<Desc/Clms Page number 1>
Appareil à nouer les fils.
On connaît toute une série d'appareils permettant de confectionner mécaniquement des noeuds, notamment les noeuds de tisserand. La plupart présentent des mécanismes compliqués et leur manoeuvre est loin d'être simple. De plus, ils ne produisent pas toujours le véritable noeud de
<Desc/Clms Page number 2>
tisserand car ils ne satisfont pas à toutes les conditions qu'on impose, par exemple, à un ouvrier faisant à la main le noeud en question. C'est de cela que provient le fonction- nement incertain des appareils connus. D'autre part les réalisations qu'on a déjà produites à ce sujet ne parvien- nent pas h nouer surement des fils extrêmement fins tels, par exemple, que les fils de soie artificielle. Mais il n'est d'ailleurs pas facile de nouer ces fils convenablement à la main.
Pour confectionner a la main un noeud de tisserand, on entrelace d'abord convenablement les deux bouts de fil qu'il s'agit de nouer, après quoi on serre le noeud ainsi produit. Mais si l'on examine attentivement l'opération du serrage, on constate que, par exemple dans le cas du mode ordinaire de confection, l'une des deux mains tient entre deux doigts le brin court de chacun des deux fils tandis que l'autre main serre légèrement l'un des fils afin de réduire la boucle constituée. Lorsque cette boucle est de- venue toute petite, on abandonne le brin court appartenant au fil qu'on a tiré et l'on continue à le tirer jusqu'à ce q le noeud soit formé. Cela fait, on abandonne l'autre brin court et l'on serre à fond le fil.
C'est en se conformant aussi exactement que possible à ce qui vient d'être exposé qu'on a cherché, par la présente invention, h remédier aux inconvénients précédemment indiqués des constructions an- térieures.
L'objet de la présente invention est un appareil nou- eur de fils dans lequel on a prévu. des moens pour maintenir
<Desc/Clms Page number 3>
prisonniers pendant l'opération de nouage les fils qu'il s'agit de nouer et qu'on a disposés en croix dans un élément récépteur, ainsi que des organes mobiles destinés à constituer une boucle avec l'un des fils et de petite crochets avec les deux bouts de fil.
Cet appareil est ca- ractérisé par des organes sectionneurs qui occupent les bouts de fil en avant du noeud à la longueur convenable, par deux organes pinceurs soumis h l'action de ressorts et qui maintiennent les extrémités des fils après la consti- tution de la boucle et des petits crochets, et par des moyens permettant d'actionner ces organes pinceurs de telle sorte que, pendant qu'une traction est exercée sur celui des fils qui constitue la boucle, celui des organes pin- ceurs qui maintient le bout du fil tiré s'ouvre le premier tandis que l'autre organe pinceur n'est actionné que lors- qu'il s'est formé un noeud de tisserand convenable.
Un exemple d'exécution de l'objet de la présente invention est représenté au dessin ci-joint, où :
La fig. 1 est une vue par le dessus de l'appareil, dont la fig. 2 est une élévation latérale.
La fig. 3 est une coupe à travers la prtie arrière de l'appareil.
La fig. 4 est une élévation latérale de la partie arrière de l'appareil dont on a enlevé la plaque protec- trice latérale.
La fig. 5 est une vue en plan partiellement en coupe de la partie arrière de l'appareil.
<Desc/Clms Page number 4>
La fige 6 est une coupe analogue à celle de la fig. 3, les organes de l'appareil étant dans une certaine position de ravail.
Les fige 7 et 8 sont des coupes de détail.
La fig. 9 est une coupe suivant la ligne IX-IX de la fig.l.
Les fig. 10 à 16 représentent de façon semi-schéma- tique la production du noeud; enfin,
La fig. 17 montre le noeud de tisserand à l'état fini.
