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' "PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A FABRIQUER LES BOUTEILLES DE VERRE ET OBJETS ANALOGUES"
La présente invention a trait aux machines servant à fabriquer des objets de verre et en particulier aux machines servant à fabriquer des récipients de verre creux, et a principalement pour objet de perfectionner la cons- truction et le mode d'action des machines de ce genre, à la fois dans le but d'améliorer la qualité et d'augmenter -la quantité des objets produits et de diminuer les inconvé- nients et la dépense qu'entraîne la nécessité de maintenir les machines en bon état de fonctionnement.
Dans l'art de la verrerie, et en particulier dans
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l'art de fabriquer des récipients de verre creux par soufflage ou par pressage et soufflage, il est désirable de prévoir une série de moules montés pour tourner sur des supports simples ou individuels de façon que les moules puissent être amenés à (ou passer par) des stations ou zones successives pour leur permettre d'y fonctionner en succession convenablement et effectuer la manipulation désirée sur les charges de verre qu'ils renferment aux phases de fabrication successives.
Dans les machines existantes du type à rotation 1 intermittente, les moules sont amenés à des stations successives où ils sont immobilisés en vue de la fabrica- tion. Ceci permet d'obtenir des articles de bonne qualité mais exige un temps de fabrication du récipient relative- ment long, de sorte que la production horaire de chaque machine est relativement faible.
Des machines du type rotatif continu ont été proposées pour surmonter ces in- convénients et, à cet effet, effectuent le remplissage de verre et la fabrication de l'objet pendant le mouvement des moules, mais les machines de ce genre sont coûteuses, sujettes à se déranger, à se rompre et à être ainsi mises hors service en raison de la commande inflexible appliquée jusqu'à ce jour et des détériorations auxquelles la machine; est par conséquent sujette lorsqu'elle se coince ; à moins que des précautions spéciales ne soient prises pour assurer la fourniture d'un verre uniforme pour remplir les moules, l'objet n'est pas uniforme.
L'invention a pour but de perfectionner générale- ment les machines servant à fabriquer les objets en verre et en particulier celles du type dans lequel la fabrication de l'objet est effectuée pendant le mouvement des moules, de sorte que la présente machine peut posséder la capacité de production maximum des machines continues ayant les
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dimensions correspondantes et peut aussi posséder les avantages du remplissage à poste fixe et deune commande flexible des machines du type intermittent. Un autre but de l'invention est d'assurer un mouvement très doux et très régulier des moules sur des tables ou supports tournant d'une façon intermittente, la régularité et la vitesse de ce mouvement étant approximativement égales à celles des machines tournant continuellement.
L'invention a plus particulièrement pour objet d'augmenter l'utilité des machines existantes du type rotatif en perfectionnant le dispositif de remplissage et le mécanisme servant à faire tourner les tables à moules et en simplifiant la construction et les dispositifs de commande automatique d.e la machine entière.
Quoique les caractéristiques principales de la présente invention soient susceptibles d'être adaptées à une grande variété de machines et types différents, elles sont avantageusement appliquées dans les modes de réali- sation préférés qui ont été donnés à titre d'exemples dans les dessins annexés dans lesquels :
Fig. 1 est une coupe longitudinale de la machine disposée pour prélever du verre dans un pot d'alimentation rotatif.
Fig. 2 est une coupe horizontale suivant 2-2 (fig..) dans laquelle le bâti de base et les carters du mécanisme de commande des tables sont représentés en plan.
Fig. 3 est une vue de côté du bâti et des carters de fige 2.
Fig. 4 est une coupe horizontale à plus grande échelle du mécanisme de commande des tables suivant 4-4 (fig. 5).
Fig. 5 est une coupe transversale suivant 5-5 (fig. 4).
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Fig. 6 est une coupe transversale suivant 6-6 (fig. 4).
Fig. 7 est une coupe verticale du mécanisme ex- tracteur et représente la façon dont ce mécanisme est associé à la table à moules finisseurs.
Fig. 8 est une coupe horizontale suivant 8-8 (fig. 7).
Fig. 9 est une coupe horizontale suivant 9-9 (fig. 7) et représente la façon de faire tourner le dis- positif de préhension extracteur et l'objet.
Fig. 10 est un détail en coupe suivant 10-10 (fig. 7).
Fig. 11 est un détail en coupe d'un des éléments de préhension du mécanisme extracteur, suivant 11-11 (fig. 7).
Fig. 12 est une coupe suivant 12-12 (fig. Il).
Fig. 13 est une coupe horizontale suivant 13-13 (fig. 11).
Fig. 14 est un détail en plan du distributeur de rappel.
Fig. 15 est un détail en coupe suivant 15-15 (fig. 14).
Fig. 16 et 17 sont des détails des dispositifs de réglage distincts et individuels des rouleaux de guidage de la crémaillère.
Fig. 18 est un détail en coupe à plus grande échelle de l'extrémité supérieure du moule ébaucheur et représente le moule de col et son support, le mandrin servant à former 1'embouchure et son contage.
Fig. 19 est une coupe d'un appareil modifié pour l'alimentation en verre des moules à la station de rem- plissage.
Fig. 20 est une vue en plan du pot à verre pivo-
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tant de fig. 19.
Fig. 21 est une coupe de ce pot, celui-ci étant représenté dans sa position abaissée ou normale, c'est-à- dire au moment où il ne fournit pas de verre à l'appareil de cueillage.
Fig. 22 est une coupe du pot de fig. 19 et représente ce pot élevé à la position de cueillage, la position normale du pot étant indiquée en pointillé.
Fig. 23 est une coupe'transversale faite à travers la partie de cueillage ou exposée du pot.
Fig. 24 est une vue schématique du dispositif de régulation et de commande automatique de la machine disposé pour prendre le verre d'un pot de remplissage pivotant.
La machine choisie à titre d'exemple dans les dessins annexés est du type à deux tables ou supports de moules distincts agencés pour la fabrication de récipients de verre tels que bouteilles, flacons, bocaux, etc., ces tables à moules distinctes étant dispo- sées côte à côte.
Cette disposition est préférable en raison de la commodité et de la facilité avec lesquelles une série de machines peuvent être disposées autour du four ou bassin contenant le verre fondu, mais l'invention pourrait évidemment être appliquée également à d'autres types de machines, par exemple à des machines servant à fabriquer des objets autres que des récipients et compor- tant des paires simples ou coopérantes de moules sur une seule table ou sur des tables espacées verticalement, suivant qu'on le désire, ainsi qu'il est bien connu de l'homme du métier.
Dans le mode de réalisation représenté, les diverses tables à moules 10 et 11 sont reliées entre elles pour se mouvoir en synchronisme, comme il sera décrit ci-après d'une façon plus détaillée, et sur la
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table 10 (fig. 1 et 19) sont montés une série de moules ébaucheurs ou de paraison 12 agencés pour être présentés en succession à une station de cueillage ou de remplis- sage où le moule reçoit sa charge de verre d'un bassin ou creuset ou d'un dispositif d'alimentation mécanique de paraisons distinctes ainsi qu'il est bien connu.
Les mouvements successifs de la table à moules 10 font mouvoir le moule chargé 12 vers une station de transfert, et un mécanisme est prévu pour ouvrir automatiquement ce moule, laissant la paraison suspendue dans le moule de col 14 au moment où le moule 12 est sur le point d'arriver à la station de transfert. A cet endroit, un moule finisseur 13 se referme autour de la paraison suspendue et le moule de col 14 se dégag de cette paraison, ce qui effectue le transfert complet de l'objet de verre d'un moule façonneur à un autre.
De préférence, le verre que renferme le moule ébaucheur 12 est soumis à des opérations de fabrication telles qu'une compression et un contre- soufflage qui ont pour rôle de façonner convenablement la paraison et de la préparer pour le soufflage final dans le moule finisseur 13 où elle reçoit sa forme finale; et ceci est avantageusement effectué immédiatement après le remplissage et continue jusqu'à ce que les moules s'ouvrent préparatoirement au transfert.
