Nouvelle pile électrique à combustible La présente invention a pour objet une pile élec trique dite à combustible, fonctionnant par l'effet de l'ionisation et de la combinaison des gaz.
On a l'habitude @de définir le principe ides piles à :combustible, et en particulier des piles hydrogène- ,oxygène, en considérant qu'il est biasé sur le phéno mène inverse de :celui id'une électrolyse:
au lieu d'avoir une décomposition ide l'eau ,par le courant éleqtrique, on obtient un courant électrique en com- @binant les éléments de l@'e,au. Ce phénomène a été mis @en. évidence par GROVE en 1829 qui a réalisé ainsi la première pile à gaz.
En effet, le principe est le suivant: le gaz réduc teur (hydrogène, oxyde ide carbone, .méthane, hydro carbures, etc.) est envoyé sur une électrode poreuse ayant des propriétés .catalytiques et non attaquables par les produits de Cette électrode baigne dans un électrolyte, ,généralement alcalin.
Au contact de cette électrode, le gaz :est adsorbé, divisé puis ionisé en abandonnant un électron qui polarise négativement l'électrode. Les ions ainsi formés se dirigent vers l'autre électrode, également en matériaux poreux, qui elle, reçoit un,gaz oxydant tell que l'oxy gène, l'air ou un halogène,
jouant le rôle -de idépolari- sanrt.
Tans la anise en application de ce principe, on se heurte évidemment à @dé grandes difficultés pra tiques, car on part, -en effet, de igaz difficilement ioni- sables. Les solutions qui ont été proposées jusqu'à maintenant exigeaient en général l'emploi de fortes pressions et de températures élevées.
La pile conforme à l'invention permet d'éviter tous les inconvénients mentionnés ci-dessus. Elle est caractérisée en, ce que lai distance entre -deux élec trodes, qui sont inattaquables par l'électrolyte et poreuses, est très faible et n'excède pas 0,5 mm.
L'arrivée des gaz .sur les électrodes a lieu de pré- - férence à la température ambiante et à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique.
Le fonctionnement de la pile a lieu ide préférence à la itempérature ambiante.
La porosité ides électrodes est @déternvinée par la vitesse -de passage des ,gaz à itraverrs ces plaques poreuses qui -doit correspondre à la vitesse de réac tion, et éviter l'arrivée des gaz dans l'électrolyte situé entre les électrodes, et d'on fait circuler l'électrolyte dans la cellule sous une pression inférieure à la prés- lion ides gaz -actifs,
de manière à éviter une imbibition totale des électrodes, sans pour autant permettre à cesdits gaz de pénétrer dans l'électrolyte.
On a eu la surprise de constater que des piles construites suivant les principes qui viennent d'être exposés permettaient d'éviter tous les inconvénients -des piles existantes et assuraient un fonctionnement impeccable sans être obligé di'avoir recours à -des élévations de température ou -de pression excessive.
Pour parvenir à la solution proposée, on avait repris le problème général en partant de l'expérience fondamentale réalisée par GROVE. On a constaté, en utilisant son @dispositif, que l'importance du<B>phé-</B> nomène observé fournissant du courant allait en aug mentant au fur et à mesure que l'on rapprochait les électroides.
On a, ensuite, appliqué cette idée à une cellule contenant un électrolyte adcallin et des électrodes poreuses .en nickel fritté ou comprimé.
On ne décrira pas le procédé die fabrication de telles électrodes qui est connu en soi. On indiquera des modifications que l'on peut apporter avantageuse- ment au ,procédé classique.
Au .cours des nombreuses expériences, on a fait les constatations suivantes. Il y a un très grand intérêt à opérer avec des électrodes excessivement rapprochées réalisant ainsi une vitesse de réaction assez grande pour qu'elle soit industrielle sans que;
pour autant, on soit obligé d'avoir recours à des pressions et des températures élevées.
