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Description jointe à une demande de
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BREVET BELGE déposée parla société dite : ARMSTRONG WORLD INDUSTRIES, INC. ayant pour objet : Matériaux cristallins liquides utiles à la préparation de pellicules polymères
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MATERIAUX CRISTALLINS LIQUIDES UTILES A LA PREPARATION DE PELLICULES POLYMERES
La présente invention se rapporte à des cristaux liquides, et, plus particulièrement, à des cristaux liquides monomères, utiles à la préparation de matériaux cristallins liquides polymères.
L'existence des matériaux cristallins liquides a été reconnue depuis les dernières années 1800. Les termes "cristal liquide"ou"méscgène"indiquent un certain nombre d'états de la matière qui se trouvent entre les cristaux solides et les liquides isotropes, ces derniers étant ordonnés au hasard. Les matériaux cristallins liquides possèdent certaines caractéristiques de structure des cristaux, mais cependant ils peuvent être des liquides visqueux ou tout à fait mobiles.
Les degrés variables d'ordre que possèdent les cristaux liquides donnent lieu à trois types distincts de structures appelées mésophases. Un cristal liquide, quand il est à l'état cristallin, a une structure tridimensionnelle uniforme avec un ordre d'orientation et de position. Tandis que le cristal est chauffé, il peut initialement perdre une dimension de son ordre de position. Cela est appelé la méso- phase smectique, phase dans laquelle le cristal liquide conserve l'ordre d'orientation de l'état cristallin, ainsi que l'ordre bidirectionnel de position.
En continuant à chauffer, le cristal liquide peut se convertir en mésophase nématique. Dans cette phase, l'ordre restant de position est perdu et le matériau cristallin liquide ne conserve que l'ordre d'orientation unidirectionnel de l'état cristallin. L'ordre moléculaire des mésophases nématiques est caractérisé par une orientation des molécules le long d'un axe qui cotncide avec l'axe long des
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molécules.
Les centres de gravité des molécules sont agencés e 4t > au hasard, de sorte qu'il n'existe pas d'ordre de position dépendant de la longueur. a
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Dans la mésophase cholestérique, l'ordre molécu- 4-e laire est caractérisé par une orientation des molécules le long d'un axe qui cotncide avec l'axe moléculaire long comme dans la phase nématique ; cependant, l'axe change de direction d'une façon continue le long d'un second axe perpendiculaire au premier. Pour cette raison, les mésophases cholestériques sont souvent appelées mésophases nématiques tordues.
Une activité optique est nécessaire pour qu'un matériau mésogène forme une mésophase cholestérique.
Le terme"cholestérique"a principalement une importance historique, parce que le premier matériau cristallin liquide découvert qui a présenté une mésophase cholestérique était le benzoate de cholestéryle. On a cependant reconnu depuis longtemps que la présence de la fraction cholestérol n'était pas requise et que des dérivés sans cholestérol pouvaient également présenter une mésophase cholestérique.
Un intérêt sensible a été montré pour les matériaux cristallins liquides présentant des mésophases cholestériques parce que ces matériaux présentent des propriétés optiques uniques comme une réflexion sélective de la lumière visible pour produire des couleurs irisées, ainsi qu'un dichrotsme circulaire.
Ainsi, par exemple, le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 3 720 623 décrit des mélanges de cristaux liquides cholestériques et nématiques qui sont utiles dans les affichages visuels sensibles à la température ; le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 3 766 061 décrit des pellicules décoratives comprenant des matériaux solides qui sont proportionnés de façon que la composition présente des propriétés cholestériques ; le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 3 923 685 décrit des matériaux cholestériques qui se convertissent à l'état nématique lors d'une exposition à un champ électrique ;
et le brevet des Etats-Unis d'Amériquen 393l041décdLtdes combinaisons d'un matériau nématique et potentiellement cholestérique qui sont utiles pour
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des dispositifs de reproduction d'images et d'affichage.
Bien que les images colorées produites en utilisant un matériau cholestérique soient tout à fait utiles, la plupart de ces images ne sont pas permanentes. En conséquence, il y a un intérêt sensible à la préparation de matériaux cholestériques où la couleur puisse être fixée. Ainsi, le brevet des Etats-Unis d'Amérique n"3 766 061 indiqué cidessus, décrit des pellicules décoratives où la couleur est fixée par refroidissement. En outre, le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 4 293 435 décrit un cristal liquide polymère
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u Xe P*121 où couleur est fixée en abaissant la température du polyo mère en-dessous de la température de transition vitreuse, fixant ainsi le polymère à l'état solide.
