Machine servant à former des objets creux soufflés
en matière plastique organique
La présente invention concerne une machine servant à former des objets creux soufflés en matière plastique organique.
La machine objet de l'invention vise à assurer une répartition précise de la matière organique plas tique dans les parois des objets creux.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de ligne vention.
La fig. 1 est une vue frontale en élévation montrant les constituants principaux de ladite forme d'exécution de la machine.
La fig. 2 est une vue en plan de la machine montrée dans la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe verticale agrandie de la partie du mécanisme illustrée dans la fig. 1, qui alimente la matière plastique dans un moule à ébauche ou à paraison.
La fig. 4 est une vue en plan d'en haut, à échelle plus grande, du mécanisme d'actionnement du moule à ébauche montré dans les fig. 1 et 2.
La fig. 5 est une vue fragmentaire, à échelle plus grande, d'un segment d'un bras porteur de moule montré dans la fig. 4.
La fig. 6 est une vue en plan, d'en haut, à échelle plus grande, du mécanisme de transfert et d'actionnement du moule à goulot montré dans les fig. 1 et 2, et montre une partie du trajet dudit moule à goulot.
La fig. 7 est un autre agrandissement du transfert de moule à goulot au poste de moulage de l'ébauche.
La fig. 8 est une coupe le long de la ligne 8-8 de la fig. 7 et montre une modification selon laquelle le piston est fixé au bras de transfert du moule à goulot, et non à la tige de piston comme montré dans la fig. 1.
La fig. 9 est une coupe le long de la ligne 9-9 de la fig. 1.
La fig. 10 est une coupe, à échelle plus grande, le long de la ligne 10-10 de la fig. 9.
La fig. 11 est une coupe, à échelle plus grande, le long de la ligne 11-11 de la fig. 9.
La fig. 12 est une vue, à échelle plus grande, en partie en coupe, le long d'une ligne 12-12 de la fig. 9, montrant le mécanisme d'actionnement du moule de soufflage et de la plaque de fond.
La fig. 13 montre en coupe, à échelle plus grande, un mécanisme servant à faire tourner une tourelle, cette coupe étant faite le long de la ligne 13-13 de la fig. 1.
La fig. 14 est une vue en élévation latérale, en partie brisée, du mécanisme d'actionnement de la tourelle montré dans la fig. 13.
La fig. 15 est une coupe, à échelle plus grande, du mécanisme de blocage montré dans les fig. 13 et 14.
La fig. 16 est une vue en élévation latérale, à échelle plus grande, du mécanisme de réglage de la suite des opérations, vu du côté gauche de la fig. 2.
La fig. 17 est une vue en élévation de l'appareil de réglage de la suite des opérations, vu du côté gauche de la fig. 16.
La fig. 18 est une vue en plan d'en haut du mécanisme de commande de l'embrayage montré à droite de la fig. 16.
La fig. 19 est une vue en élévation de la commande d'embrayage dans la fig. 18, dont des. portions sont montrées en coupe suivant la ligne 19-19, et
la fig. 20 est une vue en coupe le long de la ligne 20-20 de la fig. 19, montrant une partie du frein du système de commande.
En se reportant aux fig. 1 et 2, la forme d'exécution de la machine représentée comprend une base et un châssis fixes et rigides, désignés ensemble par le chiffre de référence 1, sur lequel sont montés un certain nombre d'organes principaux. D'une façon générale, ces organes consistent en un mécanisme d'alimentation F, un appareil P de moulage d'ébauche ou paraison, et un appareil B de soufflagemoulage, les mouvements de toutes ces parties étant contrôlés par des dispositifs T1 et T2 servant à régler la suite des opérations et qui seront décrits ci-après en détail.
Mécanisme d'alimentation
Le mécanisme - d'alimentation F comprend plus particulièrement une table 2 sur laquelle se trouve fixé de manière rigide un bloc 3, comme illustré dans les fig. 1 et 3. Ainsi que montré dans la fig. 3, le bloc 3 présente un alésage vertical 4 dans lequel de la matière plastique est introduite, venant d'une source appropriée telle qu'un dispositif d'extrusion (non montré), à travers le canal 5 d'un bloc d'alimentation 6 de telle sorte que la matière plastique pénètre dans l'alésage 4 en un point adjacent à son extrémité supérieure. De préférence, les blocs 3 et 6 sont perforés de manière appropriée pour y faire circuler un fluide, comme indiqué d'une manière générale en 7, ou sont munis de dispositifs électriques chauffants au moyen desquels on peut contrôler la température des blocs 3 et 6 et de la matière plastique.
A la partie inférieure de l'alésage 4 se trouve un piston 8, qui est déplacé alternativement par un moteur à air 9 (fig. 1) auquel l'air moteur est amené par le dispositif de contrôle T1 (fig. 2) à travers une canalisation 9a. Les mouvements du piston 8 sont réglés de telle sorte que dans la position basse de ce piston, l'alésage 4 reçoive une charge plastique qui est ensuite évacuée à travers une tuyère 10 à la partie supérieure de l'alésage 4, lorsque le piston 8 est poussé vers la partie supérieure de sa course par le moteur 9 en réponse aux sollicitations du dispositif de contrôle T1.
