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Perfectionnements apportés aux,,procédés et aux machines pour le travail du verre.
La présente invention est relative aux procédés et aux machines de travail du verre, et plus particulièrement aux machines utilisées en vue de la fabrication en masse de bouteilles, ampoules de lampes électriques, verres de lampe, gobelets et autres articles similaires en verre creux. La majorité des machines pour le travail du verre, destinées à la fabrication de ce type d'articles, était jusqu'à présent du type à tourelle, recevant des charges successives de verre fondu, et les conformant selon l'article à fabriquer. Une forme moins répandue de machine est le type à chane, dans lequel les articles de verre
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sont formés en partant d'un ruban plastique continu de verre, porté par une chaîne de plaques pourvues d'orifices.
La présente invention est relative à une forme de réalisation de machine comportant des caractéristiques des deux types de machines antérieures, et elle porte aussi sur des procédés d'alimentation de charges de verre jusqu'à celle-ci et de travail du verre dans les dites machines.
La machine réalisée conformément à l'invention est pourvue d'une chaîne de plaques à orifice., pour recevoir le verre qui doit être conformé pour constituer les objets fabriqués, et d'une tourelle portant les moules employés pour donner aux articles leur forme extérieure désirée.
L'invention porte également sur la réalisation de mécanismes de sectionnement du verre et de distribution des charges, comportant l'usage de cisailles à grande vitesse qui séparent un jet de verre en doses successives, et de mécanismes à coupelle qui saisissent les doses immédiatement après leur séparation, leur communiquent la forme désirée, et délivrent les paraisons ainsi formées aux plaques à orifice. de lE) chaîne, quand elles arrivent à une position de chargement. Cette machine sera appelée dans la suite machine de formation et de transfert de doses, ou "feeder".
Dans les dessins annexés :
La figure 1 et la figure 2 constituent ensemble une vue de profil d'une machine complète réalisée sùivant la présente invention, ces figures montrant une machine qui comporte une chapelle prolongée d'un four de fusion de verre, amenant ce verre jusqu'à la machine, et montrée à la partie supérieure de droite de la figure 2.
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La figure 2a est une vue partielle à plus grande échelle, en coupe passant par la ligne 2a-2a de la figure 2.
Les figures 3 et 4 constituent ensemble une vue en plan de la machine représentée dans les figures 1 et 2.
La figure 3a est une vue de profil à plus grande échelle de la partie supérieure d'un ensemble de poussoir de plaques à orifice:;.
La figure 3b est une vue en plan de l'ensemble de poussoir, montrant se liaison opérande avec les plaques à orifice; .
La figure 3c est une vue en plan d'un dispositif à bras de séparation ou rupture, et représente le dispositif de plaque à orifice., en liaison opérante avec celui-ci.
La figure 4a ast une vue en perspective à plus grande échelle d'un ensemble de racloir de plaque à orifices-
La figure 4b est une vue de profil de la colonne et des organes associés, à l'extrémité de réception de la machine.
Les'figures 4c et 4d sont des vues de détail à plus grande échelle de l'extrémité supérieure de la colonne, et des organes associés.
Les figures 5 et 6 montrent ensemble une vue de profil à plus grande échelle, partiellement en coupe, du dispositif montré dans la partie de gauche des figures let 3
La figure 5a est une vue en coupe et à plus grande échelle d'un des ensembles de clapet, et représente une portion associée d'une rampe qui permet au clapet de prendre la position à laquelle il contrôle la fermeture de l'ensemble de moule associé.
La figure 5b est une vue analogue à la figure 5a, mais montrant une section de la rampe ayant actionné l'ensemble de clapet comme requis pour contrôler l'ouverture de l'ensemble ae moule associé.
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La figure 6a montre une coupe passant par la ligne 6a-6a de la figure 6.
La figure 7 est une vue de profil à plus grande échelle, et partiellement en coupe, du mécanisme de sectionnement, de conformation et de distribution du verre.
La figure 7a est une vue en plan des cisailles du mécanisme ci-dessus.
La figure 7b est une vue à plus grande échelle d'une partie du bras de coupelle de droite, montrant le mode d'assemblage d'une coupelle sur celui-ci.
La figure 7c est une vue en coupe passant par la ligne 7c-7c de la figure 7b.
La figure 8 est une vue en bout de l'appareil montré dans la figure 7, représentant sa position par rapport à la chapelle et aux plaques à orifice.
La figure 8a est une vue en coupe passant par la ligne 8a-8a de la figure 9 et montrant le mode d'oscillation de l'ensemble de cisaille.
La figure 8b est une vue en élévation partiellement en coupe, montrant des détails du mode d'obtention du mouvement latéral des bras de coupelle, non indiqué dans la figure 9.
La figure 9 est une vue en plan de la boîte de vitesses du mécanisme de sectionnement, de conformation et de distribution de verre, son couvercle étant enlevé, et certains organes extérieurs à la boite étant représentés en coupe.
La figure 9a est une vue passant par la ligne 9a-9a de la figure 9, et représentant l'appareil destiné à provoquer le mouvement d'oscillation des bras ae coupelle.
La figure 10 est une vue à plus grande échelle d'une partie du bras de coupelle de gauche, et de l'ensemble
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de coupelle porté par celui-ci, cette vue représentant une partie de la tringlerie de renversement de coupelle.
La figure 11 est une vue passant par la ligne 11-11 de la figure 10.
La figure 12 est une vue analogue à la figure 10, mais dans laquelle la coupelle a été tournée de 90 , en position pour déposer une charge de verre.
La figure 13 représente la tringlerie de renvoi de retournement de coupelle.
La figure 14 est une vue en bout à plus grande échelle et partiellement en coupe, représentant des détails de la liaison entre la came de clapet de contrôle pour l'air et la dépression et le brasrde coupelle de gauche de l'ensemble, n'apparaissant pas sur la figure 9.
La figure 15 est une vue en coupe du clapet cidessus, à la position à laquelle il permet l'arrivée d'air comprimé jusque dans la coupelle.
La figure 16 est une vue analogue à la figure 15, mais montrant la çame de clapet en relation opérante avec celui-ci, pour provoquer la liaison entre la coupelle et une canalisation de dépression.
La figure 17 est une vue en perspective de la came seule, les flèches indiquant le trajet approximatif de la came par rapport au bouton de commande du clapet.
La figure 18 est une vue de profil de la bielle d'entrainement de la plaque à orifice, ainsi que de l'ensemble de plaque à orifice.
La figure 19 est une vue passant par la ligne 19-19 de la figure 18.