L'utilisation des changements de températures pour fixer la couleur n'est cependant pas toujours pratique, et il y a intérêt à développer des matériaux cholestériques dont la couleur puisse être fixée par d'autres moyens, comme par photopolymérisation, ce par quoi la couleur fixée résultante est insensible à la température. Le demandeur ne connaît qu'un tel polymère. Celui-ci a été décrit par un groupe de travailleurs japonais qui a révélé que le poly (gamma-butyl-L-glutamate) dans du diméthacrylate de triéthylène glycol pouvait être photopolymérisé pour fixer la couleur de façon qu'elle soit insensible à la température.
En conséquence, la présente invention a pour but de proposer des matériaux cristallins liquides cholestériques monomères, utiles à la préparation de pellicules polymères ayant des couleurs fixes et essentiellement insensibles à la température.
La présente invention a pour autre but de proposer des composés monomères pouvant être utilisés en combinaison avec d'autres matériaux mésogènes pour produire des compositions présentant des réponses optiques variables sur une grande variété de plages de températures.
La présente invention concerne de nouveaux mono-
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mères cristallins liquides cholestériques utiles pour former des matériaux polymériques ayant des propriétés optiques uniques.
Selon un premier aspect de la présente invention, celle-ci concerne des monomères photopolymérisables utiles à la préparations de pellicules polymères, lesdits monomères ayant la structure :
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dans laquelle RI = H ou L, R = une chaîne alkylène ayant de 3 à 14 groupements méthylène ou méthylène substitués par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs, et y = 0 ou 1, à condition que quand RI = CH3'Y = 1.
Selon un second aspect de la présente invention, celle-ci concerne des monomères photopolyrnérisables qui sont utiles à la préparation de pellicules polymères, lesdits monomères ayant la structure :
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dans laquelle Ri = H ou CH, O-ou-RO-, chaîne alkylène ayant de 2 à 14 méthylène ou méthylène substitués par un ou plusieurs restes alkyle infée e e rieurs, R4 = un alkylène ou triéther dont la A =-Rchafne alkylène est éventuellement substituée par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs, et qui a un total de 3 à 14 atomes de carbone dans les chaînons alkylène, à condition que le chaînon alkylène terminal adjacent à la fraction carbonate ne comprenne pas moins de 2 atomes de carbone ; et y = 0 ou 1.
Selon un troisième aspect de la présente inven- tion, celle-ci concerne des composés qui sont utiles comme intermédiaires pour la préparation de monomères photopolymérisables, lesdits composés ayant la structure :
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dans laquelle X-. = Br, I ou un ester d'acide sulfonique, R = une chaîne alkylène ayant de 3 à 14 groupements méthylène ou méthylène substitués par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs, et y = 0 ou 1.
Les dérivés de cholestérol que l'on peut utiliser pour la mise en oeuvre de la présente invention sont le cholestérol (si y = 0) et le 5, 6-dihydrocholestérol (si y = 1).
De plus, on dispose d'un certain nombre d'options dans la chaîne latérale en position trois. Ainsi, la fraction polymérisable de la chaîne latérale peut comprendre une fraction acrylate ou méthacrylate qui est pontée à un chaînon ester
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ou carbonate. Lorsqu'un chaînon ester est présent, le pont comprendra une chaîne alkyle comprenant de 3 à 14 groupements méthylène ou méthylène substitués par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs. Le terme alkyle inférieur tel qu'il est utilisé ici doit signifier un groupement alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone.
Les esters méthacrylate, où R, == CUL et n = 5, 10 et 14, ont été rapportés dans la littérature russe ; cependant, ces esters ont été préparés pour une utilisation dans des réactions de polymé- risation en solution sans appréciation de leur utilité à la préparation de pellicules photopolymérisées comme cela est décrit ici.
Par ailleurs, lorsqu'un chaînon carbonate est présent, le pont peut être plus complexe. Ainsi, il peut comprendre de 2 à 14 groupements méthylène ou méthylène substitués par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs, ou bien un alkylène éther, diéther ou triéther dont la chaîne alkylène peut être substituée par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs, et qui a un total de 3 à 14 atomes de carbone dans les chaînons alkylène, à condition que le chaînon alkylène terminal adjacent à la fraction carbonate ne comprenne pas moins de 2 atomes de carbone. Les raisons de cette restriction seront mieux indiquées ci-après.
