Procédé pour nouer ensemble deux fils et appareil noueur pour sa mise en #uvre. Il existe déjà de nombreux dispositifs destinés à former dans des fils, soit un noeud complet; soit les boucles constitutives d'un naeud;
des dispositifs de ce genre sont em ployés dans les machines à fabriquer les filets de pêche et autres, les machines à coudre les livres, les moissonneuses, lieuses, les machines à tricoter et les machines à rattacher les fils de trame, ainsi que dans les ourdissoirs, et ont été construits pour être utilisés comme outils ou instruments à main par les ouvriers préposés à la conduite de métiers renvideurs, de métiers à tisser et de métiers à filer.
Cette invention concerne un procédé pour nouer ensemble deux fils.
Suivant l'invention, on conduit suivant des circonvolutions telles qu'un naeud soit formé, le bout d'au moins un des fils autour d'une partie de l'autre tenue fixe.
L'invention a en outre pour objet un ap pareil noueur pour la mise en oeuvre dudit procédé.
L'appareil noueur suivant l'invention com porte un postillon mobile pour conduire le bout d'au moins un des fils et des moyens pour faire effectuer un parcours courbe à ce postillon.
Cet appareil est avantageusement muni de moyens servant à placer les fils en posi tion, à faire fonctionner l'appareil, à serrer les noeuds formés et à couper les bouts qu'on désire couper, d'une manière parfaite.
L'appareil peut être fabriqué sous un vo lume suffisamment réduit pour qu'on puisse l'employer comme outil à main. L'appareil est aussi applicable comme élément dans les machines citées plus haut.
Une forme d'exécution de l'objet de l'in vention est représentée à titre d'exemple au dessin annexé, dans lequel: Fig. 1 est une élévation de face de l'ap pareil, représenté assujetti sur la main de l'opérateur; Fig. 2 est un détail en élévation, à plus grande échelle, représentant le mécanisme proprement dit, vu du même côté que fig. 1.; Fig. 3 est une élévation en regardant de la droite de fig. 2; Fig. 4 est un plan, à la même échelle que fig. 2;
Fig. 5 est une élévation correspondant à fig. 2, mais montrant les parties dans une position différente; Fig. 6 est une élévation prise de la gau che des fig. 2, 4 et 5, certaines parties étant enlevées pour laisser voir la construction intérieure; Fig. 7 est une élévation prise de la droite de fig. 3 ; Fig. 8 est une élévation prise de la gau che de fig. 2;
Fig. 9 est un détail, cri élévation, corres pondant à fig. 5, certaines parties étant en levées; Fig. 10 est une coupe suivant 10, 10, fig. 6; Fig. 10a est un détail en coupe suivant 10-10a, fig. 10; Fig. I1 est une vue en perspective de parties détachées, représentant l'instrument manipulateur de fils' proprement dit et la relation des fils par rapport à lui, pour la mise en pratique de l'une des façons de faire un noeud de tisserand;
Fig. 12 est un détail, en perspective, re présentant le postillon mobile pour conduire le bout d'au moins'un des fils; Fig. 13 est une coupe verticale représen tant la même partie dans sa position de ré ception des fils; Fig. 14 est un détail, en élévation prise de la droite, de parties représentées à la fig. 11; Fig. 15 est un schéma, en perspective, du parcours effectué par le postillon et ses moyens de commande, par rapport aux fils, pour former un n#ud de tisserand;
Fig. 16 est un schéma similaire, repré sentant la formation du n#ud de tisserand par un mouvement du postillon dans- un au tre chemin; Fig.17 est un schéma représentant la position du fil et le chemin du postillon pour faire un n#ud de renvideur, ou de bobineur; Fig. 18 représente la position du fil et le chemin du postillon pour la formation d'un n#ud plat; Fig. 19 représente, d'une façon similaire, une autre position encore des fils et du che min du postillon pour la confection d'un n#ud de tisserand;
Fig. 20, 21 et 22 représentent, respecti vement, les noeuds désignés sous le nom de tisserand, n#ud de renvideur et n#ud plat; Fig. 23 est une coupe, à plus grande échelle, suivant 23-23, fig. 7;
Fig. 24 est une vue en perspective, simi laire à fig. 11, représentant une des façons d'utiliser le dispositif pour faire un n#ud de renvideur; Fig.25 représente une phase ultérieure de l'opération représentée à la fig. 24, et Fig. 26 est un détail en perspective re présentant un dispositif de tension que l'on peut employer si on le désire.
Etant donné la construction relativement compliquée et le grand nombre de pièces du dispositif, celui-ci sera décrit dans la descrip tion suivante, ensemble avec son fonctionne ment, c'est-à-dire le procédé pour faire des naeuds afin d'éviter des répétitions inutiles. En ce qui concerne la désignation " fil employée pour les deux éléments à nouer ensemble, il est évident que ce fil pourra avoir une épaisseur plus ou moins grande jusqu'à celle d'une ficelle et pourrait même être un faisceau de fils.
En ce qui concerne maintenant les fig. 1 et 3: les parties actives de l'appareil sont érigées sur une poignée convenable 1, qui est pourvue de passants 2, pour une courroie de fixation 3 destinée, à passer sur le dos de la main gauche. La poignée 1 et les parties y assujetties, supportant les organes mobiles, seront ci-après désignées sous le nom de bâti.
La partie supérieure du bâti se prolonge, en 4, vers le dos de la main et est pourvue, en cet endroit, d'un passant 2 pour l'extré mité supérieure de la courroie 3. Le dessus du bâti 1 et la partie 4 sont plats, en 5, pour offrir un siège pour la fixation de cer taines des parties actives. Eu face du prolon gement 4, une console courbe 6, d'une seule pièce avec lui, est pourvue, en 7, d'un palier pour l'une des extrémités d'un court arbre transversal 8.
En ce qui concerne maintenant les fig. 3 à 7; le bâti 1 comprend également une console verticale 9, présentant une face ver ticale qui définit un plan a-a, fig. 3 et 4, et ayant un bossage de portée tubulaire 10, s'étendant vers l'arrière, pour l'extrémité ar rière, de préférence plus grosse, de l'arbre 8. La console 9 est contrecoudée, d'avant en arrière, vers le bossage 10 et découpée, comme cela est représenté en 11 en tous les points inutiles au support des parties y attachées, en laissant des bras 12 percés à leurs extrémités pour la réception de vis de fixation 13.
Coneentriquement à l'arbre 8, la console 9 supporte un guide ou glissière 15 pour un moyen de commande pour un postillon de conduite du bout d'au moins un des fils dont il va être question. La glissière 15 est con centrique sur au moins 180 à 270 à l'arbre 8 et est pourvue d'une fente annulaire 16. Fig.9, 10 et 11, pour un organe 17 de mise en action du postillon, comprenant un secteur s'adaptant dans la fente 16 et porté par un moyeu 18 fixé sur l'arbre 8.
Les parties circulaires de la glissière 15 compren nent deux éléments en forme clé L, 151, et 15b, (fig. 23), attachés ensemble et délimitant entre eux un canal 19 pour une série de billes d'acier 20 trop grosses pour passer à travers la fente 16. A l'exception de l'espace occupé par le secteur 17 et le postillon dont il va être question, les billes 20 occupent toute la longueur d'un canal courbe se reliant aux extrémités de la partie circulaire du canal 19, y compris la partie circulaire située dans la glissière 15.
La partie circulaire de la glissière 15 et la fente 16 sont comme cela est représenté, assez longs pour laisser de la place pour un mouvement du secteur 17 sur environ<B>900</B> de la partie circulaire du chemin des billes 20, l'amplitude de ce mou vement étant limitée par des arrêts 49 qui sont prévus pour le secteur 17 et dont un ou les deux peuvent être réglables. Des pro- longements du canal 19 vont être décrits, le tout constituant un guide pour un postillon et ses moyens de commande.
