FR2488594A1 - Appareil de fabrication d'objets de verre creux ainsi qu'un ensemble de distribution, un mecanisme a moule de bague, un mecanisme a verin, un mecanisme a tete de soufflage, et un mecanisme de transfert pour un tel appareil - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES MACHINES DE FABRICATION D'OBJETS DE VERRE CREUX. ELLE SE RAPPORTE A UNE MACHINE COMPORTANT PLUSIEURS ENSEMBLES 36 DE FABRICATION D'OBJETS, TELS QUE CHAQUE ENSEMBLE FABRIQUE AU MOINS SIMULTANEMENT DEUX OBJETS. PAR EXEMPLE, IL COMPORTE DES MOULES DE BAGUE COOPERANT AVEC DES MOULES EBAUCHEURS 44 ET DES POINCONS 438, ET AVEC DES MOULES FINISSEURS 88 ET DES PLAQUES DE FERMETURE 90. UN DISPOSITIF 39 TRANSMET DES PARAISONS A CHACUN DES MOULES EBAUCHEURS 44. APPLICATION A LA FABRICATION DES OBJETS DE VERRE CREUX.

Description

La présente invention concerne une machine de fabri-

cation de verre creux du type pressé-soufflé, dans laquelle

une paraison subit d'abord un pressage dans un moule ébau-

cheur, sous l'action d'un poinçon, et est ensuite soufflée à sa configuration finale dans un moule finisseur, et elle concerne aussi un appareillage auxiliaire destiné à une telle machine. Celle-ci est du type décrit par exemple dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique NO 1 979 211. Une machine couramment

utilisée dans l'industrie verrière actuellement et qui a pra-

tiquement la structure décrite dans ce brevet est la machine "Emhart H28". Ce type de machine est à rotation continue à une seule tourelle, ayant plusieurs ensembles individuels de fabrication montés afin qu'ils tournent autour de l'axe de la machine. Ces machines sont disponibles avec des nombres

différents d'ensembles individuels de fabrication, et compor-

tent par exemple 6, 12 ou 18 sections. Chaque ensemble indi-

viduel de fabrication forme un objet de verre creux, à

chaque tour ou cycle complet de la machine.

Comme indiqué précédemment, la machine de fabrica-

tion de verre creux du type décrit dans le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique NI 1 979 211 ne forme qu'un seul

objet creux par section à chaque tour ou cycle de la machine.

Une caractéristique importante de l'invention est qu'une ma-

chine à tourelle rotative peut former plusieurs objets dans chaque ensemble individuel de fabrication, à chaque tour ou

cycle de la machine. Ainsi, la machine selon l'invention com-

porte plusieurs ensembles individuels de fabrication ayant

chacun plusieurs moules ébaucheurs et plusieurs moules finis-

seurs, si bien que plusieurs objets de verre creux peuvent

être fabriqués dans un seul ensemble pendant un cycle.

En outre, la machine selon l'invention a divers perfectionnements par rapport à la machine précité H-28. Plus précisément, elle comporte des perfectionnements concernant

la structure du moule de bague, la déconnexion rapide du mou-

le de bague, un plateau inférieur rotatif original, un dispo-

sitif original de pulvérisation de moule finisseur, un méca-

nisme perfectionné de commande de tête de soufflage et une

disposition globale originale. En outre, l'ensemble de distri-

bution des gouttes de verre aux moules ébaucheurs de chaque ensemble individuel de fabrication a des caractéristiques originales, de même que le mécanisme de prélèvement et le

mécanisme de transfert.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite

en référence aux dessins annexés sur lesquels:

la figure 1 est une élévation schématique représen-

tant la machine et l'ensemble de distribution selon l'inven-

tion, deux ensembles de fabrication seulement étant repré-

sentés; la figure 2 est une élévation schématique agrandie représentant les différents éléments d'un ensemble individuel de fabrication de la machine selon l'invention;

la figure 3 est une vue schématique en plan repré-

sentant la disposition relative des différents éléments de la machine, avec le mécanisme de prélèvement et le mécanisme de transfert selon l'invention;

la figure 4 est une vue schématique en plan repré-

sentant la disposition relative des différents éléments de la machine lorsque celle-ci tourne autour de son axe la figure 5 est une vue en plan! de l'ensemble de

distribution selon l'invention; -

la figure 6 est une vue schématique en plan repré-

sentant la disposition relative des différents éléments de l'ensemble de distribution par rapport aux moules ébaucheurs la figure 7 est une coupe partielle de l'ensemble de distribution, suivant la ligne 7-7 de la figure 5; la figure 8 est un schéma de principe du circuit pneumatique de commande destiné à déplacer les cuillers entre leurs positions interne et externe s

la figure 9 est une vue partielle en plan des méca-

nismes de commande d'un ensemble individuel de fabrication, les moules de bague étant supprimés par raison de clarté; la figure 10 est une coupe suivant la-ligne 10-10 de la figure 9, mais comprenant le moule de bague;

la figure 11 est une vue en plan de l'ensemble com-

prenant le moule de bague et du pignon d'entraînement de celui-ci la figure 12 est une coupe suivant la ligne 12-12 de la figure 11 la figure 13 est une coupe agrandie du roulement à billes supportant l'ensemble ayant le moule de bague;

la figure 14 est une vue partielle en plan d'un en-

semble individuel de fabrication dans lequel lesmoules ébau-

cheurs sont en position haute la figure 15 est une élévation d'une partie d'un

ensemble individuel de fabrication dans lequel les moules fi-

nisseurs sont dans leur position fermée ou de travail; la figure 16 est une coupe du bras d'un moule de bague d'un ensemble individuel de fabrication la figure 17 est une coupe partielle suivant la ligne 17-17 de la figure 9; la figure 18 est une élévation d'une variante de plateau inférieur destiné à être utilisé avec les moules finisseurs ou de soufflage; la figure 19 est une coupe suivant la ligne 19-19 de la figure 18; la figure 20 est une coupe partielle suivant la ligne -20 de la figure 18; la figure 21 est une coupe agrandie d'une partie de la plaque inférieure; la figure 22 est une vue en plan d'un mécanisme à tête de soufflage selon l'invention; la figure 23-est une élévation suivant les flèches 23 de la figure 22 la figure 24 est une coupe suivant la ligne 2424 de la figure 22;

la figure 25 est une vue partielle en plan du méca-

nisme à tête de soufflage, avec des parties arrachées repré-

sentant en détail la construction de la came et de son toucheau; et les figures 26 à 28, 28A et 29 à 35 sont des-schémas

illustrant successivement le déplacement des différents élé-

ments de l'ensemble individuel de fabrication pendant son fonctionnement. On considère d'abord la structure générale de la machine. Comme indiqué plus précisément sur les figures 1 et 2, la machine comprend de façon générale un organe 2 de base qui peut comporter des vis ou vérins convenables 4 de mise à niveau. Un organe 6 de base formant un tambour 6 de came est monté sur l'organe 2 et forme une chambre dans laquelle de

l'air de refroidissement peut être introduit dans un but dé-

crit dans la suite. Un tambour cylindrique fixe 8 de came est convenablement fixé à l'organe 6 et a plusieurs gorges de logement de came, disposées circonférentiellement et espacées verticalement, dans lesquelles des organes 12 de came peuvent être fixés dans les positions choisies. Une colonne fixe 14 dirigée vers le haut passe dans la partie

centrale de l'organe 6 et du tambour 8.

Une structure fixe 16 de support est montée autour de l'organe 6 et sur l'organe 2, elle a une forme annulaire et est destinée à supporter un roulement 18 placé entre

elle et une tourelle inférieure 20. Celle-ci peut tourner au-

tour de l'axe 22 de la machine. Une tourelle supérieure 24

peut tourner autour d'une partie 26 de support formée à l'ex-

trémité supérieure de la colonne 149 au-dessus du tambour 8.

Un dispositif 28 de distribution de fluide est placé au-dessus de la colonne fixe 14 et de la tourelle supérieure 24. Il peut être d'un type bien connu dans les machines de ce type et peut comprendre une entrée 30 d'air, une entrée 32 d'eau

et une entrée 34 d'huile lubrifiante.

Plusieurs ensembles individuels 36 de fabrication ont leurs organes principaux et verticaux 38 de châssis fixés à leur extrémité supérieure à la tourelle supérieure 24 et à

leur extrémité inférieure à la tourelle inférieure 20, Cha-

cun des ensembles individuels 36 de fabrication a des mé-

canismes convenables de mise en forme complète d'objets du type voulu. Bien.que, dans un mode de réalisation avantageux, les figures 3 et 4 représentent douze ensembles individuels 36 de fabrication, il faut-noter que leur nombre peut être

différent et peut être par exemple égal à six ou dix-huit.

Un ensemble 39 de distribution est destiné à trans-

mettre des gouttes de verre d'un mécanisme 40 à feeder ayant des cisailles 42 destinées à couper des gouttes destinées

à plusieurs moules ébaucheurs 44 de chaque ensemble indivi-

duel 36 de fabrication. Dans ce mode de fabrication avanta-

geux, chaque ensemble individuel 36 est destiné à recevoir deux gouttes de verre à la fois dans deux moules ébaucheurs et ainsi à former simultanément deux objets de verre. Il

faut cependant noter que plus de deux gouttes peuvent être transmi-

ses simultanément, trois par exemple, et dans ce cas, chaque ensemble individuel de fabrication comporte trois moules

ébaucheurs ou plus.

Un mécanisme 46 de prélèvement ou sortie est disposé comme indiqué sur la figure 3 afin qu'il prélève des objets de verre soufflé dans les différents ensembles 36 et les dépose sur un mécanisme 48 de transfert. Celui-ci transporte

les objets du mécanisme de sortie à un transporteur convena-

ble 50 qui les amène à une arche de recuisson (non représen-

tée), de manière bien connue dans la technique.

Un dispositif convenable d'entraînement tel que représenté sur la figure 3, est destiné à faire tourner de façon continue les tourelles 20 et 24 et les ensembles 36

qui y sont fixés, et à entraîner l'ensemble 39 de distribu-

tion et le mécanisme 46 de sortie en synchronisme avec la machine. Le dispositif d'entraînement peut comprendre un moteur principal convenable, par exemple du type. électrique

ou analogue, relié à un arbre 54 de sortie par l'intermé-

diaire d'un réducteur 56. L'arbre de sortie remonte vertica-

lement et porte un pignon 58. Celui-ci est en prise avec une couronne dentée 60 qui est fixée à la tourelle inférieure 20. Le pignon 60 entraîne lui-même d'autres pignons qui entraînent d'autres mécanismes. Un pignon 62 de distribution, qui est en prise avec la couronne 60, est relié par une série d'arbres et de boîtiers réducteurs à pignons coniques, repérés de façon générale par la référence 64, au mécanisme

39 de distribution. De manière analogue, un pignon 66 d'en-

traînement de sortie est relié par une série d'arbres et de réducteurs à pignons coniques repérés de façon générale par la référence 70, au mécanisme 46 de sortie. Un autre pignon 72 est fixé par un arbre convenable 74 à un mécanisme 76 d'arrêt et de freinage. Le feeder et les cisailles sont

commandés par leur propre moteur synchrone 80 qui est élec-

triquement en phase avec le moteur 52 qui entraîne la cou-

ronne 60, grâce à un différentiel électrique 82. Chaque ensemble individuel 36 de fabrication comprend de façon générale plusieurs moules ébaucheurs 44 destinés à recevoir des gouttes de verre simultanément du mécanisme 39 de distribution. Une tête 84 de pressage comporte un nombre de poinçons égal au nombre de moules ébaucheurs 44 et est destinée à presser les gouttes de verre, constituant les paraisons, en ébauches dans les moules ébaucheurs, lorsque l'ensemble 36 de fabrication tourne autour de l'axe de la machine. Plusieurs moules de bague 86 sont aussi prévus afin

qu'ils maintiennent les objets pendant le traitement. Plu-

sieurs moules finisseurs 88, en nombre égal au nombre de moules ébaucheurs 44, coopèrent avec une plaque inférieure 90 destinée à fermer les moules finisseurs et à y délimiter une cavité dans laquelle l'ébauche est soufflée à sa forme finale. Les objets soufflés sont déposés sur une plaque 92 de support du mécanisme 46 de sortie et sont alors déposés sur le mécanisme transporteur 50, par le mécanisme 48 de transfert.

On considère maintenant le mécanisme de distribution.

Le mécanisme 39 de distribution est représenté en détail sur les figures 5 à 7. Plusieurs ensembles 94 et 96 de guidage de paraison, associés chacun à un orifice de feeder

sont destinés à transmettre une goutte ou paraison de plu-

sieurs orifices du feeder 40 à chaque moule ébaucheur. Cha-

que ensemble 94 et 96 comporte une cuiller 98, une rigole

et un déflecteur 102. Les cuillers 98 reçoivent une gout-

te de verre du feeder 40 et la dirigent vers la rigole rec-

tiligne descendante 100 et le déflecteur 102 dévie alors

la goutte vers l'un des moules ébaucheurs 44 lorsque ceux-

ci tournent autour de l'axe 22 de la machine. Dans un mode

de réalisation avantageux de l'invention, il y a deux ensem-

bles 94 et 96 de guidage, un pour chacun de deux moules

ébaucheurs 44 des ensembles 36 de fabrication. Si les en-

sembles 36 comportent plus de deux moules ébaucheurs, d'au-

tres ensembles de guidage sont incorporés.

