CH661605A5 - Dispositif consigneur et deconsigneur pour un objet utilitaire, tels qu'un chariot a bagages. - Google Patents

Description

La présente invention concerne un dispositif consigneur et déconsigneur pour objets utilitaires, notamment mis gratuitement à la disposition du public, tels que des chariots à bagages dans une gare ou un aéroport, des chariots dans un libre service, objets que le public peut prélever directement dans un espace de rangement commun et qui doivent être ramenés audit espace de rangement.

On a décrit en détail, dans le brevet Suisse no 654 683 un tel dispositif comprenant une serrure permettant de verrouiller automatiquement chaque objet à l'objet voisin ou à un point fixe en position de rangement serré, serrure dans laquelle on introduit une pièce de monnaie ou un jeton pour autoriser le déverrouillage de la serrure et la libération de l'objet par traction, ledit déverrouillage étant réalisé par ladite traction, ladite serrure comprenant un coulisseau mobile par la traction précitée et immobilisable par un organe de blocage interne déblocable par entrée en contact avec la tranche de la pièce ou du jeton ledit coulisseau servant à verrouiller ou à déverrouiller un verrou de liaison de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe.

Néanmoins, un inconvénient de ce dispositif est qu'il ne permet pas par introduction d'une pièce de monnaie de déverrouiller un objet intermédiaire d'une file d'objets verrouillés les uns aux autres, car tous les jeux avant et arrière de l'objet intermédiaire sont insuffisants, voir même supprimés.

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La présente invention a donc pour but d'éliminer cet inconvénient en proposant un dispositif consigneur et déconsigneur pour objets utilitaires tels que des chariots à bagages, du type décrit ci-dessus, à l'aide de moyens appropriés pour déverrouiller l'objet précité de l'objet voisin notamment lorsqu'il se trouve verrouillé entre deux objets voisins.

Selon une forme d'exécution de l'invention, le coulisseau est constitué de deux parties, une première partie servant au verouillage et déverrouillage précités du verrou de liaison ; une seconde partie séparée de la première partie et située vers une partie extrême du boîtier de serrure; une pièce intermédiaire étant logée entre les première et seconde parties de manière à maintenir une distance de séparation entre les première et seconde parties du coulisseau sensiblement égale à la course du coulisseau nécessaire au déverrouillage du verrou de liaison, ladite pièce intermédiaire étant déplaçable en partie hors de son logement par une clé appropriée afin de permettre à la première partie du coulisseau de se déplacer par la traction précitée par rapport à la deuxième partie du coulisseau sur la distance de séparation, déverrouillant ainsi ledit objet de l'objet voisin notamment lorsqu'il se trouve verrouillé entre deux objets voisins.

Selon une autre forme d'exécution de l'invention, la pièce intermédiaire précitée est une plaque métallique sensiblement rectangulaire ayant deux de ses côtés libres respectivement contigus à deux épaulements correspondants des première et seconde parties du coulisseau, et maintenue entre les première et seconde parties par un élément droit élastique ayant l'une de ses extrémités solidaire de ladite pièce et son autre extrémité solidaire de l'une desdites première et seconde parties du coulisseau.

Selon une autre forme de l'invention, le moyen précité est en forme de clé magnétique passant à travers le boîtier de serrure et attirant l'un des deux côtés libres précités de la plaque métallique hors de l'épaulement correspondant précité.

Selon une variante de l'invention, le dispositif consigneur et déconsigneur, du type où le verrou de liaison de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe est constitué de premier et second moyens, respectivement femelle et mâle, solidaires des parties extrêmes longitudinales du boîtier de serrure respectivement, le premier moyen étant constitué d'une pince formée de deux mâchoires dissymétriques et conçue de façon que seul un axe de verrouillage constituant le second moyen précité, pour un objet voisin, et parfaitement calibré, puisse venir s'y encastrer; est caractérisé en ce que le moyen de séparation est constitué par ledit axe de verrouillage qui est monté sur un arbre de support démontable de la partie extrême longitudinale du boîtier de serrure.