Des exemples de fractions éther que l'on peut utiliser pour la mise en pratique de la présente invention sont ceux qui sont analogues à l'éthylène glycol, au diéthylène glycol, au triéthylène glycol, au tétraméthylène glycol, au 3, 3'-oxy- bis-l-propano au 4, 4'-oxybis-l-butanol, au 1, 1'-oxybis-2- propanol, et similaires.
A l'état pur, les composés de la présente invention sont quelque peu difficiles à mettre en oeuvre parce qu'ils ont tendance à se cristalliser en des moments inopportuns. Par ailleurs, il est difficle d'obtenir les polymères colorés à partir des monomères purs parce que la majorité d'entre eux présente soit aucune mésophase choles-
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térique colorée soit une mésophase cholestérique colorée très étroite. Par conséquent, les composés purs de la présente invention sont limités dans leur capacité de production de pellicules polymériques ayant des réponses optiques souhaitables.
De façon surprenante, on a découvert que ces limites pouvaient être surmontées et que des pellicules colorées et non-colorées comprenant des composés de la présente invention pouvaient être préparées et photopolymérisées en présence d'un photoinitiateur approprié, donnant ainsi des pellicules ayant des caractéristiques optiques fixes. Si la pellicule est colorée, la couleur fixée est de préférence sensiblement la même que la couleur de la pellicule non polymérisée ; cependant, dans certains cas, il peut être souhaitable d'obtenir une pellicule polymérisée qui a une couleur fixée qui diffère de celle de la pellicule non polymérisée.
Des détails se rapportant à ces pellicules polymères ainsi qu'à leur préparation sont donnés dans la demande de brevetaméricainen cours, no de séris 450. 089 qui a étécëpo-
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sée le 15 Décembre 1982 et dont Te cre xm a reflr--.
Les dérivés ester de cholestéryle de la présente invention peuvent être préparés avec un rendement bon de façon surprenante en faisant réagir un halogénured ( "suba- titué) alcanoyle......... ".... (1), qui, de préférence est un chlorure d'-bromoalcanoyle, avec le dérivé de cholestérol souhaité (II) pour produire un substitue alkyl ........... ester de cholestéryle (III). La réaction de ce composé avec un acrylate ou un méthacrylate d'un métal alcalin (IV) en présence d'un inhibiteur de radicaux et d'un catalyseur approprié donne alors l'ester acrylate ou méthacrylate souhaité (V).
Cette séquence peut être visuali-
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sée en se référant à la réaction qui suit 0
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Dans ces réactions et d'autres illustrées ici, R = H ou CH3 ; R2 = une chaîne alkylène ayant de 3 à 14 groupements méthylène ou méthylène par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs, y = 0 ou 1 ; Dz =
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I ou un ester d'acide sulfonique ; X2 = Br ou Cl ; et M = Na ou K. Des exemples d'esters d'acides sulfoniques appropriés sont CHSO-;p-LCLSO; HSO- 3 1 3 6 4 3 6 5 3- généralep-BrC6H4S03- ; et similaires. De préférence, Xl sera Br et X2 sera Cl. Par ailleurs, pour les intermédiaires du type III, Ruz aura de préférence de 4 à 14 atomes de carbone dans la chaîne alkylène.
Les dérivés carbonate de cholestéryle (IX) peuvent être préparés à un bon rendement par une voie quelque peu différente. Dans cette séquence réactionnelle, on fait réagir un haloalcool (VI) avec un haloformate de cholestéryle approprié (VII) pour donner un dérivé w-haloalkylcarbo- nate (VIII). On fait alors réagir ce composé avec un acrylate ou méthacrylate d'un métal alcalin (IV) comme on l'a précédemment décrit, pour donner le monomère carbonate (IX). Alternativement, les composés du type IX peuvent être préparés en faisant réagir un composé du type VII avec un acrylate ou méthacrylate d'hydroxyalkyle (X).
Une séquence réactionnelle générale illustrant ces alternatives est illustrée ci-après :
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dans laquelle R e dans laquelle , , et y sont tels que définis ci-des- sus et A = -R3O- ou -R4O- avec R3 = une chaîne alkylène ayant de 2 à 14 groupements méthylène ou méthylène substitués par un ou plusieurs restes alkyle inférieurs et R4 = un alkylène éther diéther ou triéther dont la chaîne alkylène peut être substituée par un ou plusieurs restes alkyl inférieurs et qui a un total de 3 à 14 atomes de carbone dans les chaînons alkylène, à condition que le chaînon alkylène terminal adjacent à la fraction carbonate ne comprenne pas moins de 2 atomes de carbone. Des exemples de fractions éther appropriées ont été donnés ci-dessus.
