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MEMOIRS DESCRIPTIF à l'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION pour "Dispositif consigneur et déconsigneur pour objets utilitaires, tels que des chariots à bagages" par la Société MORS, Rue Isaac Newton, 2/4, 93150 LE BLANC-MESNIL. (France).
Priorité de deux demandes de brevet déposées en France, les 18 février 1983, sous le NO 83 02 716 et 26 avril 1983, sous le NO 83 06 857.
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La présente invention a pour objet un dispositif consigneur et déconsigneur pour objets utilitaires, notamment mis gratuitement à la disposition du public, tels que des chariots à bagages dans une gare ou un aéroport, des chariots dans un magasin à libre service, objets que le public peut prélever directement dans un espace de rangement commun et qui doivent être ramenés audit espace de rangement.
Il est connu de munir ces objets d'une serrure qui permet de les verrouiller à un objet voisin ou à un point fixe dans un espace de rangement commun. Mais, dans les systèmes connus, après l'introduction d'une pièce de monnaie ou d'un jeton dans la serrure, il faut actionner une manette ou pousser un bouton pour débloquer l'objet d'un objet voisin ou d'un point fixe ; la libération de l'objet étant ensuite obtenue par traction.
Le but de la présente invention réside donc dans la suppression de cette manoeuvre supplémentaire de déverrouillage en créant une serrure déverrouillable automatiquement par introduction d'une pièce ou d'un jeton, suivie d'une traction, et en empêchant toute fraude.
Dans cet esprit, la présente invention a pour objet un dispositif consigneur et déconsigneur pour objets utilitaires, tels que des chariots à bagages, du type comprenant une serrure permettant de verrouiller automatiquement chaque objet à l'objet voisin ou à un point fixe en position de rangement serré, serrure dans laquelle on introduit une pièce de monnaie ou un jeton pour autoriser le déverrouillage de la serrure et la libération de l'objet par traction, ladite serrure étant agencée pour restituer ladite pièce ou ledit jeton lorsque l'objet est ramené à son espace de rangement et est verrouillé à un objet voisin ou à un point fixe, caractérisé en ce que le déverrouillage est réalisé par ladite traction.
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Selon une autre caractéristique de l'invention, la traction précitée réalise successivement le déblocage de la serrure précitée et le déverrouillage de l'objet précité.
Selon encore une autre caractéristique de l'invetion, la serrure précitée comprend un coulisseau mobile par la traction précitée et immobilisable par un organe de blocage interne déblocable par entrée en contact avec la tranche de la pièce ou du jeton précité, ledit coulisseau servant à verrouiller ou déverrouiller le verrou de liaison de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe.
Selon une autre caractéristique de l'invention, la serrure précitée comprend un moyen de retenue mobile de la pièce ou du jeton précité, dans deux positions, où la pièce ou le jeton est captif dans ladite serrure, respectivement, une position active de déblocage de la serrure et une position inactive de retenue.
Pour éviter que, dans le cas où un chariot est abandonné, il soit possible d'utiliser son axe de verrouillage pour venir verrouiller son chariot, et ainsi de suite jusqu'à une accumulation de chariots"sauvages", selon une autre caractéristique de l'invention le verrou de liaison de l'objet à un objet voisin ou un point fixe est constitué de premier et second moyens, respectivement femelle et mâle, solidaires des parties extrêmes longitudinales dubStier de serrure, respectivement.
L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant des modes de réalisation actuellement préférés de l'invention, et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de deux chariots à bagages verrouillés l'un à l'autre par un dispositif consigneur et déconsigneur selon l'invention - la figure 2 est une vue selon la ligne II-II de la figure 3 représentant un exemple de réalisation
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d'une serrure selon l'invention ;
- la figure 3 est une vue selon la ligne III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue selon la ligne IV-IV de la figure 3 ;
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- figure 5 est une agrandie selon la ligne V-V de la figure 2 ; - la figure 6 est une vue selon la flèche VI de la figure 2 ; - les figures 7a à 7f sont des vues schématiques en coupe illustrant les différentes phases du fonctionnement du dispositif selon l'invention ; - la figure 8 est une vue schématique de plusieurs chariots verrouillés l'un à l'autre par un dispositif consigneur et déconsigneur selon un autre mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 9 est une vue selon la ligne IX-IX de la figure 10 représentant un exemple de réalisation d'une serrure selon ce second mode de réalisation de l'invention - la figure 10 est une vue selon la ligne X-X de la figure 9 ; - la figure 11 est une vue selon la ligne XI-XI de la figure 9 ; et - la figure 12 est une vue selon la ligne XII-XII de la figure 9.