La figure 20 est une vue en plan d'un support de moule et de son unité de commande pneumatique.
La figure 20a est une vue en bout de l'objet de la figure 20.
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La figure 21 est une vue en coupe passant par la ligne 21-21 de la fi,ure 20.
Le figure 22 est une vue de profil correspondant à la figure 2, montrant une variante de réalisation de l'ensemble du mécanisme de formation et de transfert de doses, ou feeder associé.
La figure 23 est une vue en bout et à plus grande échelle de l'ensemble de feeder ci-dessus, montrant sa position par rapport à un orifice de chapelle et aux plaques à orifice.
La figure 24 est une vue en plan de l'ensemble de feeder ci-dessus.
La figure 25 est une vue en coupe passant par la ligne 25-25 de la figure 24.
Le forme de réalisation de la présente invention représentée dans les figures 1 à 21 inclus comprend, de façon générale, un feeder à doses comportant des cisailles qui séparent des doses de verre de l'extrémité inférieure d'un jet de verre fondu, et une paire de coupelle qui saisissent et conforment les charges qui tombent, pour les transformer en paraisons de la forme désirée, puis déposent celles-ci sur les plaques à orifice appartenant à une chaîne mobile, de manière que les parties de la paraison ayant été mises en contact avec les cisailles sont exclues des articles formés ensuite.
Lors de la poursuite de l'avancement des plaques à orifice chargées, des têtes de soufflage associées à celles-ci agissent pour souffler les paraisons jusqu'à leur donner une forme convenable en vue de leur introduction dans les moules ae finitiion. Ces moules sont montés sur une tourelle, et leur trajet est tel que les articles partiellement formés, suspendus aux plaques à orifice, passent dans le trajet de déplacement des moules
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et sont extérieurement conformés par ceux-ci, puis sortent du trajet des moules et sont ensuite séparés du culot restant et des plaques à orifice associées.
Dans une variante de réalisation de l'invention, montrée dans les figures 22 à 25 inclus, les charges de verre, après avoir été séparées du jet, sont formées et déposées sur les plaques à orifice à l'aide d'une paire de galets.
ENSEMBLE DE FORMATION ET DE TRANSFERT DE DOSES,
OU "FEEDER".
Dans la forme de réalisation envisagée, l'unité de formation et de transport de doses, ou feeder (figures 7, 8 et 9) est fixé au bâti 11 de la machine de soufflage avec laquelle il est destiné à être utilisé, au moyen d'une base 12 appropriée, et cet ensemble est convenablement associé à une source de verre fondu. Le verre 21 s'écoule depuis un orifice 21' ménagé dans le fond d'une chapelle 22 appartenant à un four de fusion continue ou à une cuve de raffinage, non représentée.
Des cisailles 23 fixées à des arbres d'entrainement 24 et 25 tournant à grande vitesse, sont montées dans un corps 26 qui pivote en 27, et qui est mis en oscila lation au moyen de la bielle de liaison 36 d'un renvoi (figure 8a) qui comprend un levier 28 pivotant en 29 et portant un galet 30 qui roule dans la gorge ou rampe 31 d'une roue dentée 32 portée par un manchon monté de manière à tourner librement sur un arbre 33. La force motrice nécessaire pour entrainer et faire osciller les lames de cisailles 23 est transmise par un arbre 38, par l'intermédiaire d'un ensemble de synchronisation à différentiel 44 et d'un différentiel 45 (figure 9). La force est transmise jusqu'à la roue dentée 32, en vue d'assurer le mouvement d'oscillation, au moyen d'un pignon 47 qui engrène avec celle-ci.
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Ce pignon appartient à une série d'engrenages comportant les pignons 46 et 48. La force motrice nécessaire à la rotation des cisailles est transmise par l'intermédiaire du pignon 48 qui engrène avec un pignon 50 fixé à l'une des extrémités d'un arbre 51, dont l'autre extrémité est clavetée dans un candan 52 portant un pignon d'angle 53. Ce dernier pignon engrené avec un autre pignon d'angle 54 (figures 7 et 9) porté à l'une des extrémités d'un arbre 55, dont l'autre extrémité porte elle-même un pignon d'angle 56 qui engrène avec des pignons similaires fixés aux extrémités inférieures des arbres d'entraînement de cisailles désignés en 24 et 25. L'arbre 3d porte un pignon de chaîne 39' entraîné par l'arbre moteur 228 (figure 2) appartenant à la machine de verre associée, par l'intermédiaire d'une chaîne 39.
La vitesse de rotation des cisailles par rapport à la fréquence de leur mouvement d'oscillation est ainsi calculée qu'elles tournent plusieurs foi's entre chaque mouvement de celles-ci jusque dans le trajet du jet de verre 21. Grâce à cette disposition, on tire le maximum d'avantages de la grande vitesse des lames, et de l'inertie des volpnts 57 et 58 montés sur les arbres de cisailles, pour maintenir constante la vitesse de fonctionnement de ces dernières. L'extrémité inférieure de l'arbre de cisaille 24 s'engage dans une tête ae réglage vissée dans la plaque de base 26' du corps 26, et porte un volant à main 42 au moyen duquel cette tête peut être mise en rotation pour faire monter ou descendre l'arbre 24, ¯Le la quantité requise pour obtenir le réglage convenable des lames de cisaille.
Le carter des lames de cisaille 59 est raccordé à une canalisation 60 pénétrant dans celui-ci, et au moyen de laquelle de la vapeur d'eau à basse pression ou un autre liquide ou fluide gazeux de refroidissement est projeté sur
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les lames de cisailles. Une seconde canalisation 61 est également prévue pour évacuer le fluide condensé s'accu@u- land dans le carter de la cisaille.
Fonctionnant en synchronisme avec les lames de cisailles, on prévoit des coupelles 63 et 64 de conformation et de transport de doses, montrées dans les figures 7b, 7c, 10, 11, et 12, montées dans des supports 65 et 66 qui sont fixés ou montés de manière à tourner dans des bras 67 et 68 sur lesquels on reviendra plus loin.
La conformation des surfaces des coupelles dépend naturellement dans une certaine mesure du genre d'articles à fabriquer. Dans l'exemple choisi, où des ampoules de lampes constituent le produit de la machine, la coupelle 63 (figures 7b et 7c) est en forme d'une coquille, sa surface antérieure 70 étant parfaitement plane. Un bouchon 71 portant dès tubes 72 est vissé à la face postérieure de la coquille, et permet la circulation d'un fluide de refroidissement dans celle-ci.