Chaque ensemble 94 et 96 de guidage est monté sur un bras 104 de distribution portant un support 106 qui en dépasse au-dessus. Chaque ensemble formé par un bras et un support 104, 106 est articulé en un point supérieur 108 et en un point inférieur 110 d'articulation placés sur un même axe et pouvant tourner par rapport à un organe 112

du châssis, placé verticalement sous le feeder 40.

Un organe supérieur 114 de support est fixé à chaque support 106 et comprend des plaques latérales distantes 116 - et 118 dépassant vers le haut. Une cuiller 98 est fixée à un bras 120 qui est articulé à l'extrémité supérieure de chacun des organes supérieurs 114 de support, grâce à un

arbre 122 qui peut tourner dans ces organes. Deux mécanis-

mes 124 à vérin sont montés sur l'organe 112, en position

décalée horizontalement par rapport à la cuiller 98 à la-

quelle ils sont associés. Chaque mécanisme 124 a une tige 126 de piston qui dépasse vers le haut et qui est fixée

par un émerillon 128 à un bras 130 de levier qui est lui-

même raccordé à l'arbre 122. Les deux extrémités de chaque émerillon 128 comportent des joints à rotule donnant la liberté nécessaire de déplacement afin que les ensembles

94 et 96 de guidage puissent pivoter autour des articula-

tions 108, 110. L'émerillon permet le réglage de l'extré-

mité inférieure d'une cuiller 98 par rapport à l'extrémité supérieure d'une rigole 100. On note sur la figure 7 que, lors de la commande du mécanisme 124 associé à l'une ou l'autre des cuillers afin que la tige descende, la cuiller 98 tourne autour de l'arbre 122 dans le sens antihoraire vers la position représentée en trait interrompu et permet à une goutte de verre de tomber dans la glissière 130 à

calcin et interrompt ainsi l'alimentation d'un moule ébau-

cheur en gouttes de verre. Comme chaque cuiller 98 peut

être individuellement mise en position écartée par le méca-

nisme à vérin associé, l'une ou l'autre des cuillers peut être mise en position de repos ou les deux cuillers peuvent être aussi rendues inopérantes comme décrit en détail dans

la suite du présent mémoire.

Chaque rigole 100 a son extrémité supérieure articulée sur un arbre 132 fixé à une partie intermédiaire des plaques latérales 116, 118, l'extrémité inférieure passant dans un organe rectangulaire 134 de support. Une vis 136 de réglage passe à travers cet organe 134 et vient coopérer avec la

face inférieure d'une rigole 100 et permet ainsi le soulève-

ment et l'abaissement de l'extrémité inférieure de la rigole

par pivotement autour de l'arbre 132 et l'extrémité infé-

rieure de la rigole 100 peut ainsi être réglée par rapport

au déflecteur 102.

Chaque déflecteur 102 est monté sur un bras 138

dont l'extrémité supérieure est articulée sur un arbre verti-

cal 140 monté sur le support 134, un mécanisme de réglage étant fixé à sa face d'extrémité inférieure afin que son extrémité inférieure puisse être déplacée en arc de cercle

autour de l'axe.

Les deux ensembles 94 et 96 de guidage de gouttes de verre sont destinés à tourner autour de leurs points de pivotement 108 sous la commande d'une came plate 152 ayant une voie de came 154 à sa face supérieure. La came 152 est destinée à tourner constamment car elle est montée sur un arbre vertical 156 raccordé au pignon 62 de distribution par

l'intermédiaire des réducteurs 64 représentés sur la figure 3.

Comme l'indique la figure 6, un galet 158 est fixé au bras du déflecteur de l'ensemble 96 de guidage et est disposé dans la voie 154 de came. Le bras 104 associé à l'ensemble 96 est raccordé au bras 104 de l'ensemble 94 par une bielle 160 articulée à ses deuxi extrémités sur les bras correspondants 104. Comme indiqué sur la figure 3, deux moules ébaucheurs, lorsqu'ils sont dans leur position externe, ont des axes verticaux à des distances différentes

du centre de la machine, chaque rayon différant de l'autre.

Le plus grand rayon est considéré comme correspondant au moule ébaucheur externe et le plus petit au moule ébaucheur interne. Ainsi, le moule ébaucheur interne a une vitesse tangentielle inférieure à celle du moule ébaucheur externe et, pendant un temps déterminé, le moule ébaucheur interne parcourt une distance périphérique inférieure à celle qui est parcourue par le moule ébaucheur externe. Ainsi, le positionnement convenable des points d'articulation de la

bielle sur les bras correspondants de support, pour un es-

pacement déterminé des moules ébaucheurs 44, permet la

variation de la vitesse tangentielle relative de l'axe ver-

tical de l'extrémité inférieure de chaque déflecteur 102, de manière que l'ensemble 94 de guidage desservant le moule ébaucheur interne parcoure une distance périphérique

plus courte que l'axe vertical de l'ensemble 96 de gui-

dage desservant le moule ébaucheur externe, par unité de temps. 1

Le décalage des points 108 d'articulation des ensem-

bles 94 et 96 par rapport aux axes centraux des orifices-

correspondants, comme indiqué sur la figure 6, permet l'ob-

tention d'une caractéristique plus tangentielle entre le

déplacement des axes des déflecteurs, le long de la cour-

be 165 en traits mixtes, et du déplacement de l'axe des

moules ébaucheurs, le long de la courbe 166 en traits mixtes.

Lorsque les points 108 sont décalés par rapport aux axes

centraux, l'axe vertical de la partie supérieure de cha-

que cuiller 98 se déplace le long de la courbe 167 en traits interrompus. Cependant, comme la distance de décalage est relativement faible et comme l'angle 168 parcouru par l'axe de chaque cuiller 98 est faible, on note sur la figure 6 que la position de l'axe de chaque cuiller ne s'écarte pas notablement de la position coaxiale à l'axe central de l'orifice respectif. En d'autres termes, en pratique, sauf

lorsqu'une cuiller est en position écartée ou lorsque l'en-

semble est retiré, chaque cuiller se trouve sous l'orifice

correspondant à tous les autres moments.

La figure 8 représente le circuit de commande du dé-

placement des cuillers 98 entre les positions intérieures

ou d'alimentation et les positions extérieures ou de repos.

L'air de commande de la machine est transmis par un régula-

teur 170 à un distributeur 172 de mise en position de repos

et de remise en position de travail d.e cuiller, un distribu-

teur 174 de mise de cuiller en position de travail, un dis-

tributeur 176 de mise de cuiller en position de repos, un

distributeur 178 de mise en action de cuiller, un distribu-

teur 180 d'arrêt et un distributeur- 182 de freinage.

Le distributeur 178 est utilisé pour le réglage du débit d'air de commande des vérins 184, 186 des cuillers et il est commandé par un courant d'air pilote qui le déplace vers la première position (cuiller sortie) comme indiqué sur le dessin, sur lequel l'air de la machine est transmis par un conduit convenable 188 au côté supérieur des pistons des mécanismes 124 à vérin des cuillers afin que les

pistons 190 descendent et déplacent les cuillers 98 en posi-

tion de repos. Dans cette position du distributeur 178, l'air provenant de dessous les pistons 190 passe dans un conduit

192 et dans le distributeur 178 avant évacuation. Le déplace-

ment de ce distributeur 178 vers sa seconde position dans

laquelle les cuillers sont disposées vers l'intérieur, trans-

met l'air de commande de la machine par le conduit 192 à la partie inférieure des pistons 190 qui sont ainsi soulevés

et qui déplacent les cuillers 98 vers leur position d'ali-

mentation ou interne, l'air provenant de l'espace qui se trouve au-dessus des pistons 190 étant évacué par le conduit 188. Le distributeur 172 de mise en position de repos et de remise en position de travail des cuillers est utilisé lorsque les cuillers 98 doivent être mises toutes deux en position de repos lors du fonctionnement de la machine et doivent toutes deux être aussi mises en position de travail lors de la mise en route, si bien que ce distributeur 194,

lorsqu'il est commandé, provoque le déplacement du distribu-

teur 178 dans sa seconde position. A cet effet, le distribu-

teur 172, dans la position de remise en place des cuillers, comme indiqué sur la figure 8, transmet l'air à un conduit

196 qui rejoint un canal du distributeur 194. Dans la posi-

tion de repos, l'air de la machine est transmis par le con-

duit 198 et un clapet bidirectionnel 200 à un conduit 202 parvenant-au côté pilote droit du distributeur 178 afin que celui-ci soit déplacé dans sa première position de cuiller sortie. Le distributeur 172 est commandé manuellement vers

les positions de repos et de travail.

Le distributeur 194 est d'un type commandé à la main, il rappelé par un ressort et étant normalement en position de

fermeture. Lorsque ce distributeur est commandé, l'air cir-

culant dans le conduit 196, à partir du distributeur 192, circule dans le distributeur 194 vers un conduit 204 et dans le clapet double 206 vers un conduit 208 qui rejoint le côté gauche du distributeur 198 afin que celuici se déplace

vers sa seconde position (cuiller en position interne).

Les distributeurs 174 et 176 sont commandés par des

cames et rappelés élastiquement; ils sont montés sur l'orga-

ne 112 du châssis de distribution, dans une position telle qu'ils peuvent être au contact d'une came 210 montée sur

la tête 84 de chaque ensemble individuel 36 de fabrication.

La came 210 de chaque ensemble est réglable manuellement entre une position externe de mise en action de distributeur

et une position interne de repos représentée en traits inter-

rompus sur la figure 8. Le distributeur 176 est disposé de manière qu'il soit commandé avant le distributeur 174

lors de la rotation de l'ensemble 36. Dans la position nor-

male de repos des deux distributeurs 174 et 176, le courant

d'air de la machine parvenant dans le distributeur est arrêté.

Cependant, lorsque le distributeur 176 est commandé par la came 210, celle-ci prend sa position commandée dans laquelle

l'air circule dans le distributeur vers un clapet bidirec-

tionnel 212 et le clapet 200, vers le conduit 202 et le côté droit de commande pilote du distributeur 178 qui est ainsi commandé dans sa première position, si bien que les deux

cuillers sont en position de repos. Lorsque la came 210 com-

mande le distributeur 174, l'air de la machine peut circu-

ler dans le distributeur et le clapet 206, puis dans le conduit 208 vers le côté pilote gauche du distributeur 178 qui se déplace alors dans sa seconde position dans laquelle

chaque cuiller 98 est mise en position de travail ou d'ali-

mentation. Une porte 214 d'arrêt est disposée sur la machine

en position dans laquelle elle peut être déclenchée par l'opé-

rateur ou par un mécanisme fonctionnant de façon erronée sur un ensemble individuel lorsque la machine, tourne. Cette

porte, lorsqu'elle se ferme et lorsqu'elle est dans sa posi-

tion normale, commande normalement un distributeur 216 d'ar-

rêt qui passe dans sa seconde position et assure la communi-

cation entre un conduit 218 provenant du distributeur 182

de freinage et d'un commutateur manosensible 220. Le distri-

buteur 216 est représenté dans sa première position de repos

sur la figure 8.

Le distributeur 182 de freinage a une commande pilote qui le fait passer dans sa première position représentée sur la figure 8, et il est commandé manuellement vers sa seconde position de travail. Dans la première position, l'air

de la machine est transmis par le distributeur 182 au méca-

nisme 76 de freinage qui est ainsi commandé, et l'air prove-

nant du commutateur manosensible passe dans un conduit 218 et dans le distributeur 182 afin qu'il soit évacué lorsque le distributeur 216 est dans sa position commandée. Lorsque le distributeur 182 est dans sa seconde position de travail,

l'air de la machine est transmis par le conduit 218 au dis-

tributeur 216 et constitue un dispositif d'évacuation du

fluide provenant du dispositif 76 de freinage.

Le distributeur 180 est commandé par un électro-aimant et a un ressort de rappel. Lorsque le commutateur 220 est

commandé par l'air provenant du distributeur 182 et circu-

lant dans le distributeur 216, un circuit électrique compre-

nant l'électro-aimant du distributeur 180 est fermé. Dans la position de repos, comme représenté, le distributeur 180

assure la transmission de l'air par un conduit 223 au dispo-

sitif de commande pilote du distributeur 182, si bien que celui-ci est placé dans sa première position. En outre, l'air de la machine est transmis par un conduit 225 et les clapets 212 et 200 et le conduit 202 vers le côté droit de commande pilote du distributeur 178, si bien que celui-ci prend sa première position dans laquelle les cuillers sont en position de repos. Lorsque l'électro-aimant du distributeur est commandé, si bien que ce distributeur prend sa seconde position, le courant d'air de la machine destiné au dispositif

de commande pilote des distributeurs 182 et 178 est inter-

rompu et le côté gauche de commande pilote du distributeur

de freinage est relié à l'évacuation.

