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BREVET D'INVENTION PERFECTIONNEMENTS AUX APPAREILS DE FABRICATION DU VERRE.' L'invention concerne un appareil nouveau et perfectionné pour le travail du verre, et en particulier des perfectionnements aux appareils du type propre à permettre de conformer des articles ou objets en verre creux par une succession d'opérations ou de pha- ses d'opérations comprenant la préhension ou cueillage d'une charge ou ébauche de verre fondu dans un four, la conformation de cette charge ou ébauche par des opérations de basculement et d'étirage, et par insufflation d'air dans l'ébauche creuse, ainsi que par expan- sion de l'ébauche creuse à l'aide d'une pression d'air interné, ac- compagnée ou non de traitements particuliers, de façon à.
communiquer la conformation désirée à l'objet de verre creux!.' La machine spécia- le oi-après décrite à titre d'exemple a été étudiée pour confection- ner des gobelets de verre, mais des machines de ce type peuvent être appropriées pour la confection des bouteilles, de globes ou ampoules ou d'autres articles creux ou partiellement creux, en verre,,
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La machine formant l'objet de la présente invention est d'un type plus pëtit et plus simple que les machines jusqu'à pré- sent proposées, et comprend en principe deux systèmes à travailler le verre distincts et des mécanismes oueilleurs et mouleurs com- muns aux dits systèmes.'
La machine comprend en principe deux têtes mobiles indé- pendamment, qui oscillent autour d'un axe vertical central, entre la station-de oueiilage,
située au'voisinage du four et une station de moulage, située sensiblement @ 180 de la première. Dans l'exem- ple choisi, les deux têtes oscillent en arrière et en avant, chacu- ne entre les deux stations, en décrivant des arcs opposés ayant chacun sensiblement 1800-, Un mécanisme cueilleur placé au voisina- ge du four est conditionné pour débiter successivement des charges de verre fondu aux mécanismes de cannes lorsqu'ils viennent occuper la station de cueillage. Un mécanisme mouleur, monté de façon per- manente à la station de moulage, est conditionné pour coopérer suc- cessivement avec les deux mécanismes de cannes lorsqu'ils viennent occuper la position et s'arrêtent à la station de moulage.
Un dis- positif unique est prévu pour assurer l'oscillation indépendante des' deux têtes entre les deux stations, avec des arrêts convenables à chacune d'elles. Si on le désire, des moyens peuvent être prévus pour soumettre la charge ou ébauche de verre à une opération de traitement intermédiaire, dans une position intermédiaire entre les stations de cueillage et de moulage, ou bien à la station de mou- lage.
L.'invention a dans l'ensemble pour objet de prévoir un appareil perfectionné à travailler le verre, du type brièvement dé- fini ci-dessus et décrit plus en détail dans le complément de mé- moire qui va suivre.
Dans les dessins annexés :
Fig. 1 est une vue en élévation de la machine à travail- ler le verre;
Fig. la est une vue analogue d'une variante;
Fig. 2 est une vue en coupe horizontale, obtenue sensible-
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ment suivant la ligne 2-2 de la fig. 1, l'appareil de moulage étant supprimé et certaines parties étant arrachées dans un plan de cou- pe inférieure;
Fige. 3 est une coupe verticale de détail, obtenue sensi- blement suivant la ligne 3-3,de la figure 2 ;
Fig. 4 est une coupe verticale de détail, obtenue sensi- blement suivant la ligne 4-4 des figures 2 et 7;
Fig. 5 est une coupe verticale et transversale, obtenue sensiblement suivant la ligne 5-5 de la fig. 2;
Fig. 6 est une coupe verticale partielle, obtenue sensi- blement suivant la ligne 6-6 de la figure 2;
@ Fig. 7 est une coupe verticale à plus grande échelle, pratiquée dans le dispositif de commande de valves et de commuta- tion, la vue étant obtenue sensiblement suivant la ligne 7-7 de la fig.2 et certaines portions étant représentées en élévation;
Figs, 8 à 13 sont des coupes verticales et transversales, obtenues sensiblement et respectivement suivant les lignes 8-8, 9-9, 10-10, 11-11, 12-12 et 13-13 de la fige 7:
Fig. 14 est une vue de détail en perspective d'une des valves à glissement ou tiroirs;
Figs. 15 à 23 représentent une série de coupes verticales schématiques, illustrent les phases successives de la confection dé l'un des objets de verre creux;
Fig, 24 est un diagramme destiné à illustrer les mouve- ments ou déplacements généraux des deux systèmes distincts qui tra- vaillent le verre;
Fig. 25 est une coupe horizontale à plus grande échelle, obtenue sensiblement suivant la ligne 25-25 de la fige 1, et monè trant en plan le mécanisme de came contrôlant le plongeur de cueil- lage;
Fig. 26 est une coupe verticale de détail, obtenue sen- siblement suivant la ligne 26-26 de la fig. 25, et montrant le mécanisme assurant l'ouverture des mâchoires des cannes lorsque l'opération de soufflage est terminée;
Fig. 27 est une coupe horizontale, obtenue sensiblement
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suivant la ligne 27-27 de la fige 5, et montrant la came de oomman- de principale et le mécanisme commandant l'escillation des têtes;
Fig-. 28 est une coupe verticale axiale Par l'un des mé- canismes de canne lorsqu'il occupe la position neutre ou normale; Fig. 29 est une vue analogue, les mâchoires occupant leurs la canne positions d'ouverture et / occupant sa position rele- vée;
Fig. 30 est une vue analogue à celle de la fig. 28, le plongeur soulevé;
Fig.' 31 est une vue en élévation de l'un des mécanismes de canne, les machoires étant ouvertes domme dans la fig. 29;
Fig. 32 est une vue en plan, à plus grande échelle, de l'un des ensembles de cannes, qui comprend une paire de cames semblables ainsi que le mécanisme qui assure leur renversement et en commande alternativement la rotation ou l'oscillation;
Fige 33 est une vue en élévation de face d'une paire de cannes et du mécanisme qui les supporte, cette vue étant obtenue en regardant dans la direction des flèches x comme indiqué aux figs. 1 et 32 ;
Fig. 34 est une vue en coupe verticale et longitudinale, obtenue sensiblement suivant la ligne 34-34 de la fig. 32 ;
Fig. 35 est une vue en élévation par bout, en regardant de la gauche dans la direction d'un dispositif de oanne, ou dans la direction de la flèche y comme indiqué à la fig. 32 ;
Fig, 36 est une vue en plan, renversée, de la came de renversement de canne, cette vue s'obtenant en regardant sensible- ment à partir de la ligne 36-36 de la fig. 1 dans la direction des flèches y indiquées ;
Fig. 37 est une vue en élévation latérale d'une portion de l'ensemble d'un dispositif de canne, cette vue étant obtenue en regardant dans la direction de la flèche z de la fig. 32 ;
Fig. 38 est une vue en coupe verticale, obtenue sensible- ment suivant la ligne 38-38 de la figure 37 ou de la figure 34;
Fig, 39 est une vue en coupe verticale obtenue sensible-
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ment suivant la ligne 39-39 de la figure 38 ou de la figure 32 ;