Sur une platine 1 est disposé un guide constitué par deux glissières 2, guide dans lequel peut coulisser un chariot 3. Sur ce chariot est fixé un pince-fil présentant un levier de serrage 6 articulé autour d'un axe 5 et chargé par un ressort 4. Ce levier est muni d'une poignée 7 et coopère avec une mâchoire de serrage 8. La poignée 7 du levier de serrage 6 est située en face d'une poigne 9 soli- daire du chariot, de sorte que la pince peut oommodémment être manoeuvrée par deux doigts.
Du fait que la pdgnée 7 fait saillie au-dessus de la poignée 9, il est facile de faire pivoter le levier 6 contrairement à l'action du res- sort 4 et de disposer un fil dans une gorge 10 de la mâ- choire de serrage 8, après quoi les deux poignées sont ser- rées à fond l'une contre l'autre au moyen de deux doigts de la main afin d'immobiliser le fil et de déplacer en même temps le chariot 3 dans son guide sur la plaque de serrage 1.
Tandis que le chariot se déplace dans la direction de la flèche 11 (fig. 6) la partie avant de la mâchoire de serrage
<Desc/Clms Page number 5>
8 vient buter contre la rampe 12 formée par une oreille basculante 13 et, continuant coulisser, glisse le long de cette rampe 12 après que la dite oreille basculante qu'- un ressort 14 maintient normalement en position oblique est venue occuper la position verticale indiquée en pointillé à la fig. 9. L'oreille basculante présente en outre une rainure 15 disposée dans le sens de sa longueur et servant de passage a un fil. Pendant le déplacement du chariot 3, ce dernier actionne en outre deux rabat-fils 16 et 17. Ceux- ci sont articulés autour d'un axe commun 18 fixé à la pla- tine 1 et, dans leur position de repos, sont maintenus écar- tés l'un de l'autre par un ressort 19.
Sur la platine 1 est agencé en outre un bloc 20 servant d'élément récepteur, lequel présente sur sa face supérieure une dépression longi- tudinale 21 ainsi qu'une encoche 22 disposée transversalement et une encoche oblique 23 qui n'occupe que la moitié gauche du bloc. Cette encoche 23 est dirigée de telle sorte qu'elle se termine dans la dépression 21 au voisinage du point où celle-ci est occupée par l'encoche transversale 22. Dans cette dépression est disposé un petit levier 24 articulé autour d'un axe 25. Ce levier présente un bras en formée de doigt qui, en position de repos, est maintenu dans la position verticale représentée à la fig. 3 par le poids pré- pondèrent de l'autre bras 27.
Le déplacement du levier 28, soumis b l'action du ressort 29, dans la direction de la flèche 30, a pour effet de rebattre le levier 24 autour de l'axe 25 dans la direction de la flèche 31, auquel cas il vient occuper la position indiquée en pointillé à la fig.3.
<Desc/Clms Page number 6>
la,,.dépression 21 est creusée en vue de recevoir le doigt 26, de sorte que le levier 28 peut purement et simplement glis- ser par dessus le levier 24 tandis que le coulissement conti- nue. Le doigt 26 est tout juste assez long pour que sa partie avant vienne se déplacer au-dessus du croisement de la dépression 21 avec l'encoche 22. Le levier 28 peut pivoter autour d'un axe 32 fixé sur un tiroir 33.
Le tiroir est guidé le long de deux barres 34, son mouvement de trans- lation étant limité d'une part par le bloc 20 et, d'autre part, par une butée 36. Sur la face inférieure du tiroir est prévue une encoche 36 dans laquelle peut coulisser une tige de commande 37. Cette tige 37 présente une rainure 38 qui se trouve en liaison commandée avec un ergot 39 passant travers la rainure et destiné à limiter convena- blement le mouvement de la tige par rapport au tiroir. Le tiroir présente en outre deux appendices latéraux 40 auxquels smnt fixées deux autres tiges coulissantes 41. La tige coulissante médiane 37 est construite en forme de coin son extrémité avant 42 afin de pouvoir coopérer avec un sabot 44 présentant une face inclinée 43.
