CH122312A - Procédé de fabrication d'objets en verre et machine à travailler le verre pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé de fabrication d'objets en verre et machine à travailler le verre pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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CH122312A
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CH
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parison
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Company Hartford-Empire
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Hartford Empire Co
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    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03BMANUFACTURE, SHAPING, OR SUPPLEMENTARY PROCESSES
    • C03B9/00Blowing glass; Production of hollow glass articles
    • C03B9/13Blowing glass; Production of hollow glass articles in gob feeder machines
    • C03B9/14Blowing glass; Production of hollow glass articles in gob feeder machines in "blow" machines or in "blow-and-blow" machines
    • C03B9/16Blowing glass; Production of hollow glass articles in gob feeder machines in "blow" machines or in "blow-and-blow" machines in machines with turn-over moulds

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Description


  Procédé de fabrication d'objets en verre et machine à travailler le verre pour la  mise en     #uvre    de ce procédé.    La présente invention comprend un pro  cédé de fabrication d'objets en verre et une  machine à travailler le verre pour la mise en       #uvre    de ce procédé.  



  Selon ce procédé, on forme, comme il est  connu, une paraison dans un moule     ébau-          cheur,    laquelle est ensuite transférée dans un  moule finisseur ou elle est soufflée à sa  forme finale.  



  Cependant selon l'invention la paraison  est automatiquement formée dans le moule       ébaucheur    durant au moins une partie du  temps pendant lequel une autre paraison,  précédemment formée dans le même moula  ébaucheur, est soufflée à sa forme finale  clans le moule finisseur.  



  Il peut     s';en    suivre que le moulage et le  soufflage des paraisons ont lieu entièrement  concurremment et le temps nécessaire pour  la fabrication d'un objet est, par conséquent,  plus court qu'avec les procédés habituels de  fabrication ou les moules travaillent l'un  après l'autre. On peut aussi faire varier la  durée des opérations de formation de la     pa-          raison    et du soufflage final de celle-ci.    Dans     certains    cas, il peut être désirable  de réchauffer la partie externe de la     paraison.     formée avant de souffler cette paraison dans  le moule finisseur.

   A ces fins, on ouvre le  moule ébaucheur et on laisse la paraison hors  de contact de ce moule durant une partie du  temps pendant lequel la     paraison    précédem  ment formée dans le même moule ébaucheur  est soufflée à sa forme finale. La chaleur  interne de la paraison a ainsi le temps d'en  réchauffer la surface externe. Le temps né  cessaire à ce réchauffage peut être pris soit  sur le temps de formation de la     paraison    en  diminuant ce temps, soit sur le temps du  soufflage final de cette paraison, en dimi  nuant la durée de cette dernière opération,  soit encore sur ces deux opérations.  



  La machine pour la mise en     oeuvre    de ce  procédé comporte au moins un moule     ébau-          cheur    associé à un moule finisseur tous deux  fixes l'un par rapport à l'autre, des moyens  pour ouvrir et pour fermer lesdits moules  indépendamment l'un .de l'autre, des organes  pour former une     paraisôn    dans le moule  ébaucheur et un dispositif pour transférer la      paraison ainsi formée du moule ébaucheur au  moule finisseur.

   Elle est en outre caractéri  sée en ce qu'elle comporte un mécanisme ré  gulateur destiné à commander ses divers or  ganes, de manière qu'une paraison puisse  être automatiquement formée dans le moule  ébaucheur durant au moins une partie du  temps pendant lequel une autre paraison,  précédemment formée dans le même moule  ébaucheur, est soufflée à sa forme finale  dans le moule finisseur associé audit moule  ébaucheur.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution d'une telle  machine, spécialement destinée à fabriquer  des bouteilles, comprenant plusieurs sections  de façonnage ayant chacune un moule     ébau-          cheur    et un moule finisseur.  



  La fig. 1 en est une élévation de côté,  certaines parties étant omises et d'autres re  présentées en coupe;  La fig. 2 est un plan de la machine re  présentée à la fig. 1 et montre plus spéciale  ment un mécanisme pour distribuer succes  sivement par un seul orifice d'écoulement  des charges de verre correspondant à un  moule à toutes les sections;  La. fig. 3 est une vue schématique des  tuyauteries d'une section de la machine;  La fig. 4 est une élévation de côté d'une  des sections de façonnage, certaines parties  étant vues en coupe suivant la ligne 4-4 de  la fig. 5;  La     fig.    5 est un plan de l'une des sections  de façonnage vue partiellement en coupe sui  vant la ligne 5-5 de la fig. 4;  La fig. 6 est un plan d'une des sections  de façonnage, certaines parties étant vues en  coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 4;

    La fig. 7 est à plus grande échelle une  coupe verticale faite suivant la ligne 7-7  des fig. 4 et 5, à travers le moule ébaucheur  et le mécanisme qui actionne le noyau de  goulot et la bague dudit noyau;  La fig. 8 est une vue analogue, mais à  plus petite échelle suivant la ligne 8-8 de  la fig. 5, montrant le moule de soufflage    avec sa plaque de fond et sa tête de souf  flage;  La fia. 9 est une vue partielle montrant  la tête de soufflage appliquée sur le moule  de soufflage pour souffler la bouteille à sa  forme définitive après qu'elle a été abandon  née par le collier de translation;  La fig. 10 est une coupe partielle à plus  grande échelle suivant la ligne 10-10 de la.

         fig.    11, d'un mécanisme qui ouvre et ferme  le moule de soufflage;  La fi,,. 11 est une élévation latérale,  partiellement en coupe suivant la ligne  11-11 de la     fig.    10;  La fi-. 12 est une coupe horizontale sui  vant la ligne     1r12    de la     fig.    4,     montrant     le mécanisme qui ouvre et ferme le collier  de translation;  Les     fig.    13 à 18 sont des vues schémati  ques représentant les différentes positions  occupées par le moule     ébaucheur    et le moule  de soufflage, et la suite des opérations des  organes connexes;

    La     fig.    19 est une vue schématique mon  trant la manière dont une ébauche est trans  portée d'un poste de moulage pour ébaucher  à un poste de soufflage et     finissage,    en com  paraison avec l'ancienne méthode pour trans  férer une pièce ébauchée d'un poste à l'autre.  



  La machine représentée comprend quatre  sections de façonnage     _-1    comportant chacune  un seul moule fixe à ébaucher, un seul moule  fixe de soufflage et un collier agencé de ma  nière à pouvoir osciller entre ces moules pour  transférer une ébauche du premier moule au  second, chacune desdites sections étant ca  pable d'exécuter à elle seule une opération  complète de moulage.

