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PRESSE A FOURRAGE.
Sous le nom de presse à fourrage,, il existe des machines qui, tant pour du fourrage que pour de la paille par exemple,, ont pour mission de comprimer la marchandise introduite et d'en faire des bottes que l'on lie au moyen de fils de fer.
La présente invention se rapporte à une telle machine et prévoit, pour passer les fils de fer dun côté à l'autre de la presse des aiguilles portées par un support oscillant d'axe de pivotement vertical situé à grande distance des aiguilles supportées, afin que ces dernières puissent s'introduire entre une botte constituée et le piston qui l'a poussée selon une trajectoire de grand rayon de courbure.
Il y aura généralement deux aiguilles superposées, posant deux liens, mais il pourrait,., le cas échéant, y en avoir plus.
Le dessin annexé montre une forme d'exécution de l'objet de l' invention, donnée à titre dexemple.
La fig. 1 est une vue de côté schématisée de la presse.
La fig. 2 est une vue en plan correspondante de la partie portant le cadre oscillant avec ses aiguilles.
Les figs. 3 à 6 servent à expliquer comment on lie une botte de fourrage ou de paille.
La fig. 7 est une élévation de la partie supérieure. d'organes propres à retenir et couper les liens présentés par les aiguilles.
La fig. 8 en est une vue partielle de côté.
La fig. 9 montre l'extrémité d'une aiguille présentant un lien
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à un crochet des organes précédents.
La fig. 10 est une coupe de détail à plus grande échelle, montrant comment un crochet retient un lien et comment ce dernier peut être sectionné.
La fig. 11 est une vue en plan expliquant schématiquement comment les déplacements du piston commandent ceux des aiguilles.
La fig. 12 est une vue de côté d'une bielle du piston et d'organes de commande qu'elle porte.
Les figs, 13 et 14 montrent comment agissent ces organes de commande.
La fig, 15 montre un détail d'un levier propre à agir sur les organes de commande de la bielle.
La presse à fourrage représentée partiellement en élévation à la fig. 1 et d'une manière très schématique, se compose d'un châssis long 1, roulant sur des essieux 2 et surmonté d'une trémie 3,,par laquelle le fourrage est introduit dans la presse.
Un piston 4 se déplace longitudinalement dans le châssis,entre la position de point mort reculé 4 et celle de point mort avancé 4', représentée en traits mixtes.
Il est mû par des moyens non représentés et entraîne à son tour une bielle 5,destinée à actionner un piston plongeur permettant de tasser la marchandise verticalement. Ce piston auxiliaire n'est pas dessiné non plus.
En avançant, il comprime devant lui le fourrage introduit par la trémie et forme finalement les bottes 6 et 7 qui doivent quitter la presse liées.
C'est pour permettre l'introduction des liens, en l'occurence de fils de fer, autour des bottes constituées, que le piston 4 présente deux profondes saignées 8.
Tout ce que l'on vient de décrire, ainsi que le mécanisme non représenté actionnant les bielles et d'autres éléments encore de la presse, est en so i connu et ne fait pas partie de l'invention.
Pour passer les fils, à raison de deux par botte, sont prévues deux aiguilles passe-fil., une supérieure 9 et une inférieure 10, soutenues par un cadre latéral oscillant 11, dont l'axe de pivotement 12 (voir vue en plan partielle de la fig. 2) est situé dans le plan vertical longitudinal médian de la presse et aussi loin que possible des aiguilles.
Ce cadre et les aiguilles peuvent se déplacer entre .la position 9-11 en traits pleins de la fig. 2 et la position 9'-11" en traits mixtes.
La position particulière de l'axe de pivote.ment 12 a pour effet de donner le plus grand rayon possible à l'arc parcouru par les aiguilles superposées en passant de l'une à l'autre de ces positions extrêmes.