Ainsi, il est possible par le dispositif de rompre ou couper des files de chariots verrouillés pour les transférer vers d'autre têtes de station moins chargées.

Selon une forme de ce mode d'exécution, la serrure comprend un moyen de retenue de la pièce ou du jeton, dans deux positions où la pièce ou le jeton est captif dans la serrure, respectivement une position active de déblocage de la serrure et une position inactive de retenue, le moyen de retenue, en forme d'ergot, étant solidaire du couvercle du boîtier de serrure.

Selon encore une autre forme de l'invention, l'introduction de la pièce ou du jeton s'effectue par une fente située sur la paroi latérale externe du couvercle du boîtier de serrure.

Cette caractéristique a pour avantage de limiter la pénétration d'eau et d'humidité risquant de figer le dispositif les jours de gel.

L'invention sera mieux comprise et les buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention et dans lesquels:

la fig. I est une vue selon la ligne 1-1 de la figure 2 représentant un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention; la fig. 2 est une vue selon la ligne 11-11 de la figure 1 ;

la fig. 3 est une vue agrandie de la partie cerclée en trait mixte de la figure 2 ; et la fig. 4 est une vue selon la ligne IV-IV de la figure 5 représentant un autre mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention;

la fig. 5 est une vue selon la ligne V-V de la figure 4;

la fig. 6 est une vue en perspective des différents éléments constituant un dispositif selon la figure 4;

la fig. 7 est une vue selon la ligne VI-VI de la figure 4; et la fig. 8 est une vue selon la ligne VII—VII de la figure 4.

Le dispositif selon l'invention permet à plusieurs chariots à bagages (non représentés) en position de rangement serré d'être verrouillés l'un à l'autre.

En se réfèrent aux figures, le dispositif comprend une serrure 3 permettant de verrouiller automatiquement chaque objet à l'objet voisin ou à un point fixe en position de rangement serré, serrure dans laquelle on introduit une pièce de monnaie ou un jeton 4 pour autoriser le déverrouillage de la serrure 3 et la libération de l'objet par traction, la serrure 3 étant agencée pour restituer la pièce ou le jeton 4 lorsque l'objet est ramené à son espace de rangement et est verrouillé à un objet voisin ou à un point fixe; le déverrouillage étant réalisé par traction sur l'objet; et en particulier, la traction réalise successivement le déblocage de la serrure 3 et le déverrouillage de l'objet.

On rappelle que la serrure 3 comprend un coulisseau mobile 5 par la traction précitée et immobilisable par un organe de blocage 6 interne déblocable, l'orsqu'on exerce une traction suffisante, par entrée en contact avec la tranche de la pièce ou du jeton 4, le coulisseau 5 servant à verrouiller ou à déverrouiller le verrou de liaison 37 de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe.

Dans l'exemple représenté, l'organe de blocage est constitué d'un taquet ou d'une butée 6 monté pivotant autour d'un axe 9 sensiblement horizontal et perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X' de la serrure 3. La butée 6 peut être rappelée par un ressort à lame 10 en forme de U.

Le coulisseau mobile 5 comporte un épaulement 11, à sa face supérieure en regard de l'extrémité libre de la butée 6. Lorsqu'aucune pièce n'est introduite dans la serrure, et lorsqu'on exerce une traction sur l'objet, l'extrémité libre du taquet libre vient buter contre l'épaulement 11 en empêchant ainsi le déverrouillage de la serrure. La figure 1 représente la course a du coulisseau lors d'une traction sur l'objet sans introduction de pièce dans la serrure.