Ainsi que montré dans la fig. 3, la surface supérieure 1 Oa de la tuyère 10 est de niveau avec la surface supérieure 1 la de la table de support de moule 11 et présente une ouverture conique à striction qui est ouverte et fermée au moyen d'une valve rotative lOb actionnée par un moteur à air 12, la valve lOb étant connectée par l'organe de connexion 13 à la tige de piston 1 2a du cylindre dudit moteur à air. Le moteur 12 est actionné par de l'air alimenté de manière régulière et s'échappant du dispositif de contrôle T1 par les canalisations 14 et 15.
La charge plastique venant de la chambre 4 passe de la tuyère 10 dans un moule à ébauche, désigné par le chiffre 16 (fig. 1) constitué d'un piston interne ou noyau 17, des sections 18a, 18b du moule à goulot 18 (fig. 6) et des sections l9a, 19b d'un moule 19 pour le corps du récipient, qui sont actionnées par le mécanisme P de moulage de l'ébauche.
Mécanisme de moulage de l'ébauche
Le mécanisme de moulage de l'ébauche, tel que montré dans les fig. 4 et 5, comprend de manière plus spécifique une table 20 pouvant être relevée et abaissée au moyen d'un volant 21 (fig. 1) au moyen de vérins et d'une vis sans fin (non montrée). La table 20 comprend des piliers pouvant être verrouillés par des leviers de blocage 24 (fig. 1) à la table 2 de sorte que la table 20 et les sections de moule 19a, 19b qu'elle supporte à glissement, soient convenablement situées par rapport à la tuyère d'alimentation 10 (fig. 3).
Fixé à la table 20 se trouve un pilier-pivot perpendiculaire ou cheville 25, sur lequel est fixée à articulation une paire de bras porteurs 26a, 26b du moule, auxquels les sections de moule respectives 19a, 19b sont fixées de manière amovible par un flasque de bord 27 et une lèvre à encoche 28 coagissante et par des doigts à ressorts 29 fixés aux bras de retenue de moule 26a, 26b et qui se logent et se verrouillent dans des encoches alignées dans les sections 19a, 19b du moule à ébauche.
Ainsi que montré dans la fig. 4, les articulations servant à ouvrir et fermer les sections de moule 19a, 19b et les bras 26a, 26b porteurs de moule, comprennent deux paires de bielles articulées 31, 32, chaque système articulé étant fixé à articulation à l'une des extrémités à l'un des bras porteurs de moule (26a, 26b) et à l'autre extrémité à un pilier fixe 33.
Des chevilles à articulation 34 entre les bielles d'articulation 31, 32 sont connectées à articulation par des bielles 35 avec les extrémités externes de leviers individuels 36. Ces leviers 36 sont articulés sur des chevilles 37 fixées sur la table 20 et sont connectés à leurs extrémités internes adjacentes par des bielles 38 à une traverse 39 fixée à la tige de piston 40 d'un cylindre de moteur à air 41. Ce moteur 41 est fixé à la table 20 et est alimenté avec de l'air moteur à travers les conduites 42 et 43 du dispositif de contrôle T1 pour faire avancer et retirer la tige 40 et déplacer ainsi les bras porteurs de moule 26a, 26b de leur position fermée, montrée en traits pleins, à leur position ouverte, montrée en pointillé dans la fig. 4.
Ainsi que montré dans la fig. 1, lorsque la table 20 est réglée au niveau voulu par le volant 21, les sections de moule 19a, 19b se trouvent avec leur face inférieure pouvant glisser sur la table d'alimentation 11.
Ainsi que montré dans les fig. 1, 7 et 8, les sections 19a, 19b du moule de corps sont réglées de façon à recevoir le moule à goulot 18 lorsqu'elles sont ouvertes, et à aligner le moule à goulot 18 avec le moule de corps 19 pour les opérations de moulage de l'ébauche lorsqu'elles sont fermées.
Les sections 18a, 18b du moule à goulot sont respectivement fixées de façon lâche aux bras porteurs 44a et 44b, de telle sorte que les sections 18a,
18b puissent être bloquées en position fermée et alignées convenablement avec, et par les sections 19a,
i 9b du moule à corps, sans aucune contrainte de la part des bras 44a, 44b.
Transfert de l'ébauche
Ainsi que montré dans les fig. 6, 7 et 8, les bras 44a, 44b sont supportés à articulation par un arbre vertical 45 qui est fixé à l'extrémité externe d'un bras 46, dont l'extrémité interne est clavetée sur un arbre vertical 47 qui est supporté à rotation sur une tourelle désignée par le chiffre 48 (fig. 1).
Un levier 50 (fig. 1, 2 et 6) est fixé de manière réglable sur l'arbre 47, et à l'une des extrémités de ce levier se trouve fixé un ressort de tension 51 qui fait pivoter l'arbre 47 et le bras 46 du moule à goulot dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 7).
L'autre extrémité du levier 50 porte un suiveur de came ou galet 52 qui suit le trajet 53a (fig. 2 et 6) d'une came fixe 53 fixée au châssis 1 par des consoles 53b (fig. 1 et 6). La came 53 retient le moule à goulot 13 en alignement avec le moule de soufflage 49 pendant toute la révolution de la tourelle 48 excepté sur une petite partie de cette révolution.