Comme leur nom l'indique, les aiguilles passe-fil servent à introduire les fils de fer entre les bottes. Ces fils, non représentés aux figs. 1 et 2, proviennent de torches dont ils se dévident et sont conduits par les aiguilles tronçon par tronçon de l'autre côté de la presse, oû un bras de levier oscillant 13 supporte des crochets servant à les saisir, des pinces servant à les retenir et des cisailles servant à les sectionner. L' ensemble de ces organes a été représenté de manière simplifiée à la fig. 2, sous forme d'un rectangle 14. On y reviendra en détail plus loin.
La suspension oscillante des organes 14 permet à un ouvrier de les rapprocher des extrémités des aiguilles en direction de la flèche 15, puis de les en éloigner en sens contraire pour nouer les boucles autour de
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la dernière botte pressée (6).
Voyons maintenant pour l'aiguille 9, comment se forme une bou- cle de fil de fer entourant une botte et ensuite, en détail les moyens uti- lisés pour que ce travail se fasse semi-automatiquement.
La fige 3 montre la botte 6, entourée d'un fil de fer noué en
16, l'aiguille s'étant retirée en 9'.
Dans cette position, elle a abandonné, comme on le verra, 1' extrémité libre du brin de fil de fer 17, qui est retenue, pincée, dans les organes 14.
A ce moment, on forme une nouvelle botte 18 (voir figo 4), que le piston pousse en avant, finalement jusqu'en 18'.
Le fil 17, poussé par la dite botte se prend dans cette derniè- re et, libéré de la pince des organes 14, il est emmené en 17', où l'on forme une boucle à son extrémité libre.
L'aiguille avance alors en 9 (fig. 5),ce qui fait passer le fil derrière la botte 18, où l'on le saisit au moyen d'un crochet des organes 14 rapprochés manuellement pour cela de l'extrémité libre de l'aiguille. Le fil 17 entourant la botte passe donc sur un crochet des organes précités et revient à l'aiguille en 19, prêt à constituer un nouveau brin destiné à entourer la botte suivante.
Retirant les organes 14 manuellement en arrière, on allonge ensuite la boucle 17-19 prise par un crochet et l'aiguille se retire en 9' (position de la fig. 6) en abandonnant deux brins (17 et 19) au travers de la presse.
Il a été dit que les organes 14 comprenaient une cisaille, Mettant celle-ci en action, on coupe enfin le brin 17 et l'amène en 17" pour le nouer avec son autre extrémité autour de la botte 18.
A ce moment, le tout présente l'aspect de la fig. 3, soit une botte nouée et un brin de fil de fer retenu par les organes 14, les opérations décrites peuvent recommencer.
Les figs. 7 à 10 vont maintenant permettre d'expliquer en quoi consistent les organes désignés jusqu'ici par la référence collective 14.
L'élévation de la fig. 7 représente la moitié supérieure de ces organes, ceux intéressant l'aiguille 9, que l'on aperçoit en haut sur cette figure.
A un montant 20, fixé au bras de levier oscillant 13 sont articulés divers éléments, à raison de deux de chaque, un supérieur visible sur la figure et un inférieur situé dans la partie non représentée, intéressant l'aiguille passe-fil 10.
Ces éléments sont un crochet 21, une cisaille 22 et un levier de commande 23, enfin un verrou 24.
Crochet et cisaille sont reliés par des bielles 25 et 26 à un second crochet doublé d'une seconde cisaille, la bielle 26 de ces dernières étant reliée au levier de commande 23 et sollicitée par un ressort 27 d'occuper constamment la position dessinée. Il en est de même de la bielle des crochets, qu'un levier 21' du crochet supérieur permet de manoeuvrer et qu'un bras 21" dans lequel s'engage le verrou 24 permet de maintenir dans la position représentée.
Le verrou se termine enfin, à sa partie inférieure, par une palette 24' pénétrant dans la trajectoire de l'aiguille 9 et, à proximité du crochet, le montant 20 présente une entaille 28.