La serrure 3 comprend en outre un moyen de retenue 8 de la pièce ou du jeton 4, dans deux positions, où la pièce ou le jeton est captif dans la serrure, respectivement, une position active de déblocage de la serrure 3 et une position inactive de retenue. Comme représenté aux figures et plus particulièrement à la figure 8, le moyen de retenue 8 consiste en un ergot intégralement moulé à la face interne du couvercle 3a de la serrure et occupe une position déterminée dans le logement 12 de la fente 13 traversant la serrure, l'ergot 9 se trouvant sensiblement au niveau de l'axe longitudinal X-X' de la serrure. Un tel ergot remplace avantageusement la bascule et le ressort du moyen de retenue décrits dans le brevet SUISSE no 654 683 et permet un gain de temps notable sur le montage de la serrure et une meilleure fiabilité de celle-ci (suppression des pièces mobiles) tout en n'altérant pas le fonctionnement du dispositif. En effet, jusqu'à une valeur déterminée de la

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traction, c'est-à-dire jusqu'à un certain déplacement du coulisseau mobile 5 vers la gauche sur la figure 1 par rapport à l'ergot 8, celui-ci retient la pièce ou le jeton 4 en une position active de déblocage de la serrure 3 dans la fente 13. Lorsque cette valeur prédéterminée est dépassée, la pièce ou le jeton 4 descend dans la fente 13 par gravité et prend une position inactive de retenue comme représenté en traits mixtes sur la figure 1. La pièce ou jeton 4 est maintenu en position inactive en venant s'appuyer d'une part sur la paroi verticale 5a en traits mixtes du coulisseau 5 et d'autre part sur une partie courbe supérieure de l'entonnoir de récupération E. Lorsque l'on ramène l'objet dans son espace de rangement et que l'on verrouille celui-ci à un objet voisin ou un point fixe, le coulisseau 5 se déplace ou le jeton de la fente 13, pièce ou jeton qui peut être ainsi récupéré. La figure 1 représente la course totale b du coulisseau pendant le déverrouillage du verrou de liaison 37, cette course étant définie entre une partie formant butée B solidaire d'une pièce de fixation 42 à laquelle est fixée la serrure 3 et un bord arrondi extrême d'une ouverture pratiquée dans le coulisseau selon l'axe X-X' et dans laquelle se trouve la butée B, la partie convexe de ce bord étant dirigée vers l'ergot 8.

Le verrou de liaison 37 de l'objet à un objet voisin, dont la serrure 3' est représentée en traits mixtes, est constitué de premier 19,20 et second 38 moyens, respectivement femelle et mâle, solidaires des parties extrêmes longitudinales 39,40 du boîtier de serrure 3, respectivement. Le premier moyen précité, solidaire de l'extremité longitudinale 39 de la serrure 3, c'est-à-dire, comme dans l'exemple représenté, l'extrémité à droite de la figure 2, est constitué notamment d'une pince formée de deux mâchoires dissymétriques 19,20, sollicitées par un ressort 30 et conçue de façon que seule une barre de liaison ou axe de verrouillage 38, constituant le second moyen précité, pour un objet voisin, et dont le diamètre est parfaitement calibré puisse venir s'y encastrer. Dans l'exemple représenté, notamment aux figures 1 et 2, la barre de liaison 38 est solidaire de la partie extrême 40 du boîtier de serrure 3 (à gauche sur la figure 2) adjacente à l'extrémité libre 41 du coulisseau 5 en étant espacée de celle-ci, en position verrouillée, d'un espace suffisant pour introduire ladite barre entre les mâchoires 19", 20" (seules les parties extrêmes de celles-ci étant présentées en pointillés) de la serrure d'un objet voisin.

Ainsi, en position déverrouillée, l'extrémité libre 41 du coulisseau 5, représentée sur la figure 1 en pointillé, empêche le verrouillage du chariot à un autre chariot. En effet, l'espace existant alors entre la barre de liaison 38 et l'extrémité libre 41 du coulisseau 5 est insuffisant pour permettre d'introduire la barre 38 entre les mâchoires 19", 20" d'un untre chariot. Ainsi, dans le cas ou un chariot est abandonné, il n'est plus possible, par cette conception de la serrure, d'utiliser son axe de verrouillage pour venir verrouiller son chariot. En d'autres termes pour verrouiller un chariot, il faut obligatoirement le faire à un chariot déjà verrouillé.

Le coulisseau mobile 5 comprend également un ergot 23 bloquant les mâchoires 19,20 de la pince en position verrouillée. En effet, les mâchoires 19,20 comportent, à leur partie la plus interne à la serrure, des évidements 26a, 36b agencés de façon à se trouver en regard, en position verrouillée de la serrure, pour définir ainsi un espace dans lequel l'ergot 23 est logé, en position verrouillée, de façon à bloquer la serrure dans cette position.