Le secteur 17 peut être actionné à la main d'une manière appropriée quelconque. Par exemple, comme cela est le mieux re présenté aux fig. 3 et 4, la console 6 porte un court arbre 25 sur lequel pivote un levier 26 que l'on manoeuvre avec le pouce et qui présente, à son extrémité interne, une ma nille 27, reliée par une bielle 29 à une ma nille 30 portant sur une vis décolletée 31 vissée dans le secteur 17. Une course des cendante du levier 26 actionne par conséquent le secteur 17 en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, en regardant les fig. 5, 10 et 11. Ce mouvement est utilisé pour la commande principale de toutes les parties mobiles.
Des cames dont il va être question, fai sant corps avec le moyeu 18 ou le secteur 17, ou y rapportées, et contrôlant, par exem ple, individuellement le fonctionnement, réglé dans le temps, des moyens coupe-fils- et des moyens de serrage et d'arrachement du noeud, complètent les organes de commande pour les accessoires nécessaires pour la formation du genre de naeud choisi.
On peut supposer, à titre d'exemple seu lement, que le postillon est disposé pour être mis en mouvement dans un chemin tel que cela conduise l'extrémité de l'un des fils d'une paire de fils dans un chemin convoluté, par rapport à l'autre fil de la paire, de ma nière à amener cette extrémité au delà de son passage à travers une boucle ou repli de l'autre fil, autour de cette boucle ou repli et à travers la boucle du premier fil formée par la première partie de son mouvement.
Ceci constitue l'ancienne série familière de manipulations; ou fagon de former à la main un noeud de tisserand (fig. 20) exposée (fig. 15), en fonction du mouvement du fil A au tour d'un repli<I>b</I> formé dans un fil<I>B.</I> Par la méthode à la main, le fil B aurait été posé sur le pouce de l'opérateur, le fil A placé en travers de lui, l'extrémité du fil B ramenée pour former le repli similaire au repli h de la figure en question et l'extrémité du fil<B>A</B> déplacée ensuite dans le sens des têtes de flèches sur autant du chemin x que cela est représenté en traits continus.
Les moyens, décrits ci-dessus, actionnés par le levier 16 manoeuvré au pouce, sont disposés pour effectuer ces anciennes opéra tions manuelles, de la manière suivante Le canal 19 est dévié à travers un pro longement tangentiel 40 de la glissière 15 et incliné en arrière, comme cela est représenté aux fi-. 6 et 11. Le prolongement 40 est constitué par une pièce de métal distincte du restant de la glissière 15 et possédant (fig. 10) un canal 41, de. section rectangulaire, prolongeant le canal 19.
Le canal 19-41 est prolongé davantage par une coursière semi-circulaire distincte (fig.6), faite sous la forme d'un canal de section rectangulaire fraisé dans un bloc en deux parties 42, fai sant corps avec la pièce 40 ou la prolongeant, comme cela est représenté aux fig. 6, 11 et 14. Le canal formé dans le bloc 42 est con tinué vers le haut, suivant une courbe de rayon moindre mais située dans le même plan, par une pièce évidée 43. Les parties 42, 43 peuvent être assujetties à un bloc 44 ou faire corps avec ce bloc qui présente des faces d'équerre dont une supporte une voie tangentielle 45 commençant à une partie courbée vers l'intérieur 46 et se terminant à la partie la plus basse de la coursière cir culaire 15.
La voie 45 (fig. 10) a son extré mité de gauche 46 en position pour commu niquer avec l'extrémité de gauche de la partie 43, comme cela, est représenté à la <B>fi-.</B> 11, la voie 45 s'incurvant brusquement de dehors en dedans et vers l'horizontale. La voie 45 peut être montée dans un canal ou trou du bloc 44, d'une manière quelconque convenable; comme cela est représenté, cette voie est formée dans une pièce de métal avec laquelle fait corps une oreille descen dante 50, fixée à la face arrière du bloc 44 par une vis 51 et pourvue de goujons conve nables 52.
La partie 46, comme cela est le mieux représenté à la fig. 11, est extérieure- ment hors de contact avec les parties adja centes des parties 42, d3 et présente des angles arrondis pour éviter l'éraillement de boucles de fil tirées en contact avec elle.
Les canaux des parties 42, 43 sont ou verts sur les faces internes des courbes qu'ils définissent pour le passage d'un bout de fil en mouvement dans le canal. Une façon de faire cette ouverture consiste à former un trait de scie 55 (fig. 11, 14 et 10^) pénétrant dans le canal à billes à travers les faces internes des parties 42 et 43 de la coursière.
Lorsque le secteur 17 se trouve contre l'arrêt inférieur 49, il est évident qu'un point particulier de la chaîne de billes 20 occupe une position particulière en un point donné quelconque de la coursière et qu'un mouve ment du secteur 17 vers l'arrêt supérieur 49 obligera ce point particulier de la chaîne de billes à parcourir les circonvolutions repré sentées par les parties 40, 42, 43 et 46 de la voie ou chemin de roulement pour les billes.
On emploie ce mouvement, quelle que soit la forme de la circonvolution à travers laquelle la chaîne de billes se meut, pour entraîner le bout du fil dans les circonvolu tions d'un nceud à former.
Dans ce but, est disposé dans la chaîne de billes, en un endroit approprié, un postil lon 60 dont la disposition est représentée aux fig. 12, 13 et 14 et comprend une courte section d'une barre métallique dont la section transversale épouse la forme des canaux du chemin de roulement pour les billes et s'adapte librement dans ces canaux et qui possède des extrémités sphériques ou sphéroï- dales 61, butant contre les billes adjacentes 20 de la série de billes et disposées pour être commandées par elles, ou les comman der, suivant le sens du mouvement.
Pour accommoder le postillon 60 aux courbes -des circonvolutions à travers lesquelles il est en traîné, les faces médianes du solide rectan gulaire constituant ce postillon sont concaves, comme cela est représenté en 62, 63, dans tous les sens, la courbure de la conca- vité étant suffisante pour permettre le pas sage du postillon à l'endroit de plus court rayon des circonvolutions à travers lesquelles il est entraîné. Pour lui permettre de rece voir et de mettre en mouvement un bout de fil, le postillon est pourvu d'un orifice ou crochet récepteur de fil 64.
En raison de la section polygonale des canaux ou voies dans lesquels le postillon 60 se meut, l'ouverture de l'orifice 64 fera toujours face à la même face du canal.
La transmission mécanique représentée par le secteur 17 et la série de billes, y compris le postillon 60 travaillant dans un canal fermé (c'est-à-dire fermé dans le sens d'être sans fin) constitue un dispositif parti culièrement efficace pour l'usage-en vue. Il y a peu de jeu ou mouvement perdu lors qu'on cherche à renverser le sens du mouve ment d'une telle chaînes de billes; le mou vement absorbe peu de force et il est doux et positif en dépit des irrégularités inévita bles des parties. En outre, le mouvement est transmis au postillon de telle manière que le moyen de transmission peut être divisé n'importe où pour le passage d'un fil, les billes cédant, grâce à leur petit jeu, pour permettre au fil de passer à travers leur série en tout point voulu.
La série de billes, y compris le postillon et le secteur 17, peuvent par conséquent être considérés comme un dispositif pour former dans un fil des circon volutions constituant une série quelconque de boucles ou tours et possédant l'avantage unique de laisser passer une boucle fermée en travers de lui en un point quelconque.