La vue de côté de la fig. 8 montre une partie du montant 20,
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vu par la tranche, le crochet 21 et le verrou 24 retenant le bras 21". On y voit en outre un ressort 29 appliquant le crochet 21 contre le montant et comment l'aiguille 9, en avançant dans le sens de la flèche, butera contre le verrou 24, le fera osciller dans la position 24" et libérera ainsi le bras 21',
Or, voici ce qui se passe
Tous les organes décrits, suspendus en 14, étant amenés à proximité de la trajectoire de l'aiguille 9 et celle-ci avançant,. elle rencontre en fin de course le verrou 24, libère ainsi les crochets qui oscilleront dans le sens anti-horaire par rapport à la fig. 7.
La vue partielle en plan de la fig. 9 montre l'extrémité de l'aiguille 9 en fin de course. Elle porte deux poulies à gorge 30 et 31, entre lesquelles le fil de fer 32 passe en formant la boucle que l'aiguille entraîne avec elle au travers de la presse.
Une encoche latérale 33 de l'aiguille se trouve à ce moment au-dessus du crochet 21. On a vu que celui-ci, libéré par l'oscillation du verrou 24, s'était brusquement élevé. Ce faisant, il accroche le fil de fer en regard de l'encoche 33 et l'attire à lui,
La coupe de la fig, 10, à plus grande échelle, montre ce qui en résulte, La boucle de fil entraînée'par le crochet 21 dans l'entaille 28 du montant 20 se trouve ensuite prise entre une portion de ce montant et une portion du crochet que son ressort 29 (voir fige 8) applique contre le dit montant.
C'est ce qui permet de ramener cette boucle en arrière (passage de la position de la fig. 5 à celle de la fige 6) et de la retenir pendant que l'aiguille se retire, la poignée 34 servant à cela.
Enfin, encaissant brusquement la cisaille 22 par une traction sur le levier 23, on provoquera le cisaillement du fil en x et aura, comme à la fig. 6, un brin de fil retenu par le crochet et l'autre libéré pour permettre de le nouer autour de la botte.
On a ainsi décrit le crochet, la cisaille et les moyens rete-
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nant le fil du gro1.lpe..-d'organes 14.
Restent à considérer les moyens agissant sur l'aiguille passefil pour lui communiquer ses mouvements de va-et-vient. Ceux-ci lui sont imprimés ou sont déclenchés par les déplacements du piston.
Ce dernier se retrouve en 4 dans la vue schématique de la fige 11 et coulisse en direction du longeron 1 du châssis de la presse, sous 1' action de bielles non représentées. On retrouve également dans cette figure le cadre 11, porteur d'aiguilles telles que 9 et dont le point d'articulation se trouverait sur la droite, en dehors du cadre du dessin (voir pour cela figs. 1 et 2).
Un ressort 35, attaché d'une part au dit cadre, d'autre part à un câble 36, exerce une traction tendant à rabattre le cadre contre la presse, c'est-à-dire à le ramener dans la position avancée des aiguilles.
L'extrémité libre de ce câble qui longe le châssis 1, passe sur un renvoi 37 et est ancrée à un petit levier 38.
Un verrou 39 maintient le cadre 11 dans la position destinée tandis qu'un ressort 40 maintient à son tour le verrou en engagement avec le cadre.
Le long de la bielle 5 s'étend une tige de commande 4', se terminant par un doigt 42, qu'il est possible de faire osciller entre les deux positions extrêmes que montrent les figs. 13 et 14, position inactive, respectivement active.
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Pour constituer une botte, on commence par faire exécuter plu- sieurs courses de bourrage au piston, afin d'amasser et comprimer peu à peu la marchandise': introduite par la trémie 3 (voir fige 1).
A un moment donné, lorsque la botte est suffisamment constituée pour être poussée en avant et liée (comme 18 en fig. 4), on agit sur la tige 41 de manière à faire osciller le doigt 42 de la position inactive de la fig. 13 à la position active de la fig. 14, dans laquelle il rencontre la branche postérieure du verrou 39, qu'il fait osciller en 39'. Cela dégage le cadre 11 que le ressort 35 rabat dans la position avancée des aiguilles dessinée en traits pleins à la fig. 2 et selon fig. 5. Les fils de fer sont passés derrière la botte qu'il est possible de lier comme cela a été décrit.
