Procédé de fabrication d'objets en verre et machine à travailler le verre pour la mise en #uvre de ce procédé. La présente invention comprend un pro cédé de fabrication d'objets en verre et une machine à travailler le verre pour la mise en #uvre de ce procédé.
Selon ce procédé, on forme, comme il est connu, une paraison dans un moule ébau- cheur, laquelle est ensuite transférée dans un moule finisseur ou elle est soufflée à sa forme finale.
Cependant selon l'invention la paraison est automatiquement formée dans le moule ébaucheur durant au moins une partie du temps pendant lequel une autre paraison, précédemment formée dans le même moula ébaucheur, est soufflée à sa forme finale clans le moule finisseur.
Il peut s';en suivre que le moulage et le soufflage des paraisons ont lieu entièrement concurremment et le temps nécessaire pour la fabrication d'un objet est, par conséquent, plus court qu'avec les procédés habituels de fabrication ou les moules travaillent l'un après l'autre. On peut aussi faire varier la durée des opérations de formation de la pa- raison et du soufflage final de celle-ci. Dans certains cas, il peut être désirable de réchauffer la partie externe de la paraison. formée avant de souffler cette paraison dans le moule finisseur.
A ces fins, on ouvre le moule ébaucheur et on laisse la paraison hors de contact de ce moule durant une partie du temps pendant lequel la paraison précédem ment formée dans le même moule ébaucheur est soufflée à sa forme finale. La chaleur interne de la paraison a ainsi le temps d'en réchauffer la surface externe. Le temps né cessaire à ce réchauffage peut être pris soit sur le temps de formation de la paraison en diminuant ce temps, soit sur le temps du soufflage final de cette paraison, en dimi nuant la durée de cette dernière opération, soit encore sur ces deux opérations.
La machine pour la mise en oeuvre de ce procédé comporte au moins un moule ébau- cheur associé à un moule finisseur tous deux fixes l'un par rapport à l'autre, des moyens pour ouvrir et pour fermer lesdits moules indépendamment l'un .de l'autre, des organes pour former une paraisôn dans le moule ébaucheur et un dispositif pour transférer la paraison ainsi formée du moule ébaucheur au moule finisseur.
Elle est en outre caractéri sée en ce qu'elle comporte un mécanisme ré gulateur destiné à commander ses divers or ganes, de manière qu'une paraison puisse être automatiquement formée dans le moule ébaucheur durant au moins une partie du temps pendant lequel une autre paraison, précédemment formée dans le même moule ébaucheur, est soufflée à sa forme finale dans le moule finisseur associé audit moule ébaucheur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution d'une telle machine, spécialement destinée à fabriquer des bouteilles, comprenant plusieurs sections de façonnage ayant chacune un moule ébau- cheur et un moule finisseur.
La fig. 1 en est une élévation de côté, certaines parties étant omises et d'autres re présentées en coupe; La fig. 2 est un plan de la machine re présentée à la fig. 1 et montre plus spéciale ment un mécanisme pour distribuer succes sivement par un seul orifice d'écoulement des charges de verre correspondant à un moule à toutes les sections; La. fig. 3 est une vue schématique des tuyauteries d'une section de la machine; La fig. 4 est une élévation de côté d'une des sections de façonnage, certaines parties étant vues en coupe suivant la ligne 4-4 de la fig. 5; La fig. 5 est un plan de l'une des sections de façonnage vue partiellement en coupe sui vant la ligne 5-5 de la fig. 4; La fig. 6 est un plan d'une des sections de façonnage, certaines parties étant vues en coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 4;
La fig. 7 est à plus grande échelle une coupe verticale faite suivant la ligne 7-7 des fig. 4 et 5, à travers le moule ébaucheur et le mécanisme qui actionne le noyau de goulot et la bague dudit noyau; La fig. 8 est une vue analogue, mais à plus petite échelle suivant la ligne 8-8 de la fig. 5, montrant le moule de soufflage avec sa plaque de fond et sa tête de souf flage; La fia. 9 est une vue partielle montrant la tête de soufflage appliquée sur le moule de soufflage pour souffler la bouteille à sa forme définitive après qu'elle a été abandon née par le collier de translation; La fig. 10 est une coupe partielle à plus grande échelle suivant la ligne 10-10 de la.
fig. 11, d'un mécanisme qui ouvre et ferme le moule de soufflage; La fi,,. 11 est une élévation latérale, partiellement en coupe suivant la ligne 11-11 de la fig. 10; La fi-. 12 est une coupe horizontale sui vant la ligne 1r12 de la fig. 4, montrant le mécanisme qui ouvre et ferme le collier de translation; Les fig. 13 à 18 sont des vues schémati ques représentant les différentes positions occupées par le moule ébaucheur et le moule de soufflage, et la suite des opérations des organes connexes;
La fig. 19 est une vue schématique mon trant la manière dont une ébauche est trans portée d'un poste de moulage pour ébaucher à un poste de soufflage et finissage, en com paraison avec l'ancienne méthode pour trans férer une pièce ébauchée d'un poste à l'autre.
La machine représentée comprend quatre sections de façonnage _-1 comportant chacune un seul moule fixe à ébaucher, un seul moule fixe de soufflage et un collier agencé de ma nière à pouvoir osciller entre ces moules pour transférer une ébauche du premier moule au second, chacune desdites sections étant ca pable d'exécuter à elle seule une opération complète de moulage.