Deux soupapes 227 et 229 de sélection de cuillers sont disposées l'une dans le conduit qui rejoint le côté inférieur des pistons de l'un des vérins 186 et l'autre dans le conduit qui rejoint l'extrémité inférieure du piston de l'autre des vérins 184. Chacune de ces soupapes peut être com-

mandée manuellement entre deux positions, la première permet-

tant au courant du conduit 192 de parvenir aux vérins 184 ou 186. Dans la seconde position ou position de mise hors circuit, le courant du conduit 192 ne peut pas parvenir aux vérins 184 et 186 et la partie inférieure du piston 190 est

reliée à l'atmosphère.

On suppose que la machine a été arrêtée, les cuillers 98 sont dans leur position de repos, la porte 214 ayant été ouverte; il faut d'abord que la porte 214 soit fermée afin

que le distributeur 216 prenne sa seconde position de travail.

Le cycle complet de mise en route nécessite que le distribu- teur 182 soit remis manuellement dans sa seconde position afin que l'air

de commande de la machine s'écoule dans le distributeur 182 vers le commutateur manosensible 220 qui, lorsqu'il est fermé, commande le distributeur 180 d'arrêt qui prend sa seconde position et supprime l'air de commande pilote des distributeurs 182 et 178. Lorsque les cuillers 98 doivent être déplacées vers leur position d'alimentation, le distributeur 194 est commandé afin que l'air de commande

de la machine circule dans le distributeur 172 et le distribu-

teur 194 vers le côté gauche de commande pilote du distribu-

teur 178 qui se déplace ainsi vers sa seconde position dans laquelle l'air de la machine peut circuler dans le conduit 192 vers la partie inférieure des pistons 190 et provoque le soulèvement de ceux-ci afin que les cuillers 98 prennent

*leur position d'alimentation.

Dans certains cas, il peut être souhaitable que seul un des moules ébaucheurs soit alimenté pendant une certaine période. Par exemple, après la mise en route, il peut être souhaitable que le moule ébaucheur se trouvant à l'arrière de l'ensemble de fabrication reçoive d'abord du verre afin que le verre puisse être retiré de ce moule ébaucheur et

du moule finisseur associé jusqu'à ce que les moules attei-

gnent la température convenable et jusqu'à ce que les objets de verre formés soient satisfaisants. A ce moment, le verre peut aussi être transmis au moule ébaucheur avant et au moule finisseur associé, et le verre peut être retiré de ces moules jusqu'à ce que ceux-ci aient atteint une tempéra-

ture convenable et forment des objets satisfaisants de verre.

Entretemps, les objets formés dans les moules arrière peu-

vent continuer à être traités dans l'arche de recuisson, de manière classique. Lorsque l'une des cuillers doit être mise en position de repos, la soupape sélectrice associée

227 ou 229 peut être déplacée dans sa seconde position. Lors-

que le distributeur 194 est alors commandé et lorsque le dis-

tributeur 178 est mis dans sa seconde position afin que l'air de la machine puisse parvenir au conduit 192, l'air ne peut pas parvenir au vérin 184 ou 186 dont la soupape 227 ou.229 a été commandée et la cuiller 98 reste en position de repos ou écartée. L'air de commande de la machine circule vers

l'autre vérin 184 ou 186 et déplace la cuiller correspon-

dante 98 vers sa position d'alimentation.

Lorsque la machine fonctionne, si les deux cuillers 98 doivent être déplacées dans leur position de repos, le distributeur 172 est commandé vers sa position de repos et l'air de commande de la machine parvient au côté droit de commande pilote du distributeur 178 afin que celui-ci se déplace dans sa première position, et l'air s'écoule alors vers le haut des pistons 190 par le conduit 188, et les

cuillers 98 sont déplacées vers leur position de repos.

Lorsque les cuillers 98 doivent être ramenées dans la posi-

tion d'alimentation, le distributeur 172 est déplacé vers la position de remise en position et le distributeur 194 est commandé manuellement afin qu'il déplace le distributeur

178 vers sa seconde position de travail.

Les distributeurs 174 et 176 constituent un disposi-

tif permettant d'interrompre la transmission des gouttes de verre vers un ensemble de fabrication lors du fonctionnement, alors que les autres ensembles reçoivent les gouttes de verre ou paraisons. Lorsque des gouttes de verre ne doivent pas parvenir à un ensemble 36 de fabrication, la came 210

associée à cet ensemble est mise en position de repos.

Ainsi, lorsque la machine tourne, et lorsque cet ensemble prend une position au-dessous du mécanisme de distribution, la came 210 commande le distributeur 176, si bien que l'air c.ircule dans le conduit 202 vers le côté droit de commande pilote du distributeur 178 qui est déplacé dans sa première

position de repos qui provoque la mise des cuillers en posi-

tion de repos. La rotation de l'ensemble de fabrication qui se poursuit, après passage d'un temps suffisant pour que la goutte tombe dans la glissière à calcin, provoque la

commande du distributeur 174 par la came 210, et ce distri-

buteur, une fois commandé, transmet l'air au conduit 208 et au côté gauche de commande pilote du distributeur 178 qui prend sa seconde position lorsque l'air de commande de la machine circule dans le conduit 192 vers le côté inférieur du piston afin que les cuillers 98 passent dans leur position d'alimentation.

Lorsque la porte 214 est ouverte pour une raison quel-

conque, le distributeur 216 prend sa première position et

l'air de la machine n'est plus transmis au commutateur mano-

sensible 220, celui-ci s'ouvrant, provoquant l'arrêt de l'alimentation du distributeur 180 et le déplaçant dans sa première position, ainsi que l'arrêt du fonctionnement du moteur 52 d'entraînement de la machine. Le déplacement du distributeur 180 dans sa première position provoque la transmission de l'air de commande de la machine du côté de

commande pilote du distributeur 182 qui commande le mécanis-

me de freinage, et l'air de la machine parvient aussi vers le côté droit de commande pilote du distributeur 178 qui prend sa première position, si bien que les deux cuillers

98 sont en position de repos.

On considère maintenant un ensemble individuel de

fabrication. Comme tous les ensembles individuels de fabri-

cation sont de préférence identiques, la description des

différents mécanismes d'un seul ensemble suffit pour la com-

préhension de la description de tous les ensembles.

On considère maintenant le mécanisme du moule de bague.

Comme l'indiquent les figures 10 et 14 à 16, un or-

gane 222 à plaque ou bras de moule de bague dépasse horizon-

talement vers l'extérieur de la machine en direction radiale et il est fixé à son extrémité interne à l'organe 38 du châssis d'un ensemble de fabrication. Le bras du moule de bague a deux orifices 224, 226 comme indiqué sur la figure 16, ayant des axes espacés en direction horizontale le long d'un rayon de la machine, si bien que ce-s axes se trouvent dans

un plan vertical qui passe par l'axe de rotation de la machine.

Un ensemble 228 à moule de bague est monté dans cha-

cun des orifices. Les figures 10 à 13 indiquent les détails de l'un des deux ensembles identiques 228. Chaque ensemble 228 a-un support 230 de moule de bague, de forme générale circulaire, dans lequel quatre mâchoires 232 de moule de bague sont articulées sur un axe horizontal 234. Un segment de moule de bague 236 correspondant à un quart, est fixé à la face inférieure de chaque mâchoire 232 et, lorsque les quatre segments sont en position de fermeture, ils forment un cercle

complet. Un support 238 de plongeur ayant une section circu-

laire a plusieurs flasques 240 dépassant radialement vers l'ex-

térieur est fixé à des ailes 242 du support 230. Un anneau 244 de plongeur ou poinçon est fixé à l'extrémité inférieure du support de poinçon. L'anneau de poinçon ou plongeur a une section circulaire, une face interne 246 inclinée vers l'intérieur et vers le bas, et une face inférieure ayant une

gorge circulaire 248.

Le support 230 de moule de bague a plusieurs saillies de baïonnette 250 dépassant à l'extérieur du bord externe inférieur et coopérant avec des saillies de baïonnette 252 dépassant vers l'intérieur du bord interne supérieur de la couronne dentée 254 afin qu'un raccord rapide à baïonnette

soit formé entre l'ensemble 228 et la couronne 254.

Chaque mâchoire 232 a une saillie 256 qui dépasse au-dessus de la face supérieure du support de moule de bague et qui a une surface externe courbe 258. Deux branches 260, 262 dépassent vers le bas d'une partie supérieure 264 à partir de laquelle la saillie 256 dépasse vers une partie 266

de base. Celle-ci a des surfaces interne et externe courbes.

Une ouverture 268 est formée entre les extrémités de chaque branche 260, 262 et permet le passage d'un axe 270. Celui-ci est monté à ses deux extrémités dans des pattes 272 distantes verticalement, formées sur le support 230, si bien que chaque' mâchoire 232 et le segment correspondant 236 peut pivoter librement autour de l'axe 270, repéré par son axe géométrique

234. Un ressort 274 enroulé autour de l'axe 270 a son extré-

mité supérieure qui passe dans une ouverture 276 d'une lan-

guette 278 tournée vers l'intérieur et portée par le support 230, et son extrémité inférieure s'enroule sur un plot 280

dépassant d'une branche 260 de la mâchoire 232. Chaque res-

sort 274 repousse la mâchoire correspondante 232 et le segment associé 236 vers la position de fermeture, la face supérieure interne coopérant avec la face externe de l'anneau 244 de

poinçon.

La couronne 254 associée à chaque ensemble 228 a un

flasque 282 dépassant vers le bas et monté sur la bague supé-

rieure 284 d'un roulement à billes 286. La bague inférieure

288 de ce roulement est montée dans un alésage 290 de l'ori-

fice 224 du bras 222. Comme l'indique la figure 13, la bague inférieure 288 a une gorge 290 qui, en coupe, a un rayon

légèrement supérieur à celui des billes placées à l'intérieur.

La surface de roulement 292 de la bague supérieure 284 qui prend appui sur les billes 294 est plate. Un flasque 296 dépasse vers le bas du bord interne de la bague supérieure 284 et a une surface interne supérieure 298 sensiblement plate et perpendiculaire à la surface supérieure 292, et une surface

inférieure interne 300 inclinée vers le bas et vers l'exté-

rieur des billes 294. Lorsque la bague supérieure 284 a sa position basse, les billes 294 sont maintenues verticalement entre la surface supérieure 292 de la bague supérieure 284

et la gorge 290 de la bague inférieure 288. Dans cette posi-

tion, la surface plate 298 du flasque 296 de la bague supé-

rieure 284 coopère aussi avec les billes 294 qui sont repous-

sées alors contre la surface verticale interne 302 d'un flas-

que vertical 304 du bord externe de la bague inférieure 288.

Lorsque la bague supérieure 284 est soulevée par rapport à la

bague inférieure 288, le flasque 296 de la bague 284 se sou-

lève vers la position indiquée en traits mixtes sur la figure 13, la surface inclinée 300 du flasque 296 est adjacente à la partie interne des billes 294 et il existe un espace entre

les billes 294 et le flasque 296, si bien que la bague supé-

rieure 284 peut flotter dans un plan horizontal, dans un but

décrit dans la suite du présent mémoire.

Les couronnes dentées 254 fixées aux supports 230 des deux ensembles 228 sont en prise avec le pignon convenable

non représenté, fixé à l'arbre d'entraînement d'un moteur pneu-

matique 306 (figures 14 et 15). De l'air convenable d'entraî-

nement parvient au moteur par un conduit convenable non re-

présenté, relié à un distributeur commandé par une came (non représentée) montée sur le châssis 38 et commandée par un toucheau 308 qui est luimême commandé par une came disposée

dans la fente 310 de came du tambour 8. Un couvercle convena-

ble 314 est fixé au bras 222 et entoure la surface externe

des couronnes dentées 254 et du pignon du moteur pneumatique.

Un mécanisme 316 d'ouverture de moule de bague est réalisé comme indiqué sur les figures 10, 14 et 15 et comprend une came annulaire 318 de moule de bague ayant des surfaces 320 de came qui sont inclinées et dirigées vers le bas afin qu'elles coopèrent avec la surface externe courbe 258 des saillies 256 des mâchoires 232 de chaque ensemble 228, lors d'un déplacement vers le bas. La came annulaire 318, entre les ensembles 228, a une patte 322 dépassant verticalement et ayant une ouverture horizontale qui la traverse. Un levier 324 de moule de bague a deux branches externes 326 articulées sur des supports 328 dépassant du bras 222, autour d'un axe amovible 330 qui passe dans ces supports. L'axe 330 a une

partie de diamètre réduit 332 à sa surface, destinée à coopé-

rer avec un crochet 333 articulé sur un support 328 afin que l'axe 330 ne puisse pas être retiré par inadvertance. Le levier 324 a une première partie 334 ayant un orifice donnant du jeu pour le support 238 de l'ensemble 228, et une seconde partie 336 ayant un orifice donnant du jeu pour le support 238 de l'ensemble interne 228. Les deux parties du levier sont reliées par deux ailes 338 ayant une ouverture qui les traverse. La patte 322 de la came annulaire 318 dépasse vers le haut entre les deux ailes 338 et elle est montée afin qu'elle tourne par rapport au levier 324, par un arbre 340

passant par les ouvertures des pattes 322 et des ailes 338.