Vu que par suite du choc reçu par le cadre 11 appliqué brusquement contre la presse, celui-ci a tendance à vibrer et les aiguilles à esquis- ser un léger recul nuisible à la préhensicn du fil de fer par le crochet (fig. 9); il est prévu qu'en fin de course du p iston et des aiguilles, le res- sort 35 regoit une tension supplémentaire le raidissant. Cela est obtenu au moyen d'une butée 43, portée par la bielle-5 et qui se soulève lorsque le doigt 42 est amené en position active (figa 14).
Cette butée a pour mission de rencontrer le levier 38 et de l' entraîner avec elle, ce qui exerce effectivement une traction sur le câble 36 et augmente au dernier moment la tension du ressort 35.
Un autre couple d'éléments propres à assurer la fixité des aiguilles dans leur position avancée, est constitua @ar un tenon 44 du cadre 11, venant s'immobiliser dans la pince 45 du châssis de la presse.
Au retour du piston 4 à son point mort arrièreun second câble 46, passant sur un renvoi 47, ramène le cadre Il en arrière, en position verrouillée, que l'on pourrait aussi nommer position armée.
Le dessin étant schématique, c'est-à-dire destiné à expliquer les fonctions de la machine décrite, le câble 46 est tendu directement de la tête de,bielle au renvoi, alors qu'en réalité, on le conduira par plusieurs renvois de préférence à proximité du profil du véhicule.
Celui-ci porte enfin un levier librement oscillant 48 (voir fige 15), se terminant par une partie fourchue et venant se placer dans la trajectoire rectiligne du doigt 42.
A son retour en position active (fig. 5) de doigt décrit le chemin indiqué par la flèche 49 et rencontre la fourche du levier 48. Entralné à son tour et oscillant, le dit levier repousse ce doigt en position inactive (position intermédiaire 48' du levier), puis le doigt passe derrière en repoussant à son tour le levier hors de sa trajectoire et en passant ensuite sans encombre devant lui durant les coups de piston à vide et jusqu'à ce qu' on ramène le doigt en position active. A ce moment, il ramène le levier à la position 48 en traits pleins et au premier retour, l'opération que l'on vient de décrire se reproduit. Il n'est donc pas possible de donner de suite et involontairement deux coups de piston déclenchant l'avance des aiguilles passe- fil.
On voit qu'à l'exception des opérations consistant à retenir le fil de fer passé derrière une botte, à le sectionner et à le nouer autour de cette dernière, toutes les opérations relatives au déplacement des aiguilles et au passage du fil sont automatiques, il suffit dagir sur la tige 41 et par elle sur le doigt 42 pour les déclencher.
A noter enfin qu'il est possible de relier les aiguilles au cadre par un serrage leur permettant de se détacher, au cas où, par suite d'un accident mécanique par exemple, une aiguille resterait coincée dans la presse et s'opposerait au libre fonctionnement du surplus de ses organes.
Dans le cas où l'espace libre pour le passage des aiguilles s'op-
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poserait à un déplacement non rectiligne de ces dernières,on pourrait obtenir un tel déplacement en plaçant les aiguilles sur des chariots reliés au cadre, qui en commanderait le mouvement de va-et-vient.
Au lieu de commander le déclenchement de l'avance des aiguilles manuellement par l'intermédiaire du doigt agissant sur une portion du levier formant came, on pourrait aussi prévoir un déclenchement identique, mais sous l'influence de la longueur de botte pressée et chaque Cois que celle-ci aurait atteint une dimension prédéterminée,
Les aiguilles représentées sont rectilignes. Il est évident que l'on pourrait aussi prévoir des aiguilles cintrées.
REVENDICATIONS.
1) Presse à fourrage, caractérisée en ce qu'elle comporte, pour passer les liens liant les bottes d'un côté à l'autre de celles-ci, des aiguilles conduites par un cadre oscillant d'axe vertical situé à grande distance des aiguilles qu'il déplace.
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FORAGE PRESS.
Under the name of fodder press, there are machines which, as well for fodder as for straw for example, have for mission to compress the introduced goods and to make bundles of them which one binds by means of wire.