La machine comporte en outre un mécanisme distributeur B pour alimenter successivement les différentes sec tions avec des charges de verre de dimensions et de forme déterminées délivrées par un seul appareil distributeur de verre et un méca nisme régulateur C des pressions, destiné à régler les pressions du fluide agissant (de l'air comprimé de préférence) des différente sections et des organes distributeurs, ainsi que les différentes pressions de soufflage et la dépression de tassement suivant une va leur convenable et à des moments déterminés les uns par rapport aux autres et par rapport à la marche du dispositif distributeur.
Les machines à mouler A ou sections sont fixées les unes à côté des autres (fig. 2); ou pourrait aussi monter ces sections sur une table rotative ou sur un plateau tournant. Chacune des sections comprend (fig. 13 à 18) un moule à ébaucher 1 dont la position au poste de moulage préparatoire est renversée, un moule de soufflage 2 disposé avec le col dirigé en haut au poste de soufflage-finis sage. Un collier 3 pouvant osciller autour d'un axe horizontal entre le poste de mou lage préparatoire et le poste de soufflage- finissage (fig. 15 et 16), saisit le col et trans fère une paraison du moule à ébaucher au moule de soufflage, de manière à placer la paraison au poste de soufflage-finissage avec le col en haut.
Les moules 1 et 2 et le col lier oscillant 3 sont supportés par des bâtis 4 maintenus assemblés à proximité de leurs parties inférieures par un socle 5 servant de base et vers leurs extrémités supérieures, par une entretoise tubulaire 6. Cet ensemble constructif est monté sur des galets 7 dont les axes 8 sont solidaires des bâtis latéraux 4 (fig. 1 et 4).
Chaque moule à ébaucher ou à paraison 1 se compose de deux coquilles 9 fixées de fa çon amovible à des porte-moules 10 (fig. 5 et 7). Ces porte-moules 10 sont articulés sur un axe 11 qui est porté par une console 12 supportée elle-même par les bâtis latéraux 4 et une jambe de force 13 (fig. 1 et 4).
Les coquilles 9 du moule sont fermées l'une sur l'autre par l'admission d'air sous pression à un cylindre 14 (fig. 1, 3 et 4) au moyen d'un tuyau 15 muni d'une soupape de réglage 18, tandis que l'échappement se fait par un tuyau 16. L'un et l'autre de ces tuyaux sont munis de clapets de retenue 20 et 21 respectivement (fig. 3). Ce dispositif permet d'établir graduellement dans le tuyau 15 la pression nécessaire pour assurer la fermeture du moule, et pour obtenir promp tement son ouverture par un échappement rapide à travers le tuyau 16. Le cylindre 14 est porté par la console 12 et il est muni d'un piston 22 que des bielles 24 relient aux bras 23 des porte-moules 10. La tige 25 du piston 22 est guidée .de manière coulissante dans.une gaine 26.
Quand l'échappement se produit au cylindre 14, le moule à ébaucher est ouvert par l'action de ressorts 27 dont l'une des extrémités est fixée aux bras 30 (fig. 5) des porte-moules 10, tandis que l'au tre extrémité est attachée à une traverse _31 fixée à la gaine 26 (fig. 1).
L'orifice d'entrée du moule à ébaucher servant à l'introduction de la charge de verre est fermé par un couvercle 32 qui a une forme telle qu'il vient s'emboîter dans des évidements correspondants 33 des coquilles 9 du moule (fig. 7) et qui présente un évide ment 138. Ce couvercle est muni d'une queue 34 qui peut coulisser librement dans une ou verture d'un ,bras 35 et qui y est maintenue élastiquement par un ressort 36. Ce disposi tif permet au couvercle 32 de se mouvoir la téralement d'une certaine quantité et d'ob tenir ainsi un contact précis lorsqu'il doit fermer le moule à ébaucher.
Une goupille 37 est prévue sur le bras 35 pour pénétrer libre ment dans un évidement 40 du couvercle 32 et empêcher ce dernier de tourner sur sa queue 34, ainsi que de se déplacer angulaire- ment au cas où il s'agit de mouler des parai- sons de forme autre que circulaire.
Le bras 35 qui porte le couvercle 32 est fixé de manière réglable à l'extrémité infé= rieure d'une tige de piston 41 verticale (fig. 1, 3 et 4) qui s'étend vers le haut dans un cylindre à air comprimé 42 comportant un piston 43 (fig. 4). Le cylindre 42 est fixé à l'un des bâtis latéraux 4 et il est alimenté d'air au moyen de tuyaux 44 et 45 dans le but de soulever et abaisser le couvercle 32: Le frottement entre le couvercle 32 et les co quilles du moule est évité, lorsque ces der nières doivent être ouvertes et fermées, par des ressorts 46 logés dans le fond 47 Un cy lindre 42.
Ces ressorts supportent élastique- ment le piston 43 lorsque la pression cessé au-dessus de ce dernier, et ils assurent ainsi un certain jeu entre les coquilles 9 du moule et la plaque 32 qui en forme le couvercle.
La tige du piston dl passe à travers le couvercle 50 du cylindre et elle peut y cou lisser. Ce couvercle 50 est surmonté d'une gaine cylindrique 51 portant une fente héli coïdale 52 dans laquelle vient s'engager une goupille 53 portée par la tige de piton. A mesure que le piston 43 remonte pour sou lever le couvercle 32, la glissière hélicoïdale 52, en agissant sur la goupille 53, imprime à la tige 41 un mouvement de rotation par tiel, mais suffisant pour faire basculer le couvercle 32 latéralement hors du parcours suivi par le collier oscillant 3 dont la cons truetion et le fonctionnement seront décrits plus loin. A la fin de la course descendante du piston 43, le couvercle 32 se trouve ra mené à sa position de fermeture sur le moule à ébaucher.