La coupelle 64 (figures 10,11, et 12) comporte une portion antérieure dont la surface de conformation 74 est en forme de coupelle, et l'on prévoit encore la circulation d'un fluide de refroidissement dans un passage annulaire 75 de celle-ci, à l'aide d'un tube 76 qui assure l'entrée latérale de ce fluide dans la coupelle, et d'un second tube 77 qui pénètre dans un bouchon 8 vissé à la face postérieure de la dite coupelle. De plus, la surface 74 de la coupelle 64 présente une rangée annulaire d'ouvertures 80, dans sa face en communication avec un passage 81 relié à un tube 82, dont l'autre extrémité s'engage dans le corps d'un ensemble de clapet 112 (figures 15 et 16).
Une canalisation de dépression 83, qui pénètre également dans le corps de ce clapet, est mise en communication avec ce tube, durant le temps pendant lequel une
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charge est saisie, ainsi que l'on décrira plus loin dans la suite.
Les bras 67 et 68, à leurs extrémités inférieures, sont fixés à des supports 73 et 75 (figures 7 et 9), ces derniers étant eux-mêmes assujettis aux extrémités de manchons 86 (figure 9) s'étendant à l'extérieur d'un carter d'engrenages 87, et étant portés par un arbre 88 qui passe dans une partie du carter 87, et uont les extrémités sont montées dans des coussinets appropriés 89 (figures 7 et 9), ces coussinets étant fixés sur la bâti de le machine, L'extrémité de chaque manchon 86 qui se termine à l'intérieur du carter porte un bloc 91 de commande, maintenu en place par le réglage et le blocage d'éléments 92 fixés aux manahons.
Chaque bloc est pourvu d'un galet 93 (figures 8a et 8b) qui. se déplece entre des barres de guidage 94 fixées dans le fond du carter, et d'un second galet 95 qui se déplace dans une gorge 104 ou 105 d'un tambour 96 fixé à l'arbre 33. La rotation de l'arbre 33 est assurée par un pignon 34 qui engrène avec un autre pignon 35 entraîné par l'arbre 38, par l'intermédiaire de l'ensemble de synchronisation à différentiel 45. Sur l'arbre 88 (figure 9) sont clavetées, immédiatementau voisinage des coussinets 89, des montures 84 et 85 respectivement qui portent une tige ae guidage transversale 90 passant dans des portées convenables ménagées dans les supports 73 et 75.
Cette tige, tout en permettant le mouvement latéral des bras 67 et 68 porte-coupelles, sous l'acti.on de leurs manchons de commande, maintient rigidement ceux-ci dans une position radiale déterminée, par rapport l'arbre 88. La rotation du tambour 96 provoque donc le mouvement latéral des manchons 86 suivant le profiL des gorges 104 et 105 formant rampe.
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Le mouvement des bras porte-coupelles est ainsi synchronisé avec celui des lampes de cisailles 23 que les coupelles 63 et 64 sont conduites en position de saisie d'une charge de verre qui tombe un instant après que celle-ci a été séparée de la masse de verre. Comme on l'a mentionné plus haut, une canalisation de dépression est en communication avec le tube 82 aboutissant à la coupelle, à ce moment, et aide à saisir la charge. Les bras 67 et 68 porte-coupelles sont également disposés' de manière à osciller de façon à transférer ou conduire les coupelles 63 et 64 depuis leur position d'alignement avec l'orifice de sortie de la chapelle jusqu'en alignement avec l'orifice d'une plaque à orifice 100 sur laquelle une charge de verre saisie doit être déposée.
Ce mouvement d'oscillation est assuré par une tringlerie 97 (figure 9a), et sous l'action d'une came 103. Cette came est analogue à celle qui assure le mouvement d'oscillation des cisailles. La tringlerie s'étend entre la branche inférieure 101 d'une monture de guidage 85, et l'extrémité supérieure d'un levier de came 102 qui pivote en 102' et porte un galet 110, lequel roule dans une gorge 111 profilée. La synchronisation exacte du mouvement de la cisaille avec celui de l'ensemble de mise en oscillation des bras porte-coupelles est réalisée par rotation du corps contenant l'ensemble de différentiel 44 (figure9).
Ce corps porte une couronne de vis sans fin 106 arrêtée par une vis sens fin 107 supportée par un arbre 109 à bout carré, qui peut être mis en rotation pour provoquer celle du pignon 47 par rapport au pignon d'angle 108, ce qui modifie la position de la roue dentée 32 et de sa gorge 31 de mise en oscillation de cisaille (figure 8a) par rapport à la came 103 de mise.en oscillation des bras de coupelle, dans la mesure nécessaire ou désirable.
L'ensemble de
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différentiel 45 est utilisé de manière analogue pour synchroniser le mouvement de la machine de soufflage avec celui de l'ensemble de formation et de transfert de doses, de manière foire en sorte que la coupelle 64 soit en coin- cidence exacte avec l'orifice d'une plaque 100, quand une p:raison est déposée sur celle-ci.
Comme on l'a précédemment mentionné, les supports 65 et 66 qui soutiennent les coupelles (figures 7b et 10) peuvent être montés en relation fixe ou tournante par rapport à leurs bras de montage. Dans la forme de réalisation représentée, le support 65 est fixe par rapport à son bras, alors que le support 66 est tournant.
Les coupelles 63 et 64, lorsqu'elles sont situées au-dessus du support sur lequel une paraison de verre doit être déposée, c'està aireune plaque 1.. orifice 100 dans l'exemple actuel, sont séparées par le mécanisme que l'on a précédemment décrit, et l'on doit noter à ce sujet (figure 10) que les 104, 105 formant rampes (figure 9) ont un contour tel que le mouvement ae séparation est assuré pour s;' ..lus grande part per l'intermédiaire du bras 68 qui se déplace vers la gauche, è la même vitesse que celle d.'une plaque @ orifice 100 (figure 8) sur la quelle il dépose la paraison.
A ce moment, cette paraison estretenue dans la coupelle 64 sous l'effet au vide, jusqu'à ce qu'un mécanisme de retournement e coupelle it fait touner celle-ci sur un angle de 90 , aprèsquoi la dépression est interrompue, etremplacée par une injection d'air à haute pression, qui ssure la séparation franche de la dose.
Le mécanisme qui contrôle l'application de la 'répression etde la pression à la coupelle 64 se trouvant @u-dessus ci'une plaqueà orifice comprend l'ensemble de
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clapet 112 (figures 9 et 14-16 inclus) retienne per une came 113 (figures 16 et 17) montée à l'extrémité inférieure du bras 73. Cet ensemble de clapet est pourvu de soupapes 115 et 119 associées à des ressorts de commande 127 et 128.