Ainsi que montré dans la fig. 6, lorsque l'un des moules à goulot 18 sur la tourelle rotative 48 (fig. 2) s'approche du moule à corps 19 (fig. 2), la came 53 permet au ressort 51 de faire basculer le bras 46 dans le sens des aiguilles d'une montre et de faire ainsi basculer le moule 18 en alignement avec le moule ouvert 19 à la station S de montage de l'ébauche.
Avant d'atteindre la station S de montage de l'ébauche, un galet suiveur de came 54 qui est porté à l'une des extrémités d'un levier 55 vient engager la surface de came 56a d'une came fixe 56. A mesure que le galet 54 suit la surface de came 56a, il fait tourner légèrement le levier 55 et l'arbre 57 auquel le levier 55 est fixé, et un levier 58 fixé à l'arbre 57 sépare alors entre eux les prolongements arrière respectifs 44c et 44d des bras 44a et 44b porteurs de moule à goulot, en ouvrant ainsi les bras porteurs 44a, 44b et les sections 18a, 1 8b du moule à goulot, comme montré en pointillé à droite en bas de la fig. 6, pour en libérer un objet moulé.
Ensuite, lorsque la course de la tourelle 48 porte le galet de came 54 le long de la came 56, un ressort 59 provoque la fermeture des bras 44a, 44b comme montré par les traits pleins dans la fig. 6.
Afin d'amortir le trajet final du moule à goulot 18 vers la station S du moule à ébauche, le bras 46 de transfert du moule à goulot est muni d'un arrêt à vis réglable 46a (fig. 6-8) qui engage une cheville amortisseuse 46b qui fait saillie hors d'un amortisseur à huile et à ressort (fig. 7).
A l'achèvement d'une opération de moulage d'ébauche à la station S, la tourelle 48 avance d'un quart de tour, comme décrit ci-après, et la came 53 fait alors basculer le moule à goulot 18 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, pour l'amener en alignement avec le moule de soufflage 49 dans la position en pointillé montrée à gauche en haut dans la fig. 6.
Piston pour paraison
Ainsi que montré dans la fig. 1, le piston 17 servant à donner la forme requise à la surface interne de l'ébauche creuse, est fixé à l'extrémité inférieure d'une tige de piston 60 d'un cylindre de moteur à air 61 qui est fixé au châssis 1 et reçoit l'air moteur du dispositif de contrôle T1 à travers les canalisations 61 a et 61 (fig. 2) de manière à faire avancer et reculer le piston 17 dans sa position de moulage et hors de cette position, à l'intérieur des moules 18 et 19 pour goulot et corps de l'ébauche à la station S de moulage de l'ébauche ou paraison. Des ressorts 62 et une connexion lâche 63 sont disposés entre le piston 17 et la tige 60 de sorte que le piston 17 peut céder facilement et être fixé et aligné convenablement par un engagement par serrage des sections du moule à goulot 18.
De préférence, de l'air est éjecté du piston 17 à mesure que celui-ci est retiré du moule 18 par le cylindre 61 pour aider à séparer le piston 17 de l'ébauche plastique dans le moule 19. Dans ce but, le piston peut être prévu comme dans la variante 17' décrite ci-après.
La fig. 8 montre une variante selon laquelle un piston 17' est monté sur un bras 178 porté par le bras 46 porteur du moule à goulot. Une pédale à pression 63' sur la tige de piston 60 est adaptée à presser vers le bas et y retenir le piston 17' contre la pression du plastique injecté dans le moule à ébauche 19 par la tuyère 10 (fig. 3).
Les pistons 17 et 17'peuvent de manière appropriée être alésés pour laisser des passages internes (non montrés) pour la circulation d'un agent fluide contrôlant la température.
Ainsi que montré dans la fig. 8, le piston 17' est formé de deux parties 179, 180 qui sont tenues ensemble par un ressort 181 et un tube 182 qui est fixé à la partie de piston 179 et se prolonge à glissement vers le haut à travers la partie de piston 180 et hors du bras 178. Une pression exercée vers le bas sur le tube 182 abaisse le tube et un collier 182a qui lui est fixé et qui comprime le ressort 181 et sépare les segments 179 et 180 du piston 17' de sorte que l'air de soufflage puisse être évacué entre les deux segments, par un passage 183 et des orifices 183a à travers le tube 182.
Lorsque le piston 17 présente une structure comme oelle du piston 17' de sorte qu'on peut étendre de manière élastique la pointe par rapport à la partie 63a comme la pointe 179 du piston 17' est disposée par rapport à la partie 180, l'air peut être évacué entre la pointe du piston et la partie 63a lorsque le piston est retiré du moule à goulot 18 pour aider à séparer le piston de l'ébauche dans le moule 19. I1 est entendu que la pression de l'air servant à étendre de manière élastique la pointe du piston et en séparer l'ébauche peut être fournie au piston 17 par exemple à travers un passage tel que 183 du piston 17', venant d'une source d'air sous pression et une canalisation appropriées (non illustrées).
Des résultats particulièrement favorables sont obtenus lorsque l'évacuation de l'air du piston est espacée vers le haut à une distance appréciable de la pointe du piston.