   La machine comporte  en outre un mécanisme distributeur B pour  alimenter successivement les différentes sec  tions avec des     charges    de verre de dimensions  et de forme déterminées délivrées par un seul  appareil distributeur de verre et un méca  nisme régulateur C des     pressions,    destiné à  régler les pressions du fluide agissant (de  l'air comprimé de préférence) des différente  sections et des organes distributeurs, ainsi  que les différentes pressions de soufflage et      la dépression de tassement suivant une va  leur     convenable    et à des moments déterminés  les uns par rapport aux autres et par rapport  à la marche du dispositif distributeur.  



  Les machines à mouler A ou sections  sont fixées les unes à côté des autres (fig. 2);  ou pourrait aussi monter ces sections sur une  table rotative ou sur un plateau tournant.  Chacune des sections comprend (fig. 13 à 18)  un moule à ébaucher 1 dont la position au  poste de moulage préparatoire est renversée,  un moule de soufflage 2 disposé avec le col  dirigé en haut au poste de soufflage-finis  sage. Un collier 3 pouvant osciller autour  d'un axe horizontal entre le poste de mou  lage préparatoire et le poste de     soufflage-          finissage    (fig. 15 et 16), saisit le col et trans  fère une paraison du moule à ébaucher au  moule de soufflage, de manière à placer la  paraison au poste de soufflage-finissage avec  le col en haut.

   Les moules 1 et 2 et le col  lier oscillant 3 sont supportés par des bâtis 4  maintenus assemblés à proximité de leurs  parties inférieures par un socle 5 servant de  base et vers leurs extrémités supérieures, par  une entretoise tubulaire 6. Cet ensemble  constructif est monté sur des galets 7 dont  les axes 8 sont solidaires des bâtis latéraux  4 (fig. 1 et 4).  



  Chaque moule à ébaucher ou à paraison 1  se compose de deux coquilles 9 fixées de fa  çon amovible à des porte-moules 10 (fig. 5  et 7). Ces porte-moules 10 sont articulés sur  un axe 11 qui est porté par une console 12  supportée elle-même par les bâtis latéraux 4  et une jambe de force 13 (fig. 1 et 4).  



  Les coquilles 9 du moule sont fermées  l'une sur l'autre par l'admission d'air sous  pression à un cylindre 14 (fig. 1, 3 et 4) au  moyen d'un tuyau 15 muni d'une soupape de  réglage 18, tandis que l'échappement se fait  par un tuyau 16. L'un et l'autre de ces  tuyaux sont munis de clapets de retenue 20  et 21 respectivement (fig. 3). Ce dispositif  permet d'établir graduellement dans le tuyau  15 la pression nécessaire pour assurer la  fermeture du moule, et pour obtenir promp  tement son ouverture par un échappement    rapide à travers le tuyau 16. Le cylindre 14  est porté par la console 12 et il est muni  d'un piston 22 que des bielles 24 relient aux  bras 23 des     porte-moules    10. La tige 25 du  piston 22 est guidée .de manière coulissante       dans.une    gaine 26.

   Quand l'échappement se  produit au cylindre 14, le moule à ébaucher  est ouvert par l'action de ressorts 27 dont  l'une des extrémités est fixée aux bras 30       (fig.    5) des porte-moules 10, tandis que l'au  tre extrémité est attachée à une traverse _31  fixée à la gaine 26     (fig.    1).  



  L'orifice d'entrée du moule à ébaucher  servant à l'introduction de la charge de verre  est fermé par un couvercle 32 qui a une  forme telle qu'il     vient    s'emboîter dans des  évidements correspondants 33 des coquilles 9  du moule     (fig.    7) et qui présente un évide  ment 138. Ce couvercle est muni d'une queue  34 qui peut coulisser librement dans une ou  verture d'un ,bras 35 et qui y est maintenue       élastiquement    par un ressort 36. Ce disposi  tif permet au couvercle 32 de se mouvoir la  téralement d'une certaine quantité et d'ob  tenir ainsi un     contact    précis lorsqu'il doit  fermer le moule à ébaucher.

   Une goupille 37  est prévue sur le bras 35 pour pénétrer libre  ment dans un évidement 40 du couvercle 32  et empêcher ce dernier de tourner sur sa  queue 34, ainsi que de se     déplacer        angulaire-          ment    au cas où il s'agit de mouler des     parai-          sons    de forme autre que circulaire.  



  Le bras 35 qui porte le couvercle 32 est       fixé    de manière réglable à l'extrémité     infé=          rieure    d'une tige de piston 41 verticale     (fig.     1, 3 et 4) qui s'étend vers le haut dans un  cylindre à air comprimé 42 comportant un  piston 43     (fig.    4). Le cylindre 42 est fixé à  l'un des bâtis latéraux 4 et il est alimenté  d'air au moyen de tuyaux 44 et 45 dans le  but de soulever et abaisser le couvercle 32:  Le frottement entre le couvercle 32 et les co  quilles du moule est évité, lorsque ces der  nières doivent être ouvertes et fermées, par  des ressorts 46 logés dans le fond 47     Un    cy  lindre 42.

   Ces ressorts supportent     élastique-          ment    le piston 43 lorsque la pression cessé  au-dessus de ce dernier, et ils assurent ainsi      un certain jeu entre les coquilles 9 du moule  et la plaque 32 qui en forme le couvercle.  



  La tige du piston dl passe à travers le  couvercle 50 du cylindre et elle peut y cou  lisser. Ce couvercle 50 est surmonté d'une  gaine cylindrique 51 portant une fente héli  coïdale 52 dans laquelle vient s'engager une  goupille 53 portée par la tige de piton. A  mesure que le piston 43 remonte pour sou  lever le couvercle 32, la glissière hélicoïdale  52, en agissant sur la goupille 53, imprime  à la tige 41 un mouvement de rotation par  tiel, mais suffisant pour faire basculer le  couvercle 32 latéralement hors du parcours  suivi par le collier oscillant 3 dont la cons  truetion et le fonctionnement seront décrits  plus loin. A la fin de la course descendante  du piston 43, le couvercle 32 se trouve ra  mené à sa position de fermeture sur le moule  à ébaucher.

   Un ressort de verrouillage 54 est  disposé sur le côté de la gaine 51 pour atta  quer la goupille 53 et empêcher ainsi le pis  ton et les parties qu'il porte de retomber lors  que la pression cesse quand le piston est re  monté à bout de course.  



  Pendant les opérations du moulage d'une  paraison, le collier 3 se trouve placé dans sa  position de travail au-dessous du moule à  ébaucher 1 (fig. 1, d et 7), un bossage 55  porté par ce collier étant logé dans un évide  ment correspondant 56 prévu dans le fond  du moule.  