Lorsque le tiroir est déplacé dans le sens de la flèche 30, il n'entraîne tout d'abord pas avec lui la tige 37 tant que l'ergot 39 n'a pas entièrement parcouru la rainure 38. A cet instant, le tiroir a pris la position indiquée en pointillé à la fig. 3. Tandis que le tiroir continue à coulisser dans la même direction, la tige coulissante 37 se trouve dès lors entraînée et soulevé, par sa partie avant en forme de coin, le sabot 44 pour le maintenir dans cette position soulevée
<Desc/Clms Page number 7>
à la fin de ce mouvement de déplacement (fig. 7 et 8). A ce sabot sont reliés deux pince-fils 45 et 46 et deux man- drins 47 et 48. Les pince-fils et les mandrins sont guides dans des trous convenables correspondants 45', 46', 47' et
48' du bloc 20.
Comme les deux mandrins 47 et 48 sont rigide- ment reliés au sabot 44, ils assurent le guidage de celai-ci.
Les pince-fils et les mandrins font tous quatre saillies au- dessous de le platine. Le ressort h boudin 50 tend à abais- ser le mandrin 47 et, par suite, le sabot qui en est soli- daire et le mandrin 48. L'ensemble occupe sa position de repos lorsque le sabot 44 -aorte sur la platine 1. Les pince-fils 46 et 46 sont cnacun libres de coulisser dans un trou percé dans le sabot 44. Les pince-fils 45 et 46 sont entraînés dans le mouvement ascendant du sabot 44, contraire- ment aux actions respectives des ressorts 49 et 52, par des ergots respectivement indiques en 51 et 51'.
En pesition de repos, les têtes respectives en forme de marteau des pince- fils 45 et 46 portent sur la face supérieure du bloc 20 ; tou-tefois, en vue de résultats particuliers, on peut les manoeu- vrer indépendamment l'un de l'autre ou les élever audessus du sabot 44. De part et d'autre du bloc sont disposas des ciseaux qui sectionnent à la longueur voulue l'extrémité de chacun des deux fils.
Chacune de ces paires de ciseaux se compose de deux branches 54 et 55 articulées autour d'un axe 53 fixé au bloc 20. Chaque branche présente, au-dessous de son point d'arti- culation, un appendice 56 et 57 en forme de demi-lune, ces appendices étant entourés respectivement par un appendice
<Desc/Clms Page number 8>
semi-circulaire 58 eu 59 d'un levier 60. Sur le levier 60, entre les appendices 58 et 59, se trouve un coin 61 qui, lors du rabattement du levier dans la direction de la flèche 62, écarte l'un de l'autre les appendices en forme de demi- lune et, par suite, ferme les ciseaux. Lorsque le levier est rebattu dans le sens contraire à celui de la flèche 62, les appendices 58 et 59 du levier appuient sur les appendi- ces 56 et 57 des branches 54 et 56 des ciseaux et produisent l'ouverture de ceux-ci.
Le levier 60 est articulé autour d'ur. axe 63 du bloc 20, Il présente sur sa face inférieure un chanfrein 64 qui glisse le long de la partie avant en forme de coin 65 de la tige de tiroir 41 (au cours du déplacement du tiroir 33 dans le sens de la flèche 30), en vue de pro- duire le rabattement du levier vers le haut et la fermeture des ciseaux. La course de retour du tiroir produit donc, par suite de la coopération du chanfrein 66 de la tige cou- lissante 41 avec le bras 67 du levier 60, le rabattement du levier dans sa position de repos. Le mécanisme section- neur est protège par une plaque obturatrice 68 fixée au bloc 20. Dans une dépression 69 de cette plaque s'appuie un ressort à boudin 70 qui exerce sur les ciseaux la presë sion nécessaire pour obtenir un sectionnement convenable du fil.