The present invention relates to such a machine and provides, in order to pass the wires from one side of the press to the other, needles carried by an oscillating support with a vertical pivot axis located at a great distance from the supported needles, so that the latter can be introduced between a formed boot and the piston which has pushed it along a trajectory with a large radius of curvature.
There will usually be two needles superimposed, laying two links, but there could,., If necessary, be more.
The attached drawing shows an embodiment of the object of the invention, given by way of example.
Fig. 1 is a schematic side view of the press.
Fig. 2 is a corresponding plan view of the part carrying the oscillating frame with its needles.
Figs. 3 to 6 are used to explain how to tie a bale of fodder or straw.
Fig. 7 is an elevation of the upper part. organs suitable for retaining and cutting the links presented by the needles.
Fig. 8 is a partial side view.
Fig. 9 shows the end of a needle with a link
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to a hook from the previous bodies.
Fig. 10 is a detail section on a larger scale, showing how a hook retains a link and how the latter can be severed.
Fig. 11 is a plan view schematically explaining how the movements of the piston control those of the needles.
Fig. 12 is a side view of a connecting rod of the piston and of control members which it carries.
Figs, 13 and 14 show how these control members act.
FIG. 15 shows a detail of a lever capable of acting on the control members of the connecting rod.
The fodder press shown partially in elevation in FIG. 1 and in a very schematic way, consists of a long frame 1, rolling on axles 2 and surmounted by a hopper 3, through which the forage is introduced into the press.
A piston 4 moves longitudinally in the frame, between the position of retracted dead center 4 and that of forward dead center 4 ', shown in phantom.
It is moved by means not shown and in turn drives a connecting rod 5, intended to actuate a plunger making it possible to compact the goods vertically. This auxiliary piston is not shown either.
While advancing, it compresses in front of it the fodder introduced by the hopper and finally forms the bundles 6 and 7 which must leave the tied press.
It is to allow the introduction of the links, in this case wire, around the boots formed, that the piston 4 has two deep grooves 8.
Everything that has just been described, as well as the mechanism (not shown) actuating the connecting rods and other elements of the press, is in itself known and does not form part of the invention.
To pass the threads, two per bundle, two thread-passing needles are provided, one upper 9 and one lower 10, supported by an oscillating side frame 11, including the pivot axis 12 (see partial plan view of Fig. 2) is located in the median longitudinal vertical plane of the press and as far as possible from the needles.
This frame and the needles can move between the position 9-11 in solid lines of fig. 2 and the position 9'-11 "in phantom.
The particular position of the pivot axis 12 has the effect of giving the greatest possible radius to the arc traversed by the superimposed needles in passing from one of these extreme positions to the other.
As their name suggests, the thread pass needles are used to introduce the wire between the boots. These threads, not shown in FIGS. 1 and 2, come from torches from which they unwind and are driven by the needles section by section on the other side of the press, where an oscillating lever arm 13 supports hooks used to grasp them, clamps used to retain them and shears used to cut them. All of these members have been shown in a simplified manner in FIG. 2, in the form of a rectangle 14. We will come back to this in detail later.
The oscillating suspension of the members 14 allows a worker to bring them closer to the ends of the needles in the direction of the arrow 15, then to move them away in the opposite direction to tie the loops around
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the last boot pressed (6).
Let us now see for needle 9, how a wire loop is formed surrounding a boot and then, in detail, the means used so that this work is done semi-automatically.
Figure 3 shows the boot 6, surrounded by a wire tied in
16, the needle having withdrawn at 9 '.
In this position, it has abandoned, as will be seen, the free end of the wire strand 17, which is retained, pinched, in the members 14.
At this moment, a new boot 18 is formed (see fig. 4), which the piston pushes forward, finally up to 18 '.
The wire 17, pushed by the said boot is caught in the latter and, freed from the gripper of the members 14, it is taken to 17 ', where a loop is formed at its free end.