Cependant, il faut attirer l'attention sur les restrictions concernant la
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longueur du chaînon terminal. Le chaînon terminal en question est le groupement alkylène adjacent à la fraction carbonate dans le produit IX. Aucune des voies de synthèse illustrées ici n'est sujette à l'utilisation d'un éther ayant un seul atome de carbone adjacent à ce site réactionnel.
Ainsi, les composés du type VI et du type X peuvent ne pas comprendre une fraction -0-eH2-0H. En conséquence, le chafnon alkylène terminal adjacent à la fraction carbonate doit comprendre au moins deux atomes de carbone.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'inven- tion, on va en décrire maintenant, à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, plusieurs modes de mise en oeuvre.
Exemple 1
L'exemple qui suit illustrera la préparation des < jJ-substitué alkyl-esters............ de cholestéryle de type III. On dissout une quantité de 0, 1 mole de cholestérol ou de 5, 6-dihydrocholestérol, 0,12 mole de pyridine et 0,12 mole de chlorure de oobromoalcanoyle dans 200-300 ml d'un solvant approprié comme de l'éther/dichlorométhane ou du chloroforme exempt d'éthanol. On agite le mélange à 0 C pendant 2 heures et à la température ambiante pendant 16 heures et ensuite, on le dilue avec 300 ml de solvant. La phase organique est lavée avec deux portions de 200 ml d'acide chlorhydrique IN et ensuite avec de l'eau, et ensuite elle est séchée sur du sulfate de magnésium.
Lors de la concentration de la solution séchée, on obtient les esters (III) qui sont purifiés par recristallisation dans un solvant approprié comme de l'éther-éthanol à 1 : 1. Le tableau qui suit montre des composés représentatifs :
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<tb> Composé <SEP> n <SEP> y <SEP> Rendement <SEP> Point <SEP> de <SEP> fusion
<tb> IIIa <SEP> 10 <SEP> 0 <SEP> 39 <SEP> % <SEP> 99-100 C
<tb> IIIb <SEP> 5 <SEP> 0 <SEP> 86 <SEP> % <SEP> 120-12rc
<tb> IIIc <SEP> 3 <SEP> 0 <SEP> 86 <SEP> % <SEP> 87 <SEP> - <SEP> 900C <SEP>
<tb> IIId <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 91 <SEP> % <SEP> 92-93 C
<tb> Ille <SEP> 10 <SEP> 1 <SEP> 87 <SEP> % <SEP> 65 <SEP> - <SEP> 670C <SEP>
<tb>
Exemple 2
Cet exemple illustrera la préparation des monomères de ester de cholestéryle du type V.
Une solution à deux phases comprenant 0,15 mole d'acrylate ou méthacrylate de potassium, 0,05 mole d'ester III, 0, 01 mole de bromure de N, N, N, N,-tétra-n-butylammonium et 0,0034 mole de 2, 6-di-tbutylcrésol comme inhibiteur de radicaux, est préparée dans un mélange d'eau (30 ml) et chloroforme (15 ml). La solution
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à deux phases est chauffée et on l'agite magnétiquement penC > dant 40 heures dans un bain d'huile maintenu à 110-115 C.
Après refroidissement, le mélange est dilué avec 500 ml d'une solution 4 : 1 d'éther et de dichlorométhane, et la phase organique est séparée et lavée deux fois avec de l'eau. Après l'avoir séchée sur du sulfate de magnésium, la phase organique est concentrée pour donner le monomère acrylate ou méthacrylate (V) qui est recristallisé dans un solvant approprié, cornmedelther-éthano1 ou de l'acétone-éthanol.