  Le vide est alors fait dans l'extrémité  inférieure du moule pour rendre compacte la  charge de verre qu'il a reçue, et après cette       man#euvre,    on admet de l'air comprimé pour  souffler une bulle dans la paraison (opéra  tion appelée     #contre-soufflage"),    à l'aide du  mécanisme suivant: un cylindre vertical 5î  à air, avec des fonds 58 et 59 est monté sur  le socle 5, au-dessous du moule à ébaucher et  dans l'axe de celui-ci (fig. 7). Dans la par  tie supérieure du cylindre 57 agit un piston  60 surmonté d'un prolongement tubulaire 61  qui traverse un manchon 62 dans lequel il  peut coulisser. Ce manchon se visse à une  hauteur réglable dans le fond 58 du cylindre.

    Sur l'extrémité supérieure du prolongement    61 du piston est montée de manière amovible  une bague 63 au moyen d'un dispositif 64 à  collier fendu et à bague. Cette bague 63 est  pourvue d'un évidement 65 destiné à     reee-          voir    un bossage correspondant 66 du col  lier 3.  



  Dans la partie inférieure du cylindre 5 î  est monté un piton 67 portant à sa partie  inférieure un prolongement tubulaire 68 qui  peut coulisser dans le fond de cylindre 59;  le piston 67 est     surmonté    d'une partie cylin  drique creuse 70 qui peut coulisser dans le  prolongement tubulaire 61 du piston 60. Un  noyau de goulot 71 est monté de manière  amovible à     l'aide    d'un collier fendu 72 sur  l'extrémité     supérieure    de la partie creuse 70.  Ce noyau est agencé de manière à traverser  la bague 63 et à     faire    saillie dans le collier 3  dans le but d'amorcer     une    ouverture de souf  flage dan: le col de l'ébauche.  



  L'extrémité. inférieure du manchon 62 pé  nètre dans la partie     supérieure    du cylindre  57 par rapport     au    collier et constitue une bu  tée réglable pour les     pistons    60 et<B>67,</B> et les  organes respectif: qu'ils     portent.        L'espace     compris entre les pitons 60 et<B>67</B> communi  que avec l'intérieur du moule à. ébaucher au  moyen des passages 73,     7d,   <B>75</B> et 76, percés  respectivement dans la, partie cylindrique  creuse 70, le noyau<B>71.</B> et le collier 3.  



       Au    début d'une     opération    de moulage,     1-          noyau    71 est soulevé par l'admission d'air  comprimé au cylindre     57(    sous le piston infé  rieur 6 7 au moyen d'un tuyau<B>77.</B>     Lorsque     le piston 6 7     est:

      ainsi soulevé, l'embase du  noyau. î l rencontre la     bt?"ue    63 et la     soulève     également à. sa position de travail     (fig.   <B>7).</B>  Le soulèvement de     h,    bague 63 entraîne celui  du piston 60 jusqu'à ce que le mouvement de  celui-ci se trouve arrêté par son engagement  avec l'extrémité du manchon 6<B>2</B>.  



  Une fois que la bague du noyau et le  noyau lui-même ont été ainsi soulevés et  qu'une charge de verre a été délivrée au  moule à ébaucher, le vide se fait dans l'es  pace compris entre les pistons 60 et 67 au  moyen d'un tuyau 80 communiquant avec des  tuyaux 81 et 82 qui servent respectivement      à créer le vide dans le moule à ébaucher et à  y amener la pression de soufflage (fig. 3).  Ce vide est transmis par les passages 73, 74,  75 et 76 au moule à ébaucher et il aspire le  verre vers le bas dans le collier pour le moulage  du col et le fait se déposer autour du noyau  de goulot 71 pour former l'achèvement ou le  col de la bouteille et l'amorce de l'orifice de  soufflage dans ce col. Aussitôt cette opéra  tion terminée, la pression cesse sous le pis  ton 67 et une pression est exercée au-dessus  de ce piston par un fluide admis par le tuyau  80.

   Cette pression maintient le piston 60 et  la bague porte-noyau 63 dans leurs positions  soulevées, mais elle refoule le piston 67 vers  le bas et dégage le noyau 71 du col de  l'ébauche. Après l'extraction du noyau 71 du  col, la pression entre les pistons 60 et 67 se  transmet au moule à travers les passages  mentionnés et contre-souffle la charge du  moule pour former la paraison.  



  Un ressort 67a est employé (fig. 7) pour  abaisser le piston 6 7 dès que cesse la pres  sion sous celui-ci, et avant que l'air comprimé  pour le contre-soufflage soit admis par le  tuyau 80.  



  A la fin de l'opération du moulage de  l'ébauche la pression est supprimée entre les  pistons 60 et 6 7 et elle est admise au-dessus  du piston 60 au moyen d'un tuyau 83. Par  suite le piston 60 descend et il abaisse la ba  gue porte-noyau 63. A ce moment, la pres  sion est supprimée dans la partie supérieure  du cylindre 42, ce qui permet aux ressorts  46 de soulever suffisamment le piston 43  pour enlever le couvercle 32 de manière à  supprimer tout contact de frottement avec le  moule à paraison, mais pas assez pour déga  ger l'évidement 138 de son contact latéral  avec l'ébauche.  



  La pression dans le cylindre 14 cesse  alors en permettant aux ressorts 27 d'ouvrir  le moule à ébauches de manière à laisser  l'ébauche seule fixée au collier 3 et empê  chée de basculer par le couvercle 32. De  l'air comprimé est alors admis à la partie in  férieure du cylindre 42 pour soulever le cou  vercle de façon à le dégager de l'ébauche et    pour le faire pivoter en dehors du parcours  suivi par l'ébauche et le collier 3. Celle-ci  est alors supportée simplement par le collier  3 et elle est prête à être transférée entre les  parties ouvertes du moule de soufflage. au  poste de soufflage-finissage. Le mécanisme  qui règle l'ordre chronologique de l'aspira  tion de tassement, du contre-soufflage et de  la mise en     oeuvre    des différentes pressions  agissantes, sera décrit ci-après.  



  Le collier 3     (fig.    7 et 12) se compose de  deux parties 84 agissant en combinaison l'une  avec l'autre et munies chacune d'une bride  85 destinée à s'engager dans des rainures  pratiquées dans les extrémités d'une paire de  bras horizontaux 86     (fig.    4, 5). Chacune des  deux parties 84 est maintenue en place par  un goujon 87     fixé    dans chacune d'elles et  pour s'engager avec un certain jeu dans une  ouverture 90 de chaque bras 86. Les deux  parties du collier ne peuvent ainsi avoir  qu'un certain flottement qui permet d'assu  rer un contact intime entre elles lorsqu'elles  se trouvent dans la position de fermeture.  