Un ressort de verrouillage 54 est disposé sur le côté de la gaine 51 pour atta quer la goupille 53 et empêcher ainsi le pis ton et les parties qu'il porte de retomber lors que la pression cesse quand le piston est re monté à bout de course.
Pendant les opérations du moulage d'une paraison, le collier 3 se trouve placé dans sa position de travail au-dessous du moule à ébaucher 1 (fig. 1, d et 7), un bossage 55 porté par ce collier étant logé dans un évide ment correspondant 56 prévu dans le fond du moule.
Le vide est alors fait dans l'extrémité inférieure du moule pour rendre compacte la charge de verre qu'il a reçue, et après cette man#euvre, on admet de l'air comprimé pour souffler une bulle dans la paraison (opéra tion appelée #contre-soufflage"), à l'aide du mécanisme suivant: un cylindre vertical 5î à air, avec des fonds 58 et 59 est monté sur le socle 5, au-dessous du moule à ébaucher et dans l'axe de celui-ci (fig. 7). Dans la par tie supérieure du cylindre 57 agit un piston 60 surmonté d'un prolongement tubulaire 61 qui traverse un manchon 62 dans lequel il peut coulisser. Ce manchon se visse à une hauteur réglable dans le fond 58 du cylindre.
Sur l'extrémité supérieure du prolongement 61 du piston est montée de manière amovible une bague 63 au moyen d'un dispositif 64 à collier fendu et à bague. Cette bague 63 est pourvue d'un évidement 65 destiné à reee- voir un bossage correspondant 66 du col lier 3.
Dans la partie inférieure du cylindre 5 î est monté un piton 67 portant à sa partie inférieure un prolongement tubulaire 68 qui peut coulisser dans le fond de cylindre 59; le piston 67 est surmonté d'une partie cylin drique creuse 70 qui peut coulisser dans le prolongement tubulaire 61 du piston 60. Un noyau de goulot 71 est monté de manière amovible à l'aide d'un collier fendu 72 sur l'extrémité supérieure de la partie creuse 70. Ce noyau est agencé de manière à traverser la bague 63 et à faire saillie dans le collier 3 dans le but d'amorcer une ouverture de souf flage dan: le col de l'ébauche.
L'extrémité. inférieure du manchon 62 pé nètre dans la partie supérieure du cylindre 57 par rapport au collier et constitue une bu tée réglable pour les pistons 60 et<B>67,</B> et les organes respectif: qu'ils portent. L'espace compris entre les pitons 60 et<B>67</B> communi que avec l'intérieur du moule à. ébaucher au moyen des passages 73, 7d, <B>75</B> et 76, percés respectivement dans la, partie cylindrique creuse 70, le noyau<B>71.</B> et le collier 3.
Au début d'une opération de moulage, 1- noyau 71 est soulevé par l'admission d'air comprimé au cylindre 57( sous le piston infé rieur 6 7 au moyen d'un tuyau<B>77.</B> Lorsque le piston 6 7 est:
ainsi soulevé, l'embase du noyau. î l rencontre la bt?"ue 63 et la soulève également à. sa position de travail (fig. <B>7).</B> Le soulèvement de h, bague 63 entraîne celui du piston 60 jusqu'à ce que le mouvement de celui-ci se trouve arrêté par son engagement avec l'extrémité du manchon 6<B>2</B>.
Une fois que la bague du noyau et le noyau lui-même ont été ainsi soulevés et qu'une charge de verre a été délivrée au moule à ébaucher, le vide se fait dans l'es pace compris entre les pistons 60 et 67 au moyen d'un tuyau 80 communiquant avec des tuyaux 81 et 82 qui servent respectivement à créer le vide dans le moule à ébaucher et à y amener la pression de soufflage (fig. 3). Ce vide est transmis par les passages 73, 74, 75 et 76 au moule à ébaucher et il aspire le verre vers le bas dans le collier pour le moulage du col et le fait se déposer autour du noyau de goulot 71 pour former l'achèvement ou le col de la bouteille et l'amorce de l'orifice de soufflage dans ce col. Aussitôt cette opéra tion terminée, la pression cesse sous le pis ton 67 et une pression est exercée au-dessus de ce piston par un fluide admis par le tuyau 80.
Cette pression maintient le piston 60 et la bague porte-noyau 63 dans leurs positions soulevées, mais elle refoule le piston 67 vers le bas et dégage le noyau 71 du col de l'ébauche. Après l'extraction du noyau 71 du col, la pression entre les pistons 60 et 67 se transmet au moule à travers les passages mentionnés et contre-souffle la charge du moule pour former la paraison.
Un ressort 67a est employé (fig. 7) pour abaisser le piston 6 7 dès que cesse la pres sion sous celui-ci, et avant que l'air comprimé pour le contre-soufflage soit admis par le tuyau 80.
A la fin de l'opération du moulage de l'ébauche la pression est supprimée entre les pistons 60 et 6 7 et elle est admise au-dessus du piston 60 au moyen d'un tuyau 83. Par suite le piston 60 descend et il abaisse la ba gue porte-noyau 63. A ce moment, la pres sion est supprimée dans la partie supérieure du cylindre 42, ce qui permet aux ressorts 46 de soulever suffisamment le piston 43 pour enlever le couvercle 32 de manière à supprimer tout contact de frottement avec le moule à paraison, mais pas assez pour déga ger l'évidement 138 de son contact latéral avec l'ébauche.