Après le transfert'de la paraison au moule finisse seur 13,on laisse la paraison dans ce moule pendant un temps suffisamment long pour rétablir l'uniformité de température du verre ou effectuer ce qu'on appelle la "reprise de température", ce temps étant approxima- tivement le même que celui exigé pour former la paraison dans le moule ébaucheur 12. Lorsque la reprise de tempé- rature de la paraison est terminée, on soumet cette pa- raison à l'action d'air sous pression pendant une période
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dont le commencement et la durée peuvent être réglés convenablement, de telle sorte que la pièce reçoit par soufflage sa forme définitive à l'intérieur du moule
13, et on la laisse ensuite refroidir dans ce moule jusqu'à ce que le verre soit devenu suffisamment solide pour conserver sa forme.
La reprise de température, le soufflage final et le refroidissement de la bouteille ont lieu de préférence pendant le mouvement des moules jusqu'à une station d'évacuation où les moules finisseurs sont ouverts automatiquement, et la bouteille est enlevée et déposée sur un transporteur qui l'amène à un four à recuire.
Dans la machine suivant l'invention, toutes les opérations de façonnage exécutées sur le verre sont effectuées pendant le mouvement des moules, seules les opérations de remplissage, de transfert et d'évacuation ayant lieu à des stations pendant des périodes de repos ou d'arrêt du mouvement des moules, ce qui permet un réglage indépendant des diverses opérations de façon- nage et n'exige que des périodes d'arrêt ou de repos momentanées aux stations de remplissage, de transfert et d'évacuation.
Cette disposition permet d'effectuer dans la présente machine un maniement et un réglage complets des périodes de travail par rapport au mouvement des moules, la période de repos ou d'arrêt étant inférieure à une seconde, ce qui permet d'utiliser la majeure partie du cycle pour la fabrication du verre et le mouvement des moules.
Le temps pendant lequel le verre est soumis au refroidissement dans le moule ébaucheur est beaucoup plus court que dans les machines intermittentes anté- rieures en raison des phases continues et ininterrompues de compression et de contre-soufflage du verre, qui peut
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par conséquent être'travaillé d'une façon satisfaisante tout en exigeant moins de temps pour la reprise de température, ce qui permet d'effectuer le soufflage final plus tôt et avec un verre plus chaud et meilleur et d'augmenter par suite d'une façon sensible le nombre de bouteilles fabriquées par minute par la machine.
Dans le mode de réalisation représenté, les sup- , ports ou tables 10 et 11 des moules 12 et 13, respecti- vement, sont montés pour tourner sur des colonnes fixes 15 et 16 convenablement assujetties au bâti. Ces supports; peuvent être munis d'une douille ou moyeu 17 qui s'étend' vers le bas et est convenablement supporté pour tourner autour de la colonne, par exemple à l'aide d'une extré- mité à bride 18 prévue à l'extrémité inférieure du moyeu et reposant sur une butée anti-friction 19 montée sur une extrémité à bride 20 de la colonne (voir fig. 5).
Les tables à moules (lorsqu'elles sont espacées latéralement comme représenté dans la fig. 1) sont reliées entre elles pour tourner en synchronisme et, dans le présent exemple, il est désirable que les moules ébaucheurs et les moules finisseurs viennent occuper leur position de transfert en se mouvant dans le même sens. Ceci peut avantageusement être effectué à l'aide d'une série de pignons engrenants 21 dont les extrêmes sont reliés rigidement aux supports, par exemple boulon- nés aux brides 18 prévues à l'extrémité inférieure des douilles 17 (voir fig. 5), les pignons intermédiaires étant montés pour tourner dans le bâti.
De préférence, ces pignons 21 sont des pignons hélicoïdaux de façon à diminuer le jeu des dentures et à assurer un alignement exact des diverses parties de la machine pendant les périodes de repos, en particulier à la position de trans- . f ert.
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Les pignons intermédiaires et leurs montages sont disposés de telle sorte qu'ils peuvent être assem- blés à l'atelier sous forme d'unités complètes en soi et montées en bloc dans la machine, ce qui accélère le montage de la machine et facilite le remplacement et les réparations.
Comme représenté, cet engrenage reliant les tables à moules est logé dans une cavité 22 ménagée dans le bâti et destinée à être fermée par un couvercle 23 protégeant l'engrenage contre les particules de verre et autres matières étrangères, ce qui permet aux pignons de tourner dans de l'huile ou un autre lubrifiant convenable.
Pour permettre d'insérer en bloc dans la machine l'ensemble de chaque pignon 21 et de ses éléments de support (fig. 6), on a prévu un support convenable 24 agencé pour être boulonné ou autrement fixé dans la cavité 22 du bâti, ce support étant de préférence muni d'une partie tubulaire ou douille centrale 25 qui s'étend vers le bas et est munie d'un coussinet destiné à supporter un axe 26 à l'extrémité supérieure duquel est fixé le moyeu 27 du pignon, les pignons 21 étant boulonnés sur la périphérie à rebord du moyeu 27.
L'ex- trémité opposée de l'axe 26 fait saillie au-delà de cette extrémité de la douille 25 pour recevoir un roulement de butée anti-friction convenable 28 convenablement bloqué en place, par exemple à l'aide d'un contre-écrou 29, et agencé pour être enveloppé et protégé par un
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couvercle cO :lSl5lijel.,t.,.l à l'extrémité izérieure à reoord. de la douille 25. La face inférieure du support 24 peut être aressée ou autrement finie de façon que,, lorsqu'on boulonne ce support sur le bâti, on obtient un joint étanche au fluide qui empêche l'huile de s'échapper de la cavité 22 du bâti.
La face supérieure du support peut
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avantageusement présenter une portée d'appui 31 destinée à coopérer avec une portée correspondante 32 du moyeu 27 du pignon pour contribuer à supporter et guider les pignons hélicoïdaux pendant leur rotation.
Le mécanisme servant à faire tourner les tables à moules est de préférence actionné par un fluide de façon que la source de force motrice qui communique aux tables leur mouvement de rotation soit susceptible de céder élastiquement pour arrêter la machine dans le cas où une pièce travaillante quelconque de cette machine viendrait à se coincer, comme cela arrive fréquemment, et ce mécanisme est en outre agencé pour faire tourner la table par intermittence et en succession rapide pendant chaque course du moteur à iluide sous pression de façon que sa vitesse soit approximativement oelle d'une machine animée dtun mouvement de rotation continu, les moules ne s'arrêtant dans leur mouvement de rotation- que pendant un temps juste suffisant pour permettre le remplissage, le transfert et l'évacuation.
Un mécanisme à croix d.e Malte ou à roue à encoches commandé par du fluide a donné de bons résultats à cet effet et, comme représenté dans les dessins (fig. 4 et 5), une roue de ce genre 33 est fixée à l'une des douilles 17 des tables à moules, de préférence à la douille de la table à moules finisseurs 11, et présente une série d'encoches radiales 34 prévues (au nombre de six dans l'exemple représenté) à raison d'une encoche pour chaque groupe de moules portés par la table, les encoches 34 étant agencées pour recevoir des galets d.'entraînement 35 fai- sant partie d'un appareil d'entraînement 36 pour effec- tuer la rotation intermittente de la roue à encoches et des diverses tables à moules.
Les galets 35 sont de préfé- rence montés pour tourner sur des axes 37 fixés dans les
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rebords supérieur 38 et inférieur 39 de l'appareil d'entraînement 36 qui est monté pour tourner autour d'un arbre vertical 40 monté dans le bâti parallèlement à l'axe de la colonne 16 de la table à moules finisseurs.
De préférence, l'appareil d'entraînement 36 comprend un nombre convenable de galets d'entraînement 35, ce nombre étant directement proportionné au nombre d'enco- ches 34 de la roue 33 (trois galets étant représentés dans cet exemple) et ces galets étant convenablement placés de façon que, à la fin de chaque course du moteur de commande, deux de ces galets soient en prise avec deux des encoches de la roue à encoches, ce qui verrouil- le efficacement les tables et les protège contre des mouvements accidentels.