Le levier 324 a deux bras 342 dépassant vers l'arrière, vers le châssis 38 de l'ensemble individuel 36 de fabrica- tion et ayant une fente 344 dans leur face d'extrémité. Un ressort 346 à lame, ayant un organe cylindrique 348 à son extrémité externe, est monté dans chaque fente 344 des bras

342, l'organe cylindrique 348 étant placé dans la fente 344.

L'autre extrémité du ressort 346 est fixée à un arbre 350 par un dispositif convenable, comme représenté. Le levier 352 fixé à l'arbre 350 est fixé à une tige allongée 354 qui est elle-même fixée à une première extrémité d'un toucheau 356 de came à culbuteur, monté de manière qu'il pivote autour d'une articulation verticale disposée sur l'organe 38 du châssis de l'ensemble individuel 36. L'autre extrémité du toucheau 356 a un galet 358 de came qui coopère avec une came 360,

dans une fente 362 du tambour 8 de came de la machine.

Un ressort 364 est monté entre le toucheau 356 et le châssis 38 et repousse le galet 358 vers le tambour 8 et ainsi, comme indiqué sur les figures 14 et 15, il repousse la tige 354 vers la droite, vers l'avant de l'ensemble 36 de fabrication. Ce mouvement a tendance à provoquer la rotation de l'arbre 350 dans le sens anti-horaire sur la figure 15, provoquant ainsi la rotation des ressorts 346 dans le sens anti-horaire et le soulèvement de l'extrémité des ressorts 346 coopérant avec le levier 324 afin que celui-ci tourne

dans le sens horaire autour de l'axe 330. Ce mouvement soulè-

ve la came annulaire 318 hors de sa position de coopération

avec les saillies 256 des mâchoires 232.

Lorsque le galet 358 coopère avec la came 360 sur le tambour 8 de came, la tige 354 se déplace vers l'arrière de l'ensemble 36 et le bras 352 pivote dans le sens horaire, comme indiqué sur la figure 15, si bien que le ressort 346 repousse le levier 324 et la came annulaire 318 qui pivote vers le bas autour de l'axe 330. Lorsque la came annulaire 318 pivote vers le bas, la surface 320 coopère avec la surface courbe 258 des mâchoires 232, si bien que celles-ci pivotent autqur de leur axe 234 malgré la force exercée par les ressorts 274, les segments 236 du moule de bague, fixés aux mâchoires 232, se déplaçant vers l'extérieur et libérant l'objet de verre. Un levier 366 est fixé à l'extrémité de l'arbre 350, à l'extrémité opposée au levier 352, et il dépasse en avant

dans l'ensemble 36 de fabrication et se termine par une poi-

gnée 368 afin que les objets de verre maintenus dans-les en-

sembles 228 puissent être dégagés-manuellement. Une poussée vers le bas sur la poignée 368 fait tourner l'arbre 350 et

provoque le pivotement vers le bas de la came 318 et l'ouver-

ture des segments 236 du moule de bague.

Le raccord à baïonnette des ensembles 228 et de la couronne. dentée 254 permet un changement rapide des ensembles à moule de bague. Lorsque l'un des ensembles 228 ou les deux doivent être changés, l'axe 330 qui fixe le levier 324 au bras 222, peut être retiré, et le levier 324 et la came 318 peuvent être dégagés des ensembles 228 par soulèvement. Ces ensembles peuvent alors tourner par rapport à la couronne

dentée 254 afin que le raccord à baïonnette soit déverrouillé et per-

mette le retrait de-l'ensemble-228 par rapport à la couronne

dentée et au bras 222.

On considère maintenant les moules ébaucheurs et

la tête de pressage.

Comme indiqué sur les figures 2, 9, 10 et 17, un support 370 dépasse vers l'extérieur de l'extrémité inférieure du châssis 38 de chaque ensemble 36 de fabrication. Un mécanisme 372 de commande de moule ébaucheur est monté sur le support

370 et comprend une tige 374 de piston fixe, disposée verti-

calement et ayant un piston fixe 376. Cette tige 374 dépasse du support 370 vers une saillie 378 de l'organe 222 formant une plaque ou un bras de moule de bague. Un vérin 380 de

moule ébaucheur a un piston 376 monté à l'intérieur. Un tou-

cheau 382 de came ayant un galet 384 placé dans une voie 386 d'une came cylindrique 388 montée sur le support 370, dépasse

du vérin 380. Un bras 390 de support de moule ébaucheur dé-

passe vers l'extérieur du vérin et deux supports 392 et 394

de moule ébaucheur y sont fixés.

Chacun des supports 392 et 394 de moule ébaucheur porte un moule ébaucheur 396 placé à l'intérieur et comprenant une partie de pied 398 ayant une face supérieure 400 coopérant avec un ergot 402 de blocage, repoussé élastiquement et qui empêche l'enlèvement vertical du moule ébaucheur 396 de son support 392 ou 394. L'extrémité supérieure de chaque support

392, 394 coopère avec le moule ébaucheur 396 autour de sa cir-

conférence comme indiqué sur la figure 10.

La voie 386 de la came cylindrique 388 est destinée à assurer une rotation autour de l'axe de la tige 374 au bras du support de moule ébaucheur lorsque le vérin 380 se déplace

verticalement. Dans la position inférieure, les moules ébau-

cheurs 396 sont disposés vers le bas et vers l'extérieur par rapport aux ensembles 228 formant moules de bague. Ainsi, comme indiqué sur les figures 4 et 9, lorsque le vérin 380 est dans sa position inférieure, on note que l'axe du moule ébaucheur externe 396 est à une plus grande distance de l'axe de la machine, en direction radiale, que celui du moule ébaucheur interne 396. En outre, un plan passant'par l'axe du moule ébaucheur externe 396 et l'axe de la machine est décalé angulairement dans le sens de rotation de la machine

par rapport au plan passant par l'axe du moule ébaucheur in-

terne 396 et l'axe de rotation de la machine. Après remontée du vérin 380, la voie 386 de came fait tourner le vérin 380, si bien que les moules ébaucheurs 396 pivotent autour de l'axe du piston et se placent sous les ensembles 228 à moule de bague, les axes des deux moules ébaucheurs 396 se trouvant

dans un plan passant par l'axe de rotation de la machine,-

comme indiqué sur la figure 4. Comme le montre la configura-

tion de la fente de came de la figure 2, la rotation du vérin

380 autour de la tige 374 a lieu pendant le mouvement supé-

rieur initial du vérin 380, alors que la dernière partie du

mouvement supérieur est pratiquement verticale, sans rotation.

Comme l'indique la figure 10 et comme décrit précé-

demment, l'ensemble 228 à moule de bague peut flotter dans

un plan horizontal lorsque la bague supérieure 284 du roule-

ment 286 est soulevée. Ainsi, lorsque chaque moule ébaucheur

396 est déplacé vers le haut et vient contre la surface infé-

rieure des segments 236, l'ensemble 228 est soulevé et soulève la bague supérieure par rapport au roulement, si bien que l'ensemble 228 peut flotter et peut s'aligner convenablement sur le moule ébaucheur 396. Lorsque les moules ébaucheurs 396 sont abaissés, l'ensemble 228 descend, si bien que la bague supérieure 284 est à nouveau au contact des billes 294

et l'ensemble 228 est fixé dans un plan horizontal.

Un circuit assure le refroidissement des côtés de cha-

que moule ébaucheur 396 et un circuit séparé assure le re-

froidissement de la partie inférieure de chaque moule ébau-

cheur 396. Comme l'indique la figure 10, un conduit convena-

ble 404 est formé dans le bras 390 et la partie inférieure des supports 392 et 394, vers une chambre 406 placée entre

le côté de chaque moule ébaucheur 396 et l'intérieur du sup-

port correspondant 392 ou 394. Des orifices convenables 408 formés dans la paroi latérale de chaque support 392 et 394 permettent la sortie d'air de refroidissement, comme indiqué

sur la figure 10. Lors du refroidissement de la face infé-

rieure de chaque moule ébaucheur 396, un conduit convenable 410, débouchant dans une chambre 412 de chaque support 392 et 394, rejoint une cavité 414 de la partie inférieure de chaque moule ébaucheur 396. Un canal horizontal de sortie 416 est formé entre la chambre 412 de chaque support 392 et 394

et l'atmosphère, si bien que l'air de refroidissement pas-

sant dans le conduit 410 vient frapper la face inférieure de chaque moule ébaucheur 396 et sort à l'atmosphère par le

canal 416. Les deux conduits 410 et 404 sont reliés de ma-

nière convenable à une source d'air de refroidissement par l'intermédiaire de soupapes de réglage placées sur le bras 222 juste au- dessous des soupapes 418 et 420 représentées

sur la figure 14.

La tête 84 de pressage représentée sur la figure 2

est de forme classique de façon générale, mais comprend ce-

pendant deux poinçons 421 et 422 destinés à coopérer avec les deux moules ébaucheurs 396. La tête 84 peut avoir un support

en L 424 fixé à la partie supérieure du châssis 38. Le sup-

port 424 en L porte l'extrémité supérieure d'une tige fixe 426 sur laquelle est monté un piston fixe 428, alors que l'extrémité inférieure de la tige est portée dans le bras 222 du moule de bague. Un vérin 430 de tête de pressage est monté autour du piston fixe 428 et a un flasque arrière 432 ayant un toucheau 434 de came monté sur lui et qui coopère avec une voie verticale de came 436 formée sur le support

424. Chaque poinçon 421 et 422 a une partie 438 formant poin-

çon, ayant une tige 440 de plongeur de plongeur dépassant

vers le haut, fixée au vérin 430 par un ressort 442. Une pla-

que 444 de poinçon est associée à chaque organe 421 et 422 et est repoussée élastiquement vers Le bas. Comme indiqué sur la figure 10, lorsque le vérin de la tête de pressage est descendu du fait de l'admission d'air du côté inférieur du piston fixe 428, de manière classique chaque partie 438 de poinçon passe dans la bague 244 de l'ensemble 228 et dans le moule ébaucheur associé 396, une force étant exercée sur le poinçon et par le ressort 442. Chaque plaque 444 de poinçon coopère avec la face supérieure du support associé 238 et repousse la bague 244 contre les segments 236 du moule de bague, et repousse ces derniers contre le moule ébaucheur

296, sans jeu.

Le courant d'air transmis aux vérins 380 et 430 est commandé par des vannes montées sur le châssis 38 et elles-mêmes commandées par des cames. Comme indiqué sur la figure 2, une came placée dans une gorge 446 commande un

toucheau 448 à culbuteur qui commande lui-même une vanne con-

venable afin que l'air parvienne au vérin du moule ébaucheur et provoque le soulèvement des moules ébaucheurs 396. Une came placée dans une gorge 450 commande un toucheau 452 à culbuteur qui commande une vanne convenable qui provoque la transmission d'air au vérin 380 qui provoque l'abaissement des moules ébaucheurs-396. De manière analogue, une came placée dans une gorge 454 commande un toucheau 456 à culbuteur qui commande une vanne qui provoque la transmission d'air au vérin 430, afin que celui-ci s'abaisse. Une came placée dans une gorge 458 commande un toucheau 460 à culbuteur qui commande une vanne qui provoque la transmission d'air au

vérin 430 afin que celui-ci remonte.

La figure 17 représente un dispositif assurant la lubrification du galet 384 du toucheau 382 du vérin 380. Un alésage 462 de la base du vérin 380 assure la communication entre l'intérieur de ce vérin et un alésage vertical 464 de l'arbre du toucheau. Un alésage longitudinal 466 assure la communication entre l'alésage 464 et un alésage vertical 468 qui assure lui-même la communication avec la surface interne du galet 384. Comme l'intérieur du vérin 380 contient normalement une certaine quantité de lubrifiant, lorsque le vérin est commandé vers sa position haute dans laquelle la base se rapproche du piston 376, le lubrifiant est chassé par les alésages 462, 464, 466 et 468 vers la

face interne du galet 384.