On a vu que cette distance entre les électrodes -devait être ide quelques dixièmes,de ,millimètres, n'ex- cédant .pas 0,5 mm c'est-à-dire ro@,excédant -guère l'épaisseurc de la couche ionique dite ,ddeidifùsion et .de préférencecomprisie entre 0,
1 st 0,2 mm.
Les électrodes frittées obtenues à partir d'une poudre de nickel très pure et de densité apparente faible donnent de bons résultats.
Il est préférable, :pour avoir - du nickel très pur, -d'utiliser !du nickel d'origine carbonyle. Il est parti- culièrement avantageux :d'avoir des grains primaires de faibles idimensions (in érieures à 2 microns).
Il est bien entendu que d'autres :sortes -de nickel peuvent être utilisées à condition que le métal soit très pur et les grains :très fins. On peut citer comme exemple le nickel :
obtenu par la réduction d'oxydes ou d'hydrates -de nickel très. purs.
Il est nécessaire pour avoir une vitesse @d7ionisa- tion suffisante, que la quantité id'él'ectrolyte soit réglée -de telle manière qu'il y ait :dans le réseau fritté ou comprimé en nickel la coexistence des trois phases solide, liquide et gazeuse.
Dans ce but il est avantageux que les électrodes poreuses ne soient pas saturées d'électrolyte, ce qui peut être obtenu par la coordination des facteurs sui vants: surpressions dans les :chambres réactionnelles, la température dies gaz et le dimënsionnemeut de la structure poreuse des électrodes.
Il est également avantageux de limiter la quantité d'électrolyte entre les électrodes, par exemple par l'emploi de séparateurs capillaires. Ces derniers peu vent être en nylon, en amiante, en, fibres de verre, etc. sous forme ide tissus, ide nappes communément appelées tissus .non tramés ou de feutres.
Au surplus; il y a intérêt à .ce que les zones ou les faces des électrodes contiffies au séparateur aient des pores plus fins que le restant de la -structure poreuse pour que_:celle-m puisse jouer efficacement le rôle di'agent ionrisant.
.Par ailleurs, il faut que les électrodes inertes poreuses puissent assurer l'existence de surpressions des gaz dans les chambres réactionnelles nécessaires au bon. fonctionnement ide la pile, .ces surpressions étant de préférence inférieures à une atmosphère. On y arrive pratiquement en donnant aux électrodes poreuses une porosité telle,
(en agissant par exemple sur les dimensions des :pores) que la perte de charge de traversée des électrodes par le gaz soit inférieure à la valeur de la surpression qu'on désire avoir. On arrive par ce moyen à- éviter Parrivée des gaz dans l'électrolyte placé entre les deux électrodes.
Lorsque la pile, fonctionne, il y a formation d'eau (0,33 oral .par Ah), qu'il s'agit d'éliminer. En effet, si elle restait sur place, elle modifierait la densité de l'électrolyte et les conditions d'équilibre réactionnel décrites ci-dessus.
Il est bien évident que cette influence perturba- trice ide l'eau formée sera id'autant plus sensible qu'il y aura moins d'électrolyte au départ, c'est-à,dire que lés plaques ;
seront plus rapprochées. C'est pour cette rai son que l'on ne peut pas rapprocher des électrodes à une distance inférieure pratiquement à 0;05 mm, ce qui aurait été particulièrement favorable.
La solu- tion, proposée qui .consiste à avoir unie distance préfé rentielle comprise entre 0,1 et 0,2 Tnm : est donc une solution de compromis qui tient compte d'une part de l'intérêt qu'il y a à rapprocher les électrodes et en même temps de la nécessité d'avoir de l'électrolyte en quantité suffisante ;
pour qu'un apport & eau par la réaction de recombinaison, pendant un intervalle de temps raisonnable ne perturbe pas trop la densité de l'électrolyte, celle-ci devant rester dans les limites acceptables.
<B>Il</B> est évidemment surprenant a priori de constater que le rapprochement des électrodes favorise dans une telle mesure le fonctionnement de la pile hydro- gène-oxygène.