La rotation de l'appareil d'entraînement est effectuée par un pignon 41 (fig. 4 et 5) fixé rigidement au rebord inférieur 39 de l'appareil et agencé pour engrener alternativement avec des crémaillères opposées
42 et 43 reliées par des étriers 44 à un appareil moteur à fluide sous pression comprenant un piston 46 muni d'une tige 45 et coulissant dans un cylindre à fluide sous pression 47. Pour effectuer une rotation successive des tables à moules dans le même sens à chacun des mouvements alternatifs du piston moteur 46, un déplace- ment relatif entre les crémaillères 42, 43 et le pignon 41 est nécessaire et, dans la construction représentée, des moyens ont été prévus pour déplacer le pignon 41 de façon qu'il entre en prise d'abord avec la crémaillère 42, puis avec la crémaillère 43.
A cet effet, les crémaillères 42 et 43 sont montées pour coulisser dans des plans horizontaux différents comme représenté clai- rement dans la fig. 5 mais ne sont que légèrement espacées dans la direction verticale, de sorte que le pignon est constamment en prise avec l'une quelconque ou chacune des
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crémaillères 42 et 43, ce qui empêche la rotation accidentelle des moules pendant.les périodes d'arrêt.
Le mécanisme servant à déplacer le pignon 41 (voir fig. 5) de façon à l'amener en priseavec l'une ou l'autre des crémaillères 42 et 43 comprend un piston 48 fixé à l'extrémité inférieure d'une douille 49 entouraht l'arbre vertical 40 et coulissant dans un cylindre à air 50, la douille 49 étant reliée à une douille 51 faisant partie du rebord inférieur 39 par un collier de serrage 52 et un mouvement de rotation relatif entre les douilles 49 et 51 étant permis grâce à un roulement 53.
Le poids de l'appareil d'entraînement est con- trebalancé par un levier d'équilibrage 54 pivotant sur la machine en 55 et relié par une de ses extrémités au collier de serrage 52 à l'aide d'une biellette 56.
Sur l'extrémité opposée du levier 54 est nonté de façon réglable un contrepoids 57 dont on peut régler exac- tement la position pour équilibrer le poids sur l'appa- reil d'entraînement déplaçable.
Un dispositif est prévu pour guider les crémail- lères 42 et 43 dans leurs mouvements de va-et-vient et pour les maintenir fermement en prise avec le pignon 41 (voir les fig. 16 et 17).A cet effet, des rouleaux de guidage 58 et 59 sont montés de façon réglable sur le bâti ou sur un autre support convenable, de préférence à l'alignement de l'axe du pignon 41, et agencée pour reposer contre les faces externes des crémaillères 42 et , 43, respectivement, de façon à maintenir ces crémaillères fermement dans le plan de leur mouvement de va-et-vient et contre le pignon.
Le rouleau de guidage 58 se rappor- tant à la crémaillère 42 est monté de façon'à pouvoir tourner sur une partie excentrique 60 d'une vis de ré-
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glage 61 (fig. 17), de façon que la rotation de la vis ait pour effet de rapprocher et d'éloigner le rouleau de sa crémaillère 42. Le rouleau de guidage 59 (fig. 16) peut être supporté dans un bras 62 pivotant sur le couvercle du bâti ou sur une autre partie de la machine en 62a,et ce rouleau peut être rapproché et éloigné de la crémaillère 43 à l'aide d'une vis de réglage 63 montée dans l'extrémité du bras 62 et munie d'une extrémité pointue qui prend appui contre une tige filetée 64 (fig. 16) traversant un trou plus gros du bras 62.
Le mouvement de va-et-vient communiqué au piston 46 pour effectuer la rotation des tables à moules peut avantageusement être obtenu en admettant le fluide sous pression alternativement aux extrémités opposées du cylindre 47 à l'aide d'un distributeur convenable, qui est ici un piston-valve commandé par du fluide sous pression. Comme représenté dans les fig. 4 et 24, ce distributeur comprend une boite ou cylindre 65 dans lequel coulisse un piston- valve 66 agencé pour établir alternativement la communi- cation entre la source constante de fluide sous pression M et les lumières d'échappement 67 et 68 qui aboutissent aux extrémités opposées du cylindre 47 ainsi qu'il est évident.
L'admission de fluide sous pression aux extrémités respec- tives du cylindre 65 en vue de déplacer le piston-valve 66 est réglée par un distributeur auxiliaire ou "diviseur" 69 (fig. 5 et 24) actionné par une partie mobile convenable de la machine, par exemple par le levier à contrepoids 54, et relié aux extrémités opposées du cylindre 65 par des tuyaux 67a et 68a de façon à commander le piston valve 66 dans le but d'admettre le fluide sous pression par les lumières 67 et 68, respectivement. Ce distributeur auxiliaire 69 peut être de toute construction propre à admettre de l'air sous pression provenant d'une source convenable, de
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préférence d'un régulateur (non représenté mais bien connu de l'homme du métier) aux extrémités opposées du cylindre 65 par les tuyaux 67a et 68a.
Dans le présent exemple, il est préférable que le distributeur auxiliaire 69 commande l'admission de l'air de façon à déplacer le piston-valve 66 au moment voulu après que le mouvement de rotation de la table a été terminé et que le déplacement relatif a été effectué entre les crémaillères 42 et 43 et le pignon 41.
Par conséquent, il est avantageux d'actionner le distributeur auxiliaire 69 par l'appareil d'entraînement déplaçable 36 et de préférence par le levier équilibreur 54, commandé par la position du piston 48 dans le cylindre 50 auquel de l'air d'une source constante convenable M est admis par l'intermédiaire d'un distributeur principal 70 commandé par le mécanisme servant à faire tourner les tables, par exemple un distributeur à mouvement alternatif 70a agencé pour être actionné aux extrémités des courses oppo- sées de l'appareil moteur à fluide sous pression, l'ampli- tude du mouvement du distributeur 70a étant déterminée par la position des vis de blocage réglables 70b.
Ainsi, un dispositif automatique simple et efficace commande:le mécanisme de rotation des tables par l'intermé- diaire d'un distributeur principal 70 qui est agencé pour être actionné lors de courses opposées de l'appareil moteur 46 et règle à son tour l'admission d'air à l'extrémité opposée du cylindre 50 pour déplacer le piston 48 et amener le pignon 41 porté par ce piston en prise avec la crémaillère opposée, l'engrenage étant ainsi prêt pour la course de rotation suivante.
En déplaçant le piston 48, le distribu- teur auxiliaire 69 est également inversé par le levier équilibreur 54, de sorte que, lors de l'admission d'air sous pression suivante, effectuée au moment voulu déterminé par le régulateur 2Q3, la position du cylindre moteur 47 change.,
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Les divers cylindres et leurs tuyaux de communication effectuent leur échappement par l'intermédiaire de ces distributeurs d'admission, ainsi qu'il est évident pour l'homme du métier, de sorte que le fonctionnement convena- ble de l'une quelconque des pièces commandées par du fluide peut être réglé sous le rapport du temps à l'aide de robinets ou obturateurs ainsi qu'il est évident.
Le bâti de la machine est construit et agencé pour envelopper les diverses parties du mécanisme de rota- tion des tables et pour les protéger contre les morceaux de verre et autres particules qui tendraient à user, obstruer ou coincer le mécanisme.
Ce bâti possède un profil sensiblement rectangulai- re et est muni à ses extrémités de roues ou roulettes 71 montées sur des essieux 72 et agencées pour rouler sur des rails 73 de façon qu'on puisse facilement amener la machine à la position de travail par rapport au bassin à verre ou l'en éloigner.
Ainsi qu'il a été dit précédemment, le bâti présente une cavité 22 constituant un réservoir contenant de l'huile dans laquelle tournent les pignons 21 reliant les tables à moules, et ce réservoir et les pignons sont recouverts par une série de plaques 23 comme représenté dans la fig. 2. De préférence, les plaques extrêmes 23 vont de l'extrémité du réservoir aux axes des colonnes 15 et 16 des tables à moules, et les plaques intermédiaires s'éten- dent à partir des axes desdites colonnes où elles se raccor- dent aux plaques extrêmes et s'adaptent étroitement aux bords de ces dernières vers le milieu de la longueur du réservoir d'huile. En outre, le bâti présente un évidement arqué 76 (fig. 4 et 6) qui est parallèle au réservoir d'huile et dans lequel est monté le cylindre 47 du mécanisme de rotation des tables.
