CH493404A

CH493404A - Procédé d'habillage et de déshabillage simultanés des arbres récepteurs d'une coupeuse formant des rubans à partir d'une bande mince de grande largeur et dispositif pour sa mise en oeuvre

Info

Publication number: CH493404A
Application number: CH1802766A
Authority: CH
Inventors: Ernest Garnier Jean Pi Gabriel
Original assignee: Novacel Sa
Priority date: 1965-12-16
Filing date: 1966-12-16
Publication date: 1970-07-15
Also published as: BE689135A; ES334567A1; SE309903B; AT281583B; DE1604659A1; NL6617718A; US3424398A; FR1505340A; GB1120087A

Description

Procédé d'habillage et de déshabillage simultanés des arbres récepteurs d'une coupeuse
formant des rubans à partir d'une bande mince de grande largeur
et dispositif pour sa mise en oeuvre
La présente invention concerne un procédé d'habil- lage et de déshabillage simultanés des arbres récepteurs d'une coupeuse formant des rubans à partir d'une bande mince de grande largeur.

Actuellement, le montage des mandrins récepteurs sur les deux arbres récepteurs se fait manuellement, avec engagement et empilement sur les arbres d'un certain nombre de jeux de pièces intercalaires en même temps que les mandrins.

L'habillage d'un arbre récepteur avec des mandrins de carton consiste donc à engager successivement sur cet arbre des jeux formés de:
- une bague porte-mandrin à épaulement assurant
l'espacement latéral du mandrin,
- un mandrin en carton,
- une bague conique moletée assurant l'appui du
mandrin en carton sur la bague porte-mandrin et
dont la conicité permet d'absorber une certaine
variation des dimensions de la largeur du man
drin,
- une bague intermédiaire ergotée, entraînée en
rotation par l'arbre qui est rainuré.

Le mandrin de carton solidarisé des bagues est entraîné en rotation par la friction s'exerçant entre la bague intermédiaire et les bagues portant le mandrin, ceci permettant une rotation relative des mandrins entre eux et une autonomie d'entraînement pour chaque bobine. Dans ce montage, I'écartement des mandrins est obtenu uniquement par l'empilement des trois bagues de chaque jeu et est indépendant des variations de longueur de ceux-ci. Le déshabillage est effectué en retirant manuellement les trois bagues et le mandrin de carton, garni alors d'en enroulement.

Un tel dispositif nécessite, pour l'habillage et le déshabillage de chaque arbre récepteur, un temps relativement long du fait de la manipulation, pour chaque opération, de jeux de trois bagues pour chaque mandrin de carton.

D'autre part, l'usure des bagues donne lieu à des variations d'écartement dont les effets sont additifs. Cet inconvénient est d'autant plus sensible que la longueur des mandrins en carton est plus faible.

La présente invention a pour but de simplifier et de mécaniser ces opérations d'habillage et de déshabillage des coupeuses du type Harnden . Ces opérations deviennent très rapides du fait de la suppression de la manipulation des bagues au cours de chaque opération.

On évite, de plus, les inconvénients des variations d'écartement dues à l'usure des bagues, produites par les frictions d'entraînement.

Le procédé faisant l'objet de la présente invention est caractérisé en ce qu'une coquille en deux pièces munie d'évidements annulaires intérieurs est garnie de mandrins, pour l'habillage de l'arbre récepteur, muni de bossages, en ce qu'un chariot portant la coquille est déplacé coaxialement à l'arbre récepteur à bossages qui s'engage dans le creux des mandrins, lesquels se centrent alors sur les bossages, en ce qu'un étrier fixé sur le chariot pousse et fait glisser en même temps les mandrins, munis d'enroulements, initialement placés sur l'arbre récepteur pris sur une coupeuse, les empile et les fait glisser sur un bras de réception fixe aligné avec l'arbre récepteur pour son déshabillage simultané, en ce que le chariot est ramené en arrière, la coquille est ouverte, l'arbre récepteur habillé de mandrins est extrait et amené sur une coupeuse pour le bobinage,

la coquille étant ensuite regarnie et refermée et prête à resservir et les enroulements empilés sur le bras de réception, enlevés pour le conditionnement, un bras de réception plein étant remis en place, pour un déshabillage.

L'invention concerne par ailleurs un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Ce dispositif est caracté risé en ce qu'il comporte une table de travail munie d'une glissière pour un chariot, ledit chariot portant une coquille en deux pièces avec des évidements annulaires espacés constituant autant de logements pour des mandrins nus, ces logements pouvant recevoir, par déplacement du chariot sur la glissière, un arbre récepteur muni de bossages alternant avec des bagues d'espacement, un bras de réception fixe étant aligné avec l'arbre récepteur et un étrier étant fixé sur le chariot.

L'invention sera plus aisément comprise à l'aide d'un exemple de réalisation, illustré par le dessin schématique ci-annexé, où:
la fig. 1 représente une coupe longitudinale d'un arbre récepteur, muni de ses bagues;
la fig. 2 montre une coupe transversale d'une bague à bossages supportant un mandrin en carton;
la fig. 3 montre une coupe longitudinale de l'ensemble du dispositif;
la fig. 4 est une vue en perspective de la coquille;
la fig. 5 représente une vue en perspective de la coquille lors de son engagement, sur le chariot porteur;
les fig. 6a, b, c, d, e, montrent des vues schématiques du dispositif à différents stades du fonctionnement.