En se référant à la figure 1, deux chariots à bagages 2 sont représentés en position de rangement serré, en étant verrouillés, l'un à l'autre, par un dispositif 1 selon l'invention.
Le dispositif 1 consigneur et déconsigneur peut être utilisé pour verrouiller entre eux ou à un point fixe différents objets utilitaires, notamment mis gratuitement à la disposition du public, tels que des chariots à bagages 2,2'comme dans l'exemple représenté, dans une gare ou un aéroport, ou des chariots dans un magasin à libre service, objets que le public peut prélever directement dans un espace de rangement commun et qui doivent être ramenés audit espace de rangement.
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En se référant maintenant plus particulièrement aux figures 2 à 6, le dispositif 1 comprend une serrure 3 permettant de verrouiller automatiquement chaque objet à l'objet voisin ou à un point fixe en position de rangement serré, serrure dans laquelle on introduit une pièce de monnaie ou un jeton 4 pour autoriser le dévenrouil- lage de la serrure 3 et la libération de l'objet par traction, la serrure 3 étant agencée pour restituer la pièce ou le jeton 4 lorsque l'objet est ramené à son espace de rangement et est verrouillé à un objet voisin ou à un point fixe. Selon l'invention, le déverrouillage est réalisé par traction sur l'objet.
En particulier, la traction réalise successivement le déblocage de la serrure 3 et le déverrouillage de l'objet 2'.
La serrure 3 comprend un coulisseau mobile 5 par la traction précitée et immobilisable par un organe de blocage 6 interne déblocable, lorsqu'on exerce une
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traction suffisante, par entrée en contact avec la " tranche de la pièce ou du jeton 4, le coulisseau 5 servant à verrouiller ou à déverrouiller le verrou de liaison 7 de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe.
La serrure 3 comprend en outre un moyen de retenue mobile 8 de la pièce ou du jeton 4, dans deux positions, où la pièce ou le jeton est captif dans la serrure 3, respectivement, une position active de déblocage de la serrure 3 et une position inactive de retenue.
Dans l'exemple représenté, l'organe de blocage est constitué d'un taquet ou d'une butée 6 monté pivotant autour d'un axe 9 sensiblement horizontal et perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X'de la serrure 3 dont le boîtier est notamment constitué d'un bâti supérieur 3a et d'un bâti inférieur 3b. La butée 6 peut être rappelée par un ressort à lame 10 en U.
Le coulisseau mobile 5 comporte un épaulement 11, à sa face supérieure, en regard de l'extrémité libre de la butée 6. Lorsqu'aucune pièce n'est introduite dans la serrure, et lorsqu'on exerce une traction sur l'objet,
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l'extrémité libre du taquet 6 vient buter contre l'épaulement 11 en empêchant ainsi le dévemouillage de la serrure.
Le moyen de retenue précité consiste notamment en une bascule 8, prévue dans le logement 12 adjacent à la fente 13 traversant la serrure 3 et pouvant pivoter autour d'un axe 14 sensiblement horizontal et perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X'de la serrure, la bascule 8 étant sollicitée par un ressort 15. La bascule 8 peut prendre deux positions selon que l'on exerce ou non une traction suffisante sur l'objet. En effet, jusqu'à une valeur déterminée de la traction, le bord supérieur 16 de la bascule 8 retient la pièce ou le jeton 4 en une position active de déblocage de la serrure 3 dans la fente 13.
Lorsque cette valeur prédéterminée est dépassée, la bascule 8 pivote en prenant appui par son bord inférieur 17 sur un épaulement 18 du bâti inférieur 3b de la serrure 3, et la pièce ou le jeton 4, descendant dans la fente 13 par gravité, prend uneposition inactive de retenue. lorsque l'on ramène l'objet 2'dans son espace de rangement et que l'on verrouille celui-ci à un objet voisin ou à un point fixe, la bascule 8 pivote en sens inverse de façon à libérer la pièce ou le jeton 4 de la fente 13, pièce ou jeton qui peut être ainsi récupéré.