On a tenté d'expliquer ce résultat par des con sidérations qui sont exposées ci-après.. Il est bien en- tendu que l'éventuelle .inexactitude ides ,ces hypothèses n'infirme en rien la valeur pratique de l'invention.
Les réactions aux électrodes d'une pile à combus,_ tible, peuvent se schématiser comme suit: Si H2 est le gaz réducteur et 02 le gaz oxydant, on a: H2 - H2 adsorbé<U>-</U> 2H - 2H+ + 12 e ïau pôle négatif 02 - 02 adsorbé - 2 O + 4 e - 2 O- ou encore: 02 - 02 adsorbé - 2 O + 2 H20 + 4 e -@ 4,OH- au pôle positif (e étant un électron).
Il se forme .donc à l'interface RTI ID="0002.0233" WI="27" HE="4" LX="1668" LY="1817"> solide-liquide-gaz, des ions H+ à l'anode et des ions OH- à la .cathode. Pour que le courant puisse passer, il faut que ces ions se combinent respectivement aux ions transportant le courant.
Pour un catalyseur et une surface donnés, le nom- bre N d'ions formés par unité de, temps, à l'interface dé pend de la température et de la pression du gaz initial, mais aussi de la concentration de ces ions à l'interface.
Il se forme aux deux électrodes une couche de pola risation ionique alimentée par diffusion et la pile ne pourra débiter des électrons que si ces couches dis paraissent, c'est-à-dire, s'il y a :dépolarisation mu tuelle.
Si l'on approche les deux électrodes, la distance que doit parcourir un ion pour rencontrer un ion antagoniste diminue, les probabilités de rencontre augmentent et la dépolarisation a lieu plus facilement, et ce, d'autant plus que cette probabilité de rencontre croît comme l'inverse du carré de la distance entre les deux électrodes.
Plus la distance entre les élec trodes est faible; plus les ions formés ont d'énergie pour franchir la barrière de potentiel empêchant leur combinaison.
Ainsi, par 1e rapprochement des électrodes, on arrive à obtenir des piles H2, 02 fournissant de fortes densités de courant tout en pouvant opérer à 1a tem pérature ordinaire et à dies surpressions inférieures à 1 lqg/ommr .
Dans les dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple, la figure 1 montre le schéma d'une pile .construite suivant l'invention; la figure 2 montre des, courbes représentant les variations de l'intensité du courant en fonction de l'écartement des électrodes;
1a figure 3 montre en coupe longitudinale, une pile conforme à l'invention; la figure 4 montre un dtiffuseur en plan; la figure 5 monstre ce même diffuseur en élévation.
,Suivant l'exemple @de réalisation de la figure 1, la pile comporte une enceinte composée par exemple de deux éléments 1 et 2 réunis par emboîtement avec interposition de joints d'étanchéité 3 et 4.
Dans l'élé ment 2 on a ,prévu: deux orifices 5 et 6 servant 1'arrci- vée et @au départ de l'un des gaz; taudis que dans l'élément 1 des orifices semblables ont été montrés en 7 et 8.
Cet élément 1 qui, dans l'exemple choisi, s'emboîte sur l'élément 2, présente deux autres ori fices 9 et 10 respectivement, à la partie supérieure et inférieure de la pile. Ces orifices sont situés sen siblement suivant l'axe longitudinal de la pile et assurent, .l'un l'arrivée d'électrolyte frais, l'autre le départ de l'électrolyte usagé.
Entre les joints 3 et 4 des deux éléments 1 et 2 sont fixées deux électrodes 1,1 et 12 en métal poreux, avec éventuellement interposition d'un ou de plu sieurs séparateurs 13. Ces derniers sont perméables et peuvent être en nylon ou .toute autre matière appro priée, telle que l'amiante ou leis filtres ide verre.