The needle then advances in 9 (fig. 5), which causes the thread to pass behind the boot 18, where it is grasped by means of a hook of the members 14 brought together manually for this purpose of the free end of the boot. 'needle. The thread 17 surrounding the boot therefore passes over a hook of the aforementioned members and returns to the needle at 19, ready to form a new strand intended to surround the next boot.
Removing the components 14 manually backwards, the loop 17-19 taken by a hook is then lengthened and the needle is withdrawn at 9 '(position of fig. 6) leaving two strands (17 and 19) through the hurry.
It has been said that the organs 14 included a shear, Putting it into action, we finally cut the strand 17 and bring it to 17 "to tie it with its other end around the boot 18.
At this time, the whole has the appearance of FIG. 3, or a tied boot and a piece of wire retained by the members 14, the operations described can begin again.
Figs. 7 to 10 will now make it possible to explain what the bodies designated so far by collective reference 14 consist of.
The elevation of FIG. 7 represents the upper half of these organs, those concerning the needle 9, which can be seen at the top in this figure.
Various elements are articulated to an upright 20, fixed to the swinging lever arm 13, two of each, an upper visible in the figure and a lower located in the part not shown, involving the thread-passing needle 10.
These elements are a hook 21, a shear 22 and a control lever 23, and finally a lock 24.
Hook and shear are connected by connecting rods 25 and 26 to a second hook lined with a second shear, the connecting rod 26 of the latter being connected to the control lever 23 and urged by a spring 27 to constantly occupy the drawn position. The same is true of the connecting rod of the hooks, which a lever 21 'of the upper hook allows to maneuver and an arm 21 "in which the latch 24 engages makes it possible to maintain in the position shown.
Finally, the lock ends, at its lower part, with a pallet 24 ′ penetrating the path of the needle 9 and, near the hook, the upright 20 has a notch 28.
The side view of FIG. 8 shows part of amount 20,
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seen from the edge, the hook 21 and the latch 24 retaining the arm 21 ". We also see a spring 29 applying the hook 21 against the post and how the needle 9, advancing in the direction of the arrow, will stop against the latch 24, will make it oscillate in the 24 "position and thus release the arm 21 ',
Now here's what's going on
All the organs described, suspended at 14, being brought close to the path of the needle 9 and the latter advancing ,. it meets the lock 24 at the end of its travel, thus freeing the hooks which will oscillate in the anti-clockwise direction with respect to FIG. 7.
The partial plan view of FIG. 9 shows the end of needle 9 at the end of the stroke. It carries two grooved pulleys 30 and 31, between which the iron wire 32 passes, forming the loop that the needle drives with it through the press.
A lateral notch 33 of the needle is located at this time above the hook 21. It has been seen that the latter, released by the oscillation of the latch 24, had suddenly risen. In doing so, he hooks the wire next to notch 33 and draws it to him,
The section of fig, 10, on a larger scale, shows what results therefrom. The loop of wire entrained by the hook 21 in the notch 28 of the upright 20 is then caught between a portion of this upright and a portion hook that its spring 29 (see freeze 8) applies against said upright.
This is what makes it possible to bring this loop back (passage from the position of FIG. 5 to that of pin 6) and to retain it while the needle is withdrawn, the handle 34 serving for this.
Finally, suddenly taking the shear 22 by pulling the lever 23, the wire will be sheared in x and will have, as in FIG. 6, a strand of thread retained by the hook and the other released to allow it to be tied around the boot.
The hook, the shears and the retaining means have thus been described.
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nant the thread of the gro1.lpe ..- of organs 14.
It remains to consider the means acting on the threading needle to communicate its back and forth movements to it. These are printed on it or are triggered by the movements of the piston.
The latter is found at 4 in the schematic view of the rod 11 and slides in the direction of the spar 1 of the frame of the press, under one action of connecting rods, not shown. We also find in this figure the frame 11, carrying needles such as 9 and whose point of articulation would be on the right, outside the frame of the drawing (see for that figs. 1 and 2).
A spring 35, attached on the one hand to said frame, on the other hand to a cable 36, exerts a traction tending to fold the frame against the press, that is to say to bring it back to the advanced position of the needles. .