Afin de maintenir le fil avant et pendant l'opéra- tion de nouage, trois autres pince-fils fixes sont prévus sur la platine 1. Dans l'axe de l'encoche 22 se trouvent les pinces 71 et 72, et dans le prolongement de l'encoche 23 vers la gauche est disposé le pince-fil 73. Ces pince-
EMI8.1
fils se composent d'une mâchoire-xxxxStxaix$xxt
<Desc/Clms Page number 9>
fixe 74 et d'une mâchoire mobile 75 chargée par un ressort.
Il convient maintenant de donner une brve explica- tion du fonctionnement de l'appareil ainsi que de la façon don@ se forme le noeud de tisserand, en s'aidant pour cela des dessins.
On désignera par A et B les deux fils qu'il s'agit de nouer, et par et b leursextrémités respectives. On plade d'abord dans l'appareil le fil A. L'extrémité libre a se place dans la pince 73 (voir fig. 10 et suivantes), de là dans l'encoche 23, le dépression 21, la rainure de guidage de l'oreille basculante 13 et enfin dans le pince-fil 6, 8 qui se trouve abouté à la partie cintrée de la rampe de guidage 12. On place ensuite le second fil B dans l'encoche 22, son extrémité libre b étant placée dans la pince 72.
L'appareil noueur est des lors prêt à fonctionner;d'une main, on déplace vivement le tiroir 33 dans la direction de la flè- che 30 (fig. 3) jusqu' ce qu'il bute contre Le bloc 20.
Ce mouvement détermine trois mouvement élémentaires. En premier lieu, le doigt 26 est abaissé par le levier 38, de sorte qu'il maintient le point de croisement des fils.
Les ciseaux sont ensuit : fermés de la manière précédemment indiquée et enfin les pince-fils 45 et 46 et les mandrins 47 et 48 sont soulevés. Le soulèvement des mandrins place verticalement les bouts de fil a' et b' raccourcis par les oiseaux, de telle sorte qu'ils font légèrement saillie au- dessus du bloc 20 (fig.13). De l'autre main on saisit alors les pince-fils 6,8 par leurs poignées 7 et 9 et on les déplace dans le sens de la. flèche 11 (fig.12). Au cours de
<Desc/Clms Page number 10>
ce mouvement, l'oreille basculante est d'abotd amenée dans sa position verticale indiquée en pointillé à la fig. 9.
Le tronçon de fil placé dans la rainure de l'oreille bascu- lante forme dès lors une boucle c (fig. 6 - 14).
Au cours de ce mouvement, les parties avant des mâchoires de serrage 6 et 8 sont introduites suffisamment dans la dépression pour venir buter contre la partie avant du levier 28. Le chariot 3 continuant à coulisser, le le- vier 28 est ramenée en arrière ainsi, par conséquent, que le tiroir 33. Peu après que ce contact s'est produit de la manière décrite, le chariot 3 rencontre par ses parties inférieures les parties inférieures des rabat-fils 16 et 17, ce qui a pour effet un mouvement dans le sens des flèches indiquées à la fig. 12. Les rabat-fils 16 et 17 salissent les bouts saillants a' et b' des fils et les placent sous les têtes respectives 45 et 46 des pince-fils.
A ce moment, le mouvement du chariot 3 se trouve à un stade d'avance- ment tel que les têtes 45 et 46 des pince-fils sont à nou- veau soumises l'action des ressorts 49 et 52 et immobi- lisent les bouts de fil sur lesquels elles se trouvent.On fait alors revenir le chariot 3 vers l'arrière. Le fil A participe à ce mouvement -fig.16-; la boucle c se serre sur elle-même et entraîne tout d'abord le bout de fil a' pincé sous le marteau 46. Il est très important, ici, que le ressort 52 soit plus faible que le ressort 49, afin que ce soit le bout de fil a' qui soit libéré le premier. Sans cela,.au lieu d'un noeud de tisserand, on n'en obtiendrait qu'une malfaçon, ou même pas de noeud du tout.