Le ressort 127 est plus fort que le ressort 128, de sorte que la queue de la soupape 115 peut venir engager celle de la soupape 119 et provoquer le soulèvement de cette dernière. Le ressort 128 déplace lui-même un bouton de commande de clapet 114 prévu à la droite de celui-ci, de manière à permettre à l'air qui provienne la canalisation 116 de passer par le corps de clapet 112, le tube 82, le passage 81 (figure 11), puis par la coupelle 64, pour arriver à l'extérieur en empruntant le passage 75 et les ouvertures 80.
Attendu que ces ouvertures sont très petites, une contrepression prend immédiatement naissance dans le corps de clepet, provoquent ainsi la poursuite de l'ouverture de la soupape 119 jusqu'à la position montrée dans la figure 15.
D'un autre côté, quand on agit sur le bouton 114 par l'intermédiaire de la. marne 113, l'arrivée d'air est interrompue depuis la canalisation 116, la queue de la soupape 119 vient rencontrer et déplace celle de la soupape 115 contre l'action du ressort 127, ce qui amne la canalisation de dépression 83 en communication avec le tube 82, de sorte qu'une. dépression est exercée dans les ouvertures 80 de la coupelle. Quand le bras 73 se trouve à toute position autre que celle à laquelle le dépôt de la charge doit être effec- tué, la came 113 se trouve placée de manière à agir sur le bouton 114.
Si toutefois le bras 73 a été incliné sur une plaque à orifice et qu'une rotation de 90 a été imprimée à la coupelle 63 qu'il porte, la came 113'est assez déplacée vers la gauche, en regardant la figure 9, pour dégager le
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bouton 114 lequel, en conséquence, prend la position indiquée dans la figure 15, en masquant le passrge entre le canalisation de dépression 83 et le tube 82, à 3'intérieur du corps
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de cl-pet, (1t permettrnt au contraire à la soupape 119 de s'ouvrir et .e permettre la cowwuicr,tion avec la canalisa- tion de pression 116.
Apres le dépôt de la peraison sur la plcque à orifice, les bras 67 et 68 oscillent en retour, puis le bras 68 se déplace vers la droite, en direction de la cherge suivante de verre, qui s'accoumule à l'orifice de sortie. Quand il se déplace en sens inverse, la portion 118 de la came 113 vient engnger le bouton 114 pour le repousser jusqu' la position représentée dans la figure 16, ce Qui substitue à l'action de la canalisation de pression celle de la canalisation de dépression. Le mouvement ap- proximatif de la come 113 par rapport au bouton 114 est in- diqué par les flèches de la figure 17.
Le mécanisme destiné à renverser la coupelle 64 (figures 10 et 13) s'étend entre une manivelle 120 de retournement de coupelle (figures 10, 12) fixée l'axe 121
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du support ae coupelle 66 et In'-,su )/Jort de mécanisme de renversement de coupelle 122 (figure 13), monté en position fixe par rapport au carter d'engrenages 87. Ce mécanisme intermédiaire comprend une bielle de manivelle 123 dont une des extrémités est fixée une chape 124 nui tourillonne dans la manivelle. de renversement de coupelle 120, et dont l'autre extrémité est fixée de manière analogue l'un des bras de levier d'équerre 125 monté pivotant sur le bras 68 par l'intermédiaire d'un axe à épaulement 126. L'autre bras du levier d'équerre est élastiquement relié au support 122 du mécanisme de renversement de coupelle.
Une extrémité de cette jonction élastique comprend une tige-poussoir 130
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entourée par un ressort à boudin 131, un chapeau 132, des écrous de réglage et de blocage 133 vissés sur cette'tige, et une chape 134 qui'tourillonne à l'autre extrémité ci=. dessus mentionnée du levier d'équerre 125, la tige 130 étant trissée dans la chape 134. L'autre extrémité de la liaison élastique comprend une tige de liaison 130', simi- leire dans sa forme à la tige 130, et sur laquelle est vissé un chapeau 134' et est engagé un ressort 135, l'autre ex- 'trémité de la tige étant elle-même vissée dans une chape quieest articulée sur le support 122 de ce mécanisme.
Un manchon de retournement de coupelle 136, sur lequel sont vissés les chapeaux 132 et 134', enferme les extrémités des tiges 130 et 130', ainsi que le ressort 131. La construction est par conséquent telle que tout mouvement du bras 68 amènera l'un ou l'autre des ressorts 131 eu 135 à être comprimé jusqu'à ce qu'une oscillation du levier d'équerre 125 vienne compenser un tel mouvement.
FONCTIONNEMENT DU MECANISME DE RENVERSEMENT DE
COUPELLE.
Attendu que les coupelles de conformation sont maintenues assemblées pendant qu'une charge de verre se déplace au-dessus d'une plaque à orifice, la rotation du support 66, sous l'action de la manivelle de retournement associée, est à ce moment positivement empêchée et en conséquence le levier d'équerre 125, au cours de ce mouvement, reste fixe par rapport au bras 68; la compression exercée sur le ressort 135 du renvoi de renversement de coupelle est ainsi assurée. Toutefois, quand la,séparation des coupelles commence, la force accumulée dans ce ressort se manifeste pour faire tourner la coupelle sur un engle de 90 .
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Avec la coupelle à cette position, placée directement en alignement avec et au-dessus de l'orifice d'une plaque à orifice, et pendant qu'elle est déplacée avec cette dernière, du fcit du profjl particulier de la gorge 104 formant rampe, la came 113 se dégage du bouton 114 et en conséquence la dépression est interrompue dans le coupelle, de l'air comprimé y étant au contraite introduit, grâce à quoi on obtient le dépôt de la charge formée, sur l'orifice de la plaque à orifice. Au cours du mouvement suivant du bras 68 qui s'éloigne de la plaque à orifice, le ressort 131 est comprimé jusqu'à ce qu'une force suffisante se soit accumulée dans celui-ci pour provoquer la rotation de la coupelle 84 jusqu'à sa position verticale.
En réglant convenablement les écrous 133, on peut arriver à ce que ce mouvement ait lieu avant le mouvement latéral du bras 68 vers l'orifice de la chapelle du four, antérieurement à la réception d'nne charge suivante de verre.
ENSEMBLE DE FORMATION DE DOSES, OU FEEDER (variante).