  Chacun des bras 86 porte à son     extrémité     interne une rainure verticale 91 de profil en  T     (fig.    5 et 12) dans laquelle peut venir s'en  gager de manière coulissante réglable une  languette 92 prévue sur chacun de deux bras  pendants 94. Des boulons 95 permettent. de  bloquer de manière réglable les bras 86 sur  les bras 94 à la hauteur de travail désirée,  de façon à permettre l'emploi de moules de  hauteurs variables.  



  Les bras 94 sont supportés respective  ment par deux cylindres 96 à fluide com  primé     (fig.    12) disposés symétriquement et  montés de manière à pouvoir coulisser sur  un arbre oscillant 97 supporté par des     -pa-          liers    100 sur le bâti 4 entre le moule à ébau  cher 1 et le moule de soufflage 2. Les extré  mités en regard des cylindres 96 sont ou  vertes. Les cylindres travaillent en combi  naison avec un piston commun 101 qui est       fixé    sur l'arbre 97 au moyen d'une goupille  102. Les cylindres 96 sont clavetés sur le  piston 101 au moyen de clavettes 103 qui  empêchent les cylindres de tourner par rap-      port au piston, mais les laissent libres de  coulisser sur lui.  



  Les cylindres 96 sont constamment solli  cités à se rapprocher pour maintenir les deux  moitiés du collier 3 l'une contre l'autre, au  moyen de ressorts 104 placés entre les pa  liers 100 et les cylindres 96, et entourant  des prolongements cylindriques 105 des cy  lindres 96. La pression est admise simulta  nément aux cylindres 96, pour les écarter de  force et ouvrir le collier 3 afin d'abandonner  l'ébauche au moment voulu, au moyen d'un  tuyau 106 communiquant avec un passage  107 s'étendant axialement à travers l'une des  extrémités de l'arbre 97. Ce passage 107  communique avec l'intérieur des cylindres 96  par un orifice 108 et des conduits 110 percés  dans le piston 101.  



  L'arbre 97 a un mouvement oscillant afin  de faire osciller le collier 3 entre le poste de  moulage des ébauches et celui du     soufflage-          finissage    en vue du transfert de l'ébauche du  premier au second. Ce mouvement a lieu au  moyen d'une admission de fluide sous pres  sion à un cylindre 111 (fig. 4) par des  tuyaux 112 et 113 munis respectivement de  clapets de retenue 114 et 115 (fig. 3) montés  dans une position telle que le courant d'air  s 'ée happanf du cylindre 111 se trouve dirigé  sur des by-pass 116 et 117 pourvus respec  tivement de soupapes 120 et 121 qui règlent  l'écoulement.

   Les tuyaux 112 et 113 sont en  communication directe avec des passages 122  et 123 percés axialement dans les extrémités  d'une tige de piston fixe 124 et communi  quant avec l'intérieur du cylindre 111 près  de chaque face d'un piston 125 (fig. 4). Les  extrémités de la tige de piston 124 sont sup  portées par des consoles pendantes 126 soli  daires du socle 5. Le cylindre 111 est monté  de manière coulissante sur la tige de piston  124 et est pourvu d'un chemin de roulement  127 qui chemine sur un galet 130 monté sur  un arbre 131 (fig. 4); à la partie supérieure  du cylindre 111 est fixée une crémaillère 132  qui engrène avec un secteur denté 133 monté  sur un axe 134 supporté par un palier 135  qui, à son tour, est monté sur le socle 5.

      Le secteur denté 133 eomporte un bras  136 muni d'un galet 137 venant en prise  avec une glissière 140 montée sur un bras  14l. L'extrémité inférieure du bras 141 est  montée de manière pivotante sur l'arbre 13l,  tandis que son extrémité supérieure porte un  secteur denté 142. Ce dernier engrène avec  un autre secteur denté 143 qui est fixé sur  l'arbre 9 7 et qui est muni d'un bras 144 pou  vant entrer en contact avec des taquets d'ar  rêt 145 et 146.  



  En partant de la position des organes re  présentés à la fig. 4, lorsque de l'air com  primé est admis par le tuyau 112 au cylin  dre 111, celui-ci va, être entraîné vers la  gauche et fera osciller le collier 3 de droite  à gauche par l'intermédiaire des organes de  connexion comprenant la crémaillère 132, le  secteur denté 133, le bras 136, le bras 141,  les secteurs dentés 142 et 143. Ce mouve  ment de transfert du collier 3 est arrêté par  le bras 144 lorsque celui-ci vient heurter le .  taquet d'arrêt 145.  



  On remarquera que les bras 86 et 94 cons  tituent ensemble un support en forme de L  pour le collier 3 qui déplace     cet    organe, de  telle sorte que     l'ébauelie    est transférée du  poste de moulage des ébauches au poste de       soufflage-finissage,    son axe longitudinal res  tant dans une direction essentiellement tan  gente à l'arc décrit par le centre de gravité  de l'ébauche au cours de l'opération de trans  fert.

   La fi-. 19 est une vue schématique  montrant le présent mode de translation pour  faire passer une ébauche a autour d'un axe  horizontal x d'un pote de moulage des ébau  ches     13I'   <I>à</I> un poste de     soufflage-finissage          I'13    en     comparaison    avec le mode connu de  transfert d'une ébauche b de l'un de ces pos  tes à     l'autre.    On remarquera que le rayon       x-y    reliant l'axe de rotation<I>x</I> au centre de  gravité y de     l'ébauelie    a. est plus court de la  distance f que le rayon reliant l'axe x du  centre de gravité de la paraison     b.     



       Etant    donné qu'il faut, pour réduire à  un minimum la. déformation de l'ébauche  pendant son transfert, faire marcher la ma  chine à. une vitesse à laquelle la force centri-      fuge agissant sur l'ébauche se trouve équi  librée par l'action de la pesanteur, et en con  sidérant le fait que la force centrifuge qui  agit sur le centre de gravité de l'ébauche dé  pend de la longueur du rayon de rotation, on  comprend facilement que l'ébauche a peut  être transférée du poste de montage des ébau  ches au poste de soufflage-finissage à une  vitesse beaucoup plus grande que la paraison       v    et cela sans qu'elle se cintre.  