On considère maintenant les moules de soufflage ou finisseurs. Les moules finisseurs 88 représentés sur les figures 4, 9, 15 et 16 comportent deux bras 470 et 472 de support montés sur une structure convenable de support 474 et pivotant vers des positions d'louverture et de fermeture autour d'un prolongement inférieur de la tige verticale 426 du piston de la tête 84 de pressage. Un support 478 de moule est articulé autour d'un axe 476 sur chacun des bras 470 et 472. Chaque support 478 a un mécanisme de fixation destiné à maintenir

convenablement deux demi-segments 480 et 482 de moule finis-

seur divisé. Lorsque les segments 480 et 482-doivent être commandés vers les positions d'ouverture et de fermeture, un mécanisme 484 à vérin ayant une fourche 486 à l'extrémité externe de sa tige 488 de piston est commandé, deux bielles 489 et 490 étant articulées sur des axes 491. L'une des bielles 489 est articulée sur une saillie 492 de l'un des bras 470 et l'autre bielle 490 est articulée sur une saillie 494 de l'autre bras 472. Comme indiqué sur la figure 16, le mécanisme 484 à vérin est fixé à la face inférieure du bras

222 du moule de bague. Le mécanisme 484 a des raccords conve-

nables 496 permettant la réception d'air destiné au déplace-

ment de la tige 488 dans les positions de moule ouvert et de moule fermé. Ces raccords sont reliés de manière classique

non représentée à une réserve d'air de commande par l'inter-

médiaire de distributeurs 498 et 500 commandés par des cames convenables placées dans les gorges 502 et 504 de came comme indiqué sur la figure 2. Un distributeur 498 règle

l'air d'ouverture des moules finisseurs 88 alors que l'au-

tre distributeur 500 règle l'air de fermeture des moules fi-

nisseurs 88. L'orientation des moules finisseurs 88 est telle que, lorsque les segments 480 et 482 sont fermés, leurs axes de séparation se trouvent dans un plan qui passe par l'axe de

rotation de la machine. En d'autres termes, l'axe de pivote-

ment des moules finisseurs se trouve dans un plan contenant l'axe vertical des deux ensembles 228 à moules de bague qui

contient aussi l'axe de rotation de la machine.

On considère maintenant les plaques inférieures.

Comme l'indiquent les figures 2 et 15, les plaques inférieures 90 ont un bras 506 articulé sur un axe 508 fixé su un support latéral 410 du bras 222. Une plaque 510 est

fixée à l'extrémité du bras 506 et porte deux plaques infé-

rieures 512 et 514. En un point compris entre ces extrémités, le bras 506 est articulé sur l'extrémité de la tige 516 du piston d'un mécanisme 518 à vérin. Des conduits convenables non représentés sont reliés à ce mécanisme 518 et permettent le déplacement de la tige 516 vers l'extérieur afin queles plaques inférieures 512 et 514 soient soulevées dans leur position haute comme représenté sur la figure 4, et la tige 516 peut aussi étre déplacée dans l'autre sens afin que les plaques 512 et 514 prennent leur position basse représentée sur la figure 2. La circulation du fluide dans les conduits est commandée par un distributeur (non représenté) lui-même commandé par une came et monté sur le châssis 38, de manière classique. Les distributeurs sont commandés par des toucheaux 518 et 520 qui sont eux-mêmes commandés par des cames montées dans les gorges 522 et 524. Les plaques inférieures 512 et 514 du mode de réalisation des figures 2 et 4 se déplacent vers le haut contre l'extrémité inférieure des deux moules

finisseurs 88, comme indiqué sur la figure 15.

Les figures 18 à 21 représentent une variante des plaques inférieures. Dans ce mode de réalisation, un bras coudé 526 est articulé sur la plaque latérale du bras 222 autour d'un axe 528, comme dans le mode de réalisation décrit précédemment. L'extrémité libre du bras 526 a une partie sensiblement cylindrique 530 ayant deux fenêtres opposées 532 et 534 ainsi que deux parties latérales opposées ayant des plats 536. Les extrémités supérieure et inférieure de la partie cylindrique ont des capuchons supérieur et inférieur 538 et 540, comme indiqué sur la figure 19. Un arbre fileté allongé 542 est monté dans la partie cylindrique 530 et un manchon taraudé 544 est fixé sur lui. La surface externe du

manchon 544 coulisse dans une ouverture 546 du capuchon infé-

rieur 540. Un second manchon 548 est placé autour de l'arbre 542, en position qui se trouve juste au-dessus du premier manchon 544 et il a une partie de sa surface externe qui

coulisse dans une ouverture 550 du capuchon supérieur 538.

Une partie de l'arbre 542 a une fente axiale 552 de clavetage

et le second manchon 548 a une fente 554 permettant le pas-

sage d'une clavette 556 disposée dans le capuchon supérieur 538, dans le second manchon 548 et dans la fente 552 de l'arbre 542, afin que la rotation relative de l'arbre 542

et des capuchons 538 et 540 ainsi que de la partie cylindri-

que 530 du bras 528 soit empêchée. Un ressort 558 est placé entre la face inférieure du capuchon supérieur 538 et un flasque 560 formé à la partie inférieure du second manchon

548 afin que l'arbre 542 soit repoussé dans sa position in-

férieure par rapport au bras 526, le flasque 562 du manchon

inférieur 544 coopérant alors avec la face supérieure du ca-

puchon inférieur 540.

Un support 564 de plaque inférieur est fixé à l'ex-

trémité supérieure de l'arbre 542 et a deux bras 566 et 568 qui dépassent en directions opposées. Ces deux bras 566 et 568 ont chacun une ouverture 570 dans laquelle un arbre 572 de support est claveté. Un ressort 574 est placé entre un

flasque supérieur 576 de chaque arbre 572 et la face supé-

rieure du support 564 afin qu'il repousse les arbres 572 de support vers leur position supérieure dans laquelle ils ne

peuvent plus bouger car ils sont retenus par une rondelle 578.

Un support 580 de plaque inférieure est monté à l'extrémité supérieure de chaque arbre 572 et comprend un roulement 582 permettant une rotation relative entre les supports 580 et les arbres 572 qui les portent. Une plaque 584 maintient

les supports 580 sur les arbres 572.

Une plaque inférieure 586 ayant un flasque 568 muni de saillies est montée dans chaque support 580 qui comporte un flasque retourné 590 ayant aussi des saillies permettant

un montage à baïonnette des plaques 586 sur les supports 580.

Un doigt repoussé élastiquement 592, monté dans cha-

cun des supports 580, coopère avec chaque plaque inférieure 586 et empêche la rotation relative des plaques 586 et des supports 580 afin que la rotation des plaques 586 provoque la rotation des supports 580 autour de la partie supérieure

des arbres 572 étant donné la présence du roulement 582.

La face inférieure de chaque support 580 a une ouverture 594 destinée à coopérer avec un goujon 596 monté dans le bras 526, afin que le retrait de chaque plaque 586 par rapport au support 580 soit facilité. Lorsqu'uneplaque 586 doit être retirée du support 580 correspondant, la plaque 586 et le support 580 peuvent être enfoncés malgré l'action du ressort

574, et tournés jusqu'à ce que le goujon se loge dans l'ou-

verture du support. Lorsque la plaque 586 continue à tourner,

elle tourne par rapport au support 580 et provoque l'aligne-

ment du raccord à baïonnette vers une position dans laquelle la plaque inférieure 586 peut être retirée. L'introduction d'une nouvelle plaque inférieure est assurée d'une manière analogue.

Comme l'indique la figure 21, il est parfois souhai-

table que la plaque 586 dépasse dans le moule finisseur 88.

Ceci s'applique par exemple dans le cas o la plaque infé-

rieure 586 est utilisée pour la formation d'un pied en festons à la partie inférieure d'un objet de verre. Dans ce cas, il est souhaitable que le support 564 de la plaque inférieure ait une course rectiligne en direction verticale lorsque les

plaques 586 pénètrent dans les moules et en sont retirées.

A cet effet, un bras fourchu 598 a une première extrémité raccordée à un axe fixe 528 d'articulation et chacune de ses extrémités libres 600 et 602 est articulée sur une clavette coulissante 604. Chaque clavette 604 est placée dans l'une des fenêtres 532 et 534 de la partie cylindrique 530 du bras 526 et aussi dans une gorge circonférentielle 606 du manchon taraudé 544. Les clavettes 604 permettent aux extrémités libres du bras 598 de se déplacer dans un plan horizontal

par rapport au manchon 544. La tige 516 du piston du mécanis-

me 518 à vérin du type décrit précédemment est raccordée au bras 598 par une articulation 607, en un point compris entre ses extrémités. Une butée réglable 608 est montée dans une saillie 610 du bras 526 et elle est destinée à coopérer avec une surface 611 de butée de la face inférieure de la structure 474 de support des moules finisseurs 88 lorsque le bras 526 est dans sa position supérieure. La figure 19 représente les plaques inférieures lorsqu'elles ont pivoté autour de l'axe fixe 528 vers un point dans lequel la butée réglable 608

se trouve contre la surface 611 de butée. Un déplacement sup-

plémentaire vers l'extérieur de la tige 516 provoque une

poursuite du pivotement du bras 598 qui, compte tenu du cou-

lissement des clavettes 604 par rapport au manchon 544, se transforme en un mouvement vertical de la vis 542 vers le haut par rapport à la partie cylindrique 530 du bras 526. Cette remontée se poursuit jusqu'à ce que les plaques 586 soient convenablement logées dans les moules finisseurs 88. Dans l-a construction décrite, lorsque la tige 516 du piston se déplace en sens opposé, l'arbre 542 redescend verticalement

suivant une course rectiligne jusqu'à ce que les plaques in-

férieures 586 soient dégagées des moules finisseurs 88.

Un bouton manuel 612 fixé au manchon 544 permet la rotation de celui-ci par rapport à l'arbre 542 et le réglage de la hauteur de cet arbre et ainsi des plaques inférieures 586 par rapport au bras 526. Cette opération est réalisée parce que la rotation du bouton 612 provoque un déplacement axial de l'arbre 542 puisque celui-ci-ne peut pas tourner

étant donné la clavette 556 du capuchon supérieur 538.

Ainsi, grâce- à la construction décrite, les plaques

inférieures 586 peuvent pivoter autour d'un point fixe pen-

dant la première partie de leur mouvement et elles peuvent

ensuite être déplacées verticalement suivant une course rec-

tiligne les faisant pénétrer dans la partie inférieure des moules finisseurs 88. En outre, un roulement 582 est placé entre chaque support 580 et les arbres 572 de support, de manière que les plaques 586 et leurs supports puissent tourner par rapport aux arbres 572, les plaques inférieures 586 pouvant être tournées lorsque les ensembles à moules de bague et l'objet de verre qu'ils contiennent tournent. On considère maintenant le mécanisme de la tête de soufflage.

Comme indiqué sur les figures 2 et 22 à 25, un mé-

canisme de tête de soufflage comprend un support 614 ayant une forme générale en C monté sur le bras 222 et en dépassant

vers le haut. Le support 614 a des parties supérieure et in-

férieure 618 et 620 de support d'arbre. Un arbre 622 est mon-

té dans ces parties 618 et 620 du support 614 afin qu'il

* puisse y tourner. Un ressort hélicoïdal 624 est disposé au-

tour de l'arbre 622, entre la partie inférieure du support 614 et une bague 626 de butée fixée à l'arbre 622. Le ressort 624 repousse l'arbre 622 verticalement vers le haut, vers sa

position supérieure.

Un bras 628 ayant deux têtes identiques 630 et 632 de soufflage à son extrémité libre est fixé à l'arbre 622

avec lequel il tourne, dans une position qui se trouve au-

dessus de l'anneau de butée. Une came 634 est placée avec du jeu autour de l'arbre 622 et a une voie 636 de came à sa face inférieure. Cette voie 636 a une partie inclinée 638 et une partie verticale rectiligne 640. Un toucheau 642 sous forme d'un galet est monté sur l'arbre 622 et coopère avec la voie 636 de la came 634. Le cas échéant, l'arbre 622 peut avoir un second galet diamétralement opposé à celui qui est représenté sur la figure 23 et destiné à coopérer avec une autre voie de came analogue à la voie représentée 636. Un bras 644 est articulé sur la came 634 par un axe

646 et dépasse vers l'arrière, vers le châssis 38 de l'ensem-

ble 36 de fabrication, o il est fixé à un toucheau 648. Ce dernier est commandé par une came convenable 650 placée dans la fente 652 du tambour de came. Un ressort 654 est fixé par une pince élastique 656 à la partie supérieure du support 614 et dépasse vers l'extérieur, dans la machine, vers une autre pince élastique 658 qui est fixée au toucheau 648. La came 650 a tendance à faire tourner le toucheau 648 d'une manière telle que les têtes de soufflage 630 et 632 se

déplacent vers leur position de repos indiquée en traits in-

terrompus sur la figure 22. Lorsque le toucheau 648 est dé- gagé de la came 650, le ressort 654 repousse le bras 644 dans le sens opposé et fait tourner le bras 628 et les têtes 630 et 632 vers la position de travail représentée en trait plein sur la figure 22. Ainsi, les têtes 630 et 632 sont 1G maintenues positivement dans leur position de repos, en position non alignée sur les moules finisseurs 88, par la

came 650 et sont déplacées par le ressort 654 vers leur posi-

tion interne de travail au-dessus des moules finisseurs 88.