En prévoyant un canal servant de voie- guide pour les billes et le postillon intercalé dans la série de billes, il suffit de prévoir une interruption en travers du canal en les points où l'on désire faire passer un fil, une boucle, ou même un noeud formé à travers la transmission de commande représentée par les billes. Et, lorsqu'on désire que le postil lon entraîne, ou conduise, un bout de fil, il suffit d'ouvrir latéralement (comme en 55) la partie voulue de la voie pour offrir de la place pour le passage du bout de fil traînant.
Comme cela est représenté â la $g. 11, pour faire le noeud particulier choisi à titre d'exemple, le canal à billes est interrompu transversalement, en trois endroits, 56, 5611, 5611, situés dans le même plan horizontal et susceptibles par cela même de permettre le passage d'un brin rectiligne A de l'un des fils à nouer ensemble pour croiser la série de billes en trois endroits.
La position de l'arrêt 49 pour le secteur 17 est telle qu'elle amène l'embouchure 64 du postillon 60 en coïncidence avec la cou pure 56 lorsque ledit secteur 17 se trouve au bas de sa course et que le levier 26, actionné au pouce, se trouve en haut de la sienne.
En supposant qu'in fil B doive être posé obliquement en travers de la face de la cir convolution de la voie aux parties 42, 43, si, alors, le brin tendu de fil a. est introduit dans les coupures alignées 56a et 56b, en passant à travers la chaîne de billes dans chacune de ces coupures, le fil B sera tiré de dehors en dedans à travers le plan des courbes 42 et 43.
Le fil A, à l'endroit où il pénètre dans la coupure .r.6, sera reçu dans l'embouchure 64 du postillon 60. Le fil A est alors coupé au point cl et le secteur 17 oscille ensuite de bas en haut. Le bout coupé al se dépla cera dans la direction des têtes de flèches à la fig. 15, sur la partie x1 du chemin x, en passant à la droite du 'fil B, en passant autour de la boucle ou repli b de ce dernier et en descendant à travers la boucle formée dans le fil A par le mouvement descendant de l'extrémité traînante du fil 9, et laissée dans l'espace existant entre la section 42 de la voie à billes et l'extrémité 46 de la sec tion 45,
comme cela est représenté en x2 à la fig. 15. Ceci complète le noeud non formé, l'extrémité al du fil A étant tirée du postil lon 60 lors de la continuation du passage de celui-ci à travers la partie 45 de sa glissière.
Il n'y a rien qui gêne l'enlèvement du noeud formé, une traction exercée sur le fil A reti rant le noeud ainsi fait du contact des moyens employés pour le faire, à travers la coupure 56a. Dans la pratique, l'extrémité du fil B peut être coupée en c=, de préférence après que le fil A a été coupé en c'.
Comme cela est indiqué dans le schéma (fig. 15), les phases dans l'opération consistent a couper les fils A et B, successivement, en cl et c2; ceci est effectué par une lame de cisaille unique 155, coupant d'abord l'un et coupant ensuite l'autre.
Voici maintenant comment sont établis les moyens pour placer en position les fils à lier ou à rattacher, pour couper le fil inci demment art nouage et pour serrer le naeud et arracher le noeud formé des organes noueurs. On se reportera de nouveau pour cela, à titre d'explication seulement, aux moyens particu liers employés pour former titi rtceud de tis serand, représentés sur les dessins et fonc tionnant pour lier le naeud par le mouvement particulier indiqué schématiquement à la fig. 15.
En ce qui concerne maintenant, cri parti culier, les fig. 1, 2, 4, 5, 7 et 8, des guides fixes et mobiles sont prévus pour la mise en position primitive d'une paire, ou plus, de fils, tel que le bout terminal et le bout ini tial du fil en cours de renvidage et du fil en cours de dévidage, que l'opérateur a fré quemment à rattacher ensemble. Les dessins représentant un dispositif de guides suscep tibles de recevoir deux fils, ou deux groupes de fils, et de les conduire aux positions des fils A et B aux fig. 11 et 15.
Dans ce dis positif, les mécanismes guide-fils coopèrent avec les moyens de formation du naeud dont il a été question ci-dessus et rendent les fonctions de guidage des fils et de serrage du noeud susceptibles d'être remplies par les mêmes parties.
Dans la disposition représentée, titi sépa rateur 75, s'étendant de bas en haut et con venablement assujetti à la console 9, définit par son côté arrière 76 (fig. 7 et 8), un plan vertical sensiblement parallèle à l'axe 8. Ce séparateur présente un bord supérieur incliné 77, s'étendant vers l'avant jusqu'à un point 78, puis de haut en bas et de dehors en de dans vers l'axe 8 (fig. 5) jusqu'à une extré mité fourchue libre 80, 81.
Le corps princi pal du séparateur 75 est découpé au milieu en laissant une languette centrale 82, dont l'extrémité inférieure est relevée cri un cro chet 83 faisant vis-à-vis à la glissière 15. La position de cette partie est telle qu'un fil descendant le long de la face de droite du séparateur 75, comme il est vu aux fig. 1 et 5, viendra reposer dans le crochet 83 et sera dévié à droite par les extrémités 80, 81, glissera ensuite de l'extrémité 81 et pas sera à gauche, en avant du bloc 44 et en avant de la courbe 42, pour arriver finale ment à une position dans laquelle il descen dra du crochet 83 dans une dépression 85 formée dans le bâti 1.
Le passage dit fil B dans cette direction est guidé par la périphérie du canal 15 et par titi guide 86 (fig. 2, 4, 5, 6, 8 et 9), se terminant en un point 87, en avant du cro chet 83 et dans le plan de la languette 82. Le guide 86, 87 et la surface 88 du bâti 1 soulèvent le fil B de la volute 43 et empê- chent ainsi ce fil de pénétrer dans le canal 56v.
En ce qui concerne maintenant la fig. 7: L'extrémité arrière du fil B qui est engagé dans l'appareil repose dans l'angle du guide 75, comme cela est représenté en 89. Lorsque (fig. 1, 2 et 7) les fils A et B sont placés dans l'appareil, le fil- A est guidé par rapport ait restant de l'appareil sur le côté gauche du séparateur 75 qui sépare les fils A et B.
Avec ce séparateur 75 coopè rent des surfaces de guidage pour guider le fil A qui sont assujetties à un dispositif tire- fil 100, de tirage du fil et de serrage du n#ud, le mieux représenté aux fig. 2, 4 et 8, ou en font partie. Ce dispositif comprend, en principe, un levier pivotant sur un axe ver tical 101, parallèle ait séparateur 75 lorsqu'il est fermé et tendant à s'ouvrir sous l'action d'un ressort hélicoïdal 102, travaillant à la torsion, enroulé autour de l'axe 101. Dans l'espace compris entre le tire-fil 100 et le séparateur 75 s'étend une ailette verticale 103, servant à guider le fil t1 hors du con tact du ressort 102.
L'extrémité antérieure du tire-fil 100 est ramenée en dedans, vers le séparateur 75, et s'élève pour présenter une rampe 105 et une pointe 106 servant à guider l'extrémité antérieure -du fil El. contre la surface de gauche de la languette 82 jusqu'à ce que ce fil A passe le bec du cro chet 83 et le bout 87, du guide 86. Le bout 87 est étroitement adjacent à la coupure 56b (fig. 5) et voisin de cette coupure.
La rampe 105 se termine par des crochets 110, le mieux représentés aux fig. 2 et 5, -respectivement formés dans la pièce de mé tal coudée constituant le levier tire-fil 100 et dans un chapeau<B>111</B> présentant une can nelure dans sa face interne et assujetti, en 116, à la partie inférieure du bout externe du levier tire-fil 100 et servant de cage à une lame de pinçage 112 possédant dans cette cage un mouvement limité par l'extrémité d'un levier coudé 140, dont il sera question ci-dessous et qui travaille dans une fente 114.