Le verrou de liaison 7 est avantageusement constitué d'une pince formée de deux mâchoires dissymétriques 19, 20 pouvant pivoter autour d'un axe 24 sensiblement horizontal et perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X'de la serrure 3. Les mâchoires 19,20 sont sollicitées par un ressort 30 et sont conçues de façon que seule une barre de liaison 21, solidaire de l'objet voisin ou d'un point fixe, et dont le diamètre est parfaitement calibré, puisse venir s'y encastrer pour verrouiller l'objet. La barre de liaison 21 peut comporter un ressort de torsion 22 de façon à pouvoir tourner élastiquement d'un certain angle pour compenser la différence de hauteur entre deux chariots voisins, due par exemple aux tolérances de montage ou à des inégalités du sol ou à l'usure des pneus.
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Dans le cas où il existe une possibilité de mouvement latéral de l'objet, la barre 21 peut être prolongée d'un retour 27, indiqué en traits mixtes sur la figure 3, retour qui peut être éventuellement prolongé jusqu'à former une boucle fermée.
La barre de liaison 21 est fixée à l'objet voisin par exemple par une plaque en U 28 au moyen de vis inviolables 29 ; un fourreau 31 pouvant être disposé entre la barre 21 et la plaque 28 en y étant fixé par exemple par une vis 32.
Le coulisseau mobile 5 comprend également un ergot 23 bloquant les mâchoires 19,20 de la pince 7 en position verrouillée. En effet, les mâchoires 19,20 comportent, à leur partie la plus interne dans la serrure, des évidements 36a, 36b agencés de façon à se trouver en regard, en position verrouillée de la serrure, pour définir ainsi un espace dans lequel l'extrémité libre de l'ergot 23 est logée, en position verrouillée, de façon à bloquer la serrure dans cette position.
La fente 13 traversant la serrure comprend un prolongement 25 antifraude de largeur inférieure à l'épaisseur de la pièce requise, de façon qu'une pièce de même diamètre mais de plus faible épaisseur que la pièce requise traverse la serrure sans y être retenue.
On prévoit en outre, un récupérateur de pièce 26 qui est fixé à la surface inférieure du bâti inférieur 3b de la serrure dans le prolongement de la fente 13.
La serrure 3 est fixée au guidon 34 du chariot 2' par un ensemble de serrage 33 comportant notamment des vis inviolables 35.
En se référant plus particulièrement aux figures 7a à 7f, on décrira ci-après les différentes phases de fonctionnement du dispositif consigneur et déconsigneur selon l'invention.
La figure 7a illustre la phase d'introduction de la pièce de monnaie ou du jeton 4 dans la serrure 3. Une fois glissée dans la fente 13, la pièce 4 est retenue,
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par l'extrémité supérieure 16 de la bascule 8, dans une position active de déblocage de la serrure. Dans cette position de la pièce de monnaie 4, lorsque l'on exerce une traction sur l'objet, l'extrémité libre de la butée 6 glisse sur la tranche de la pièce 4, ce qui l'empêche de venir buter contre l'épaulement 11 du coulisseau 5.
Cette position correspond au déblocage de la serrure.
Lorsque l'on poursuit la traction, l'extrémité inférieure 17 de la bascule 8, venant en butée contre l'épaulement 18 du bâti inférieur 3b de la serrure 3, la bascule 8 pivote, en libérant la pièce de monnaie 4 de sa position précédente. Celle-ci tombe alors par gravité dans la fente 13 où elle prend une position inactive de retenue (figure 7b) ; la butée 6 reposant alors sur le bord de l'épaulement 11.
En poursuivant la traction, l'ergot 23 du coulisseau 5 sort de l'espace défini par les évidements 36a, 36b en regard des deux mâchoires 19,20 de la pince ?, en position de verrouillage de la barre de liaison calibrée 21 (figure 7c), ce qui entraîne le pivotement des mâchoires 19,20 autour de leur axe 24 sous l'action du ressort de rappel 30, et la'libération de la barre calibrée 21 (figure 7d). Cela correspond au déverrouillage de la serrure. Dans cette position des mâchoires 19,20, les évidements 36a, 36b ne sont plus en regard, de sorte que le coulisseau 5, tant qu'une barre calibrée 21 n'est pas introduite entre les mâchoires 19,20, est bloqué en position déverrouillée.