La serrure 3 est fixée à un chariot par la pièce de fixation 42 par l'intermédiaire de moyens appropriés de fixation 43, tels que vis, boulons ou analogues.

En outre, on peut prévoir un logement oblong 44 pour l'axe calibré 38 de façon à compenser la différence de hauteur entre les chariots; et une ouverture 45 de la partie extrême 40

de la serrure 3 dimensionnée pour autoriser un jeu latérale entre les chariots.

Le fonctionnement de la serrure a déjà été décrit en détail dans le brevet en SUISSE 654 683 et n'a donc pas besoin d'être rappelé.

Lorsque la serrure 3 se trouve d'une part verrouillée par ses mâchoires 19,20 à l'axe de verrouillage 38' de laserrure3' d'un objet voisin et d'autre part par son axe de verrouillage 38 aux mâchoires 19", 20" d'un autre chariot voisin, il n'est plus possible, par introduction d'une pièce de monnaie, de libérer l'objet de l'objet voisin situé à droite par rapport à la figure 1. En effet, une traction de l'objet vers la gauche par rapport à la figure 1 s'accompagne d'un déplacement dans cette même direction du coulisseau 5 suivant une course c définie entre l'extrémité libre 41 du coulisseau et les extrémités librés de mâchoires 19", 20". Comme la course c est inférieure à la course totale b du coulisseau 5 définie précédemment, l'ergot 23 maintient bloquées les mâchoires 19,20 de la pince en position verrouillée.

La présente invention permet d'éliminer l'inconvénient ci-dessus.

Pour cela, et comme il ressort du premier mode de réalisation des figures 1 à 3, le coulisseau 5 est formé en deux parties, une première partie 5a formant la partie du coulisseau servant à verrouiller ou à déverrouiller le verrou de liaison 37 de l'objet à un objet voisin et une seconde partie 5b totalement séparée de la première partie et située vers la partie extrême 40 du boîtier de serrure 3. Les première et seconde parties sont séparées l'une de l'autre suivant l'axe X-X' d'une distance d par une pièce intermédiaire ou cale 5c ayant la forme d'une plaque métallique sensiblement rectangulaire. La plaque 5c est logée dans une cavité définie entre les première et seconde parties 5a et 5b et ayant deux parois latérales perpendiculaires à l'axe X-X' de la figure 1 définies respectivement par deux épaulements 5a 1 et 5b 1 des première et seconde parties respectivement contigües aus côtés libres opposés 5c 1 et 5c2 de la plaque 5c; les côtés supérieur et inférieur 5c3 et 5c4 de la plaque 5c, parallèles à l'axe X-X', étant contigus aux parois supérieures 5a3 ; 5b3 et inférieures 5a4; 5b4 de la cavité. Comme représenté notamment en figure 2, la plaque 5c vient en appui en partie par sa face 5c5, d'une part, contre une face 5a2 de la première partie 5a se raccordant perpendiculairement à l'épaulement 5a 1 et parallèlement à l'axe X-X' et, d'autre part, contre une face 5b2 de la seconde partie 5b se raccordant perpendiculairement à l'épaulement 5b 1 et parallèlement à l'axe X-X', les faces 5a2 et 5b2 formant fond de la cavité de logement de la plaque 5c et se raccordant respectivement aux bords extrêmes 5a5 et 5b5 des première et seconde parties 5a et 5b et écartés de la distance d. La largeur des épaulements 5al et 5b 1 est sensiblement identique à l'épaisseur de la plaque 5c.

A l'épaulement 5b 1 se raccorde une face plane 5b6 parallèle à l'axe X-X' et espacée de la paroi interne 3al du couvercle 3a de la serrure 3.