Bien entendu, selon un autre anode @de réalisation de l'in vention particulièrement avantageux, pour faciliter la libre ,circulation de l'électrolyte, la séparation entre les électrodes peut être obtenue par des intercalaires dont le but .est d'assurer la distance requise .entre les électrodes.
Des ressorts 14, 15 ou organes analogues assurent le positionnement exact des électrodes 11 et 12 et évitent tout -déplacement intempestif de celles-ci en assurant, en même temps la -conduction du cou rant.
L'électrolyte est introduit dans l'espace très étroit existant entre les deux électrodes 11 et 12 et pouvant être .de 0,15 mm. Cet électrolyte peut être constitué par -exemple par de la potasse à 5N.
Pratiquement, on établit une circulation .d'électro lyte, soit une circulation .forcée par une pression ex térieure appropriée en rapport avec celle des gaz, soit une circulation par des moyens capillaires.
On va indiquer maintenant des exemples de réa lisation des piles suivant L'invention et les résultats .de divers esais qui ont été exécutés.
On a utilisé des plaques frittées servant de sup- ports aux .matières actives des accumulateurs alcalins ayant las caractéristiques suivantes: épaisseur: 1 à 2 mm porosité: 85 % environ dimensions. des: pores: 20 à 50 microns.
Ces plaques avaient été fortement comprimées de de manière que l'épaisseur de chacune d'entre elles fût réduite de 70 %, les @dimensions des .pores passant alors à moins de 5 microns environ (par exemple à 2 microns).
Les plaques clles-mêmes peuvent être fabriquées en,appliquant 1e procédé @du double frittage. Suivant ce procédé, on commence par obtenir une plaque normalement frittée qui est, de préférence, comprimée au préalable,
que l'on .saupoudre !d'un côté d'une nou- velle couche de poudre de nickel, et on fritte le tout une,deuxième fois sans compression. On obtient ainsi une plaque possédait deux zones ayant des degrés de porosité ,différents. La partie la ,plus :dense est celle qui est destinée à être en contact avec l'électro lyte.
On avait placé les plaques dans la chambre de réaction et on avait rempli ensuite celle-ci ,soit par de la poudre de nickel légèrement comprimée, soit par des tissus feutrés en nickel.
Cette dernière disposition s'est avérée particulière ment avantageuse pour les raisons .suivantes: Tout ;d'abord, .elle permet d'augmenter la vitesse d'ionisation par accroissement ,de la surface d'adsorp tion.
Ensuite elle permet une purification ultime des gaz en éliminant les constituants nocifs au catalyseur actif.
Enfin, cette poudre ou ce tissu contaminés peu vent être facilement remplacés sans toucher aux élec trodes proprement dites, ce qui constitue un avan tage pratique appréciable.
Avec une pile ide cette nature on avait obtenu une force électromotrice en circuit ouvert de l'ordre de 1,1 à 1,15 V.
La cellule était susceptible de idébiter des courants dont la densité était de l'ordre ide 1 mA/am2.
Dans ce cas, la force électromotrice était tombée à 1 V environ.
Ces résultats ont été obtenus à la température ambiante et avec des surpressions de ;gaz ne dépas sant pas 1 kg/,cmg.
En: se référant à la figure 2, @on constatele rôle considérable joué ,par l'écartement :des électrodes. En effet, la courbe A qui ;
a été tracée pour un écarte- ment de 6 mm environ, montre par exemple que pour 500 millivolts, l'intensité de courant est de 0,37 m J illi -ampère,. Pour une même tension,
dans une pile dans laquelle l'écartement entre les électrodes est abaissé à 2 millimètres, l'intensité de courant passe à 0;6 milliampère, tandis que si l'écartement est abaissé à 0,3 mm, l'intensité atteint 0,86 milli=ampère (voir les .courbes Cet D).
Cette constatation confirme do= d'une façon éclatante la pertinence des carac- téristiques essentielles énoncées plus haut. Ce qui est remarquable dans le fonctionnement de l'électrode négative selon l'invention, c'est que pra tiquement l'on n'a pas ibesoin de aplaeer cette électrode sous pression pour qu'elle fonctionne.