  On remarquera en outre, en se reportant  à la fig. 19, que l'effort de translation qui  est appliqué au centre de gravité de la     pa-          raison    a au début du mouvement de trans  fert, et qui s'exerce toujours perpendiculaire  ment au rayon passant par le centre de gra  vité de la masse, est exercé d'une manière  progressivement accélérée dans le sens longi  tudinal par rapport à l'ébauche et ne soumet  par suite l'ébauche qu'à un effort de com  pression. D'autre part, la force de propulsion.  agissant sur le centre de gravité de l'ébauche  b est appliquée, dans l'ancien mode de trans  lation, dans une direction faisant un angle  aigu avec l'axe longitudinal de l'ébauche et  soumet, par conséquent, cette ébauche b à un  moment fléchissant important.  



  Les principes exposés ci-dessus concer  nant l'application de l'effort de propulsion  au début du mouvement de transfert s'appli  quent également à la dernière période de la  translation de l'ébauche, pendant laquelle sa  vitesse décroit jusqu'à ce que l'ébauche s'ar  rête au poste de soufflage-finissage. L'é  bauche a, dans cette dernière partie de sa  course en raison de sa vitesse décroissante,  est soumise à un effort de tension au lieu de  l'être à un effort de compression.  



  Selon l'ancien mode de translation, pen  dant la dernière période du trajet de l'ébauche  b, le moment fléchissant dont il est parlé  plus haut existe également et, à moins d'être  réduit à son minimum par une réduction  considérable de la vitesse de la machine, ce  moment fléchissant déforme l'ébauche à un  degré tel qu'il en résulte une bouteille défec  tueuse. L'obtention de bouteilles défec-    tueuses provient du fait que l'ébauche selon  l'ancien mode de     translation    peut se trouver  déformée à un degré tel qu'elle se place dans  une position défectueuse dans le moule de  soufflage.  



  Le moule de soufflage 2 est installé à  poste fixe et se compose de deux coquilles  147 agissant en combinaison l'une avec l'au  tre et fixées de manière démontable à des  porte-moules 148 (fig. 5, 10 et 11). Ces bras  porte-moules sont articulés sur un axe 150  supporté par un carter 151 qui est muni de  goujons 152 assujettis au bâti 4 au moyen  d'organes de fixation.  



  Le moule de soufflage 2 est ouvert et  fermé aux moments voulus au moyen d'un  fluide comprimé qui est admis à un cylindre  vertical 154 par des tuyaux 155 et 156 (fig.  3 et 4) munis de soupapes 157 et 158 (fig 3)  permettant de régler l'arrivée d'air au cy  lindre 154 de la manière désirée. Le cylin  dre 154 est monté sur le socle 5 de la ma  chine et renferme un piston 160 porté par  une tige de piston 161 (fig. 4). La tige de  piston 161 est pourvue à son extrémité supé  rieure d'une crémaillère 162 pouvant coulis  ser dans le carter 151 et engrenant avec une  roue dentée 163 qui est fixe sur un arbre  horizontal 164     (fig.    10 et 11).

   L'arbre 164  tourne dans le carter 151 et il porte à cha  cune de ses extrémités des roues hélicoïdales  165 qui engrènent avec des pignons hélicoï  daux 166 fixés sur des arbres verticaux 167.  Ces arbres 167 traversent le carter 151 -de  part en part et portent à chaque extrémité  une manivelle 170. Ces manivelles sont re  liées aux     porte-moules    148 par des     biellettes     <B>171.</B> Les organes reliant les biellettes 171  aux porte-moules 148 comprennent les axes  172 logés dans des manchons excentrés 173  qu'ils traversent de part en part.

   Ces man  chons sont montés de manière à pouvoir être  réglés dans les     porâ-moules    148 par un mou  vement tournant, dans le but d'assurer un  contact précis entre les coquilles 147 du  moule de soufflage lorsqu'elles sont fermées.  



  En se reportant aux     fig.    4, 10 et 1.1, où  le moule de     soufflage    2 est représenté dans      la position fermée, la crémaillère 162 et le  piston 160 étant à fond de course en bas, on  voit qu'à la fin de l'opération du     soufflage-          finissage,    une admission de fluide comprimé  sous le piston 160 va faire remonter la cré  maillère 162. A mesure que la crémaillère  162 est soulevée, le pignon 163 va être mis  en rotation et déterminera une rotation des  roues hélicoïdales 165 et une rotation par  tielle des pignons hélicoïdaux 166 et de leurs  arbres 167, ce qui fait osciller les manivelles  170 pour ouvrir le moule de soufflage par  l'intermédiaire des biellettes 171.  



  La partie inférieure du moule de souf  flage est fermée par une plaque de fond 174  (fig. 8) soutenue par un support 175. Ce       dernier    est monté de manière coulissante     dans     un mandrin 176 placé sur le socle 5 de la  machine.  



  La plaque de fond 174 peut être réglée  verticalement, par rapport au moule de souf  flage en desserrant le mandrin 176 et en       man#uvrant    ensuite un écrou de réglage 177  qui vient se visser sur le support 175 et qui  repose sur le dessus du mandrin 176.  



  La partie supérieure du moule de souf  flage est fermée (fig. 4 et 9) par une tête de  soufflage 180 fixée de manière amovible sur  un bras creux 181 au moyen d'un joint à  baïonnette 182. Cette tête au lieu de reposer  directement sur le moule de soufflage peut  reposer sur le collier 3 (fig. 8). Elle est  pourvue d'un orifice 183 qui s'adapte à un  ajutage 184 du bras 181 et qui est     élastique-          ment    maintenu sans pouvoir se déplacer, par  un ressort 185. Comme on le voit sur la  fig. 4, le bras 181 est fixé de manière régla  ble à l'extrémité inférieure d'une tige de pis  ton 186 qui s'élève verticalement à travers  les plateaux 187 et 188 d'un cylindre 190 et  qui porte un piston 191.

   Des tuyaux 192 et  193 permettent d'admettre de l'air comprimé  au cylindre respectivement au-dessus et     au-          dessous    du piston; des ressorts 194 encastrés  dans le fond du cylindre inférieur 187 ten  dent à maintenir la tête de soufflage 180  hors de contact avec le moule de     soufflage     dès que la pression cesse dans le cylindre 190,    en constituant un support élastique pour le  piston 191.  



  La pression pour le     soufflage    est trans  mise à la paraison dans le moule de souf  flage par un tuyau 195 qui communique  avec un évidement circulaire 196 du fond  supérieur 188 du cylindre. Dans la position  de travail de la tête de soufflage, l'évide  ment 196 communique avec un canal 197 qui  traverse axialement la tige de piston 186 et  dont l'extrémité     inférieure    communique avec  l'intérieur du bras creux 181.  