Dans le cas du piston 17' qui accompagne le moule 18 et effectue le transfert de l'ébauche 65 sur le piston, de l'air de soufflage évacué du tube 182 sert à gonfler l'ébauche 65 pour la faire venir en engagement de moulage avec le moule de soufflage 49, comme décrit ci-après.
Mécanisme de moulage par soufflage
La machine illustrée possède quatre sections, dont chacune présente un moule à goulot 18 et un moule de soufflage 49 dans lequel on peut souffler un ou plusieurs objets. Cependant, on se rendra facilement compte qu'on peut prévoir un nombre de sections plus grand ou plus petit sur la tourelle 48, chacune ayant son moule à goulot 18 et son moule de soufflage associé 49.
La description qui suit des composants d'une section s'applique à chacune des sections ainsi qu'à ses parties composantes.
En se reportant plus particulièrement à la tourelle 48 et au moule de soufflage 49, les sections 49a, 49b de chaque moule de soufflage, fig. 9, sont respectivement fixées de manière amovible sur les bras porteurs de moule 67a, 67b, supportés par un arbre vertical 68 entre des tables horizontales 69 et 70 (fig. 1) de la tourelle 48.
Ainsi que montré dans la fig. 9, l'ouverture et la fermeture des sections 49a, 49b du moule de soufflage se fait par des moteurs 71 à l'air comprimé qui reçoivent l'air comprimé, par des canalisations 72 et 73, du dispositif de contrôle à tourelle T2 (fig. 1) pour faire avancer et reculer la tige de piston 74.
Une double crémaillère 75 est fixée à chacune des tiges 74, en engagement avec une paire de roues 76, 76. De préférence, la cfémaillère 75 et les roues 76 sont enfermées dans une boîte à vitesses 77 et y sont immergées dans un lubrifiant. Des arbres 78, auxquels les roues 76 sont fixées, s'étendent vers le bas hors de la boite de vitesses 77, et à leurs extrémités inférieures sont fixées des bielles 79 faisant partie d'un système articulé 79, 80.
Les extrémités externes des bielles 80 sont fixées à des chevilles d'articulation 81 des systèmes articulés 82, 83, dont les bielles 82 sont articulées sur des boutons fixes 84 et dont les bielles 83 sont fixées à articulation au moyen de chevilles 85 aux bras porteurs de moule de soufflage 67a, 67b.
Ainsi que montré dans les fig. 10 et 11, les chevilles 84 pour les bras 67a et 67b sont fixées aux tables de tourelle 69 et 70. De l'air sous pression alimenté par le dispositif de contrôle T2 (fig. 1) à travers la canalisation 72, fait reculer la tige de piston 74 et basculer les roues 76 de manière à redresser les systèmes articulés 79, 80 et 81, 82 et fermer ainsi les bras porteurs de moule 67a, 67b et les sections 49a, 49b du moule de soufflage qu'ils portent. De l'air sous pression alimenté par la canalisation 73 fait avancer la tige de piston 74 et fait ouvrir les bras porteurs de moule dans la position montrée à gauche en bas de la fig. 9.
Les sections 49a, 49b du moule de soufflage s'ouvrent et se ferment sur le moule à goulot 16 et sur une plaque de fond 88 (fig. 12). La plaque de fond 88 est fixée à un bras 89 qui est fixé à un arbre horizontal 90 supporté à rotation dans la boîte de vitesses 91 fixée à la table de tourelle 70. Un pignon 92 est claveté sur l'arbre 90 et vient en engagement avec une crémaillère 93 qui avance et recule au moyen d'une tige de piston 94 d'un moteur actionné par de l'air alimenté par le dispositif de contrôle T à travers les canalisations 96 et 97. L'avanoement de la crémaillère 93 provoque le pivotement du bras 89 et de la plaque de fond 88 vers le bas dans la position de la fig. 12 et le recul de la crémaillère fait revenir la plaque de fond 88 dans la position marquée en traits pleins.
Le soulèvement de la plaque de fond 88 par rapport au moule de soufflage 49 peut être réglé au moyen d'un bouton fileté 98 entre la plaque et le bras articulé 89 et la connexion entre le bouton 98 et la plaque 88 est lâche, de sorte que la plaque se loge facilement dans les sections du moule de soufflage.
Le soulèvement de la tourelle 48 peut être réglé au moyen d'un volant 99 (fig. 1 et 14) de telle sorte que la tourelle 48 reçoive les moules à goulot 18 au niveau qui convient pour qu'ils soient logés dans les sections 19a, 19b du moule à corps.
Plus particulièrement, ainsi que montré dans la fig. 14, la rotation du volant 99 au moyen de la vis hélicoïdale et de la roue 86 dans l'enveloppe de base 100 fait se lever et s'abaisser un arbre principal de support 87 qui porte un croisillon 101 qui supporte en empêchant tout rotation de l'arbre creux vertical 103 et des pieds d'appui 104 d'une table 105 (fig. 1) sur laquelle le tambour vertical 106 du dispositif de contrôle T; est fixé concentriquement à l'arbre 103.
Concentriquement entre l'arbre 103 et le tambour 106 se trouve placé un arbre creux 108 qui est supporté à rotation par l'arbre 103 et sur lequel les tables de tourelle 69 et 70 sont fixées de telle sorte que la rotation par saccades de l'arbre 108 et des tables présente chaque moule de soufflage 49 successivement aux quatre stations I, II, III et IV et chaque moule à goulot 18 successivement aux stations
I, II, III et à la station S de moulage d'ébauche.