Les, expériences ont montré qu'il suffit d'unie surpression d'hydrogène de quelques centimètres de mercure, 3 à 5 cm par exemple, pour obtenir un fonctionnement très satis faisant.
Il s'est avéré qu'une électrode négative, -constituée par deux plaques de ;préférence :porteuse ou deux éponges en .métal fritté, comme épar exemple en nickel, emprisonnant une couche ide :
ce dit métal en poudre très finement divisée, pouvait être extrême ment précieuse. Il lest préférable que d'éponge ou la plaque en;
nickel fritté, qui se trouve tau -contact des gaz, ait une porosité -au plus égale à ,celle qui se trouve au contact ide l'électrolyte et qui Lui est opposée sans que cela soit indispensable. On pleut, par exemple, utiliser des plaques d'une épaisseur de 0,9 à 1,1 mur du côté de l',arrivée des gaz, et des plaques de 0,5 à 0,
8 mm dépaisseur du côté de l'électrolyte. La couche intermédiaire, par -exemple en poudre métallique, peut avoir une épaisseur d'environ 2,5 à 3,
5 mur.. Unie matière très intéressante est ce que l'on nomme les métaux -de Ranley. Les métaux Raney sont olbtenus en attaquant par une solution alcaline par exemple, une solution ide ,soude;
un, alliage composé du métal en question et d'aluminium.
Ce dernier se dissout et il reste un amas-,de poudre fine de métal. Le nickel de Runey ainsi préparé est particulièrement iqidiqué ainsi que le cobalt ide Raney.
On peut évidemment utiliser pour les, deux plaques qui emprisonnent la couche ide métal en, poudre, ides matériaux ayant la même porosité. Dans -ce cas, il sera avantageux -de percer dans la plaque devant ètre la plus poreuse, des orifices .ayant ides diamètres d'en viron 0,2 à 0,3 mm.
On a utilisé cette électrode négative en la com binant .avec des électrodes positives de natures diver ses, .et on a constaté que sons fonctionnement était pratiqueraient indépenidant die la nature ide cesdites électrodes positives.
Die plus, ion a été fort ;surpris de constater que la densité -de courant de la pile, qui variait depuis 0 à 250 milliampères par cm2 était sans influence sur le potentiel de l'électrode, dont la chute n'était que de 0;050 volts environ.
Au surplus, on a fait fonctionner ces électrodes négatives à des températures variant de 23 à 70 C, sans observer de idifférences appréciables.
On a vu ci-dessus, qu'il était indispensable :d'évi ter qu'il y ait une imbibition- ides électrodes pair l'élec trolyte avec, comme conséquence, le remplissage com plet des porets de ces électrodes, mais qu'en même temps, la pression ou la .contre-,
preission régnant dans cet électrolyte devait être suffisante pour empêcher les gaz -de traverser les pores des électrodes -est de se mélanger -au sein, ,
de l'électrolyte en donnant un mé- lange tonnant. Un tel réglage s'est avéré comme très important. En effet, si l'électrolyte ùnprègne les pores des électrodes, la vitesse ide diffusion des gaz se trouve ralentie et leur adsorption diminue d'autant,
ce qui se itraduit par une baisse ide l'intensité du cou- nant fourni.
Si l'oniadopte pour les pressions des ;gaz une va leur d'environ 6 à 8 cm de mercure ,au-dessus de la pression atmosphérique, ion choisit pour pression de l'électrolyte une valeur d'ienviron 1 à 2 cm die mercure au-dessus de la pression: atmosphérique.