Lorsque l'on ramène l'objet, par exemple un chariot à bagages, à son espace de rangement, une poussée exercée sur celui-ci permet d'introduire la barre calibrée 21 entre les mâchoires 19,20 de la pince 7 (figure 7e) ; de sorte que les évidements 36a, 36b sont de nouveau en regard. En poursuivant la poussée, l'ergot 23 du coulisseau 5 pénètre alors dans l'espace défini par les évidements 36, 36b, tandis que la bascule 8 pivote en entraînant la libération de la pièce de monnaie 4 (figure 7f). En même temps, la butée 6 reprend sa position
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verrouillée. En se référant à cette figure 7f, on voit que, si on n'introduit pas de pièce de monnaie ou de jeton dans la serrure, en cas de traction exercée sur l'objet, le taquet 6 venant buter contre l'épaulement 11 empêchera le déverrouillage de la serrure.
En se référant à la figure 8, plusieurs chariots à bagages 2, 2', 2", sont représentés en position de rangement serré, en étant verrouillés, l'un à l'autre par un dispositif selon un second mode de réalisation de l'invention.
En se référant maintenant aux figures 9 à 12, le dispositif comprend une serrure 3 permettant de verrouiller automatiquement chaque objet à l'objet voisin ou à un point fixe en position de rangement serré, serrure dans laquelle on introduit une pièce de monnaie ou un jeton 4 pour autoriser le déverrouillage de la serrure 3 et la libération de l'objet par traction, la serrure 3 étant agencée pour restituer la pièce ou le jeton 4 lorsque l'objet est ramené à son espace de rangement et est verrouillé à un objet voisin ou à un point fixe ; le verrouillage étant réalisé par traction sur l'objet ; et en particulier, la traction réalise successivement le déblocage de la serrure 3 et le déverrouillage de l'objet.
On rappelle que la serrure 3 comprend un coulisseau mobile 5 par la traction précitée et immobilisable par un organe de blocage 6 interne déblocable, lorsqu'on exerce une traction suffisante, par entrée en contact avec la tranche de la pièce ou du jeton 4, le coulisseau 5 servant à verrouiller ou à déverrouiller le verrou de liaison 37 de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe.
La serrure 3 comprend en outre un moyen de retenue mobile 8 de la pièce ou du jeton 4, dans deux positions, où la pièce ou le jeton est captif dans la serrure 3, respectivement, une position active de déblocage de la serrure 3 et une position inactive de retenue.
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Dans l'exemple représenté, l'organe de blocage est constitué d'un taquet ou d'une butée 6 monté pivotant autour d'un axe 9 sensiblement horizontal et perpendicu-
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laire à l'axe longitudinal X-X'de la serrure 3. La butée 6 peut être rappelée par un ressort à lame 10 en Ù.
Le coulisseau mobile 5 comporte un épaulement 11, à sa face supérieure, en regard de l'extrémité libre de la butée 6. Lorsqu'aucune pièce n'est introduite dans la serrure, et lorsqu'on exerce une traction sur l'objet, l'extrémité libre du taquet 6 vient buter contre l'épaulement 11 en empêchant ainsi le déverrouillage de la serrure.
Le moyen de retenue précité consiste notamment en une bascule 8, prévue dans le logement 12 adjacent à la fente 13 traversant la serrure 3 et pouvant pivoter autour d'un axe 14 sensiblement horizontal et perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X'de la serrure, la bascule 8 étant sollicitée par un ressort 15. La bascule 8 peut prendre deux positions selon que l'on exerce ou non une traction suffisante sur l'objet. En effet, jusqu'à une valeur déterminée de la traction, le bord supérieur 16 de la bascule 8 retient la pièce ou le jeton 4 en une position active de déblocage de la serrure 3 dans la fente 13.