  Le haut, de la tige de piston 186     pénètre     dans une gaine 200 pourvue d'une fente héli  coïdale 201 dans laquelle vient     s'engager    une  goupille 202 de la     tige    186 du piston. A me  sure que le piston monte pour soulever la  tête de     soufflage,    la fente 201     agissant    sur  la goupille 202 imprime à la tige 186 une  rotation partielle qui est     suffisante    pour écar  ter la tête de soufflage 180 du trajet suivi  par le collier 3 pendant son mouvement alter  natif entre les postes de moulage des ébau  ches et de     soufflabe-finissage.     



  Aux fi-. 4 et 9, la tête de soufflage 181  est représentée     appliquée    sur le dessus du  moule de     soufflage    pour l'opération du     souf-          flage-finissage,    le collier 3 ayant été ramené  au poste de moulage des ébauches pour la,  formation d'une nouvelle ébauche. Grâce à  ce dispositif, l'opération de soufflage che  vauche sur le moulage suivant de l'ébauche  ce qui permet de laisser la pièce pendant. un  temps relativement long dans le moule de  soufflage.

   Les moments où se produisent les  différentes opérations de la machine peuvent       aussi    être réglés de manière que le collier  pour le moulage du col reste appliqué sur le  col de la pièce pendant une partie de l'opé  ration du soufflage final; dans ce cas, la tête  de soufflage 180 viendra se poser directement  sur le collier, comme représenté sur la.     fib.    8,  lequel ne retournera à . sa. position     opérative     avec le moule ébaucheur que lorsque la     pa-          raison    sera suffisamment soufflée pour être  supportée par les parois du moule finisseur.  



  Le mécanisme distributeur B qui dirige  les charges de moule sur les différentes ma-      chines à mouler A est monté sur un bâti ap  proprié 203 (fig. 1 et 2) et comprend un en  tonnoir 204 et plusieurs conduits 205 partant  radialement de l'entonnoir pour aller aux dif  férentes machines à mouler. L'entonnoir 204  est supporté par une console 206 au-dessous  d'un ouvreau 207, prévu à l'avant de la cuve  du four (dont une partie seulement est re  présentée à la fig. 1), d'un mécanisme distri  buteur de verre qui est destiné à distribuer  des charges correspondantes à un moule que  des couteaux appropriés 210 viennent déta  cher. La surface de l'entonnoir 204 peut  être lubrifiée au moyen d'air ou de vapeur  projetée sur sa surface et provenant d'une  chambre annulaire 211 montée sur le bord  supérieur de l'entonnoir.

   Le fluide lubri  fiant est fourni à la chambre 211 par un  tuyau 212 partant d'une source appropriée  d'alimentation et muni d'une soupape 213  pour régler le débit (fig. 3).  



  Chacun des conduits 205 comprend un  tronçon en forme de gouttière ou un distribu  teur 214 pouvant effectuer un mouvement de  va-et-vient horizontal, qui intercepte les  charges pour les moules à la sortie de l'en  tonnoir 204, un tronçon 215 dont la position  dans le sens vertical peut être réglée et qui  est destiné à amener les charges pour les  moules à la machine à mouler et un déflec  teur 216 réglable latéralement pour diriger  les charges de verre exactement dans le  moule (fig. 1). Chacun des tronçons mobiles  214 du conduit est supporté par une console  217 montée sur l'une des extrémités d'une  tige de piston 220. Cette tige de piston 220  traverse de part en part un cylindre 221  monté sur une console 222 qui repose sur une  traverse 223 montée sur le bâti 203 et qui  constitue un support pour l'ensemble des cy  lindres 221 (fig. 2).

   La tige de piston 220  est traversée par une goupille 224 qui l'em  pêche de tourner en venant s'engager dans  des fentes 225 d'un prolongement tubulaire  226 de l'un des fonds du cylindre 221. Le  tronçon 214 du conduit est avancé dans le  prolongement du tronçon 215 jusqu'au-des  sous de l'entonnoir 204 afin d'envoyer une    charge pour un moule à la: machine à mouler  au moyen d'air comprimé admis au cylindre  221 par un tuyau 227     (fig.-    1 et 3). Le  tuyau 227 peut être muni d'une soupape 230  pour régler la vitesse du mouvement du tron  çon 214.

   Lorsque la pression cesse dans le  cylindre 221, le tronçon 214 de la gouttière       est    écarté de sa position de travail. par un  ressort 231     dont.l'une    des extrémités est fixée  à la. tige de piston 220 et l'extrémité opposée  au cylindre 221. Les     gouttières    214 des dif  férents conduits fonctionnent successivement  ' et à des moments déterminés par rapport à  l'action du dispositif distributeur de manière  à délivrer des charges correspondant chaque  fois à un moule, successivement aux     dif    f     é-          rentes    machines à mouler.  



  L'extrémité supérieure de chaque tronçon  de gouttière 215 est fixée de manière amo  vible au moyen d'une charnière 232 à une  traverse 233, tandis que son extrémité infé  rieure est supportée à une hauteur réglable  par une vis 234 portée par une console 235  qui est solidaire de l'extrémité supérieure du  déflecteur 216. Le déflecteur 216 est muni  d'une bride 236 qui est fixée à un plateau de  support 237 à l'aide de boulons 240     (fig.    4).  Ces boulons peuvent être desserrés et le dé  flecteur tourné autour de l'axe d'un moule  pour régler la position de l'extrémité supé  rieure du déflecteur par rapport à la. gout  tière 215.

   Le plateau 237 est fixé de ma  nière réglable à l'extrémité inférieure d'un  support 241 monté sur l'entretoise tubulaire  6, au moyen d'une vis     242-et    d'une plaque  intermédiaire 243. Le plateau 237 est fixé  à cette plaque 243 en 244 de manière à pou  voir coulisser longitudinalement     (fig.    4),  tandis que la plaque 243 est fixée en 245 au  support 241 de manière à pouvoir se dépla  cer dans un sens latéral. En desserrant le  boulon 242 le plateau peut être déplacé hori  zontalement clans des     directions        perpendicu-          laires    les unes aux autres pour aligner l'ex  trémité inférieure du déflecteur 216 correc  tement par rapport au moule d'ébauche.  



  Une gouttière inclinée 246     (fig.    1)     est;     portée sur le bâti 203 de façon telle que son      extrémité supérieure se     trouve        placée    sous  l'entonnoir 204 pour recueillir des charges de  verre s'écoulant du mécanisme distributeur  et les conduire à une fosse à déchets si     au-          cune    des gouttières 214 ne se trouve en place  pour les intercepter.  