Tandis que @
<Desc/Clms Page number 11>
le chariot 3 continue son mouvement de recul, le bout de fil b' est libéré par sa pince et le noeud se trouve fini lorsque le chariot se trouve appliqua contre sa butée infé- rieure. La fig. 17 montre comment se présente le noeud lors- que, déjà formé, il n'est toutefois pas encore serré à fond. L'appareil est dès lors prêt à confectionner un nou- veau noeud.
Du fait que les ciseaux sectionnent toujours les bouts de fils à la même longueur convenable, ces bouts de fil se trouvent avoir toujours la même longueur lorsque le noeud est terminé. Cette longueur est calculée de telle sor- te qu'il ne soit pas nécessaire de raccourcir les fils après coup. Il est clair que la confection de noeuds de tisserand réguliers, de grosseur toujours égale et de forme parfaite constitue un avantage immense pour le tissage et les industries analogues. Des essais ont permis de constater que cet appa- reil permet de confectionner des noeuds toujours irrépro- chables même avec les fils de soie les plus fins. Ceci est aussi un avantage qu'on ne doit pas manquer d'apprécier-.
Bien entendu, diverses parties de l'appareil décrit pour- raient être cunstruites d'autre façon. C'est qinsi, par exemple, que le chariot 3 et le tiroir 33 pourraient être reliés entre eux par des organes appropriés de telle sorte que le déclenchement de tous les mouvements nécessaire pour la confection du noeud soit produit par le mouvement du chariot tout seul, ou du tiroir tout seul, ou encore d'un nouvel organe de commande. De plus, au lieu que les deux pince-fils 45 et 46 en forme de marteau' soient munis de
<Desc/Clms Page number 12>
ressorts inégaux, on pourrait les actionner successivement de la manière voulue au moyen de caries ou analogues dérivant leur rotation du déplacement du chariot 3.
Cette solution éli- minerait les inconvénients résultait de l'avachissement des ressorts, ou de la nécessité absolue où l'on se trouve de contrôler régulièrement leur bande, et il n'y aurait pas lieu pour cela de compliquer beaucoup la construction.
Revendications.
EMI12.1
*************.**-***************
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
Device to tie the threads.
A whole series of devices are known for making knots mechanically, in particular weaver knots. Most have complicated mechanisms and their operation is far from simple. Moreover, they do not always produce the real knot of
<Desc / Clms Page number 2>
weaver because they do not meet all the conditions imposed, for example, on a worker making the knot in question by hand. This is the source of the uncertain operation of known devices. On the other hand, the embodiments which have already been produced on this subject do not succeed in tying extremely fine threads such as, for example, artificial silk threads. But it is not easy to tie these threads properly by hand.
To make a weaver's knot by hand, the two ends of the thread that are to be tied are first suitably interwoven, after which the knot thus produced is tightened. But if we carefully examine the operation of tightening, we see that, for example in the case of the ordinary method of making up, one of the two hands holds between two fingers the short strand of each of the two threads while the other hand lightly tightens one of the threads to reduce the loop formed. When this loop has become very small, we abandon the short strand belonging to the thread that we have drawn and we continue to draw it until the knot is formed. This done, we drop the other short strand and tighten the thread.
It is by conforming as exactly as possible to what has just been explained that the present invention has sought to remedy the previously indicated drawbacks of prior constructions.
The object of the present invention is a knotter apparatus in which provision has been made. means to maintain
<Desc / Clms Page number 3>
prisoners during the tying operation the threads to be tied and which have been arranged in a cross in a receiving element, as well as movable members intended to form a loop with one of the threads and small hooks with both ends of the wire.