A l'alignement de la section arquée
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76 et de la colonne 16 de la table à moules finisseurs, le bâti est convenablement évidé et agencé (voir fig. 5) pour recevoir l'appareil d'entraînement 36, qui peut être fixé au bâti par des organes convenables tels que des boulons 77, ce qui permet à l'appareil d'entraînement entier 36 d'être assemblé à l'atelier et d'être monté dans la machine ou d'en être démonté en bloc.
Une plaque-couver- cle 78 (fig. 2, 3, 4, 5 et 6) est prévue pour recouvrir le mécanisme de 'l'appareil d'entraînement et le protéger contre les particules de verre et autre matière et cette plaque est convenablement fixée au bâti, par exemple à l'ai-, de de boulons, et est munie d'un prolongement horizontal s'étendant au-dessus de l'appareil d'entraînement et servant à supporter l'arbre 40 à sa partie supérieure, en 79.
Le mécanisme particulier servant à effectuer une rotation intermittente à grande vitesse de la ou des tables à moules n'est limité en aucune façon au type particulier d'objet qu'on se propose de fabriquer sur la machine, pas plus qu'au mode de formation de la paraison, et est suscep- tible d'être adapté à diverses machines (machines de pres- sage, machines de pressage et de soufflage combinées, machines à aspiration, machines à alimentation en paraisons distinctes etc. ) dans lesquelles les moules sont montés pour effectuer un mouvement de rotation.
Toutefois, une des caractéristiques de l'invention a trait au dispositif prévu pour effectuer l'admission du verre fondu au moule de paraison par le procédé d'aspira- tion bien connu. Comme représenté, au lieu du procédé usuel consistant à plonger les moules dans la provision fixe de verre fondu, lequel procédé entraîne la présence de mécanismes de commande encombrants et lourds dans la machine, on prévoit un mécanisme servant à élever par in- termittence le niveau d'une masse de verre fondu jusqu'à un
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plan situé au-dessus du fond du moule de parai,son afin que, lorsqu'une aspiration est appliquée à l'élément de col du moule de paraison de la manière usuelle, le verre est aspiré dans ce moule qui se remplit.
Un mécanisme de ce genre peut comprendre un pot 80 à garniture réfractaire destiné à recevoir la provision de verre fondu arrivant d'un four de fusion. Ce pot 80 peut être monté pour tourner autour d'un arbre 81, comme représenté dans la fig. 1, ou peut avantageusement être monté pour pivoter autour d'un axe horizontal pour permettre de présenter des positions ou portions fraîches du verre aux moules successifs, comme représenté dans les fig. 19 .à 24 inclus.
Dans la construction de fig. l, le pot 80 est supporté par un arbre 81 et peut recevoir son mouvement de rotation à l'aide d'un engrenage convenable 82, qui peut être actionné par un engrenage réducteur recevant lui-même sa commande d'un moteur électrique ou être relié aux tables à moules par une transmission convenable (non représentée).
Pour permettre d'effectuer une élévation et un abaissement intermittents du pot 80, le poids du pot peut être contrebalancé par un contrepoids 83 monté de façon réglable sur un levier 84 relié à l'arbre 81, afin que le pot puisse facilement être soit élevé jusqu'au contact des moules, soit abaissé à l'écart des moules, à l'aide d'une pression relativement faible qui peut être exercée sur l'arbre par un dispositif convenable tel qu'un piston 85 assujetti à l'extrémité inférieure de l'arbre et coulissant dans un cylindre à air 86.
Lorsque l'air est admis à l'extrémité inférieure du cylindre 86, le piston 85 et l' arbre 81 s'élèvent pour amener le verre que ren- ferme le pot au contact de l'extrémité inférieure du moule de paraison, de sorte que l'aspiration exercée à l'extré- mité à embouchure de ce moule peut soulever le verre que
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renferme le pot et remplir le moule. Inversement, l'admis- sion d'air à l'extrémité supérieure du cylindre 86 a pour effet d'abaisser l'arbre et le pot et de les éloigner du moule pour permettre à ce dernier de tourner à l'écart de la position de cueillage.
Des moyens sont prévus pour communiquer à l'arbre un mouvement de rotation continu pendant son mouvement de monte-et-baisse, par exemple par un assemblage à rainure et languette entre le pignon commandé 82 et l'arbre 81.
Les moules de paraison et les accessoires servant à façonner la paraison dans ces moules peuvent être de toute construction convenable appropriée au but visé, mais la construction et la disposition représentées sont avan- tageuses parce qu'elles sont simples et fonctionnent d'une façon simple.
Les moules de paraison 12 sont de préférence du type composé ou sectionné bien connu et présentent avan- tageusement des conduits d'aspiration 12a (fig. 18) communiquant avec l'intérieur du moule pour contribuer à remplir le moule de verre, lorsque ce moule est soumis à une aspiration, ainsi qu'il est évident. Ces moules sont supportés par des porte-moule 87 montés à charnière sur des axes verticaux 88 dans des supports 87a fixés à la table à moules 10, et chacun d'eux est agencé pour être amené à la position d'ouverture ou à la position de ferme- ture à l'aide d'un coulisseau 89 relié mécaniquement à une came de commande 90 fixée à la colonne 15.
Les moules de col 14 faisant partie des moules ébaucheurs sont de préférence également composés de plusieurs sections montées à charnière sur l'axe 88 et normalement maintenus fermés par un ressort (non représenté)ainsi qu'il est usuel. Au-dessus du moule de col 14 et à l'alignement axial de cet élément se trouve un support 91 (fig. 1, 18 et 19)
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présentant une ouverture centrale destinée à recevoir un mandrin 92 servant à former l'embouchure. Le mandrin 92 est porté par une tige 93 coulissant dans un coussinet 94 et entourée par un ressort 95 qui tend à l'éloigner du moule de col. La tige 93 porte un galet 96 destiné à être actionné par une came 97 (fig. 1 et 19) à la position de remplissage ou de cueillage pour amener le mandrin 92 à la position voulue pour obturer l'ouverture à embouchure du moule de col.
Une aspiration peut être appliquée à l'extrémité de col du moule, à la position de remplissage ou de cueil- lage, à l'aide d'un distributeur convenable qui est comman- dé par un piston à fluide sous pression 98 et qui, lorsqu'il est amené au contact du support 91, est agencé pour établir la communication entre une source d'aspiration (non repré- sentée) et une lumière 99 du support, laquelle lumière aboutit à l'extrémité de col et au conduit 12a du moule ébaucheur, dans le but ,le remplir le uoule de verre ainsi qu'il est évident.
Après le remplissage du moule, le mouvement de ce moule éloigne le galet 96 de la came 97 en permettant au ressort 95 de retirer du moule de col le mandrin servant à façonner l'embouchure. Du fluide sous pression peut alors être admis à l'extrémité à col du moule par un conduit 100 traversant le support 91 et le porte-moule et commandé par un distributeur oscillant convenable 101 situé au-dessous de la table à moules 10. Ce "contre-souf- flage" de la paraison est de préférence effectue,ainsi qu'il est bien connu de l'homme du métier, pendant que la paraison est emprisonnée dans le moule ébaucheur par un couvercle convenable, qui peut être du type pivotant analogue aux plaques de fond décrites ci-après des moules ébaucheurs, ou à l'aide de la cisaille, comme représenté.
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On remarquera que cet air de "contre-soufflage", quoique admis par l'intermédiaire du moule de col, est séparé des conduits d'aspirafion aboutissant à ce moule et au moule ébaucheur, de sorte que l'application d'air comprimé de "contre-soufflage" est limitée à l'extrémité à col de la paraison.
Les mouvements successifs de la table à moules ébaucheurs transportent le moule chargé vers la position de transfert, et lorsque les moules ébaucheurs 12 sont sur le point d'atteindre cette position, ils sont Couverts lentement par la came 90a,ce qui laisse la paraison pendante dans le moule de col fermé 14. Les moules finis- seurs ouverts 13 sont entraînés en synchronisme avec les, moules ébaucheurs vers la position de transfert, et au moment où ils sont qur le point d'atteindre cette position, ils sont fermés lentement de la façon qui sera décrite ci- après autour de la paraison exposée qui se rapproche, de sorte que lorsque les tables viennent au repos, les moules finisseurs ont été partiellement refermés autour de la paraison, qui est toutefois encore supportée par le moule de col (voir fig. 1).