Fig. 40. est une vue en coupe verticale, obtenue sensible- ment suivant la ligne 40-40 de la fig. 34 ;
Fig. 41. est une vue de détail en coupe verticale montrant le mécanisme d'oscillation, la vue étant obtenue sensiblement sui- vant la ligne 41-41 des figures 34 et 39;
Fig. 42 est une vue en élévation du mécanisme disposé à la station de cueillage pour actionner les mâchoires et le plongeur d'une canne ;
Fig. 43 est une vue en coupe verticale et axiale, obtenue sensiblement suivant la ligne 43-43 de la fig. 42 ;
Figs. 44,45 et 46 sont des coupes schématiques analogues, par le cylindre et,les valves de commande et destinées à illustrer le fonctionnement du dispositif représenté aux fige., @2 et 43; la fig. 44 montrant le mécanisme en position neutre, la fige 45 le mé- canisme en position pour soulever la canne et ouvrir les mâchoires et la figure 46 dans la position pour laquelle le plongeur est ao- tionné;
Fig. 47 est une coupe verticale, à plus grande échelle, pratiquée par l'ensemble du moule et les valves de contrôle pneuma- tique, la vue étant analogue à celle représentée à la droite de la fige 1;
Fig. 48 est une vue en coupe verticale, pratiquée perpen- diculairement à celle de la fig. 47 (cette figure est disposée sur la même planche que la fig, 27);
Fig. 49 est une vue en coupe horizontale, obtenue sensible- ment suivant la ligne 49-49 de la fig. 1, et montrant en plan l'un des mécanismes "optiques";
Fige 50 est une vue de détail, en coupe verticale;
Fig. 51 est une vue en élévation de l'un des mécanismes "optiques", avec l'un des moules représenté en coupe verticale:
Fig. 52 est une vue en coupe verticale, obtenue sensible- ment suivant la ligne 5252 de la figure 51;
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Brièvement décrit, le mécanisme comprend un four appro- prié A dont on extrait le verre fondu; un bâti de support pour les parties ou organes de la machine, désigné dans l'ensemble par B ; un plongeur de cueillage C pour extraire les charges de verre fondu du four A; une paire de têtes analogues D et Dl exéoutant des mouve- ments oscillants; un mécanisme de commande principal indiqué géné- ralement en E, pour assurer l'oscillation des têtes, dans une re- lation de temps convenable l'une par rapport à l'autre; un certain nombre de cannes, analogues, F, le mécanisme représenté comportant quatre de ces cannes, une paire sur chaque tête; des mécanismes analogues G et Gl pour faire tourner, osciller, et renverser les cannes;
un mécanisme H à la station de cueillage pour actionner les mâchoires et les plongeurs des cannes; un mécanisme J à la sta- tion de soufflage ou de moulage pour assurer l'ouverture des ma- choires afin d'évacuer l'article terminé; un dispositif de moule indiqué généralement en K; un mécanisme optique L (fig. la) ou une paire de mécanismes "optiques" analogues, IL et L1 (fig.2), ces mé- canismes traitant les ébauches portées par chacune des paires de cannes; des valves de contrôle pneumatique M et M1; et un ensemble de cames de contrôle actionnées par le mécanisme de commande prin- cipal E et indiqué généralement en N.
Avant de décrire dans le détail les diverses parties de l'appareil, on définira brièvement les principes généraux du fonc- tionnement de la machine. Dans les figures 15 à 23 on a indiqué une série des phases successives de formation de l'un des objets de verre, le procédé illustré ne différant pas matériellement du pro- cédé tel qu'il était exécuté antérieurement à l'aide des machines déjà connues. Comme il est représenté à la fige 15, la tête du plongeur de oueillage C a été introduite dans le four et une charge de verre fondu 1 a été sucée dans la tête de la masse de verre fon- du 2 du four.
Dans la figure 16, le plongeur a été retiré du four, et la fermeture 3 a été ouverte pour décharger la charge 1, un souffle d'air sous pression étant employé d'ordinaire pour aider l'expulsion de la charge, La charge 1 a été conformée avec un re-
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bord annulaire 4, et conserve cette forme générale lorsqu'elle tom- be et vient en engagement avec la canne F. La canne F comporte une coupelle 5 pour recevoir l'ébauche, et des mâchoires 6 pour mainte- nir l'ébauche en place (fig.17). Dans la figure 18, le plongeur 7 a été soulevé de façon à former une ouverture au centre de l'é- bauche 1.
Comme il est indiqué à la figure 19, un souffle ou bouffée d'air a été envoyé dans l'ouverture formée par le plongeur 7 et a légèrement dilaté l'ébauche comme il est indiqué en 8.
Dans la figure 20, la canne F a été renversée, de manière que 1' ébauche se trouve suspendue, Les mouvements communiqués à la canne F, combinés à la gravité agissant sur l'ébauohe même, sert à allon- ger cette ébauche creuse et l'amener approximativement à la forme indiquée en 9; Bans la figure 21,le mécanisme "optique" L a été soulevé pour l'amener en engagement avec l'ébauche partiellement conformée 9, Le mécanisme optique peut intervenir dans divers buts, notamment pour refroidir partiellement certaines lignes ou seotions de l'ébauche de façon à former des épaisseurs inégales dans des portions espacées entre-elles de l'objet terminé. Cet emploi sera décrit plus en détail par après.
Dans la fige 22, le moule K a été soulevé et refermé autour de l'ébauche qui est en- trainée d'une manière continue en rotation, 'ou amenée en oseilla- tion dans le moule, et de l'air est introduit à travers la canne F de façon à amener l'ébauche à la forme finale indiquée en 10.
Dans la fig. 23 le mécanisme de moule K a 'été éoarté, et les ma- choires 6 sont ouvertes pour décharger l'objet terminé. Dans l'exem- ple représenté, la partie supérieure de l'objet est séparée, sen- siblement à la ligue indiquée en a-a, de façon à former un gobelet de verre 11, la portion supérieure 12 n'étant pas utilisée sauf comme déchet.
L'egencement général et le fonctionnement de la machine' est indiqué schématiquement dans la fig. 24.
Les deux têtes D-D' sont organisées pour osciller en arrière et en avant, suivant des arcs opposés de 180', autour d'un centre commun 13, à partir d'une station de cueillage prévue au
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voisinage du four jusqu'à une station de soufflage ou de moulage située du côté opposé de la machine. Chaque tte porte son propre dispositif à travailler le verre constitué par une paire de cannes ?' et un mécanisme & (fige, 1-32) pour communiquer les mouvements désirés à ces cannes.
Il convient d'indiquer ici que les prin@i- pes de fonctionnement de cette machine seraient les mêmes si cha- cune des têtes ne portait qu'une seule canne F; de plus chaque tète pourrait porter un nombre de cannes supérieur à deux. Les deux cannes sont actionnées simultanément et de la même manière à l'aide du mécanisme unique G. D'une façon analogue, le mécanisme de cueil- lage C comprend un nombre correspondant de ttes ou moules de cueillage semblables, et le ou les mécanismes "optiques" ainsi que le mécanisme de moules finisseurs comprennent chacun un nombre cor- respondant de moules analogues.