Commande de la tourelle et mécanisme indicateur
Plus particulièrement ainsi que montré dans les fig. 13 à 15, la commande de la tourelle comprend un collier 107 supporté à rotation par une plaque cylindrique de support 109 fixée sur l'enveloppe 100.
L'arbre 108 est claveté à glissement en 1 08a au collier 107 et tourne avec lui. Un anneau de commande 110 est monté à rotation sur le collier 107 dans l'espace annulaire entre un épaulement 1 07a du collier et l'arbre 108, cet anneau 110 présentant une paire de pattes il 0a auxquelles sont fixées les tiges de piston 111 d'une paire de moteurs à air 112.
Les enveloppes des moteurs 112 sont chacune fixées à articulation comme montré en 113, dans des consoles 114 fixées à l'enveloppe 100.
Une détente 115 est poussée de manière élastique à se placer successivement dans des encoches 1 1 6a formées dans les blocs 116 disposés à des espacements de 900 autour du bord de l'anneau 107 en faisant ainsi avancer la tourelle 48 et s'arrêter en position voulue.
Plus particulièrement, la détente 115 est normalement obligée de rester en engagement élastique avec le bord encoché du collier 107 par un moteur à air 117 qui reçoit de l'air sous pression du dispositif de contrôle T1 par la canalisation 118 (fig. 2).
Lorsque la détente 115 pénètre dans l'une des encoches 1 1 6a, elle presse vers l'intérieur une che ville 19 qui presse alors vers l'intérieur, contre l'action d'un ressort de compression élastique 120, une détente 121 qui se déplace radialement d'un mouvement alternatif dans une partie 122 de l'enveloppe de l'anneau de commande 110, forçant ainsi la détente 121 à sortir de l'encoche 123 de la périphérie interne du collier. Lorsqu'on amène de l'air par le dispositif de contrôle T1 à travers la canalisation 118, le collier 107 est bloqué par la détente 115 et empêché de tourner et la détente 121 est débloquée de l'encoche 123, permettant ainsi à l'anneau de commande 110 de subir une rotation, sans rotation du collier 107.
Il résulte clairement de la fig. 13 que, lorsque de l'air est fourni par le dispositif de contrôle T, à travers les canalisaions 124 aux moteurs 112 pendant que la pression de l'air s'établit dans la canalisation 118, les tiges de pistons 111 des moteurs 112 font tourner l'anneau de commande 110 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, de la position marquée par la ligne en traits pleins à la position en pointillé montrée dans la fig. 13, tandis que le collier 107 reste fixe. A la fin d'un quart de tour de l'anneau de commande 110, le ressort 120 force la détente 121 à venir en engagement de blocage vers l'encoche alignée 123. Ensuite, la pression de l'air fourni par le dispositif de contrôle T1 par la canalisation 127 au moteur 117 fait sortir la détente 115 de l'engagement de blocage avec le collier 107.
Presque en même temps, le dispositif Ti fournit de l'air sous pression par les canalisations 128 aux moteurs 112 qui font tourner, dans le sens des aiguilles d'une montre, l'anneau moteur 110 (fig. 13) et le collier 107 auquel il est bloqué par la détente 121. La rotation du collier 107 provoque d'une manière analogue la rotation de la tourelle 48 et de l'arbre de tourelle 108 auquel elle est clavetée en 108a.
Après que la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre a commencé, l'air sous pression est admis par le dispositif T1 non dans la canalisation 127 mais dans la canalisation 118 du moteur 117, de sorte que, à l'achèvement d'un quart de tour, la détente 115 est forcée de pénétrer dans l'encoche 1 1 6a du collier pour empêcher toute nouvelle rotation de l'anneau de commande 110 et de la tourelle 48.
Afin de décélérer la dernière partie de chaque quart de tour et d'empêcher un déplacement excessif de la tourelle, il est prévu un frein 129 qui est serré à partir du collier 107 par la manivelle 110a avant l'achèvement de chaque quart de tour du collier. La pression du frein est relâchée par débrayage de la patte de l'anneau de commande 110a au moyen du levier de mise sous tension 130, lorsque l'anneau de commande 110 revient dans la position montrée en pointillé dans la fig. 13.
Les mouvements de retour sont empêchés par un cliquet 200 qui est obligé par un ressort 201 à venir en engagement de butée avec un bloc d'enveloppe 116 sur le collier 107 à la fin de chaque quart de tour.
Tête de soufflage
La tourelle 48 comprend une table supérieure 131 qui est fixée par des piliers 132 à la table 69 et supporte quatre moteurs à air 133 destinés à abaisser et soulever des têtes de soufflage 134 (fig. 1) en engagement de soufflage et hors de cet engagement de soufflage (fig. 12) avec leurs moules à goulot respectifs 18. Dans chaque cas, la connexion entre la tête de soufflage 134 et la tige de piston 135 du moteur 133 comprend un ressort 13 4a qui pousse de manière élastique la tête 134 en position externe ou inférieure sur la tige 135 où une vis de pression 134b de la tête est serrée contre l'extrémité inférieure d'une encoche 135c dans une conduite ou tube 135a qui de manière fixe fait saillie vers le bas à partir d'un collier 135b fixé à l'extrémité inférieure de la tige de piston 135.