Un élément droit élastique 5d en forme de lame métallique est en appui contre la face de la plaque métallique 5b opposée à la face 5c5 et l'une de ses extrémités libres solidaire de la plaque 5c par l'intermédiaire d'une partie formant crochet 5dl passant à travers une ouverture en forme d'encoche 5c6 pratiquée au côté libre 5c2 contigüe à l'épaulement 5b 1. La lame élastique 5d se prolonge au-delà de la plaque 5c pour se terminer par son autre extrémité libre fixée entre une face plane correspondante de la première partie 5a et une rondelle 5e pressée contre la lame 5d par l'intermédiaire par exemple d'un rivet ou analogue. On comprend que la plaque 5c est maintenue en position entre les épaulements 5a 1 et 5b 1 par la lame élastique 5d. Bien entendu, on pourrait prévoir la fixation de la lame élastique 5d sur la deuxième partie 5b du cou-

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lisseau avec la partie formant crochet située au voisinage de l'épaulement 5a 1.

Les figures 2 et 3 montrent également la présence d'un dispositif formant serrure comprenant une clé de service spécial, notamment magnétique 50, s'engageant dans un trou de serrure correspondant 51 pratiqué à travers la paroi du couvercle 3a de la serrure 3 et débouchant à l'intérieur de celle-ci au voisinage du côté extrême 5c2 de la plaque métallique 5c, l'axe Y-Y' du trou de serrure étant perpendiculaire à la plaque 5c et intersectant approximativement l'axe longitudinal X-X' de la figure 1, le côté 5c3 del la plaque se trouvant sensiblement en alignement avec l'axe X-X'.

La figure 3 représente la clé magnétique 50 insérée dans son trou de serrure correspondant. Dans ces conditions, un aimant 50a situé à l'extrémité libre de la clé se trouve placé de façon adjacente à la face de lan plaque métallique 5c opposée à la face 5c5 de celle-ci. L'aimant attire alors vers lui la partie extrême de la plaque 5c comportant le côté 5c2 qui se trouve donc hors de l'épaulement 5b 1 et vient en appui contre la face interne 3a 1 de la paroi latérale du couvercle 3a du boîtier de serrure 3 de sorte que la plaque 5c se trouve inclinée par rapport à l'axe X-X'. La figure 3 montre d'ailleurs l'angle d'inclinaison a du côté supérieur 5c3 de la plaque 5c par rapport à l'axe X-X'. Par traction sur l'objet, la première partie 5a du coulisseau 5 se déplace par rapport à la deuxième partie 5b suivant une direction allant vers la gauche par rapport à la figure 2. Simultanément au déplacement de la première partie 5a, la partie extrême comprenant le côté 5c2 de la plaque 5c pénètre dans l'espace défini entre la face 5b6 et la face interne 3al de la paroi latérale du couvercle 3a. La figure 3 montre précisément la position extrême du bord 5a5 de la première partie 5a en fin de course de celle-ci (d étant alors sensiblement nul). A cette position extrême de la première partie 5a du coulisseau 5, le verrou de la liaison 37 se trouve déverrouillé, permettant ainsi à l'objet d'être déverrouillé de l'axe de verrouillage 38' du chariot voisin. On comprend donc que le coulisseau 5 ainsi conçu permet à une personne autorisée munie de la clé magnétique 50 de déverrouiller un objet ou chariot intermédiaire d'une file d'objets verrouillés les uns aux autres.

La personne autorisée peut exercer une poussée sur l'objet se traduisant par un déplacement vers la droite de la partie 5a du coulisseau 5 jusque'à la position extrême de cellui-ci, c'est-à-dire jusqu'à à atteindre à nouveau la distance de séparation d. La personne retire alors la clé magnétique 50 de son trou de serrure et la lame élastique rappelle et ramène le côté libre 5c2 en face de l'épaulement 5bl, la plaque 5c se retrouvant donc entre les épaulements 5a 1 comme représenté en figure 2.

Bien entendue, le trou de serrure 51 est évidemment complexe pour éviter à une personne non autorisée d'y introduire

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une partie aimantée autorisant le déverrouillage ci-dessus décrit.