De cette façon la capacité de la machine est modifiée, mais les principes de fonctionnement sont les mimes que si un seul ob jet de verre était formé par chaque dis- positif de travail durant un cycle quelconque d'opérations. Un mé- canisme de commande unique E actionne les deux ttes D et D', de façon qu'elles se meuvent indépendamment mais en relation de temps convenable entre elles. La tête D s'arrête à la station de oueilla- ge pendant un temps suffisant à recevoir les ébauches de verre du mécanisme de oueillage 0. Elle oscille alors dans le sens des aiguilles d'une montre (comme on peut le voir à la fig. 24) pour atteindre la station où est disposé le mécanisme "optique" et où elle s'arrête pendant un temps suffisant au traitement de l'ébauche par ce mécanisme "optique".
La tte passe alors à la station de soufflage ou de moulage où elle s'arrête tandis que les moules sont amenés en place par soulèvement, le soufflage de l'ébauche est complété, les moules sont écartés et les objets de verre dé- chargés ou séparés des cannes. La tte D exécute alors une oscilla- tion en arrière, d'un mouvement continu, en sens inverse de celui des aiguilles d'un montre, jusqu'à la station de cueillage, où un nouveau cycle d'opérations recommence, D'une manière exactement semblable, latête D' s'arrête à la station de oueillage pour rece-
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voir les ébauches de verre et oscille alors, tout d'abord en sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, vers la station de soufflage,
avec un arrêt à la station "optique". Elle retourne en- suite à la station de àueillage en oscillant dans le sens des ai- guilles d'une montre.
Lorsque la variante suivant la fig, la est utilisée, les stations "optiques" et de moulage sont agencées en un endroit où chaque tête s'arrête pendant un temps suffisant que pour permettre le traitement des ébauches par le mécanisme optique, après quoi le moulage des dites ébauches est complété à la manière qui vient d'être indiquée, Les particularités générales de la machine ayant ainsi été brièvement mentionnées, ses divers éléments seront dé- crits plus en détail ci-après.
Le four A possède une ouverture de travail 14, donnant accès à l'enceinte 16 dont certaines portions plongent en dessous de la surface du verre fondu 2, de façon à isoler partiellement une portion de verre 17 dont la tte 15.suce des charges ou ébau- ches. Le couteau usuel 18 sépare l'excès de verre qui rejoint la charge 17.
Le bâti de support principal B comprend une plate-forme inférieure 19 équipée d'une portion de carter central 20 dans le- quel est logé la majeure partie du mécanisme de commande E, une plate-forme supérieure 21 supportée par quatre colonnes d'angles,
22, et un montant central tubulaire 23 supportant le palier pour l'arbre central de commande principal. Le bâti comprend également un certain nombre de bras, de consoles auxiliaires etc. dont il sera parlé à mesure dans la description. Ùne paire d'arbres hori- zontaux semblables, 24 et 25, à tourillons excentrés 28, portent des roues 29' qui supportent la machine sur des rails parallèles
30.
Des roues hélicoïdales 31, un arbre de commande 32, des vis sans fin 33,et une manivelle de manoeuvre permettent de provo- quer la rotation simultanée des deux arbres 24 et 25, et de régler verticalement la maohine relativement au niveau du verre dans le four A.
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TETES ET MECANISME DE COMMANDE DE DEPLACEMENT DES TETES.
Un arbre 47 est tourillonné dans un coussinet 48 et un coussinet 49. Un arbre d'entraînement central 50 est tourillonné dans l'arbre tubulaire 47, un palier de poussée 51 étant prévu pour supporter la portion terminale inférieure réduite, 52, de l'arbre 50 dans l'organe inférieur 53 du bâti. Des roues d'engre- nage de commande, analogues, 54 et 55 sont' fixées aux parties in- férieures des arbres 47 et 50 (voir figs. 1, 2, 5, 6 et 27). un élément de cadre du bâti 56 est pourvu d'un tourillon tubulaire plongeant 57. La tête D comporte un bras de support inférieur 58 librement tourillonné sur l'arbre 47., et un bras supérieur 59 tourillonné sur lidrgane plongeant 57.
D'une manière analogue, la tête D' comporte un bras inférieur 60 et un bras supérieur 61, töurillonnés sur l'arbre tubulaire 47 et'le tourillon 57. Un bras de manivelle 62 est assujetti à la partie terminale supérieure de l'arbre 50 et un accouplement amortisseur de choc, 63 (fig.49), est interposé entre l'extrémité externe de cet arbre de manivelle et une portion en forme d'étrier du bras 58 de la tête D. Un bras de manivelle 64, fixé à l'arbre tubulaire 47 est relié par un sc- couplement amortisseur analogue à l'autre tête D'. Un bras de sup- port 65 porte une paire de tampons 66, conditionnés pour venir alternativement en engagement avec une paire de broches ou chevil- les d'arrêt 67 et 68, de la plate-forme supérieure 21.
La tête D' oscille suivant un arc mesurant approximative- ment 180 ( en direction de l'observateur lorsqu'elle apparatt comme dans la fig. 1) et son mouvement est limité par les chevil- les d'arrêt 67 et 68. D'une manière exactement semblable, une console d'arrêt 69, formée sur l'autre tête D vient en engagement avec une paire analogue de broches de la plate-forme 21 pour li- miter le mouvement d'oscillation de la tête D.
Le mécanisme de commande E comprend un plateau de came principal 70, qui est tourillonné, grâce au coussinet 71, sur l'arbre vertical 50. Une crémaillère circulaire 72 est fixée à la périphérie du plateau de came 70, entraîné en rotation d'une maniè-
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re continue, dans une direction, à une vitesse constante, par un moteur électrique 73, et l'intermédiaire de liaisons comprenant (figs, 2 et 5) l'arbre moteur 74, la roue hélicoïdale du carter , cône 75, l'arbre transversal 76, l'engrenage/77 , l'arbre vertical 78, et l'engrenage 79,monté sur l'arbre 78 et engrenant avec la crémaillère 72, Le trajet de camé principal formé dans la face su- périeure du plateau 70 (voir fig.27) comprend des parties en for- me d'arcs 80,81 et 82,
centrées autour de l'axe 13 et qui oorres... pondent aux arrêts ou pauses des têtes aux diverses stations, ain- si que des portions inclinées, 83, 83a et 83, qui déterminent des mouvements d'oscillation des têtes lorsqu'elles se meuvent de station à station. Une cheville ou galet de came 84 est entrainé par un bâti oscillant 85 pivotant autour du tourillon fixe 86 et comprenant également une crémaillère 87 en engrènement avec l'en- grenage 88 monté sur le tourillon fixe 89. Une crémaillère 90, fixée à l'engrenage 88, et oscillant également autour du touril- lon 89, est en prise avec l'engrenage de commande 55 à l'extrémi- té inférieure de l'arbre vertical 50.
Aussi longtemps que le ga- let 84 occupe la portion 80 de la rainure de came, aucun mouve- ment n'est communiqué au train des crémaillères et engrenages qui vient d'être décrit, et la tête D reste stationnaire dans la posi- tion de moulage ( fig,l) ou d'une façon analogue dans la position "optique" (fig.la). Lorsque le galet 84 passe dans la portion in- clinée vers l'intérieur, 83, la tête D est entrainée en oscilla- tion, relativement rapidement, en arrière, suivant un arc mesu- rant approximativement 1800, dans la position de cueillage, posi- tion dans laquelle la tète D1 se trouve actuellement dans les figs; 1 et la.