Lorsque cette valeur prédéterminée est dépassée ; la bascule 8 pivote en prenant appui par son bord inférieur 17 sur un épaulement 18 du bâti de la serrure 3, et la pièce ou le jeton 4, descendant dans la fente 13 par gravité, prend une position inactive de retenue.
Lorsque l'on ramène l'objet dans son espace de rangement et que l'on verrouille celui-ci à un objet voisin ou un point fixe, la bascule 8 pivote en sens inverse de façon à libérer la pièce ou le jeton de la fente 13, pièce ou jeton qui peut être ainsi récupéré.
Selon ce second mode de réalisation de l'invention, le verrou de liaison 37 de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe est constitué de premier 19,20 et second 38 moyens respectivement femelle et mâle, solidaires des parties extrêmes longitudinales 39, 40 du boîtier de
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serrure 3, respectivement. Le premier moyen précité, solidaire de l'extrémité longitudinale 39 de la serrure 3, c'est-à-dire, comme dans l'exemple représenté, l'extrémité à droite de la figure 9, est constituée notamment d'une pince formée de deux mâchoires dissymétriques 1'9, 20, sollicitées par un ressort 30 et conçue de façon que seule une barre de liaison ou axe de verrouillage 38, constituant le second moyen précité, pour un objet voisin, et dont le diamètre est parfaitement calibré puisse venir s'y encastrer.
Dans l'exemple représenté, la barre de liaison 38 est solidaire de la partie extrême 40 du boîtier de serrure 3 (à gauche sur la figure 9) adjacente à l'extrémité libre 41 du coulisseau 5 en étant espacée de celle-ci, en position verrouillée, d'un espace suffisant pour introduire ladite barre entre les mâchoires de la serrure d'un objet voisin.
Ainsi, en position déverrouillée, lbxtrémité libre 41 du coulisseau 5, représentée sur la figure 10 en traits mixtes, empêche le verrouillage du chariot à un autre chariot. En effet, l'espace existant alors entre la barre de liaison 38 et l'extrémité libre 41 du coulisseau 5 est insuffisant pour permettre d'introduire la barre 38 entre les mâchoires 19,20 d'un autre chariot. Ainsi, dans le cas où un chariot est abandonné, il n'est plus possible, grâce à cette conception de la serrure, d'utiliser son axe de verrouillage pour venir verrouiller son chariot. En d'autres termes, pour verrouiller un chariot, il faut obligatoirement le faire à un chariot déjà verrouillé.
Le coulisseau mobile 5 comprend également un ergot 23 bloquant les mâchoires 19,20 de la pince en positon verrouillée. En effet, les mâchoires 19,20 comportent, à leur partie la plus interne à la serrure, des évidements 36a, 36b agencés de façon à se trouver en regard, en position verrouillée de la serrure, pour définir ainsi un espace dans lequel l'extrémité de l'ergot 23 est logé, en position verrouillée, de façon à bloquer la serrure dans cette position.
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La serrure 3 peut être fixée à un chariot par toutes pièces de fixation 42 appropriées par l'intermédiaire de moyens appropriés de fixation 43, tels que vis, boulons ou analogues.
En outre, on peut prévoir un logement oblong 44 pour l'axe calibré 38 de façon à compenser les différences de hauteur entre les chariots ; et une ouverture 45 de la partie extrême 40 de la serrure 3 dimensionnée pour autoriser un jeu latéral entre les chariots.
Le fonctionnement de la serrure a été décrit en détail en référence au premier mode de réalisation.
Le dispositif consigneur et déconsigneur selon l'invention peut être également appliqué au stockage d'outils collectifs dans des ateliers. Dans ce cas, la serrure est destinée à verrouiller ou à déverrouiller une boîte dans laquelle est contenu l'outil. Chaque ouvrier possède un jeton personnel, marqué par exemple d'un numéro. Lorsque l'ouvrier souhaite utiliser l'outil, il introduit le jeton dans la serrure ce qui permet de déverrouiller la boîte contenant l'outil. La serrure étant munie d'une fenêtre transparente, on peut alors voir, d'une part, dans le cas où il n'y a pas de jeton dans la serrure, si l'objet est disponible, ou, d'autre part, dans le cas où un jeton est visible dans la serrure, entre les mains de quel ouvrier est l'outil.