La lame 112 est pourvue d'un crochet 115, arrondi vers l'intérieur, se conformant aux crochets 110 et destiné à pincer les fils pénétrant dans les crochets 110 lors d'un mouvement de la laine 112 vers la gauche des fig. 2 et 5. Comme cela est représenté, le levier tire-fil 100 est constitué par une légère pièce matricée ou venue de forge, évidée partout, sauf à l'endroit de ses surfaces de guidage et aux endroits oh du métal est nécessaire pour as surer à la pièce la rigidité voulue, et présen tant des portées pour l'axe 101 d'une dispo sition quelconque convenable. Comme cela est représenté, cet axe 101 possède unie tête 117 et-est fermement planté dans une oreille 118 du bâti 1.
Le levier tire-fil et la pince sont action nés de la façon suivante: L'ailette 103 est prolongée vers le bas pour constituer une cheville-pivot 120, prenant dans une fente 121 du bras 1221, d'un coulisseau à deux bras 122 (fig. 4, 5 et 6), ayant une portée dans l'oreille 123 du bâti 1. L'extrémité de droite de ce coulisseau est articulée, en 124; à un levier 125 pivotant, en 126, sur une oreille 127 du bâti 1. L'extrémité supérieure du levier 125 porte un galet antifriction 128, en contact avec une came convenable 129, montée sur l'arbre 8. Le levier 125 est éga lement pourvu d'une cheville 130 disposée pour s'engager dans un cran d'un loqueteau 131 pivotant, en<B>132,</B> sur la glissière 15.
Le loqueteau 131 verrouille ainsi le levier 125 et le coulisseau 122 en position pour tenir le levier tire-fil 100 fermé, comme cela est représenté en traits continus à la fig. 4 et à la fig. 2. Ceci se produit lorsque le le vier 26, actionné au pouce, est relevé, avant le fonctionnement, à la position de fig. 3.
La pince formée par la lame 112, est disposée pour être actionnée comme une conséquence du déclenchement du levier tire- fil 100. Les moyens servant à actionner la pince comprennent le levier coudé 140, pivo tant sur le dessous d'une oreille 141 du levier tire-fil 100, l'un des bras de ce levier coudé étant engagé à travers un trou de la lame 112 et son autre bras étant pourvu d'une cheville descendante 142, qui balaye la surface d'un secteur-came 143, le mieux représenté à la fig. 4, qui est pourvu d'un cran 144 pour limiter le mouvement du bras tire-fil vers. l'extérieur et est convenablement assujetti au bâti 1.
Un léger ressort enroulé autour du pivot du levier 140 maintient la cheville 142 sur la came 143. Le bras tire-fil est déclenché au moment voulu, dans le fonctionnement, par un frap peur 145 fixé au moyeu 18 et disposé pour mettre le loqueteau 131 en mouvement vers la fin de' la course du levier 26.
L'appareil est en état de recevoir deux fils, ou groupes de fils A et 13, pour les nouer ensemble en un n#ud de tisserand lorsqu'il est fermé dans la position représentée aux fig. 1 et 2, le levier 26 étant relevé comme cela est représenté aux fig. 2, 3 et 4. Dans ces conditions, une paire de fils peut être rapidement glissée, par l'opérateur, dans les passages allant en s'évasant, existant entre la pointe<B>106</B> et le séparateur 75 et entre celui-ci et la glissière 15, respectivement, la pointe 78 du séparateur 75 étant susceptible de péné trer entre des fils tordus et de les séparer.
Le fil B passe à une position finale, à partir de la pointe 87 (fig. 8), au crochet 83 et au cran 85. Le fil A passe à la gauche du séparateur 75 (à droite quand on le re garde comme il est représenté à la fig. 7) et sous l'extrémité coudée du séparateur 75, à uni point 150.
Sous l'effet de la rampe 105, le fil A glisse alors sous le bec du crochet 83 et le bout 87 du guide 86 et dans la coupure 56, 56a, 561, existant dans la cour sière à billes convolutée. En un point situé entre la partie 42 et le crochet 83 (fig. 11), le fil A. vient en prise avec le fil B et l'en traîne de dehors eu dedans en la boucle ou repli L (fig. 15). Dans le sens latéral, le mouvement vers la droite du fil A dans la coupure 56 cesse lors de l'engagement avec l'embouchure 63 du postillon 60 qui se trouve en cette partie de la, coursière.
Mais, à l'en droit des coupures 56@ et 56b, le fil A est libre de passer à travers la série de billes et, en ce faisant, courbe le fil B comme cela est représenté sur le schéma fig. 15 et à la fig. 11.
On pourrait disposer un dispositif de ten sion, pour le fil A, au point 150 et au- dessous de ce point (fig. 7); mais, dans la pratique, la résistance qu'offre le fil au tirage est suffisant, le fil À étant le premier à reposer dans le crochet 110 et étant par conséquent tiré, par le pouce et l'index droits de l'opérateur, davantage que le fil B.
Les fils<I>A et B</I> sont alors coupés dans l'ordre voulu par un seul coupe-fil fonction nant en coordination avec les mouvements du postillon 60 pour commencer les circon volutions du naeud.
Fig. 7 représente la lame coupe-fil 155 dans sa position ouverte, correspondant à la position "prête pour le fonctionnement" des organes, position dans laquelle le levier 26 est relevé et le tire-fil 100, fermé. La lame 155 pivote sur la face interne de la console 9, en 156, et est" constituée par une lame de cisaille coupant en descendant contre une lame fixe 157, montée sur la face interne de la console 4, avec son bord supérieur, aiguisé, voisin de la surface 158 qui guide le fil A vers son .point de repos 150, ou en alignement avec cette surface.
Le point de repos 89 pour le fil B, se trouve légèrement au-dessus du bord de la laine fixe 1,57 et à droite du point 150, comme on le voit à la fig. 7. La fermeture de la lame de cisaille 155 coupe ainsi d'abord le fil A, puis le fil B.
Le fonctionnement de la lame 155 s'ef fectue en phases séparées par un mouvement déterminé du postillon 60, la coupe du fil A se produisant durant la première partie du mouvement de ce postillon, aussitôt qu'il a saisi le fil A dans son embouchure 64, et la coupe du fil B se produisant après que la formation du noeud est bien avancée, juste avant que le noeud soit prêt à être serré par le brusque mouvement du levier tire-fil 100.
Une bonne façon d'actionner la lame 155 consiste à la faire commander par une bielle 160 articulée à la lame, en 161, et à un maneton 162 prévu sur le moyeu 18 qui est assujetti sur le secteur 17 et qui petit faire corps avec ce dernier et avec la came 129. Le fil A est ainsi coupé après avoir été saisi par le postillon; mais le fil B reste en position jusqu'à ce que l'extrémité du fil A ait fait les mouvements indiqués à la fig. 15. L'extrémité coupée du fil A traîne derrière le postillon 60 à travers la partie 42, l'extré mité tenue passant à travers la fente 55.
Lorsque le postillon 60 atteint la partie 46 de la coursière à billes, le fil B est coupé et le tire-fil est déclenché.
Ceci pince d'abord le fil A dans la pince 110, 112 puis tire le noeud formé hors de tout en gagement avec les organes noceurs, le bouta' du fil A étant tiré du bout du canal 46 avec assez de tension pour serrer fermement le noeud qui est formé dans l'espace central libre existant entre les courbes 42, 43. En ce qui concerne maintenant la fig. 16, le n#ud de tisserand représenté à la fig. 20 peut également être fait d'une autre manière à l'aide du dispositif enrouleur expliqué à propos des figures représentant l'appareil.