This apparatus is charac- terized by cutting members which occupy the ends of the thread in front of the knot at the suitable length, by two clamping members subjected to the action of springs and which hold the ends of the threads after the formation of the tie. loop and small hooks, and by means for actuating these gripping members so that, while traction is exerted on that of the threads which constitutes the loop, that of the gripping members which holds the end of the thread Pulled opens first, while the other gripper is only actuated when a suitable weaver's knot has formed.
An exemplary embodiment of the object of the present invention is shown in the attached drawing, where:
Fig. 1 is a view from above of the apparatus, of which FIG. 2 is a side elevation.
Fig. 3 is a section through the rear part of the apparatus.
Fig. 4 is a side elevation of the rear portion of the apparatus from which the side cover plate has been removed.
Fig. 5 is a plan view partially in section of the rear part of the apparatus.
<Desc / Clms Page number 4>
The rod 6 is a section similar to that of FIG. 3, the organs of the apparatus being in a certain working position.
Figs 7 and 8 are detail sections.
Fig. 9 is a section taken along line IX-IX of fig.l.
Figs. 10 to 16 show semi-schematically the production of the knot; finally,
Fig. 17 shows the finished weaver's knot.
On a plate 1 is arranged a guide consisting of two slides 2, guide in which can slide a carriage 3. On this carriage is fixed a wire clamp having a clamping lever 6 articulated around an axis 5 and loaded by a spring. 4. This lever is provided with a handle 7 and cooperates with a clamping jaw 8. The handle 7 of the clamping lever 6 is located opposite a handle 9 which is integral with the carriage, so that the clamp can conveniently be operated by two fingers.
Due to the fact that the pin 7 protrudes above the handle 9, it is easy to rotate the lever 6 contrary to the action of the spring 4 and to place a wire in a groove 10 of the jaw of the handle. tightening 8, after which the two handles are tightened against each other by means of two fingers of the hand in order to immobilize the wire and at the same time to move the carriage 3 in its guide on the plate clamp 1.
As the carriage moves in the direction of arrow 11 (fig. 6) the front part of the clamping jaw
<Desc / Clms Page number 5>
8 abuts against the ramp 12 formed by a tilting lug 13 and, continuing to slide, slides along this ramp 12 after said tilting lug which a spring 14 normally maintains in an oblique position has come to occupy the vertical position indicated in dotted in fig. 9. The tilting lug also has a groove 15 arranged in the direction of its length and serving as a passage for a wire. During the movement of the carriage 3, the latter further actuates two flaps 16 and 17. These are articulated around a common axis 18 fixed to the plate 1 and, in their rest position, are kept apart. - tees from each other by a spring 19.
On the plate 1 is further arranged a block 20 serving as a receiving element, which has on its upper face a longitudinal depression 21 as well as a notch 22 disposed transversely and an oblique notch 23 which occupies only the left half. of the block. This notch 23 is directed so that it ends in the depression 21 in the vicinity of the point where the latter is occupied by the transverse notch 22. In this depression is disposed a small lever 24 articulated about an axis 25 This lever has an arm in the form of a finger which, in the rest position, is held in the vertical position shown in FIG. 3 by weight prevail over the other arm 27.
The movement of the lever 28, subjected to the action of the spring 29, in the direction of the arrow 30, has the effect of releasing the lever 24 around the axis 25 in the direction of the arrow 31, in which case it comes to occupy the position shown in dotted lines in fig. 3.
<Desc / Clms Page number 6>
the depression 21 is hollowed out in order to receive the finger 26, so that the lever 28 can simply slide over the lever 24 while the sliding continues. The finger 26 is just long enough for its front part to move above the intersection of the depression 21 with the notch 22. The lever 28 can pivot about an axis 32 fixed on a drawer 33.