Cependant, lorsque la tête 134 est obligée à venir en engagement avec le moule à goulot 18 par le moteur 133, la tête est poussée vers le haut sur la tige 135 et connecte ainsi la canalisation 136 à l'air de soufflage par un orifice de soupape 136c avec la sortie 136a d'air de soufflage de la tête 134.
La conduite de sortie 135a se prolonge légèrement en dessous du fond de la tête de soufflage 134 (fig. 12) de sorte que lorsque la paraison 65 est transférée dans le moule de soufflage 49 sur le piston 17' (fig. 8), l'extrémité inférieure de la conduite 1 35a engage et abaisse le tuyau de piston 182 et la partie inférieure 179 du piston 17' de sorte que la paraison 65 est étirée longitudinalement avant le moulage par soufflage.
Cet arrangement présente l'avantage de commencer l'étirage de l'ébauche 65 par le mouvement de déplacement du piston 17'. De plus, l'air de soufflage est introduit annulairement à une distance appréciable de la pointe du piston 17' et donne une plus grande uniformité à l'étirage et à la distribution de matière plastique.
Le moulage par soufflage peut également être effectué comme montré dans la fig. 12 où la paraison a été enlevée du piston 17 par le moule à goulot 18 et moulée par soufflage, comme en 65a, dans le moule de soufflage 49.
La canalisation 136 reçoit continuellement de l'air de soufflage venant d'une canalisation d'alimentation dans l'arbre de tourelle 103 par une buselure 137 qui tourne sur cet arbre et est fixée à des consoles 138 de la tourelle.
Les consoles supportent également des buselures supplémentaires 139, 40, et 141 sur l'arbre 103. Les manchons 139 et 140 fournissent respectivement de l'eau de refroidissement aux moules 49 et en retirent cette eau, pour le réglage de leur température.
Dispositif de contrôle de la tourelle
Le manchon 141 fournit aux soupapes, qui de manière générale sont désignées par le chiffre 142, de l'air venant du dispositif t de contrôle de la tourelle (fig. 1), les soupapes étant montées sur quatre consoles 143 dépendant de la table de tourelle 70 et pouvant tourner avec celle-ci autour du tambour 106 du dispositif de contrôle. Les consoles 143 sont espacées à des intervalles égaux et chaque console 143 supporte les valves 142 qui contrôlent l'arrivée de l'air sous pression de la buselure 141 pour actionner les organes de l'une des stations (I, II, III et
IV). Des boutons 144 fixés de manière réglable sur le tambour 106 actionnent les valves 142 selon toute suite désirable des opérations.
Dispositif principal de contrôle et commande
Ainsi que montré dans les fig. 16 et 17, le dispositif principal de contrôle T1 comprend un tambour 145 ayant des boutons réglables 146 pour les valves opératoires, désignées d'une manière générale par le chiffre 147, qui fournissent de l'air moteur aux divers moteurs à air des diverses parties constituantes du moule à ébauche et au mécanisme de rotation de la tourelle.
Plus particulièrement le tambour 145 du dispositif de contrôle est mis en rotation par un moteur 145a par l'inte petite ouverture de striction (non montrée) et transmet la pression de l'air au moteur 9.
Au début du mouvement vers le haut du piston d'alimentation 8, le commutateur 164 est ouvert par un ressort, coupant ainsi le courant du solénoïde
163 et permettant au ressort 161 d'attirer la came
160 dans le trajet de la cheville 162 de telle sorte que l'embrayage 153 est automatiquement ouvert, comme montré dans les fig. 18 et 19, à la fin d'une révolution de la plaque d'embrayage 1 53b et du tambour 145 du dispositif de contrôle.
Lorsque la cavité du moule à paraison 16 a été remplie, la pression plus grande exercée par le dispositif d'extrusion sur la matière plastique dans la canalisation d'alimentation 5 vainc la pression moindre exercée par le moteur 9 et le piston 8 est abaissé par la matière plastique qui remplit la chambre 4. Ensuite, le mouvement vers le haut de la tige de piston 8 entraînant une répétition de Fopération d'injection de la paraison permet au commutateur 164 de se refermer sous l'action du ressort, redémarrant ainsi l'extrudeur et établissant à nouveau l'écoulement de la matière plastique à travers la canalisation 5 dans la chambre 4.
A peu près en même temps que le remplissage de la cavité du moule à paraison 16, le tambour rotatif 145 du dispositif de contrôle actionne deux des valves 147 dont t l'une fournit alors de l'air par la canalisation 15 pour retirer la tige de piston 1 2a et ferme la valve de tuyère lOb, et l'autre supprime l'alimentation de l'air par la canalisation 9a vers le moteur à injection 9.
Si la chambre 4 est remplie avant l'achèvement de la révolution du tambour 145, de sorte que la valve de tuyère lOb n'est pas rouverte ni le cycle répété, la continuation du mouvement vers le bas de la tige de piston 8 en réponse à une quantité supplémentaire de matière plastique venant de l'extrudeur fait que la tige 8 ouvre et maintient ouvert un commutateur de sécurité 164 qui arrête l'extrudeur ainsi que l'écoulement de matière plastique à travers la canalisation d'alimentation 5 dans la chambre 4.