En se référant maintenant aux figures 22,23, 24 et 25, on décrir la variante de réalisation de l'ensemble de feeder. Cet ensemble comprend un support principal 151 susceptible d'être boulonné sur le berceau de la machine de travail du verre, et porte des cylindres 152 et 153 en- tr@înés par force motrice, recevant les charges de verre qui tombent successivement et proviennent des cisaille$23', ces cylindres roulent les charges ou les laminant jusqu'à leur sonner une forme aplatie, puis les déposant sur les orifices des plaques à orifice respectives 100, quand ces plaques passent successivement sous les cylindres 152 et 153.
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Ces cylindres sont portés par des arbres 154 tournant dans des coussinets appropriés 155 (figure 23) enfermés dans des boîtiers 160 et 163 (figures 24 et 25) supportés par une console 157 qui est boulonnée de manière à pouvoir coulisser sur la base 151, la dite console étant pourvue d'une vis de réglage 159 qui permet de modifier la position verticale des cylindres, de manière facile.
En vue de pro- téger le mécanisme contre les dommages pouvant résulter de la présence de blocs durs de fortes dimensions dans le verre arrivant entre les cylindres, le boîtier 163 est monté sur un berceau 161 qui coulisse sur la console 157, entre des cornières 162, un ressort 164 comprimé venant agir sur le boîtier, lequel est réglé pour maintenir normalement le cylindre 153 en position convenable par rapport au cylindre 152, tout en permettant le mouvement latéral du cylindre153 contre l'action du ressort 164.
Les cylindres 152 et 153 sont entraînés par un arbre 165 qui est mis en rotation par l'arbre 228 de la machine. L'arbre 165, à son extrémité d'entraînement, porte une poulie à chaîne 167 et un pignon denté 171, respectivement, le cylindre 153 étant directement entraîné par une chaîne 170, alors que le cylindre 152 est entraîné par le pignon 171 et par l'intermédiaire des pignons 172, 173 et 174 associés. L'extrémité entraîné de l'arbre 165 porte un pignon d'angle 17 qui engrène aved un autre pignon d'angle 179 monté sur un arbre vertical 175. L'extrémité inférieure de cet arbre, et un arbre 176 co-axial, sont reliés par l'intermédiaire d'un manchon 178 réglable.
L'extrémité inférieure de l'arbre 176 porte elle@-même un pignon qui engrène avec un arbre horizontal 180 entraîné depuis l'arbre 228 par l'intermédiaire de la transmission à chaîne 181.
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Alors que les cylindres que l'on a décrits cidessus sont du type uni ou lisse, on peut si on le désire utiliser un cylindre à logements, et dans ces conditions on doit prévoir des moyens pour régler la position radiale des logements ou poches par rapport aux plaques à orifice.
Ce résultat est obtenu par le fait qu'on prévoit le mouvement axial au manchon 178, au moyen d'un levier 182 qui peut être monté et descendu par l'intermédiaire d'une vis à main 183, de manière à modifier la position circonférentielle du cylindre à poches, de la manière requise pour assurer le dépôt de la portion bombée de la dose formée, en coïncidence avec l'orifice de la plaque à orifice, dans ces conditions. On voit que le manchon 178 comporte à cet effet des rampes obliques. En vue ae régler de manière convenable la température des cylindres, une canalisation d'arrivée de fluides 166 est connectée au perçage de chaque arbre 154.
Le fluide qui arrive dans cet arbre emprunte des orifices convenables 184 pour parvenir jusque aans le cylindre, et circule ensuite en empruntant les passages 185, jusqu'à ce qu'il parvienne dans la canalisation de sortie 186.
MACHINE DE TRAVAIL DU VERRE.
Le bâti de la machine est, pour permettre sa mo@i- lité, réalisé sous forme d'un châssis à roues (figures 1-4 "incluse) formant une plate-forme 205. Des arbres verticaux 206 (figures 5,6 et 6a), ainsi que 207 (figure 4b), ainsi qu'une colonne centrale 208 (figure 1) fixée au châssis servent à supporter un cadre 209 qui les relie et qui porte un certain nombre de membrures 210 et 211 destinées à supporter des organes accessoires, comme par exemple un ensemble de boîtier de soufflage 212 (figure 2), un ensemble de boîtier de @gonflage 213 (figure 1), les différents guides pour
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supporter un transporteur, et des rampes formant cames, destinées à provoquer certaines opérations, que l'on décrira plus en détail dans la suite.
Les arbres 206 èt 207, outre qu'ils servent à supporter le cadre 209, sont également destinés à faire office de supports axiaux pour les colonnes tournantes 214 et 215 qui les entourent. Ces colonnes supportent ellesmêmes des roues à chaîne 216 et 217 (figure 4) destinées à l'entraînement au transporteur, lequel comprend les plaques à orifice dont il a été question plus haut. L'arbre 206 est maintenu en position verticale par l'introduction de son extrémité inférieure dans un manchon à brides 219 (fi- gure 6a) fixé à la plate-forme 201 du chariot ; lasurface supérieure de la bride 220 sert de siège ou de surface d'appui pour la bride 221 de la solonne 214. L'arbre 207 est de la même manière assujetti sur la plate-forme 201.
Un mouvement de rotation est transmis à ces colonnes au moyen de couronnes dentées 223 associées, entraînées par des pignons 224. Ces pignons sont clavetés aux extrémités supérieures de bouts d'arbre 225 qui sont eux-mêmes entraînés par la couronne 226 et le pignon 227 les reliant à l'arbre 228. Cet arbre est entraîné par un moteur 230 (figure 6), par l'intermédiaire d'une transmission hydraulique 231 et d'une commande de liaison à chaîne 232 (figure 3).
L'extrémité supérieure de le. colonne 215 (figures 4b, 4c, 4d), à l'extrémité de réception de la machine, est tournée à un diamètre légèrement plusréduit, et porte la roue d'entraînement à chaîne 217 fixée de manière élastique sur celle-ci. Cette liaison élastique est prévue afin d'empêcher une tension excessive de la chaîne entraînée par la roue, en particulier quand on met la. machine en action. La liaison comprend un moyeu 233 claveté sur la colonne, le
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tambour central 234 de la roue à chaîne glissent sur ce moyeu.
Ce dernier porte un certain nombre d'oreilles 235 supportant des resscrts, qui sont interposés entre les dites oreilles et un nombre correspondant d'oreilles 238 portées elles-mêmes par des nervures 236 de la roue à chaîne, les ressorts 237 travai@lant comprimés, et assurant la transmission du mouvement depuis le moyeu jusqu'à la roue.
Le mouvement relatif entre ces organes est toutefois limité positivement par des tenons 239 qui passent dans des fentes 240 (figure 4), et qui sont vissées à la surface supérieure du moyen 233.