Un support 660 de butée ayant un-flasque 662 dirigé vers le

bas, est monté sur l'arbre 622 au-dessus du support 614.

Un organe 664 de butée sous forme d'une vis réglable 666 est disposé dans le flasque 662 afin qu'il coopère avec une

surface 668 de butée formée sur le support 614.

Chacune des têtes 630 et 632 de soufflage a un cham-

brage 670 dans le bras 628, contenant un organe 672 de rete-

nue ayant une partie filetée 674 à son extrémité supérieure, fixée au bras 628 par un écrou 676. Une plaque 678 de retenue est montée sur l'organe 672 et est disposée entre la face inférieure du bras 628 et la face supérieure d'un flasque 680, à la partie inférieure de l'organe 672. Une butée 682 repoussée par un ressort est placée entre la plaque 678 et le bras 628. La face inférieure de la plaque 678 a un joint circulaire 684 monté à l'intérieur et destiné à coopérer de façon étanche avec la face supérieure du support 238 du poinçon des ensembles 228 lorsque les têtes 630 et 632 sont

en position de travail.

L'air de soufflage parvient à chaque tête 630 et 632 par un conduit 688 formé dans le bras 628 et qui se loge dans une chambre 690 qui entoure l'organe 672 de retenue de chaque tête 630 et 632. Chaque organe 672 a un alésage axial 692 communiquant avec une série d'orifices radiaux 694 qui communiquent avec la chambre 690. Plusieurs alésages axiaux 696 sont espacés circonférentiellement à l'extérieur de l'alésage central 692 dans chaque organe 672 et ct;rimuniquent chacun avec un orifice radial 698 qui communique lui-même avec une seconde chambre 700 entourant l'organe 672. Cette chambre 700 communique avec un alésage radial 702 du bras

628 et permet l'évacuation de l'air de soufflage.

Le conduit 688 d'un bras 628 est relié à une réserve d'air de soufflage à haute pression et à basse pression, d'une manière convenable, par deux électrovannes 704 et 708 commandées par des cames, l'une 704 pour l'air à haute pression et l'autre 708 pour l'air à basse pression. Ces électrovannes 704 et 708 sont commandées par des toucheaux 710 et 712 de

came montés sur le châssis 38 de l'ensemble 36 qui est com-

mandé à un moment convenable par des cames disposées dans la fente 714 pour l'air à haute pression et dans la fente

716 pour l'air à basse pression.

Le fonctionnement du mécanisme à tête de soufflage

tel.que décrit précédemment est commandé par la came 634.

Normalement, celle-ci maintient le bras 628 en position de repos. La came 650 du tambour 8 est réalisée de manière que, lorsque le mécanisme à tête de soufflage doit être commandé, la came permette au ressort de déplacer le bras vers la gauche, comme indiqué sur la figure 22, en provoquant la rotation dans le sens anti-horaire de la came 634. Comme la partie inclinée 638 de la voie 636 de came coopère avec le toucheau 642 monté sur l'arbre 622, la rotation de la came 634 provoque aussi la rotation dans le même sens de larbre 622 et du bras correspondant 628. Cette rotation continue jusqu'à ce que la butée 664 fixée à l'arbre par le support 660 vienne contre la surface 668 de butée du support 614 et empêche ainsi une rotation supplémentaire de l'arbre 622. La poursuite de la rotation de la came 634 par rapport à l'arbre 622 provoque le passage du toucheau 642 de l'arbre 622 le long de la partie inclinée 638 de la voie 636 de came, malgré la force du ressort 624 prenant appui sur la bague 626 de butée. En conséquence, le bras 628 se déplace

verticalement et de façon rectiligne à la fin de sa transla-

tion horizontale, jusqu'à ce que le joint 684 de chaque plaque 678 de retenue coopère convenablement avec la face

supérieure des supports 238 de poinçon des ensembles 228.

Lorsque la came 650, qui se trouve dans la fente 652 formée sur le tambour 8, commande le toucheau 648 afin qu'il déplace la came 634 dans le sens horaire sur la figure 22,

cette came 634 disposée autour de l'arbre 622 tourne par rap-

port à celui-ci et permet au toucheau 644 et à l'arbre 622 de se déplacer verticalement vers le haut lorsque le toucheau 642 se déplace le long de la partie inclinée 638 de la voie 636, assurant ainsi un soulèvement rectiligne du bras 628

jusqu'à ce que le toucheau 642 coopère avec la partie verti-

cale 640 de la voie 636, l'arbre 622 et le bras 628 tournant

alors avec la came 634 vers leur position de repos.

La partie supérieure de la came 634 a une languette

718 dépassant vers l'extérieur comme indiqué sur la figure 25.

Le support 614, dans sa partie supérieure, a une saillie

720 dans laquelle est formé un alésage 722. La partie supé-

rieure de la saillie 720 a deux découpes croisées perpendicu-

laires dont l'une, 724, est plus profonde que l'autre 726.

Un axe-728 dans lequel passe une goupille 730, est placé dans

l'alésage 722. La longueur de l'axe 728 est telle que, lors-

que la goupille 730 est placée dans la découpe 726 la moins profonde, l'axe ne passe pas dans le support 614 jusqu'à

une position adjacente à-la languette 718 de la came 634.

Cependant, lorsque la goupille 730 de l'axe 728 se trouve dans la découpe 724 la plus profonde, l'axe 728 pénètre dans le support 618 en position adjacente au bord de la languette 718 de la came 634 lorsque le bras 628 est dans la position de repos. De cette manière, le bras 628 est maintenu dans sa

position de repos.

Grâce à la construction précitée, on note que le mé-

canisme de déplacement du bras 628 dans un plan horizontal et de soulèvement vertical, est placé au-dessus des moules finisseurs 88. Grâce à cette disposition, ce mécanisme n'est

pas affecté par l'égouttage de lubrifiant des moules finis-

seurs 88 lorsque ceux-ci recoivent une pulvérisation..

On considère maintenant le refroidissement et la lu-

brification. La tourelle inférieure 20 représentée sur la figure 2 a un collecteur 732 d'entrée d'air qui. communique avec un distributeur non représenté de chaque châssis 38 des

ensembles individuels 36, de la manière décrite dans le bre-

vet des Etats-Unis d'Amérique NI 1 979 211 précité afin que les ensembles 228 à moules de bague soient refroidis. L'air de refroidissement est transmis par les collecteurs 732, comme indiqué sur la figure 2 et remonte dans le collecteur et dans le châssis principal 38, puis dans le collecteur 734 formé dans le-bras 222 comme indiqué sur les figures 14 et 16. Le collecteur 734 du bras 222 est divisé en deux trajets séparés dont l'un 736 transmet de l'air à une chambre 738 dans l'orifice interne 226 du moule de bague. L'autre trajet 740 dirige de l'air vers une chambre 742 formée dans l'orifice externe 224 du moule de bague. Des dispositifs convenables 744 et 746 de réduction sont disposés dans les circuits 736 et 740 rejoignant les orifices 224 et 226 afin que le

débit d'air de refroidissement qui circule puisse être réglé.

Ces dispositifs de réduction @ ou registres 744 et 746 sont montés sur des arbres coaxiaux 748 et 750 et peuvent être réglés à l'aide de boutons 752 et 754 reliés aux arbres 748

et 750 par des leviers 756 et 758.

Le cas échéant, un orifice 760 du côté du bras 222

relié au collecteur 734 peut diriger de l'air de refroidis-

sement dans des arrangements déflecteurs 762 afin que l'air

parvienne à l'extérieur des moules finisseurs 88, comme in-

diqué sur la figure 14. -

Deux buses 764 et 766 de pulvérisation des moules finisseurs sont disposées sur le bras 390 de support de moule ébaucheur comme indiqué sur la figure 10, un pour chaque jeu de supports de moules finisseurs, afin que l'intérieur

de ces moules 88 et les plaques inférieures 90 soient lubri-

fiés. En outre, deux buses inférieures 768 et 770 placées au-dessous du bras 390 ont une position leur permettant de diriger une pulvérisation de lubrifiant sur les plaques inférieures 90. Le lubrifiant qui est habituellement de l'eau, est transmis aux buses 764, 766, 768 et 770 par un conduit convenable 772 du bras des moules ébaucheurs, relié à une source de lubrifiant par tout dispositif convenable tel

qu'une vanne non représentée qui est commandée par le tou-

cheau 774 à culbuteur qui est lui-même commandé au moment opportun o les moules finisseurs 88 se trouvent dans leur position supérieure, par une came non représentée disposée

dans une voie 776 de came du tambour 8. Grâce à la construc-

tion précitée, on note que les moules finisseurs 88 et la plaque inférieure 90 sont lubirifés par des buses placées

sur le bras 390 de support de moules ébaucheurs et en consé-

quence, les moules ébaucheurs 44 sont disposés au-dessus du fluide lubrifiant, en dehors de son trajet, et ne sont

pas contaminés par celui-ci. Le fluide lubrifiant est trans-

mis aux buses uniquement lorsque le bras 390 se trouve

dans sa position haute et lorsque les buses sont dans l'ali-

gnement des moules finisseurs 88 et de la plaques inférieure afin que toute contamination des moules ébaucheurs soit

évitée.

On considère maintenant les mécanismes de sortie

et de transfert.

Un mécanisme 46 de sortie est destiné à retirer les ob-

jets de verre des ensembles individuels 36 de fabrication lorsqu'ils ont été soufflés à la forme finale. Ce mécanisme 46 a plusieurs plaques 92 de support destinées à tourner autour de l'axe central 782 du mécanisme de sortie, en sens opposé au sens de rotation des ensembles individuels 36. de fabrication autour de l'axe central de la machine. Chaque plaque 92 de support a un point d'articulation tel que la plaque peut pivoter lorsqu'elle approche du mécanisme 48

de transfert et coopère avec une surface 786 de came.

Un jeu de deux bras opposés 788 et 790 de transfert est disposé au-dessus de chacune des plaques 92, chaque bras ayant un doigt 792 de transfert en C. Chaque jeu de bras

788 et 790 est commandé par une came, vers la position d'ou-

verture et est rappelé par un ressort en position de ferme-

ture, les doigts 792 de chaque jeu entourant en partie les

objets de verre qui se trouvent sur la plaque de support.

Les objets de verre sont déposés sur la plaque 92 par ouver-

ture des ensembles à moules de bague. Simultanément, les doigts 792 de transfert se ferment autour des objets afin qu'ils maintiennent ceux-ci. Le mécanisme 46 de sortie tourne constamment en synchronisme avec la rotation de la machine afin qu'il prélève successivement les objets de verre des ensembles successifs 36 de fabrication de la machine. Le

mécanisme de sortie est synchronisé par son mécanisme d'en-

traînement sur le mécanisme 70 d'entraînement de la machine. Les plaques 92 tournent autour de l'axe central 782 jusqu'à

ce qu'elles se trouvent à proximité du mécanisme 48 de trans-

fert, et les objets de verre sont alors balayés par le bras

790 de-transfert, vers le mécanisme 48.

Le mécanisme 48 de transfert comporte deux transpor-

- teurs séparés 794 et 796 qui sont entraînés à-des vitesses différentes. Les deux courroies transporteuses 794 et 796 sont entraînées par un moteur 798 dont l'arbre de sortie

est relié par un réducteur 800 à un ensemble 802 de synchro-

nisation qui est un dispositif de commande à vitesse indéfi-

niment variable qui permet le réglage de la vitesse du trans-

porteur externe 794 par rapport au transporteur interne 796 de manière que le transporteur externe 794 puisse se déplacer plus vite que le transporteur interne 796. Le dispositif 802 de réglage a un arbre 804 relié àune poulie menante non représentée du transporteur interne 796, et un- second arbre

806 relié à la poulie menante du transporteur externe 794.

Grâce à cette disposition, les deux objets de verre d'une plaque donnée de support 92 sont déposés sur le mécanisme

de transfert, l'objet externe 808 étant déposé sui le trans-

porteur externe 794 et l'objet interne 810 sur le transpor-

teur interne 796. Les objets sont balayés sur les transpor-

teurs en étant côte à côte, perpendiculairement-à la direc-

tion de déplacement des transporteurs, comme indiqué par les flèches. Comme le transporteur externe 794 se déplace plus vite, l'objet externe 808 vient en avant de l'objet

interne 810.