Suite à la fermeture de la valve de tuyère lOb, le dispositif de contrôle T1 fournit successivement de l'air au moteur 61 a qui actionne le piston, au moteur 41 qui actionne le moule à paraison et au moteur 165 qui soulève le moule à goulot (fig. 7).
Plus particulièrement, l'air sous pression est amené au moteur 61 par la canalisation 61 a qui soulève le piston 17 dans sa position supérieure, montrée dans la fig. 1, hors de l'ébauche ou paraison 65.
Dans le cas de la variante montrée dans la fig. 8, où le piston 17' est fixé au bras 46 du moule à goulot, le moteur 61 soulève la pédale 63' qui agit dans le sens opposé à celui de la pression vers le haut de la matière plastique pendant la fonnation de la paraison 65.
Lorsque le moteur 41 est actionné par de l'air venant de la canalisation 43, il fait avancer la tige de piston 40 et amène les bras porteurs de moule 26a et 26b et les sections 19a et 19b du moule à corps en positions ouvertes telles que montrées en pointillé dans la fig. 4.
De l'air moteur sous pression est envoyé par le dispositif de contrôle T1 au moteur 165 qui soulève alors une plaque 167 (fig. 1, 7 et 8), laquelle soulève le bras 46 porteur du moule à goulot et le moule à goulot 18, de manière à soulever la paraison 65 et à rompre toute connexion avec la matière plastique dans la tuyère 10, en libérant ainsi la paraison 65 qui peut être déplacée avec le moule à goulot 18 vers le moule de soufflage 49.
A tout moment désiré, avant le soulèvement du moule à goulot, le dispositif de contrôle T1 envoie de l'air sous pression par la canalisation 127 pour obliger le moteur 117 à retirer la détente ou cliquet 115 de l'encoche 1 1 6a et libérer ainsi le collier 107 et la tourelle 48 en permettant leur rotation.
Après que le dispositif de contrôle T1 a actionné le moteur 65 pour soulever le moule 18, ce dispositif de contrôle envoie de l'air moteur par les canalisations 128 pour faire tourner l'anneau moteur 110 et le collier 107 auquel il est bloqué par la détente à glissement ou cliquet 121. Après le commencement de la rotation du collier 107 et de la tourelle 48 à laquelle ce collier est claveté, le dispositif de contrôle T1 coupe la pression dans la canalisation 127 et l'applique à la canalisation 118 de sorte que le cliquet 115 est pressé de manière élastique contre le collier tournant 107 et glisse en engagement de blocage avec l'encoche 1 1 6a lorsqu'il est aligné avec celle-ci, en restreignant ainsi la rotation de l'anneau 107 et de la tourelle 48 à un quart de tour.
Lorsqu'elle se déplace vers l'intérieur en position de verrouillage, la détente 115 engage la cheville 119 qu'elle fait avancer et qui vient engager la détente 121 la for çant à pénétrer dans l'anneau de commande 110 hors engagement de blocage avec l'encoche 123 formée dans le collier 107.
Avant l'achèvement du quart de tour, la patte 1 1Oa vient en engagement avec la manivelle de frein 130 et serre le frein 129 de manière à placer un effort décélérant sur la partie finale du quart de tour à l'achèvement duquel le cliquet 200 est attiré par le ressort 201 en engagement, empêchant le retour intempestif, avec le bloc 116 sur le collier 107.
Ensuite, lorsque la tourelle est verrouillée contre tout mouvement, le dispositif de contrôle T1 relâche la pression dans la canalisation 128 et établit la pression dans les canalisations 124 de sorte que l'anneau moteur 110 retourne dans la position montrée en pointillé dans la fig. 13 sans rotation en arrière du collier 107 et de la tourelle 48 avant reprise de l'avancement de la tourelle 48 d'un autre quart de tour de rotation vers l'avant.
Ainsi qu'il résulte clairement de la fig. 6, la rotation de la tourelle 48 fait que le trajet de came 53a pousse le suiveur de came 52 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre autour de l'arbre 47 et fait ainsi basculer le bras 46 en le dégageant de la plaque 167 (fig. 7) de manière à abaisser le moule à goulot 18 et la paraison 65 et à les amener dans les sections ouvertes 49a et 49b du moule de soufflage ainsi que montré en pointillé en haut à gauche de la fig. 6.
Le dispositif de contrôle T1 peut relâcher la pression de l'air dans la canalisation 166 de manière à abaisser la plaque 167 à tout moment après que l'ébauche ou paraison 65 s'est séparée de la table d'alimentation 1 1 soit avant, soit après que le bras 46 a quitté la plaque 167.
Après que la paraison 65 a été placée à l'intérieur des sections ouvertes 49a et 49b du moule de soufflage, la plaque de fond 88 est soulevée des sections du moule de soufflage sont fermées, la tête de soufflage 134 est abaissée et l'ébauche 65 est moulée par soufflage jusqu'à prendre la forme finale de la cavité de moule montrée dans la fig. 12. Plus particulièrement, la rotation de la tourelle 48 fait que les boutons 144 sur le tambour fixe 106 du dispositif de contrôle T2 actionne la valve 142 qui fournit de l'air sous pression par la canalisation 96 au moteur 95 et provoque ainsi le retrait de la tige 94 et soulève la plaque de fond 88 jusque dans la poei- tion en traits pleins montrés dans la fig. 12.