Avec des changements appropriés dans la direction des canaux courbes, les fils A et B peuvent être posés l'uri en travers de l'autre, par exemple comme cela est représenté à la fig. 16, et le postillon 60 être disposé pour se déplacer dans le chemin xl mais, alors, dans la direction opposée, comme cela est indiqué par les têtes de flèches dans la fi gure.
Le fil A ayant été coupé en e1, le bout ai peut être entraîné de dehors en dedans et de bas en haut pour former la boucle x3, puis de haut en bas et de dedans en dehors, entre les fils A et B, en x4, puis de dehors en dedans et de bas en haut autour du fil B, en xl et, finalement à travers la boucle x3, comme représenté. Comme auparavant, une traction sur le bout du fil A serrera alors un n#ud de tisserand.
On a représenté à la fig. 19, une série un peu différente de mouvements pour faire un n#ud de tisserand, le mouvement de nouage s'effectuant de haut en bas, le postil lon 60 conduisant l'extrémité du fil A dans le chemin xE, comme cela est représenté dans la figure.
D'autres dispositions des circonvolutions ou enroulements produisant ce n#ud se pré senteront à l'esprit de l'artisan du métier comme correspondant à l'une quelconque des nombreuses façons différentes dont on peut faire passer un fil autour d'un autre fil et de lui-même pour former titi n#ud de tisse rand.
L'appareil expliqué à propos des fig. 1 à 15 peut également être employé, avec de mi nimes changements seulement, pour faire un n#ud de renvideur.
Comme on le voit à la fig. 24, l'ailette 103 (fig. 4) peut être alors remplacée par une ailette 203 susceptible de pénétrer entre le canal 40 et la volute 43, .sensiblement comme cela est représenté dans ladite figure, et l'arrêt 205 peut être disposé pour recou- vrir la coupure 56v. Un guide incliné 206 est également monté sur le dessus de la volute 43. Le' séparateur 75 peut être supprimé.
Les fils A et B sont alors introduits, en semble, entre l'ailette 203 et la périphérie du canal 15, après quoi les deux fils sont guidés dans la coupure 56 et le postillon 60 et à travers les billes en contact, à l'endroit de la coupure 5611, par l'action du guide 203, en étant empêchés de se prendre sur le dessus de 1a volute 43 par le guide 206 et en étant tenus avancés en avant de la volute 42, 43 par- l'arrêt 205.
Lors du fonctionnement du postillon, le n#ud de renvideur est formé de la manière représentée à la fig. 25, est serré par le mouvement du levier tire-fil<B>100</B> dans la direction de la flèche à la fig. 24, et les bouts coupés, tranchés par la lame 155, sont retirés de la pièce à canal 46 par le mouvement du levier tire-fil 100.
Les mouvements faits par le fil, pour la comparaison avec les autres figures, sont re présentés schématiquement à la fig. 17.
Lorsqu'on veut nouer un fil gros ou raide de cette manière, il est- préférable d'ajouter à la pièce à canal 46 un ressort de tension 204 destiné à tenir avec une force considé rable les bouts coupés traînants.
Fig. 18 est un schéma, similaire aux au tres figures, expliquant la formation du n#ud plat (fig. 22),. par des mouvements du bout coupé du fil A autour du bout non coupé du fil B. La variante du dispositif représentée à cet usage se présentera d'elle-même à l'es prit des gens du métier; le postillon est amené à suivre les circonvolutions<I>,x' ,</I> en recevant l'extrémité coupée du fil A en x'2, le n#ud étant serré et arraché comme précé demment.
Il est dès lors évident que l'appareil dé crit est capable d'adaptation à la formation et à l'achèvement de noeuds des différentes manières indiquées et que non seulement il constitue un noueur à main susceptible de faire des noeuds de tisserand mais s'adapte avec souplesse à un grand nombre d'autres usages analogues. L'appareil peut s'employer avec toutes matières filamenteuses telles que rubans, fibres simples ou mèches de fibres, fils métalliques, cordages et fils textiles, indistinctement compris ici sous la dénomination de fils.
Method for tying two threads together and knotting apparatus for its implementation. There are already many devices intended to form in son, either a complete knot; either the loops constituting a node;
devices of this kind are employed in machines for making fishing nets and the like, sewing machines for books, reapers, binders, knitting machines and weft reattaching machines, as well as in warping machines, and were constructed for use as hand tools or implements by workers in charge of winding looms, looms and spinning looms.
This invention relates to a method for tying two threads together.
According to the invention, the end of at least one of the threads is driven along convolutions such that a knot is formed around part of the other fixed outfit.
The subject of the invention is also a knotter apparatus for implementing said method.
The knotting apparatus according to the invention com carries a mobile postilion to lead the end of at least one of the son and means for making this postilion perform a curved course.
This apparatus is advantageously provided with means serving to place the threads in position, to operate the apparatus, to tighten the knots formed and to cut the ends which one wishes to cut, in a perfect manner.
The apparatus can be manufactured in a sufficiently small volume that it can be used as a hand tool. The apparatus is also applicable as an element in the machines mentioned above.
An embodiment of the object of the invention is shown by way of example in the accompanying drawing, in which: FIG. 1 is a front elevation of the apparatus, shown secured to the operator's hand; Fig. 2 is a detail in elevation, on a larger scale, showing the mechanism itself, seen from the same side as FIG. 1 .; Fig. 3 is an elevation looking from the right of FIG. 2; Fig. 4 is a plan, on the same scale as FIG. 2;
Fig. 5 is an elevation corresponding to FIG. 2, but showing the parts in a different position; Fig. 6 is an elevation taken from the left of FIGS. 2, 4 and 5, some parts being removed to show the interior construction; Fig. 7 is an elevation taken from the right of FIG. 3; Fig. 8 is an elevation taken from the left of FIG. 2;
Fig. 9 is a detail, cry elevation, corresponding to fig. 5, some parts being lifted; Fig. 10 is a section on 10, 10, fig. 6; Fig. 10a is a sectional detail along 10-10a, fig. 10; Fig. It is a perspective view of detached parts, showing the yarn handling instrument itself and the relationship of the yarns to it, for practicing one of the ways of tying a weaver's knot;
Fig. 12 is a detail, in perspective, showing the mobile postilion to lead the end of at least one of the wires; Fig. 13 is a vertical section showing the same part in its position for receiving the wires; Fig. 14 is a detail, in elevation taken from the right, of parts shown in FIG. 11; Fig. 15 is a diagram, in perspective, of the path taken by the postilion and its control means, with respect to the threads, to form a weaver's knot;
Fig. 16 is a similar diagram, showing the formation of the weaver's knot by a movement of the postilion in another path; Fig. 17 is a diagram showing the position of the thread and the path of the postilion to make a winder, or winder knot; Fig. 18 represents the position of the thread and the path of the postilion for the formation of a flat knot; Fig. 19 shows, in a similar fashion, yet another position of the postilion's threads and path for making a weaver's knot;
Fig. 20, 21 and 22 represent, respectively, the knots referred to as the weaver, the winder knot and the flat knot; Fig. 23 is a section, on a larger scale, on 23-23, fig. 7;
Fig. 24 is a perspective view, similar to FIG. 11, showing one of the ways of using the device to tie a winder knot; Fig. 25 represents a subsequent phase of the operation shown in fig. 24, and Fig. 26 is a perspective detail showing a tensioning device which can be employed if desired.