Les transporteurs 794 et 796 transportent les objets 808 et 810 vers une chaîne transporteuse 812 ayant des doigts espacés 814 qui délimitent des logements pour les objets. Cette chaîne 812 est entraînée par un autre moteur 816 dont l'arbre d'entraînement est relié par un réducteur à l'arbre 818 du pignon menant 820. La position de ce pignon

820 et de l'un des pignons fous 822 délimite un brin d'en-

traînement de la chaîne, incliné par rapport à une perpen-

diculaire à la direction de déplacement des transporteurs

794 et 796. L'objet de verre qui se trouve sur le transpor-

teur externe 794 qui se déplace le plus vite parvient dans un logement plus proche du transporteur 50 de prélèvement

et est plus éloigné de son point de dépôt sur le transpor-

teur 794 que l'objet placé sur le transporteur plus lent

796. Le transporteur 50 est disposé parallèlement aux trans-

porteurs 794 et 796 le long d'une partie desquels il est disposé, sa direction de déplacement étant parallèle à celle de ces transporteurs. Les doigts 814 de la chaîne passent au-dessus du transporteur 50, si bien que les objetsqui étaient placés en double file sur le mécanisme de transfert, sont placés suivant une seule file sur le transporteur de sortie. On considère maintenant le fonctionnement de l'appareil. Le fonctionnement des divers mécanismes d'un ensemble individuel 36 de fabrication lorsque celui-ci décrit un cycle par rotation autour de l'axe central de la machine, apparaît clairement en référence aux figures 3, 4 et 26 à 35. Lors qu'un ensemble passe du point P-12 au point P-1 représentés sur la figure 4, les moules ébaucheurs 44 qui se trouvent dans leur position externe et basse, passent

sous les déflecteurs 102 du mécanisme 39 de distribution.

Comme indiqué sur la figure 26, deux gouttes G de verre sont introduites simultanément par le feeder 40 dans les deux moules ébaucheurs 44. Lorsque l'ensemble passe du point P-1 au point P-2, les moules ébaucheurs pivotent et remontent en venant coopérer avec les ensembles 228 à moules de bague et les poinçons 421 et 422 commencent leur descente, comme indiqué sur la figure 27. Avant le point P-2, les poinçons

421 et 422 ont pénétré dans les moules ébaucheurs et repous-

sé les paraisons P, comme indiqué sur la figure 28. Lorsque

les moules ébaucheurs 44 sont dans leur position haute et-

lorsque les paraisons P ont été formées, la pulvérisation S de lubrifiant commence sur les deux jeux de segments 480 et 482 des moules finisseurs, comme indiqué sur la figure 28A ainsi que sur les plaques inférieures 90. La pulvérisation est interrompue avant que les moules ébaucheurs prennent leur position basse représentée sur la figure 29. Avant le point P-3 et après la mise en forme de la paraison P, les moules ébaucheurs 44 descendent et les poinçons 420 et 422

remontent hors des ensembles 228, et la rotation de ces en-

sembles qui font tourner la paraison P, commence.

Au point P-3, les moules ébaucheurs 44 sont en posi-

tion basse, les moules finisseurs 88 sont fermés, les

plaques inférieures 90 sont déplacées en position de coopé-

ration avec les moules finisseurs 88, et les têtes 630 et 632 de soufflage viennent en coopération avec les ensembles

228 à moules de bague, comme indiqué sur les figures 30 et 31.

De l'air de soufflage à basse pression pénètre dans les têtes 630 et 632 et dans les paraisons P afin qu'il commence à

mettre celles-ci à la forme des objets voulus, lorsque l'en-

semble à moules de bague continue à faire tourner la parai-

son ou l'ébauche. L'application d'air à basse pression a lieu à peu près du point P-3 au point P-5 auquel de l'air à haute pression est transmis jusqu'au point P-10 afin que les objets soient soufflés à la configuration finale voulue,

la rotation étant poursuivie, comme indiqué sur la figure 30.

Entre les points P-10 et P-ll, l'air de soufflage est inter-

rompu et la rotation s'arrête. ALi point P-ll, les moules finisseurs 88 sont ouverts et les ensembles 228 à moules de bagues transportent les objets soufflés au point P-12. Lorsque l'ensemble approche de ce point,une plaque 92 de support vient pivoter sous les objets de verre et les doigts 792 de transfert sont

déplacés autour des objets, comme indiqué sur la figure 33.

Au poste P-12, les objets sont relâchés par les moules de bague et tombent sur la plaque 92 de support, comme indiqué

sur la figure 34. Les objets sont transportés par le méca-

nisme 46 de sortie vers le mécanisme 48 de transfert qui les

transmet au transporteur 50 de sortie, comme indiqué schéma-

tiquement sur la figure 35.

En conclusion, comme indiqué précédemment, une

caractéristique de l'invention est la réalisation d'un ap-

pareil de fabrication-de verre creux du type qui comporte plusieurs ensembles individuels de fabrication qui peuvent

tourner autour de son axe central. Selon l'invention, cha-

que ensemble individuel de fabrication peut former plusieurs

objets de verre creux en un seul cycle.

Selon une autre caractéristique de l'invention

qui n'a pas été spécialement décrite dans la description qui

précède, le fait que tous les mécanismes de mise en action d'un ensemble individuel de fabrication sont reliés au bras

de moules de bague de l'ensemble individuel, améliore l'ali-

gnement des différents mécanismes pendant l'opération de fabrication de verre creux. Une autre caractéristique est l'utilisation de dispositifs séparés pour la fermeture des moules finisseurs et le déplacement des plaques inférieures

en coopération avec ces moules. De cette manière, des pres-

sions convenables de serrage peuvent être maintenues entre les segments des moules finisseurs et aussi entre le moule

finisseur et la plaque inférieure.

Il est bien entendu que l'invention n'a été décrite et représentée qu'à titre d'exemple préférentiel et qu'on

pourra apporter toute équivalence technique dans ses élé-

ments constitutifs sans pour autant sortir de son cadre.

Claims (40)

REVENDICATIONS

1. Appareil de fabrication d'objets de verre creux, du type qui comporte plusieurs ensembles individuels (36) de fabrication destinés à tourner autour d'un axe central, ledit appareil étant caractérisé en ce que chaque ensemble comporte plusieurs ensembles (228) à moules de bague dont les axes verticaux se trouvent dans un plan contenant l'axe

central, plusieurs moules finisseurs (88) en plusieurs par-

ties, le nombre de ces moules étant égal à celui des ensem-

bles (228) à moules de bague-et ayant une ligne de sépara-

tion lorsqu'ils sont fermés, cette ligne de séparation se

trouvant dans un plan qui contient l'axe central.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux ensembles (228) à moules de bague et deux moules finisseurs (88), un moule finisseur coopérant

avec un ensemble à moule de bague.

3. Appareil selon la revendication 1, caractérisé-

en ce qu'il comprend en outre plusieurs moules ébaucheurs (44) associés à chaque ensemble (36) de fabrication, en nombre égal à celui des ensembles (228) à moules de bague et mobiles

entre une position de travail dans laquelle les moules ébau-

cheurs (44) sont disposés en coopération avec les ensembles à moules de bague et une position de repos dans laquelle les moules ébaucheurs sont disposés vers l'extérieur et vers le bas par rapport à ces ensembles, les moules ébaucheurs étant à des distances différentes de l'axe central, les rayons passant par l'axe central et chaque moule ébaucheur

étant décalés angulairement.

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il. comporte deux ensembles (228) à moules de bague

et deux moules ébaucheurs (44), un moule ébaucheur coopé-

rant avec un ensemble à moule de bague lorsque les moules

ébaucheurs sont dans leur position de travail.

5. Appareil de fabrication d'objets de verre creux, du type qui comprend plusieurs ensembles individuels (36) de fabrication montés sur des châssis individuels (38) afin qu'ils tournent autour d'un axe central, ledit appareil étant caractérisé en ce que chaque ensemble individuel (36) de fabrication comporte plusieurs moules ébaucheurs (44) destinés à recevoir simultanément des gouttes de verre (G) d'un mécanisme de distribution (39), plusieurs ensembles (228) à moules de bague en nombre égal à celui des moules ébaucheurs (44), ces ensembles étant montés dans un bras

(222) de moule de bague qui est fixe par rapport au châssis in-

dividuel (38), un dispositif de montage des moules ébaucheurs (44) afin qu'ils puissent se déplacer dans une position de travail dans laquelle les moules ébaucheurs coopèrent avec les ensembles à moules de bague pour la mise en forme d'une paraison et une position de repos dans laquelle les moules ébauchéurs ne sont pas alignés sur les ensembles à moules de bague, et des moules finisseurs (88) en plusieurs parties, ayant un axe de fermeture qui estifixe par rapport au bras (222) de moule de bague, ces moules finisseurs, lorsqu'ils sont fermés, ayant un axe individuel aligné verticalement sur l'axe individuel d'un ensemble associé à moules de bague, l'axe de fermeture des moules finisseurs se trouvant dans le même plan que l'axe des ensembles à moules de bague et

l'axe central.

6. Ensemble de distribution de gouttes de verre provenant de plusieurs orifices d'un feeder à plusieurs jeux de plusieurs moules-ébaucheurs chacun (44), les jeux pouvant tourner autour d'un axe central, les moules ébaucheurs de chaque jeu étant placés à des distances radiales différentes de l'axe central, ledit ensemble de distribution (39) étant

caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs ensembles indivi-

duels (94, 96) de guidage de gouttes de verre, transmettant chacun une goutte d'un orifice à l'un des moules ébaucheurs (44)d'un jeu, et un dispositif de montage des ensembles de guidage afin que leurs extrémités supérieures se trouvent

pratiquement sous l'orifice et leurs autres extrémités au--

dessus des moules ébaucheurs (44) lorsque chaque jeu de mou-

les ébaucheurs tourne au-dessous, les extrémités des jeux se déplaçant avec des vitesses tangentielles relatives

différentes correspondant aux vitesses tangentielles rela-

tives différentes des moules ébaucheurs associes.

7. Ensemble de distribution d'au moins deux gouttes de verre provenant d'au moins deux orifices d'un feeder

à au moins deux moules ébaucheurs d'une machine de fabrica-

tion d'objets de verre creux, ledit ensemble de distribu-

tion comprenant au moins deux cuillers (98) destinées à di-

riger les gouttes vers des rigoles (100) de distribution, les cuillers étant mobiles entre une position d'alimentation dans laquelle elles se trouvent sous les orifices et les gouttes de verre sont transmises des orifices aux rigoles, et une position de repos dans laquelle les cuillers ne sont pas placées au-dessous des orifices, ledit ensemble de

distribution étant caractérisé en ce qu'il comprend un dis-

positif (124) destiné à déplacer les cuillers de leur posi-

tion d'alimentation à leur position de repos, ce dispositif permettant le déplacement d'une ou plusieurs des cuillers (98) vers la position correspondante d'alimentation alors

que les autres cuillers sont dans leur position de repos.

8. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé

en ce que ledit dispositif (124) comporte un mécanisme in-

dividuel à vérin associé à chaque cuiller (98) et pouvant

être commandé séparément des autres afin que la cuiller cor-

respondante puisse être déplacée de la position de travail

à la position de repos.

9. Mécanisme à moule de bague destiné à un appa-

reil de fabrication d'objets de verre creux, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ensemble (228) à moule de

bague monté dans un bras (222) de moule de bague, un dis-

positif de montage destiné à faire tourner l'ensemble à moule de bague autour de son axe par rapport au bras de

moule de bague, ce dispositif de montage comprenant un rou-

lement (286)ayant une bague supérieure (284) à laquelle l'ensemble (228) à moule de bague est fixé, et une bague inférieure (288) montée sur le bras (222) de moule de bague,

des organes de roulement (294) placés entre la bague supé-

rieure et la bague inférieure, la bague supérieure étant mobile verticalement par rapport à la bague inférieure entre des positions haute et basse, cette bague supérieure ayant

un flasque inférieur descendant (296) ayant une partie recti-

ligne qui coopère avec les organes de roulement lorsque la

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bague supérieure est dans sa position basse, et une surface inclinée (300) qui laisse une certaine distance entre le flasque et les organes de roulement dans un plan horizontal lorsque la bague supérieure est dans sa position haute, si bien que la bague supérieure peut flotter par rapport à la

bague inférieure et au bras de moule de bague.

10. Mécanisme selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend deux ensembles (228) à moulesde bague

dans le bras (222) de moule de bague.

11. Mécanisme selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'ensemble (228) à moule de bague comporte un moule de bague destiné à coopérer avec un moule ébaucheur (44) afin que l'ensemble à moule de bague soit soulevé vers

sa position haute.

12. Mécanisme selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'ensemble à moule de bague comporte un anneau de poinçon.

13. Mécanisme selon la revendication 11, caractéri-

sé en ce que le moule de bague est destiné à prendre appui

dans un chambrage d'un moule ébaucheur (44).

14. Mécanisme à moule de bague, caractérisé en ce qu'il comprend un bras (222) de moule de bague, au moins un ensemble (228) à moule de bague monté-dans le bras et ayant plusieurs mâchoires (232) associées chacune à un segment (236) de moule de bague à son extrémité-inférieure, chaque mâchoire pouvant pivoter autour d'un axe horizontal

afin que les segments de moule de bague puissent être rappro-

chés et éloignés les uns des autres, la mâchoire (232) ayant une saillie (256) qui dépasse vers lehaut, et un mécanisme de fermeture de moule de bague comportant une came (318)

de moule de bague mobile entre une position haute et une posi-

tion basse dans laquelle la came coopère avec la saillie

et fait pivoter les mâchoires afin que les segments de moule-

de bague s'éloignent les uns des autres, la came (318) étant montée sur le bras (222) de moule de bague par un axe d'enlèvement, l'ensemble (228) de moule de bague ayant un raccord rapide facilitant son enlèvement du bras (222)

de moule de bague.