The drawer is guided along two bars 34, its translational movement being limited on the one hand by the block 20 and, on the other hand, by a stop 36. On the underside of the drawer is a notch 36. in which a control rod 37 can slide. This rod 37 has a groove 38 which is in a controlled connection with a lug 39 passing through the groove and intended to suitably limit the movement of the rod relative to the drawer. The drawer also has two lateral appendages 40 to which are fixed two other sliding rods 41. The median sliding rod 37 is constructed in the form of a wedge at its front end 42 so as to be able to cooperate with a shoe 44 having an inclined face 43.
When the drawer is moved in the direction of the arrow 30, it does not first of all drive the rod 37 with it until the lug 39 has completely passed through the groove 38. At this moment, the drawer has taken the position indicated in dotted lines in fig. 3. While the drawer continues to slide in the same direction, the sliding rod 37 is therefore driven and lifted, by its wedge-shaped front part, the shoe 44 to keep it in this raised position.
<Desc / Clms Page number 7>
at the end of this displacement movement (fig. 7 and 8). To this shoe are connected two thread clamps 45 and 46 and two chucks 47 and 48. The thread clamps and the chucks are guided in corresponding suitable holes 45 ', 46', 47 'and
48 'of block 20.
As the two mandrels 47 and 48 are rigidly connected to the shoe 44, they ensure the guiding of the latter.
The wire clamps and mandrels all protrude four times below the platen. The coil spring 50 tends to lower the mandrel 47 and, consequently, the shoe which is integral with it and the mandrel 48. The assembly occupies its rest position when the shoe 44 -aorta on the plate 1. The thread clamps 46 and 46 are free to slide in a hole drilled in the shoe 44. The thread clamps 45 and 46 are driven in the upward movement of the shoe 44, contrary to the respective actions of the springs 49 and 52, by pins respectively indicated at 51 and 51 '.
In rest weighing, the respective hammer-shaped heads of the wire clamps 45 and 46 bear on the upper face of the block 20; However, for particular results, they can be maneuvered independently of each other or raised above the shoe 44. On either side of the block are arranged scissors which cut to the desired length. the end of each of the two wires.
Each of these pairs of scissors is made up of two branches 54 and 55 articulated around an axis 53 fixed to the block 20. Each branch has, below its point of articulation, an appendage 56 and 57 in the form of a half-moon, these appendages being surrounded respectively by an appendix
<Desc / Clms Page number 8>
semi-circular 58 and 59 of a lever 60. On the lever 60, between the appendages 58 and 59, there is a wedge 61 which, when the lever is folded in the direction of the arrow 62, moves one of the the other appendages in the form of a half moon and, therefore, close the scissors. When the lever is retracted in the opposite direction to that of the arrow 62, the appendages 58 and 59 of the lever press on the appendages 56 and 57 of the branches 54 and 56 of the scissors and produce the opening thereof.
The lever 60 is articulated around ur. axis 63 of block 20, It has on its underside a chamfer 64 which slides along the wedge-shaped front part 65 of the spool rod 41 (during the displacement of the spool 33 in the direction of the arrow 30) , in order to bring about the folding of the lever upwards and the closing of the scissors. The return stroke of the spool therefore produces, as a result of the cooperation of the chamfer 66 of the sliding rod 41 with the arm 67 of the lever 60, the folding of the lever into its rest position. The cutting mechanism is protected by a shutter plate 68 fixed to the block 20. In a depression 69 of this plate rests a coil spring 70 which exerts on the scissors the necessary pressure to obtain a suitable cutting of the wire.
In order to maintain the thread before and during the knotting operation, three other fixed thread clamps are provided on the plate 1. In the axis of the notch 22 are the clamps 71 and 72, and in the extension from notch 23 to the left is placed the thread clamp 73. These clamps
EMI8.1
son consist of a jaw-xxxxStxaix $ xxt
<Desc / Clms Page number 9>
fixed 74 and a movable jaw 75 loaded by a spring.
A brief explanation should now be given of the operation of the apparatus and of the way in which the weaver's knot is formed, with the help of the drawings.