The free end of this cable which runs along the frame 1, passes over a reference 37 and is anchored to a small lever 38.
A latch 39 maintains the frame 11 in the intended position while a spring 40 in turn maintains the latch in engagement with the frame.
Along the connecting rod 5 extends a control rod 4 ', terminating in a finger 42, which it is possible to make oscillate between the two extreme positions shown in FIGS. 13 and 14, inactive position, respectively active.
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To form a boot, we start by making the piston perform several tamping strokes, in order to gradually collect and compress the goods': introduced through hopper 3 (see fig 1).
At a given moment, when the boot is sufficiently constituted to be pushed forward and tied (as 18 in FIG. 4), the rod 41 is acted on so as to make the finger 42 oscillate from the inactive position of FIG. 13 to the active position of fig. 14, in which it meets the posterior branch of the bolt 39, which it causes to oscillate at 39 '. This frees the frame 11 which the spring 35 flaps into the advanced position of the needles drawn in solid lines in FIG. 2 and according to fig. 5. The wires are passed behind the boot which can be tied as described.
Considering that as a result of the shock received by the frame 11 applied suddenly against the press, the latter tends to vibrate and the needles to sketch a slight recoil detrimental to the prehension of the wire by the hook (fig. 9). ; it is expected that at the end of the stroke of the piston and the needles, the spring 35 receives an additional tension stiffening it. This is obtained by means of a stop 43, carried by the connecting rod-5 and which lifts when the finger 42 is brought into the active position (figa 14).
The purpose of this stop is to meet the lever 38 and to drive it with it, which effectively exerts a traction on the cable 36 and at the last moment increases the tension of the spring 35.
Another pair of elements suitable for ensuring the fixity of the needles in their advanced position, is constita @ar a tenon 44 of the frame 11, coming to be immobilized in the clamp 45 of the frame of the press.
When the piston 4 returns to its rear dead center, a second cable 46, passing over a reference 47, brings the frame II back to the locked position, which could also be called the armed position.
The drawing being schematic, that is to say intended to explain the functions of the machine described, the cable 46 is stretched directly from the head of the connecting rod to the return, while in reality, it will be driven by several returns of preferably close to the profile of the vehicle.
The latter finally carries a freely oscillating lever 48 (see fig. 15), ending in a forked part and coming to be placed in the rectilinear path of the finger 42.
On its return to the active position (fig. 5), the finger describes the path indicated by arrow 49 and meets the fork of lever 48. Engaged in its turn and oscillating, said lever pushes this finger back into inactive position (intermediate position 48 ' of the lever), then the finger passes behind, in turn pushing the lever out of its path and then passing without hindrance in front of it during the empty strokes of the piston and until the finger is returned to the active position. At this moment, it returns the lever to position 48 in solid lines and on the first return, the operation which has just been described is repeated. It is therefore not possible to immediately and involuntarily give two strokes of the piston triggering the advance of the thread pass needles.
It can be seen that with the exception of the operations consisting in retaining the wire passed behind a bundle, in cutting it and in tying it around the latter, all the operations relating to the movement of the needles and the passage of the wire are automatic, it suffices to act on the rod 41 and through it on the finger 42 to trigger them.
Finally, note that it is possible to connect the needles to the frame by a clamping allowing them to come off, in the event that, following a mechanical accident for example, a needle would get stuck in the press and oppose the free functioning of the surplus of its organs.
In the event that the free space for the passage of the needles becomes
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would require a non-rectilinear movement of the latter, such a movement could be obtained by placing the needles on carriages connected to the frame, which would control their back and forth movement.
Instead of controlling the triggering of the advance of the needles manually by means of the finger acting on a portion of the cam lever, one could also provide an identical trigger, but under the influence of the length of the boot pressed and each Cois that it would have reached a predetermined size,
The needles shown are rectilinear. It is obvious that one could also provide bent needles.
CLAIMS.
1) Forage press, characterized in that it comprises, to pass the links between the bundles from one side to the other of these, needles driven by an oscillating frame of vertical axis located at a great distance from the needles it moves.