La pression dans le cylindre 14 cesse alors en permettant aux ressorts 27 d'ouvrir le moule à ébauches de manière à laisser l'ébauche seule fixée au collier 3 et empê chée de basculer par le couvercle 32. De l'air comprimé est alors admis à la partie in férieure du cylindre 42 pour soulever le cou vercle de façon à le dégager de l'ébauche et pour le faire pivoter en dehors du parcours suivi par l'ébauche et le collier 3. Celle-ci est alors supportée simplement par le collier 3 et elle est prête à être transférée entre les parties ouvertes du moule de soufflage. au poste de soufflage-finissage. Le mécanisme qui règle l'ordre chronologique de l'aspira tion de tassement, du contre-soufflage et de la mise en oeuvre des différentes pressions agissantes, sera décrit ci-après.
Le collier 3 (fig. 7 et 12) se compose de deux parties 84 agissant en combinaison l'une avec l'autre et munies chacune d'une bride 85 destinée à s'engager dans des rainures pratiquées dans les extrémités d'une paire de bras horizontaux 86 (fig. 4, 5). Chacune des deux parties 84 est maintenue en place par un goujon 87 fixé dans chacune d'elles et pour s'engager avec un certain jeu dans une ouverture 90 de chaque bras 86. Les deux parties du collier ne peuvent ainsi avoir qu'un certain flottement qui permet d'assu rer un contact intime entre elles lorsqu'elles se trouvent dans la position de fermeture.
Chacun des bras 86 porte à son extrémité interne une rainure verticale 91 de profil en T (fig. 5 et 12) dans laquelle peut venir s'en gager de manière coulissante réglable une languette 92 prévue sur chacun de deux bras pendants 94. Des boulons 95 permettent. de bloquer de manière réglable les bras 86 sur les bras 94 à la hauteur de travail désirée, de façon à permettre l'emploi de moules de hauteurs variables.
Les bras 94 sont supportés respective ment par deux cylindres 96 à fluide com primé (fig. 12) disposés symétriquement et montés de manière à pouvoir coulisser sur un arbre oscillant 97 supporté par des -pa- liers 100 sur le bâti 4 entre le moule à ébau cher 1 et le moule de soufflage 2. Les extré mités en regard des cylindres 96 sont ou vertes. Les cylindres travaillent en combi naison avec un piston commun 101 qui est fixé sur l'arbre 97 au moyen d'une goupille 102. Les cylindres 96 sont clavetés sur le piston 101 au moyen de clavettes 103 qui empêchent les cylindres de tourner par rap- port au piston, mais les laissent libres de coulisser sur lui.
Les cylindres 96 sont constamment solli cités à se rapprocher pour maintenir les deux moitiés du collier 3 l'une contre l'autre, au moyen de ressorts 104 placés entre les pa liers 100 et les cylindres 96, et entourant des prolongements cylindriques 105 des cy lindres 96. La pression est admise simulta nément aux cylindres 96, pour les écarter de force et ouvrir le collier 3 afin d'abandonner l'ébauche au moment voulu, au moyen d'un tuyau 106 communiquant avec un passage 107 s'étendant axialement à travers l'une des extrémités de l'arbre 97. Ce passage 107 communique avec l'intérieur des cylindres 96 par un orifice 108 et des conduits 110 percés dans le piston 101.
L'arbre 97 a un mouvement oscillant afin de faire osciller le collier 3 entre le poste de moulage des ébauches et celui du soufflage- finissage en vue du transfert de l'ébauche du premier au second. Ce mouvement a lieu au moyen d'une admission de fluide sous pres sion à un cylindre 111 (fig. 4) par des tuyaux 112 et 113 munis respectivement de clapets de retenue 114 et 115 (fig. 3) montés dans une position telle que le courant d'air s 'ée happanf du cylindre 111 se trouve dirigé sur des by-pass 116 et 117 pourvus respec tivement de soupapes 120 et 121 qui règlent l'écoulement.
Les tuyaux 112 et 113 sont en communication directe avec des passages 122 et 123 percés axialement dans les extrémités d'une tige de piston fixe 124 et communi quant avec l'intérieur du cylindre 111 près de chaque face d'un piston 125 (fig. 4). Les extrémités de la tige de piston 124 sont sup portées par des consoles pendantes 126 soli daires du socle 5. Le cylindre 111 est monté de manière coulissante sur la tige de piston 124 et est pourvu d'un chemin de roulement 127 qui chemine sur un galet 130 monté sur un arbre 131 (fig. 4); à la partie supérieure du cylindre 111 est fixée une crémaillère 132 qui engrène avec un secteur denté 133 monté sur un axe 134 supporté par un palier 135 qui, à son tour, est monté sur le socle 5.
Le secteur denté 133 eomporte un bras 136 muni d'un galet 137 venant en prise avec une glissière 140 montée sur un bras 14l. L'extrémité inférieure du bras 141 est montée de manière pivotante sur l'arbre 13l, tandis que son extrémité supérieure porte un secteur denté 142. Ce dernier engrène avec un autre secteur denté 143 qui est fixé sur l'arbre 9 7 et qui est muni d'un bras 144 pou vant entrer en contact avec des taquets d'ar rêt 145 et 146.
En partant de la position des organes re présentés à la fig. 4, lorsque de l'air com primé est admis par le tuyau 112 au cylin dre 111, celui-ci va, être entraîné vers la gauche et fera osciller le collier 3 de droite à gauche par l'intermédiaire des organes de connexion comprenant la crémaillère 132, le secteur denté 133, le bras 136, le bras 141, les secteurs dentés 142 et 143. Ce mouve ment de transfert du collier 3 est arrêté par le bras 144 lorsque celui-ci vient heurter le . taquet d'arrêt 145.