Ensuite le dispositif de contrôle T2 fournit de l'air sous pression par la canalisation 72 pour provoquer le retrait du piston 74 du moteur 71 et fermer les sections de moule 49a et 49b sur le moule à goulot 48 et la plaque de fond 88, alignant ainsi convenablement tous les composants du moule avant le moulage par soufflage de l'objet 65a qui s'y trouve. Le dispositif de contrôle T2 fournit ensuite de l'air par une canalisation 171 au moteur 133 qui oblige la tête de soufflage 144 à descendre sur le moule à goulot 18.
Le mouvement de la tige de piston 135 fait ouvrir la canalisation n 136 d'air de soufflage dans la tête 134 et de l'air de soufflage est alors éjecté par le tube 136a de façon à dilater la paraison 65 et à la maintenir en engagement de moulage avec le moule de soufflage 49 (fig. 12).
Ainsi qu'on peut le voir de la fig. 6, l'entrée du moule à goulot 18 et de la paraison 65 dans les sections 49a et 49b du moule de soufflage et la fermeture du moule de soufflage décrite ci-dessus ainsi que les opérations de soufflage se font pendant le mouvement du moule de soufflage 49 de la station I à la station II. Entre les stations II et IV, l'objet soufflé 65a est refroidi ou rigidifié d'une autre manière dans le moule de soufflage pendant que la pression d'air y est maintenue par la tête de soufflage 134.
Ensuite, l'objet soufflé et rigidifié 65a est enlevé après que le moule 49a a quitté la station IV et avant que le moule 18 ne revienne à la station S à laquelle le moule à goulot se trouve situé lorsque le moule 49 se trouve à la station I.
I1 est bien entendu également que la suite décrite ci-après des opérations qui se produisent pendant que le moule de soufflage se déplace de la station IV à la station I se produit également pendant que le moule de soufflage précédent 49 se déplace de la station I à la station II et que les opérations décrites ci-dessus sont effectuées.
Plus particulièrement, quand le moule 49 quitte la section IV, de l'air est envoyé par le dispositif de contrôle T2 à travers une canalisation 172 au moteur 133, lequel soulève la tête de soufflage 134 et alors le ressort 134a fait descendre la tête sur la tige 135 et ferme la canalisation d'air de soufflage 136.
Ensuite, et successivement, le dispositif de contrôle Ta ouvre les sections 49a, 49b du moule de soufflage et abaisse la plaque de fond 88 en déconnectant l'alimentation de l'air sous pression aux canalisations 72 et 96 et en connectant l'alimentation de l'air sous pression aux canalisations 73 et 97 des moteurs 71 et 95 respectivement.
A mesure que la tourelle 48 tourne, le moule à goulot 18 qui quitte la station IV pour venir se placer dans la station I est basculé hors des sections ouvertes 49a et 49b du moule de soufflage par le ressort 51. En réponse aux engagements des suiveurs de came 52 avec le trajet de came 53a, le moule à goulot 18 suit le trajet indiqué par la flèche dans la fig. 6 vers la station S de moulage de paraison, où il se trouve situé lorsque les sections ouvertes 49a et 49b du moule de soufflage se trouvent à la station I.
I1 est entendu que le déplacement du moule à goulot 18 vers la station S se fait en même temps que le trajet du moule à goulot précédent de la station S à la station II de moulage par soufflage et est provoquée par le même quart de tour de la tourelle 48 en réponse à la came 53.
Avant d'atteindre la station S de moulage de paraison, le suiveur de came 54 vient en engagement avec la came 56 qui ouvre le moule à goulot 18 ainsi que montré en pointillé à droite en bas dans la fig. 6 et fait tomber l'objet soufflé du moule à goulot dans un bac, une goulotte ou autre analogue. Ensuite, le suiveur 54 quitte la came 56, et le ressort 59 ferme les sections 18a, 1 8b du moule à goulot.
Pendant que la tourelle 48 est fixe, le dispositif de contrôle T1 ferme les sections l9a, 19b du moule de soufflage, abaisse le piston 17, verrouille le collier 107 avec la détente 115 et fait tourner l'anneau moteur 110 dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre (fig. 13) pour préparer la formation d'une nouvelle paraison 65 à la station S et le moulage par soufflage d'un nouvel objet 65a à la station II du moulage par soufflage.
La fermeture des sections l9a, l9b du moule à corps est provoquée par le dispositif de contrôle
T1 qui fournit de l'air moteur par la canalisation 42 au moteur 41, celui-ci faisant reculer la tige de piston et fermant les bras 26a, 26b porteurs de moule comme montré en traits pleins dans la fig. 4.
I1 est entendu que lorsque le piston 17' (fig. 8) est prévu pour le transfert de piston, la pédale 63' qui remplace le piston 17 sur la tige de piston 60 est adaptée de façon à engager la partie supérieure du bras 178 et à empêcher celui-ci ainsi que le moule 18, le piston 17' et le moule 19 de se déplacer vers le haut sous la pression de la matière plastique éjectée.