Lorsque le galet de came pénètre dans la partie en arc interne 82 la tête s'arrête dans cette position de oueillage.'
Lorsque le galet passe dans la portion 83a, la tête D-est amenée en oscillation (fig.l), de la position de cueillage dans une posi- tion "optique" intermédiaire, ou elle s'arrêtera, tandis que le galet se trouve dans la portion en arc 81 de la rainure de carnée
Le galet passera alors dans la partie courte 83b, ce qui a pour effet de faire osciller la tête de la position "optique" à la po-
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sition de soufflage, ou bien, fig.
la, la tête exécute directe-
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ment un paroours' pour -atteindre la station "otique" qui est combi née à la station de soufflage. Un deuxième galet de came, 841, est engagé dans la rainure de came, et y occupe une position diamétra- lement opposée, ou sensiblement à 1800 du galet de came 84, et ce' galet de came est relié, par une série analogue d'engrenages et de crémaillères courbes'(désignés par des caractères de référen- ces'analogues mais avec exposants,) à l'engrenage de commande 54 qui commande par conséquent l'oscillation de 1*'autre tête D1. Le dernier train d'engrenagesoomprend un engrenage fou supplémentaire,
142, pour inverser la direction des mouvements d'oscillation oom- muniqués à la tête D1.
DISPOSITIF DE CUEILLAGE )le mécanisme de oueillage 0 est d'un typ e connu et com- prend une paire de têtes analogues 15 qui sont engagées dans le four pour y cueillir des charges de verre, et sont retirées du @ des four pour décharger ces ébauches de verre à une/paires de cannes F.' Les têtes sont projetées dans et retirées du four grâce à un cylindre à pression fluide unique 91. Les valves destinées à admettre alternativament ce fluide sous pression aux deux extré- mités du cylindre, sont contrôlées par un levier oscillant ou un bras de manivelle, indiqué en 92.
La plaque de fermeture ou couver- cle 3 de chaque tête 15, et le dispositif coupeur 18 destiné à sé- parer le surplus de verre, sont actionnés, à des intervalles de temps convenables, grâce à des mécanismes à leviers et à bielles, à la manière usuelle.'Un passage 93 (fig. 15) mène à la cavité qui retient le verre de chacune des tètes 15, et grâce à une suc- cion exercée par ce passage, la charge de verre est aspirée de la masse 2 du four dans la chambre 134, et un souffle d'air, envoyé par ce même passage, est propre à expulser l'ébauche de verre de la tête 15 de manière à la faire tomber dans le mécanisme récepteur à une extrémité de la canne F, Les valves destinées à relier alter- nativement la dépression ou vide et la pression d'air, au passage
93,
sont contrôlées par un levier oscillant 94 placé à l'extrémi-
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té supérieure du dispositif du cueillage.
Un arbre 95 traverse l'un des supports tubulaires du bâti 22, à l'un des angles de la machine. Un engrenage 96 est clave- té à l'extrémité inférieure de l'arbre 95, et un engrenage inter- médiaire 97, librement tourillonné sur l'arbre 98, relie l'engre- nage 96, à la crémaillère 72 de la came principale Les dimensions relatives des engrenages sont telles que lèngrenage 96, et l'arbre 95 tournent deux fois pour chaque révolution de la came principale 70, c'est à dire que l'arbre 95 exécute une rota- tion complète pour chaque cycle complet d'opérations de chaque tête Itou D1.
A l'extrémité supérieure de l'arbre 95, on a fixé un plateau de came 99 entrainé en rotation continue (figs, 1 et 25) et une came 102 vient tout d'abord en engagement avec le galet 112, et fait osciller le levier coudé 111 de façon à admettre de l'air sous pression dans l'extrémité supérieure du cylindre 91 et intro- duire les têtes 15 dans le four, La came 100 vient ensuite en enga- gement avec le galet 107, pour faire osciller le levier 104 et par suite mouvoir le levier 94 afin de relier la dépression ou vide avec les têtes de cueillage 15 et aspirer les charges de verre fon- du dans ces têtes, Immédiatement après,
la came 103 déplace le levier 104 dans la direction opposée de façon à admettre de l'air sous pression dans l'extrémité inférieure du cylindre 91 afin de retirer les ttes 15 du four. Durant ces mouvements de sortie des têtes, le mécanisme coupeur 18 sépare le surplus de verre, et lors- que les têtes sont en place au-dessus des cannes F, le couvercle 3 est ouvert automatiquement'. A ce moment, la came 101 attaque le levier 104 pour faire basculer le levier 94 en direction opposée et admettre un souffle d'air dans chacune des têtes 15 en sorte de décharger,le verre qu'elles contiennent.
Il est à noter que l'engrenage 96 est pourvu d'une rainu- re annulaire 115 dans laquelle certains secteurs de came peuvent être montés. Ces cames sont employées pour communiquer les mouve-
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ments voulus aux parties de moules lorsque des verres à pied sont fabriqués par la, machine comme indiqué dans le brevet des Etats- Unis 1.972.717.: CANNE
Chaque canne (figà. 28 à 31) comprend un tube ou manchon externe 116 qui est monté de manière à coulisser et à tourner dans une enveloppe 117,un mouvement ascendant supplémentaire à partir de la position représentée dans les figures 28 et 29 étant empêché par le collier externe 118.
Le manchon 116 comporte des dents d'en- grenage 119, un deuxième manchon 120, pourvu d'un collier 121, et un ressort de compression 122, placé entre le collier 121 et un re- bord interne 123 du manchon qui retient normalement le manchon 120 abaissé, avec 1a bride ou tête 124 en engagement avec le man- chon 116, -Le manchon 120 porte la fourchette comprenant les deux bras 125 diamétralement opposés. Un troisième manchon 126 peut cou- lisser longitudinalement dans le manchon 120. L'extrémité inférieu- re du manchon 126 est reliée à la bague de roulement interne 127 d'un coussinet de butée, dont la bague externe 128 est portée par le collier de commande 129.
Le manchon 126 est relié, par des vis 130, au pore-chéville 131 et un ressort de compression 1261 repousse normalement le manchon 126 de façon que le porte-cheville 131 re- pose sur la fourchette 125.
Le dispositif de soufflage comprend un tube inférieur 132 auquel est relié un prolongement 133 se prolongeant jusqu'au plongeur interne 7; Un passage d'air 135 comporte des prolonge- ments latéraux 136 menant à des gorges externes 137 formées dans les parois latérales du plongeur 7. Le tube 132 est relié, avec in- terposition d'une garniture 138, dans le bloc non tournant 139 pourvu d'un raccord 140, avec lequel est relié une conduite d'ali- mentation souple. Le bloc 139 est conditionné pour venir en con- tact avec l'organe d'arrêt 141 afin d'empêcher le mouvement descen- dant à partir des positions représentées dans les figs. 28 et 30.