Le tableau qui suit montre des monomères représentatifs :
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<tb> Composé <SEP> Ri <SEP> n <SEP> y <SEP> Rendement <SEP> Plage <SEP> de <SEP> fusion <SEP> ou
<tb> de <SEP> mésophase <SEP> (OC) <SEP>
<tb> Va <SEP> H <SEP> 10 <SEP> 0 <SEP> 83 <SEP> % <SEP> 54, <SEP> 5-71, <SEP> 5
<tb> Vb <SEP> CH3 <SEP> 10 <SEP> 0 <SEP> 88 <SEP> % <SEP> 58-64 <SEP>
<tb> Vc <SEP> H <SEP> 5 <SEP> 0 <SEP> 87 <SEP> % <SEP> * <SEP> 45, <SEP> 5 <SEP> - <SEP> 68, <SEP> 5 <SEP>
<tb> Vd <SEP> CH3 <SEP> 5 <SEP> 0 <SEP> 90 <SEP> % <SEP> 48-57, <SEP> 5
<tb> Ve <SEP> H <SEP> 3 <SEP> 0 <SEP> 83 <SEP> % <SEP> 68, <SEP> 5-70, <SEP> 5 <SEP> (67,5)
<tb> Vf <SEP> CH3 <SEP> 3 <SEP> 0 <SEP> 75 <SEP> % <SEP> 73-74 <SEP> (56,0)
<tb> Vg <SEP> H <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 58 <SEP> % <SEP> 41-43 <SEP> (35,5)
<tb> Vh <SEP> CH3 <SEP> 3 <SEP> 1 <SEP> 71 <SEP> % <SEP> 43 <SEP> - <SEP> 45 <SEP> (en <SEP> dessous <SEP> de <SEP> la
<tb> temperature <SEP> ambiarte
<tb> Vi <SEP> H <SEP> 10 <SEP> 1 <SEP> 70 <SEP> % <SEP> 62,5 <SEP> - <SEP> 64,5 <SEP> (58,0)
<tb> Vj <SEP> CH3 <SEP> 10 <SEP> 1 <SEP> 56 <SEP> % <SEP> *33, <SEP> 7-49, <SEP> 0
<tb>
Dans cet exemple et ci-après, les plages de températures sont les plages de fusion sauf indications contraires par un astérisque (f) ou par des parenthèses.
L'astérisque signifie que la plage est une plage de mésophase tandis que les parenthèses indiquent que la plage est une plage de mésophase monotropique, cette dernière étant mesurée tandis que la température diminue. Avec des matériaux qui ont des points déterminables de fusion, la plage de mésophase monotropique est souvent en-dessous de la plage de fusion.
Exemple 3
Cet exemple illustrera la préparation de monomères de ester de cholestéryle du type V en utilisant un système
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solvant aprotique polaire plutôt que des conditions catalysées avec transfert de phase comme cela a e ue été indiqué àl'exemple 2. Un mélange comprenant 0,05 mole d'ester III substitué par du brome, 0, 10 mole d'acrylate de potassium et 0,0034 mole de 2,6-di-t-butylcrésol comme inhibiteur de radicaux, est préparé dans du diméthylformamide (50 ml).
On chauffe le mélange tout en agitant pendant 3 heures dans un bain d'huile maintenu à 70-80Ge. Après refroidissement, le mélange est dilué avec de l'eau (250 ml) et il est extrait avec de l'éther (4 x 150 ml). La phase organique est lavée avec de la saumure, séchée sur du sulfate de magnésium et concentrée pour donner le monomère acrylate V qui est recristallisé dans l'éther-éthanol. Des esters du type III substitués par de l'iode donneront également des résultats appropriés dans ces conditions.
Exemple 4
Cet exemple illustre la préparation de -haloal- kyl carbonates de cholestéryle du type VIII. A une solution de 6-bromohexanol (0,075 mole) et de pyridine (0,055 mole) dans du dichlorométhane (50 ml), on ajoute une solution de chloroformiate de cholestéryle disponible dans le commerce (0,05 mole) dans 50 ml de dichlorométhane. L'addition est réalisée à la température ambiante et on agite le mélange résultant pendant 18 heures, et ensuite on le dilue avec 200ml de dichlorométhane, on le lave deux fois avec des portions de 75 ml d'acide chlorhydrique lN puis avec de l'eau.
La phase organique est séchée sur du sulfate de magnésium et est concentrée pour donner un-bromoalkyle carbonate solide du type VIII, qui est purifié par recristallisation dans l'éther-éthanol. Le composé résultant (VIIIa), que l'on obtient à un rendement de 78 %, a un point de fusion de 87-88, 50C.
Exemple 5
Cet exemple illustre la préparation d'acryloylou méthacryloyloxyalkyl carbonates de cholestéryle à partir
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des carbonates du type VIII. On chauffe, pendant 40 heures, comme on l'a décrit à l'exemple 2, une solution de 0,02 mole du produit de l'exemple 4 (VIlla) et de 0,06 mole de méthacrylate de potassium. Après recristallisation du produit solide dans une solution 1 : 1, 5 d'acétone-éthanol, on obtient un rendement de 68 % du monomère méthacrylate, qui fond à 58, 5-60 C.