In view of the relatively complicated construction and the large number of parts of the device, it will be described in the following description, together with its operation, that is to say the method for making knots in order to avoid unnecessary repetitions. With regard to the designation "thread used for the two elements to be tied together, it is obvious that this thread can have a greater or lesser thickness up to that of a string and could even be a bundle of threads.
Turning now to Figs. 1 and 3: the active parts of the device are erected on a suitable handle 1, which is provided with loops 2, for a fastening strap 3 intended to pass over the back of the left hand. The handle 1 and the parts subject to it, supporting the moving parts, will hereinafter be referred to as the frame.
The upper part of the frame extends, at 4, towards the back of the hand and is provided, in this place, with a loop 2 for the upper end of the belt 3. The top of the frame 1 and part 4 are flat, in 5, to provide a seat for fixing some of the active parts. Facing the extension 4, a curved bracket 6, in one piece with it, is provided, at 7, with a bearing for one end of a short transverse shaft 8.
Turning now to Figs. 3 to 7; the frame 1 also comprises a vertical console 9, having a vertical face which defines a plane a-a, FIG. 3 and 4, and having a tubular bearing boss 10, extending rearward, for the rear end, preferably larger, of shaft 8. The bracket 9 is angled, front to rear. , towards the boss 10 and cut, as shown at 11 at all points unnecessary to the support of the parts attached to it, leaving arms 12 drilled at their ends for the reception of fixing screws 13.
Concentrically to the shaft 8, the console 9 supports a guide or slide 15 for a control means for a driving postilion from the end of at least one of the wires which will be discussed. The slide 15 is centric over at least 180 to 270 to the shaft 8 and is provided with an annular slot 16. Figs. 9, 10 and 11, for a member 17 for activating the postilion, comprising a sector s 'fitting in the slot 16 and carried by a hub 18 fixed on the shaft 8.
The circular parts of the slide 15 comprise two key-shaped elements L, 151, and 15b, (fig. 23), attached together and delimiting between them a channel 19 for a series of steel balls 20 too large to pass through. through the slot 16. With the exception of the space occupied by the sector 17 and the postilion which will be discussed, the balls 20 occupy the entire length of a curved channel connecting to the ends of the circular part of the channel 19 , including the circular part located in the slide 15.
The circular part of the slide 15 and the slot 16 are, as shown, long enough to leave room for movement of the sector 17 over approximately <B> 900 </B> of the circular part of the ball path 20, the amplitude of this movement being limited by stops 49 which are provided for the sector 17 and one or both of which may be adjustable. Extensions of channel 19 will be described, the whole constituting a guide for a postilion and its control means.
Sector 17 can be operated by hand in any suitable manner. For example, as best shown in Figs. 3 and 4, the console 6 carries a short shaft 25 on which pivots a lever 26 which is operated with the thumb and which has, at its internal end, a link 27, connected by a connecting rod 29 to a link 30 bearing on a low-cut screw 31 screwed into the sector 17. A stroke of the cendants of the lever 26 consequently actuates the sector 17 in an anti-clockwise direction, looking at FIGS. 5, 10 and 11. This movement is used for the main control of all the moving parts.
Cams which will be discussed, being integral with the hub 18 or the sector 17, or related thereto, and controlling, for example, individually the operation, adjusted in time, of the thread-cutting means and of the means of tightening and pulling out of the knot, complete the controls for the accessories necessary for the formation of the chosen kind of knot.
We can assume, by way of example only, that the postilion is arranged to be set in motion in a path such that it leads the end of one of the sons of a pair of threads in a convoluted path, for example with respect to the other wire of the pair, so as to bring this end beyond its passage through a loop or fold of the other thread, around this loop or fold and through the loop of the first thread formed by the first part of his movement.
This constitutes the old familiar series of manipulations; or so to form by hand a weaver's knot (fig. 20) exposed (fig. 15), depending on the movement of the thread A around a fold <I> b </I> formed in a thread <I > B. </I> By the hand method, wire B would have been placed on the operator's thumb, wire A placed across it, the end of wire B brought back to form the fold similar to fold h of the figure in question and the end of the wire <B> A </B> then moved in the direction of the heads of the arrows on as much of the path x as shown in solid lines.
The means, described above, actuated by the lever 16 operated by the thumb, are arranged to perform these old manual operations, as follows: The channel 19 is deflected through a tangential extension 40 of the slide 15 and inclined in rear, as shown in fi-. 6 and 11. The extension 40 is formed by a piece of metal separate from the rest of the slide 15 and having (Fig. 10) a channel 41,. rectangular section, extending channel 19.
The channel 19-41 is further extended by a separate semicircular raceway (fig. 6), made in the form of a channel of rectangular section milled from a two-part block 42, forming part of the part 40 or the extending, as shown in Figs. 6, 11 and 14. The channel formed in the block 42 is continued upwards, following a curve of lesser radius but situated in the same plane, by a recessed part 43. The parts 42, 43 may be secured to a block 44 or form part of this block which has square faces, one of which supports a tangential track 45 starting at a part curved inwardly 46 and ending at the lowest part of the circular raceway 15.
Channel 45 (fig. 10) has its left end 46 in position to communicate with the left end of part 43, as is shown in <B> fi-. </B> 11, the track 45 curving sharply from outside in and towards the horizontal. Track 45 may be mounted in a channel or hole in block 44, in any convenient manner; as shown, this path is formed in a piece of metal with which is integral a descending lug 50, fixed to the rear face of the block 44 by a screw 51 and provided with suitable studs 52.
Part 46, as best shown in FIG. 11, is externally out of contact with adjoining parts of parts 42, d3 and has rounded corners to prevent scuffing of loops of wire drawn in contact with it.
The channels of the parts 42, 43 are or green on the internal faces of the curves which they define for the passage of a piece of moving wire in the channel. One way to make this opening is to form a kerf 55 (Figs. 11, 14 and 10 ^) penetrating the ball channel through the internal faces of parts 42 and 43 of the race.
When the sector 17 is against the lower stop 49, it is obvious that a particular point of the chain of balls 20 occupies a particular position at any given point of the race and that a movement of the sector 17 towards the end. 'upper stop 49 will force this particular point of the chain of balls to travel through the convolutions represented by the parts 40, 42, 43 and 46 of the track or raceway for the balls.
This movement is used, whatever the shape of the convolution through which the chain of balls moves, to drive the end of the thread in the convolutions of a knot to be formed.
For this purpose, is arranged in the chain of balls, in a suitable place, a postil lon 60, the arrangement of which is shown in FIGS. 12, 13 and 14 and comprises a short section of a metal bar the cross section of which conforms to the shape of the channels of the raceway for the balls and fits freely in these channels and which has spherical or spheroidal ends 61 , abutting against the adjacent balls 20 of the series of balls and arranged to be controlled by them, or to command them, according to the direction of movement.
To accommodate the postilion 60 to the curves of the convolutions through which it is dragged, the median faces of the rectangle solid constituting this postilion are concave, as shown at 62, 63, in all directions, the curvature of the conca - speed being sufficient to allow the wise passage of the postilion at the location of the shortest radius of the convolutions through which it is driven. To allow it to receive and set in motion a piece of thread, the postilion is provided with an orifice or thread receiving hook 64.
Due to the polygonal section of the channels or lanes in which the postilion 60 moves, the opening of the port 64 will always face the same face of the channel.
The mechanical transmission represented by the sector 17 and the series of balls, including the postilion 60 working in a closed channel (that is to say closed in the sense of being endless) constitutes a particularly effective device for the 'use-in view. There is little play or movement lost when trying to reverse the direction of movement of such a chain of balls; the movement absorbs little force and is smooth and positive despite the inevitable irregularities of the parts. In addition, the movement is transmitted to the postilion in such a way that the transmission medium can be divided anywhere for the passage of a thread, the balls yielding, thanks to their small play, to allow the thread to pass through. their series at any point wanted.