15. Mécanisme selon la revendication 14, caracté-

risé en ce qu'une couronne dentée (254) est montée sur le bras de moule de bague autour de l'ensemble (228) à moule de bague, ce dernier étant raccordé à la couronne dentée par un raccord à balonnette.

16. Appareil de fabrication d'objets de verre creux ayant un bras (222) de moule de bague, au moins un ensemble (228) à moule de bague monté sur ce bras, un bras (390) de moule ébaucheur sur lequel est monté au moins un moule ébaucheur (44), un dispositif destiné à déplacer le bras de moule ébaucheur entre une première position dans laquelle le moule ébaucheur (44) est en position de coopération avec l'ensemble (228) à moule de bague et permet la mise en forme d'une paraison, et une seconde position dans laquelle le moule ébaucheur est en position basse et est écarté de l'axe de l'ensemble à moule de bague par pivotement, au moins un moule finisseur (88) en plusieurs parties, monté sous le bras de moule de bague et ayant des segments (480, 482) de moules finisseurs pouvant pivoter en se rapprochant ou en s'éloignant, ledit appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif à buse (764, 766) monté sur le bras

(390) de moule ébaucheur et destiné à diriger une pulvérisa-

tion d'un lubrifiant sur les segments (480, 482) de moules finisseurs lorsque ceux-ci sont écartés l'un de l'autre, - et un dispositif transmettant du lubrifiant au dispositif à buse lorsque le bras (390) de moule ébaucheur est dans sa première position, l'ouverture du moule ébaucheur (44)

s'effectuant au-dessus de la pulvérisation de lubrifiant.

17. Appareil selon la revendication 16, caractérisé en ce que le dispositif à buse comporte deux buses (764, 766) dont l'une est dirigée vers un segment et l'autre vers

l'autre segment du moule finisseur.

18. Appareil selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comporte deux moules finisseurs (88) en plusieurs

parties.

19. Appareil selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque inférieure (90) montée sous le moule finisseur (88) et destinée à se déplacer entre une

position haute dans laquelle elle coopère avec le moule fi-

nisseur lorsque celui-ci est fermé, et une position basse, distante du moule finisseur, le dispositif à buse (764, 766) monté sur le bras (390) de moule ébaucheur comprenant en outre un dispositif destiné à diriger une pulvérisation de lubrifiant sur la plaque inférieure (90) lorsqu'elle est

en position basse.

20. Mécanisme à vérin dans lequel un cylindre se dé-

place par rapport à un piston et le cylindre a un toucheau de came qui en dépasse et qui est destiné à coopérer avec

une voie de came, le cylindre contenant une certaine quanti-

té de lubrifiant, ledit mécanisme étant caractérisé en ce qu'il comprend un arbre de toucheau de came (382) monté dansla base du cylindre et dépassant radialement vers l'extérieur du cylindre, un galet (384) de toucheau de came monté sur l'arbre et un conduit formé dans la baseet dans l'arbre et assurant la communication entre l'intérieur du cylindre et la surface interne du galet du toucheau de came placée au contact de

l'arbre du toucheau de came.

21. Mécanisme selon la revendication 20, caractérisé en ce que le conduit comprend un alésage vertical formé dans l'arbre du toucheau, un alésage (462) formé dans la base du cylindre et communiquant avec l'alésage vertical, unalésage horizontal (464) formé dans l'arbre et communiquant avec l'alésage

vertical,un alésage horizontal (466) formé dans l'arbre et com-

muniquant avec l'alésage vertical, et un second alésage (468) vertical formé dans l'arbre et communiquant avec la surface

interne du galet du toucheau et l'alésage horizontal.

22. Mécanisme à tête de soufflage destiné à une ma-

chine de fabrication d'objets de verre creux, caractérisé en ce qu'il comporte un arbre(622) monté sur la machine afin qu'.il puisse tourner, un bras (628) de tête de soufflage fixé à l'arbre et portant au moins une tête (630) de soufflage, et un dispositif monté autour de l'arbre et placé au-dessus

du bras de tête de soufflage afin qu'il provoque le déplace-

ment de ce bras d'une première à une seconde position, pen-

dant lequel l'arbre tourne d'abord autour de son axe puis se déplace axialement en direction verticale, et d'une seconde à une première position pendant lequel l'arbre se déplace d'abord axialement en direction verticalepuis tourne autour de son axe

23. Mécanisme selon la revendication 22, caractérisé en ce que le dispositif destiné à provoquer le déplacement

du bras comporte une came (634) montée avec du jeu sur l'ar-

bre au-dessus du bras (628) de tête de soufflage et ayant une voie de came, celle-ci ayant une partie inclinée (638) et une partie verticale, un toucheau de came (642) monté sur l'arbre et placé dans la voie de came, la partie inclinée de cette voie coopérant avec le toucheau lors du déplacement du bras de tête de soufflage de sa première à sa seconde position, et un dispositif de butée limitant la rotation de l'arbre sous la commande de la came (634), si bien que le toucheau (642) descend le long de la partie inclinée de la voie de came lorsque la came continue à tourner en déplaçant

l'arbre axialement.

24. Mécanisme selon la revendication 23, caractérisé en ce que la came (634) est repoussée élastiquement de la première à la seconde position et est déplacée par la came

de sa seconde à sa première position.

25. Mécanisme selon la revendication 24, caractérisé

en ce qu'il comprend en outre un dispositif amovible desti-

né à maintenir le bras de tête de soufflage dans la pre-

mière position.

26. Appareil de fabrication d'objets de verre creux, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moule finisseur (88) en plusieurs parties, monté sur l'appareil afin qu'il se déplace entre des positions d'ouverture et de fermeture, au moins une plaque inférieure (90)montée sur l'appareil afin qu'elle se déplace vers une position de coopération avec le moule finisseur et à partir d'une telle-position, un dispositif (484) de déplacement du moule finisseur entre ses positions d'ouverture et de fermeture, et un dispositif (518) de déplacement de la plaque inférieure vers sa position de coopération avec le moule finisseur et loin de cette

position, le dispositif (484) de déplacement de moule finis-

seur étant séparé du dispositif (518) de déplacement de pla-

que inférieure.

27. Appareil selon la revendication 26, caractérisé

en ce que le dispositif 484 de déplacement de moule finis-

seur et le dispositif (518) de déplacement de plaque infé-

rieure comportent chacun un mécanisme séparé à vérin.

28. Appareil de fabrication d'objets de verre creux, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moule finisseur (88) e.t au moins une plaque inférieure (90), cette dernière étant mobile vers une position de coopération avec 1la face inférieure du moule finisseur afin que le fond de celui-ci soit fermé,et à partir d'une telle position, et un dispositif (518) de déplacement de la plaque inférieure vers les moules

finisseurs, le long d'un trajet dans lequel la plaque infé-

rieure pivote d'abord autour d'un point fixe (508) de pivo-

tement puis se déplace en ligne droite, coaxialement à l'axe du moule finisseur, vers la position de coopération avec ce dernier.

29. Appareil selon la revendication 28, caractérisé

en ce qu'il comporte plusieurs moules finisseurs (88) et plu-

sieurs plaques inférieures (90) en nombre égal à celui des

moules finisseurs.

30. Appareil selon la revendication 28, caractérisé en ce que le dispositif (518) de déplacement de la plaque

inférieure comprend un bras articulé à une première extré-

mité sur une articulation fixe (508) et ayant une partie (534) de logement d'arbre à l'autre extrémité, un arbre (548) étant monté dans cette partie de logement d'arbre

afin qu'il puisse se déplacer axialement, la plaque infé-

rieure (90) étant fixée à l'arbre, une bielle (600) étant articulée à une première extrémité à l'articulation fixe (508) et à l'autre extrémité sur une clavette coulissante montée dans l'arbre (548), un organe de butée placé sur l'arbre, et un dispositif (516) destiné à faire pivoter la bielle autour de l'articulation jusqu'à ce que l'organe de butée vienne en coopération avec une surface de butée, la poursuite du déplacement de la bielle provoquant alors un déplacement axial rectiligne de l'arbre par rapport à la

partie (534) de logement d'arbre.

31. Appareil selon la revendication 30, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs moules finisseurs (88) et plusieurs plaques inférieures (90) en nombre égal à celui des moules finisseurs, les plaques inférieures étant fixées

audit arbre (548).

32. Appareil selon la revendication 30, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif (612) de réglage de la hauteur de l'arbre par rapport à la partie de logement d'arbre.

33. Appareil de fabrication d'objets de verre creux, du type qui comprend plusieurs ensembles individuels (36) de fabrication destinés à tourner autour d'un axe central, ledit appareil étant caractérisé en ce que chaque ensemble individuel (36) comporte un châssis vertical (38), un bras (222) de moule de bague fixé au châssis (38) et dépassant vers l'extérieur de l'axe central, un ensemble (228) à moule

de bague monté sur le bras (222) de moule de bague, un méca-

nisme à moule ébaucheur comprenant une tige de piston dont l'extrémité supérieure est montée dans le bras (222) de moule de bague, un mécanisme (84) à tête de pressage comprenant une tige de piston dont l'extrémité inférieure est montée dans le bras de moule de bague, un ensemble (88) à moule finisseur en plusieurs parties ayant des moitiés de moule

pouvant pivoter l'une par rapport à l'autre autour d'une ar-

ticulation fixée au bras (222) de moule de bague, et un mé-

cansime à tête de soufflage (630) monté sur le bras de moule de bague et comprenant un arbre de tête de soufflage dont l'extrémité inférieure est montée dans le bras de moule de bague.

34. Appareil selon la revendication 33, caractérisé

en ce qu'il comprend en outre un mécanisme à plaque infé-

rieure (90) destiné à pivoter autour d'un point fixe d'arti-

culation (508) formé sur le bras (222) de moule de bague.

35. Appareil selon la revendication 33, caractérisé en ce que le mécanisme à moule ébaucheur comprend un bras (390) de moule ébaucheur, un axe de guidage monté sur ce bras et un orifice d'axe de guidage placé dans-le bras (222) de moule de bague, l'axe de guidage se logeant dans l'orifice d'axe de guidage lorsque le moule ébaucheur (44) est soulevé vers sa position de travail, en coopération avec l'ensemble (228) à moule de bague, entre le moule de bague et le moule ébaucheur.

36. Appareil selon la revendication 33, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ensembles (228) à moule de bague, le mécanisme à moule ébaucheur comprend au moins deux moules ébaucheurs (44), le mécanisme à tête de pressage comprend au moins deux poinçons (438), et l'ensemble à moule

finisseur comprend au moins dex moules finisseurs (88).

37. Mécanisme de transfert de plusieurs objets de verre creux d'une plaque (92) de support à un transporteur (50) de sortie, ledit mécanisme étant caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs transporteurs (794, 796) placés côte à côte, disposés en-direction parallèle et en nombre égal au nombre d'objets retirés d'une plaque donnée de support (92), un dispositif (788, 790) destiné à déplacer les objets de la plaque de support aux transporteurs placés côte à côte, chaque objet étant placé sur un transporteur différent, les objets étant disposés côte à côte sur les transporteurs en 2C direction transversale à la direction de déplacement des

transporteurs, un transporteur de sortie (50) disposé paral-

lèlement aux transporteurs (794, 796) placés côte à côte et adjacents à ceux-ci du côté opposé à celui de la plaque de support (92),les transporteurs (794, 796) placés côte à côte ayant des vitesses différentes, le transporteur le plus proche du transporteur de sortie ayant la plus grande vitesse, les vitesses décroissant ensuite de manière que le transporteur le plus proche de la plaque de support ait la vitesse la plus faible, un transporteur transversal (812) disposé en travers des transporteurs placés côte à côte, en

aval de la plaque de support et se déplaçant dans une direc-

tion inclinée vers l'aval par rapport à une perpendiculaire à la direction de déplacement des transporteurs placés côte

à côte, ce transporteur transversal ayant des logements des-

tinés à recevoir les objets de chacun des transporteurs

placés côte à côte et à transférer ces objets sur le transpor-

teur de sortie sous forme d'une seule file.

38. Mécanisme selon la revendication 37, caractérisé en ce qu'il comporte deux transporteurs placés côte à côte

(794, 796).

39. Mécanisme selon la revendication 37, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs plaques de support (92)

destinées à tourner autour d'un axe central afin que des ob-

jets soient déposés cycliquement sur les transporteurs pla-

cés côte à côte.

40. Mécanisme selon la revendication 37, caractérisé

en ce que le transporteur transversal (812) est un transpor-

teur à chaîne ayant des doigts (814) destinés à délimiter

dos logements pour les objets.