En ce qui concerne les électrodes à oxygène (posi tives), différents essais ont été faits en utilisant du nickel fritté, du nickel fritté contenant 30 % d'argent, du nickel fritté recouvert d'une pellicule ,d'argent d'une épaisseur de 0,
03 à O04 mm ide l'argent fritté. D'autres essais ont été conduits ,avec dies électrodes en charbon, et plus particulièrement avec une électrode on charbon actif pur, une élaotwode en charbon actif contenant 30 0/0 d'argent,
et unie électrode en charbon actif recouverte. d'argent.
Le tableau ci-dessous donne la polarisation en millivolts pour un accroissement de l'intensité de 1 miài-ampère par centimètre carré:
EMI0004.0227
Type <SEP> idle <SEP> positive <SEP> ,aslsociée <SEP> Po1'air@sation <SEP> en <SEP> mV
<tb> <U>à <SEP> .la <SEP> négative <SEP> ,en <SEP> Ni <SEP> de <SEP> Raney <SEP> par <SEP> znAlemz</U>
<tb> Ni <SEP> fritté <SEP> 13,5
<tb> Ni <SEP> fritté <SEP> + <SEP> 30 <SEP> % <SEP> d'Ag <SEP> 3,5
<tb> Ni <SEP> fritté <SEP> recouvert <SEP> d'Ag <SEP> 3,0
<tb> Ag <SEP> fritté <SEP> 7,0
<tb> Charbon <SEP> actif <SEP> 3,0
<tb> Chanbion <SEP> actif <SEP> + <SEP> 30 <SEP> % <SEP> d'Ag <SEP> 1,9
<tb> Charbon <SEP> actif <SEP> recouvert <SEP> d'Ag <SEP> 1,
2 I1 est incontestable que les électrodes en charbon actif sont nettement supérieures à celles préparées en nickelRTI ID="0004.0235" WI="8" HE="4" LX="1259" LY="1559"> fritté. Il (est à noter que -toutes les électrodes peuvent être rendues hydrofuges par application d'une pellicule poreuse de matière synthétique telle que le
polystyrène par exemple.
Il est incontestable que l'incorporation, :dPargent joue non seulement un rôle probable d'activation de l'oxygène, mais également celui de catalyseur des réactions de dépolarisation.
On constate à l'hieume actuelle qu'une excellente façon d'opérer consiste à utiliser comme électrode négative -une éleçtro!de -en nickel d e Raney,
et comme positive une électrode ide charbon actif recouverte d'une pellicule d ,argent. Une ;pile ainsi formée offre une puissance <B>(de</B> 0,1 watt par anV d'électrode sous une tension de 0,5 volt.
On a fait fonctionner une pile de cette nature pendant 4,8 heures à uni débit ide 100 milli-@ampère par centimètre carré et,on ia constaté unie baisse de ten sion de l'ordre de deux à trois millivolts par heure.
On a pu .constater que; la ,baisse de -tension était uni quement imputable à la négative en nickel de Raney, le potentiel de lia positive étant resté pendant tout le débit absolument stable.
On peut améliorer la situation, tant du point de vue de la ,polarisation en fonction:
du idébit du cou rant, qu'au. point ide vue de la stabilité,de la pile .dans le temps. C'est ainsi, par exemple que 'l'on, peut dis- penser le nickel de Raneydans une masse de nickel fritté,
par exemple en frittant un mélange constitué par un alliage de Ranzy et une poudre -de nickel, puis en attaquant l'électrode par la potasse par exemple.
L'électrode peut ensuite être rendu hydrofuge -en l'immergeant dans une solution diluée d'une matière plastique, puis en la séchant en :atmosphère non-oxy- dante.
On peut .préparer une électrode ,en nickel fritté ou en .charbon recouverte :
d'une pellicule .d'argent en plaçant au fogd d'un récipient une plaque en nickel fritté, ou en charbon, en la recouvrant dune couche d'une solution de nitrate d'argent, ou d'un sel équi- valent, par exemple à 200 g au litre, :
en ajoutant une solution aqueuse id'hydrazine, par exemple à 50 n/o, en lavànt l'électrode iaprès un repos @de quelques minu- tes et en, répétant le cycle une -ou plusieurs fois.