The series of balls, including the postilion and the sector 17, can therefore be considered as a device for forming in a wire circumvolutions constituting any series of loops or turns and having the unique advantage of allowing a closed loop to pass. across it at any point.
By providing a channel serving as a guideway for the balls and the postilion interposed in the series of balls, it suffices to provide an interruption across the channel at the points where it is desired to pass a thread, a loop, or even a node formed through the control transmission represented by the balls. And, when you want the postil lon to drive, or lead, a piece of wire, it suffices to open laterally (as in 55) the desired part of the track to provide room for the passage of the end of trailing wire. .
As shown at $ g. 11, to make the particular knot chosen by way of example, the ball channel is interrupted transversely, in three places, 56, 5611, 5611, located in the same horizontal plane and likely thereby to allow the passage of a straight strand A of one of the threads to tie together to cross the series of beads in three places.
The position of the stop 49 for the sector 17 is such that it brings the mouth 64 of the postilion 60 into coincidence with the pure neck 56 when said sector 17 is at the bottom of its travel and the lever 26, actuated at thumb, sits on top of hers.
Assuming that wire B is to be laid obliquely across the face of the convolution circling of the track at parts 42, 43, if, then, the taut strand of wire a. is introduced into the aligned cuts 56a and 56b, passing through the chain of balls in each of these cuts, the wire B will be drawn from outside in through the plane of curves 42 and 43.
The wire A, where it enters the cut .r.6, will be received in the mouth 64 of the postilion 60. The wire A is then cut at point cl and the sector 17 then oscillates from bottom to top. The cut end al will move in the direction of the arrow heads in fig. 15, on the part x1 of the path x, passing to the right of the thread B, passing around the loop or fold b of the latter and down through the loop formed in the thread A by the downward movement of the 'trailing end of the wire 9, and left in the space between section 42 of the ball track and end 46 of section 45,
as shown at x2 in fig. 15. This completes the unformed knot, the end a1 of the thread A being pulled from the postil lon 60 during the continuation of the passage of the latter through the part 45 of its slide.
There is nothing which hinders the removal of the knot formed, a traction exerted on the thread A withdrawing the knot thus made from the contact of the means employed to do so, through the cut 56a. In practice, the end of the wire B can be cut at c =, preferably after the wire A has been cut at c '.
As indicated in the diagram (fig. 15), the phases in the operation consist in cutting the wires A and B, successively, in c1 and c2; this is done by a single shear blade 155, first cutting one and then cutting the other.
Here is now how the means are established for placing the threads to be tied or reattached in position, for cutting the thread without knotting and for tightening the knot and pulling the knot formed from the knotting organs. For this, reference will again be made, by way of explanation only, to the particular means employed to form a titi rtceud de tis serand, represented in the drawings and operative to bind the knot by the particular movement indicated schematically in FIG. 15.
Turning now, in particular, figs. 1, 2, 4, 5, 7 and 8, fixed and mobile guides are provided for the initial positioning of a pair, or more, of threads, such as the terminal end and the initial end of the current thread rewinding and thread being unwound, which the operator frequently reattaches together. The drawings showing a device of guides capable of receiving two wires, or two groups of wires, and leading them to the positions of the wires A and B in FIGS. 11 and 15.
In this positive arrangement, the thread guide mechanisms cooperate with the knot-forming means referred to above and make the functions of guiding the threads and of tightening the knot capable of being fulfilled by the same parties.
In the arrangement shown, titi separator 75, extending from bottom to top and suitably secured to the console 9, defines by its rear side 76 (fig. 7 and 8), a vertical plane substantially parallel to the axis 8 This separator has an inclined upper edge 77, extending forwards to a point 78, then from top to bottom and out and from in towards axis 8 (fig. 5) to an end. forked moth free 80, 81.
The main body of the separator 75 is cut out in the middle, leaving a central tab 82, the lower end of which is raised by a hook 83 facing the slide 15. The position of this part is such that ' a wire descending along the right face of the separator 75, as seen in FIGS. 1 and 5, will come to rest in hook 83 and will be deflected to the right by the ends 80, 81, will then slide from the end 81 and not be to the left, in front of the block 44 and in front of the curve 42, to arrive finally to a position in which it will descend from the hook 83 into a depression 85 formed in the frame 1.
The passage called wire B in this direction is guided by the periphery of the channel 15 and by titi guide 86 (fig. 2, 4, 5, 6, 8 and 9), ending in a point 87, in front of the hook 83 and in the plane of the tongue 82. The guide 86, 87 and the surface 88 of the frame 1 lift the wire B of the volute 43 and thus prevent this wire from entering the channel 56v.
Turning now to FIG. 7: The rear end of the wire B which is engaged in the apparatus rests in the angle of the guide 75, as shown at 89. When (fig. 1, 2 and 7) the wires A and B are placed in the apparatus, the wire A is guided relative to the remainder of the apparatus on the left side of the separator 75 which separates the wires A and B.
With this separator 75 co-operate guide surfaces for guiding the thread A which are secured to a thread-pulling device 100, for pulling the thread and tightening the knot, best shown in FIGS. 2, 4 and 8, or are part of them. This device comprises, in principle, a lever pivoting on a vertical axis 101, parallel to the separator 75 when it is closed and tending to open under the action of a helical spring 102, working in torsion, wound around of the axis 101. In the space between the thread puller 100 and the separator 75 extends a vertical fin 103, serving to guide the thread t1 out of contact with the spring 102.
The anterior end of the thread puller 100 is brought in, towards the separator 75, and rises to present a ramp 105 and a point 106 serving to guide the anterior end of the thread E1. Against the left surface of the thread. the tongue 82 until this wire A passes the beak of hook 83 and the end 87 of the guide 86. The end 87 is closely adjacent to the cut 56b (FIG. 5) and adjacent to this cut.
The ramp 105 ends with hooks 110, best represented in FIGS. 2 and 5, -respectively formed in the bent metal piece constituting the thread-pulling lever 100 and in a cap <B> 111 </B> having a groove in its internal face and secured, at 116, to the part lower end of the outer end of the thread-pulling lever 100 and serving as a cage for a clamping blade 112 having in this cage a movement limited by the end of an angled lever 140, which will be discussed below and which works in a slot 114.
The blade 112 is provided with a hook 115, rounded inwards, conforming to the hooks 110 and intended to pinch the threads entering the hooks 110 during a movement of the wool 112 to the left of FIGS. 2 and 5. As shown, the thread-pulling lever 100 is formed by a light die-forged or forged part, hollowed out everywhere, except at the location of its guide surfaces and at the places where metal is necessary for as surer the piece the desired rigidity, and presen as the spans for the axis 101 of any suitable arrangement. As shown, this axis 101 has a united head 117 and is firmly planted in an ear 118 of the frame 1.
The thread-pulling lever and the gripper are operated as follows: The fin 103 is extended downwards to constitute a pivot pin 120, taking in a slot 121 of the arm 1221, of a slide with two arms 122 (Fig. 4, 5 and 6), having a bearing in the ear 123 of the frame 1. The right end of this slide is articulated, at 124; to a pivoting lever 125, at 126, on an ear 127 of the frame 1. The upper end of the lever 125 carries an antifriction roller 128, in contact with a suitable cam 129, mounted on the shaft 8. The lever 125 is also LEMENT provided with an ankle 130 arranged to engage in a notch of a pivoting latch 131, in <B> 132, </B> on the slide 15.