En se reportant plus particulièrement aux figures 4 et 5, il va être décrit un deuxième mode de réalisation d'une serrure selon l'invention. Il est bien entendu que les éléments identiques des deux modes de réalisation portent les mêmes références et n'ont pas besoin d'être décrits de nouveau. Dans l'exemple représenté aux figures 4 et 5, l'axe de verrouillage 38 est monté sur un arbre de support 46 solidaire de la partie extrême 40 du boîtier de serrure 3 (à gauche sur la figure 2) adjacente à l'extrémité libre 41 du coulisseau 5 en étant espacée de celle-ci, en position verrouillée, d'un espace suffisant pour introduire l'axe 38 entre les mâchoires de la serrure d'un objet voisin.

Comme représenté en figure 5, l'arbre de support 46 traverse l'ouverture 45 de la partie extrême 40 de la serrure 3 (cette ouverture étant dimensionnée pour autoriser un jeu latéral entre les chariots) et est démontable perpendiculairement à l'axe longitudinal X-X' du boîtier de serrure par un élément 47 formant circlips. La possibilité de démontage de l'arbre de support 46 permet de rompre ou couper des files de chariot pour les transférer vers d'autres têtes de station moins chargées.

L'axe de verrouillage 38 est formé d'une première partie cylindrique creuse 38a raccordée à l'une de ses extrémités à une deuxième partie cylindrique formant épaulement 38b venant latéralement en butée contre un épaulement correspondant de l'arbre 46. Les deux parties cylindriques 38a, 38b ont chacune un diamètre calibré de manière à venir s'insérer dans les mâchoires 19, 20.

La figure 4, représente la mâchoire ! 9 configurée de manière que la partie cylindrique calibrée 38a de l'axe 38 s'encastre dans celle-ci tandis que la mâchoire 20, de longueur inférieur à celle de la mâchoire 19, présente une surface oblique 20a sur laquelle vient prendre appui la surface externe circulaire de l'épaulement 38b en position de verrouillage. Ainsi, le déverrouillage de la serrure est rendu plus difficile pour les fraudeurs, la mâchoire 20 étant en partie masquée par le couvercle en plastique 3a. Ce masquage s'applique bien entendu à la serrure des figures 1 et 2.

Il est à noter que lors du démontage de l'arbre de support 46 de la serrure 3 pour couper une file de chariots, l'axe de verrouillage 38 reste encastré dans les mâchoires 19, 20 de la serrure du chariot voisin.

La figure 6 représente une vue éclatée en perspective des différents éléments de la serrure décrits précédemment. Cette figure fait également apparaître l'existence d'une fente 3b située sur la paroi latérale externe du couvercle 3a du boîtier 3c de serrure et par laquelle s'effectue l'introduction de la pièce ou jeton 4. La modification de l'emplacement de cette fente a pour avantage de limiter la pénétration d'eau et d'humidité risquant de figur la serrure les jours de gel.