Les moules finisseurs 13 sont,de préférence faits en plusieurs pièces supportées dans des porte-moule 102 montés à charnière autour d'un axe 103 et agencés pour être amenés aux positions d'ouverture et de fermeture par un coulisseau 104 muni d'un galet 105 qui coopère avec une came 106 portée par la colonne 16 comme dans le cas des moules ébaucheurs. Le fond 107 du moule est agencé pour fermer l'extrémité inférieure du moule ainsi qu'il est évident. pour effectuer le transfert de la paraison de la table à moules ébaucheurs 10 à la table à moules finis- seurs 11, un dispositif convenable est prévu pour dégager
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le moule de col de la paraison et effectuer la fermeture finale du moule finisseur autour de la paraison.
De préfé- rence, les moules de col sont ouverts un peu avant l'achè- vement de la fermeture du moule finisseur, de sorte que la partie de col de la paraison ne risque pas d'être arrêtée ou éraillée. Ainsi qu'il a été dit précédemment, les pistons 108 et 109 actionnés par du fluide sous pression (voir fig.
24) sont montés respectivement au-dessus des moules ébaucheras et des moules finisseurs, le piston 108 étant agencé pour actionner un levier pivotant 110 muni d'une partie 111 entrant en prise avec le moule de col. Le piston 109 est agencé pour entrer en prise avec une partie reliée au moule finisseur au moment où ce moule arrive à la position de transfert. L'admission d'air sous pression aux extrémités convenablee de ces pistons fait mouvoir ceux-ci de façon à fermer le moule finisseur autour de la paraison et, en même temps, à dégager les moules de col de la paraison, celle-ci pouvant ainsi être supportée entièrement par le moule finisseur.
De préférence, pn règle le dégagement des
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/cômme moules de col à l'aide de robinets ou obturateurs montés </ sur les tuyaux à air/indiqué dans la fig. 24m de façon- que ce dégagement puisse,,4 avoir lieu juste avant l'achèvement de la fermeture des moules finisseurs.
La continuation du mouvement de la table à moules finisseurs fait mouvoir le moule finisseur vers une station d'évacuation et, pendant ce mouvement, la bouteille reçoit sa for.ne finale par soufflage à l'aide d'une tête de souffla- ge 94, de la façon usuelle. Le mécanisme servant à régir la mise en marche, la durée ainsi que le volume et la pression du soufflage final peut être de tout type convenable. un mécanisme est prévu pour enlever automatiquement les bouteilles soufflées de la machine après l'ouverture des moules finisseurs au moment où ces moules sont sur le
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point d'atteindre la station d'évacuation ou d'extraction, à l'aide de la came 106 de commande des moules (voir fig. 7).
Dans l'exemple représenté (voir fig. 7 à 12), le mécanisme extracteur comprend un organe rotatif portant des dispositifs de préhension agencés pour serrer et enlever l'objet de la plaque de fond du moule et, après rotation, pour l'en enle- ver et le déposer sur un support convenable, par exemple sur un transporteur 112 aboutissant à un four à recuire (non représenté).
Le mécanisme extracteur peut comprendre un arbre vertical 113 supporté de façon à pouvoir tourner, à son extrémité inférieure, dans un palier 114 prévu à l'ex- ,' trémité externe d'un bras de support 115 fixé à l'aide de boulons au bâti de la machine (voir les fig. 7 et 8), cet arbre étant en outre supporté de façon à pouvoir tourner, à son extrémité supérieure, dans un bras de support 116 portépàr l'extrémité supérieure de la colonne 16 de la table à moules finisseurs.
L'extrémité externe du bras de support 115 est évidée en 117 pour constituer un réservoir 1 d'huile destiné à un engrenage convenable 118 reliant l'ar- bre 113 à un arbre horizontal 119 qui est supporté par un palier 120 et par le bras 115 et est agencé pour tourner, lorsque la table tourne, grâce à un pignon d'angle 121 engrenant avec une couronne dentée 122 portée par la table.
Une plaque de garde circulaire 123 peut avantageusement être fixée au couvercle 23 du bâti, cette plaque entourant les roues dentées 121, 122 de façon à les protéger contre les particules de verre et autres matières étrangères.
Une série de dispositifs de préhension 124 sont convenablement montés sur les extrémités externe's des bras 125 d'un support 126 claveté comme indiqué en 127 pour tourner avec l'arbre 113 et dont on peut régler la po- sition sur cet arbre à l'aide d'un collier de serrage 128 coulissant sur l'arbre, ce qui permet de régler la position
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verticale du support 126 et des dispositifs de préhension 124 pour effectuer le serrage et l'enlèvement d'objets de hauteurs variables.
Les extrémités externes des bras 125 du support 126 sont de préférence constituées par des douilles 129 dans lesquelles sont montés de façon à pouvoir tourner des cylindres 130 dont les pistons 131 sont munis de tiges creuses 132 coulissant à travers des presse-étoupe 133 montés dans les extrémités inférieures des cylindres.
L'extrémité inférieure de chacun des cylindres 130 porte deux bras de support 134 s'étendant vers le bas et présen- tant des fentes allongées 135 dans lesquelles est montée de façon coulissante uiie goupille transversale 136 qui traverse une fente allongée 137 ménagée dans la tige de pis- ton creuse 132. La tige 132 renferme un poussoir à ressort 138 qui prend appui contre la goupille transversale 136 pour maintenir cette goupille dans l'extrémité inférieure de la fente allongée 135 des bras 134. Deux organes de préhension 139 pivotent en un point intermédiaire de leur longueur sur la goupille transversale 136, et leurs extré- mités externes sont reliées avec jeu, par des mâchoires 140 portant des goupilles 141, à des prolongements latéraux 142 de la tige de piston 132.
Lorsque le piston 131 occupe dans son cylindre 130 la position inférieure représentée dans les fig. 11 et 12, le poussoir à ressort 138 maintient la goupille transversale 136 et les parties supportées de façon pivotante des organes de préhension 139 dans l'extré- mité inférieure des fentes 135 des supports 134, ce qui maintient les organes de préhension dans une position élevée, comme représenté en trait plein dans la fige 11, les dispo- sitifs de préhension pouvant ainsi être amenés au-dessus des objets. Lorsqu'il est désirable que l'objet soit serré, de l'air est admis à l'extrémité inférieure du cylindre 130 pour soulever le piston 131 que renferme ce cylindre.
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Pendant la première partie de ce mouvement, les prolonge- ments 142 de la tige de piston 132 s'élèvent à la position marquée en pointillé dans la fig. 11 pendant que la goupille transversale 136 reste dans une position sensiblement fixe à la partie inférieure de la fente 135 en raison de la pression exercée sur elle par le poussoir à ressort 138.
Ceci effectue un mouvement de pivotement des organes de préhension 139 vers le bas de façon à serrer l'objet soufflé! dans la machine préparatoirement à son enlèvement, et la disposition est de préférence telle que les organes de préhension serrent l'objet immédiatement au-dessous de la bague de la bouteille. La longueur de la course du piston 131 dansson cylindre 130 est un peu plus grande que la longueur de la fente 137 dans la tige de piston creuse 132, de sorte que lorsque le piston 131 est sur le point d'atteindre la partie supérieure de sa course, l'extrémité inférieure de la fente 137 de la tige de piston vient buter contre la goupille transversale 136 et effectue l'élévation des organes de préhension et de l'objet au-dessus de la plaque inférieure du moule sur laquelle ce dernier reposait jusqu'alors.
Dans la rotation suivante de la table à moules finisseurs, l'objet est déplacé de la position qu'il occupait dans la machine à une position située au-des-, sus du transporteur 112 et, pendant la période d'arrêt suivante de la table à moules, la pression d'air régnant dans les cylindres 130 peut être inversée pour effectuer le dépôt de l'objet sur le transporteur de la manière usuel- le.