  Le mécanisme régulateur des pressions C  servant à régler le moment relatif et la durée  des opérations de chacun des dispositifs de  moulage et du mécanisme distributeur com  prend une boîte à clapets 250 (fig. 1 et 3) à  laquelle de l'air comprimé est amené par un  certain nombre de tuyaux d'arrivée. Tous  les cylindres moteurs à l'exception du cylin  dre<B>57</B> sont actionnés par de l'air comprimé  amené à la boîte à clapets par un tuyau 251.

    Le cylindre 57 et les appareils pour les opé  rations d'aspiration de tassement, de     contre-          soufflage    et de soufflage-finissage sont     pré-          férablement    reliés à une autre source d'air  comprimé ou de vide et dans ce but la boîte  250l est munie de chambres 253, 254, 255 et  256 reliées à des tuyaux d'alimentation 260,  261, 262 et 263. Ces chambres sont reliées  aux différents organes cités par des tuyaux  77, 81, 82 et 195. La communication entre  la boîte à clapets 250 et les divers organes de  travail de la machine s'effectue par les sou  papes 252 et 264.  



  Les différentes soupapes mentionnées     ci-          dessus    des mécanismes de commande<B>de</B>     cha-          que    machine à mouler s'ouvrent aux moments  voulus par des ergots 270 (fig. 1) qui sont  portés par un tambour 271, animé d'un mou  vement continu, de rotation, et qui     agissent     en combinaison avec des leviers 272 articu  lés sur la boîte à clapets 250. Les clapet  sont maintenus ouverts par des verrous 273  ,jusqu'à ce que ceux-ci soient déclenchés par  des ergots 274 également montés sur le tam  bour 271.

   La durée des intervalles compris  entre l'ouverture des différents clapets et  leur fermeture est déterminée par les dis  tances séparant les ergots 270 et 274 et il est  entendu que ces ergots sont montés de ma  nière réglable sur le tambour, de manière à  pouvoir être rapprochés ou écartés les uns    des autres. En augmentant ou en diminuant  la distance entre les ergots 270 et 274 com  mandant chaque clapet, ou en modifiant la  position d'un jeu d'ergots par rapport à un  autre, la durée des différentes pressions de  travail peut être réglée à volonté, de même  que le moment relatif de chaque opération  peut être réglé à volonté par rapport aux.  moments respectifs auxquels se produisent  les autres opérations.  



  Les tambours 271 sont tous montés sur  un arbre<B>275</B> qui est mis en rotation à des  moments correspondants aux mouvements du  mécanisme distributeur au moyen d'une roue  à chaîne 2 7 6 (fig. 2 ) Chaque tambour 271  peut être débrayé individuellement d'avec  l'arbre 275 au moyen d'un débrayage 277, ce  qui permet d'interrompre le fonctionnement  de l'une quelconque des sections de la ma  chine à mouler sans déranger le     fonctionse-          ment    des autres.  



  Pendant la marche de l'appareil décrit     ci-          dessus,    des charges de verre en fusion cor  respondant à la capacité d'un moule     sont    dis  tribués par l'entonnoir 204; elles sont recueil  lies successivement par les tronçons mobils  21.4 de la gouttière et délivrées aux moules  d'ébauche. Chaque section de la machine       procède    indépendamment des autres sections  à la confection     d'une    bouteille avec la     charge     d'un moule qu'elle reçoit. Cette confection  s'exécute en faisant agir d'abord l'aspiration  de tassement dans le moule d'ébauche (fig.

    13) et contre-soufflant ensuite la paraison  dans son moule (fig. 14); puis en ouvrant le  moule d'ébauche (fig. 15) et en transférant  la paraison au moyen du collier oscillant  dans la position normale     ati    poste de     souf-          flabe-finissage        (fig.    16); en réchauffant en  suite la     paraison        (fig.    17) pour le     soufflage     définitif de la pièce, lequel     s'effectue    en  deux pliages:

   une     .première    (fie. 18), dans la  quelle la pièce est encore maintenue par le  collier, puis le collier revient au moule ébau  cheur     (fig.    13), et une deuxième     (fig.    14)  terminant le     soufflage.    Le moule de souf  flage est finalement ouvert pour retirer la  pièce     (fig.        1;

  5#.         Le cycle du fonctionnement de cette ma  chine peut être réglé de telle manière que les  moules de soufflage et les moules à paraison  soient en action presque     continuellément,     c'est-à-dire qu'aussitôt qu'une bouteille est  enlevée du moule de soufflage, une nouvelle  paraison peut être introduite immédiatement,  et qu'aussitôt .que la paraison est extraite du  moule à ébauche, une nouvelle dose de verre  en fusion peut être reçue, de sorte qu'on évite  ainsi le refroidissement des moules pendant  des périodes d'inactivité prolongées.

   Il de  vient ainsi possible de maintenir le moule à  ébauches en fonction pour le chargement, le  tassement de la charge de verre et le     contre-          soufflage    de la paraison pendant une durée  bien plus longue qu'avec les machines rota  tives connues dans lesquelles les opérations  au moule à ébauche sont limitées à des du  rées relativement courtes.  



  Pour la fabrication de .certains genres  d'articles, il est préférable de retirer la     pa-          raison    le plus promptement possible du moule  à ébauche et ceci peut être réalisé avec la  présente machine, avec cet avantage qu'une  période de temps correspondante plus longue  peut être consacrée aux opérations du moule  de soufflage, ce qui laisse plus de temps pour  le réchauffage de la paraison dans le but,  d'égaliser sa température, et pour le souf  flage final de la bouteille.  



  La machine qui vient d'être décrite a. une  vitesse de production plus grande que celles  jusqu'ici connues en ce sens que le cycle des  opérations n'est pas limité dans son réglage,  mais que ce cycle peut être adapté pour le  rendement maximum dans la production d'un  type quelconque d'articles. Les quatre sec  tions ou paires de moules représentées dans  l'exemple décrit sont capables de fournir une  production pour laquelle il faut ordinaire  ment six paires de moules.  



  D'autre part, contrairement à ce qui est  le cas clans les machines du type à tourni  quet, dans lesquelles les moules sont succes  sivement amenés à des stations d'opérations,  les opérations devant être exécutées     identi-          quement    pour chacun des moules, la machine    selon l'invention peut avoir ses moules dis  posés de manière à. travailler de la façon la  plus efficace et construits en vue de la fabri  cation de n'importe quel modèle d'objet.  