La colonne 214, à l'extrémité de moulage de la machine (figures 5,6 et 6a) est filetée extérieurement sur la presque totalité de sa longueur, et un volant à main 242 est vissé sur ce filetage, ce volant servit de support réglable pour une table porte-moule 243 clavetée sur la colonne de manière à pouvoir coulisser le long de celle-ci.
Ce réglage en hnuteur est prévu pour faciliter l'emploi de différents types de moules. On prévoit huit ensembles de moule uniformément répartis autour de la colonne 214, sur la table 243.
ENSEMBLES DE MOULE.
De façon générale, les ensembles de moule (figures 1, 5, 20 et 21) sont ainsi réalisés que chaque poule proprement dit comprend deux moitiés dont l'une reste en position verticale, mais peut effectuer un mouvement de coulissement suivant in trajet incliné, alors que l'autre moitié tourne autour d'un axe fixe. Spécifiquement, chaque ensemble comprend un support 245 (figures 20 et 21) comprenant une paire de bras 246 pourvus de chemins de roulement fixe inclinés 247 destinés à des galets 248 portant une plate-forme 249
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pour la moitié de moule 250 qui effectue un mouvement de coulissement. La plate-forme 249 est directement reliée à l'extrémité d'une tige de commande 258 appartenant à une unité de manoeuvre pneumatique 259 disposée parallèlement aux chemins de roulement 247.
On comprend donc que la plate-forme roule sur ces chemins en montant et en descendant le long de ceux-ci, quand de l'air est introduit alternativement à l'extrémité inférieure et à l'extrémité supérieure du cylindre 260 de cette unité. Les bras 246, à leurs extrémités libres, sont percés pour recevoir un axe transversal 251 qui porte une plate-forme 252 destinée à la moitié de moule 253 effectuant un mouvement de rotation.
Un secteur ;enté 237 destiné à transmettre le mouvement de rotation à la plate-forme 252 est également porté par l'axe 251. Le mouvement de rotation de la plate-forme 252 et de la moitié de moule 253 correspondante, en synchronisme avec le mouvement de la plate-forme 249, est assuré par une crémaillère 262 qui engrène avec le secteur 257. Cette crémaillère est portée par un bras 263 relié à la plate-forme 249 par l'intermédiaire d'un support 264 et d'un ressort amortisseur 265. Grâce à cette disposition, on comprend que quand la crémaillère se déplace dans un sens et dans l'autre, les moitiés de moule sont conduites en contact puis séparées. Le refroidissement convenable des moules avant que ceux-ci se ferment est assuré par une canalisation de fluide 266 comportant des tuyères 267 dirigées vers les moules.
CONTROLE DE L'OPERATION DE MOULAGE.
Le contrôle de l'opération de moulage est assuré par l'ensemble de clapet 268 (figures 5, 5a et 5b) correspondant à chaque moule respectif. Ces ensembles de clapet sont fixés à la face inférieure de la roue à chaîne 216 entraînant la chaîne de la tête de soufflage, roue par
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l'intermédiaire de laquelle des passages d'air sont ménagés jusqu'à une nourrice 270 reliée à une canalisation d'alimentation en air 271 par l'intermédiaire d'un passage 272 ménagé dans l'arbre 206.
Chacun des ensembles de clapet 268 comporte un piston 275 formant clapet coulissant, possédant une tige d'entraînement 276 qui porte un galet 278, lequel vient engager une rampe 279 formant came, et dont le profil est tel que cette rampe fait mouvoir le piston 275 vers le bas, contre l'action d'un ressort 283, quand un moule atteint une position déterminée, à laquelle on veut que le moule se ferme autour d'un objet partiellement soufflé, et qui vient tout juste d'entrer dans le trajet des moules.
Comme on le verra dans les figures 5 et 5a, quand le piston 275 se trouve à la position haute extrême, de l'air comprimé est conduit juqqu'à l'extrémité inférieure du cylindre 260 de l'unité motrice 259 (voir figures 20 et 21) afin d'assurer la fermeture du moule, la communication étant établie depuis la canalisation d'alimentation 271 par l'intermé- diaire au passage 272 et d'un tube 280. En même temps, l'extrémité supérieure du cylindre 260 est mise en communication avec l'extérieur par l'intermédiaire d'un tube 281, du corps de clapet et d'un robinet de vidange 282 ouvert.
Quand le moule s'approche de la position à laquelle le trajet de mouvement ae la plaque à orifice associée va s'écarter de celui du moule, le profil de la rampe 279 conduit le piston 275 à son autre position extrême (figure 5b). A cette positi.on, l'air comprimé qui provient:de la canalisation 271 passe par le conduit 272, le corps de clapet, et le tube 281, pour arriver -', l'extrémité supérieure du cylin- dre 260, si bien que le piston logé dans celui-ci se déplace vers le bas pour ouvrir le moule. A ce moment, l'extrémité inférieure du cylindre 260 est mise en communication aved
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l'extérieur, par l'intermédiaire du passage 280, du corps de clapet 268, et d'un orifice d'échappement 284.
MECANISME DE TRANSPORTEUR.
Le mécanisme de transporteur est composé d'une chaîne sans fin qui comprend alternativement des maillons 291 de tête de soufflage (figures 18.et 19), et des maillons 292 d'entraînement de tête de soufflage, respectivement, portant les plaques à orifice 100 précédemment mentionnées, les ensembles de tête ae soufflage, et les mécanismes d'actionnement associés.
Les faces opposées de chaque maillon sont pourvues de galets 293 de support de maillon, disposés verticalement, et susceptibles de rouler dans des chemins 294 et 295 de section en U (figure 5); ils comportent encore un galet 296 orienté hozirontalement, et susceptible de rouler dans un chemin 297, ce galet étant destiné à maintenie chaque maillon en position latérale convenable.
Les maillons d'entraînement 292 constituent des unités relativement simples. Chacun de ces maillons est pourvu d'une portion 301 dirigée vers le bas, et portant un galet 302 d'entraînement qui s'engage dans les dents 303 des roues à chaîne 216 et 217 précédemment mentionnées (figure 1 3 et 4b) portées et entraînées par les colonnes 214 et 216 respectivement. Chaque maillon d'entraînement porte également une semelle 305 reposant sur des ressorts 307 comprimés.
Cette semelle est destinée à être légèrement abaissée contre l'action de ses ressorts, par la surface inférieure du nez 218 du boîtier de soufflage 212 (figure 2) quand le maillon passe sous celui-ci, et ferme les ouvertur.es de la base des boîtiers de soufflage et de gonflage non couvertes par les semelles 306 des ensembles de tête de gonflage.