Une coupelle ou porte-ébauche, 5, entoure à glissement le plongeur interne 7, et comporte un manchon 143 et 144,
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ajusté à glissement autour de la queue ou tige 133 et pourvu d'un système de garniture 145pour empêcher les pertes d'air sous pres- sion de la coupelle 5, autour de la queue 133, Un ressort de com- pression 146 tend à ramener vers le bas le porte-ébauche 5 dans le porte-chevilles121, comme il est représenté à la figure 29. Un manchon 147, ajusté à glissement autour du manchon 132 comporte une tête annulaire 148 dans laquelle sont montées des butées à vis 149 traversant des fentes dans les manchons 126,120 et 116, de façon à permettre des mouvements longitudinaux relatifs, d'am- plitudes limitées, de ces manchons, et obligeant ces derniers à tourner à l'unisson.
Une vis d'arrêt 150, fixée dans le manchon 132, peut coulisser dans une fente 151 d'un manchon 147, de façon à empêcher la rotation relative de ces manchons, Un ressort de oom- pression interne 152 est monté entre le manchon 132 et un manchon 144 situé à l'extrémité inférieure du porte-ébauché.- Un ressort 153 est monté entre la partie inférieure du manchon 126 et la tête 148.
Une pamre de mâchoires semi-cylindriques, analogues, 6, comportent des rebords supérieurs internes 155, des oreilles 156, montées à pivot sur des chevilles 157 disposées dans le porte- chevilles 131. De courtes bielles 158, relient à pivot des oreil- les 159 avec les extrémités supérieures des bras 125.
Les puissances et les positions relatives des différents ressorts, dans l'ensemble du montage de la canne, sont telles qu'ils maintiennent les parties relativement mobiles entre-elles, normalement dans la position représentée dans la figure 28. Lors- qu'une ébauche de verre doit être reçue à la station de cueillage (voir fig.16), le collier 129' est relevé dans la position repré- sentée à la figure 29. Durant la première phase de ce mouvement, le manchon 120 s'élève jusqu'au moment ou il vient en engagement avec les arrêts 149. Ceci permet à l'étrier 125 de s'élever d'une petite quantité dans le manchon relativement fixe 116, jusqutà la position représentée à la fig. 29.
Durait ce premier mouvement, le porte-chevilles121 se meut avec l'étrier 125, mais les ensembles
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plongeurs centraux 5 et 7 ne se meuvent pas tout d'abord vers le haut, en sorte que le vide indiqué en 160 (fig.28) est repris et que les mâchoires 6 s'élèvent en s'écartant des borda supérieurs du porte-ébauche 5 comme il est indiqué en traits interrompus &. la fig. 28. Aucun mouvement ascendant supplémentaire de l'étrier 125 ne peut se produire, mais l'ensemble de la conduite de souffla- ge interne et le porte-chevilles 131 se meuvent aa- tuellement vers le haut, en provoquant le basculement des maahoi-. res 6 vers l'extérieur, dans la position ouverte telle qu'indiquée dans les figures 29 et 31.
Un mouvement de retour du collier de manoeuvre 129 provoque le renversement des divers mouvements dé- crits. Les mâchoires 6 se meuvent tout d'abord en position de fer- metnre, et ensuite vers le bas par rapport au porte-ébauche 5 de façon à serrer la lèvre 4 de l'ébauche 1. Lorsque les par- ties sont revendue dans la position normale représentée à la fig. 28., l'ébauche sera maintenue en place comme représenté à la fig. 17.
Le collier de manoeuvre 129 est alors abaissé à partir de la position neutre représentée dans la fig. 28, jusqu'à la position de fonctionnement du plongeur représentée à la fige 30. Il en résul- te un mouvement descendant d'ensemble de tous les organes de la ean- ne, à l'exception du dispositif de conduits de soufflage et du plon- geur interne 7, qui est soulevé dans le porte-ébauche 5, en sorte de former une ouverture dans la portion inférieure de l'ébauche 1.
Le collier de manoeuvre 129 est alors ramené à la position neutre représentée à la fig. 28, en ramenant tous les élénents ou organes de la canne dans la position représentée dans cette figure. Une ou des bouffées d'air sont alors envoyées par le passage 135 et les pas- sages 136 et 137, dans le plongeur interne 7, cet air dilatant 1' ébauche molle 1 en ouvrant l'ouverture formée par le plongeur.'
Tout l'ensemble de la canne est alors renversé bout pour bout de sorte que l'ébauche de verre se trouvera suspendue comme il est représenté à la fig. 20, et l'admission d'air par le passa- ge 135: est ultérieurement contrôlée de façon à dilater l'ébauche comme il est indiqué aux figures 20 à 23 inclusivement.
Durant
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toute cette phase, la canne peut être entrainée en rotation ou en oscillation autour de son axe longitudinal.
PORTE CANNE ET MEOANISME DE RETOURNEMENT DES CANNES
Le bâti de support de canne 117, dont il a été question plus haut, comprend un bâti pourvu des deux moitiés postérieures semi-cylindriques des paliers pour une paire de cannes F, et des moitiés de paliers semi-cylindriques antérieures, 161 montées à pivot en 162, et pourvues d'agrafes 163 articulées en 164. Un ressort 165'tend à faire basculer les agrafes 163 de façon que le crochet 166 vienne en engagement avec un organe 167 du cadre 117.
En exerçant une traction sur la poignée 168, l'agrafe peut être déverrouillée et l'organe 161 basculé de façon que tout l'ensemble de la canne puisse être enlevé et remplacé. Les colliers de manoeu- vre 129 des cannes sont supportés par un organe transversal 169 à queue ou tige 170 comportant une tête élargie 171.
Un mécanisme approprié vient en engagement avec, et anime d'un mouvement de va et vient, cette tête 171, lorsque les cannes se trouvent à la station de oueillage, pour ouvrir et fermer les mâchoires et ac- tionner le plongeur interne, A la station de soufflage, après que l'objet de verre est terminé, la tête 171 est actionnée à nouveau dans une direction propre à ouvrir les mâchoires et libérer l'ob- jet terminé-;'
Le bâti 117, est monté à une extrémité du carter d'en- grenage 184 comportant un prolongement cylindrique creux 185 relié, en 186, à un organe cylindrique analogue 187, les organes 185 et 187 étant tourillonnés sur un organe en saillie sur le carter 190 porté par les têtes de support D ou D'. Le manchon 187 comporte des dents d'engrenage 191, en prise avec un engrenage 192.
Un élé- ment oscillant, 194, est monté sur un arbre vertical 195 et oompor' te une crémaillère courbe 196 en prise avec un pignon oOnique 197 réuni à l'engrenage 192.
Un bras 198 porte un galet de came 199, l'autre bras 200, établi à la forme d'une chape 201, entourant un prolongement 202 de la crémaillère 194. Un dispositif amortisseur 203 est mon-
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té dans l'organe 202, et vient en engagement avec les bras latéraux de la chape 201.
Le galet 199 se déplace dans l'une des rainures d'un pla- teau de came 204 (fig.l) comportant deux rainures analogues 205 et 206, une pour chaque dispositif de canner On notera que lorsqu'une des têtes D ou D@ se meut de la station de oueillage à la station de soufflage, ou'vice-versa, le galet 199 se déplace dans la rainu re de came 205, (ou 206), et le levier coudé 198 oseille autour du pivot 195. Par l'entremise de l'accouplement amortisseur 203, la manivelle fait osciller la crémaillère courbe 196 et, par l'in- termédiaire du train des engrenages 197,192 et 191, fait osciller tout le bâti porte-cannes autour de l'axe horizontal 207. (fig.34).