Exemple 6
Cet exemple illustrera l'autre méthode de préparation des composés du type IX par réaction d'un acrylate
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ou du type X avec l'haloforou me L miate de cholestéryle du type VII. A une solution d'acrylate ou de méthacrylate d'hydroxyalkyle (0,06 mole) et de pyridine (0,044 mole) dans 40 ml de dichlorométhane, on ajoute, goutte à goutte, une solution d'haloformiate de cholestéryle (0,04 mole) dissous dans 40 ml de dichlorométha- ne. L'addition est réalisée à O'C, ensuite on laisse le mélange chauffer à la température ambiante et on l'agite pendant 6 heures.
Le mélange produit résultant est dilué avec 250 ml de dichlorométhane, lavé avec 60 ml d'acide chlorhydrique IN, puis avec de l'eau. La phase organique est séchée sur du sulfate de magnésium et concentrée pour donner un solide qui est recristallisé dans un solvant approprié comme l'acétone-éthanol. Des produits représentatifs sont comme suit :
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<tb> Composé <SEP> R1 <SEP> A <SEP> y <SEP> Rendement <SEP> Plage <SEP> de <SEP> fusion <SEP> ou
<tb> de <SEP> mésophase <SEP> ( C)
<tb> IXa <SEP> CH3 <SEP> (CH2)6O <SEP> O <SEP> 68 <SEP> 58,5 <SEP> - <SEP> 60 <SEP> (51,0)
<tb> IXb <SEP> CH3 <SEP> (CH2)2O <SEP> O <SEP> 82 <SEP> 80 <SEP> - <SEP> 81 <SEP> (40,1)
<tb> IXc <SEP> H <SEP> (CH2)2O <SEP> O <SEP> 81 <SEP> 85,5 <SEP> - <SEP> 87 <SEP> (56,0)
<tb> IXd <SEP> H <SEP> (CH2)6O <SEP> O <SEP> 48** <SEP> *52 <SEP> - <SEP> 62
<tb> **Préparé <SEP> par <SEP> traitement <SEP> du <SEP> composé <SEP> VIIIa <SEP> comme <SEP> on <SEP> l'a
<tb> décrit <SEP> à <SEP> l'exemple <SEP> 2.
<tb>
Exemple 7
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e Cet exemple illustrera la préparation d'alkylène éthers et diéthers du type IX où A =- CHO) - - (CH CH 0)-e e e e- - CHO) -.
Les composés de départ du type X ont parés par les moyens décrits dans la littérature chimique et on les a fait réagir comme on l'a décrit à l'exemple 6 pour donner les produits qui suivent :
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<tb>
<tb> Composé <SEP> R1 <SEP> A <SEP> y <SEP> Rendement <SEP> Plage <SEP> de <SEP> fusion <SEP> ou
<tb> de <SEP> mésophase <SEP> ( C)
<tb> IXe <SEP> CH3 <SEP> (CH2CH2O)2 <SEP> O <SEP> 60 <SEP> 48,5 <SEP> - <SEP> 52,9 <SEP> (33,1)
<tb> IXf <SEP> CH3 <SEP> (CH2CH2O)2 <SEP> O <SEP> 62 <SEP> pas <SEP> de <SEP> point <SEP> (6,5)
<tb> de <SEP> fusion
<tb>
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Exemple o
Cet exemple donne les plages de couleur de divers esters monomères V de la présente invention, mesurées avec un microscope optique de Leitz en utilisant de la lumière transmise à travers des polariseurs croisés à un grossisse-
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ment de 250.
On utilise un régulateur de température Mettler FP5 et une platine chaude Mettler FP52 pour contre- ler la température, le refroidissement étant obtenu par passage d'un courant d'azote à travers un serpentin en cuivre refroidi à la neige carbonique, et subséquemment, la platine chaude FP 52.
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<tb> Composé <SEP> Plage <SEP> de <SEP> couleur <SEP> ( C)
<tb> Va57, <SEP> 8-59, <SEP> 2 <SEP>
<tb> Vb <SEP> (55, <SEP> 8-55, <SEP> 3) <SEP>
<tb> Vc <SEP> (48, <SEP> 5-33, <SEP> 0)
<tb> Vd <SEP> (51, <SEP> 0-26, <SEP> 5)
<tb> Ve <SEP> pas <SEP> de <SEP> couleur
<tb> Vf <SEP> pas <SEP> de <SEP> couleur
<tb>
Il est bien entendu que les modes de réalisation particuliers ci-dessus décrits ne sont aucunement limitatifs et pourront donner lieu à toutes modifications désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.