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Chaque maillon 291 porte un étrier 308 recevant les plaques à orifice et contientdes roulements 310 résistant à l'effort latéral, séparés par une cale 311 maintenue en place au moyen d'un écrou de blocage 312 vissé sur l'pxe.
La portion 313 inférieureforment étrier, appartenant au support 308 de la plaque à orifice, présente des gorges 314 destinées à supporter de manière coulissante l'une des plaques à orifice 100, le mouvement latéral de cette plaque ppr rapport à son support étant tel qu'il permet de l'amener à une position lui permettant de recevoir une charge de verre, cornue on le décrire plus loin. 'Une monture de levier de tête 315 est située à l'extrémité supérieure du maillon 291 supportant la tige de la plaque à orifice, et environne l'extrémité supérieure de la tige 344 qui est clavetée dans un pignon d'entraînement de tige 316. Un mouvement de rotation est transmis à ce pignon par l'intermédiaire d'un pignon 318 associé, appartenant à un ensemble fixé sur un prolongement 319 de la pièce 291.
Cet ensemble comprend un axe 321 à tête, sur lequel sont vissés, dans l'ordre indiqué, un manchon 322 d'entraînement de l'axe d'accouplement, une rondelle 323, le pignon 318, un manchon d'accouplement de pignon 324, form'mt cale d'espacement, un pignon 325, une rondelle 326; puis un ressort d'entraînement à friction 327. Ces organes sont maintenus en place par l'action du ressort 327, sous une compression limitée, et à l'aide d'un écrou de blocage 328.
Avec interposition d'une autre rondelle vissée sur l'axe 321, ce dernier est lui-même vissé dans le prolongement 319. Les dents du pignon 325 sont en engagement permanent avec celles d'une crémaillère sans fin 330 (figure 3) qui s'étend parallèlement aux chemins de roulement de galets 294, 295 (figure 5), et qui, par l'intermédiaire du manchon de friction 324, assure
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la rotation du pignon 318 et par conséquent celle du pignon 316 ainsi que du support de la place à orifice 308, tant que la tige est libre de tourner.
Comme on le verra plus loin, il existe des instants au cours desquels la rotation du support de plaque à orifice 308 n'est pas désirable, et, en conséquence, on a prévu un dispositif d'arrêt approprié. Ce dispositif est fixé à la face inférieure du prolongement 319, et il comprend une coulisse d'arrêt de support 331, portée par une monture 332. Un galet 333 prévu à l'extrémité extérieure de la. coulisse 331 est maintenu contre une rampe 334 (figures 3,4 et 5) au moyen d'un ressort à boudin 336, de sorte que quand le profil de la rampe le permet, l'extrémité intérieure 341 de la coulisse s'engage dans le trajet de rotation d'une butée 342 appartenant au support de plaque à orifice 308, ce qui empêche la rotation de ce dernier.
La rampe permet ce mouvement de la coulisse 331 seulement aux instants où l'orifice de la plaque à orifice 100 associée se trouve en alignement convenable au-dessous d'une tête 343, ainsi qu'on le verra plus loin. Cette tête est vissée à l'extrémité inférieure de la tige 344 qui passe par un perçage vertical ménagé dans le support de plaque à orifice 308. Une clavette 35 fixée au support 308, et qui s'étend jusque dans une rainure 346 de la tige 344 s'oppose au mouvement relatif de rotation de cette tige, tout en permettant son mouvement longitudinal. La tige 344 est percée d'un passage dont la section supérieure plus forte contient un ressort de rappel 348.
L'extrémité inférieure d'une tige 35C de semelle porte un siège 351, et une garniture d'étanchéité 349 est introduite à l'extrémité supérieure de ce perçage, et est maintenue dans celui-ci, le ressort 348 étant suffisamment
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comprimé pour assurer un joint satisfaisant, sous l'action de l'écrou 352 à portée intérieure qui environne la tige 350 et qui est vissé à l'extrémité supérieure de la tige 344.
La partie supérieure de la tige de semelle 350 porte un collier 354, et la semelle 306. Ce collier est rigidement fixé à la tige eu moyen d'une vis-pointeau 355, et il forme une surface supérieure sphérique coopérant avec une douille de la face inférieure ,le la semelle. Un-.--écrou 356 maintient la semelle en place contre un joint d'étanc@éité intermédisire 358. Un mouvement po sible de rotation de la semelle p@r rapport au collier estempêché p@r la tête d'une vis 357 qui est vissée dans le collier et qui corresponatà une tante formée la surf,-ce inférieure de la semelle.
Des bras 368 pivotants, s'étendant .epuis la monture 315, sontpercés leurs extrémités libres pour recevoir des axes 371 portent des galets 372 et 373 de support et de contrôle de tête de soufflage. Les axes 371, après avoir traversé les bras, s'étendent entre les parois d'une gorge 354, si bien que le mouvement vertical des galets provoque également le mouvement vertical de l'ensemble de la tête.
Le mouvement d'élévation des têtes de soufflage est assuré au moyen de rampes inclinées 375 et 376 (figure 3) que viennent rencontrer les galets 372 et 373, quand le maillon de tête de soufflage s'éloigne du dernier des ensembles de boîtier de soufflage 213 ou'il a rencontrés. Après que le galet 373 a dépassé la rampe 376, les têtes sont supportées par la portion horizontale 377 d'une rampe inclinée 375 jusqu'à ce que le maillon aépasse la position de charge, (figure 2) où l'extrémité 378 de l@ rampe est inclinée vers le bas de manièreà provoquer la descente progressive de la tête, quan@ le galet 372 dépasse l'extrémité de celle-ci.
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MOUVEMENT DE LA PLAQUE A ORIFICE CHARGEE AU-
DESSOUS DE L'ENSEMBLE DE TETE DE SOUFFLAGE CORRESPONDANT.
On a précédemment fait observer que les coupelles de formation de paraison déposaient leurs paraisons sur les plaques à orifice eu fur et à mesure qu'elles arrivent suc- cessivement à une position de chargement. Avant d'atteindre cett. position teutefois, elles sont déplacées latéralement par rapport à leurs têtes de soufflage. Le procédé et l'ap- pareil prévus pour ainsi déplacer les plaques à orifice seront décrits ci-dessous. Une plaque à orifice, immédia- tement après qu'elle a reçu une paraison, vient en liaison opérante avec un poussoir de plaque à orifice (figures 2 et 4) qui fait glisser la plaque en arrière, au-dessous de l'en- semble de la tête de soufflage.