Une paire de butées réglables, telles que 208 est montée dans les bras 210 en saillie sur le manchon 187 du bâti tournant, ces butées venant en engagement avec la portion terminale saillan- te 211 pour limiter le mouvement de renversement des cannes à cha- que extrémité de l'arc de 1800 du déplacement
MECANISME DE ROTATION ET D'OSCILLATION DES CANNES
Un arbre 212, traverse le carter des engrenages 190 (fig.
34),l'extrémité de cet arbre étant reliée, par un manchon 213, à un prolongement d'arbre 214, tourillonné en 215 dans l'organe tubu- laire 189 et portant un engrenage conique 216 à son extrémité ex- terne. Un arbre normalement vertical, 217, porte un pignon cônis- que 218 en prise avec l'engrenage conique 216. Une roue d'engrena- ge 219, également fixée à l'arbre 217, engrène avec une paire de roues d'engrenage 220¯et 221 (fig.40) en prise avec les dents d'en- grenage 119 des deux cannes F.
Sur l'arbre 212 on a monté un manchon tournant 222 et un manchon oscillant 223, entre lesquels est disposé un organe d' embrayage coulissant 224, claveté sur l'arbre 212.
Un moteur à rotation continue 225, est accouplé, en 226, à un arbre 227 portant une vis sans fin 228 qui, par une roue héli- coïdale 229 et;une roue d'engrenage 231,engrène avec l'engrenage
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232 formé sur le manchon tournant 222 de façon à entrainer cons- tamment ce manchon dans une direction. Un bras de manivelle 234 est relié par un bouton 235.et une bielle 236 à un bouton 237 d' une manivelle 238 dont le bras est plus long que le bras 234,en sorte qu'un mouvement de rotation continu de la manivelle 234 communique un mouvement d'oscillation continue au manchon 223@
Un arbre oscillant 239 porte une fourchette 240 engagée dans la gorge de l'organe d'embrayage coulissant 224.
Un bras de manivelle de l'arbre oscillant 239. est conduit élastiquement par un galet 250, conditionne pour venir en engagement avec une came fixe 251 (fig.1). L'organe d'embrayage 224 est normalement main- tenu en engagement avec le manchon de rotation 222, de sorte que les cannes F sont entraînées en rotation continue aussi longtemps que le moteur 225 est excité. A certains moments de la confection de produits dits "optiques", il est préférable de faire osciller les ébauches de verre. La came 251 est réglée de telle sorte que, au moment voulu, l'organe d'embrayage 224 est amené en engagement avec le manchon oscillant 223, en provoquant l'oscillation de l'arbre 212 et des liaisons de cet arbre aux cannes.
MECANISME DE MANOEUVRE DES MACHOIRES ET DU PLONGEUR
DES CANNES.
A la station de cueillage un mécanisme Il-(fige. 1 et 42 à 46) communique les déplacements longitudinaux nécessaires aux cannes F; afin d'ouvrir et de fermer les mâchoires de ces cannes et d'actionner leur plongeur.
Dans un cylindre à pression fluide fermé 253, un piston inférieur 254 est normalement repoussé vers le haut par un ressort 255, jusqu'à atteindre une position située à mi-chemin de la hau- teur du cylindre, où son mouvement ascendant est limité par 1=en.. gagement d'un rebord 256 du piston et d'un épaulement 257 du oy- lindre, Un piston supérieur 258 porte une tige 259 articulée en 261 à un prolongement 262 portant un étrier 263 conditionné pour embrasser la tête 171 du mécanisme de manoeuvre de la canne, la- quelle tête vient en engagement avec cet étrier 263 lorsque les cannes se trouvent à la station de cueillage. Les déplacements
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verticaux de la tige de piston 262 seront alors communiqués à la queue 170.
Ie prolongement 262 glisse dans un manchon 264 appartenant à un bâti oscillant 265 dont les bras sont articulés en 266 (coaxia- lement avec le pivot 261) dans des consoles 267. Une bielle 268, articulée en 269, est reliée au bras 270 d'un levier articulé en un point intermédiaire, tel 271, dans une console 272. Le bras in- férieur 273 est relié,en 274, à une tige de poussée 275. Un res- sort de compression 276 est monté entre des butées 277 et une con- sile fixe 278, de façon à faire osciller le levier et le mécanisme de bielles de sorte que le prolongement 262 se trouve verticale- ment dans l'alignement de la tige de piston principale 259.
Les organes de butée 141 sont portés par des queues ou colonnettes
279 réglables dans le cadre oscillant 265, et en position normale les butées 141 empêcheront le mouvement descendant des dispositifs de soufflage 139 lorsque les cannes sont amenées dans la position de fonctionnement du plongeur représentée dans la fig. 30.
L'extrémité interne de la tige 275 est re3.iée à un bras de manivelle 280 d'un arbre vertical 281 comportant un bras de ma- nivelle 282 portant un galet 283 qui vient en engagement avec une came 284 du plateau de came principal 70 (figs. 1, 2 et 27). Lors- que la came 284 attaque le galet 283, la tige 275 est ramenée vers la droite (fig. 43) en écartant l'étrier 263 et les butées 141 des trajets des cannes qui commencent à osciller autour de leur axe horizontal pour se renverser ou se retourner.
En se référant à nouveau plus spécialement aux figures
42 à 46, une conduite d'alimentation 285, pour l'air ou un autre fluide sous pression, débouche dans l'extrémité supérieure du cy- lindre 253. Une conduite analogue 286 débouche dans l'extrémité inférieure du cylindre, et une conduite 287 débouche dans une por- ' tion intermédiaire du cylindre, entre les deux pistons 254 et 258.
En 288 et 289 on a représenté deux dispositifs de tiroirs dont chacun comprend une boite dans laquelle est disposé un élé- ment de valve ou tiroir 290.
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Dans la position normale des organes (fige 44), les deux éléments de valve 290 relient les deux conduites 285 et 287 avec les lumières d'échappement. Du fluide sous pression est fourni, par la conduite 286, à l'extrémité inférieure du cylindre 253, de façon à déplacer le piston inférieur 254 dans sa position normale supérieure, en soulevant ainsi le piston 258;dans sa position neu- tre. Lorsque les cannes doivent *être relevées et que les machoi- res doivent être ouvertes, le tiroir 290 de la valve inférieure est déplacé vers la droite comme il est représenté à la figé 45.
Dans cette position,du fluide sous pression est fourni à la condui- te d'alimentation médiane 287. Du fluide sous pression est encore introduit, par la conduite 286, sous le piston inférieur 254, en équilibrant ainsi la pression sur les deux faces de ce piston main- tenu dans sa position relevée par le ressort 255. Le fluide sous pression introduit par 287 soulèvera le piston supérieur 258, en élevant la tête 171 et en ouvrant les mâchoires de la canne. Pour assurer le fonctionnement subséquent du plongeur, le tiroir supé rieur est amené vers la droite et le tiroir inférieur vers la gau- che en ouvrant les conduites 287 et 288 à l'échappement, mais in- troduisant du fluide sous pression, par 285, dans l'espace au-des- sus du piston supérieur 258.