Comme la fig. 3 le montre, le dispositif qui fait l'objet de l'invention comporte un banc fixe (6) à glissière (6a). Ce banc porte sur un côté une console (7) pour un bras de réception (8) monté en porte à faux à une extrémité. L'autre extrémité de ce bras (8) comporte un méplat 8A. Un chariot 9 peut se déplacer sur la glissière 6A et une coquille 10 en deux pièces qui sera décrite ci-après est montée sur le chariot. Celui-ci porte également un étrier 11.

Selon les fig. 1 et 2, un arbre récepteur porte-mandrins 5 comporte une rainure longitudinale 12. Sur l'arbre s'engagent des bagues 4 à bossages 13 alternant avec des bagues intermédiaires 1, comportant des ergots 14 qui pénètrent dans la rainure 12. La rotation de l'arbre 5 entraîne la rotation des bagues intermédiaires 1. Par ailleurs, un ressort non figuré, en bout d'arbre, comprime les bagues en coopération avec une butée opposée, également non figurée. Les bagues 4 à bossages sont ainsi pressées entre des paires de bagues intermédiaires 1 qui les entraînent en rotation à leur tour par friction.

L'ensemble de l'arbre 5 et des jeux de bagues 1 et 4 reste constamment monté.

Cet ensemble est muni de mandrins en carton 15 venant s'emmancher sur les bossages 13 des bagues 4.

Un tel ensemble garni est placé dans une coquille 10 en deux pièces symétriques 16, 16' telle que montrée dans la fig. 4, placée sur le chariot 9 selon la fig. 3. Les deux moitiés 16, 16' de la coquille sont pourvues intérieurement de gorges 17. Ces deux moitiés peuvent être associées à charnière, ou par tout autre moyen. Les gorges 17 servent à centrer les mandrins 15 dont les extrémités viennent s'appuyer sur les flancs des gorges 17. Les joues correspondantes servant d'appui à deux mandrins de carton consécutifs sont espacées du double de la largeur du ruban à enrouler, les gorges ont une largeur et un diamètre tels que les mandrins soient libres à l'intérieur.

Pour la disposition de la coquille 10 sur le chariot 9, on se référera à la fig. 5.

La coquille 10 repose sur deux consoles 18, 19 par ses extrémités. Les consoles comportent à cet effet des évidements semi-cylindriques. Dans le dessous du socle 20 de la console 18 et dans le dessous du socle 21 de la console 19 on a prévu des trous cylindriques 22 et 23.

Par ailleurs, le chariot 9 est muni d'ergots cylindriques 24, 25 correspondant aux trous 22, 23 des socles. Ceci permet une mise en place rapide de la coquille avec ses consoles, lors du remplacement d'une coquille par une autre ayant des dimensions différentes, pour le logement des mandrins d'une autre longueur.

On peut prévoir un blocage des ergots 24, 25 dans les trous, au moyen d'un système approprié de verrou.

Les déplacements du chariot, et par conséquent de la coquille, peuvent être assurés par un vérin pneumatique solidaire du banc à glissière. Les ouvertures et les fermetures de la coquille peuvent être réalisées également par deux vérins pneumatiques. Un mécanisme approprié de levier peut conjuguer l'ouverture de la coquille et un léger décollage de l'arbre récepteur afin de faciliter sa manipulation et d'éviter, au cours de celle-ci, un déplacement des mandrins en carton.

Une des particularités du procédé décrit est l'utilisation de la légère déformation élastique des mandrins en carton par les bagues à bossages, sur lesquelles ils sont emmanchés, cette déformation donnant un serrage suffisant pour maintenir en place les mandrins en carton sur les bagues à bossages au cours des opérations de coupe et de rebobinage, mais permettant le glissement des mandrins en carton sur les bossages lors des opérations d'habillage et de déshabillage.

Une autre particularité de ce procédé est que le centrage des mandrins en carton sur les bagues à bossages est obtenu, en fin de course du chariot, par la position relative de la coquille et de l'arbre récepteur.

La séquence du cycle des opérations est la suivante:
1. la coquille est garnie de mandrins nus;
2. le chariot avec la coquille garnie est déplacé sur la
glissière vers un arbre récepteur portant des man
drins garnis, l'étrier du chariot poussant les man
drins munis d'enroulements (E) en les empilant
sur le bras de réception;
3. en même temps l'arbre récepteur dégarni de man
drins pénètre dans la coquille et les mandrins nus
se centrent sur l'arbre récepteur;
4. la coquille est ouverte et l'arbre récepteur ré
habillé de mandrins nus est extrait pour sa mise
en place sur la coupeuse;
5. les mandrins munis d'enroulements sont retirés du
bras récepteur.

Cette séquence est décrite en plus grand détail ciaprès, au moyen des schémas 6a, 6b, 6c, 6d, 6e, montrant le dispositif d'habillage et de déshabillage selon l'invention aux différents stades successifs de son fonctionnement.