On remarquera que les bras 86 et 94 cons tituent ensemble un support en forme de L pour le collier 3 qui déplace cet organe, de telle sorte que l'ébauelie est transférée du poste de moulage des ébauches au poste de soufflage-finissage, son axe longitudinal res tant dans une direction essentiellement tan gente à l'arc décrit par le centre de gravité de l'ébauche au cours de l'opération de trans fert.
La fi-. 19 est une vue schématique montrant le présent mode de translation pour faire passer une ébauche a autour d'un axe horizontal x d'un pote de moulage des ébau ches 13I' <I>à</I> un poste de soufflage-finissage I'13 en comparaison avec le mode connu de transfert d'une ébauche b de l'un de ces pos tes à l'autre. On remarquera que le rayon x-y reliant l'axe de rotation<I>x</I> au centre de gravité y de l'ébauelie a. est plus court de la distance f que le rayon reliant l'axe x du centre de gravité de la paraison b.
Etant donné qu'il faut, pour réduire à un minimum la. déformation de l'ébauche pendant son transfert, faire marcher la ma chine à. une vitesse à laquelle la force centri- fuge agissant sur l'ébauche se trouve équi librée par l'action de la pesanteur, et en con sidérant le fait que la force centrifuge qui agit sur le centre de gravité de l'ébauche dé pend de la longueur du rayon de rotation, on comprend facilement que l'ébauche a peut être transférée du poste de montage des ébau ches au poste de soufflage-finissage à une vitesse beaucoup plus grande que la paraison v et cela sans qu'elle se cintre.
On remarquera en outre, en se reportant à la fig. 19, que l'effort de translation qui est appliqué au centre de gravité de la pa- raison a au début du mouvement de trans fert, et qui s'exerce toujours perpendiculaire ment au rayon passant par le centre de gra vité de la masse, est exercé d'une manière progressivement accélérée dans le sens longi tudinal par rapport à l'ébauche et ne soumet par suite l'ébauche qu'à un effort de com pression. D'autre part, la force de propulsion. agissant sur le centre de gravité de l'ébauche b est appliquée, dans l'ancien mode de trans lation, dans une direction faisant un angle aigu avec l'axe longitudinal de l'ébauche et soumet, par conséquent, cette ébauche b à un moment fléchissant important.
Les principes exposés ci-dessus concer nant l'application de l'effort de propulsion au début du mouvement de transfert s'appli quent également à la dernière période de la translation de l'ébauche, pendant laquelle sa vitesse décroit jusqu'à ce que l'ébauche s'ar rête au poste de soufflage-finissage. L'é bauche a, dans cette dernière partie de sa course en raison de sa vitesse décroissante, est soumise à un effort de tension au lieu de l'être à un effort de compression.
Selon l'ancien mode de translation, pen dant la dernière période du trajet de l'ébauche b, le moment fléchissant dont il est parlé plus haut existe également et, à moins d'être réduit à son minimum par une réduction considérable de la vitesse de la machine, ce moment fléchissant déforme l'ébauche à un degré tel qu'il en résulte une bouteille défec tueuse. L'obtention de bouteilles défec- tueuses provient du fait que l'ébauche selon l'ancien mode de translation peut se trouver déformée à un degré tel qu'elle se place dans une position défectueuse dans le moule de soufflage.
Le moule de soufflage 2 est installé à poste fixe et se compose de deux coquilles 147 agissant en combinaison l'une avec l'au tre et fixées de manière démontable à des porte-moules 148 (fig. 5, 10 et 11). Ces bras porte-moules sont articulés sur un axe 150 supporté par un carter 151 qui est muni de goujons 152 assujettis au bâti 4 au moyen d'organes de fixation.
Le moule de soufflage 2 est ouvert et fermé aux moments voulus au moyen d'un fluide comprimé qui est admis à un cylindre vertical 154 par des tuyaux 155 et 156 (fig. 3 et 4) munis de soupapes 157 et 158 (fig 3) permettant de régler l'arrivée d'air au cy lindre 154 de la manière désirée. Le cylin dre 154 est monté sur le socle 5 de la ma chine et renferme un piston 160 porté par une tige de piston 161 (fig. 4). La tige de piston 161 est pourvue à son extrémité supé rieure d'une crémaillère 162 pouvant coulis ser dans le carter 151 et engrenant avec une roue dentée 163 qui est fixe sur un arbre horizontal 164 (fig. 10 et 11).
L'arbre 164 tourne dans le carter 151 et il porte à cha cune de ses extrémités des roues hélicoïdales 165 qui engrènent avec des pignons hélicoï daux 166 fixés sur des arbres verticaux 167. Ces arbres 167 traversent le carter 151 -de part en part et portent à chaque extrémité une manivelle 170. Ces manivelles sont re liées aux porte-moules 148 par des biellettes <B>171.</B> Les organes reliant les biellettes 171 aux porte-moules 148 comprennent les axes 172 logés dans des manchons excentrés 173 qu'ils traversent de part en part.
Ces man chons sont montés de manière à pouvoir être réglés dans les porâ-moules 148 par un mou vement tournant, dans le but d'assurer un contact précis entre les coquilles 147 du moule de soufflage lorsqu'elles sont fermées.