Le piston supérieur est ainsi dépla- cé vers le bas, en engagement avec le piston inférieur 254, et les deux pistons sont alors abaissés dans la position extrême repré- sentée à la fig. 46. La tête 171 et la queue ou tige 170 sont ain- si déplacées dans les positions extrêmes inférieures de la fige 30, en introduisant le plongeur dans l'ébauche de verré, Finalement, la valve supérieure 290; est déplacée vers la gauche en ouvrant la conduite 285 à l'échappement et en envoyant du fluide sous pres- sion, par la conduite 286. Les deux pistons sont dès lors ramenés à la position médiane, représentée à la fig, 44.
Lorsque les dispositifs de cannes ( à l'une ou l'autre des ttes D ou Dl) ont été amenés dans la position de soufflage et que l'objet de verre aa été achevé, les maohoires des cannes sont ouvertes à l'aide d'un mécanisme J, (figs. 1, 25 et 26) oompor-
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tant à la partie inférieure du plateau 99 une rainure de came 297 dans laquelle se déplace un galet 298 porté par un coulisseau 299.
Une bielle 302 relie une oreille du coulisseau 299 à un bras 303 dont l'autre bras 305 est relié, par la bielle 306, à un plongeur 307 portant un étrier 310 conditionné pour embrasser la tête 171.
Lorsque ltopération de soufflage est achevée, le plateau 99 prove- que un déplacement alternatif vertical du plongeur 307 en ouvrant les mâchoires de la oanne et libérant l'objet de verre terminé.
MEOANISME DE SOUFFLAGE ET DE REFROIDISSEMENT PAR L'AIR.
De ltair-à une pression appropriée est continuellement re- foulé dans le réservoir ,311 (fig.1). Les bras supérieurs 59 et 61, appartenant respectivement aux têtes D et D1, sont établis creux et communiquent avec le réservoir 311 dans toutes les positions des têtes. Une conduite 312 traverse vers le bas chacune des têtes et se divise entre des branchements 313 se prolongeant latérale- ment;
Des conduits d'air, sensiblement horizontaux, 31-4 se ter- minent par des embouchures de débit 315 dirigées vers les cannes et les ébauches de verre qu'elles portent (voir figs. l, 47 et 48) Chacun des conduits 314 est divisé en un passage 316, et un passage - 317.
De l'air de refroidissement s'écoule continuellement par le passage 31.7 contrôlé par une valve 318 pourvue dtune @ poignée 319. L'écoulement d'air à travers chacun des passages 316 est contrô- lé par une valve papillon 320 portée par un arbre 321 sur lequel est fixé un bras de manivelle 322 relié à une bielle 324 reliée à son tour à la traverse 325 d'un coulisseau 326. Un ressort de compres- sion 327 repousse normalement le ooulisseau 326 vers l'intérieur.
Lorsque les ébauches sont amenées dans la position de soufflage fi- nal, un épaulement 328 d'une partie du mécanisme de moule (fier,47) repousse ce coulisseau de façon à ouvrir les valves 320 et permet- tre un accroissement d'écoulement de l'air de refroidissement par les embouchures 315.
MECANISME DE MOULES FINISSEURS
Le mécanisme de moule K (figs. 1, 47 et 48) comprend une paire de moules comportant une paire de sections de moule 360,
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portés par des bras 361 articulés sur l'axe 362. Des bielles 363 rèlient des parties coudées 364, des bras 361, à une bielle trans- versale 3641 montée sur un ooulisseau principal 365 mobile dans des guides 366. Lorsque le coulisseau 365 est déplacé vers l'inté- rieur ou l'extérieur, les sections de moules 360 sont ouvertes ou fermées.
Le bâti 366 comporte des bras latéraux 367 réunis à charnière à des supports fixes, en 368, de manière à pouvoir bas- culer le dispositif de moules dans la position de fonctionnement représentée en traits pleins dans les figs. 1 et 47, ou hien vers le bas, comme il est indiqué en traits interrompus dans la fig.l, les moules étant alors immergés dans le liquide refroidisseur du réservoir 369.
Pour communiquer au bâti ces mouvements de bascule- ment, on a prévu un cylindre à fluide sous pression 370 relié au bâti en 371.et comportant une tige de piston 372 reliée à l'un des bras 373 d'un levier coudé, réuni au bâti en 374, l'autre bras 375 du levier coudé étant articulé à une bielle 376, engagée dans un bloc 3770 Un ressort de compression 379 entoure la bielle 376 en- tre le bloc 377 et la portion terminale de la bielle.
Un deuxième cylindre à fluide sous pression, 380, oompor- te un piston 381 dont une tige 382 est reliée à un bâti coulissant 383. Des liaisons par bielles 384 relient cet ensemble mobile au coulisseau 365. Lorsque du fluide sous pression est admis à l'ex- trémité postérieure du cylindre 380, le piston est déplacé en avan- çant le ooulisseau 365 et refermant les sections des moules 360.
En même temps le ooulisseau 383 amène l'épaulement 328 contre le ooulisseau 326 dans le but d'ouvrir des valves contrôlant l'air de refroidissement. Le coulisseau 383 porte également une came 385 amenée contre le galet 351 pour ouvrir les valves de souffla- ge et admettre de l'air de soufflage dans l'ébauche de verre occu- pant actuellement le moule fermé 360.
MEOANISME OPTIQUE
Il est parfois désirable de fabriquer des gobelets, ou des objets de verre creux analogues de différents types, tels les gobelets à fond lourd, creux, pigqé, refoulé, à talon, etc, ou dont
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les parois ont une épaisseur variable de façon à présenter à la lumière un aspect ondulé. Ce dernier résultat s'obtient en refroi- dissant légèrement en des points espacés entre-eux les parois de 1' ébauche partiellement achevée de verre encore mou.
Lorsque cette ébauche est ensuite plus fortement dilatée pour l'amener à sa forme finale dans le moule de finissage, le verre plus chaud occupant les espaces entre les portions refroidies s'amincit plus fortement en laissant subsister de distance en distance des bandes ou nervures plus épaisses sur la face interne du gobelet, le contour de la sur- face externe étant exactement circulaire, Pour obtenir ces résultats on a prévu un mécanisme désigné dans l'ensemble par L; Dans la fig.
1 un de ces ensembles "optiques" est prévu pour chacune des ttes 16 et D1, et ces ensembles sont montés à des stations situées de part et d'autre de la station de finissage ou de soufflage, chaque optique canne exécutant une courte pose à cette station.' Dans la fige la un seul ensemble L a été prévu à la station de soufflage. Un des ensembles sera décrit ci-après, conjointement à une opération "op- tique" illustrée dans la fig. 21. Les détails du mécanisme ont été le mieux représentés dans les figures 49 à 52.
Chacun des moules optiques 386 comporte une série cirou- laire de nervures saillantes internes 387, entre lesquelles on peut prévoir des fentes ouvertes 388 pour concourir au refroidis- sement du moule et permettre l'échappement de la vapeur: Le moule comporte un fond réglable 389 formé d'un bloc de bois garni d'ordi- naire d'une calotte de papier 390, humidifié de façon qu'il puis- se venir en contact avec le fond de l'ébauohe de verre mou sans l'endommager.