Ce poussoir de plaque à portant orifice comprend un bras 362/un galet 363 à chaque extrémité de celui-ci, et pivotant sur un arbre vertical
364 (figure 2) qui fait tourner le bras dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre, par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal 365 qui fait office d'amortisseur pour l'action de ce bras. L'arbre 364 est entraîné par une couronne de vis sans fin 366 prévue à son extrémité in- férieure, et qui engrène avec une vis sans fin 367 portée par un arbre 368 (figure 2a), supportant encore à son autre ex- trémité un pignon 369 qui engrène avec un pignon d'angle 370 appartenant à l'arbre d'entraînement 228 de la machine.
Immédiatement après que la plaque à orifice a été convenablement placée au-dessous de sa tête de soufflage cor- respondante, le galet de support 372 de cel le-ci dépasse l'extrémité 378 de la rampe, si bien que la tête 343 tombe en liaison opérante avec la paraison et serre son bord contre
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la plaque à orifice 100. Le mouvement vers le bas de la tête 343 sur la distance- désirée est positivement assuré par le déplacement des filets 372 et 373 sur les rampes prévues à la face inférieure du nez du boîtier 218.
Quand l'ensemble de la tête de soufflage a encore avancé vers la gauche sur une certnine distance ; la rampe inférieure du nez 218 permet à la semelle de la tête de soufflage de venir porter contre le fond du boîtier de gonflage, de manière à faire parvenir des jets d'air à travers la tête de soufflage jusqu'à la paraison, ainsi qu'il est nécessaire pour la développer jusqu'à lui donner la forme désirée. En même temps, le galet de le coulisse d'arrêt, désigné en 333 sur la figure 19, rencontre une rampe 335 sur son chemin de roulement 334 (figure 4) ce qui l'amène à se déplacer vers l'extérieur en permettant ainsi la rotation de tout l'ensemble ae la plaque à orifice, pendant que l'ébauche se développe au cours de son mouvement vers les moules de finition.
Au cours de cette période de développement de l'ébauche celle-ci passe devant une canalisation 340 (figure 2), convenablement ajourée pour diriger de l'air de refroidissement vers les ébauches, et ainsi aider au contrôle de leur formation convenable antérieurement 0 la fermeture des moules de finition qui les enferment.
Quand une paraison arrive près de la tourelle des moules de soufflage, un moule se ferme autour de la parison et l'article, cependant qu'il continue ' tourner à l'intérieur du moule, est soufflé jusqu'à prendre sa forme définitive, alors que la tourel'e tourne approxim tivement d'un demi tour.
Le moule de soufflage s'ouvre alors @uand il arrive à la li@ne de tangence .'vec le trajet opposé des têtes et des plaques à orifice, en même temps que l'article soufflé, et
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reprend son trajet rectiligne en s'écartant de la tourelle de moules. Au début de son déplacement sur ce trajet (figure 3) le galet 353 dépcsse la saillie 335 de le rampe 334, ce qui empêche la poursuite de la rotation du support 308.
C'est à ce moment que les galets 372 et 373 rencontrent les rampes inclinées 375 et 376, par l'action desquelles la tête 343 est soulevée et dégagée de la plaque à orifice. Après une autre course du maillon de tête de soufflage portant un article terminé suspendu à sa plaque à orifice, le retour de cette dernière jusqu'à une position à laquelle elle ne coïncide plus avec sa tête de soufflage est effectué au moyen d'un ensemble de poussoir 380 (figures 3, 3a et 3b) analogue à celui que l'on a déjà décrit. Attendu que l'ensemble 380 est monté dans la machine de manière que les plaques à orifice 100, lorsqu'elles sont déplacées par celuici, se trouvent chargées d'articles terminés, il est désirable d'obtenir un mouvement plus doux des plaques, comparé à celui obtenu à l'aide du dispositif simple de bras double 362 à galet.
Ainsi, au lieu de prévoir une telle construction, le bras double 381 (figures 3a et 3b) est pourvu de leviers 382 portant des galets maintenus contre une rampe 383 au moyen d'un ressort 384, alors qu'un galet 387 vient engager et repousser une plaque à orifice pour la conduire au-delà de sa tige correspondante. Le profil de la rampe 383 est tel que le galet vient engager la plaque à orifice en son milieu, et pendant tout le mouvement, ce qui assure un déplacement librè et aisé de celle-ci. L'arbre d'entraînement vertical 389 (figure 1) de cet ensemble est commandé par les arbres horizontaux 394 et 395 qui engrènent avec l'arbre 364 (figures 2a, 3 et 4).
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SEPARATION OU RUPTURE.
La dernière opération consiste dans la séparation de l'article terminé et du culot restant dans la plaque à orifice. Cette opération de séparation est effectuée à l'aide d'un bras de rupture 385 (figures 1, 3 et 3c) oscillant sur un arbre vertical 386. Un ressort 388 maintient normalement le bras 385 à la position montrée à la figure 3, contre une vis de butée 403 (figure 3) qui limite le course de son mouvement dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre.
Quand la tige de plaque à orifice dépasse le point de pivotement du bras 385, son galet 390 vient engager une rampe 391 en relation fixe avec le bras 385, ce qui le déplace dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre contre lp tension du ressort 388, jusqu'à ce que le galet ait dépassé l'extrémité de la rampe 391, après quoi le brus 385 est reconduit à sa position initiale par le ressort. Lors du mouvement de retour du bras 383, un bouton 392 prévu à l'extrémité li@re de celui-ci vient frapper et détacher l'article terminé 393 suspendu à la plaque à orifice suivante, en svant de l'ensemble assurant l'opération de sectionnement. Toute forme convenable de transporteur peut être associée à la machine, pour recevoir et éloigner les articles terminés.
EVACUATION DES CULOTS .
Une plaque à orifice dont l'article a été séparé, lorsqu'elle s'approche d.e la tourelle à l'extrémité de chargement de la me chine, passe sous une lame 401 ou racloir (figures 4 et 4a), qui détache le culot 402 de la plaque à orifice et le conduit dans un collecteur de culots approprié, non représenté. Le lame de racloir pivote en 404 et est maintenue .'. la position représentée au moyen d'un ressort
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à boudin 405 qui permet le mouvement de rotation de la lame de racloir et par suite réduit les risques de sa rupture occasionnée par des culots adhérant plus 'solidement à certaines plaques. Le rebondissement rapide de la lame de racloir, au moment de la libération de tels culots est d'autre part prévenu par un dispositif amortisseur pneumatique 406.