En se reportant aux fig. 4, 10 et 1.1, où le moule de soufflage 2 est représenté dans la position fermée, la crémaillère 162 et le piston 160 étant à fond de course en bas, on voit qu'à la fin de l'opération du soufflage- finissage, une admission de fluide comprimé sous le piston 160 va faire remonter la cré maillère 162. A mesure que la crémaillère 162 est soulevée, le pignon 163 va être mis en rotation et déterminera une rotation des roues hélicoïdales 165 et une rotation par tielle des pignons hélicoïdaux 166 et de leurs arbres 167, ce qui fait osciller les manivelles 170 pour ouvrir le moule de soufflage par l'intermédiaire des biellettes 171.
La partie inférieure du moule de souf flage est fermée par une plaque de fond 174 (fig. 8) soutenue par un support 175. Ce dernier est monté de manière coulissante dans un mandrin 176 placé sur le socle 5 de la machine.
La plaque de fond 174 peut être réglée verticalement, par rapport au moule de souf flage en desserrant le mandrin 176 et en man#uvrant ensuite un écrou de réglage 177 qui vient se visser sur le support 175 et qui repose sur le dessus du mandrin 176.
La partie supérieure du moule de souf flage est fermée (fig. 4 et 9) par une tête de soufflage 180 fixée de manière amovible sur un bras creux 181 au moyen d'un joint à baïonnette 182. Cette tête au lieu de reposer directement sur le moule de soufflage peut reposer sur le collier 3 (fig. 8). Elle est pourvue d'un orifice 183 qui s'adapte à un ajutage 184 du bras 181 et qui est élastique- ment maintenu sans pouvoir se déplacer, par un ressort 185. Comme on le voit sur la fig. 4, le bras 181 est fixé de manière régla ble à l'extrémité inférieure d'une tige de pis ton 186 qui s'élève verticalement à travers les plateaux 187 et 188 d'un cylindre 190 et qui porte un piston 191.
Des tuyaux 192 et 193 permettent d'admettre de l'air comprimé au cylindre respectivement au-dessus et au- dessous du piston; des ressorts 194 encastrés dans le fond du cylindre inférieur 187 ten dent à maintenir la tête de soufflage 180 hors de contact avec le moule de soufflage dès que la pression cesse dans le cylindre 190, en constituant un support élastique pour le piston 191.
La pression pour le soufflage est trans mise à la paraison dans le moule de souf flage par un tuyau 195 qui communique avec un évidement circulaire 196 du fond supérieur 188 du cylindre. Dans la position de travail de la tête de soufflage, l'évide ment 196 communique avec un canal 197 qui traverse axialement la tige de piston 186 et dont l'extrémité inférieure communique avec l'intérieur du bras creux 181.
Le haut, de la tige de piston 186 pénètre dans une gaine 200 pourvue d'une fente héli coïdale 201 dans laquelle vient s'engager une goupille 202 de la tige 186 du piston. A me sure que le piston monte pour soulever la tête de soufflage, la fente 201 agissant sur la goupille 202 imprime à la tige 186 une rotation partielle qui est suffisante pour écar ter la tête de soufflage 180 du trajet suivi par le collier 3 pendant son mouvement alter natif entre les postes de moulage des ébau ches et de soufflabe-finissage.
Aux fi-. 4 et 9, la tête de soufflage 181 est représentée appliquée sur le dessus du moule de soufflage pour l'opération du souf- flage-finissage, le collier 3 ayant été ramené au poste de moulage des ébauches pour la, formation d'une nouvelle ébauche. Grâce à ce dispositif, l'opération de soufflage che vauche sur le moulage suivant de l'ébauche ce qui permet de laisser la pièce pendant. un temps relativement long dans le moule de soufflage.
Les moments où se produisent les différentes opérations de la machine peuvent aussi être réglés de manière que le collier pour le moulage du col reste appliqué sur le col de la pièce pendant une partie de l'opé ration du soufflage final; dans ce cas, la tête de soufflage 180 viendra se poser directement sur le collier, comme représenté sur la. fib. 8, lequel ne retournera à . sa. position opérative avec le moule ébaucheur que lorsque la pa- raison sera suffisamment soufflée pour être supportée par les parois du moule finisseur.
Le mécanisme distributeur B qui dirige les charges de moule sur les différentes ma- chines à mouler A est monté sur un bâti ap proprié 203 (fig. 1 et 2) et comprend un en tonnoir 204 et plusieurs conduits 205 partant radialement de l'entonnoir pour aller aux dif férentes machines à mouler. L'entonnoir 204 est supporté par une console 206 au-dessous d'un ouvreau 207, prévu à l'avant de la cuve du four (dont une partie seulement est re présentée à la fig. 1), d'un mécanisme distri buteur de verre qui est destiné à distribuer des charges correspondantes à un moule que des couteaux appropriés 210 viennent déta cher. La surface de l'entonnoir 204 peut être lubrifiée au moyen d'air ou de vapeur projetée sur sa surface et provenant d'une chambre annulaire 211 montée sur le bord supérieur de l'entonnoir.
Le fluide lubri fiant est fourni à la chambre 211 par un tuyau 212 partant d'une source appropriée d'alimentation et muni d'une soupape 213 pour régler le débit (fig. 3).
Chacun des conduits 205 comprend un tronçon en forme de gouttière ou un distribu teur 214 pouvant effectuer un mouvement de va-et-vient horizontal, qui intercepte les charges pour les moules à la sortie de l'en tonnoir 204, un tronçon 215 dont la position dans le sens vertical peut être réglée et qui est destiné à amener les charges pour les moules à la machine à mouler et un déflec teur 216 réglable latéralement pour diriger les charges de verre exactement dans le moule (fig. 1). Chacun des tronçons mobiles 214 du conduit est supporté par une console 217 montée sur l'une des extrémités d'une tige de piston 220. Cette tige de piston 220 traverse de part en part un cylindre 221 monté sur une console 222 qui repose sur une traverse 223 montée sur le bâti 203 et qui constitue un support pour l'ensemble des cy lindres 221 (fig. 2).