  Contrairement à l'habitude, les opérations  de formation de chaque     paraison    dans le  moule ébaucheur ont lieu concurremment  avec les opérations de soufflage de l'ébauche       précédemment    formée dans ledit moule     ébau-          cheur.        f1    ces fins, au lieu que le collier du  dispositif de transfert reste, comme c'est le  cas habituellement, après le transfert de la  paraison du moule ébaucheur au moule finis  seur, avec le moule finisseur, ce collier après  avoir amené la paraison au moule finisseur,  au lieu de rester pendant toute-     l'opération     du soufflage-final avec ce moule,

   retourne en  position opératoire avec le moule     ébaucheur     aussitôt que le moule finisseur a été fermé  et que l'objet est supporté par son col. Il  s'ensuit que chaque moule, soit ébaucheur,  soit finisseur, peut recommencer le cycle de  ses opérations immédiatement après avoir ter  miné le cycle précédent, au lieu de rester ar  rêté pendant près de la, moitié du temps en  attendant que l'autre moule ait terminé ses  opérations.  



  La répartition des diverses opérations  exécutées au cours des cycles opératoires des  moules peut varier selon les besoins de la,  fabrication. Par exemple, la durée pendant  laquelle la pression de soufflage est appli  quée peut être allongée ou     raccourcie    selon  l'objet à fabriquer et la température du verre  employé. Si la durée du soufflage ou la du  rée de n'importe quelle     opération    est raccour  cie ou augmentée, la durée des autres opéra  tions est réglée de telle manière que la durée  totale des opérations soit toujours la même,  en prévoyant un temps minimum     pendant;    le  quel les organes de la machine ne travaillent  pas.

   En réglant les opérations de la machine  et leur durée respective, on peut effectuer le  réchauffage de la paraison pendant les  temps disponibles de non travail de chaque  moule. Ceci s'effectue en changeant la durée  d'ouverture du moule ébaucheur ou la durée  du travail du dispositif de transfert, ou bien      le moment auquel débute l'opération de souf  flage ou encore par une combinaison de ces  changements.  



  La machine selon l'invention permet en  outre de prolonger la durée du soufflage dans  le moule finisseur de façon à maintenir la  surface externe de l'article fabriqué contre le  moule avec une longue et ferme pression con  tinue.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de fabrication d'objets en verre, selon lequel on forme une paraison dans un moule ébaucheur, laquelle est ensuite trans férée dans un moule finisseur où elle est soufflée à sa forme finale, caractérisé en ce que l'on forme automatiquement la paraison dans le moule ébaucheur durant au moins une partie du temps pendant lequel une autre paraison, précédemment formée dans le même moule ébaucheur, est soufflée à sa forme fi nale dans le moule finisseur. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication I, dans le quel on forme la paraison et on souffle celle précédemment formée entièrement simultanément.
    2 Procédé selon la revendication I, dans le quel on opère à l'aide d'une machine per- mettant de faire varier la durée des opé rations de formation de la paraison, d'une part, et du soufflage, d'autre part. 3 Procédé selon la revendication I, dans le quel on opère à l'aide d'une machine per mettant de faire varier la vitesse de trans fert de la paraison du moule ébaucheur au moule finisseur.
    REVENDICATION II: Machine à travailler le verre, pour la mise en #uvre du procédé selon la revendi cation I, comportant au moins un moule ébaucheur associé à un moule finisseur tous deux fies, l'un par rapport à l'autre, des moyens pour ouvrir et pour fermer lesdits moules indépendamment l'un de l'autre, des organes pour former une paraison dans le moule ébaucheur et un dispositif pour trans- férer la paraison ainsi formée du moule ébaucheur au moule finisseur, caractérisée en ce qu'elle comporte un mécanisme régulateur destiné à commander ses divers organes,
    de manière qu'une paraison puisse être automa tiquement formée dans le moule ébaucheur durant au moins une partie du temps pen dant lequel une autre paraison, précédem ment formée dans le même moule ébaucheur. est soufflée à sa forme finale dans le moule finisseur associé audit moule ébaucheur. SOUS-REVENDICATIONS 4 Machine selon la revendication II, dans laquelle plusieurs paires de moules ébau- clieurs et de moules finisseurs sont assa- ciées à un seul mécanisme de distribution de verre,
    chaque paire de moules consti tuant une section de façonnage pour elle même, chaque section de façonnage était commandée indépendamment du méca nisme correspondant des autres sections de la machine. 5 Machine selon la revendication II, dans laquelle le mécanisme régulateur coin- inande indépendamment la durée de la formation de la paraison dans le moule ébaucheur et le souffla,e de celle-ci dans le moule finisseur. G Machine selon la revendication II, dans laquelle le mécanisme régulateur est ré glable de manière à pouvoir faire varier l'ordre et la durée des opérations de la machine.
    7 Machine selon la. revendication II. dans laquelle le mécanisme régulateur com porte plusieurs clapets et un tambour ro tatif présentant plusieurs rangées d'er gots montés sur lui, ces derniers étant ré glables indépendamment de manière à pouvoir être approchés et écartés les uns des autres circonférentiellement sur le tambour, pour ouvrir et fermer plusieurs clapets dans un ordre et pendant un in tervalle de temps prédéterminés.
    8 Machine selon la revendication II, dans laquelle une pièce oscillante est prévue pour transférer la paraison du moule ébaucheur au moule finisseur associé, la dite pièce retournant du moule finisseur au moule ébaucheur avant que la parai- son soit complètement soufflée dans le moule finisseur. 9 Machine selon la revendication II et la sous-revendication 8, dans laquelle la pièce pour transférer la, paraison est un collier disposé relativement à son axe d'oscillation de telle manière que l'axe longitudinal de la paraison reste prati quement tangent à la trajectoire décrite par le centre de gravité de la paraison pendant son transfert.
    10 Machine selon la revendication II, dans laquelle le dispositif pour transférer la paraison du moule ébaucheur au moule finisseur entraîne cette dernière par un point situé à une plus grande distance de l'axe de rotation de ce dispositif que celle de cet axe au centre de gravité de la pa- raison. Il Machine selon la revendication II, dans laquelle le dispositif pour transférer la paraison comporte un collier oscillant dont le mouvement est accéléré lorsqu'il quitte 1e moule ébaucheur et est progres sivement ralenti lorsqu'il s'approche du moule finisseur associé,
    la valeur de cette accélération et de ce ralentissement étant réglable de telle sorte que le poids de la paraison tendant à la déformer pendant son transfert est compensé par la force centrifuge. 12 Machine selon la revendication II et la sous-revendication 4, dans laquelle des organes de distribution sont prévus pour transporter les charges de verre du mé canisme distributeur aux divers moules ébaucheurs, d'autres organes étant prévus pour commander les organes de distribu tion relativement aux opérations du méca nisme de formation du verre.
    13 Machine selon la revendication II et les sous-revendications 4, 7 et 12, dans la quelle les ergots réglables indépendam ment sont destinés à permettre de faire varier le fonctionnement des organes de distribution relativement au fonctionne ment du mécanisme de formation du verre.
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