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1. Dispositif consigneur et déconsigneur pour un objet utilitaire, tel qu'un chariot à bagages, comprenant une serrure (3) permettant de verrouiller automatiquement chaque objet à un objet voisin ou à un point fixe en position de rangement serré, serrure dans laquelle on introduit une pièce de monnaie ou un jeton (4) pour autoriser le déverrouillage de la serrure et la libération de l'objet par traction, ledit déverouillage étant réalisé par ladite traction, ladite serrure (3) comprenant un coulisseau (5) mobile par ladite traction et immobilisable par un organe de blocage interne (6) déblocable par entrée en contact avec la tranche de la pièce ou du jeton (4), le coulis-seau (5) servant à verrouiller ou à déverrouiller un verrou de liaison (37) de l'objet à un objet voisin ou à point fixe, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens appropriés pour déverrouiller ledit objet de l'objet voisin même lorsqu'il se trouve verrouillé entre deux objets voisins.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coulisseau (5) est constitué de deux parties, une première partie (5a) servant auxdits verrouillage et déverrouillage dudit verrou de liaison (37) ; une deuxième partie (5b) séparée de la première partie et située vers la partie extrême (40) d'un boîtier de serrure (3) ; une pièce intermédiaire (5c) étant logée entre les première et seconde parties de manière à maintenir une distance de séparation (d) entre les premières et seconde parties du coulisseau (5), sensiblement égale à la course du coulisseau nécessaire au déverrouillage du verrou de liaison (37), et en ce que ladite pièce intermédiaire (5c) est déplaçable en partie hors de son logement par une clé appropriée (50) afin de permettre à la première partie (5a) du coulisseau (5) de se déplacer par ladite traction par rapport à la deuxième partie (5b) sur la distance de séparation, déverrouillant ainsi ledit objet de l'objet voisin notamment lorsqu'il se trouve verrouillée entre deux objets voisins.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le logement précité de la partie intermédiaire (5c) précitée comprend deux parois latérales respectivement définies par deux épaulements (5a 1,5b 1) des premières et seconde parties précitées, respectivement, ladite pièce intermédiaire (5c) est une plaque métallique sensiblement rectangulaire, ayant deux (5cl, 5c2) de ses côtés libres respectivement contigus aux deux épaulements, ladite plaque métallique étant maintenue entre les deux épaulements par un élément droit élastique (5d) ayant l'une de ses extrémités reliée à ladite pièce intermédiaire et son autre extrémité reliée à l'une des première et seconde parties du coulisseau (5), et en ce que la clé précitée (50) est une clé magnétique pouvant passer à travers le boîtier de serrure (3) précité pour attirer la partie extrême de la plaque (5c) comportant l'un des deux côtés libres hors de l'épaulement correspondant.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'élément droit élastique précité est une lame métallique en appui plan contre la face de la plaque métallique (5c) adjacente au trou de passage (51 ) de la clé magnétique (40) et se prolongeant au-delà de ladite plaque pour former l'autre extrémité précitée solidaire de l'une des première et seconde parties précitées du coulisseau (5).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'extrémité précitée de la lame métallique (5c) comporte une partie en forme de crochet (5dl) passant à travers l'ouverture correspondante (5c6) de la plaque métallique (5c) et en ce que l'autre extrémité précitée est solidaire, par exemple par rivet ou analogue, de la première partie (5a) du coulisseau (5).

6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le verrou de liaison (37) de l'objet à un objet voisin ou à un point fixe est constitué de premier (19,20) et second (38) moyens, respectivement femelle et mâle, solidaires des parties extrême (39,40) Iongtudinales du boîtier de serrure (3)

respectivement, le premier moyen étant constitué d'une pince formée de deux mâchoires dissymétriques (19, 20) et conçue de façon que seul un axe de verrouillage (38) constituant le second moyen, pour un objet voisin, et parfaitement calibré, puisse venir s'y encastrer; et en ce que l'axe de verrouillage (38) est monté sur un arbre de support (46) démontable de la partie extrême longitudinale (40) du boîtier de serrure (3) de manière à couper une file d'objets verrouillés les uns aux autres.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'arbre de support précité est démontable perpendiculairement à l'axe longitudinal (X-X') du boîtier de serrure (3) par un élément (47) formant circlips.

8. Dispositif selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que l'axe de verrouillage précité comprend une première partie cylindrique creuse (38a) raccordée par l'une de ses extrémités à une deuxième partie cylindrique (38b) formant épaulement, les première et deuxième parties ayant chacune un diamètre calibré.

9. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'axe de verrouillage précité s'encastre dans l'une ( 19) des deux mâchoires précitées par la première partie cylindrique (38a) précitée, la deuxième mâchoire (20) précitée étant configurée de manière que la deuxième partie cylindrique (38b) précitée y prenne appui.

10. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que la serrure précitée comprend un moyen de retenue (8) de la pièce ou du jeton (4) précité, dans deux positions où la pièce ou le jeton est captif dans ladite serrure, respectivement une position active de déblocage de la serrure et une position inactive de retenue.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le moyen de retenu précité, en forme d'ergot, est solidaire du couvercle (3a) du boîtier de serrure et occupe une position déterminée dans la fente ( 13) traversant la serrure (3).

12. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que l'introduction de la pièce ou du jeton (4) précité s'effectue par une fente (3b) située sur la paroi latérale externe du couvercle (3a) du boîtier de serrure (3).