La tige de piston 220 est traversée par une goupille 224 qui l'em pêche de tourner en venant s'engager dans des fentes 225 d'un prolongement tubulaire 226 de l'un des fonds du cylindre 221. Le tronçon 214 du conduit est avancé dans le prolongement du tronçon 215 jusqu'au-des sous de l'entonnoir 204 afin d'envoyer une charge pour un moule à la: machine à mouler au moyen d'air comprimé admis au cylindre 221 par un tuyau 227 (fig.- 1 et 3). Le tuyau 227 peut être muni d'une soupape 230 pour régler la vitesse du mouvement du tron çon 214.
Lorsque la pression cesse dans le cylindre 221, le tronçon 214 de la gouttière est écarté de sa position de travail. par un ressort 231 dont.l'une des extrémités est fixée à la. tige de piston 220 et l'extrémité opposée au cylindre 221. Les gouttières 214 des dif férents conduits fonctionnent successivement ' et à des moments déterminés par rapport à l'action du dispositif distributeur de manière à délivrer des charges correspondant chaque fois à un moule, successivement aux dif f é- rentes machines à mouler.
L'extrémité supérieure de chaque tronçon de gouttière 215 est fixée de manière amo vible au moyen d'une charnière 232 à une traverse 233, tandis que son extrémité infé rieure est supportée à une hauteur réglable par une vis 234 portée par une console 235 qui est solidaire de l'extrémité supérieure du déflecteur 216. Le déflecteur 216 est muni d'une bride 236 qui est fixée à un plateau de support 237 à l'aide de boulons 240 (fig. 4). Ces boulons peuvent être desserrés et le dé flecteur tourné autour de l'axe d'un moule pour régler la position de l'extrémité supé rieure du déflecteur par rapport à la. gout tière 215.
Le plateau 237 est fixé de ma nière réglable à l'extrémité inférieure d'un support 241 monté sur l'entretoise tubulaire 6, au moyen d'une vis 242-et d'une plaque intermédiaire 243. Le plateau 237 est fixé à cette plaque 243 en 244 de manière à pou voir coulisser longitudinalement (fig. 4), tandis que la plaque 243 est fixée en 245 au support 241 de manière à pouvoir se dépla cer dans un sens latéral. En desserrant le boulon 242 le plateau peut être déplacé hori zontalement clans des directions perpendicu- laires les unes aux autres pour aligner l'ex trémité inférieure du déflecteur 216 correc tement par rapport au moule d'ébauche.
Une gouttière inclinée 246 (fig. 1) est; portée sur le bâti 203 de façon telle que son extrémité supérieure se trouve placée sous l'entonnoir 204 pour recueillir des charges de verre s'écoulant du mécanisme distributeur et les conduire à une fosse à déchets si au- cune des gouttières 214 ne se trouve en place pour les intercepter.
Le mécanisme régulateur des pressions C servant à régler le moment relatif et la durée des opérations de chacun des dispositifs de moulage et du mécanisme distributeur com prend une boîte à clapets 250 (fig. 1 et 3) à laquelle de l'air comprimé est amené par un certain nombre de tuyaux d'arrivée. Tous les cylindres moteurs à l'exception du cylin dre<B>57</B> sont actionnés par de l'air comprimé amené à la boîte à clapets par un tuyau 251.
Le cylindre 57 et les appareils pour les opé rations d'aspiration de tassement, de contre- soufflage et de soufflage-finissage sont pré- férablement reliés à une autre source d'air comprimé ou de vide et dans ce but la boîte 250l est munie de chambres 253, 254, 255 et 256 reliées à des tuyaux d'alimentation 260, 261, 262 et 263. Ces chambres sont reliées aux différents organes cités par des tuyaux 77, 81, 82 et 195. La communication entre la boîte à clapets 250 et les divers organes de travail de la machine s'effectue par les sou papes 252 et 264.
Les différentes soupapes mentionnées ci- dessus des mécanismes de commande<B>de</B> cha- que machine à mouler s'ouvrent aux moments voulus par des ergots 270 (fig. 1) qui sont portés par un tambour 271, animé d'un mou vement continu, de rotation, et qui agissent en combinaison avec des leviers 272 articu lés sur la boîte à clapets 250. Les clapet sont maintenus ouverts par des verrous 273 ,jusqu'à ce que ceux-ci soient déclenchés par des ergots 274 également montés sur le tam bour 271.
La durée des intervalles compris entre l'ouverture des différents clapets et leur fermeture est déterminée par les dis tances séparant les ergots 270 et 274 et il est entendu que ces ergots sont montés de ma nière réglable sur le tambour, de manière à pouvoir être rapprochés ou écartés les uns des autres. En augmentant ou en diminuant la distance entre les ergots 270 et 274 com mandant chaque clapet, ou en modifiant la position d'un jeu d'ergots par rapport à un autre, la durée des différentes pressions de travail peut être réglée à volonté, de même que le moment relatif de chaque opération peut être réglé à volonté par rapport aux. moments respectifs auxquels se produisent les autres opérations.
Les tambours 271 sont tous montés sur un arbre<B>275</B> qui est mis en rotation à des moments correspondants aux mouvements du mécanisme distributeur au moyen d'une roue à chaîne 2 7 6 (fig. 2 ) Chaque tambour 271 peut être débrayé individuellement d'avec l'arbre 275 au moyen d'un débrayage 277, ce qui permet d'interrompre le fonctionnement de l'une quelconque des sections de la ma chine à mouler sans déranger le fonctionse- ment des autres.