Pour effectuer l'extraction de certains types d'ob- jets, par exemple de bouteilles étroites ou de bouteilles à panneaux latéraux et de certains types d'objets plats, il.' est désirable de déposer l'objet sur le transporteur de façon que son côté plus long soit sensiblement aligné avec
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la direction du mouvement du transporteur dans le but d'éviter le basculement ou chute de l'objet pendant qu'il se meut sur le transporteur. A cet effet, il est nécessaire de faire tourner l'organe de préhension pendant qu'on enlève l'objet de la machine de façon à le placer conve- nablement sur le transporteur. Ceci peut être réalisé avan- tageusement à l'aide du mécanisme représenté dans les dessins, qui comprend un organe de support à deux bras 144 porté par une partie du support fixe 116.
Un des bras 145 du support 144 présente une fente allongée 146 dans laquel- le est montée de façon à pouvoir être déplacée verticalement une butée filetée 147 agencée pour être amenée sur le chemin des organes de préhension des objets pendant que ces organes tournent de la machine au point de dépôt sur le transporteur. L'autre bras 148 du support 144 porte une butée analogue 149 agencée pour être amenée sur le chemin parcouru par l'organe de préhension dans son retour de la position qu'il occupe au-dessus du transporteur à la machine.
La surface supérieure de chaque cylindre 130 est munie de deux butées ou nervures 150 et 151, la nervure 150 étant normalement disposée radialement par rapport à la table à moules finisseurs lorsqu'elle occupe la position voulue pour serrer l'objet et à l'alignement axial de la bouteille allongée indiquée en pointillé dans la fig. 9.
Pendant la rotation des organes de préhension de la machine au point de dépôt de l'objet sur le transporteur, la nervure 150 entre en contact avec la butée 147 et fait tourner le cylindre 130 dans sa douille 129, ce qui fait tourner axia- lement les organes de préhension et les objets portés par ces organes pour effectuer la mise en position de la bou- teille allongée dans la direction longitudinale du trans- porteur, comme représenté. Au retour de l'organe de préhen- sion pendant la rotation suivante dudit organe revenant de
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la position qu'il occupait au-dessus du transporteur à sa position au-dessus du moule finisseur de la machine, la nervure 151 entre en contact avec la butée 149 du bras 148 pour effectuer l'oscillation ou rotation de retour du cylindre 130 dans sa douille de support 129.
Il est évident que l'admission d'air aux cylindres respectifs 130 du dispositif extracteur peut être telle que lorsque l'air est admis à l'extrémité inférieure du cylindre qui se trouve au-dessus du moule finisseur pour effectuer le serrage et l'élévation de l'objet, l'air que renferme le cylindre opposé peut être admis à son extrémité supérieure pour effectuer l'abaissement du piston et le dépôt de l'ob- jet sur le transporteur. Ces deux opérations s'effectuent simultanément pendant la courte période d'arrêt de la table à moules.
A cet effet, les douilles 129 présentent, des lumières opposées 152 et 153 reliées respectivement aux extrémités supérieure et inférieure à l'aide de fentes 152 a et 153a et des rainures 154 a et 155a aboutissant à des conduits 154 et 155 prévus aux extrémités opposées du cylindre 130. L'admission d'air à ces cylindres peut être effectuée à l'aide de deux tuyaux 156 et 157 montés sur le bras 116 et reliés respectivement à des branchements 156a et 157a portés par l'arbre rotatif 113 et aboutissant aux lumières 152 et 153 reliées aux extrémités opposées des cylindres correspondants 130, le tuyau 156 étant relié à la lumière 152 d'une des douilles 129 et à la lumière 153 de l'autre douille, tandis que le tuyau 157 est relié aux autres lumières 153 et 152, respectivement.
L'admission d'air aux tuyaux 156 et 157 peut être commandée par toute pièce appropriée de la machine, par exemple par le distri- buteur de commande principal 70 qui est agencé pour être actionné aux extrémités des courses opposées du piston ou appareil moteur 45 servant à faire tourner les tables, comme
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représenté dans la fig. 24.
Pour permettred'envelopper les tuyaux de façon à les protéger contre des détériorations par des pièces mobiles de la machine, on fait de préférence passer ces tuyaux à travers le support creux 116 et on les relie à des lumières prévues à l'extrémité externe dudit support, où ils communiquent avec des lumières ménagées dans l'extré- mité supérieure de l'arbre 113 tourillonnant dans le sup- port. La lumière communiquant avec le tuyau 156 communique avec la rainure circonférentielle 158 ménagée près de l'ex- trémité supérieure de l'arbre 113, et cette rainure communique avec un conduit vertical 159 aboutissant aux branchements 156a, l'extrémité supérieure du conduit 159 étant bouchée comme indiqué en 159a.
La lumière qui communique avec le tuyau 157 communique d'autre part avec la lumière 160 du support 116 et communique par un conduit contournant l'extrémité de l'arbre 113 avec un conduit vertical 161 ménagé dans l'arbre et aboutissant aux bran- chements 157a. On remarquera que lorsqu'une pression d'air règne dans le tuyau 156, le tuyau 157 est à l'échappement et il en est de même des branchements 156a et 157a. Il ressort des fig. 7, 10, 11 et 24 que lorsqu'une pression d'air est appliquée par l'intermédiaire du branchement 156a à l'extrémité inférieure du cylindre 130 dans la posi- tion de serrage de l'objet, une pression d'air est également appliquée par l'intermédiaire du branchement 156a à l'extré- mité supérieure du cylindre situé au-dessus du transporteur, pour déposer l'objet.
De même, à ce moment, les branche- iuents 157 et 157a aboutissant à l'extrémité inférieure du cylindre situé au-dessus du transporteur et à l'extrémité supérieure dü cylindre servant à serrer l'objet dans la machine sont à l'échappement, de sorte que ces opérations inverses simultanées des deux organes de serrage peuvent
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être régies par un distributeur unique de la machine.
Un grand nombre des pièces de la machine qui-sont actionnées par du fluide sous pression, comme le piston 46 actionnant les tables, le piston 48 servant à déplacer le pignon et les pistons 131 coulissant dans les cylindres extracteurs 130, n'effectuent qu'un seul mouvement pendant chaque cycle ou.période d'arrêt des tables, et il en résulte que le fonctionnement de ces organes peut être régi d'une façon adéquate par le distributeur d'air principal 70.
D'autres parties de la machine, par exemple le piston 109 servant à fermer les moules finisseurs, le piston 108 servant à ouvrir les moules de col, le piston 85 servant à élever le pot à verre et le piston 98 actionnant le distri- buteur d'aspiration doivent effectuer une course de commande et une course de retour ou de rappel pendant chaque cycle ou période d'arrêt de la machine et doivent par conséquent être commandés par un distributeur convenable permettant des mouvements de commande et de retour de ce genre.
Une cons- truction de distributeur appropriée au but visé, et qu'on . appellera, dans un but de commodité, distributeur de "rappel" est représentée dans les fig. 14,15 et 24 et peut être du type rotatif comprenant une boîte 162 dans laquelle est montée une clé de robinet rotative 163 portant une série de galets 164. Ce distributeur est convenablement monté sur la machine, par exemple à l'aide d'un support 165 destiné à être fixé au bâti dans une position telle qu'il puisse être. actionné par un des éléments d'une série de nervures 166 faisant partie de la table à moules 10, vers le commencement de chaque mouvement de rotation de la table. La boîte 162 présente une série d'orifices d'entrée 167 et 168 destinés à être reliés par des tuyaux 169 et 170 aux orifices d'échap- pement correspondants du distributeur d'air principal 70.
La boîte 162 présente deux lumières de sortie opposées 171.et
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172 reliées respectivement aux tuyaux à air 173 et 174. La lumière 171 fournit de l'air: - au tuyau 173 aboutissant à l'extrémité avant du cylindre effectuant le dégagement du moule de col, dans le but de rappeler le piston 108; à l'extrémité avant du cylindre servant à fermer le moule finisseur, dans le but de rappeler le piston 109; à l'extré- mité supérieure du cylindre servant à déplacer le pot à ver- re, dans le but d'effectuer le déplacement de son piston ou du pot à verre hors de la position de cueillage du moule ébaucheur; et à l'extrémité avant du distributeur d'aspi- ration pour couper l'aspiration.