We will denote by A and B the two threads to be tied, and by and b their respective ends. Wire A is first plunged into the apparatus. The free end a is placed in the clamp 73 (see fig. 10 et seq.), From there in the notch 23, the depression 21, the guide groove of the tilting lug 13 and finally in the wire clamp 6, 8 which is abutting the curved part of the guide ramp 12. The second wire B is then placed in the notch 22, its free end b being placed in the clamp 72.
The knotter is now ready for operation, with one hand the slide 33 is moved briskly in the direction of arrow 30 (fig. 3) until it abuts against block 20.
This movement determines three elementary movements. First, the finger 26 is lowered by the lever 38, so that it maintains the crossing point of the threads.
The scissors are then: closed in the manner previously indicated and finally the wire clamps 45 and 46 and the mandrels 47 and 48 are lifted. The lifting of the mandrels places the ends of wire a 'and b' shortened by the birds vertically, so that they protrude slightly above the block 20 (fig. 13). With the other hand we then grasp the wire clamps 6,8 by their handles 7 and 9 and we move them in the direction of. arrow 11 (fig. 12). During
<Desc / Clms Page number 10>
this movement, the tilting ear is abotd brought into its vertical position shown in dotted lines in FIG. 9.
The section of wire placed in the groove of the tilting lug therefore forms a loop c (fig. 6 - 14).
During this movement, the front parts of the clamping jaws 6 and 8 are introduced sufficiently into the depression to come up against the front part of the lever 28. The carriage 3 continuing to slide, the lever 28 is thus brought back. , therefore, that the drawer 33. Shortly after this contact has occurred in the manner described, the carriage 3 meets by its lower parts the lower parts of the flaps 16 and 17, which results in a movement in the direction of the arrows shown in fig. 12. The thread flaps 16 and 17 soil the protruding ends a 'and b' of the threads and place them under the respective heads 45 and 46 of the thread clamps.
At this moment, the movement of the carriage 3 is at a stage of advance such that the heads 45 and 46 of the thread grippers are again subjected to the action of the springs 49 and 52 and immobilize the ends. wire on which they are located, the carriage 3 is then returned to the rear. Wire A participates in this movement -fig.16-; the loop c tightens on itself and first of all drives the end of the wire a 'pinched under the hammer 46. It is very important here that the spring 52 is weaker than the spring 49, so that it is the end of the wire was released first. Without it, instead of a weaver's knot, one would only get a bad workmanship, or even no knot at all.
While @
<Desc / Clms Page number 11>
the carriage 3 continues its backward movement, the end of the wire b 'is released by its clamp and the knot is finished when the carriage is applied against its lower stop. Fig. 17 shows how the knot looks when, already formed, it is not yet fully tightened. The device is now ready to make a new knot.
Because the scissors always cut the ends of the threads at the same suitable length, these pieces of thread always happen to be the same length when the knot is finished. This length is calculated in such a way that it is not necessary to shorten the threads afterwards. It is clear that the making of regular weaver's knots, always equal in size and perfectly shaped, is of immense advantage to weaving and similar industries. Tests have shown that this device makes it possible to make knots that are always irreproachable, even with the finest silk threads. This is also an advantage that one should not fail to appreciate.
Of course, various parts of the apparatus described could be constructed in other ways. It is thus, for example, that the carriage 3 and the drawer 33 could be interconnected by suitable members so that the triggering of all the movements necessary for the making of the knot is produced by the movement of the carriage alone. , or the drawer alone, or even a new control member. In addition, instead of the two hammer-shaped wire clamps 45 and 46 'are provided with
<Desc / Clms Page number 12>
unequal springs, they could be actuated successively in the desired manner by means of caries or the like deriving their rotation from the movement of the carriage 3.
This solution would eliminate the drawbacks resulting from the sagging of the springs, or from the absolute necessity of regularly checking their band, and there would be no need to complicate the construction much.
Claims.
EMI12.1
*************. ** - ***************
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.