière qu'il puisse se déplacer sous l'action des ressorts 180, qui opèrent de façon à ramener cet or- gane dans sa position neutre où l'admission de fluide au moteur 53 est coupée, provoquant ainsi l'arrêt de la broche de poupée et du tiroir porte-came 55.
Lorsque la machine fonctionne de la manière ci-dessus décrite, le mécanisme comportant la crémaillère 101, le secteur 100, le piston 102 et le cylindre 103, agit uniquement pour absorber les courses perdues ou le jeu en opérant de façon que la came 85- 86 et les autres éléments du mécanisme d'avancement de l'outil ne soient jamais soumis, pendant l'opération de coupe ou de frai- sage à une charge inférieure à un minimum prédéterminé. Sous ce rapport, il y a lieu de faire remarquer que la broche 25 de la poupée constitue un élément du train transmetteur de mouvement reliant le moteur 53 et le tambour 18 et que, par conséquent, tout jeu entre la broche 25 et le tambour est absorbé et maintenu absorbé d'un bout à l'autre de l'opération de coupe, par la pression du fluide dans le cylindre 103.
On a fait remarquer ci-dessus que le mécanisme 100-103 peut être employé alternativement dans deux conditions, soit pour absorber le jeu pendant que l'effort pour l'avancement de l'outil
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est appliqué au tambour 18 par l'intermédiaire de la crémaillère 91 et de la came 85-86, soit pour exercer l'effort d'avancement même de l'outil et faire tourner le tambour 18 à une allure réglée par la came. La disposition employée pour le fonctionnement dans le premier cas a déjà été décrite. Dans le second cas, il suffit de renverser les connexions entre le cylindre 103 et les conduits 178 et 179 et d'assurer l'existence d'une pression suffisante dans le cylindre 103 pour repousser l'outil le long de l'ébauche pen- dant l'opération de fraisage.
Dans le premier cas, la rainure-came 88 présentant m'obliquité indiquée sur la Fig. 1 et les crémaillères 91 et 101 se déplaçant vers la gauche pendant le fraisage, la réaction de l'ébauche sur la fraise et la pression à l'extrémité de gauche du cylindre 103 contribuent toutes deux à maintenir le curseur ou contacteur de came 90 en contact avec la came en forme de segment 86, et cette dernière, lorsqu'elle s'élève, fait tourner le tambour 18, repousse l'outil sur la pièce traitée et provoque l'expulsion du fluide sous pression du cylindre 103.
Dans le second cas, en supposant que les conditions considérées soient les mêmes, la pression du fluide appliquée à l'extrémité de droite du cylindre 103, fait tourner le tambour dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, repousse la crémaillère 91 vers la gauche et maintient le curseur de came 90 en contact avec la came-segment 85, et cette dernière, lorsqu'elle s'élève, règle uniquement la vitesse à laquel- le le tambour tourne sous l'effort qulyest exercé par la crémaillère 101. Dans les deux cas, tout jeu entre le tambour et la broche de la poupée est absorbé.
La Fig. 12 représente une disposition des connexions et des appareils de commande par l'intermédiaire desquels le fonctionnement automatique de la machine peut être assuré. D'autres dispositions sont réalisables et dans de nombreux cas il sera désirable d'introduire dans l'appareil des mécanismes commuta- teurs à l'aide desquels un contrôle des mouvements des différents
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éléments individuels peut être exercé en vue de faciliter la mise au point de la machine.
Le pas réel de la came fraisée par la machine dépend de la forme de la rainure de came 88, de la mise au point du plateau compensateur 78 et du rapport de l'engrenage reliant la broche de la poupée au chariot porte-came 55. Si la rainure de came 88 est rectiligne, le pas réel de la came sera uniforme sur toute l'étendue de la came, mais en employant des segments- cames 85 et 86 susceptibles de former une rainure présentant des parties à inclinaisons différents, on peut obtenir une came de pas variable.
Un mécanisme de direction comportant une pareille came est décrit dans le brevet n 462.486. Des ajustements précis pour produire de faibles variations dans le pas de la came peuvent être effectués en changeant la position angulaire de la plaque de com- pensation 78 sur le chariot porte-came, tandis que des ajuste- ments plus grossiers pour produire des changements plus grands dans le pas peuvent être exécutés en modifiant le rapport du train d'engrenages reliant la broche de la poupée au chariot porte- came. Le même jeu de segments de came 85 et 86 peut être employé alternativement pour tailler des cames senestres ou dextres cn intercalant la roue folle 67 dans le train d'engrenage ou en la retirant de celui-ci.
Bien qu'on ait décrit la machine ci-dessus dans son ap- plication à l'exécution d'une rainure de came dans une pièce ébau- chée ou ébauche, il est évident qu'elle est également susceptible de meuler une came préalablement taillée. Pour transformer la machine en une meuleuse, il suffit de remplacer l'outil de coupe ou la fraise20 par une roue abrasive de forme convenable et d'em- ployer un dispositif de commande de broche assurant une vitesse appropriée de la roue.