La lumière d'échappement 172 de la boîte 162 fournit de l'air au tuyau 174 qui aboutit aux extrémités opposées du cylindre de fermeture des moules finisseurs, du cylindre servant à dégager le moule de col, du cylindre servant à déplacer le creuset à verre et du distributeur d'aspiration, respectivement, dans le but d'effectuer la fermeture du moule finisseur, le dégagement des moules de col, l'élévation du pot à verre et l'application d'un vide dans les moules ébaucheurs lorsque la table atteint l'ex- trémité de son mouvement de rotation comme il sera décrit plus loin.
La clé 163 du distributeur de rappel présente des conduits transversaux supérieur 175 et inférieur 176, disposés à angle droit l'un par rapport à l'autre, le premier étant agencé pour faire communiquer la lumière d'entrée 167 avec l'extrémité supérieure d'un conduit vertical 177 ménagé dans la paroi opposée de la boîte et communiquant avec l'orifice de sortie 172, et le second étant agencé pour faire communiquer la lumière d'entrée 168 avec l'extrémité inférieure du conduit 177 aboutissant à l'orifice de sortie 172.
La clé 163 présente en outre deux rainures opposées 178 agencées pour faire communiquer la lumière d'entrée 167
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avec la lumière de sortie 171 et une autre paire de rainures 179 agencées pour faire communiquer la lumière d'entrée 168 avec la lumière de sortie 171.
Il ressort de ce qui précède que lorsque le piston 46 servant à actionner les tables atteint l'extrémité de sa course et que les tables à moules s'arrêtent, le distribu- teur 70 est amené à la position indiquée dans la fig. 24 ,et admet de l'air au tuyau 170 pour faire engrener le pignon 41 avec la crémaillère 43 dans le but d'admettre de l'air au tuyau 156 pour effectuer le serrage de l'objet à la sta- tion d'évacuation de la machine et déposer l'objet sur le transporteur, et de fournir de l'air sous pression à la lu- mière 168 du distributeur de rappel le 2.
On supposera que le distributeur de rappel 162 occupe la position de fig. 24 dans laquelle sa lumière 176 fait communiquer les lumières 168 et 172. L'air admis au tuyau 170 par le distributeur 70 passera par la lumière 168, les conduits 176 et 177 et l'orifice de sortie 172 au tuyau 174 pour régir les mouvements du piston 109 servant à fermer le moule finisseur, du piston 108 servant à ouvrir le moule de col, du piston 98 servant à exercer une aspira- tion et du piston 85 servant à élever le pot à verre.
Comme ces divers mécanismes doivent être dans leur position de repos ou inversée avant que les tables soient de nouveau arrêtées, il est nécessaire que le distributeur de rappel 162 gouverne le renversement de l'air vers les cylindres respectifs avant le déplacement suivant du distributeur 70.
Toutefois, ainsi qu'il a été expliqué précédemment, le déplacement du distributeur 70 dans le but d'admettre de l'air au tuyau 170 effectue aussi le déplacement du piston 48 et le déplacement du distributeur 69 pour renverser le piston-valve 66 lorsque l'air arrive du régulateur et pour faire mouvoir ensuite le piston 46 actionnant les tables dans
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sa course suivante. Dans la rotation de la table à moules, un des doigts 166 de cette table entre en contact avec un des galets 164 de la clé 163 et fait tourner cette clé d'un quart de tour, ce qui l'amène à la position de fig.
15. Ceci a pour effet de couper l'admission d'air à la lumière 172 et au tuyau 174, d'admettre l' air au tuyau 173 par la lumière 171, la rainure 179 et la lumière 168 et de mettre le tuyau 174 à l'échappement par le conduit 175 qui relie la lumière 172 à la lumière 167. La clé 163 occupera cette position pendant le mouvement suivant conu- niqué au distributeur 70, qui effectuera l'admission d'air sous pression par le tuyau 169 et mettra le tuyau 170 à l'échappement. Dans cette position, l'air du tuyau 169 pas- sera par la lumière 167, les conduits 175,177 et l'orifice de sortie 172 au tuyau 174 pour actionner les divers dis- positifs de commande à fluide sous pression qui exigent des cycles de travail complets pour un seul mouvement de rotation de la table.
En même temps, le tuyau 173 sera mis à 1'échappement par la lumière 171, la rainure 179 et la lumière 168 reliée au tuyau 170 qui est alors à l'échappe- ment .
Le fonctionnement des divers mécanismes actionnés par du fluide sous pression peut avantageusement être réglé et régi de façon variable en ce qui concerne le temps et la vitesse par des obturateurs convenables montés sur les tu- yaux à air comme indiqué par de petits rectangles dans la fig. 24.
Ainsi qu'il est bien connu de l'homme du métier, le verre, qu'on peut faire fondre dans un bassin ou four de fusion T de la construction usuelle (voir les fig. 19,20 et 21), coule sous forme d'un courant continu par une buse S et tombe dans un pot ou creuset 80 de dimensions appro- priées et dans lequel sont prélevées les charges des moules,
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le remplissage du pot étant, réglé par un registre ccnve- nable G proportionnellement à la quantité de verre prélevée dans le pot de façon que le niveau de verre que renferme le pot reste sensiblement constant. Le pot peut être de toutes formes et constructions désirables et appropriée.:;
au procédé' précédemment décrit, comme par exemple un pot rotatif (fig. 1), mais il possèdera cle préférence un forme rectan- gulaire et une extrémité avant, allongée transversalement 180 constituant une chambre ou zone de cueillage de longueur; considérable, comme représenté dans les fig. 20 à 23 inclus.
Le corps du pot est de préférence divisé lorgitudi- nalement par une cloison 181 constituant des conduits d'admission distincts 182 et 183 dont le premier aboutit à la chambre de cueillage pour fournir du verre frais à cette chambre et le second part de ladite chambre pour en extraire le verre refroidi. Les conduits 182 et 183 sont reliés par un conduit transversal 184 prévu à l'arrière du pot, de préférence au point où le courant de verre du bassin T pénètre dans le pot, afin que la fourniture con- tinue du verre plus chaud contribue à réchauffer et porter à la température uniforme désirée le verre refroidi revenant du conduit 183.
De préférence, la partie avant de cloison' 181 s'étend en travers de la sone de cueillage 180 et du bord avant du pot et est avantageusement un peu plus basse à cet endroit pour constituer un canal 185 dans le but de permettre le mouvement des moules et defaciliter l'écoule- ment du verre en travers de la chambre de cueillage pen- dant l'opération de cueillage du verre.
Suivant l'invention, le pot est avantageusement monte pour osciller ou pivoter, dans le but d'effectuer l'élévation et l'abaissement périodiques de son extrémité avant ou de cueillage 180. A cet effet, il est monté de
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façon ;, pouvoir pivoter autour d'un axe ou organe équi- valet t 186 prévu près de son extrémité arrière et fixé à un support convenable le? En outre, il est sensiblement équilibré sur son support à pivot il' aide d'un contrepoids
188 fixé de façon réglable à un bras 189 ou d'un ressort 188a (fig. 19).
Un dispositif est prévu pour élever et abaisser périodiquement l'extrémité avant, du pot, qui peut être de construction convenable. Dans la construction des fig.
19 à 24, un a prévu un glet 190 fixé sur la face de dessous du pot 80 par un bras 191 et coopérant avec la face périphérique d'une came 192 fixée à un arbre 193 tournant continuellement. La saillie de la cane 192 est depréférence en deux pièces fixées l'une à l'autre de façon réglable à l'aide d'un assemblage à boulon et ferte 184 pour permettre de faire varier la longueur effective de la saillie et le temps correspondant pendant lequel le pot est maintenn élevé en conformité avec la vitesse du mouve- ment des moules et le tomps pendant
lequel les moules res- tent à la position de cueillage au-dessus de l'extrémité avant du pot.
Le conduit de retour 183 du pot est de préférence muni d'une séri-- de cloisons ou éléments rie barrage trans- versaux 195 agencés pour rrêter successivement les parties refroidies du verre revenant par ce conduit et pour retarder le contre-courant de toute partiede ce verre revenant dans la chambre de oueillage 180 comme représenté dans la fig.