The latch 131 thus locks the lever 125 and the slider 122 in position to hold the thread pulling lever 100 closed, as shown in solid lines in FIG. 4 and in fig. 2. This occurs when the thumb-operated lever 26 is raised, prior to operation, to the position of fig. 3.
The clamp formed by the blade 112, is arranged to be actuated as a consequence of the triggering of the wire pulling lever 100. The means serving to actuate the gripper comprise the angled lever 140, pivoted on the underside of an ear 141 of the lever. thread puller 100, one of the arms of this angled lever being engaged through a hole in the blade 112 and its other arm being provided with a descending pin 142, which sweeps the surface of a cam sector 143, the better represented in fig. 4, which is provided with a notch 144 to limit the movement of the thread pulling arm towards. exterior and is properly secured to the frame 1.
A light spring wound around the pivot of the lever 140 maintains the pin 142 on the cam 143. The thread-pulling arm is triggered at the desired time, in operation, by a snap 145 fixed to the hub 18 and arranged to put the latch 131 moving towards the end of the stroke of lever 26.
The apparatus is able to receive two threads, or groups of threads A and 13, to tie them together in a weaver's knot when closed in the position shown in Figs. 1 and 2, the lever 26 being raised as shown in FIGS. 2, 3 and 4. Under these conditions, a pair of threads can be quickly slipped, by the operator, into the widening passages existing between the tip <B> 106 </B> and the separator 75 and between the latter and the slide 15, respectively, the tip 78 of the separator 75 being capable of penetrating between twisted threads and of separating them.
Thread B passes to a final position, from point 87 (fig. 8), to hook 83 and notch 85. Thread A passes to the left of separator 75 (to the right when seen as it is. shown in Fig. 7) and under the angled end of separator 75, at uni point 150.
Under the effect of the ramp 105, the wire A then slides under the beak of the hook 83 and the end 87 of the guide 86 and in the cut 56, 56a, 561, existing in the convoluted ball course. At a point situated between part 42 and hook 83 (fig. 11), thread A. engages thread B and drags it from the outside into the loop or fold L (fig. 15). In the lateral direction, the movement towards the right of the wire A in the cut 56 ceases upon engagement with the mouth 63 of the postilion 60 which is located in this part of the race.
But, to the right of cuts 56 @ and 56b, the wire A is free to pass through the series of balls and, in doing so, bends the wire B as shown in the diagram fig. 15 and in fig. 11.
A tension device could be placed for the wire A at point 150 and below this point (fig. 7); but, in practice, the resistance offered by the yarn to the pulling is sufficient, the yarn λ being the first to rest in the hook 110 and therefore being pulled, by the operator's right thumb and forefinger, more than wire B.
The threads <I> A and B </I> are then cut in the desired order by a single thread cutter functioning in coordination with the movements of the postilion 60 to begin the circumvolutions of the knot.
Fig. 7 shows the thread cutting blade 155 in its open position, corresponding to the "ready for operation" position of the members, a position in which the lever 26 is raised and the thread puller 100, closed. The blade 155 pivots on the internal face of the console 9, at 156, and is "constituted by a shear blade cutting down against a fixed blade 157, mounted on the internal face of the console 4, with its upper edge, sharpened. , adjacent to the surface 158 which guides the wire A towards its resting point 150, or in alignment with this surface.
The rest point 89 for yarn B is slightly above the edge of the fixed wool 1.57 and to the right of point 150, as seen in fig. 7. Closing the shear blade 155 thus cuts first wire A, then wire B.
The operation of the blade 155 takes place in phases separated by a determined movement of the postilion 60, the cutting of the wire A occurring during the first part of the movement of this postilion, as soon as it has grasped the wire A in its mouth. 64, and the cutting of the thread B occurring after the formation of the knot is well advanced, just before the knot is ready to be tightened by the sudden movement of the thread pulling lever 100.
A good way to actuate the blade 155 is to have it controlled by a connecting rod 160 articulated to the blade, at 161, and by a crankpin 162 provided on the hub 18 which is secured to the sector 17 and which can be integral with this. last and with the cam 129. The wire A is thus cut after having been seized by the postilion; but the wire B remains in position until the end of the wire A has made the movements indicated in fig. 15. The cut end of wire A trails behind postilion 60 through part 42, with the held end passing through slot 55.
When the postilion 60 reaches the part 46 of the ball race, the wire B is cut and the wire puller is triggered.
This first clamps the thread A in the clamp 110, 112 then pulls the formed knot out of engagement with the interlocking members, the end of the thread A being pulled from the end of the channel 46 with enough tension to firmly tighten the knot. node which is formed in the central free space existing between the curves 42, 43. Turning now to FIG. 16, the weaver's knot shown in fig. 20 can also be done in another way with the aid of the winding device explained in connection with the figures showing the apparatus.
With appropriate changes in the direction of the curved channels, wires A and B can be laid uri across each other, for example as shown in fig. 16, and postilion 60 be prepared to move in path xl but, then, in the opposite direction, as indicated by the arrowheads in the figure.
The wire A having been cut in e1, the end ai can be driven from outside to inside and from bottom to top to form the loop x3, then from top to bottom and from inside to outside, between the wires A and B, in x4 , then from outside in and from bottom to top around wire B, in xl and, finally through loop x3, as shown. As before, pulling the end of thread A will then tighten a weaver's knot.
There is shown in FIG. 19, a slightly different series of movements to make a weaver's knot, the knotting movement being done from top to bottom, the postil lon 60 leading the end of the thread A in the path xE, as shown in the figure.
Other arrangements of the convolutions or windings producing this knot will occur to the skilled artisan as one of the many different ways in which a thread can be passed around another thread. and of itself to form a titi knot of weaving rand.
The apparatus explained with reference to fig. 1 to 15 can also be used, with minor changes only, to tie a tie-back knot.
As seen in fig. 24, the fin 103 (fig. 4) can then be replaced by a fin 203 capable of penetrating between the channel 40 and the volute 43, .sensibly as shown in said figure, and the stop 205 can be arranged for cover the cutoff 56v. An inclined guide 206 is also mounted on top of the volute 43. The divider 75 can be omitted.
The threads A and B are then introduced, in appearance, between the fin 203 and the periphery of the channel 15, after which the two threads are guided into the cut 56 and the postilion 60 and through the balls in contact, to the place of cut 5611, by the action of guide 203, by being prevented from getting caught on top of volute 43 by guide 206 and by being kept forward in front of volute 42, 43 by stop 205 .
In operation of the postilion, the winder knot is formed as shown in fig. 25, is clamped by the movement of the thread pulling lever <B> 100 </B> in the direction of the arrow in fig. 24, and the cut ends, sliced by the blade 155, are withdrawn from the channel part 46 by the movement of the thread pulling lever 100.
The movements made by the wire, for comparison with the other figures, are shown schematically in FIG. 17.
When it is desired to tie a coarse or stiff yarn in this manner, it is preferable to add to the channel piece 46 a tension spring 204 to hold the trailing cut ends with considerable force.
Fig. 18 is a diagram, similar to the figures, explaining the formation of the flat knot (fig. 22) ,. by movements of the cut end of the wire A around the uncut end of the wire B. The variant of the device shown for this use will present itself to those skilled in the art; the postilion is brought to follow the convolutions <I>, x ', </I> by receiving the cut end of wire A at x'2, the knot being tightened and torn off as above.
It is therefore evident that the apparatus described is capable of adapting to the formation and completion of knots in the various ways indicated and that it not only constitutes a hand knotter capable of making weaver's knots but also s' adapts flexibly to a large number of other similar uses. The apparatus can be used with all filamentous materials such as ribbons, single fibers or rovings of fibers, metallic threads, ropes and textile threads, included here indistinctly under the name of threads.