On peut aussi préparer les électrodes .au .charbon avec argent incorporé en mélangeant directement la pâte !de charbon, de préférence actif, aivec de la poudre ;
d'argent obtenue par précipitation d'un oxyde d'argent (par exempe à partir -d'un nitrate) suivie d'une réduction au moyen de l'hydrazine ou d'une substance semblable.
Les essais qui ont été résumés ci-dessus ont été exécutés à la température ambiante et à la pression atmosphérique. On peut augmenter l'intensité de courant en. faisant passer la :
température à 60 C par exemple, et en,augmen@ant la pression de fonctionne- ment et en l'amenant aux environs de :deux atmo- sphères. Dans ce cas, une .pile construite :
dans les con- ditions précisées ci-4dessus, arrive à débiter <B>600</B> à 650 mnlli-ampèrcs. par cm-' sous 0,6 volt.
<I>Exemple</I> Dans la figure 5 on ia montré, à titre ,d'exemple, un mode pratique de réalisation d'une pile conforme à l'invention. On voit, sur cette figure, les deux 6lectro- des 101, et 102 entre lesquelles on place.
un sépara teur, de préférence sous forme d'un: intercalaire, par .exemple en une matière plastique isolante résistant à l'électrolyte telle que le Rilsan . Contre les surfaces libres des deux électrodes, .c'est-à-dire ,ce11les qui sont opposées à celles qui se trouvent au .contact du sépa rateur, on,npplique des plaques ou des diffuseurs 104 et 105.
On maintient ces plaques écartées des faces électrodes dans certaines zones d'une quantité juste suffisante pour leur permettre de favoriser lia diffusion des gaz, et ce grâce à ides nervures appropriées, par exemple en pattes ,d'araignées. Un mode ide réalisation de ces plaques a été montré .sur les figures 11 et 12.
On voit qu'elles sont munies de nervures 120 radiales continues :et discontinues essumant, d'une ;part, le con tact avec les électrodes, et d':autre part, les passages des gaz.
Ces deux électrodes avec leurs séparateurs, sont maintenues en place dans un boîtier exécuté en deux éléments 106 @et 1.07, réunis entre eux par des boulons 108 par exemple, avec interposition de joints toriques tels que 109 @et 110.
Cers éléments de boîtier sont de préférence métalliques garnis d'u n revêtement intérieur isolant, par exemple en Rilsan, , en nylon, en polyéthylène, en chlorure ide polyvinyle, .etc.
Des ressorts ou organes analogues 111 et 112 placés entre les diffuseurs 1,04 et 105 et les deux élements du boîtier 106 et<B>107,</B> maintiennent les électrodes appliquées contre le iséparateur intercalaire.
L'arrivée de l'électrolyte lieu par une tubulure 113 placée à la périphérie @du boîtier et des électrodes, ce qui ,
permet à cet électrolyte de se déplacer suivant le plan de séparation entre les deux électrodes. L'éva- ouation de cet électrolyte a lieu perpendiculairement à ce plan, grâce à un orifice 114 pratiqué dans l'une des électrodes, et à une tubulure 115 raccordée à cedit orifice.
L'arrivée des .gaz est ,assurée par les tubulures 116 et 117 directement sur les surfaces @dee électrodes et à travers les deux diffuseurs 1,04 et <B>105.</B> Par contre,
le départ des gaz ise fait par des tubulures 118 et 1.19 débouchant simplement dans les parois @de RTIID="0005.0248" WI="15" HE="3" LX="1007" LY="993"> l'enceinte 106-107.
On voit que la prise :de courant peut être obtenue par les tubulures 116 :et 117 eUes-mêmes, sans qu'il soit besoin d'utiliser un autre idispositif quelconque, à condition que :Gel tubulures soien t conductrices. Il suffit, tout bonnement, que :ces tubulures :
s'appliquent d'une façon quelconque sur des farces des -deux élec- trodes 101 et 102.