22. L'élément de barrée avant peut avantageusement posséder la même hauteur @e la part Le avant 185 de la cloison .-..'diane, et l'élément de barrage arrière peut être un peu plus haut.
On se rend compte que lorsque l'extrémité avant du pot s'élève, le verre, dont le niveau tend à rester horizontal, coulera vers l'arrière du pot et, comme il est
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emprisonné dans le conduit de retour 183, il ce déversera graduellement) à mesure que l'extrémité avant s'élève, par- dessus les cloisons ou elements ne parrage successifs 195.
Comme les parties refroidies du verre flottent pendant quelque temps sur le bain de verre plus chaude elles seront progressivement déplacées dans le conduit lE?3 vers l'arrière du pot ou vers le conduit 184 où elles e mélangeront avec le verre chaud et frais arrivant du bassin et péné- treront dans le conduit d'admission 182..De préférence, la partie principale du pot est recouverte d'un chapeau 196 qui n'expose que 1'extrémité avant de la chambre de cueillage;
et plusieurs brûleurs 197 seront avantageusement montés sur ce chapeau pour réchauffer le verre refroifi pendant son passage à travers le conduit 183.
Après le cueillage ou transfert du verre du pot 80 à l'intérieur du moule ébaucheur 12, la charge cueillie peut être détachée de la provision de verre que renferme le pot par un dispositif cisailleur convenable représenté ici sous forme d'une lame (le cisaille 198 montée sur un arbreoscillant 199 entre la table à moules ébaucheurs et le pot (voir fig. 19 et 20) à une hauteur convenable pour se mouvoir en travers et. au contact de la face infé- rieure des moules de cueillais et on cisailler le filet de verre.
La lame peut être actionne par tout dispositif convenable tel qu'un piston 200 actionné par du fluide sous pression, et coulissant dans un cylindre a extrémité ouverte 201. De préférence, la cisaille est actionnée lorsquele moule a été amené au-dessusde l'extrémité avant de la cloison 185. A ce moment, le pot peut être suffi- samment descendu pour permettre à la cisaille de se mouvoir en travers des bords supérieurs de ses parois. Par suite, le cisaillement succède immédiatementau commencement du mouvement de rotation des moules.
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Dure la machine représentée, le fonctionnement du moteur 2C1 actionnant la cisaille peut avantageusement être régi sous le rapport du temps par le distributeur de rappel 163 (fig. 24), et en particulier parle tuyau 173 alimenté par ce distributeur et recevant l'air sous pression aussitôt après que les tables à moules ont commencé leurs mouvement de rotation. Kinsi, ce distributeur de rappel peut =vanta-
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eu;:e..enC ,:,cxwir, par l'entremise au tuyau l'3, à actionner le piston 200 de façon à faire pivoter la lame 198 en travers de la face inférieure du moule au moment voulu.
L'admission d'air ,Du-- pression du tuyau 173 à l'extrémité arrière du cylindre 201 est commandée par un distributeur corvenable 202 (fig. 24) consistant de préférence en un piston-valve lui reçoit ce l'air d'une source convenable telle que, par exemple, le régulateur 203 convenablement accouplé à l'arbre 193 de la came de levage du pot. L'air du régulateur 203 est admis à l'extrémité du piston-valve 202 avant que les moules commencent leur mouvement,
ce qui amène le piston- valve 202 à la position voulue pour permettre à l'air du tuyau 173 du distributeur de rappel 163 d'actionner la ci- saille au moment où le moule arrive au-dessus de la cloison 185. Après le cisaillement, il est nécessaire de ramener la cisaille à sa position normale pour permettre l'élévation suivante du pot, et ceci peut être effectué en faisant passer l'air du tuyau 173 à l'une des extrémités du piston-valve 202 par un tuyau de by-pass 204 après que le piston 200 a effectué sa course de travail.
Bien entendu, on pourrait adopter d'autres dispositions pour actionner le moteur de la cisaille, par exemple en commandant directement ce moteur 203 par le régulateur grâce à une lumière distincte de celle qui fournit l'air au distributeur auxiliaire 69. Dans ce cas, le piston-valve 202 peut être supprimé.
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Les avantages de l'invention résident dans la simplicité de sa construction, dans l'économie et la vitesse des opérations, dans le fait qu'elle peut être adaptée à différents genres d'objets, dans la diminution des déchets ou d'objets défectueux et dans la facilité avec laquelle les pièces du mode de réalisation préféré peuvent être rempla- cées en vue de réparations ou de la fabrication d'objets de dimensions ou caractères différents. ITn autre avantage réside dans la circulation perfectionnée établie et mainte- nue dans le pot à verre et évitant les irrégularités et les zones minces de l'objet.
Le mécanisme servantà faire tourner les tahles à moules est de construction simple, de commande simple et de fonctionnement positif et permet de maintenir pour les diverses opérations de fabrication les mêmes intervalles de temps que dans les machines intermittentes existantes du type Lynch avec une augmentation sensible de la production par rapport à celle des machines intermittentes existantes de ce genre.
Les divers mécanismes de la machine qui sont soumis à la plus grande u.sure, comme par exemple l'appareil d'entraînement 36, les pignons 21 et d'autres pièces, peu- vent être assemblés à l'atelier et sont facilement rempla- çables dans la machine sous forme d'unités complètes en soi, ce qui diminue notablement le temps pendant lequel on est obligé d'arrêter la machine lorsque des réparations sont nécessaires. En outre, les engrenages tournent dans l'huile et sont protégés contre les matières étrangères.
La commande automatique simple de la machine, qui comprend le minimum d'organes distributeurs, assure un fonctionnement positif; et la disposition du pot de cueillage du verre et la simplicité de sa commande simplifient notablement le problème du cueillage et la construction de la table à moules ébaucheurs.
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Aini qu'on l'a dit précédemment, la commande individuelle prévue pour chaque opération de fabrication permet de régler les conditions pour les adapter aux besoins exacts de chaque bouteille ou article à fabriquer, permet aussi aux diverses phases nécessaires dans le travail du verre de progresser d'une façon continue et régulière sans être interrompues par des périodes qui tendent à refroidir le verre ou à le rendre impropre à un travail satisfaisant et augmente la production de bouteilles vendables.
En outre, la rotation des tables à moules de la machine est plus régulière et graduelle que dans les machines intermi- tentes antérieures dans lesquelles chacune des phases de rotation devait être accomplie très rapidement et qui pro- voquaient une usure rapide et des ruptures fréquentes ainsi que des objets défectueux.
Le mécanisme de rotation de la présente machine, qui comprend la roue à encoches et son dispositif de commande, permet à la charge d'être reçue graduellement à mesure que le galet pénètre dans une des entailles de la roue,la vitesse augmentant progressivement à mesure que le galet pénètre dans l'encoche et la rotation des tables ralentissant graduellement à mesure que le galet sort de l'encoche, ce qui produit une rotation plus graduelle et plus régulière des tables et évite par suite les détériora- tions auxquelles les objets sont soumis dans les moules par l'effet du fouettage violent du mécanisme de rotation des machines intermittentes antérieures.
D'autres avantages résident dans la simplicité de la construction, en particulier du mécanisme servant à faire tourner les tables, en ce sens que, entre les cycles, il suffit de déplacer un seul élément (le pignon 41) alors que, dans les machines antérieures actionnées par du fluide, le dispositif raoteur devait être débrayé de la table, puis
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réembrayé avec cette table, et celle-ci devait être verrouillée et déverrouillée entre deux mouvements con- sécutifs. Dans la présente machine, le piston et la crémaillère de commande sont reliés en tout temps à la table, et la crémaillère, qui agit par l'entremise des deux galets 35 engagés dans les encoches de la roue à encoches, verrouille les tables et les empêche de tourner pendant les périodes d'arrêt dé l'appareil moteur.
En outre, la suppression de la course à vide de l'appareil moteur, laquelle course était nécessaire dans les machines intermittentes antérieures, diminue notablement la con- sommation d'air comprimé.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux détails de construction représentés et décrits, qui n'ont été indiqués qu'à titre explicatif, et comprend les équivalents connus de l'homme du métier.