Dans la fig. 6a, le chariot 9 portant la coquille 10 garnie de mandrins nus 15 est à l'extrémité gauche de la glissière 6A. Un arbre récepteur 5 est axialement aligné avec le canal central de la coquille 10 et repose à gauche sur l'étrier et à droite sur le méplat 8A du bras de réception 8.

Dans la fig. 6b, le chariot 9 a partiellement effectué sa course vers la droite sur la glissière, l'étrier 11 a commencé à empiler les mandrins 15 munis d'enroulements (E). La coquille 10 s'est emmanchée en même temps sur l'arbre 5, les mandrins 15 glissant sur l'arbre 5.

Dans la fig. 6c, le chariot 9 est arrivé à la fin de sa course. L'arbre 5 est complètement garni de manchons nus, alors que les mandrins 15 portant des enroulements (E) sont empilés sur le bras récepteur 8.

Dans la fig. 6d, la coquille a été ouverte, l'arbre 5 est soulevé selon la flèche (F') et est prêt à être placé sur la coupeuse. Des mandrins 15 nus sont déjà placés dans les gorges 17 de la demi-coquille inférieure 16', selon les flèches (F").

Enfin, dans la fig. 6e, le chariot 9 est ramené en arrière et est prêt pour un nouveau cycle. Le paquet des enroulements (E) sur les mandrins 15 est dégagé du bras de réception 8 et est soulevé, selon la flèche (F"'), pour le conditionnement des enroulements.

Les moyens mécaniques pour ces opérations ne sont pas figurés, on peut utiliser des vérins pneumatiques, comme il a été indiqué ci-dessus, mais d'autres moyens peuvent être utilisés également, étant bien entendu d'ailleurs, que l'invention n'est pas limitée au seul exemple de réalisation, mais s'étend à toute variante dans le même esprit.

On peut prévoir une programmation automatique contrôlant les différents mouvements.

Les bagues à bossages et les bagues intermédiaires sont montées une seule fois par format de mandrin en carton. L'écartement des mandrins entre eux n'est pas assuré par l'empilement des bagues sur l'arbre récepteur, mais par les faces d'appui des gorges aménagées à l'inté- rieur de la coquille, ce qui les rend indépendants de l'usure des bagues provoquée par les frictions d'entraînement.

Afin de pouvoir utiliser des mandrins en matière rigide, tels que mandrins en matière plastique, les bagues à bossages peuvent être constituées par des bagues rigides, munies de bossages en matière déformable. Le glissement des mandrins sur les bagues à bossages peut alors s'effectuer grâce à la déformation élastique des bossages et non plus à celle des mandrins de carton.

Claims

REVENDICATIONS

I. Procédé d'habillage et de déshabillage simultanés des arbres récepteurs d'une coupeuse formant des rubans à partir d'une bande mince de grande largeur, caractérisé en ce qu'une coquille en deux pièces munie d'évidements annulaires intérieurs est garnie de mandrins, pour l'habillage de l'arbre récepteur, muni de bossages, en ce qu'un chariot portant la coquille est déplacé coaxialement à l'arbre récepteur à bossages qui s'engage dans le creux des mandrins, lesquels se centrent alors sur les bossages, en ce qu'un étrier fixé sur le chariot pousse et fait glisser en même temps les mandrins, munis d'enroulements, initialement placés sur l'arbre récepteur pris sur une coupeuse, les empile et les fait glisser sur un bras de réception fixe aligné avec l'arbre récepteur pour son déshabillage simultané, en ce que le chariot est ramené en arrière, la coquille est ouverte,

l'arbre récepteur habillé de mandrins est extrait et amené sur une coupeuse pour le bobinage, la coquille étant ensuite regarnie et refermée et prête à resservir et les enroulements empilés sur le bras de réception, enlevés pour le conditionnement, un bras de réception plein étant remis en place, pour un déshabillage.

II. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il comporte une table de travail munie d'une glissière pour un chariot, ledit chariot portant une coquille en deux pièces avec des évidements annulaires espacés constituant autant de logements pour des mandrins nus, ces logements pouvant recevoir, par déplacement du chariot sur la glissière, un arbre récepteur muni de bossages alternant avec des bagues d'espacement, un bras de réception fixe étant aligné avec l'arbre récepteur et un étrier étant fixé sur le chariot.

SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que les bagues d'espacement comportent des ergots entrant dans une rainure longitudinale de l'arbre récepteur à bossages.

2. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que la coquille est en deux pièces semi-cylindriques creuses.

3. Dispositif selon la sous-revendication 2, caractérisé en ce que lesdites pièces sont reliées par des charnières.

4. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que les bossages sont situés sur une bague intérieure rigide, et sont élastiques et déformables.

5. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que la coquille repose sur des consoles présentant des trous coopérant avec des ergots du chariot.

6. Dispositif selon la revendication II, caractérisé en ce que l'arbre récepteur repose sur l'étrier d'une part et sur un méplat d'extrémité du bras de réception fixé sur une cornière, d'autre part.