Pendant la marche de l'appareil décrit ci- dessus, des charges de verre en fusion cor respondant à la capacité d'un moule sont dis tribués par l'entonnoir 204; elles sont recueil lies successivement par les tronçons mobils 21.4 de la gouttière et délivrées aux moules d'ébauche. Chaque section de la machine procède indépendamment des autres sections à la confection d'une bouteille avec la charge d'un moule qu'elle reçoit. Cette confection s'exécute en faisant agir d'abord l'aspiration de tassement dans le moule d'ébauche (fig.
13) et contre-soufflant ensuite la paraison dans son moule (fig. 14); puis en ouvrant le moule d'ébauche (fig. 15) et en transférant la paraison au moyen du collier oscillant dans la position normale ati poste de souf- flabe-finissage (fig. 16); en réchauffant en suite la paraison (fig. 17) pour le soufflage définitif de la pièce, lequel s'effectue en deux pliages:
une .première (fie. 18), dans la quelle la pièce est encore maintenue par le collier, puis le collier revient au moule ébau cheur (fig. 13), et une deuxième (fig. 14) terminant le soufflage. Le moule de souf flage est finalement ouvert pour retirer la pièce (fig. 1;
5#. Le cycle du fonctionnement de cette ma chine peut être réglé de telle manière que les moules de soufflage et les moules à paraison soient en action presque continuellément, c'est-à-dire qu'aussitôt qu'une bouteille est enlevée du moule de soufflage, une nouvelle paraison peut être introduite immédiatement, et qu'aussitôt .que la paraison est extraite du moule à ébauche, une nouvelle dose de verre en fusion peut être reçue, de sorte qu'on évite ainsi le refroidissement des moules pendant des périodes d'inactivité prolongées.
Il de vient ainsi possible de maintenir le moule à ébauches en fonction pour le chargement, le tassement de la charge de verre et le contre- soufflage de la paraison pendant une durée bien plus longue qu'avec les machines rota tives connues dans lesquelles les opérations au moule à ébauche sont limitées à des du rées relativement courtes.
Pour la fabrication de .certains genres d'articles, il est préférable de retirer la pa- raison le plus promptement possible du moule à ébauche et ceci peut être réalisé avec la présente machine, avec cet avantage qu'une période de temps correspondante plus longue peut être consacrée aux opérations du moule de soufflage, ce qui laisse plus de temps pour le réchauffage de la paraison dans le but, d'égaliser sa température, et pour le souf flage final de la bouteille.
La machine qui vient d'être décrite a. une vitesse de production plus grande que celles jusqu'ici connues en ce sens que le cycle des opérations n'est pas limité dans son réglage, mais que ce cycle peut être adapté pour le rendement maximum dans la production d'un type quelconque d'articles. Les quatre sec tions ou paires de moules représentées dans l'exemple décrit sont capables de fournir une production pour laquelle il faut ordinaire ment six paires de moules.
D'autre part, contrairement à ce qui est le cas clans les machines du type à tourni quet, dans lesquelles les moules sont succes sivement amenés à des stations d'opérations, les opérations devant être exécutées identi- quement pour chacun des moules, la machine selon l'invention peut avoir ses moules dis posés de manière à. travailler de la façon la plus efficace et construits en vue de la fabri cation de n'importe quel modèle d'objet.
Contrairement à l'habitude, les opérations de formation de chaque paraison dans le moule ébaucheur ont lieu concurremment avec les opérations de soufflage de l'ébauche précédemment formée dans ledit moule ébau- cheur. f1 ces fins, au lieu que le collier du dispositif de transfert reste, comme c'est le cas habituellement, après le transfert de la paraison du moule ébaucheur au moule finis seur, avec le moule finisseur, ce collier après avoir amené la paraison au moule finisseur, au lieu de rester pendant toute- l'opération du soufflage-final avec ce moule,
retourne en position opératoire avec le moule ébaucheur aussitôt que le moule finisseur a été fermé et que l'objet est supporté par son col. Il s'ensuit que chaque moule, soit ébaucheur, soit finisseur, peut recommencer le cycle de ses opérations immédiatement après avoir ter miné le cycle précédent, au lieu de rester ar rêté pendant près de la, moitié du temps en attendant que l'autre moule ait terminé ses opérations.
La répartition des diverses opérations exécutées au cours des cycles opératoires des moules peut varier selon les besoins de la, fabrication. Par exemple, la durée pendant laquelle la pression de soufflage est appli quée peut être allongée ou raccourcie selon l'objet à fabriquer et la température du verre employé. Si la durée du soufflage ou la du rée de n'importe quelle opération est raccour cie ou augmentée, la durée des autres opéra tions est réglée de telle manière que la durée totale des opérations soit toujours la même, en prévoyant un temps minimum pendant; le quel les organes de la machine ne travaillent pas.
En réglant les opérations de la machine et leur durée respective, on peut effectuer le réchauffage de la paraison pendant les temps disponibles de non travail de chaque moule. Ceci s'effectue en changeant la durée d'ouverture du moule ébaucheur ou la durée du travail du dispositif de transfert, ou bien le moment auquel débute l'opération de souf flage ou encore par une combinaison de ces changements.
La machine selon l'invention permet en outre de prolonger la durée du soufflage dans le moule finisseur de façon à maintenir la surface externe de l'article fabriqué contre le moule avec une longue et ferme pression con tinue.