Lorsque l'ébauche de verre partiellement dilatée est amenée à la station optique, le moule 386 est soulevé dans une po- sition telle qu'il entoure l'ébauche qui est alors partiellement dilatée de façon à amener de distance en distance ses côtés en contact avec les ne urvures 387, Le moule 386 est alors abaissé et écarté de l'ébauche, laquelle est amenée à la station de finissage comme dans la fig.l ou enfermée dans le moule de finissage à la même station comme dans la fig. la.Le contact momentané de l'ébau- che avec les nervures du moule optique provoque un léger refroidis-
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sèment suivant des lignes verticales espacées entre-elles, en pro- duisant ainsi les inégalités d'épaisseurs désirées dans les parois de l'objet de verre terminé.
Un cylindre à fluide sous pression 39le est monté à la station optique et contient un piston 392, du fluide sous pression étant admis alternativement en dessous et au-dessus de ce piston par des raccords 393 et 394.
La tige de piston 395 comporte un prolongement 397 de diamètre réduit, glissant dans un étrier 398. Un ressort de compres- sion 397, logé entre un épaulement 400 de la tige de piston et l'étrier, maintient normalement ce dernier relevé contre la tête 401, Une paire de tiges de guidage' 402., traversant à glissement des oreilles 403 du cylindre empêchent le mouvement de rotation de l'étrier, et l'engagement des ttes 404 avec les oreilles 403 li- mite le mouvement ascendant de l'étrier avant que le piston 392 n'ait atteint sa position supérieure extrême, de sorte qu'un mouve- ment ascendant subséquent du piston comprimera le ressort 399 et projetera la tête 401 de la tige de piston au-dessus de l'étrier.
es bras latéraux 405 de l'étrier 398 se terminent par des anneaux ouverts dans lesquels sont disposés des blocs 406 main- tenus en place et réglés latéralement par les vis 407 et 408, Dans- chaque bloc 406 on dispose une bague 409 traversée par un manchon fileté 410, verticalement réglable, maintenu en place par des écrous 411, et supportant la portion inférieure 412 du moule optique 386.
Une tige filetée 413 supporte le fond réglable 389 du moule, qui peut être réglé en faisant tourner la partie inférieure non circu- laire 414 de la tige 413.
Un levier coudé est articulé en 415, dans une console 416. Le bras 417 repose sur la tête 401 et un ressort 418 est in- terposé de façon à maintenir abaissé le bras 417 en engagement avec la tige de piston.
Lorsque du fluide sous pression est introduit, par la conduite 393, sous le piston 392, l'ensemble de l'étrier et les deux
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moules 386 qu'il porte sont relevés de façon à amener les moules en place autour des ébauches de verre.
Un arbre oscillant vertical 420 (figs. 49 et 50) porte un bras de manivelle 421, relié à une bielle 422 articulée au bras 419 du levier coudé (fig.52)'. Une came 423 reliée à l'arbre oscil- lant 420,est placée dans le trajet annulaire de déplacement du ga- let 358 de l'une des valves de "bouffée".
Lorsque la tête D ou Dl vient en oscillant occuper la position d'arrêt de la station opti- que, le galet 358 se déplace sur la came 423 de façon à déplacer partiellement le tiroir de valve mais insuffisamment pour ouvrir les passages d'air.' Toutefois, au moment où les moules optiques viennent occuper leurs positions supérieures autour des ébauches de verre partiellement conformées, la prolongation du mouvement as- cendant du piston de manoeuvre fait basculer la came 423 vers l'ex- térieur et déplace le tiroir de valve d'une quantité additionnelle, suffisante pour admettre un petit volume supplémentaire d'air dans ltébauche de verre et l'amener par dilatation en engagement avec les nervures de refroidissement du moule optique, comme il est représenté à la fig. 21.
Presqu'immédiatement après, du fluide sous pression est admis dans la conduite supérieure 394, ce qui pro- duit l'abaissement du piston 392. De ce fait, tout d'abord les res- sorts 399 et 418 peuvent se détendre en ramenant ainsi la came 423 et refermant la valve d'air. Le déplacement supplémentaire du pis- ton abaisse les moules optiques à leur position normale, sous le trajet de déplacement des ébauches de verre.
Lorsqu'on confectionne des objets "optiques", l'ébauche est amenée en oscillation alternative au lieu d'être entrainée en rotation continue.'
MECANISME DE CONTROLE ET A TENS
Des moyens sont prévus pour contrôler les opérations successives des divers cylindres à fluide sous pression, et des moteurs 225 des cannes, dans des relations de temps convenables par rapport aux mouvements des têtes porte-cannes (voir fige. 2, 4, 7 à 14). Un'arbre 424 est entrainé par l'engrenage 425, à par-
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tir de l'arbre 76 commandé par le moteur. Deux pignons coniques 426 et 427, entrainent deux pignons coniques 428 et 429, tous ces pignons étant montés dans un carter 430. L'engrenage 428 commande un arbre à came 431. Le pignon conique 429 commande un manchon- came 435.
Les dimensions relatives des engrenages 428 et 429 sont telles que l'arbre 431 exécute deux tours pour chaque révolution du manchon 435 et de la came de commande principale 70. L'arbre 431 du carter 434 porte tous les mécanismes à came contrôlant les mécanismes agissant successivement pour chacune des têtes,et sur le manchon 435 sont montées les cames qui contrôlent les méoanis- mes individuels de chaque tête, o'est à dire les mécanismes opti- ques et les moteurs d'entraînement des cannes. chacun des plateaux de came 436 comprend une paire de rebords 437 entre lesquels est ménagée un fente 438 recevant les secteurs de came 439 maintenus en place par des vis 440 introduites à travers l'un des rebords 437.
Les différents dispositifs à came ont été indiqués dans la fig. 7 respectivement par les références a. à h. Les mécanismes de cames a et b contrôlent respectivement les valves 289 et 288 (figs. 44 à 46) qui contrôlent à leur tour-l'ouverture et la ferme- ture des mâchoires des cannes ainsi que le cylindre de manoeuvre du plongeur 253 (fige. 42 et 43). Les cames a contrôlent le cylindre de manoeuvre du porte-moule 370. Les cames.! contrôlent le cylin- dre 380 commandant l'ouverture èt la fermeture des moules. Les ca- mes e contrôlent l'interrupteur de l'un des moteurs des cannes 225, par exemple le moteur de la tête D.
Les cames h contrôlent le mo- teur de l'autre tête et sont exactement les marnes que les cames c sauf qu'elles sont décalées de 180' par rapport à ces cames. Les cames f et g contrôlent les deux mécanismes optiques, un pour cha- que téta et sont également identiques sauf qu'une série de cames est placée à 180' de l'autre série.'
442 désigne ie distributeur d'air alimenté par le con- duit 443, et 445 désigne des robinets d'arrêt des branchements 444.
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446 à 453 (figs. 13 et 14) désignent les organes des mécanismes distributeurs à tiroir de type connu, utilisés.' REVENDICATIONS .
EMI28.1
4--------------------------n l.- Un appareil a travailler le verre comprenant un certain (nombre de mécanismes pour traiter le verre disposés à différentes stations et un certain nombre de mécanismes conformateurs de verre, semblables, déplaçables indépendamment les uns des autres d'une station à une autre station.